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lobbies libertariens

  • Les mêmes lobbies libertariens à l'UMP-UDI et au FN

    Sapir, Rosa, aux côtés de Charles Beigbeder (extrême-droite du MEDEF) et d'Anne Coffinier (Contribuables Associés) pour disserter avec les lobbies américains For Tax Reform, le tout organisé par les libertariens de Contrepoints, officine ultra libérale américaine ...

    Les mêmes réseaux recevaient le Mao spontex libertarien Christian Harbulot, qui donne un cocktail-conférence de formation au Front National le 16 avril.

    http://www.dtom.fr/…/grand-debat-sur-la-politique-fiscale-…/

     

     

    débat fiscal contrepoints

     
    Grand débat Contrepoints sur la politique fiscale du gouvernement et la crise économiques et sociale avec Aurélien Veron et Charles Beigbeder le samedi...
    DTOM.FR
     

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  • Agnès Verdier Molinié refuse aussi l'étiquette de libérale, ça sonne trop gauchiste dans sa tête.

    Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié

     

    (rediff)

    13 mars 2015 | Filed under: lobbys patronauxNos enquêtes and tagged with: ,

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    Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse. Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié [1] plaît aux journalistes et aux patrons. Pas une semaine sans l’entendre vociférer contre les fonctionnaires sur BFM TV, sur Europe 1 ou encore dans  « C dans l’air » sur France 5.

    Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme Le Figaro (Figaro, 29 mars 2013). Du côté de Libération, on la dépeint comme une « bucheuse », « ni pasionaria vociférante, ni caricature bourgeoise » (Libération, 25 septembre 2013). Depuis qu’en 2009 Agnès Verdier a pris les rênes de la Fondation IFRAP, son cours médiatique s’est envolé. Sa recette ? Incarner l’austérité et asséner sans relâche des chiffres invérifiables.

    Passages TV d’Agnès Verdier-Molinié

    graph    Source : Inathèque

    Bonne cliente des media, Agnès Verdier-Molinié passe de plateaux en plateaux pour réciter son catéchisme libéral. Pourtant, elle qui disserte à l’envie sur l’économie de notre pays n’est pas économiste. Née à Talence (Gironde) en 1978, Agnès Verdier-Molinié a entamé ses études dans un lycée privé catholique – elle promeut d’ailleurs l’enseignement dit « libre » – avant d’obtenir une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. C’est Christine Lagarde, ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui l’a intronisée économiste en la nommant membre du Codice (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en 2008 – un organisme dissous depuis, qui devait inculquer aux Français les valeurs de l’économie de marché [2]. Seuls liens avec l’« enseignement », quelques cours dispensés au sein de l’Institut de formation politique, une école privée où l’on apprend à détester les fonctionnaires, les syndicalistes et le mariage pour tous. Autant dire que les jugements de l’experte Agnès Verdier-Molinié sont partiaux. Elle connaît d’ailleurs très peu le monde du travail. Avant qu’elle ne rejoigne l’IFRAP en 2002, ses expériences professionnelles se sont limitées à des piges (pour le Figaro et L’Expressnotamment [3]). Tout au plus a-t-elle donné des coups de mains au château familial à l’occasion des vendanges.

    L’évocation de cette jeunesse de châtelaine fait verser une larme à la journaliste du Figaro. On imagine la famille Verdier y vivre sans eau, ni électricité : « Élevée dans le Bordelais par des parents viticulteurs « anticonformistes » qui avaient racheté une maison en ruines pour y élever leurs quatre enfants, elle apprend à leurs côtés le « sens du travail acharné » »Quel calvaire cela a dû être de vivre au Château Bessan, un édifice construit au 17e siècle, entouré de douze hectares de vignes, situé « au détour d’une petite route sinueuse et pittoresque qui suit les méandres de la Garonne, depuis le haut du coteau » (Sud Ouest, 26 avril 2008) ! Comme il a dû être pénible de supporter un père surfeur,adepte de l’agriculture biologique et adhérent à la Confédération paysanne.

    chateau-bessan

    Mais les Verdier sont-ils vraiment anticonformistes et partis « de rien » comme l’écritLibération ?

