Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

robert ménard

  • Sachez lire ce qui se cache derrière un débat bidon

    Une discussion était récemment organisée entre Etienne Chouard, partisan de la Démocratie Directe, et Dominique Jamet (Robert Ménard, Club de l'Horloge), candidat pour Nicolas Dupont Aignan aux élections européennes.

    Rappel au sujet des maîtres d'Etienne Chouard, qui sont les mêmes que ceux de Dominique Jamet :

    Le gouvernement par soi-même d'Etienne Chouard.

     

    Pour le prendre par un autre bout :

    Qu'est-ce que le Printemps Français ?


    Au-delà du bla-bla mascarade, il est plus intéressant de savoir ce qui lie des deux protagonistes, peut-être sans doute le troisième (l'organisateur de la papoterie), et qui n'est pas celui que l'on croit.
    En effet, le Bien commun, le débat intellectuel, c'est la façade.

    Posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-là se trouvent réunis autour d'une table ?

    Cherchez plus loin.

    Voyez ce qu'est le mouvement de Démocratie Directe Internationale.
    Pourquoi Dominique Jamet est allié à Robert Ménard et au Club de l'Horloge.

    Soyons claire, jeter un regard impudique sur les réseaux de la nébuleuse libertarienne de Washington dont ceux-là sont les pions.

    Les lobbies oeuvrant à la propagation de l'idéologie des pères fondateurs des Etats-Unis, opèrent de façon transversale et tous azimuts.

    Le but est la déstabilisation de l'Etat pour le réduire à sa portion congrue, un Etat peau de chagrin qui peut cependant être un Etat "fort", fortement autoritaire à encadrer un chaos libéral.

    Ces groupes d'influence -les plus puissants au monde-, Heritage Foundation, Cato Institute, Hoover Fondation, American Enterprise Institute, pour ne pas les nommer, soutenus par le gotha industrialo financier, agissent via plusieurs vecteurs.

    Celui de la Démocratie Directe en est un, ce sont eux qui sont à la base du mouvement mondial, et utilisent des pions innocents comme Etienne Chouard qui ne se rend pas compte de la portée du mouvement dont il croit être une des mouches du coche.

    Les media dits de "dissidence" (on pense immédiatement à Soljenitsyne qui fut évidemment un pion de la CIA), dont Boulevard Voltaire et toute la sphère Contribuables Associés directement reliée aux lobbies de Washington, en sont d'autres.

    Aujourd'hui, il ne s'agit pas à proprement parler de la CIA, même si des anciens ou des membres de la CIA en font partie.
    Il s'agit de pilotes détachés, de multinationales qui ont acquis une telle puissance financière et stratégique, qu'elles opèrent comme des puissances d'Etat sans territoire (sinon des parcelles de ceux des autres).
    Elles ont leurs règles propres, leur politique étrangère propre, et s'en prennent notamment à l'Etat "profond" (oui, vous avez déjà entendu ce mot dans la bouche d'Aymeric Chauprade), que représentent le Pentagone et le Département d'Etat, encore forcément trop étatistes pour l'idéologie libérale totale.

    Ces groupes d'influence ont des moyens colossaux, ils fournissent réseaux, instituts de formation, "experts" et argumentaires.

    Ils cooptent à travers le monde des personnalités marginales pour asseoir la "résistance" au "système" trop timide à leur sens, les intègrent aux réseaux et les y font tourner.

    Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat.

    Le paradoxe est bien là, car vous n'entendez souvent dans la bouche de la "dissidence", que les termes de France (on pense à Radio Courtoisie ou carrément Nouvelles de France, directement reliés à Washington ...), ou de "peuple", le groupuscule sectaire qui sert de vecteur prétend parler au nom du peuple dont il ne réprésente en réalité rien (Manif Pour Tous, Soral, etc.).

    Ces groupes-là ont pénétré la Russie même, toujours par les mêmes réseaux -on pense à l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération et l'action de John Laughland qui travaille directement pour l'Human Institute For Prosperity de Ron Paul, ou à l'Human Institute d'Exxon Mobil-, Russie dont ils se servent pour déstabiliser le Département d'Etat.
    Snowden contre la NSA, c'est cela, Snowden qui fonctionne évidemment avec l'IDC dont son avocat en Russie est membre.

    Bref, il y a beaucoup à dire, grattez un peu la surface, c'est bien plus intéressant que les petits débats bidon que l'on vous propose.

     
    Saisissez votre adresse email pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email.
    CLAUDE-ROCHET.FR



     
    J’aime ·  · 
    • Oriane Borja
       




      • Celeste Lavil ·  ·  Meilleur commentateur
        "Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat." Mais... Flamby fait ça très bien tout seul, non ?
         
