L'agence américaine Burson-Marsteller récompense ses affidés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burson-Marsteller
http://www.oftt.eu/IMG/pdf/compte_rendu_final_des_trophees_des_think_tanks_francais.pdf
Retour sur l’année 2011-2012
Durant cette dernière année d’élections, présidentielle et législatives, le phénomène think
tank a atteint en France son climax. Les think tanks ont vu leur présence dans le débat
politique, dans les medias et donc auprès du grand public s’accroitre de façon notable.
Sollicitations des medias, partenariats, conférences et publications ont participé de leur
dynamisme sur le dernier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Jamais auparavant les
think tanks en France n’avaient occupé un tel espace médiatique, n’avaient autant pesé sur
les orientations programmatiques des équipes de campagne des candidats à la présidentielle
et sur les partis politiques.
A l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis où les partis politiques
majeurs tenus par les échéances électorales et par l’idéologie militante ont des difficultés
fondamentales à innover, les think tanks les alimentent de leurs réflexions et propositions
construites sur la base de leur expertise. Il faut toutefois noter qu’en France les
personnalités politiques restent encore discrètes et même souvent réservées sur l’apport
des think tanks.
Des faits exemplaires
A ce titre, il est utile de souligner, de façon non exhaustive, les faits les plus marquants. Ainsi
le partenariat entre Le Monde.fr et treize think tanks français (Fondapol, Fondation JeanJaurès, Fondation Res Publica, Institut Montaigne, Terra Nova, EuropaNova, Fondation
Robert Schuman, Notre Europe, Attac, Fondation Copernic, Fondation Ifrap, Institut de
l'entreprise, OFCE) visant à mettre en avant certains de leurs travaux dans la section
« Idées ».
Ainsi la Fondapol et ses douze propositions pour la présidentielle, invitée aux
universités d’été 2012 des CCI de France à Versailles à intervenir sur le thème de la jeunesse,
thème qui a été précisément au cœur de la dernière campagne présidentielle.
La Fabrique Spinoza conviée par l’Institut d’Innovation Sociale et l’ESSEC à une conférence sur la
philanthropie en France et ses effets sur l’innovation. Le très médiatisé rapport de Gilles
Kepel sur les banlieues porté par l’Institut Montaigne ou bien encore le Club Jade en
partenariat entre autres avec Renaissance Numérique à l’origine du Pacte du Numérique
adressé à tous les candidats à la présidentielle.
Ainsi Terra Nova qui a importé l’idée des
primaires ouvertes des Etats-Unis marquant un avant et un après dans l’exercice de la
démocratie au sein des partis politiques français, ou son rapport sur la réforme de
l’éducation qui a marqué les esprits.
Pour finir citons l’Institut de l’entreprise qui avait, lors
de l’élection présidentielle de 2007, créé un outil de chiffrage des propositions des différents candidats, largement repris par les medias, et dont le principe a inspiré d’autres think tanks
en 2012.
Et la Fondation IFRAP dont les propositions sur les réformes de l’administration et
de la fiscalité ont largement trouvé écho en 2012.
Les hommes politiques sont de grosses feignasses qui laissent aux experts commandités par les multinationales, le soin de construire leur projet politique.