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  • Les mêmes lobbies libertariens à l'UMP-UDI et au FN

    Sapir, Rosa, aux côtés de Charles Beigbeder (extrême-droite du MEDEF) et d'Anne Coffinier (Contribuables Associés) pour disserter avec les lobbies américains For Tax Reform, le tout organisé par les libertariens de Contrepoints, officine ultra libérale américaine ...

    Les mêmes réseaux recevaient le Mao spontex libertarien Christian Harbulot, qui donne un cocktail-conférence de formation au Front National le 16 avril.

    http://www.dtom.fr/…/grand-debat-sur-la-politique-fiscale-…/

     

     

    débat fiscal contrepoints

     
    Grand débat Contrepoints sur la politique fiscale du gouvernement et la crise économiques et sociale avec Aurélien Veron et Charles Beigbeder le samedi...
    DTOM.FR
     

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  • Agnès Verdier Molinié refuse aussi l'étiquette de libérale, ça sonne trop gauchiste dans sa tête.

    Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié

     

    (rediff)

    13 mars 2015 | Filed under: lobbys patronauxNos enquêtes and tagged with: ,

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    Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse. Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié [1] plaît aux journalistes et aux patrons. Pas une semaine sans l’entendre vociférer contre les fonctionnaires sur BFM TV, sur Europe 1 ou encore dans  « C dans l’air » sur France 5.

    Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme Le Figaro (Figaro, 29 mars 2013). Du côté de Libération, on la dépeint comme une « bucheuse », « ni pasionaria vociférante, ni caricature bourgeoise » (Libération, 25 septembre 2013). Depuis qu’en 2009 Agnès Verdier a pris les rênes de la Fondation IFRAP, son cours médiatique s’est envolé. Sa recette ? Incarner l’austérité et asséner sans relâche des chiffres invérifiables.

    Passages TV d’Agnès Verdier-Molinié

    graph    Source : Inathèque

    Bonne cliente des media, Agnès Verdier-Molinié passe de plateaux en plateaux pour réciter son catéchisme libéral. Pourtant, elle qui disserte à l’envie sur l’économie de notre pays n’est pas économiste. Née à Talence (Gironde) en 1978, Agnès Verdier-Molinié a entamé ses études dans un lycée privé catholique – elle promeut d’ailleurs l’enseignement dit « libre » – avant d’obtenir une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. C’est Christine Lagarde, ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui l’a intronisée économiste en la nommant membre du Codice (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en 2008 – un organisme dissous depuis, qui devait inculquer aux Français les valeurs de l’économie de marché [2]. Seuls liens avec l’« enseignement », quelques cours dispensés au sein de l’Institut de formation politique, une école privée où l’on apprend à détester les fonctionnaires, les syndicalistes et le mariage pour tous. Autant dire que les jugements de l’experte Agnès Verdier-Molinié sont partiaux. Elle connaît d’ailleurs très peu le monde du travail. Avant qu’elle ne rejoigne l’IFRAP en 2002, ses expériences professionnelles se sont limitées à des piges (pour le Figaro et L’Expressnotamment [3]). Tout au plus a-t-elle donné des coups de mains au château familial à l’occasion des vendanges.

    L’évocation de cette jeunesse de châtelaine fait verser une larme à la journaliste du Figaro. On imagine la famille Verdier y vivre sans eau, ni électricité : « Élevée dans le Bordelais par des parents viticulteurs « anticonformistes » qui avaient racheté une maison en ruines pour y élever leurs quatre enfants, elle apprend à leurs côtés le « sens du travail acharné » »Quel calvaire cela a dû être de vivre au Château Bessan, un édifice construit au 17e siècle, entouré de douze hectares de vignes, situé « au détour d’une petite route sinueuse et pittoresque qui suit les méandres de la Garonne, depuis le haut du coteau » (Sud Ouest, 26 avril 2008) ! Comme il a dû être pénible de supporter un père surfeur,adepte de l’agriculture biologique et adhérent à la Confédération paysanne.

    chateau-bessan

    Mais les Verdier sont-ils vraiment anticonformistes et partis « de rien » comme l’écritLibération ?

    Les parents et grands-parents de notre Causette libérale figurent en bonne place dans leBottin Mondain, ce grimoire qui recense grands bourgeois et aristocrates. Quand ils rachètent Château Bessan en 1986, les Verdier ne sont pas tout à fait démunis : lui, descendant d’une famille de viticulteurs, a fait des études à Dauphine et à la Faculté d’œnologie de Bordeaux et a déjà géré des châteaux ; elle officie comme assistante de direction. Leur vignoble est aujourd’hui une prospère entreprise familiale que dirige le petit dernier.

    De cet univers cossu, Agnès Verdier n’a pas seulement hérité d’un goût pour l’œnologie. Chez les Verdier, la politique n’est jamais très loin. L’arrière-grand père maternel, Maurice Hanaut (dit Maurice d’Hartoy) a fondé en 1927 les Croix de feu, célèbre association d’anciens combattants qui s’est rapidement transformée en une ligue nationaliste, anticommuniste et anti-parlementariste, initialement financée par le sulfureux François Coty, patron du Figaro [4]Son fils, le colonel Bernard d’Hartoy, qui fut rédacteur en chef de la Voix du combattant, a des convictions bien trempées : ancien séminariste, c’est une figure de proue de l’association Laissez-les vivre, un groupuscule catholique anti-avortement où il ne fait pas bon vivre quand on est laïc ou franc-maçon [5]. Quand il ne pourfend pas les avorteurs, le grand-père défend la mémoire de ses héros nationaux préférés : le maréchal Pétain, notamment.

    laissezlesvivre

    De son côté, Agnès Verdier-Molinié s’est trouvé d’autres grands inspirateurs. Grâce à la Bourse Tocqueville – un prix atlantiste décerné avec le soutien de Contribuables associés – elle a découvert les activités des think tanks américains, notamment de l’Heritage Foundation et du Cato Institute en 2004. Dans ces cénacles, où l’on conjugue amour du laissez-faire et ultra conservatisme, elle a rencontré Robert Rector. Cet inspirateur duFederal Welfare Reform Act de 1996 a entrepris de transformer le Welfare américain enWorkfare, un système qui conditionne l’obtention d’aide sociale au travail et contribue ainsi puissamment à dégrader les conditions de travail des salariés au profit du patronat[6]. Évidemment, si Robert Rector veut dérèglementer le marché du travail, il pourfend l’immigration non régulée et promeut l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage. Car à le lire, le sexe déprime et pousse au suicide.

    Ultralibéralisme et réaction font souvent bon ménage. En présentant Agnès Verdier-Molinié comme une experte et en ne l’interrogeant que sur les thématiques qui constituent son fonds de commerce (impôts, syndicats, fonctionnaires, etc.), les médias contribuent à dissimuler que les marottes des libéraux ne poussent pas dans le ciel des idées. Elles servent les intérêts des dominants qui, s’ils veulent librement s’enrichir, ont tout intérêt au maintien de l’ordre social. Elles s’accordent, en outre, parfaitement avec un point de vue ultraconservateur qui voit la main de dieu derrière le libre jeu du marché.