         
      • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
        Terra Nova, Institut Montaigne, Institut Turgot et Institut Jaurès, Fondapol, même combat, la querelle est libérale et importée des States, à savoir quel degré d'avancement du libéralisme est le plus rentable.
  • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

    scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

    Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

    Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

    «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

    Plus grands bénéficiaires sont :

    - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
    - le Centre d'études stratégiques et internationales 
    - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

    - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
    - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
    - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


    Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


     
    Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

    Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


    Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

    L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


     Il y a également le Freedom Center.

    D'ailleurs 
    Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
    Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

    Quant à
    Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
    Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



    A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

    "
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


     
    Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

    C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

     

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

  • Un sale quart d’heure américain, ou, comment l’extrême-droite ne danse pas que la valse autrichienne

    [Avertissement :
    il n’est pas nécessaire de m’écrire que je suis folle, alcoolique ou droguée à la suite de la lecture de ce papier, mon propos ne s’adresse qu’à ceux qui ont les connaissances suffisantes, et accessoirement les compétences, pour en saisir le sens.
    De même, il est inutile de me préciser ce qu’a écrit un tel ou un tel, j’ai plus de vingt-cinq ans de politique à mon actif, je ne lis plus les gens avant de savoir précisément d’où ils parlent.
    Merci.]



    américanisation,résistance,pdr,dupond aignan,alain de benoist,robert de herte,jean-yves le gallou,polemia,club de l'horloge,abel mestre,voix de la russie,natalia narotchnitskaia,robert ménard,boulevard voltaire,revue elément,patrick péhèle,ensauvagement,extrême-droite,nigel farage,paul-marie couteaux,fnIl est des personnes qui luttent contre l’américanisation/mondialisme, contre, vraiment tout contre.

    Il en est ainsi d’un Paul-Marie Coûteaux qui combat ardemment pour une France, américaine, aux côtés de la garde avancée des Etats-Unis en France comme je l‘ai démontré dans mon article précédent.

    D’un Nicolas Dupont Aignan qui, non content de son passé de Young Leader, s’acoquine avec, THE, libertarien pure souche, on ne le décolle plus de son Nigel Farage (qui dîne secrètement avec Rupert Murdoch

    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/surprise-as-ukip-leader-nigel-farage-dines-with-rupert-murdoch-8525616.html



    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/17/rupert-murdoch-sait-qu-il-peut-s-asseoir-sur-l-umps.html


    ), et même s’ils sont synchro pour dire moi c’est moi et toi … tais-toi, la façon dont Nigel a de présenter le petit Nicolas comme dans un show d’entreprise à l’américaine en l’adoubant comme son poulain, ne laisse guère place au doute, même si les partisans de NDA assurent, by God, que le leader de l’extrême-droite (la droite poussée à son paroxysme, cf. mes articles sur la question) britannique ne veut que le bien de la France. L'Anglais doit avoir ça dans le sang sans doute…


    Mais NDA est un micro phénomène, il est déjà de droite, via Debout La République, il s'agit de grappiller le mouvement national, le coeur de cible, c'est évidemment le Front.

    Mais bon, selon la majorité du mouvement national, les services anglo américains, dans leur grande bonté légendaire, ont décidé d'épargner la France de leur soft power.
    On ne les intéresse pas du tout mais alors pas du tout, quand la CIA vient chez nous, c'est pour la Tour Eiffel, Pigalle, le Languedoc, le Pas-de-Calais ...

    Robert Ménard affirmait à la presse récemment lors de ses vœux à Béziers où il est en train de monter une liste d’Union des droites (Elie Aboud, l’homme de Copé, DLR avec les souverainistes de Dupond Aignan, et hélas, en pourparlers avancés avec les gars de Marine le Pen) qu'il avait de nombreux mécènes remontant de sa période Médecin sans frontières. Je vous laisse imaginer quels sont ces mécènes, qui a les moyens aujourd'hui d'être de généreux donateurs à but politique ...
    Même Alain de Benoist, que le Club de l’Horloge à l’heure américaine intègre naturellement dans ses Liens (Cf. la liste des Liens en bas à droite en rouge) :

    http://archives.polemia.com/article.php?id=4817


    écrit et est payé par Bob Ménard (Boulevard Voltaire).