    Les parents et grands-parents de notre Causette libérale figurent en bonne place dans leBottin Mondain, ce grimoire qui recense grands bourgeois et aristocrates. Quand ils rachètent Château Bessan en 1986, les Verdier ne sont pas tout à fait démunis : lui, descendant d’une famille de viticulteurs, a fait des études à Dauphine et à la Faculté d’œnologie de Bordeaux et a déjà géré des châteaux ; elle officie comme assistante de direction. Leur vignoble est aujourd’hui une prospère entreprise familiale que dirige le petit dernier.

    De cet univers cossu, Agnès Verdier n’a pas seulement hérité d’un goût pour l’œnologie. Chez les Verdier, la politique n’est jamais très loin. L’arrière-grand père maternel, Maurice Hanaut (dit Maurice d’Hartoy) a fondé en 1927 les Croix de feu, célèbre association d’anciens combattants qui s’est rapidement transformée en une ligue nationaliste, anticommuniste et anti-parlementariste, initialement financée par le sulfureux François Coty, patron du Figaro [4]Son fils, le colonel Bernard d’Hartoy, qui fut rédacteur en chef de la Voix du combattant, a des convictions bien trempées : ancien séminariste, c’est une figure de proue de l’association Laissez-les vivre, un groupuscule catholique anti-avortement où il ne fait pas bon vivre quand on est laïc ou franc-maçon [5]. Quand il ne pourfend pas les avorteurs, le grand-père défend la mémoire de ses héros nationaux préférés : le maréchal Pétain, notamment.

    laissezlesvivre

    De son côté, Agnès Verdier-Molinié s’est trouvé d’autres grands inspirateurs. Grâce à la Bourse Tocqueville – un prix atlantiste décerné avec le soutien de Contribuables associés – elle a découvert les activités des think tanks américains, notamment de l’Heritage Foundation et du Cato Institute en 2004. Dans ces cénacles, où l’on conjugue amour du laissez-faire et ultra conservatisme, elle a rencontré Robert Rector. Cet inspirateur duFederal Welfare Reform Act de 1996 a entrepris de transformer le Welfare américain enWorkfare, un système qui conditionne l’obtention d’aide sociale au travail et contribue ainsi puissamment à dégrader les conditions de travail des salariés au profit du patronat[6]. Évidemment, si Robert Rector veut dérèglementer le marché du travail, il pourfend l’immigration non régulée et promeut l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage. Car à le lire, le sexe déprime et pousse au suicide.

    Ultralibéralisme et réaction font souvent bon ménage. En présentant Agnès Verdier-Molinié comme une experte et en ne l’interrogeant que sur les thématiques qui constituent son fonds de commerce (impôts, syndicats, fonctionnaires, etc.), les médias contribuent à dissimuler que les marottes des libéraux ne poussent pas dans le ciel des idées. Elles servent les intérêts des dominants qui, s’ils veulent librement s’enrichir, ont tout intérêt au maintien de l’ordre social. Elles s’accordent, en outre, parfaitement avec un point de vue ultraconservateur qui voit la main de dieu derrière le libre jeu du marché.

    Emilie Wright


    Pour lire l’épisode 1 de la série consacré à l’IFRAP

    Pour lire l’épisode 2 consacré à l’AFEP


     [1] Agnès Verdier a épousé en 2005 Laurent Molinié, ancien élève de l’École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC), consultant en stratégie chez PricewaterhouseCoopers.

    [2] Agnès Verdier devrait d’ailleurs se féliciter de ne pas être économiste. A son âge, elle ne toucherait pas 4000€ par mois à l’université. D’autant qu’elle ne possède aucun des titres permettant d’y exercer des fonctions d’enseignant-chercheur.

    [3] Voir par exemple, Renaud Revel et Agnès Verdier, « Le pouvoir gay », L’express, le 21 juin 2001.

    [4] Albert Kechichian, Les Croix-de-Feu à l’âge des fascismes : Travail Famille Patrie, Paris, Éditions Champ Vallon, 2006.

