Pour le prendre par un autre bout :
Qu'est-ce que le Printemps Français ?
Au-delà du bla-bla mascarade, il est plus intéressant de savoir ce qui lie des deux protagonistes, peut-être sans doute le troisième (l'organisateur de la papoterie), et qui n'est pas celui que l'on croit.
En effet, le Bien commun, le débat intellectuel, c'est la façade.
Posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-là se trouvent réunis autour d'une table ?
Cherchez plus loin.
Voyez ce qu'est le mouvement de Démocratie Directe Internationale.
Pourquoi Dominique Jamet est allié à Robert Ménard et au Club de l'Horloge.
Soyons claire, jeter un regard impudique sur les réseaux de la nébuleuse libertarienne de Washington dont ceux-là sont les pions.
Les lobbies oeuvrant à la propagation de l'idéologie des pères fondateurs des Etats-Unis, opèrent de façon transversale et tous azimuts.
Le but est la déstabilisation de l'Etat pour le réduire à sa portion congrue, un Etat peau de chagrin qui peut cependant être un Etat "fort", fortement autoritaire à encadrer un chaos libéral.
Ces groupes d'influence -les plus puissants au monde-, Heritage Foundation, Cato Institute, Hoover Fondation, American Enterprise Institute, pour ne pas les nommer, soutenus par le gotha industrialo financier, agissent via plusieurs vecteurs.
Celui de la Démocratie Directe en est un, ce sont eux qui sont à la base du mouvement mondial, et utilisent des pions innocents comme Etienne Chouard qui ne se rend pas compte de la portée du mouvement dont il croit être une des mouches du coche.
Les media dits de "dissidence" (on pense immédiatement à Soljenitsyne qui fut évidemment un pion de la CIA), dont Boulevard Voltaire et toute la sphère Contribuables Associés directement reliée aux lobbies de Washington, en sont d'autres.
Aujourd'hui, il ne s'agit pas à proprement parler de la CIA, même si des anciens ou des membres de la CIA en font partie.
Il s'agit de pilotes détachés, de multinationales qui ont acquis une telle puissance financière et stratégique, qu'elles opèrent comme des puissances d'Etat sans territoire (sinon des parcelles de ceux des autres).
Elles ont leurs règles propres, leur politique étrangère propre, et s'en prennent notamment à l'Etat "profond" (oui, vous avez déjà entendu ce mot dans la bouche d'Aymeric Chauprade), que représentent le Pentagone et le Département d'Etat, encore forcément trop étatistes pour l'idéologie libérale totale.
Ces groupes d'influence ont des moyens colossaux, ils fournissent réseaux, instituts de formation, "experts" et argumentaires.
Ils cooptent à travers le monde des personnalités marginales pour asseoir la "résistance" au "système" trop timide à leur sens, les intègrent aux réseaux et les y font tourner.
Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat.
Le paradoxe est bien là, car vous n'entendez souvent dans la bouche de la "dissidence", que les termes de France (on pense à Radio Courtoisie ou carrément Nouvelles de France, directement reliés à Washington ...), ou de "peuple", le groupuscule sectaire qui sert de vecteur prétend parler au nom du peuple dont il ne réprésente en réalité rien (Manif Pour Tous, Soral, etc.).
Ces groupes-là ont pénétré la Russie même, toujours par les mêmes réseaux -on pense à l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération et l'action de John Laughland qui travaille directement pour l'Human Institute For Prosperity de Ron Paul, ou à l'Human Institute d'Exxon Mobil-, Russie dont ils se servent pour déstabiliser le Département d'Etat.
Snowden contre la NSA, c'est cela, Snowden qui fonctionne évidemment avec l'IDC dont son avocat en Russie est membre.
Bref, il y a beaucoup à dire, grattez un peu la surface, c'est bien plus intéressant que les petits débats bidon que l'on vous propose.