    Patrick Péhèle, qui tient la page facebook de la Revue Eléments, aime, logiquement, Laurent Obertone, le dernier vendeur de livre propagande lobbyiste, ou quand Fdesouche, les Identitaires et l‘Institut pour la Justice se liguent pour sortir un best seller.
    Il n‘y aurait qu‘à googliser Laurent Obertone le jour où entant que cible potentielle, vous avez reçu le mail de publicité de ce livre, pour décliner tout le réseau, d‘Atlantico à Nouvelles de France en passant par toutes les autres filiales des Contribuables Associés.

    United spirit of liberalism.

    «Le Front national de Marine Le Pen ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements. [...] Hormis un discours cohérent sur la sécurité, l’immigration et l’espace Schengen, son programme relève du gauchisme social.»

    Pas assez à l’extrême droite à son goût? Lui «espère au contraire que les responsables de gauche et de droite vont réagir et ne pas laisser ce sujet au FN» et raconte avoir reçu un mail positif en privé d’un «responsable d'un petit parti», dixit Obertone qui fait semblant de ne pas comprendre que l‘ensauvagement, c‘est l'américanisation de notre société, mais sans doute voudrait-il encore saborder les derniers pans de justice à la française qu'il nous reste.

    Un petit parti un petit parti, le SIEL est un micro parti, mais DLR est un petit parti, je dirais que le petit Nicolas Dupond Aignan a dû reconnaître un des siens.


    En aménageant l'Union des droites, à la base, puisque chacun sait bien que cela ne peut se faire au sommet pour des tas de raisons, on fait en sorte d'assimiler le Front à la droite, le Front serait une sorte d'Ump en laissant le choix aux électeurs entre la tête des uns ou des autres.

    Ce faisant, on brouille le message, on l'assimile à la droite et lors d'élections, on vote pour les plus crédibles, c'est-à-dire, sauf exceptions pour la vraie droite.





    L'agent Bob Ménard en Géorgie :

    En septembre 2012, Robert Ménard rejoint le Comité consultatif international de Channel 9, une chaîne de télévision géorgienne contrôlée par l'homme d'affaires et politique Bidzina Ivanichvili, classé 153e fortune mondiale en 2012.

    Le 17 octobre 2012, après la victoire de sa coalition, le Rêve géorgien, Bidzina Ivanichvili est nommé Premier ministre par le président atlantiste Mikheil Saakachvili.

    Depuis le 5 juin 2012, une enquête est ouverte à l’encontre de la coalition Rêve géorgien pour des faits d’achat de voix, des activistes étant soupçonnés d’avoir distribué des tracts promettant des cadeaux de valeur aux électeurs qui assisteraient à la manifestation du 5 juin à Kutaisi. Le 11 juin 2012, une amende de 90,9 millions de dollars pour violation des règles de financement de parti politique a été notifiée à Bidzina Ivanichvili.

    Saakachvili est un fervent défenseur du libéralisme économique et il est persuadé qu'un désengagement de l'État en matière économique est une bonne idée pour son pays. Sous son administration, l’économie géorgienne franchit une nouvelle étape et augmente l'encaissement des impôts, qui va de pair avec une réduction des taux d'imposition. De plus, la Géorgie s’implique progressivement dans le marché international et, en 2007, la Banque de Géorgie a émis pour 200 M$ d'obligations à cinq ans de 100 % de la valeur faciale, avec un coupon de 9 %, après que les prix ont été initialement fixés à 9,5 % et que les investisseurs ont fait croitre leurs ordres d'achat jusqu’à 600 M$.

    Le président Saakachvili oriente sa politique internationale sur deux axes consistant à nuire aux intérêts russes et à servir les intérêts des USA (il est d'ailleurs à l’initiative du doublement des troupes en Irak, faisant de la Géorgie l’un des plus grands contributeurs à la coalition militaire en Irak, et a laissé ses troupes au Kosovo et en Afghanistan afin de renforcer la sécurité globale). Ainsi depuis son arrivée au pouvoir, Saakachvili a tenté de nuire à son grand voisin sur tous les fronts : mise en place de l'oléoduc BTC contournant la Russie, obsession de voir son pays intégrer l'OTAN, blocage de l'entrée de la Russie dans l'OMC...

    Le système est en train de pousser les vieux pions -comme il l'a fait pour les pays méditerranéens- pour en mettre de nouveaux encore plus collabo.