    Emilie Wright


    Pour lire l’épisode 1 de la série consacré à l’IFRAP

    Pour lire l’épisode 2 consacré à l’AFEP


     [1] Agnès Verdier a épousé en 2005 Laurent Molinié, ancien élève de l’École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC), consultant en stratégie chez PricewaterhouseCoopers.

    [2] Agnès Verdier devrait d’ailleurs se féliciter de ne pas être économiste. A son âge, elle ne toucherait pas 4000€ par mois à l’université. D’autant qu’elle ne possède aucun des titres permettant d’y exercer des fonctions d’enseignant-chercheur.

    [3] Voir par exemple, Renaud Revel et Agnès Verdier, « Le pouvoir gay », L’express, le 21 juin 2001.

    [4] Albert Kechichian, Les Croix-de-Feu à l’âge des fascismes : Travail Famille Patrie, Paris, Éditions Champ Vallon, 2006.

    [5] Le bulletin de Laissez les vivre publie d’ailleurs de la réclame pour le Château Bessan

    [6] John Krinsky, « Le Workfare. Néolibéralisme et contrats de travail dans le secteur public aux Etats-Unis », Les notes de l’Institut Européen du Salariat, n°8, novembre-décembre 2009.

  • Bassin de Saint-Nazaire, Marine le Pen présente une alliance trotsko néocons

    L'alliance trotsko néocons.

     

    J'attends le résultat avec impatience puisque c'est mon canton.

    Je suis certaine que les électeurs vont apprécier de voter pour une UMP maquillée en défenseur de la justice sociale, c'est vraiment prendre les gens pour des cons.

    Or s'il y a bien des gens qui ne le sont pas, ce sont les ouvriers de Saint-Nazaire, ils ont une formation politique bien plus solide que vous ne le croyez.

    Lire la suite

  • Un sale quart d’heure américain, ou, comment l’extrême-droite ne danse pas que la valse autrichienne

    [Avertissement :
    il n’est pas nécessaire de m’écrire que je suis folle, alcoolique ou droguée à la suite de la lecture de ce papier, mon propos ne s’adresse qu’à ceux qui ont les connaissances suffisantes, et accessoirement les compétences, pour en saisir le sens.
    De même, il est inutile de me préciser ce qu’a écrit un tel ou un tel, j’ai plus de vingt-cinq ans de politique à mon actif, je ne lis plus les gens avant de savoir précisément d’où ils parlent.
    Merci.]



    américanisation,résistance,pdr,dupond aignan,alain de benoist,robert de herte,jean-yves le gallou,polemia,club de l'horloge,abel mestre,voix de la russie,natalia narotchnitskaia,robert ménard,boulevard voltaire,revue elément,patrick péhèle,ensauvagement,extrême-droite,nigel farage,paul-marie couteaux,fnIl est des personnes qui luttent contre l’américanisation/mondialisme, contre, vraiment tout contre.

    Il en est ainsi d’un Paul-Marie Coûteaux qui combat ardemment pour une France, américaine, aux côtés de la garde avancée des Etats-Unis en France comme je l‘ai démontré dans mon article précédent.

    D’un Nicolas Dupont Aignan qui, non content de son passé de Young Leader, s’acoquine avec, THE, libertarien pure souche, on ne le décolle plus de son Nigel Farage (qui dîne secrètement avec Rupert Murdoch

    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/surprise-as-ukip-leader-nigel-farage-dines-with-rupert-murdoch-8525616.html



    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/17/rupert-murdoch-sait-qu-il-peut-s-asseoir-sur-l-umps.html


    ), et même s’ils sont synchro pour dire moi c’est moi et toi … tais-toi, la façon dont Nigel a de présenter le petit Nicolas comme dans un show d’entreprise à l’américaine en l’adoubant comme son poulain, ne laisse guère place au doute, même si les partisans de NDA assurent, by God, que le leader de l’extrême-droite (la droite poussée à son paroxysme, cf. mes articles sur la question) britannique ne veut que le bien de la France. L'Anglais doit avoir ça dans le sang sans doute…


    Mais NDA est un micro phénomène, il est déjà de droite, via Debout La République, il s'agit de grappiller le mouvement national, le coeur de cible, c'est évidemment le Front.

    Mais bon, selon la majorité du mouvement national, les services anglo américains, dans leur grande bonté légendaire, ont décidé d'épargner la France de leur soft power.
    On ne les intéresse pas du tout mais alors pas du tout, quand la CIA vient chez nous, c'est pour la Tour Eiffel, Pigalle, le Languedoc, le Pas-de-Calais ...

    Robert Ménard affirmait à la presse récemment lors de ses vœux à Béziers où il est en train de monter une liste d’Union des droites (Elie Aboud, l’homme de Copé, DLR avec les souverainistes de Dupond Aignan, et hélas, en pourparlers avancés avec les gars de Marine le Pen) qu'il avait de nombreux mécènes remontant de sa période Médecin sans frontières. Je vous laisse imaginer quels sont ces mécènes, qui a les moyens aujourd'hui d'être de généreux donateurs à but politique ...
    Même Alain de Benoist, que le Club de l’Horloge à l’heure américaine intègre naturellement dans ses Liens (Cf. la liste des Liens en bas à droite en rouge) :

    http://archives.polemia.com/article.php?id=4817


    écrit et est payé par Bob Ménard (Boulevard Voltaire).

    Patrick Péhèle, qui tient la page facebook de la Revue Eléments, aime, logiquement, Laurent Obertone, le dernier vendeur de livre propagande lobbyiste, ou quand Fdesouche, les Identitaires et l‘Institut pour la Justice se liguent pour sortir un best seller.
    Il n‘y aurait qu‘à googliser Laurent Obertone le jour où entant que cible potentielle, vous avez reçu le mail de publicité de ce livre, pour décliner tout le réseau, d‘Atlantico à Nouvelles de France en passant par toutes les autres filiales des Contribuables Associés.

    United spirit of liberalism.

    «Le Front national de Marine Le Pen ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements. [...] Hormis un discours cohérent sur la sécurité, l’immigration et l’espace Schengen, son programme relève du gauchisme social.»

    Pas assez à l’extrême droite à son goût? Lui «espère au contraire que les responsables de gauche et de droite vont réagir et ne pas laisser ce sujet au FN» et raconte avoir reçu un mail positif en privé d’un «responsable d'un petit parti», dixit Obertone qui fait semblant de ne pas comprendre que l‘ensauvagement, c‘est l'américanisation de notre société, mais sans doute voudrait-il encore saborder les derniers pans de justice à la française qu'il nous reste.

    Un petit parti un petit parti, le SIEL est un micro parti, mais DLR est un petit parti, je dirais que le petit Nicolas Dupond Aignan a dû reconnaître un des siens.


