Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mondialisme

  • Mormons, Opus déi derrière les manifs en France et les attaques en Crimée, Ukraine

    Les grands organisateurs de l'ultra ultra libéralisme (lobbies libertariens) sont déjà financés par ces groupes de haine soupoudrés de vernis religieux, ce n'est pas ici que nous serons étonnés que des révélations faites par des lanceurs d'alertes de l'autre bord accréditent ces liens. 

    Vérité, mensonges et Connexions sur l'Organisation nationale Pour le mariage (National Organization for Marriage), maison-mère des réseaux français (Manif Pour Tous/Printemps Français/Chauprade), suisses (Serge de Pahlen, à la tête d'une société financière à Genève, et mari de l'héritière de Fiat, Margherita Agnelli(Groupe Agnelli)) et russes (Malofeev, Douguine)

    Le site révèle :
    - les noms de dirigeants du NOM et de ses plus éminents partisans, des détails sur les liens de NOM à l'Eglise des Saints des Derniers Jours (Mormons) , l'Eglise catholique et des organisations chrétiennes conservatrices comme l'Opus Dei , les Chevaliers de Colomb et Focus on the Family ; 
    - des informations sur le budget de la NOM; . et une carte interactive des informations sur les activités de la NOM dans différents états

    La désignation des donateurs de la NOM sur le site ont fait l'objet d'une plainte de la part de l'organisation pour le mariage.

    La NOM réclamait des dommages et intérêts pour la révélation contre la personne qui a publié le document.

    Le cas de dommages-intérêts punitifs a été rejetée par le juge de district américain James C. Cacheris , qui a dit que la NOM n'avait «fait aucune projection à partir de laquelle un jury raisonnable pourrait conclure que la divulgation de son annexe B est le résultat de l'entêtement ou de négligence grave ".

    En vertu d'un jugement par consentement rendue le 24 Juin 2014, le site a accepté de payer $ 50,000 en dommages-intérêts à l'Organisation nationale pour le mariage pour divulgation illégale d'informations confidentielles.


    Don Antonio Pérez-Tenessa, qui a été pendant des années l'un des hauts responsables de l'Opus Dei en Espagne et lui avait obtenu par achat le titre de Marquis de Peralta en 1970, définissait Josemaría Escrivá comme un franquiste convaincu. Il a finalement quitté l'Opus Dei car "son intégrité personnelle et sa foi ne lui permettait plus de supporter cette accumulation de mensonges fabriqués à toute occasion"66. En 1974 Josemaría Escrivá se rendra au Chili durant la répression militaire de Pinochet et sera très critique de l'action des catholiques progressistes en déclarant : « il y a beaucoup de propagandes hérétiques au sein de l'Église de Dieu ». En réponse à des journalistes chiliens qui lui parlait du sang versé durant la répression, il répondra : « Je vous affirme que ce sang est nécessaire… »67

  • L'autre mondialisme

    Chauprade est un agent libéral qui entend utiliser Marine Le Pen pour lutter contre l'Etat-Providence à la Française. Il est là pour influencer et pousser à achever la France dans le dernier bastion que les mondialistes ont du mal à faire tomber.

     
    "Vous ne pensez pas que cette femme (Marine Le Pen), qui a grandi dans l’hostilité violente, injuste, que le système opposait au talent de son père, a justement la cuirasse qu’il faut pour affronter les défis de la France et faire les choix courageux qui s’imposent en matière d’immigration et de réforme de l’État-providence ?

    (Aymeric Chauprade, 7 octobre 2013, Entretien pour Nouvelles de France, portail libéral directement affilié à l'Heritage Foundation, Cato Institute, American Enterprise Institute, issus de l'OSS/CIA)

    Chauprade vient de ce bas fond libéral souverainiste, il s'est rendu en Russie récemment avec un agent du puissant lobby du Research Council de l'Heritage Foundation (on a eu droit à un défilé libertarien en Russie, j'ai expliqué l'infiltration de Washington à Moscou dans de précédents articles

    Notamment :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2013/07/23/les-anti-antigone-5127667.html

    ).

    Il travaille avec eux, et il est très facile d'identifier son jeu quand on connaît leur fonctionnement et le fond de leur idéologie.

    Chauprade s'est infiltré au Front il y a plusieurs années après l'aventure Villiers -ancien poulain Chicago boy-, il n'a fait son coming out que cette année, il a dû estimé que c'était le bon moment étant donné la place actuelle du Front.

    Le dernier bastion anti libéral réside par ailleurs au sein du FN et nulle part ailleurs.

    D'où la nécessité de s'y atteler pour les libéraux, la brèche libérale existe malheureusement au FN aussi.


     

    N'oublions pas qu'avant Villiers, le Chicago boy en chef en France, était un certain Jean-Marie Le Pen. 


    La sphère libertarienne s'est mise en ordre de bataille pour les Européennes avec la reprise du projet paneuropéen du mondialiste Kalergi, et l'Europe des nations piloté par l'Alliance Européenne Pour la Liberté à laquelle Marine Le Pen s'est malencontreusement arrimée alors que celle-ci est un rouage de la Washington libertarienne qui entend mettre les nations au pas libéral, un pilotage automatique de la version libérale totale du mondialisme.

  • Etre d'extrême-droite ou pas, c'est toujours en être qui est la question

    Le Front National n'est a priori pas d'extrême-droite car être national, c'est être Français, et la France n'est ni de droite, ni du centre (Le centre ? Il n'y a pas plus libéral qu'un centriste, ils font tous partie des parties fines libérales des clubs libéralo libéraux), ni de gauche, encore moins d'extrême-gauche, d'extrême-droite.


    L'extrême-droite, c'est le mondialisme -c'est-à-dire le libéralisme (la droite poussée à son paroxysme) sur lequel tous les partis s'accordent, à l'exception du Front National.

    Cependant, les dirigeants du Front National trahissent parfois l'esprit national, il ne tient qu'à eux d'être cohérents, ils y gagneront la reconnaissance du peuple, qui n'attend que de sortir de l'extrême-droite réelle.


     
    Etre d'extrême-droite, c'est par exemple :


    - être pour le travail le dimanche et tout autre dérégulation du marché du travail
    - être pour l'euthanasie, le clonage et tout autre libéralisation de l'expérimentation sur l'homme
    - être contre la démocratie en sacrifiant le vote du peuple lors d'un référendum et en imposant un OUI quand il a dit effectivement NON
    - laisser une aristocratie suprématiste agir comme le fait l'European Round Table of Industrialists à Bruxelles
    - laisser l'école, instrument de transmission, entre les mains de ces mêmes ploutocrates, et grâce à l'appui d'apprentis sorciers de l'éducation
    - supprimer les services non rentables et aux personnes non rentables
    - déposséder les peuples de leur souveraineté
    - détruire les outils de travail pour les transférer là où ils rapportent le plus à l'oligarchie industrialo financière
    - transférer le pouvoir aux industrialo financiers

    etc., etc., etc.