    On dit Ivanichvili proche de Poutine, pourtant :

    http://fr.rian.ru/world/20121005/196235373.html

    http://fr.rian.ru/world/20130314/197796313.html


    Quand je pense qu'Abel Mestre du Monde.fr pense que la future télé de Ménard et de Le Gallou est un coup de Poutine, quand la Voix de la Russie même est truffée de libertariens.
    Il n’est d'ailleurs pas nouveau que Natalia Narotchnitskaïa les fréquente, ce qui est assez paradoxal sauf via des amitiés chrétiennes.
    On arrive même à faire cohabiter un Douguine et Sos Education de Contribuables Associés, et donc des Think tanks américains, à la même table et parlant bien d’alliance Chrétienne contre le libéralisme sous les bons auspices du Centre Saint Paul.
    Après tout le terme libéralisme comme le terme conservateur ont cela de particulier qu’ils signifient à peu près l’exact opposé que l’on se situe côté russe ou côté occident. Quant au fond, reste à savoir lequel des deux camps prend plus l’autre pour un imbécile et même s’il ne faut jamais sous-estimer le niveau d’ignorance des uns et des autres.

    Enfin visiblement Le Monde ne suffit pas, il ignore que le monde réel est tout petit.

     

     

     

  • Terre des hommes nouveaux

     



    Le Front National semble bien souvent adopter la ligne « Lugan » quant aux questions de politique africaine. Ce faisant, nous abondons plus du côté "mainstream" que nous le pensons.



    Dans le conflit débordant le Mali, on parle (Jmlp sur Bfm le 18/01/13) de s’allier aux Touareg (guerrier farouche de race blanche peu islamisé ?), et on pourfend le Qatar à juste titre sans doute, mais, le même Qatar où Robert Ménard fut Directeur pour la Liberté de l'Information ?
    Le même Ménard et ses fameux mécènes (Dans une déclaration à la presse à Béziers, Robert Ménard se vante d’avoir de nombreux mécènes depuis sa période ONG sans frontières) avec lequel Marine prépare un coup d'Union des Droites aux municipales, selon la bonne vieille ligne atlantiste du Club de l’Horloge dont les liens avec celui qu’il convient d’appeler désormais, Bob, Bob Ménard, ne sont plus à démontrer ?



    De même que Marine ne joue pas innocemment avec le terme "islamiste", "péril vert" assez explicite au regard de la carte ci-dessus quand on adopte un certain point de vue sur l'Afrique.

    Où est-il question d'islam dans toute cette tartufferie, il s'agit de fric avec lequel les Américains corrompent les maffias qui se donnent un signe de ralliement pour faire mauvaise figure.
    Les dirigeants qatari et leur abonnement aux putes et au fric sont-ils des musulmans ? Ils ont l'aval de leur protecteur américain.
    Que serait donc un islamiste ?
    Un homme qui est né dans l'islam comme nous naissons dans la religion catholique et qui préfère la Jeep qu'on lui offre en cadeau bonus s'il prend les armes, les pétro narcotico dollards et le job offerts par les Américains avec l'argent du Qatar plutôt que de se faire descendre par ses coreligionnaires qui auront fait ce choix ?



    Et que pense Lugan de ces Touareg pas avec les Touareg, un coup chez les islamistes contre l'Aqmi, tout contre, un coup avec l'armée malienne, puis contre, avec les complicités des maliens avec les uns et les autres, pour ne rien dire des contacts algériens ?

    Le mouvement islamiste Ansar dine, "l'Armée de la religion", est dirigé par Iyad Ag Ghaly, principal artisan de la prise de Kidal, dont il est originaire. Celui qui fut le principal chef de la rébellion touareg des années 1990, aurait subi l'influence de prêcheurs salafistes pakistanais il y a une dizaine d'années, selon Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des Mondes africains (CEMAF).

    Un autre dirigeant touareg, le colonel Elhadj Ag Gamou, "était resté sous uniforme de l'armée malienne en raison de ses différents avec Iyad Ag Ghaly", selon Jean-Philippe Rémy, spécialiste de l'Afrique au Monde. A la chute de Kidal, il a fait défection et a rejoint le MNLA.

    Au sein d'Aqmi, on trouve quelques Touareg, essentiellement des chômeurs.
    Comme quoi, le fric déjoue déjà le plan "ethnie".

    Ansar Dine et le MNLA ont combattu ensemble contre l'armée dans des localités du nord-est, Tessalit, Aguelhok et Kidal ces derniers mois. Mais une lutte de leadership existe entre eux. Une fois atteinte la limite sud du secteur revendiqué sous le nom d'Azawad par les Touareg, leurs intérêts vont diverger: le MNLA revendique un Etat touareg dans le Nord tandis qu'Ansar Dine se bat pour l'instauration de la charia dans la totalité du territoire malien.

    Mokhtar Belmokhtar a été vu "de plus en plus aux côtés de Iyad Ag Ghaly", le dirigeant d'Ansar Dine. Mokhtar Belmokhtar, surnommé "Belawar" (ou "Louar", le Borgne), est l'un des vétérans d'Aqmi qui opère depuis ses bases du nord du Mali dans tout le Sahel.