    En aménageant l'Union des droites, à la base, puisque chacun sait bien que cela ne peut se faire au sommet pour des tas de raisons, on fait en sorte d'assimiler le Front à la droite, le Front serait une sorte d'Ump en laissant le choix aux électeurs entre la tête des uns ou des autres.

    Ce faisant, on brouille le message, on l'assimile à la droite et lors d'élections, on vote pour les plus crédibles, c'est-à-dire, sauf exceptions pour la vraie droite.





    L'agent Bob Ménard en Géorgie :

    En septembre 2012, Robert Ménard rejoint le Comité consultatif international de Channel 9, une chaîne de télévision géorgienne contrôlée par l'homme d'affaires et politique Bidzina Ivanichvili, classé 153e fortune mondiale en 2012.

    Le 17 octobre 2012, après la victoire de sa coalition, le Rêve géorgien, Bidzina Ivanichvili est nommé Premier ministre par le président atlantiste Mikheil Saakachvili.

    Depuis le 5 juin 2012, une enquête est ouverte à l’encontre de la coalition Rêve géorgien pour des faits d’achat de voix, des activistes étant soupçonnés d’avoir distribué des tracts promettant des cadeaux de valeur aux électeurs qui assisteraient à la manifestation du 5 juin à Kutaisi. Le 11 juin 2012, une amende de 90,9 millions de dollars pour violation des règles de financement de parti politique a été notifiée à Bidzina Ivanichvili.

    Saakachvili est un fervent défenseur du libéralisme économique et il est persuadé qu'un désengagement de l'État en matière économique est une bonne idée pour son pays. Sous son administration, l’économie géorgienne franchit une nouvelle étape et augmente l'encaissement des impôts, qui va de pair avec une réduction des taux d'imposition. De plus, la Géorgie s’implique progressivement dans le marché international et, en 2007, la Banque de Géorgie a émis pour 200 M$ d'obligations à cinq ans de 100 % de la valeur faciale, avec un coupon de 9 %, après que les prix ont été initialement fixés à 9,5 % et que les investisseurs ont fait croitre leurs ordres d'achat jusqu’à 600 M$.

    Le président Saakachvili oriente sa politique internationale sur deux axes consistant à nuire aux intérêts russes et à servir les intérêts des USA (il est d'ailleurs à l’initiative du doublement des troupes en Irak, faisant de la Géorgie l’un des plus grands contributeurs à la coalition militaire en Irak, et a laissé ses troupes au Kosovo et en Afghanistan afin de renforcer la sécurité globale). Ainsi depuis son arrivée au pouvoir, Saakachvili a tenté de nuire à son grand voisin sur tous les fronts : mise en place de l'oléoduc BTC contournant la Russie, obsession de voir son pays intégrer l'OTAN, blocage de l'entrée de la Russie dans l'OMC...

    Le système est en train de pousser les vieux pions -comme il l'a fait pour les pays méditerranéens- pour en mettre de nouveaux encore plus collabo.

    On dit Ivanichvili proche de Poutine, pourtant :

    http://fr.rian.ru/world/20121005/196235373.html

    http://fr.rian.ru/world/20130314/197796313.html


    Quand je pense qu'Abel Mestre du Monde.fr pense que la future télé de Ménard et de Le Gallou est un coup de Poutine, quand la Voix de la Russie même est truffée de libertariens.
    Il n’est d'ailleurs pas nouveau que Natalia Narotchnitskaïa les fréquente, ce qui est assez paradoxal sauf via des amitiés chrétiennes.
    On arrive même à faire cohabiter un Douguine et Sos Education de Contribuables Associés, et donc des Think tanks américains, à la même table et parlant bien d’alliance Chrétienne contre le libéralisme sous les bons auspices du Centre Saint Paul.
    Après tout le terme libéralisme comme le terme conservateur ont cela de particulier qu’ils signifient à peu près l’exact opposé que l’on se situe côté russe ou côté occident. Quant au fond, reste à savoir lequel des deux camps prend plus l’autre pour un imbécile et même s’il ne faut jamais sous-estimer le niveau d’ignorance des uns et des autres.

    Enfin visiblement Le Monde ne suffit pas, il ignore que le monde réel est tout petit.

     

     

     

  • Terre des hommes nouveaux

     



    Le Front National semble bien souvent adopter la ligne « Lugan » quant aux questions de politique africaine. Ce faisant, nous abondons plus du côté "mainstream" que nous le pensons.



    Dans le conflit débordant le Mali, on parle (Jmlp sur Bfm le 18/01/13) de s’allier aux Touareg (guerrier farouche de race blanche peu islamisé ?), et on pourfend le Qatar à juste titre sans doute, mais, le même Qatar où Robert Ménard fut Directeur pour la Liberté de l'Information ?
    Le même Ménard et ses fameux mécènes (Dans une déclaration à la presse à Béziers, Robert Ménard se vante d’avoir de nombreux mécènes depuis sa période ONG sans frontières) avec lequel Marine prépare un coup d'Union des Droites aux municipales, selon la bonne vieille ligne atlantiste du Club de l’Horloge dont les liens avec celui qu’il convient d’appeler désormais, Bob, Bob Ménard, ne sont plus à démontrer ?



    De même que Marine ne joue pas innocemment avec le terme "islamiste", "péril vert" assez explicite au regard de la carte ci-dessus quand on adopte un certain point de vue sur l'Afrique.

    Où est-il question d'islam dans toute cette tartufferie, il s'agit de fric avec lequel les Américains corrompent les maffias qui se donnent un signe de ralliement pour faire mauvaise figure.
    Les dirigeants qatari et leur abonnement aux putes et au fric sont-ils des musulmans ? Ils ont l'aval de leur protecteur américain.
    Que serait donc un islamiste ?
    Un homme qui est né dans l'islam comme nous naissons dans la religion catholique et qui préfère la Jeep qu'on lui offre en cadeau bonus s'il prend les armes, les pétro narcotico dollards et le job offerts par les Américains avec l'argent du Qatar plutôt que de se faire descendre par ses coreligionnaires qui auront fait ce choix ?



    Et que pense Lugan de ces Touareg pas avec les Touareg, un coup chez les islamistes contre l'Aqmi, tout contre, un coup avec l'armée malienne, puis contre, avec les complicités des maliens avec les uns et les autres, pour ne rien dire des contacts algériens ?

    Le mouvement islamiste Ansar dine, "l'Armée de la religion", est dirigé par Iyad Ag Ghaly, principal artisan de la prise de Kidal, dont il est originaire. Celui qui fut le principal chef de la rébellion touareg des années 1990, aurait subi l'influence de prêcheurs salafistes pakistanais il y a une dizaine d'années, selon Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des Mondes africains (CEMAF).

    Un autre dirigeant touareg, le colonel Elhadj Ag Gamou, "était resté sous uniforme de l'armée malienne en raison de ses différents avec Iyad Ag Ghaly", selon Jean-Philippe Rémy, spécialiste de l'Afrique au Monde. A la chute de Kidal, il a fait défection et a rejoint le MNLA.