    Et le petit Nicolas Dupond Aignan qui soutient mordicus que le Front National est bien d'extrême-droite.
    Le fin connaisseur ...
    Pas autant que vous toujours.

     
    Et votre parrain Nigel le thatchérien, ce n'est pas pousser son extrême-droite un peu loin ?

    Et votre admiration pour l'Institut pour la Justice, ce n'est pas pousser sa droite à son paroxysme ?
    Et votre rond de serviette à Radio Courtoisie, ce n'est pas la droite de l'extrême-droite ?
    Et votre collaboration avec Bob Ménard, ce n'est pas de droite extrême ?

    Nicolas Dupond Aignan devrait savoir de quoi il parle quand il parle d'extrême-droite, il nage en plein dedans.

     
    Nicolas Dupond Aignan suit finalement une courbe mathématique bien connue.

    Il tendrait vers l'extrême-droite sans l'atteindre jamais, ne dit-on pas que ce qui compte, c'est de tendre vers un but, pas de l'atteindre ?
    NDA, c'est l'extrême-droite asymptote.

    Un symptôme somme toute assez fréquent et commun à l'ensemble de la classe politique.

    La quintessence de l'extrême-droite se nomme libertarianisme, et qui est en effet, ce quoi vers tend l'ensemble du spectre politique; le FN étant l'enfant terrible français de l'ensemble, celui qui plie parfois au libéralisme mais ne s'y rompt pas.


    Salut les Tartuffes. 

    Ah, j'oubliais, pour le Figaro, le Front National tient plutôt du Front de gauche; on n'est jamais assez à droite pour ces gens-là; sacrés libertariens, toujours avec leurs gros sabots ...

  • Municipales et mondialisme

    Municipales 2014, UMPFN, Union des droites, mondialisme, mégapoles, hyperdémocratie, démocratie directe, clivage droite/gaucheAux municipales, le deal est clair, et correspond aux voeux du Club de l'Horloge américaine :


    Le Front soudoie les élus de droite locaux en leur fourgant des éléments qui iront gonfler le chiffre d'élus municipaux du Front.
    L'objectif est un chiffre médiatique, une bulle d'influence artificielle qui ne demandera qu'à crever, mais fera un temps illusion, Marine sauvera les meubles.
    Parasiter les listes de droite permettra d'avoir des élus que nous n'aurions jamais seuls faute d'être en capacité de monter des listes.

    Nous n'avons que très peu d'espoir d'avoir une municipalité FN, et le Front sait parfaitement que ce n'est pas même souhaitable, le risque est trop grand de montrer que nous ne sommes que des politiques de la cour des miracles, le Front ne s'est hélas pas encore mis dans la posture de rallier des honnêtes personnes compétentes.
    Trop risqué, s'entourer d'affidés contrôlables est beaucoup plus souhaitable, cela permet à la famille Le Pen de garder la main.
    Si le mouvement fonctionnait au mérite, les Le Pen occuperaient des fonctions subalternes.

    Et les Le Pen montrent qu'ils sont toujours aussi poreux aux forces de soft power américains, le système tient bien ses pions en main, rien ne viendra troubler le jeu de dupes.

    Le projet d'Union des droites initiés par les tenants du système anglo saxon pour la France, va donc fonctionner à plein.

    Aux municipales, la droite va être remise en selle, la gauche sera donc laminée, le clivage mondialiste droite/gauche reprend du poil de la bête.

    Et les frontistes seront très clairement identifiés comme suppôts de la droite et non comme une alternative politique autonome.

     
    Si l'on ajoute à cela, le projet de mégapoles aux pouvoirs antidémocratiques et

    décentralisés, plus les lobbies respectifs, on arrive parfaitement bien à s'inscrire

    dans les structures américaines.

    Ces projets de mégapoles sur le modèle anglo saxon, éloigneront les pouvoirs de décisions de la population. Le cynisme de l'hyperdémocratie consistant en réalité à éloigner le citoyen des décisions, le bas peuple étant considéré comme inapte à comprendre les projets et enjeux de gouvernance dont il se prendra pourtant les conséquences directement dans sa vie quotidienne. Pour la galerie, se créeront des mouvement associatifs participatifs qui seront même encouragés pour donner l'illusion d'un contre- pouvoir. En réalité, ils agiront comme lobbies, dont les arguments seront pris en compte s'ils sont mainstreams. Derrière ces décisions, l'on retrouve comme d'ordinaire, les grands magnats industrialo financiers, les tenants des Villes apprenantes fournissant main-d'oeuvre corvéable et jetable, qui ont pour relais la Commission Européenne. 

     http://www.lagazettedescommunes.com/87115/ile-de-france-le-medef-propose-la-suppression-de-4-departements-dont-celui-de-paris/

    Dans le cadre de la loi de décentralisation, les députés ont proposé la création de dix métropoles, dont Nantes. Une seule dispose à ce jour d’un tel statut en France : Nice. L’enjeu est considérable d’un point de vue économique et décisionnel.

     

    Nantes Métropole existe déjà mais il ne s’agit que d’une appellation. Dans les faits, l’ancienne cité des ducs reste une communauté d’agglomération ou « intercommunalité urbaine » qui regroupe 24 communes et englobe quelque 590 000 habitants.

    Pour faire clair, chacun des membres sont représentés au sein de cette instance qui délibère sur des questions clés comme l’aménagement et l’urbanisme, les transports publics, la voirie et l’environnement. Mais tous conservent leur pouvoir de décision sur leur territoire propre.

    Une nouvelle collectivité locale

    Comme le veut la loi n°2010-1563 inscrite dans la réforme des collectivités locales du 16 décembre 2010, une métropole récupère une partie des prérogatives des communes (développement économique, politique du logement) et des conseils généraux (transports scolaires et collèges), et possède, de fait, des compétences plus étendues.

    La philosophie d’une telle réforme s’inscrit dans la volonté, affichée par Nicolas Sarkozy à l’époque, de réduire le nombre d’échelons administratifs et de concentrer un maximum d’attributions au sein d’une nouvelle gouvernance de type métropolitain. L’Etat aura même la possibilité de lui transférer des dotations pour la réalisation de grands équipements et infrastructures. Cette institution s’appuiera sur un conseil dont certains membres seront élus au suffrage direct via les élections de municipales organisées dans les communes de plus de 1 000 habitants.

