La démocratie a cela de formidable, de permettre naturellement l’harmonie.
Aux défauts des uns pallient les qualités des autres, ramenant l’équilibre dans la balance.
Le souci vient de son absence, et lorsqu’on laisse filer la pente vers un seul côté, Platon nous apprendrait que le retour de balancier peut être violent.
C’est-ce qui se passe aujourd’hui.
C’est l’œuvre des apprentis-sorciers de l’hyperdémocratie, à savoir la démocratie sans les peuples dont Jacques Attali serait un deus ex machina, grand messie du village planétaire et de la gouvernance mondiale.
La majeure partie des partis des pays occidentaux et des dictatures orientales y sont rompues à l’exception bien comprises des résistances nationales, et si vous n’allez pas à cette hyperdémocratie, elle se charge de venir à vous.
En orient, il suffit pour en être membres, de se plier aux dogmes libéraux du libre échangisme mondial, de valider le Nouvel Ordre Educatif Mondial par là où tout se joue, et l’affaire est conclue.
Cela ne vous met pas toutefois à l’abri d’un règlement de compte intra hyperdémocrates, le régime de type maffieux est sans état d’âme.
Ceux qui n’entrent pas dans le moule sont stigmatisés comme intégrant l’axe du mal, celui du bien pouvant à tout moment et de façon manichéenne lui régler son compte; en mode binaire il est assez simple de placer ses pions dans les cases.
En occident, voilà le hic, quid des résistances nationales à qui on va avoir du mal à flanquer quelques tomawaks dans la figure sans que cela ne s’avère comme quelque peu déplacé.
En France, on a bien tout essayé : une population passée en quelques trente années, de la meilleure école du monde par l’instruction, à une mauvaise copie du modèle éducatif global états-unien propre à formater plus qu’elle ne forme
: une propagande incessante faite de pensée unique et de diabolisation de ceux qui franchissent la ligne
: un bidouillage des procédures électorales
Rien à faire, la résistance fonctionne, et même s’amplifie.
Le peuple français est patient, il est bon par nature, il fait confiance, mais quand c’est trop, c’est trop, lorsque le lien de confiance est rompu, ça pète.
Nos dirigeants se sont enfermés dans leur propre bulle, aveugles au monde extérieur à leurs petits mandats, sourds face à la cruelle réalité.
Voilà ainsi le dirigeants Ump qui ne comprend même pas le problème quand tel un Fillon qui nous explique un jour la faillite de l‘Etat, se déplace d’un Paris-la Sarthe en avion particulier à 27 000 euros. T‘as raison mon gars, au point où on en est …
Voici encore le responsable socialiste en charge des affaires sociales de son département déplorer la femme abandonnée qui n’arrive plus à élever ses enfants faute de moyens, très fier d’organiser le Rsa qui sortirait presque de sa poche, et qui croit faire sa BA en attribuant cette aumône offerte au manant qu’il laisse crever à l‘année en cautionnant à Bruxelles, un système qui génère cette situation.
Sans blague, il existe en France des gens qui ne trouvent plus de boulot et/ou qui, en ayant un, n’arrivent plus à joindre les deux bouts, et les autres en attente que la main invisible leur tombe sur la tête pour leur filer deux grandes taloches.
Et tout cela malgré le bouclier social et les coups d‘épée des fines mouches experts et intellos en tout genre que notre planète compte à son service, qu’est-ce à dire !?!
On a le nec, Dsk et Sarkozy en tandem aux manettes, que demande le peuple, que peut-on faire de mieux !
Pour être servis nous sommes servis, le jeu de massacre social est le résultat du monstre inhumain qu’ils ont créé de leur propre volonté, laissant de plus en plus de français et demain encore davantage, sur le bord du chemin.
Il ne manquerait plus qu’ils votent ces grognards, il se dit en sous-main que ces salauds de pauvres cons votent ou voteraient Front National, mongols qu’ils sont, même pas capables de se tailler un quart d‘heure de gloire dans la jungle libérale.
Eh oui, ils se pourraient bien que ces primates rois des crétins, soient arrivés à comprendre un principe simple qui avait totalement échappé à la belles brochettes d’intellos, forcément intellos, de gauche et de droite réunies, selon lequel la nation, c’était encore ce qu’il y avait de plus précieux à ceux qui n’avaient rien, et tare sur le gâtisme, c’était sans doute bêtement en produisant, travaillant et consommant au plus proche, que l’écologie, la science de la maison, et l’économie, les règles de la maison, étaient préservées au mieux.
Au bout d’un moment, il est facile même avec deux neurones mal connectés, de comprendre qu’il vaut mieux acheter un stylo Bic plutôt que quarante-six stylos de merde fabriqués en Chine, jetables, eux, au premier usage, qui éjectent illico et de facto, un bon paquet d’ouvriers français par la même occasion.
Facile de voir de le monopole des grandes surfaces leur permet une fois la mise raflée, semant le désert sur leur passage, d’augmenter les prix comme bon leur semble.
Aisé de conclure d‘un constat sans doute trop évident pour venir à l’idée d’un idéologue mondialiste de l’Umps &Co. : les français vivaient mieux quand ils étaient maîtres de leur destin.
Etonnant non ?
Et si ce n’était pas plus con.
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