    Au sein d'Aqmi, on trouve quelques Touareg, essentiellement des chômeurs.
    Comme quoi, le fric déjoue déjà le plan "ethnie".

    Ansar Dine et le MNLA ont combattu ensemble contre l'armée dans des localités du nord-est, Tessalit, Aguelhok et Kidal ces derniers mois. Mais une lutte de leadership existe entre eux. Une fois atteinte la limite sud du secteur revendiqué sous le nom d'Azawad par les Touareg, leurs intérêts vont diverger: le MNLA revendique un Etat touareg dans le Nord tandis qu'Ansar Dine se bat pour l'instauration de la charia dans la totalité du territoire malien.

    Mokhtar Belmokhtar a été vu "de plus en plus aux côtés de Iyad Ag Ghaly", le dirigeant d'Ansar Dine. Mokhtar Belmokhtar, surnommé "Belawar" (ou "Louar", le Borgne), est l'un des vétérans d'Aqmi qui opère depuis ses bases du nord du Mali dans tout le Sahel.

    Outre les armes ramenées de Libye à la chute du régime Kadhafi , les moyens matériels des rebelles proviennent en partie des rançons récupérées lors des échanges d'otages, mais aussi de divers trafics dont celui de la drogue. "La drogue vient d'Amérique du Sud (cocaïne) ou du Maroc (haschich)", selon Christophe Ayad du Monde. Et son convoyage bénéficiait, selon lui, de "complicités dans les douanes, l'administration et l'armée" malienne.

    La grille ethniciste de Lugan est bien simpliste.

    Lugan méconnaît l'humain, il applique une grille ethniciste dans tous les cas de figure.

    Pour Bernard Lugan, tout est toujours ethnique, et en France aussi sûrement.

    Comme si les hommes d'une ethnie ou d'une autre, ne pouvaient être corrompus de la même manière et pour les mêmes intérêts, par l'argent.
    Comme si les hommes d'une ethnie ou d'une autre, ne pouvaient s'entendre, pour s'allier ou à l'inverse contrer, tant anciens (Français) ou néo colonialistes (Usa, à moins qu‘il ne faille parler d‘Areva, Goviex, Global Uranium, Gazprom, Niger Ressources, Niger Uranium, Paladin, Eads, Veolia) en regardant leur intérêt individuel ou même, le cas échéant, celui de l'Afrique.

    Quand on connaît Lugan, on sait qu'il y a des Tutsis absolument Tutsis, et des Hutus absolument Hutus (avec sans doute une préférence pour les Tutsis, élite sociale et moins négroide), et quand on connaît des Rwandais, ils ne connaissent que des Rwandais, ils parlent tous la même langue et partagent la même culture, et sont partiellement biologiquement mélangés.

    Selon l’historien Gérald Prunier, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs, « il s’agit de deux groupes, probablement d’origines ethniques différentes si l’on remonte au XIIIème ou au XIVème siècle mais depuis longtemps biologiquement partiellement mélangés et culturellement homogénéisés ». Les deux groupes partagent d’ ailleurs une même langue, le Kinyarwanda. Les termes « Tutsi » et « Hutu » auraient en fait à l’origine été utilisés pour décrire le statut social d’un individu, le premier terme désignant une personne possédant de nombreuses têtes de bétail et le second identifiant une personne soumise à l’autorité d’un plus puissant. Par extension, les deux termes ont permis de distinguer l’élite de la majorité des gens ordinaires.

    Si l’identification des pasteurs tutsis comme détenteurs du pouvoir et des cultivateurs hutus comme sujets était déjà fixée à l’arrivée des Européens à la fin du XIX siècle, il est manifeste que les colonisateurs successifs, l’Allemagne et la Belgique, ont joué un rôle crucial dans l’imposition de ce différencialisme. Conformément aux théories en vogue dans l’Europe du début du XX siècle, les colonisateurs ont appliqué la notion de race aux catégories sociales Tutsi et Hutu.

    Considérant les Tutsis, sur base d’ indices anthropométriques, comme plus proches des Européens, le colonisateur belge s’est reposé sur cette « minorité supérieure » pour administrer le territoire rwandais, lui réservant l’exclusivité des postes à responsabilité. À partir des années 1930, les Belges procèdent à des recensements. Les Rwandais sont invités à déclarer le groupe auquel ils appartiennent. Les statistiques donnent les chiffres suivants : 85 pour cent de Hutus, 14 pour cent de Tutsis et 1 pour cent de Twas. Ce « fichage ethnique » allait « couler dans le béton » la partition de la société en trois catégories, avec les conséquences que l’on connaît sur le cours de l’histoire du minuscule pays africain.

     

    Comme partout encore aujourd‘hui, on peut toujours raviver et s'appuyer sur de vieux clivages pour attiser les situations, ce qui ne manque jamais d’être le cas lorsque l‘on veut déstabiliser un pays.



    Alors, phénomène de marge de part et d’autre du Sahel qui au passage, regorge d’Uranium, de pétrole, de gaz, de diamants, d’eau (le désert a révélé des nappes phréatiques évaluées à 6 milliards de m3 d'eau) ? Quand il s'agit de chefs Touareg ?
    Et ensuite de complicités entre les laïcs, rebelles et/ou gouvernementaux et les dits religieux ?

    La constante, c'est la complexité, pas le schéma binaire et manichéen de Lugan.

    Mais il est évident que cette lecture ethnique plaît aux idéologues d'extrême-droite qui enferment chacun dans un tel déterminisme.

    Il plaît surtout en double-couche pas même forcément compatibles et donc cohérentes, quand l'on veut absolument embarquer dans la galère d'extrême-droite, qu'il soit question d'islamisme quand ces questions sont instrumentalisées et que les véritables causes sont ailleurs.


    En Afrique comme ailleurs, ce sont les multinationales contre les peuples.
    En Afrique comme ailleurs, l'oligarchie industrialo financière s'assoit (dans tous les sens du terme, prend appui et/ou écrase) sur des petits groupes dont elle a intérêt à attiser les dissensions.

    En Afrique comme ailleurs, les grands groupes ont les moyens d'acheter la guerre civile et les milices privées.

     

     http://www.youtube.com/watch?v=mgbWewhv0hA

    http://www.youtube.com/watch?v=ZRpxn8svQ_A

     

  • Quelques réflexions sur le gouvernement Hollande/Ayrault/... Aubry

    hollande 2012; gouvernement ayrault,ayrault aubry,mondialisme nationalisme,fn,vincent peillon,ferdinand buissonCe qui est surtout frappant dans ce gouvernement, ce sont les absents.

    Martine Aubry, par sa loi du tout ou rien (dans ses fibres sans doute ...), a embarqué son réseau avec elle qui n’apparaît donc pas. Or Hollande a fait une priorité du thème dont Aubry tient les ficelles.

    Il s’agit des réseaux deloriens de l’éducation.