    Le week-end dernier, les députés ont déposé une liste de grandes villes appelées à bénéficier de ce nouveau statut de métropole : Nantes figure au rang des futurs candidats, comme Toulouse, Lille, Strasbourg, Rennes et même Brest. Ces deux dernières avaient déjà été recalées par le Sénat au motif qu’elles ne comptent pas suffisamment d’habitants(il en faut au moins 500 000). Les cas de Paris, Lyon et Marseille sont déjà réglés.

    Rappelons qu’une métropole est un établissement public de coopération communale et qu’elle dispose d’une fiscalité propre. Un tel regroupement de compétences pourrait se traduire par des refontes, voire des harmonisations fiscales.

    Bref, le chantier, en butte à de nombreuses résistances locales et autres forces d’inertie administratives, s’annonce lent et laborieux.]





    http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-

    Aux Etats-Unis, tu peux choisir ta ville en fonction de ta secte, de tes croyances, de tes orientations sexuelles, de tes vices, etc.
    La grande liberté américaine quoi ... 



     

    http://www.grazia.fr/societe/news/floride-un-village-ou-la-moitie-de-la-population-est-pedophile-556209
    C'est une prison privée pour riches délinquants, les anciens habitants ont été chassés de chez eux pour leur laisser la place .)

    Et en France :


     

    http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-1710123_23.php



     

     




     

  • Ne vous inquiétez de rien, ils s'occupent de tout ...

    L'agence américaine Burson-Marsteller récompense ses affidés.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Burson-Marsteller

    http://www.oftt.eu/IMG/pdf/compte_rendu_final_des_trophees_des_think_tanks_francais.pdf

     
    Retour sur l’année 2011-2012
     

    Durant cette dernière année d’élections, présidentielle et législatives, le phénomène think 
    tank a atteint en France son climax. Les think tanks ont vu leur présence dans le débat 
    politique, dans les medias et donc auprès du grand public s’accroitre de façon notable. 

    Sollicitations des medias, partenariats, conférences et publications ont participé de leur 
    dynamisme sur le dernier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Jamais auparavant les 
    think tanks en France n’avaient occupé un tel espace médiatique, n’avaient autant pesé sur 
    les orientations programmatiques des équipes de campagne des candidats à la présidentielle 
    et sur les partis politiques.

    A l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis où les partis politiques 

    majeurs tenus par les échéances électorales et par l’idéologie militante ont des difficultés 
    fondamentales à innover, les think tanks les alimentent de leurs réflexions et propositions 
    construites sur la base de leur expertise. Il faut toutefois noter qu’en France les 
    personnalités politiques restent encore discrètes et même souvent réservées sur l’apport 
    des think tanks. 


    Des faits exemplaires

    A ce titre, il est utile de souligner, de façon non exhaustive, les faits les plus marquants. Ainsi 
    le partenariat entre Le Monde.fr et treize think tanks français (Fondapol, Fondation JeanJaurès, Fondation Res Publica, Institut Montaigne, Terra Nova, EuropaNova, Fondation 
    Robert Schuman, Notre Europe, Attac, Fondation Copernic, Fondation Ifrap, Institut de 
    l'entreprise, OFCE) visant à mettre en avant certains de leurs travaux dans la section 
    « Idées ».

    Ainsi la Fondapol et ses douze propositions pour la présidentielle, invitée aux 

    universités d’été 2012 des CCI de France à Versailles à intervenir sur le thème de la jeunesse, 
    thème qui a été précisément au cœur de la dernière campagne présidentielle.

    La Fabrique 
    Spinoza conviée par l’Institut d’Innovation Sociale et l’ESSEC à une conférence sur la 

    philanthropie en France et ses effets sur l’innovation. Le très médiatisé rapport de Gilles 
    Kepel sur les banlieues porté par l’Institut Montaigne ou bien encore le Club Jade en 
    partenariat entre autres avec Renaissance Numérique à l’origine du Pacte du Numérique 
    adressé à tous les candidats à la présidentielle.

    Ainsi Terra Nova qui a importé l’idée des 

    primaires ouvertes des Etats-Unis marquant un avant et un après dans l’exercice de la 
    démocratie au sein des partis politiques français, ou son rapport sur la réforme de 
    l’éducation qui a marqué les esprits.

    Pour finir citons l’Institut de l’entreprise qui avait, lors 

    de l’élection présidentielle de 2007, créé un outil de chiffrage des propositions des différents candidats, largement repris par les medias, et dont le principe a inspiré d’autres think tanks 
    en 2012.
    Et la Fondation IFRAP dont les propositions sur les réformes de l’administration et 

    de la fiscalité ont largement trouvé écho en 2012.


    Les hommes politiques sont de grosses feignasses qui laissent aux experts commandités par les multinationales, le soin de construire leur projet politique. 

  • Pour en finir avec la droite


    La gauche profite de nos rêves La droite rêve de nos profits.jpgIl est un fait acquis que nous ne sommes pas de gauche.
    Mais reviennent sans cesse et par périodes, ces vieux démons selon lesquels le mouvement national serait de droite, «la vraie droite» , «la nouvelle droite».
    De toute évidence, celui-ci se cherche encore et n’a pas fini de se perdre …


    Personnellement, je n’ai jamais été de droite, de gauche non plus par ailleurs, je ne vois pas très bien ce que la France, qui remonte au moins au baptême de Clovis, peut avoir à faire avec cela, tant c’est bien plus et bien au-delà de ça.

    Quant aux « socialistes » que nous combattrions et qui seraient de gôche, je me demande s’ils sont encore eux-mêmes au courant.

    Une gôche qui serait contre ceux qui ont le plus besoin de protection alors, pour les mettre en concurrence avec la terre entière, un prolétariat qui ne gagnerait pas son pain à la sueur de son front mais seulement quelques miettes en se rendant malade tandis qu’une petite caste de dirigeants de gôche se vautrerait dans le lucre sans jamais se mouiller.

    Une gôche qui couche avec le libéralisme le plus vulgaire, de la libéralisation économique à outrance à la libéralisation des moeurs en passant par la libéralisation des droits régaliens :

    après celui de battre monnaie, celui de faire la Loi, celui de se défendre, comme l’ont récemment demandé deux élus socialistes qui s’inquiètent de notre « retard » en matière de privatisation des forces armées.