    Outre les armes ramenées de Libye à la chute du régime Kadhafi , les moyens matériels des rebelles proviennent en partie des rançons récupérées lors des échanges d'otages, mais aussi de divers trafics dont celui de la drogue. "La drogue vient d'Amérique du Sud (cocaïne) ou du Maroc (haschich)", selon Christophe Ayad du Monde. Et son convoyage bénéficiait, selon lui, de "complicités dans les douanes, l'administration et l'armée" malienne.

    La grille ethniciste de Lugan est bien simpliste.

    Lugan méconnaît l'humain, il applique une grille ethniciste dans tous les cas de figure.

    Pour Bernard Lugan, tout est toujours ethnique, et en France aussi sûrement.

    Comme si les hommes d'une ethnie ou d'une autre, ne pouvaient être corrompus de la même manière et pour les mêmes intérêts, par l'argent.
    Comme si les hommes d'une ethnie ou d'une autre, ne pouvaient s'entendre, pour s'allier ou à l'inverse contrer, tant anciens (Français) ou néo colonialistes (Usa, à moins qu‘il ne faille parler d‘Areva, Goviex, Global Uranium, Gazprom, Niger Ressources, Niger Uranium, Paladin, Eads, Veolia) en regardant leur intérêt individuel ou même, le cas échéant, celui de l'Afrique.

    Quand on connaît Lugan, on sait qu'il y a des Tutsis absolument Tutsis, et des Hutus absolument Hutus (avec sans doute une préférence pour les Tutsis, élite sociale et moins négroide), et quand on connaît des Rwandais, ils ne connaissent que des Rwandais, ils parlent tous la même langue et partagent la même culture, et sont partiellement biologiquement mélangés.

    Selon l’historien Gérald Prunier, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs, « il s’agit de deux groupes, probablement d’origines ethniques différentes si l’on remonte au XIIIème ou au XIVème siècle mais depuis longtemps biologiquement partiellement mélangés et culturellement homogénéisés ». Les deux groupes partagent d’ ailleurs une même langue, le Kinyarwanda. Les termes « Tutsi » et « Hutu » auraient en fait à l’origine été utilisés pour décrire le statut social d’un individu, le premier terme désignant une personne possédant de nombreuses têtes de bétail et le second identifiant une personne soumise à l’autorité d’un plus puissant. Par extension, les deux termes ont permis de distinguer l’élite de la majorité des gens ordinaires.

    Si l’identification des pasteurs tutsis comme détenteurs du pouvoir et des cultivateurs hutus comme sujets était déjà fixée à l’arrivée des Européens à la fin du XIX siècle, il est manifeste que les colonisateurs successifs, l’Allemagne et la Belgique, ont joué un rôle crucial dans l’imposition de ce différencialisme. Conformément aux théories en vogue dans l’Europe du début du XX siècle, les colonisateurs ont appliqué la notion de race aux catégories sociales Tutsi et Hutu.

    Considérant les Tutsis, sur base d’ indices anthropométriques, comme plus proches des Européens, le colonisateur belge s’est reposé sur cette « minorité supérieure » pour administrer le territoire rwandais, lui réservant l’exclusivité des postes à responsabilité. À partir des années 1930, les Belges procèdent à des recensements. Les Rwandais sont invités à déclarer le groupe auquel ils appartiennent. Les statistiques donnent les chiffres suivants : 85 pour cent de Hutus, 14 pour cent de Tutsis et 1 pour cent de Twas. Ce « fichage ethnique » allait « couler dans le béton » la partition de la société en trois catégories, avec les conséquences que l’on connaît sur le cours de l’histoire du minuscule pays africain.

     

    Comme partout encore aujourd‘hui, on peut toujours raviver et s'appuyer sur de vieux clivages pour attiser les situations, ce qui ne manque jamais d’être le cas lorsque l‘on veut déstabiliser un pays.



    Alors, phénomène de marge de part et d’autre du Sahel qui au passage, regorge d’Uranium, de pétrole, de gaz, de diamants, d’eau (le désert a révélé des nappes phréatiques évaluées à 6 milliards de m3 d'eau) ? Quand il s'agit de chefs Touareg ?
    Et ensuite de complicités entre les laïcs, rebelles et/ou gouvernementaux et les dits religieux ?

    La constante, c'est la complexité, pas le schéma binaire et manichéen de Lugan.