    N’oublions pas que c’est un socialiste évidemment delorien, Yves Attou, qui est à la tête du Comité mondial de l’éducation et de la formation tout au long de la vie.

    C’est Jacques Delors qui en 2000 à Lisbonne a lancé officiellement la mise en place du Nouvel ordre éducatif mondial.


    Ce dispositif détermine toute la politique éducative, et notamment au niveau de la cellule de base mondialiste qu’est la région. Leur conception libérale de l’éducation étant seulement de mettre les apprentissages en adéquation avec le marché selon les théories élaborées au niveau de l’Omc et de l’Ocde. Bien loin de l’instruction à la française qui consistait en la formation d’un esprit libre.
     
    L’économie du Nouvel Ordre Mondial en dépend en majeure partie, ce sont d’ailleurs les grands groupes de l’ERT qui dirigent cette politique au niveau européen, et en cela, Pierre Moscovici occupe un poste clef, lui qui est vice-président, avec Lamassoure pour l’Ump, du Cercle de L’industrie allié à l’Institut de l’Entreprise (petite soeur de l'American Enterprise Institute) et l’European Round Table (petite soeur de l'American Round table), auxquels appartiennent tout ce que l’Europe compte comme dirigeants des grands groupes multinationaux.

    J’ai d’ailleurs déjà expliqué ce qu’il en sera véritablement des nouveaux postes annoncés et qui correspondent bien à l’évolution dans le domaine avec la nomination d’enseignants-encadrants, sous-formés (enfin, seulement initiés aux techniques des pseudo sciences de l’éducation) et sous-payés.

    Ensuite, c’est plus complexe, mais cela commence notamment par ce palier.

    Et cela se met déjà en place, car le programme est un continuum, l’EN embauche de plus en plus d’enseignants précaires, payés au minimum pour un temps aléatoire. Pour ne rien dire des écoles privées hors-contrat.


    Cela se fait déjà beaucoup officiellement dans les écoles privées sous-contrat, de toute façon, il n’y aura pas d’autres moyens pour recruter actuellement étant donné qu’il faut maintenant cinq ans de formation pour être enseignant dans le cursus ordinaire et ce d’autant plus qu’il y a carence en la matière, les diplômés considérants d’autre filières comme plus attractives.


    Le schéma est déjà bien en place au Portugal avec les contrats verts.

    Le Nouvel ordre mondial dont le Nouvel ordre éducatif mondial, a bien plus d’emprise sur les pays originellement plus pauvres et qui ont été mis sous perfusion occidentale via l’Union Européenne.

    Prenons l’exemple de Natalia, 29 a­ns. Ce jeune professeur portugais d’anglais et de portugais a fini ses études il y a six ans. Comme nombre de ses collègues, l’État ne lui proposant pas de poste de titulaire, elle s’est tournée vers un emploi de professeur contractuel.

    Recrutée pour enseigner dans les écoles primaires par un institut de langues privé, elle connaît alors la précarité des reçus verts. Elle doit payer son propre matériel, ses photocopies de cours.

    « Ma vie commence en septembre et se finit en juin. Chaque année, je dois retrouver de nouveaux employeurs. »

    L’année dernière elle avait réussi à cumuler cinq contrats : « Je travaillais tout le temps, je courrais d’une école à l’autre et même si je n’avais plus de week-ends, j’adorais ça. »

    Mais cette année, elle n’a trouvé qu’une école. Un mi-temps de 11 heures d’enseignement pour 400 euros par mois. « J’ai postulé auprès de 224 écoles, soupire Natalia. L’année dernière, j’ai pensé que je pourrais enfin commencer ma vie, fonder une famille, avoir des enfants : j’ai quitté la maison de mes parents pour habiter avec mon copain, mais maintenant c’est très dur. On ne peut plus se permettre d’avoir des conditions de vie normales. J’ai été habitué à avoir un peu plus d’argent. Maintenant, je n’utilise plus le portable, je ne vais plus au restaurant, au théâtre ou au cinéma. Mes parents ont une ferme, alors ils me donnent des légumes et des fruits. »


    En France, il existe déjà beaucoup de cas comme Natalia même s’il ne s’agit pas à proprement parler de ces contrats verts.

     

    Mais revenons à nos moutons.
    Après le capotage de l’accord Dsk-Aubry, la donne avait changé, Hollande vainqueur, il savait avoir à brosser les réseaux d’Aubry qui tiennent un rouage clef de sa politique : l’éducation.
    Et ce dès les primaires socialistes :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/primaire-socialiste/20110910.OBS0149/martine-aubry-tacle-francois-hollande-sur-l-education.html

    Hollande ne souhaitait pas Aubry comme Premier ministre, il faut dans la Cinquième présidentialisée à son paroxysme, un chef de gouvernement godillot à la Fillon, avec Ayrault, le « réaliste économique » qui plus est, nulle crainte de bruit ou de vague.

    Le futur président avait essayé de contenir le problème en faisant de l’éducation sa priorité (mais avait-il le choix …), et c’est même Laurianne Deniaud, sous-fifre de Martine Aubry, qui s’y est, et y a été, collée, c’est elle qui présentait les rapports éducation/jeunesse sur le site de Hollande 2012.

    Aubry sait faire pression par ce biais, elle en a rajouté une couche en refusant tout poste pour elle et ses proches, Hollande se trouve à présent en porte-à-faux.

    Vincent Peillon convient bien aux « classiques » maçonniques mais ce pouvoir est obsolète et de façade.

    On voit bien que Taubira passe très bien. Et il n’y aurait que de voir comme ils font pitié à se vendre aujourd’hui partout …, même s’il y a une filiation (Ferdinand Buisson n’était-il pas déjà libéral), le pouvoir est aujourd’hui mondialiste (idéologie économiste), même tous les vernis de gauche font peu de poids face au système libéral.

    Delors et ses réseaux se sont bien installés dans ce lit, ils ont quelques billes dans leur besace pour faire pression sur Hollande.

    Sans doute n’est-il pas besoin d’ailleurs d’être au gouvernement pour exercer le pouvoir, c’est même en fait bien tout le contraire, une chose est certaine, Aubry n’est pas encore à la retraite.

    Aubry était à Matignon ce matin, elle avait "une série de choses à voir avec Ayrault " :

    http://www.leparisien.fr/elections-legislatives-2012/aubry-et-ayrault-affichent-leur-entente-cordiale-18-05-2012-2006093.php

    Elle a retoqué immédiatement les quelques premières velléités de Peillon.

     

     Les Taubira et autre Duflot sont justement là pour mettre du vernis à gauche, le gouvernement est essentiellement libéral, à l’image de Hollande.

    C’est le très libéral Moscovici qui détermine l’économique qui lui-même détermine le social.

    Fabius avait décidé jeune de devenir libéral de gauche après avoir longtemps hésité avec celui de droite.


    Quant à Ayrault, il est l’homme du « réalisme économique », comprendre, libéral à loisir, sans pudeur.