    Il est vrai que pour la droate, c’est une toute autre affaire.


    Elle est bien pour la libéralisation économique, la libéralisation des droits régaliens, mais parce qu’elle a sa légitimité de droate pour cela, quant aux moeurs, attendez, elle est de droite, la droate, donc elle va faire ça … par sa gauche.

    Marine Le Pen ne se dit-elle pas elle-même à la gauche d’Obama et celui-ci ne vient-il pas – après avoir dit qu’il était contre il y a quelques années – de se déclarer en faveur du mariage homosexuel.

    Il faut bien comprendre que la droate y viendra, cinq ans après les Usa sans doute, le temps que cela traverse l’Atlantique, mais elle y viendra, et il ne faudrait même pas s’étonner que ce soit un Copé ou un Juppé qui servent alors cela sur un plateau.

    D’ailleurs le 22 novembre 2011, des responsables UMP, confortés par Chatel, l’inévitable Bachelot -qui a augmenté de près de 50 % de la rémunération des médecins pour un avortement- et Copé, avaient lancé un appel en faveur du mariage gay, comme l’avait fait le premier ministre anglais et « ultra-conservateur » David Cameron. Sarkozy n’était pas défavorable, en 2006, à un « contrat d’union civique » pour les homosexuels, comme d’ailleurs, à la même époque, il louait le « métissage ».

    L’agent Descoings a déjà bien avancé le job, le missionnaire sarkozyste s’est montré bien à la pointe en introduisant ses Gender Studies comme une science, on voit mal -ou trop bien- comment l’altération ne deviendrait pas la note dans une gamme en La majeur.

    Dire que nous serions la meilleure opposition à la gauche ou au socialisme est ainsi proprement affligeant.

    Cela montrerait que l'on n' aurait finalement rien compris au mondialisme, et/ou que l'on prend les gens pour des cons (mais on ne sait même plus dans quel sens).

    Nous sommes seulement, et ce depuis que nous avons réalisé ce que c'était, la meilleure opposition -a priori donc - au mondialisme de l'Umps & compagnie.

    La gauche, le droite, le centre, l'extrême-gauche et l'extrême-droite sont des conneries pour gogos.

    L'Umps ne sont que les valets des mêmes donneurs d'ordre.

    On sait parfaitement que le ratio d'immigration est donné ailleurs, comme variable d'ajustement économique (ce facteur englobant l'élément déstabilisateur et n'oublions pas que l'homme hors sol est le plus rentable dans son coût de revient et dans ce qu'il rapporte entant que consommateur), on sait aussi que le reste de cette politique économique, et, donc sociale, est élaboré ailleurs.

    Que même les pressions sur l'évolution des mœurs viennent d'ailleurs et sont décidées ailleurs.

    Immigration, communautarisme, éducation, Ivg, euthanasie, don d'organe, Ogm, nucléaire, Gender studies et dérivés, où avez-vous vu une différence !

    Faut-il être ignorant pour ne pas voir, ce serait bien que ceux qui se prétendent "la meilleure opposition" sachent déjà à quoi, et sachent aussi un minimum de quoi il en retourne.

    Les gros fournisseurs d’idéologies politiques appliquées sont en France, tant Terra Nova que Fondapol, tant l’Institut Jean Jaurès que l’Institut Turgot et leurs experts sont si interchangeables qu’ils travaillent souvent pour les quatre à la fois, et le tout est chapeauté par les mêmes groupes industrialo financiers, qui du Cercle de l’Industrie, qui de l’Institut de l’Entreprise, qui de L’European Round Table.

    Il faut bien comprendre aussi que ce qui relève du sociétal, est aussi un business, tant au niveau de la machine à gaz (le lobbying est un marché en soi) qu’au niveau des éléments de fond, l’euthanasie est aussi un marché, le don d’organe est un marché, le mariage homosexuel est un business, etc., etc..

    Il n’y a que le fric dans ce système, tout le reste n’est que prétexte, et tant que l’on ne comprend pas cela, on ne comprend rien.

    N'attendons pas que le peuple s'abaisse à notre hauteur si on ne s'élève pas déjà nous-mêmes.

  • Carla Bruni-Sarkozy, un agent de l'Unicef

    Travail des enfants.jpg

    L’UNICEF est une organisation mondialiste pilotée par les Etats-Unis au service de l’oligarchie financière.

    L’éducation est le prétexte utilisé par les services américains pour pénétrer les Etats et asseoir l’idéologie libérale.

    Les archives historiques ont révélé ce genre d’actions subversives.
    On sait les actions de la Milton & Rose Friedman Foundation en la matière, charity business soutenu par les néoconservateurs.

    Les services américains ont même mis en place des organismes privés d’éducation qui sous-traitent le travail, sur le modèle des Blackwaters (armées privées), existe la Creative Associates dont le siège se trouve à Washington :

    http://www.creativeassociatesinternational.com/CAIIStaff/Dashboard_GIROAdminCAIIStaff/Dashboard_CAIIProjectDescription/CAIIAdminResultsPage.aspx?RowNumber=100&submitter&SurveyID=0&part&sort=1D



    L’UNICEF agit directement pour l’oligarchie financière.
    En partenariat avec le Groupe éthique du MEDEF, ils développent leurs affaires parallèlement.


    Dès que l’on entend « éthique » dans ces milieux, c’est comme lorsque l’on entend « dévelopement durable » , « éducation » ou encore "démocratie", il faut déceler le son de prétextes pour pénétrer des marchés et asseoir une domination.

    On sait par exemple que la Rotary Foundation qui regroupe des businessmen s'est très tôt convertie aux actions caritatives ne cachant pas l'intérêt pour les affaires, c'est d'ailleurs un de leurs slogans : .« Qui sert le mieux profite le plus » (They profit most who serve the best).

    Pour ne rien dire de la NED (National Endowment for Democraty) ...


    On a ainsi récemment appris que l’UNICEF soutenait le travail des enfants via l’une des fille et femme de cette aristocratie financière, Sophie de Menthon, dont la famille est liée aux réseaux de l’European Round Table, du Cercle de l’Industrie ou de l’American Enterprise Institute, qui détiennent vraiment le pouvoir.