    Mais il est évident que cette lecture ethnique plaît aux idéologues d'extrême-droite qui enferment chacun dans un tel déterminisme.

    Il plaît surtout en double-couche pas même forcément compatibles et donc cohérentes, quand l'on veut absolument embarquer dans la galère d'extrême-droite, qu'il soit question d'islamisme quand ces questions sont instrumentalisées et que les véritables causes sont ailleurs.


    En Afrique comme ailleurs, ce sont les multinationales contre les peuples.
    En Afrique comme ailleurs, l'oligarchie industrialo financière s'assoit (dans tous les sens du terme, prend appui et/ou écrase) sur des petits groupes dont elle a intérêt à attiser les dissensions.

    En Afrique comme ailleurs, les grands groupes ont les moyens d'acheter la guerre civile et les milices privées.

     

     http://www.youtube.com/watch?v=mgbWewhv0hA

    http://www.youtube.com/watch?v=ZRpxn8svQ_A

     

  • Qui se cache derrière la Manif pour tous ?

    Manif pour tous, mariage pour tous, Robert Ménard, Frigide Barjot, Heritage Foundation, CIA, extrême-droite, union des droites, Contribuables assoicés, Institut de formation politique, Front national, libertariens, christine Boutin, Fils de france, Boulevard VoltaireDimanche 13 janvier aura donc lieu le grand rassemblement contre le mariage entre homosexuels.
    On aura tout lu sur le sujet me direz-vous ? Pas sûr.

    On sait que Georges Soros -le financier philanthrope qui a distancé Dorian Gray en parvenant lui, à se racheter une vertu- finance les activistes progressistes mi-féministes mi-femelles à tout faire du type FEMEN, mais qui sait qui se cache derrière ceux qui encadrent la Manif pour tous ?


    Qu'est ce que l'Alliance Vita fondée par Christine Boutin ? Que sont les Contribuables Associés et le Club de l'Horloge ? Qu'est-ce que Civitas (qui ne défilera pas avec Forsane Alizza cette fois-ci, la Dcri aura peut-être eu quelques remords) ?
    Qu'est-ce que Frigide Barjot, et les Bains Douches n'ont-ils jamais eu de recrues formées à l'américaine ? Qu'est que Fils de France ?
    Les réseaux libertariens et leur fonctionnement vous disent-ils quelque chose ?
    Qu'est-ce que Contrepoints ? Qu'est que Nouvelles de France ? Qu'est ce le Prix Razel ? Les liens de ces nouveaux Chicago Boys avec l’Heritage Foundation et les Tea-Parties ? Qu’est-ce que l’Heritage Foundation fondée par des membres de l’OSS, ancêtre de la CIA ? Qui est la famille Mellon Scaife ? Que fout-elle à financer, tant extrême-droite, que sectes, que nécons, que Planning Familial ? Qui est David Horowitz ? Qu'est-ce que Atlantico (la voix de son maître ?) ?

    Qu'est-ce que les ONG ont à voir avec la CIA ? Qu'est-ce que la NED (National Endowment for Demcracy) ? Que sont que les réseaux Liberté ? Qu'est-ce que les programmes Liberté ont avoir avec la CIA ? Qu'est-ce que Ménard a foutu au Qatar ? De Médecins sans frontières à la direction générale du Centre pour la liberté de l'information à Doha au Qatar ? Quels liens le site Boulevard Voltaire entretient-il avec les libertariens et Washington ? Qui est Alain, pardon, Dominique Jamet ? Pourquoi Robert Ménard recycle-t-il des anciens du Club de l’Horloge, National Hebdo, Minute, Choc du mois ?

    Que sont que les Freedom Alliances et accessoirement le projet Eurabia, quels sont leurs liens financiers avec Horowitz, l’Heritage Foundation, la Fairbrook Foundation ? Dans quels buts ?
    Que sont les Fils de la Liberté, leurs liens avec les Tea-parties, Rosine Ghawji, Ron Paul, Alain Soral, Piero Faloti San Giorgio ?

    Alain Soral qui a pris lui-aussi le train libertarien en route (le sujet mériterait un papier à lui tout seul).

    Vous ne les connaissez peut-être pas, mais eux, entre eux, se reconnaissent bien.
    Ils s’auto promeuvent les uns les autres, défendent les mêmes intérêts in fine -même s’ils peuvent avoir a priori parfois, l’apparence de s’opposer sur des détails.
    Autant de coïncidences dans un monde si petit qui méritent que l’on s’y attarde.