    Notons la place importante comme SGA de l’Elysée du banquier clef de la Rothschild, en la personne d’Emmanuel Macron.

    « A 34 ans, Emmanuel Macron [...] devient secrétaire général adjoint de l'Elysée, plus particulièrement chargé de l'économie. Se trouve ainsi reconnu le rôle-clé que cet énarque et banquier d'affaires de gauche [leaule] a joué dans l'élaboration du projet présidentiel de François Hollande. Depuis des mois, M. Macron partageait son temps entre la Banque Rothschild, dont il a été nommé associé-gérant en 2011, et la préparation de l'alternance. »

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/16/emmanuel-macron-un-banquier-d-affaires-nomme-secretaire-general-adjoint-de-l-elysee_1702135_823448.html)



    La rigueur n’a donc aucun souci à se faire, le patron sait ses employés dociles, et n’oublions jamais que l’aumone sociale fait entièrement partie du système, il vaut toujours mieux rendre les emplois, employés et salaires aussi flexibles que précaires, et garantir le Rsa qui permet à la bombe de ne pas exploser.

    N’oulions pas le slogan élaboré par les grands industrialo-financiers, traduit de l’anglais :

    « Qui aide le mieux, profite le plus ».
    Tous les prétextes seront bons pour asseoir le système, y compris les plus «gauches».
     

     
    A nous de le comprendre et de cesser de nous déterminer sur le clivage droite/gauche, d’un pas en avant nous en faisons deux ou trois en arrière chaque fois que nous retombons dans ce travers, brouillant les messages tant dans nos propres têtes que dans celle du peuple que nous sommes censés servir.

    Nous sommes la résistance au mondialisme et à rien d’autre.

  • Pour en finir avec la droite


    La gauche profite de nos rêves La droite rêve de nos profits.jpgIl est un fait acquis que nous ne sommes pas de gauche.
    Mais reviennent sans cesse et par périodes, ces vieux démons selon lesquels le mouvement national serait de droite, «la vraie droite» , «la nouvelle droite».
    De toute évidence, celui-ci se cherche encore et n’a pas fini de se perdre …


    Personnellement, je n’ai jamais été de droite, de gauche non plus par ailleurs, je ne vois pas très bien ce que la France, qui remonte au moins au baptême de Clovis, peut avoir à faire avec cela, tant c’est bien plus et bien au-delà de ça.

    Quant aux « socialistes » que nous combattrions et qui seraient de gôche, je me demande s’ils sont encore eux-mêmes au courant.

    Une gôche qui serait contre ceux qui ont le plus besoin de protection alors, pour les mettre en concurrence avec la terre entière, un prolétariat qui ne gagnerait pas son pain à la sueur de son front mais seulement quelques miettes en se rendant malade tandis qu’une petite caste de dirigeants de gôche se vautrerait dans le lucre sans jamais se mouiller.

    Une gôche qui couche avec le libéralisme le plus vulgaire, de la libéralisation économique à outrance à la libéralisation des moeurs en passant par la libéralisation des droits régaliens :

    après celui de battre monnaie, celui de faire la Loi, celui de se défendre, comme l’ont récemment demandé deux élus socialistes qui s’inquiètent de notre « retard » en matière de privatisation des forces armées.

    Il est vrai que pour la droate, c’est une toute autre affaire.


    Elle est bien pour la libéralisation économique, la libéralisation des droits régaliens, mais parce qu’elle a sa légitimité de droate pour cela, quant aux moeurs, attendez, elle est de droite, la droate, donc elle va faire ça … par sa gauche.

    Marine Le Pen ne se dit-elle pas elle-même à la gauche d’Obama et celui-ci ne vient-il pas – après avoir dit qu’il était contre il y a quelques années – de se déclarer en faveur du mariage homosexuel.

    Il faut bien comprendre que la droate y viendra, cinq ans après les Usa sans doute, le temps que cela traverse l’Atlantique, mais elle y viendra, et il ne faudrait même pas s’étonner que ce soit un Copé ou un Juppé qui servent alors cela sur un plateau.

    D’ailleurs le 22 novembre 2011, des responsables UMP, confortés par Chatel, l’inévitable Bachelot -qui a augmenté de près de 50 % de la rémunération des médecins pour un avortement- et Copé, avaient lancé un appel en faveur du mariage gay, comme l’avait fait le premier ministre anglais et « ultra-conservateur » David Cameron. Sarkozy n’était pas défavorable, en 2006, à un « contrat d’union civique » pour les homosexuels, comme d’ailleurs, à la même époque, il louait le « métissage ».

    L’agent Descoings a déjà bien avancé le job, le missionnaire sarkozyste s’est montré bien à la pointe en introduisant ses Gender Studies comme une science, on voit mal -ou trop bien- comment l’altération ne deviendrait pas la note dans une gamme en La majeur.

    Dire que nous serions la meilleure opposition à la gauche ou au socialisme est ainsi proprement affligeant.

    Cela montrerait que l'on n' aurait finalement rien compris au mondialisme, et/ou que l'on prend les gens pour des cons (mais on ne sait même plus dans quel sens).

    Nous sommes seulement, et ce depuis que nous avons réalisé ce que c'était, la meilleure opposition -a priori donc - au mondialisme de l'Umps & compagnie.

    La gauche, le droite, le centre, l'extrême-gauche et l'extrême-droite sont des conneries pour gogos.

    L'Umps ne sont que les valets des mêmes donneurs d'ordre.

    On sait parfaitement que le ratio d'immigration est donné ailleurs, comme variable d'ajustement économique (ce facteur englobant l'élément déstabilisateur et n'oublions pas que l'homme hors sol est le plus rentable dans son coût de revient et dans ce qu'il rapporte entant que consommateur), on sait aussi que le reste de cette politique économique, et, donc sociale, est élaboré ailleurs.

    Que même les pressions sur l'évolution des mœurs viennent d'ailleurs et sont décidées ailleurs.

    Immigration, communautarisme, éducation, Ivg, euthanasie, don d'organe, Ogm, nucléaire, Gender studies et dérivés, où avez-vous vu une différence !

    Faut-il être ignorant pour ne pas voir, ce serait bien que ceux qui se prétendent "la meilleure opposition" sachent déjà à quoi, et sachent aussi un minimum de quoi il en retourne.

    Les gros fournisseurs d’idéologies politiques appliquées sont en France, tant Terra Nova que Fondapol, tant l’Institut Jean Jaurès que l’Institut Turgot et leurs experts sont si interchangeables qu’ils travaillent souvent pour les quatre à la fois, et le tout est chapeauté par les mêmes groupes industrialo financiers, qui du Cercle de l’Industrie, qui de l’Institut de l’Entreprise, qui de L’European Round Table.

    Il faut bien comprendre aussi que ce qui relève du sociétal, est aussi un business, tant au niveau de la machine à gaz (le lobbying est un marché en soi) qu’au niveau des éléments de fond, l’euthanasie est aussi un marché, le don d’organe est un marché, le mariage homosexuel est un business, etc., etc..