    Ces gens justifient le travail des enfants au prétexte qu’ils ramènent ainsi de quoi nourrir toute leur famille.
    Il est évidemment plus rentable pour une entreprise d’exploiter l’enfant plutôt que son père moins souple et plus cher, payer un adulte quatre sous, c’est bien, mais donner à un enfant trois cacahuètes, c’est mieux.
    Le Comité Ethique du Medef offre le crayon et le cahier bonus avec le kit, faudrait pas le prendre pour un sauvage.
    Bien entendu, tiquer sur la chose reviendrait à nous faire passer pour un abruti qui ne comprendrait rien à l’économie et à la compétitivité, voire au sens du bien, forcément :

    http://youtu.be/1HPhs881mVU


    Bref l’UNICEF est le roi de l’« Economie de la connaissance », une économie à multiples facettes.

  • La petite histoire de l'école mondialiste

    Huxley_Meilleur_rond.jpgNous sommes capables aujourd’hui d’identifier précisément les causes réelles de l’effondrement de l’école, et le seul moyen d’y remédier est de les chercher vraiment.

    Le coup de 68, même s’il fait évidemment partie du jeu, est un peu court, on voit bien que l’on n’en sort pas.

    On peut citer l’Ecole de Summerhill, c’est bien un des lieux de l’idéologie, mais c’est une partie émergée de l’iceberg.

    La naissance de l’idéologie se situe dans l’Antiquité déjà, et comme souvent toute idée y prend assise.

    Il faut partir de la maïeutique socratique pour trouver l’idée d’apprendre à apprendre, c’est le début des prétendues sciences de l’éducation. Socrate prétendait que l’on pouvait être maître de son propre savoir.
    Platon même a montré l’absurdité de la chose par l’esclave du Ménon, car Socrate interrogeait des adultes déjà instruits, cela ne fonctionne pas avec l’enfant.

    Cependant l’idée reste et excite les tenants de petites sectes qui se croient supérieures et prétendent aller contre les forces de la nature ou contre la transmission traditionnelle.

    Les pairs de Socrate avaient senti le danger, ses théories remettaient en cause l’ensemble de la transmission et il est évident que si elles avaient pris le dessus, nous n’aurions pas connu l’histoire que nous savons.
    Il a été banni aux motifs légitimes qu’il était un danger pour la jeunesse.

    Ses tenants ont joué sur la mise au ban politique pour certifier qu’il avait raison et qu’il représentait la modernité.
    En effet, il était la modernité face aux méthodes traditionnelles.

    Les méthodes pédagogiques de Socrate vont se transmettre à travers les âges via des petites sociétés aristocratiques que l’on retrouve aux XVIII et XIXe siècles dans les loges maçonniques et les sectes de type anthroposophiques, théosophiques, scientologiques. On sait qu’une première application en a été faite fin XIXe et début XXe tout le long de la montée de l’Allemagne nazie.

    En lisant simplement leurs idées sur l’Education, on retrouve l’idée de base de Socrate qui entend faire du passé table rase pour instaurer des méthodes nouvelles qui prendraient le contrepied de la façon de transmettre le savoir par des moyens plus ludiques de mise en recherche.
    Ces méthodes sont très attractives puisqu’elles permettent de s’affranchir du difficile travail d’apprentissage rigoureux et fastidieux qui assure l’accès à la connaissance.

    On retrouve par exemple la trace de médecins espagnols qui se sont fait bannir de l’Académie de médecine au XIXe siècle pour avoir mis au point ces prétendues nouvelles sciences sur des handicapés mentaux. Les méthodes ont en effet une relative apparence de réussite, voyez comment on apprend aujourd’hui à lire aux enfants en trois mois quand l’apprentissage traditionnel alphabétique prend au moins un an et demande un effort de travail beaucoup plus conséquent.
    Ces médecins en exil voyagent en Inde comme c’était de mode à l’époque et étoffent leur modèle d’exotisme dont on est friand en ce temps là dans ces milieux. Ils font des émules dans les sociétés aristocratiques en Europe, gagnent l’Amérique Latine puis explosent au royaume des sectes par excellence, aux Etats-Unis. Cela deviendra la PNL, programmation neurolinguistique.
    La propagation de telles idées se fera via l’aristocratie mondiale qui deviendra l’aristocratie mondialiste.

    En 1981, le Prix Nobel de médecine est attribué à Roger Sperry qui commence à mettre en évidence les effets physiologiques de ces méthodes sur le cerveau.
    Il faut savoir que le Nobel est une institution, comme tant d’autres, créée et financée par des réseaux initiés par la CIA via des fondations du type Rockefeller, Rotary, etc., à vocation mondialiste au service de la domination anglosaxonne.

    On perçoit bien vite l’intérêt de la mise en place généralisée de ces méthodes au niveau mondial.

    L’éducation et l’école deviennent un vecteur primordial de l’idéologie mondialiste.

    Partout dans le monde aligné ou dominé, éclosent des institutions chargées de promouvoir les nouvelles méthodes, le caractère humanitaire, caritatif de l’affaire, permet l’implantation. Cela permet non seulement de formater le cerveau des enfants, mais encore de véhiculer fonds, propagandes idéologiques sans y paraître.

    On retrouve les fondations Milton & Rose Friedman liée aux néocons et notamment aux Tea Parties, Club de La Haye, Fondation Saint-Simon, les différentes Fondations Rockefeller, et autre Fondation Ditchley , via lesquels l’idéologie libérale va asseoir son emprise sur les pays.

    En France, l’Afev, qui a promu le livret de Compétences, semble être une de leurs implantations, les connexions avec les faux-nez mondialistes que sont la Chaîne de l’espoir, la Rose ou la Flamme Marie-Claire, Toutes à l’école, sont faciles à établir et fonctionnent selon les méthodes classiques des réseaux des services américains.
    La lecture de la revue liée à l’Afev, Universités et territoires, ne laisse guère de doute quant à ce qui est véhiculé, et on retrouve parmi les personnes qu’elles mettent en avant des intellectuels dont les archives ont prouvé qu’ils étaient des agents de la Cia ( Edgar Morin, l’indigné de service Hessel, etc.).

    On sait même qu'aujourd'hui, les américains ont créé des compagnies d'éducation privées en lien avec les fondations proches de la Cia, sur le modèle des Blackwaters pour l'armée - on peut citer la Creative Associates - chargées sous couvert de droits de l'homme et autres prétextes caritato humanitaires, de gérer la subversion libérale.

    Les organisations économiques et financières internationales issues et mises en place par les vainqueurs de la guerre, se chargent bientôt d’élaborer et de diffuser officiellement le système, il s’agit de l’Ocde, de l’Omc, du Fmi et de la Banque mondiale.

    Les rapports Pisa et Pirls de l’Ocde permettent l’uniformisation sous prétexte d’efficacité et de modernité, les méthodes sont présentées comme incontournables.