    Ceux qui sont derrière cette manifestation relèvent d'une officine américaine qui est une émanation de la CIA et qui s'appelle l'Heritage Foundation.
    L’Heritage Foundation est le plus puissant réseau de lobbies au monde.
    Mais se sont les grandes multinationales qui pilotent ce dit think tank, qui a la particularité de soutenir et manipuler l'extrême-droite partout dans le monde et en particulier en Europe et en France. Leurs filiales France œuvrent à l'Union des droites à la base.
    Ce sont des descendants des Chicago Boys, ces agents économiques chargés de déstabiliser les systèmes politiques dans le but d’asseoir le système libéral et l’hégémonie américaine qui sert en même temps à maintenir l’oligarchie industrialo financière.
    Ils sont pour réduire l’Etat à sa portion congrue et/ou l’utiliser pour défendre encore davantage leurs petits intérêts. Ils placent la "liberté" (all rights reserved) au-dessus de tout et donc sont contre le fait que l'Etat interviennent en général.
    Dans leur optique, les homosexuels ont donc le droit de se marier en particulier, comme le défend le chef des libertariens, Ron Paul.
    La famille Mellon Scaife, des Mellon’s Banks & Enterprises (matières premières) financent tant l’HF que le Planning Familial par exemple (ceci explique-il pourquoi le Planning Familial aux USA fait le forcing sur les populations noires ?)
    Les filiales françaises sont donc dans le paradoxe, sauf à comprendre qu’il ne s’agit que de lobbies qui s’annihilent les uns les autres tout en maintenant un semblant de démocratie.

    Le lobbying sert à canaliser les colères et c'est un marché en soi.

    Au besoin, il sert au véritable pouvoir s'il est mainstream, en tous les cas, il le sert à manipuler les masses, les distraire de la politique réelle.

    La politique des lobbies, à la petite semaine, s'oppose à la véritable politique basée sur des idées cohérentes et représentant le bien commun.

    Le droit de la famille ne peut s'inscrire que dans une politique générale de redressement national.


    Pour les liens avec l'Heritage Foundation , il faut s'intéresser aux Contribuables Associés, dont le projet est clair :

    http://laboursetocqueville.fr/le-projet.html

    "Le projet 

    Initiée et financée par Contribuables Associés, la Bourse Tocqueville a pour objectif de permettre à des étudiants ou jeunes actifs portant un intérêt tout particulier aux idées de liberté d’approfondir leur connaissance des grandes doctrines politiques, d’acquérir la maîtrise des techniques d’action politique les plus modernes et d’établir des contacts avec des acteurs de la société civile française et de la vie politique américaine.



    Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les six lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains (élus, journalistes, universitaires, experts…).
    Découvrir le programme"


    Et donc, au Club de l'Horloge, Radio Courtoisie, Nouvelles de France, Contrepoints, l'Institut de Formation politique, etc. qui travaillent à une France américaine, et qui ne cachent pas, si on les interroge, leurs relations avec le dit Think tank.

    Christine Boutin va y faire ses courses et ils forment des cadres souverainistes, l’Institut de Formation politique -lié directement au projet de défense du « modèle » américain- forme par exemple, des cadres du Front National et affiche clairement son objectif d’ »Union des droites » à la base, aux municipales.
    Le projet d'Union de droites (Le Front National n'est d'ailleurs pas a priori un mouvement de droite, la France, c'est autre chose), est le projet des libéraux tenant de la France américaine.

    Ils entendent phagocyter le mouvement national par la base et/ou par des diligences d'experts.

    Le but est d'annihiler toute résistance nationale, seul rempart à la monstruosité mondialiste qui n'est que l'uniformisation du "modèle" américain au service d'une oligarchie industrialo financière et contre les peuples à visage humain.
    Les USA servent de bras armé à ces multinationales qui sont de l'ordre de quatre cents et qui contrôlent par nébuleuses, l'ensemble du réseau d'entreprises.
    On retrouve les noms de ces groupes dans des lieux comme :

    - l'American Business Roundtable
    - l'European Round Table
    - l'American Enterprise Institute
    - L'Institut de l'Entreprise et Cercle de l'Industrie

    Ce sont elles qui tiennent les organisations économiques et politiques internationales (OCDE, OMC, FMI, Banque Mondiale, UE).
    Le processus est issu des Accords de Bretton Woods initiés par les vainqueurs de la guerre.
    Ce sont les Think tanks de ces groupes qui fournissent les politiques en expertises allant dans le sens des intérêts de l'oligarchie et qui sont à l'origine des lois.


    Christine Boutin, donc, va prendre ses ordres à Washington, auprès de cette centrale du lobbying.

