Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

umps

  • Les élections européennes, c'est pour les cons !

     

    "Nous avons affaire à un « Parlement Potemkine », un vernis démocratique pour un système qui ne l'est pas. En toute confidence, les députés eux-mêmes ne se font pas beaucoup d'illusions. En réunion autour d'un verre avec d'anciens députés, ceux-ci ne m'ont parlé que de la maison qu'ils avaient pu acheter grâce à leurs indemnités !"
    Élections européennes du 25 mai 2014 - Todd : « Non, je n'irai pas voter ! » - Herodote.net

    Les candidats à la présidence de la Commission sont nommés par les chefs d'Etat et de gouvernement en commun accord entre eux.
    Et ce sont eux et la Commission Européenne qui décident des directives à voter par le Parlement Européen.


    L'enjeu se situe donc en amont, au niveau national.

    Si l'on tient compte du fait que les différents gouvernement sont tous pro européens et pro libéraux, que les think tanks qui les alimentent sont interchangeables puisque les "experts" (comprendre les idéologues) qui les composent sont les mêmes, et que ces think tanks sont stipendiés par les mêmes oligarques (industrialo financiers),
    il est clair que tout est noyauté et les nuances ténues.


    Quant à Marine Le Pen dans l'histoire, et à son alliance libérale (rappelons que les leaders Wilders, comme Farage sont les hommes des groupes d'influence libertariens les plus puissants au monde, Heritage Foundation, Cato Institute et autre American Enterprise Institute, Hoover Foundation, etc.; les économistes de Marine Le Pen se déclarant ouvertement eux-mêmes de l'Ecole Autrichienne sans que cela n'interpelle personne ...), le niveau de leur score a été évalué et analysé et n'aura aucun impact.
    Can Marine Le Pen destroy the European Union from the inside ? Pose The Time.
    La réponse est NON.

    Elle a été tournée dans tous les sens par les think tanks de la Commission, même en s'alliant à toutes les extrêmes droite les plus islamophobes, plus les antisémites -Marine ne rebutant pas les alliances plus libérales encore que ne le sont encore les instances en place qui soupoudrent leur libéralisme de quelques garde-fous que les alliés de Marine ni Marine elle-même (sous prétexte qu'ils s'inscrivent dans un tout) ne votent pas- , ça ne passe pas.
    L'ensemble des autres contre le bloc FNo libéral dure sont largement majoritaires, comme il l'est depuis toujours à voter toujours dans la même direction.

    Le groupe de Marine ne demande, répétons-le, qu'à accélérer le processus libéral tout en maintenant un cadre européen garant de ce processus.

    Marine comprenant les choses de façon trop superficielle, elle ne sait pas voir pas le coup d'après car elle n'a pas les capacités d'analyses de la complexité.



  • Etre d'extrême-droite ou pas, c'est toujours en être qui est la question

    Le Front National n'est a priori pas d'extrême-droite car être national, c'est être Français, et la France n'est ni de droite, ni du centre (Le centre ? Il n'y a pas plus libéral qu'un centriste, ils font tous partie des parties fines libérales des clubs libéralo libéraux), ni de gauche, encore moins d'extrême-gauche, d'extrême-droite.


    L'extrême-droite, c'est le mondialisme -c'est-à-dire le libéralisme (la droite poussée à son paroxysme) sur lequel tous les partis s'accordent, à l'exception du Front National.

    Cependant, les dirigeants du Front National trahissent parfois l'esprit national, il ne tient qu'à eux d'être cohérents, ils y gagneront la reconnaissance du peuple, qui n'attend que de sortir de l'extrême-droite réelle.


     
    Etre d'extrême-droite, c'est par exemple :


    - être pour le travail le dimanche et tout autre dérégulation du marché du travail
    - être pour l'euthanasie, le clonage et tout autre libéralisation de l'expérimentation sur l'homme
    - être contre la démocratie en sacrifiant le vote du peuple lors d'un référendum et en imposant un OUI quand il a dit effectivement NON
    - laisser une aristocratie suprématiste agir comme le fait l'European Round Table of Industrialists à Bruxelles
    - laisser l'école, instrument de transmission, entre les mains de ces mêmes ploutocrates, et grâce à l'appui d'apprentis sorciers de l'éducation
    - supprimer les services non rentables et aux personnes non rentables
    - déposséder les peuples de leur souveraineté
    - détruire les outils de travail pour les transférer là où ils rapportent le plus à l'oligarchie industrialo financière
    - transférer le pouvoir aux industrialo financiers

    etc., etc., etc.

    Et le petit Nicolas Dupond Aignan qui soutient mordicus que le Front National est bien d'extrême-droite.
    Le fin connaisseur ...
    Pas autant que vous toujours.

     
    Et votre parrain Nigel le thatchérien, ce n'est pas pousser son extrême-droite un peu loin ?

    Et votre admiration pour l'Institut pour la Justice, ce n'est pas pousser sa droite à son paroxysme ?
    Et votre rond de serviette à Radio Courtoisie, ce n'est pas la droite de l'extrême-droite ?
    Et votre collaboration avec Bob Ménard, ce n'est pas de droite extrême ?

    Nicolas Dupond Aignan devrait savoir de quoi il parle quand il parle d'extrême-droite, il nage en plein dedans.

     
    Nicolas Dupond Aignan suit finalement une courbe mathématique bien connue.

    Il tendrait vers l'extrême-droite sans l'atteindre jamais, ne dit-on pas que ce qui compte, c'est de tendre vers un but, pas de l'atteindre ?
    NDA, c'est l'extrême-droite asymptote.

    Un symptôme somme toute assez fréquent et commun à l'ensemble de la classe politique.

    La quintessence de l'extrême-droite se nomme libertarianisme, et qui est en effet, ce quoi vers tend l'ensemble du spectre politique; le FN étant l'enfant terrible français de l'ensemble, celui qui plie parfois au libéralisme mais ne s'y rompt pas.


    Salut les Tartuffes. 

    Ah, j'oubliais, pour le Figaro, le Front National tient plutôt du Front de gauche; on n'est jamais assez à droite pour ces gens-là; sacrés libertariens, toujours avec leurs gros sabots ...

  • L’école à l’épreuve des pièges mondialistes, dernières nouvelles

    ert_barroso_small.jpgLes politiques éducatives sont aujourd'hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n'y comprennent quoi que ce soit.

    Au sujet du statut du directeur d’école :

    Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.

    Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.

    Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36

    http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf

    http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index.php/2010/10/17/548-pour-une-veritable-gouvernance-des-ecoles-primaires

    Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.

    La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.

    Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.

    L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :

    - l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte

    - il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).

    - enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table

    Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.

    Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :

    France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.

    Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.

    L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.

    On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.

    Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.

    Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.

    La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.

    Au sujet de l'évaluation des élèves en maternelle :

    Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.

    En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.

    Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.

    En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.

    Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.

    Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.

    Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).

    Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.

    Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.

    Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.

    Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.

     Un exemple de ces pièges techniques :

    Le "Compte formation universel régional" est un concept issu de l'Education tout au long de la vie.

    C'est une première étape dans l'idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d'un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu'il s'agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.

    [West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
    "Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]