    Leur efficience économique au service du monde marchand est certes adéquate.
    Les travaux de Roger Sperry, sans cesse validés par les progrès technologiques des IRM et les avancées en neurosciences. Notre cerveau obéit à des lois que les nouvelles méthodes contournent pour le formater à l’absence de réflexion pour le rendre davantage perméable à la pensée dominante, plus flexible et favorable à l’insécurité permanente demandée pour une adaptation à la nouvelle organisation internationale du travail.

    Ainsi comme cela se généralise, c’est par la duperie et des données très techniques que le mondialisme s’implante partout.

    Toutes les méthodes actuelles sont le fruit de recherches menées dans des laboratoires américains, je l’ai déjà détaillé dans les quelques recherches que j’ai menées.

    L’Education et la Formation Tout au Long de la Vie ou Lifelong Learning est le concept qui permet l’ancrage territorial indispensable aux mondialistes.

    Ils ont ainsi noyauté par le bas (collectivités territoriales) et par le haut (institutions internationales dont l’UE est une courroie de transmission), le nouvel ordre éducatif mondial.

    Pour en sortir et revenir aux méthodes traditionnelles (ce mot est en effet ce qui fait bondir toutes ces organisations) qui ont fait leurs preuves par l’histoire et qui seules nous rendrons libres, il faut en découdre avec toutes ces organisations dont le seul rempart est la nation pleine et entière.

    On ne doit laisser aucune place possible à toute instance internationale et se méfier de tous les pièges techniques qu’elles nous tendent (j’ai également expliqué comment le chef d’établissement était un de ces pièges …).

    De Gaulle et même Mitterrand à la fin de sa vie quand il disait que la France ne le savait pas mais elle était en guerre, contre les Etas-Unis et que ce serait une guerre à mort, avaient bien identifié le problème, à nous d’être à la hauteur.

  • L’école à l’épreuve des pièges mondialistes, dernières nouvelles

    ert_barroso_small.jpgLes politiques éducatives sont aujourd'hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n'y comprennent quoi que ce soit.

    Au sujet du statut du directeur d’école :

    Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.

    Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.

    Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36

    http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf

    http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index.php/2010/10/17/548-pour-une-veritable-gouvernance-des-ecoles-primaires

    Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.

    La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.

    Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.

    L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :

    - l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte

    - il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).

    - enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table

    Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.

    Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :

    France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.

    Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.

    L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.

    On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.

    Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.

    Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.

    La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.

    Au sujet de l'évaluation des élèves en maternelle :

    Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.

    En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.

    Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.

    En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.

    Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.

    Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.

    Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).

    Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.

    Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.

    Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.

    Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.

     Un exemple de ces pièges techniques :

    Le "Compte formation universel régional" est un concept issu de l'Education tout au long de la vie.

    C'est une première étape dans l'idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d'un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu'il s'agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.

    [West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
    "Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]

  • Nouvel ordre éducatif mondial, un monopole du marché (Partie V)

    B - Restauration scolaire et sponsoring

     

    Les cantines scolaires sont régies par une Charte et la circulaire interministérielle du 25 juin 2001.

    N’ayant pas la force contraignante d’une loi, elles interdisent a priori le sponsoring, sauf en ce qui concerne l’apposition de la marque propre de la société qui sous-traite les repas.

    Le leader Sodexo, travaille tant dans la restauration des entreprises qu’avec les collectivités, il organise des espaces sur le modèle des campus à l’américaine et des animations « pédagogiques » .

    Ce genre de sous-traitances privées engendré par une législation sur l’hygiène de plus en plus drastique, a augmenté les coûts et donc les prix qui ne cessent de croître, d’autant plus avec l’introduction du bio, sans compter les envolés à venir des denrées alimentaires.

    Ces entreprises privées dont le but est de faire des bénéfices, composent des menus souvent peu équilibrés et qui arrivent sous vide avant d’être réchauffés.

    Mauvaises matières grasses, mauvaises alliances de produits, beaucoup de sauces et d’enrobage, perte de vitamines des plats préparés à l’avance, etc.

    Les enfants ne mangent pas ou peu d’autant que les collations du matin pour les petits, restent la norme malgré les démarches pour les supprimer (cela permet aux enseignants d’avoir un moment « calme » et dit « pédagogique »).

    Il est évident que la dérive concernant la présence de marques publicitaires et tout à fait envisageable dans la mesure où les budgets des collectivités comme celui de l’Etat, se réduisent, que les coûts augmentent et qu’il faut bien trouver l’argent quelque part avant que les prix de la cantine ne deviennent complètement prohibitifs, ce qui est déjà le cas pour les familles modestes .

    Les prix sont extrêmement variables selon le lieu géographique, les variations du simple au quadruple existent par exemple pour les revenus les plus bas quand elles sont plus dégressives pour les plus hauts revenus (exemple : repas de 0,80 à 3 euros à La Trinité (06), contre 3,70 à 7,10 à Thouaré-sur-Loire (44)).

    On note un sorte de sponsoring larvé avec l’offensive des produits Max Havelaar dans les cantines.

    Il est mentionné dans les menus les produits issus du commerce équitable avec le logo de cette marque dont le lien est d’ailleurs facilement établi puisque les mairies affichent et revendiquent fièrement cette démarche idéologique.

    Problème des marques type « Saveur de l’année » (Monadia) qui travaillent avec les restaurations scolaires.

    Problème des zones test des entreprises privées qui fonctionnent en partenariat avec les entreprises de restauration, elles testent les nouveaux produits sur les enfants avant de les mettre sur le marché (forme, saveurs), et dans l‘espoir que les enfants demandent les mêmes à la maison.

    En échange, les entreprises de restauration sont rémunérées par ces marques.

     

     

    C - Exploitation commerciale du temps de cerveau disponible

    Plus précisément, il serait question de rentabiliser commercialement la mise en friche du cerveau de l’enfant, ou plus exactement son manque d’esprit critique, sa seule capacité de porosité à tout ce qu’on lui donnera à avaler.

    L’utilisation des écrans (télévision, ordinateurs, consoles) ne serait pas si nocives pour un cerveau bien structuré.

    Elle est dangereuse dans les trois premières années où l’enfant a principalement besoin d’un échange par le soin, le regard attentif, la communication les yeux dans les yeux, de sens qui se répondent, de bras qui le rassurent.

    La structuration première du cerveau se fait in utero et les toutes premières années sont primordiales.

    Ensuite, l’écran peut être utilisé de manière parcimonieuse et contrôlée.

    Le temps de cerveau disponible se réduisant naturellement chez un enfant instruit correctement.