    Il n’y a que le fric dans ce système, tout le reste n’est que prétexte, et tant que l’on ne comprend pas cela, on ne comprend rien.

    N'attendons pas que le peuple s'abaisse à notre hauteur si on ne s'élève pas déjà nous-mêmes.

  • Saint-Nazaire la rouge devient une terre nationale

    Saint-Nazaire la rouge devient une terre nationale

     
    Sur le marché de Saint-Nazaire

    Ville encore ouvrière et industrielle, située à l’embouchure de l’estuaire de la Loire, Saint-Nazaire est un bastion historique du Parti socialiste, au point que c’est de sa section que sont issus tant le président du Conseil général de Loire-Atlantique que la présidente nationale du Mouvement des jeunes socialistes.

    Oriane Borja au travail

    Cependant, le paysage politique de cette ville est en profonde mutation comme l’a relevé Mediapart au printemps dernier. Le journaliste de ce quotidien en ligne venu enquêter sur place s’était alors inquiété de la migration électorale de nombre de militants de la gauche ouvrière et syndicale vers le Front national. Une migration qui s’était concrétisée lors des cantonales où le candidat FN, Oriane Borja, était arrivé second dans les bureaux de vote correspondant aux quartiers les plus prolétaires (le meilleur score étant réalisé à Penhoet, où sont situés les chantiers navals).

    Cette montée en puissance des idées nationales s’accompagne naturellement d’un travail de terrain important tant par des affichages fréquents que par une présence régulière sur les marchés.

    Comme la politique ne prend pas de vacances et comme il faut préparer très longtemps en amont les échéances électorales à venir, une équipe de militants menée par Oriane Borja, membre du Comité central du Front national qui a demandé à être investi sur la circonscription de Saint-Nazaire pour les prochaines législatives, a multiplié les collages d’affiches et les tractages ces dernières semaines.

    Leurs actions ont suscité de très nombreuses manifestations spontanées de sympathie, au point de surprendre ces adhérents pourtant habitués au terrain… Ce qui augure bien de l’avenir.

  • Du gros con au primate, histoire d’une évolution vers le primates, «celui qui occupe la première place»

    priamte,gros cons,fnLa démocratie a cela de formidable, de permettre naturellement l’harmonie.

    Aux défauts des uns pallient les qualités des autres, ramenant l’équilibre dans la balance.

    Le souci vient de son absence, et lorsqu’on laisse filer la pente vers un seul côté, Platon nous apprendrait que le retour de balancier peut être violent.

     

    C’est-ce qui se passe aujourd’hui.

    C’est l’œuvre des apprentis-sorciers de l’hyperdémocratie, à savoir la démocratie sans les peuples dont Jacques Attali serait un deus ex machina, grand messie du village planétaire et de la gouvernance mondiale.

    La majeure partie des partis des pays occidentaux et des dictatures orientales y sont rompues à l’exception bien comprises des résistances nationales, et si vous n’allez pas à cette hyperdémocratie, elle se charge de venir à vous.

    En orient, il suffit pour en être membres, de se plier aux dogmes libéraux du libre échangisme mondial, de valider le Nouvel Ordre Educatif Mondial par là où tout se joue, et l’affaire est conclue.

    Cela ne vous met pas toutefois à l’abri d’un règlement de compte intra hyperdémocrates, le régime de type maffieux est sans état d’âme.

    Ceux qui n’entrent pas dans le moule sont stigmatisés comme intégrant l’axe du mal, celui du bien pouvant à tout moment et de façon manichéenne lui régler son compte; en mode binaire il est assez simple de placer ses pions dans les cases.

    En occident, voilà le hic, quid des résistances nationales à qui on va avoir du mal à flanquer quelques tomawaks dans la figure sans que cela ne s’avère comme quelque peu déplacé.

    En France, on a bien tout essayé : une population passée en quelques trente années, de la meilleure école du monde par l’instruction, à une mauvaise copie du modèle éducatif global états-unien propre à formater plus qu’elle ne forme

                                                   : une propagande incessante faite de pensée unique et de diabolisation de ceux qui franchissent la ligne

                                                   : un bidouillage des procédures électorales

     

    Rien à faire, la résistance fonctionne, et même s’amplifie.

    Le peuple français est patient, il est bon par nature, il fait confiance, mais quand c’est trop, c’est trop, lorsque le lien de confiance est rompu, ça pète.

    Nos dirigeants se sont enfermés dans leur propre bulle, aveugles au monde extérieur à leurs petits mandats, sourds face à la cruelle réalité.

    Voilà ainsi le dirigeants Ump qui ne comprend même pas le problème quand tel un Fillon qui nous explique un jour la faillite de l‘Etat, se déplace d’un Paris-la Sarthe en avion particulier à 27 000 euros. T‘as raison mon gars, au point où on en est …

    Voici encore le responsable socialiste en charge des affaires sociales de son département déplorer la femme abandonnée qui n’arrive plus à élever ses enfants faute de moyens, très fier d’organiser le Rsa qui sortirait presque de sa poche, et qui croit faire sa BA en attribuant cette aumône offerte au manant qu’il laisse crever à l‘année en cautionnant à Bruxelles, un système qui génère cette situation.

    Sans blague, il existe en France des gens qui ne trouvent plus de boulot et/ou qui, en ayant un, n’arrivent plus à joindre les deux bouts, et les autres en attente que la main invisible leur tombe sur la tête pour leur filer deux grandes taloches.

    Et tout cela malgré le  bouclier  social et les coups d‘épée des fines mouches experts et intellos en tout genre que notre planète compte à son service, qu’est-ce à dire !?!

    On a le nec, Dsk et Sarkozy en tandem aux manettes, que demande le peuple, que peut-on faire de mieux !

    Pour être servis nous sommes servis, le jeu de massacre social est le résultat du monstre inhumain qu’ils ont créé de leur propre volonté, laissant de plus en plus de français et demain encore davantage, sur le bord du chemin.

     

    Il ne manquerait plus qu’ils votent ces grognards, il se dit en sous-main que ces salauds de pauvres cons votent ou voteraient Front National, mongols qu’ils sont, même pas capables de se tailler un quart d‘heure de gloire dans la jungle libérale.

    Eh oui, ils se pourraient bien que ces primates rois des crétins, soient arrivés à comprendre un principe simple qui avait totalement échappé à la belles brochettes d’intellos, forcément intellos, de gauche et de droite réunies, selon lequel la nation, c’était encore ce qu’il y avait de plus précieux à ceux qui n’avaient rien, et tare sur le gâtisme, c’était sans doute bêtement en produisant, travaillant et consommant au plus proche, que l’écologie, la science de la maison, et l’économie, les règles de la maison, étaient préservées au mieux.

    Au bout d’un moment, il est facile même avec deux neurones mal connectés, de comprendre qu’il vaut mieux acheter un stylo Bic plutôt que quarante-six stylos de merde fabriqués en Chine, jetables, eux, au premier usage, qui éjectent illico et de facto, un bon paquet d’ouvriers français par la même occasion.