    [5] Le bulletin de Laissez les vivre publie d’ailleurs de la réclame pour le Château Bessan

    [6] John Krinsky, « Le Workfare. Néolibéralisme et contrats de travail dans le secteur public aux Etats-Unis », Les notes de l’Institut Européen du Salariat, n°8, novembre-décembre 2009.

  • Le petit cas Asselineau

    On me pose souvent la question à laquelle j'ai souvent répondu mais que je n'ai peut-être pas posée sur mon blog.

     

    Asselineau vient des réseaux libertariens et les fréquente toujours.

     

    Rappelons que l'ensemble des mouvements politiques sont traversés par les lobbies libertariens, mais pas seulement puisqu'ils opèrent aussi dans le domaine économique, des media, et celui de l'éducation (ils sont très présents à Sciences Po notamment, mais dans beaucoup d'écoles et universités privées).

     

    Au sein de tous ces groupes, ils affrontent les autres écoles libérales, les deux grandes confrontations étant entre l'Ecole de Chicago (libérale modérée, appelé "ultralibérale" par les libertariens car ils utilisent le terme anglo saxon de "liberal" pour les définir) et l'Ecole autrichienne (libéralisme total avec des nuances qui sont autant de sujets clivants), avec toutes les querelles internes propres à ces sous-groupes, ce qui rend leur étude particulièrement croustillante.

     

     

     

    Sur les positions des libertariens sur l'Etat, elles sont variables et demandent à être analyser finement.

     

    Les notions d'Etat fort et d'Etat stratège sont des notions libertariennes.

    Elles sont d'ailleurs très usitées par le Thomas Morien Ifrapien Aymeric Chauprade.

     

    D'une part certains libertariens se basent encore sur la méthode Friedman père (Ecole de Chicago) au sujet des étapes à franchir, quand ils peuvent prôner concomitamment le chaos par la révolution à la Sorel;

    d'autre part, il suffit de voir comment sont abordés -ou jamais abordés-les sujets de l'école, des assurances (sécurité sociale ou retraite bien comprises), des contrats de travail, pour comprendre à qui on a affaire.

     

    Dans tous les cas, le fait qu'Asselineau s'acoquine avec les réseaux libertariens (il ne s'en prend évidemment jamais à ses liens auxquels il est enlacé, il n'y a qu'à connaître de ses invités à l'Université qu'il avait faite -Ménard, Chouard, Despot, RéseauVoltaire, etc.) montre, soit qu'il est un ahuri incompétent, soit qu'il est complice.

  • Pas besoin de bouffer, Béatrice Bourges boit du thé

    Property Family Freedom.jpg [Béatrice Bourges, sous l'emprise des sectes évangélistes américaines, se voit pousser à des méthodes de lobbying extrêmes.

    A quand le suicide collectif, à Waco, c'étaient déjà des libertariens.]

     

    "Défense de la famille : Christine Boutin, Franck Margain et Béatrice Bourges à la bonne école, [par Nouvelles de France, le portail libéral conservateur de Washington]

    Indiscret. Christine Boutin, la Présidente du Parti chrétien-démocrate, Franck Margain, Vice-Président, et Béatrice Bourges, Présidente du Collectif pour l’enfant (qui regroupe 79 associations françaises de défense du mariage et de la famille), se sont rendus la semaine dernière à Washington, D.C., où ils ont rencontré la direction du Family Research Council (FRC), révèle Robert Morrison, chargé des études politiques au sein du think tank. Il leur a notamment été présenté le Marriage and Religion Research Institute (MARRI) du FRC,  le Center for Human Sexuality du FRC dirigé par Peter Sprigg, qui leur a montré comment le « mariage » homosexuel n’est que le commencement d’une gigantesque offensive planétaire visant à détruire le mariage (certains mouvements ne s’en cachent même pas), ou encore l’opération Values Bus, menée en collaboration avec la Heritage Foundation. Robert Morrison a notamment incité ses visiteurs à atteindre les minorités visibles, de moins en moins minoritaires en France et beaucoup plus conservatrices sur les questions sociétales. Depuis quelques années, le PCD semble avoir privilégié cette stratégie et n’hésite plus à présenter aux élections locales des candidats de couleur (en général chrétiens évangéliques) dans les circonscriptions marquées par l’immigration.

     
     
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