    Et si évidemment la publicité a envahi cette part de marché, elle n’aurait aucun impact chez un enfant dont les parents assumeraient leurs responsabilités éducatives.

    On a tendance à se décharger sur d’autres de nos propres carences. C’est au final, le parent qui autorise, le parent qui décide, lui qui installe le cas échéant, un contrôle parental s’il se rend bien compte de son absence d’autorité.

    Le responsable de la dégénérescence éducative est moins au final le media, que le parent, lui-même soumis à l’idéologie de l’enfant roi et la politique familiale qui incite à se débarrasser de ses enfants plutôt que de s’en occuper (modes de garde contre salaire parental).

    Dès la maternelle, les nouvelles méthodes engendrées par les pseudo « sciences de l’éducation » qui entendent mettre l’enfant au centre des savoirs, ne structurent pas le cerveau correctement.

    Les méthodes globales (toutes les méthodes ne partant pas du plus petit élément pour aller vers le toujours plus complexe avec force exercices d’application, sont des méthodes globales) utilisées par la suite, ne sont pas celles qui obéissent aux lois neurologiques de notre cerveau. (Travaux de Roger Sperry, du Docteur Wettstein Badour, du Professeur Stanislas Dehaene)

    La pensée est prémâché et avalée d’un bloc, c’est le plus souvent le dernier qui a parlé qui a raison.

    La publicité occupe le vide laissé à la fois par le manque d’éducation parentale puis par le manque d’instruction.

    L’éducation parentale effective favorisant l’entrée dans l’instruction qui seule, structure et permet l’accès à l’analyse, l’esprit critique.

    Si l’on peut réglementer la publicité des chaînes publiques, il semble inenvisageable de légiférer de façon exhaustive en matière de publicité commerciale ciblant les enfants en ce qui concerne les medias privés et/ou étrangers, l’Etat outrepasserait ses prérogatives telles que nous les envisageons.

     

     

    D - Les palliatifs

    Si l’Omc et l’Ocde ont tablé sur l’échec de notre Education Nationale pour accélérer la fuite en avant et installer leur nouvel ordre éducatif mondial, les entreprises privées sont et demain davantage encore, les bénéficiaires de l’anéantissement de notre ancienne école de la transmission des savoirs.

    1) Marché du soutien scolaire

    Il n’a cessé de croître au fur et à mesure que l’inquiétude des parents allait grandissante, tant face à l’échec patent de l’école, que celui de leurs enfants, et que le marché de l’emploi se rétrécissait comme peau de chagrin.

    En la matière, on trouve de tout à mettre dans son panier.

    Nombreuses petites entreprises s’y sont cassées le nez tant les salaires bas des employés nécessite une gestion au plus près qui ne tient pas la concurrence face aux grandes qui peuvent se permettre de centraliser les coûts, publicitaires notamment.

    Le résultat est au petit bonheur, la formation des maîtres, le plus souvent des étudiants, étant davantage évaluée sur le tas et si les familles y ayant recours sont en mesure de les évaluer.

    Le secteur reste précaire et aléatoire, les cours sont demandés à la petite semaine, et les budgets des familles tendant à se réduire.

    Les aides fiscales de l’Etat sont importantes même si là encore, elles baissent, et les enseignants reconnaissent à raison que l’état a là une bien étrange façon de financer le marché privé quand parallèlement il restreint les budgets attribués au service public.

    L’utilisation du budget éducatif restant à redéfinir en réinstaurant une école de l’instruction quand aujourd’hui le système de l’éducation globale qui prend le pas, s‘avère tant improductif intellectuellement qu’il le deviendra à terme, économiquement.

    2) Marché des logiciels ludo éducatifs

    Dans ce domaine également, les grands groupes de jouets ont investi un secteur très rentable, permettant encore aux parents de se décharger de leur souci éducatif.

    Le marché s’étend toujours davantage et a su s’adapter au nouvel ordre éducatif mondial.

    A l’affût des derniers programmes qui changent sans cesse, faisant valoir toutes les différentes éditions pour mieux promouvoir leur produits.

    La demande glissant peu à peu de l’édition traditionnelle aux logiciels informatiques, les bénéfices ne cessent de croître grâce aux faibles coûts de revient des supports.

    On sait que l’usage des matériels ludo éducatifs n’est en aucune manière en rapport avec la quantité d’achat de ces produits qui sont vite délaissés par les enfants.

    L’essentiel est basé sur le marketing, en partenariat avec les marques à la mode qui accordent des licences, la qualité du travail éducatif virtuel n’est d’ailleurs que la dernière des préoccupations, tant le marché se gagne davantage sur le packaging, la publicité, le marketing et les réseaux commerciaux.

    On note que le niveau réel des enfants n’a cessé de régresser au fur et à mesure que les familles s’équipaient de matériels pédagogiques des plus sophistiqués .

    Les écoles ont parfois recours a des supports éducatifs vendus dans le commerce.

     

    3 ) Les réseaux d’influence, antirépublicains

    On connaît assez les réseaux de gauche de l’Education populaire et de la Ligue de l’enseignement qui développent une myriade de réseaux tant sur notre territoire qu’au niveau international.

    On sait aujourd’hui le partenariat qu’ils exercent avec l’Ocde et le Longlife Learning, au service du marché éducatif et du modèle marchand mondialiste.

    On sait moins ce qui se passe du côté de la droite, si tant est que l’on soit capable de différencier la gauche de la droite dans ce domaine comme dans tous les autres, là encore, il ne s’agit que d’une différence de degré et non de nature.

    Luc Chatel est né aux États-Unis et fut notamment spécialiste en marketing auprès du groupe L’Oréal et secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, détails non sans signification pour devenir ministre de l'Éducation nationale française.

    National étant un bien grand mot quand on sait que nos politiques en la matière n’ont cessé de saborder sa filiation héréditaire de transmission des savoirs pour s’aligner sur le Nouvel ordre éducatif mondial décidé dans les lointains organismes que sont l’Ocde, l’Omc, Fmi, et autres Banque mondiale.

    Les qualifications du ministre le prédestinait à parachever l’œuvre de Xavier Darcos, qui, comme François Bayrou, autre de ses prédécesseurs, fut membre de l’association libérale « Créateur d’école » dont "(la) mission (fut) l'identification des verrous et les moyens de les faire sauter, (...)(préconisant) de ne pas tomber dans le piège de la réforme globale, mais identifier avec précision les actions nécessaires, tout en les rendant possible... ".