    Facile de voir de le monopole des grandes surfaces leur permet une fois la mise raflée, semant le désert sur leur passage, d’augmenter les prix comme bon leur semble.

     

     

    Aisé de conclure d‘un constat sans doute trop évident pour venir à l’idée d’un idéologue mondialiste de l’Umps &Co. : les français vivaient mieux quand ils étaient maîtres de leur destin.

    Etonnant non ?

    Et si ce n’était pas plus con.

     

  • Quelques remarques sur les élections cantonales 2011 en Loire-Atlantique

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    Nous remercions nos électeurs pour les très jolis scores du Front National en Loire-Atlantique, permettant à nos contrées de l’ouest de lisser notre force au niveau national.

      

    Nous savons que le département de la Loire-Atlantique n’est pas encore aussi atteint par les fléaux qui touchent notre pays, délocalisation, chômage et précarité de masse, immigration engendrant tant des problèmes économiques qu’en terme d’identité et d’unité de notre peuple puisqu’utilisée en ce sens par nos dirigeants irresponsables.

    N’oublions pas que l’ouest est encore un des derniers bassins industriels français, voué comme ailleurs à disparaître puisqu’il en a été décidé au niveau mondial, la partition du "village planétaire" par l’hyperclasse mondialiste ayant établi notre relégation au rayon des musées et du tourisme.

    On voit tout de même saillir les prémices de cette politique inhumaine, les nombreux équipementiers automobiles vont voir leur activité assassinée par la fin de la prime à la casse non tolérée par les dogmes ultralibéraux de la concurrence libre et non faussée européenne.

    Idem pour le bastion industriel de Saint-Nazaire auquel personne ne peut faire croire le contraire étant passé de 12 000 à un petit millier d’emplois dans les chantiers navals, toujours plus touchés par la précarité, même ceux qui ont encore un emploi, connaissent l’incertitude et les conditions de travail de la « flexibilité » fétiche des instances économiques et financières internationales à qui nos dirigeants Umps & Co, ont vendu notre pays : l’Ocde, l’Omc, le Fmi, la Banque mondiale.

    La casse économique étant à la fois alimentée et possible par la folle politique de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux et donc l’immigration qui va commencer à changer l’identité bretonne et française de nos quartiers.

    La Loire-Atlantique n’a certes pas encore connaissance, ou partiellement dans certains quartiers, de ce génocide par substitution que l’on peut connaître ailleurs en France, mais son avenir, je le connais pour l’avoir vécu puisque je n’ai rejoint cette région que depuis quelques seize années.

    Mon passé, je l’ai laissé sur les rives nord de la Méditerranée où j’ai vu le cher petit village de mon enfance changer du visage adoré que j’en avais, celui que ma mère et ma grand-mère m’ont conté, les temps paisibles où jadis, l’on pouvait encore sortir à pied chercher des médicaments pour les patients de mon grand-père dans le besoin. Aujourd’hui, la nuit tombée, c’est le couvre-feu, on se fait insulter, cracher dessus, à la sortie des écoles, on ne parle plus notre langue et les parents sont habillés selon des traditions qui nous sont étrangères mais qui nous font passer, nous, pour étrangers en notre propre pays.

    La femme qui s’habille simplement à la française est clairement traitée de « pute » et de « salope » par de petits ou jeunes garçons.

    Le niveau des écoles y a baissé terriblement, la violence des cours de récréation, patente.

    Il y a aurait multiples explications, dont la responsabilité incombe en quasi entière majorité à la politique de nos dirigeants, allant de la politique d’immigration bien sûr, à la politique d’abandon de notre école traditionnelle, en passant par l’idéologie anglo saxonne de discrimination positive et établissant le communautarisme quand la France ne reconnaissait à l’inverse que la communauté nationale.

    J’ai ainsi vu mourir sous mes yeux ma petite patrie, mon combat pour mon pays tout entier est un combat vital, je ne l’abandonnerai jamais.

    A l’instar des peuples du sud - victimes comme nous de politiques mondialistes puisque le Fmi pilotait en sous-main ces dictatures qui ne gênaient pas outre mesure nos tenants de l' hyperdémocratie (comprendre la démocratie sans les peuples) mondialiste - les peuples semblent de nos jours mettre une trentaine d’années avant de comprendre et de réagir.

    ela a laissé le temps au Front d'être fin prêt, au bon moment.

    La réalité prise en pleine figure, la prise de conscience des leurres des dirigeants en place, appelle à la réaction, la révolution chez nous a la chance de pouvoir trouver un réceptacle qui a eu le temps de peaufiner un programme adapté au réel, c’est la révolution patriotique proposée par le Front National.

    A l’idéologie mondialiste, nous proposons le visage enraciné et humain de la réalité nationale.

    Les français ont montré qu’ils en avaient assez d’être baladés de droite à gauche, dans tous les sens du terme, ils ont compris. Ils rejettent en masse les responsables du désastre et nous rejoignent parce que nous leur ressemblons, forcément.

    Tous les voyants sont au vert pour la France.

    Nos résultats émergés sont déjà de bel augure, nous savons que la partie immergée de notre aura est encore plus importante, 27 % des abstentionnistes nous sont favorables, nous sommes les premiers dans le cœur de la majorité des français.

    Nous le sentons sur le terrain, nous sommes reconnus par ceux que nous défendons, c’est naturel.

    C’est donc cœur battant et cœur vaillant que nous serons portés au pouvoir pour remettre chaque chose à sa place.

    Même le théâtre de guignols ne fait plus florès, les dirigeants en place aux abois ne réussissent à peine à se maintenir aux places de notables que grâce aux prébendes qu’ils distribuent et à la clientèle qu’ils arrosent.

    Ils nous ressortent le coup du baou dans la cave, le méchant méchant Front national, arheu arheu.

    Arheu arheu guili guili, on en fait des sketches aujourd’hui, même certains de nos récents adhérents nous avouent avoir défilé contre nous en 2002, la sauce pourrie ne prend plus.

    Non, il n’existe pas une race frontiste différente, j’assure que c’est le même sang qui coule dans nos veines que les autres humains, et si la caste au pouvoir a d’autres croyances, qu’ils fassent des tests génétiques, que notre cas soit résolu dès la naissance, qu’ils nous piquent et que l’on en finisse.

    Nos valeurs ne sont que le courage, l’abnégation, le don de soi, la persévérance, au service de notre peuple, le peuple français.

    La république et la démocratie ne sont en danger aujourd’hui que du fait de ceux qui ne les laissent pas vivre, qui ont abandonné notre souveraineté en d’autres mains, ne permettant plus à la république française d’être maître de son destin ou qui trahissent la volonté du peuple lorsqu’elle est clairement exprimée par le référendum.

    Nos dirigeants croient -ils vraiment qu’ils pourront longtemps prendre les gens pour des imbéciles ?