    Ce qui ne l’empêche pas de faire la maline :

    Christine Boutin: "il y a un lobby gay important auprès de Marine Le Pen" - Lelab Europe1

     

    lelab.europe1.fr

     

    "Comme l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, Christine Boutin pense qu'un "lobby gay" est à l'oeuvre au sein du Front National. Et c'est bien lui qui empêcherait Marine Le Pen de descendre dans la rue pour manifester son opposition au mariage homo, selon elle. Invit&ea..."

     



    Et pourtant, elle s’acoquine, elle, au plus important des groupes de pression :

     

     

     

    http://www.ndf.fr/vu-des-etats-unis/21-10-2012/defense-de-la-famille-christine-boutin-franck-margain-et-beatrice-bourges-a-la-bonne-ecole

    Défense de la famille : Christine Boutin, Franck Margain et Béatrice Bourges à la bonne écolewww.ndf.fr

     

    Pour rappel, l’Heritage Foundation, que le chercheur Patrick Gatines place comme parmi les plus gros groupes d’influence mondialistes :

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/The_Heritage_Foundation&prev=/search%3Fq%3Dheritage%2Bfoundation%26hl%3Dfr%26tbo%3Dd%26rlz%3D1R2GZEF_frFR345%26biw%3D1424%26bih%3D754&sa=X&ei=R43sUPTOBeWW0QWyvoGICg&ved=0CF4Q7gEwBA

     

    Google Traduction



    Christine Boutin est ainsi aller faire ses allégeances aux USA avec Béatrice Bourges, que l’on retrouve régulièrement aux côtés des réseaux de Contribuables Associés, et ci-dessous avec le nouveau-venu, Fils de France. On n‘est jamais si bien servi que par soi-même :

    http://www.filsdefrance.fr/uncategorized/entretien-avec-beatrice-bourges/


    Frigide Barjot, elle, confond juste le Vatican avec le plus gros rassemblement évangéliste anglo américain.
    Elle a récemment pris ses ordres à ce cercle qui est une sorte de Siècle américain qui réunit politiques et industriels autour de leur foi en le libéralisme.

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FNational_Prayer_Breakfast

    Agenda de Frigide Barjot :

    Mercredi 1er février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA -/ 12h30 : 60th National Prayer Breafast meeting - International Lunch, Hilton Washington Jeudi 2 février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA / 60th National Prayer Breakfast, Hilton Washington, en présence de Michelle & Barack Obama. > Lien sur le site de Leadership Development < > Discours de Barack Obama à l’édition 2011 < Vendredi 3 février 2012 - Meeting international chrétien International Women’s continental Breakfast with Congressional Spouses Mercredi 8 février 2012 - fin du US Tour après un séjour en Floride Jeudi 9 février 2012

    Il y en a quand même qui ne sont pas curieux, ce rassemblement de multinationales auquel assistent tous les présidents des USA depuis Eisenhower, ne réunit qu'un millier de personnes autour d'un dîner infiniment sélect, et personne ne s'étonne qu'y figure une habituée des Bains Douches mi-catho mi-catin, qui a récemment retrouvé la foi ...


    Bref, participer de cette manifestation montre seulement que l'on n'a pas compris ce qu'était le mondialisme qui se joue du peuple mais s'assoit, le cas échéant et dans tous les sens du terme, sur les lobbies.

    Je suis contre le mariage homosexuel, mais je sais les gender studies introduites par Sarkozy-Descoing façon suppo.
    Du reste, la position réelle de la droite est celle de son chef, tous ceux qui défileront dimanche ont tous voté pour lui au moins au deuxième tour des présidentielles, quand l’encadrement n’a pas ouvertement appelé à le soutenir :

    http://www.youtube.com/watch?v=lTCRYFkxUUw

    Je sais qui tient les lobbies libertariens et dans quel but.

    La Manif pour tous est tout aussi stérile que le mariage pour tous, en revanche, certains espèrent bien tirer les fruits des différents accouplements, fussent-ils ceux de la carpe et du lapin et dussent-ils passer par des canaux peu forcément appropriés et pas forcément propres pour cela.
     

    [La stratégie de Bob Ménard -l'homme qui a des méciaènes- est de fédérer l'Union des droites aux municipales, par la base donc.

    Sur sa prorpre liste, on devrait trouver les hommes d'Elie Aboud -le libanais de Copé-, les gars de Dupond-Aignan, et ceux du Front National, le tout pour babattre la gôche-qui-est-à-l'origine-de-tous-les-maux-de-la-France, comme chacun sait.

    Evidemment, je ne saurais que conseiller au Front de fuir à toutes jambes tant qu'il est encore temps.]