    Elles exercent toute une forme de politique anglo saxonne antirépublicaine, c ’est la politique des «lobbies». Là où il a un marché, il y a un ou même des, groupes de pressions, concurrence oblige.

    La nomination de Luc Chatel à l’Education n’est pas une coïncidence.

    On se moquera de savoir qui de ces ministres, de leur philosophe libéral Philippe Némo, ou membres du Club de l’Horloge, fait partie des nombreuses associations, courants ou partis politiques qui appliquent les dogmes libéraux, certains ont pu changer de nom, mais on peut citer : Alternative libérale, Avenir de la culture, Sauvegarde retraites, Droit de naître, le GEFI, l’Institut pour la Justice, Contribuables associés, Institut pour la recherche sur les administrations publiques, l'association parlementaire pour la liberté de l'enseignement conduite par Jacques Barrot, Réseau liberté, Conscience politique, Catholiques pour la liberté économique, Sos-éducation, Fondation pour l'école, et petite dernière sur le marché, Lire Ecrire et son scoladon…

     

    Peu importe leurs liens croisés ou tordus, il est de rigueur de n’émettre aucune filiation entre ses officines qui se veulent indépendantes , l’important étant surtout qu’elles appliquent toutes les mêmes « directives » libérales .

    Pour nos partisans du tout économique, l’école est un marché comme un autre, et il est aberrant qu’il survive en France un service public en la matière comme dans d’autres.

    Le cas de SOS-éducation est intéressant, la concurrence menant logiquement au monopole, c’est elle qui tient la corde.

    A sa création, elle avait envoyer une pétition destinée à défendre la politique familiale française, en anglais, s’excusant en préambule de n’avoir pu traduire du fait de l’urgence !

    Les similitudes entre la politique éducative qu’elle préconise et celle menée aux Etats-Unis avec l’idée d’un réseau d’établissements indépendants sur la base d’une chartre minimale imposée par l’Etat, sont flagrantes.

    Ils souhaitent la mise en place d’écoles distinctes pour les enfants de « ceux qui ne lisent pas les mêmes journaux, ne votent pas pour les mêmes partis, n’ont pas les mêmes genres et styles de vie, etc. » Vision ultralibérale de l’éducation, on ne s’étonnera donc pas qu’elle proposa une conférence avec Yvon Gattaz, ancien président du MEDEF, à la questure de l’Assemblée Nationale, où elle a donc ses entrées.

    Cette association rend un diagnostic correct du niveau catastrophique actuel des élèves. Mais la réponse qu’elle préconise est aussi effrayante que le mal, et elle se positionne d’ores et déjà sur une part du «marché éducatif».

    Comme il l’est préconisé au niveau de l’OCDE ou de l’OMC, nos dirigeants devraient profiter de cet échec pour faire disparaître le service public de l’éducation nationale, celui qui, a priori devrait consister en une école républicaine forte, capable de transmettre à tous les élèves, quelles que soient leurs origines, sociale, confessionnelle, culturelle, un patrimoine commun de connaissances, une instruction qui serait un véritable ciment de la Nation et qui permettrait la promotion sociale de chacun.

    SOS Education se targue d’exercer une certaine pression sur les gouvernements ( mais bien sûr, les lobbies n’existent pas en France), ainsi se vante-elle d’avoir abouti aux prises de position de Gilles de Robien sur les méthodes de lecture, avec toutefois le succès que l’on sait dans la pratique.

    Les groupes de pression font partie du système mondialiste, ils génèrent un marché, mais on ne les laisse penser qu’ils exercent un pouvoir que dès lors qu’ils sont mainstreams (dans le courant dominant).

    4) Les écoles hors-contrat, dérive libérale et problématique du chèque éducation

    Il était également mainstream de s’aligner sur le processus anglo-saxon des écoles hors-contrat.

    Si nous reconnaissons le libre choix de l’école entre écoles publiques et écoles privées, nous ne souhaitons qu’une instruction nationale, creuset de la nation.

    Les écoles hors-contrat sont des écoles à la carte d’inspiration ultralibérale qui ont davantage une logique de rentabilité et de sélection par l’argent.

    Leur idéologie libérale ne les empêchant pas de faire pression sur les gouvernements pour obtenir des aides fiscales, mais encore revendiquent-elles le Chèque éducation.

    Le principe de l’école libérale est une catastrophe pour la cohésion nationale, elle a ouvert le champ à l’instauration d’une multitude d’écoles communautaristes, catholiques bien sûr, puisque la volonté affichée de la Fondation pour l’école par exemple, est d’investir les écoles privées sous contrat où elle voit un réseau captif, mais encore des écoles coraniques, kurdes, etc.

    Le tout sans aucun contrôle.

    La Fondation pour l’école n’a par exemple qu’une volonté de satisfaire une cliente, mais non de revenir aux méthodes traditionnelles d’instruction.

    Ainsi a -t-elle mis en place, avant même de proposer à ses membres la façon de créer son école, un réseau de formation payant où il est proposé la méthode Montessori qui est une école appliquant les principes des nouvelles pédagogies jusqu’à leur paroxysme. L’enfant décidant par lui-même s’il aborde telle ou telle matière.

    Les écoles hors-contrat s’inscrivent parfaitement dans le marché éducatif et les conceptions de l’Ocde puisqu’elles sont par essence attirées par les méthodes qui génèrent des flux financiers. Or les nouvelles pédagogies nécessitent sans cesse de nouvelles formations, d’une part parce qu’elles entretiennent un goût du nouveau pour le nouveau, mais encore parce qu’elles s’adaptent aussi à la demande de flexibilité demandée par les instances économiques et financières, c’est là encore leur intérêt économique.

    Le concept de Chèque éducation est un concept mondialiste. Il paraît inopportun pour nous de continuer à l’utiliser.

    Ce système a été initialement développé en 1990, dans la ville de Milwaukee (États-Unis) sous le nom de « school vouchers » et a depuis été mis en place au Chili (le Chili a servi de laboratoire mondialiste en matière d‘éducation, l‘ensemble du système scolaire a été privatiser ne laissant plus qu‘un reliquat public poubelle), en Suède (un des fers de lance des nouvelles pédagogies en Europe), aux Pays-Bas, à Hong-Kong (l’Asie, et tout spécialement la Corée du Sud est le meilleur élément du Nouvel ordre éducatif mondial) et dans plusieurs autres États des États-Unis. Il a par ailleurs été expérimenté, puis abandonné, au Royaume-Uni. Plus récemment, il a fait l'objet d'un large débat dans plusieurs cantons suisses, sans avoir été retenu.