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éducation

  • N'ayez pas peur, ou, On a les enfants qu'on mérite

    Certains parents ont peur de l'école, et la même fange extrémiste en toute chose, parle de les déscolariser selon une mode toute américaine, prémice à l'école à la carte libérale, payante et idéologique, le plus que privé.

    L'école n'est un danger que pour les enfants mal élevés, et force est de constater que pas mal en font des pervers et autres tordus en puissance derrière leur Barbour et leur jupe plissée.
    Quand on est sûr de l'éducation que l'on donne à ses enfants, on n'a peur de rien.

    Bien sûr que les parents sont plus forts que l'école-éducateur (l'école ne demanderait d'ailleurs parfois que cela, accueillir des enfants éduqués, et des parents à l'avenant ...), encore faut-il pour cela qu'ils se donnent la peine d'élever leurs enfants. La plupart confient cela aux nounous puis à l'école et aux garderies et études scolaires, à la pension.

    Les parents intelligents apprennent au contraire à tirer le meilleur de l'école en apprenant à leurs enfants à respecter leurs professeurs, respecter le savoir, respecter leurs camarades, respecter la discipline.
    Tout en faisant comprendre à leurs enfants ce qui peut-être de l'ordre de l'idéologie.

    J'ai été une des première à défendre l'école des méthodes traditionnelles et sûrement la seule à expliquer l'origine et les rouages de la dégradation.

    L'école a cependant encore de beaux restes, j'observe même certaines évolutions tout à fait intéressantes dues à la véritable passion de l'enseignement, nous sommes en France, mais il est évident aussi que les écoles privées que fréquentent souvent ces parents qui se plaignent, sont toujours plus à la pointe des nouvelles méthodes pour répondre à la demande des parents qui renvoient toujours sur l'école leurs propres turpitudes, voulant ignorer que leurs chérubins ont des problèmes d'éducation qui biaisent leur instruction, ils font reporter toute la faute sur l'école et demandent sans cesse les nouvelles méthodes américaines, fuite en avant censées s'adapter à l'enfant nouveau.


    Je veille scrupuleusement sur mes enfants - et j'observe attentivement ceux des autres-, je les ai toujours plus vus que ne les voient les autres "éducateurs", parce qu'ils sont ma priorité, et pourtant je les élève tous les quatre seule et je travaille, j'ai aménagé mes heures de en fonction de leurs emplois du temps.

    Je sais tout ce qu'ils font en classe, les cours d'éducation sexuelle sont anecdotiques, ils faut être gravement atteint pour ramener l'école à deux séances par an grand maximum.
    Et largement surestimer l'impact sur les enfants.

    Je parle de tout cela avec mes enfants et leurs petits camarades, ils perçoivent très bien les choses et comprennent comment les séances de ce genre sont en partie incongrues.
    Ils en sourient et savent très bien remettre tout en place.
    Parfois, s'ils peu mâtures, ils ricannent bêtement et peuvent même ressortir en ayant l'attitude à peu près inverse que celles que les intervenants espéraient leur avoir inculquées.

    Ils voient plutôt cela comme du théâtre, mais cela leur fait se poser des questions, réfléchir à des sujets qui sont parfois tabous, et c'est une bonne chose qu'ils y aient accès via des tierces personnes.

    En revanche, j'ai remarqué qu'en effet, sur les enfants habitués à croire à des carcans tout fait, la réflexion est faible, ils croient que la parole de l'adulte est d'évangile, en rejetant tout à la fois la parole du professeur que leurs parents leur ont appris à honnir.
    Il y a un parallèle à faire entre les idéologues de la religion, quelle qu'elle soit.
    Entre le petit mormon ou le petit apprenti talib extrémiste, et le catho tradi idéologisé, guère de différence.
    Le résultat est catastrophique, l'enfant est perdu dans des repères aussi rigides que fluctuants.
    C'est ainsi que certains catho tradi virent paiens ou satanistes sur une coup de folie.
    Il y a des carences affectives, des carences intellectuelles qui peuvent être assez effrayantes.

    Les récents mouvements sont d'ailleurs là pour casser les dernières structures de l'école nationale à la française en se servant de prétextes dont ils ne remettent jamais en cause les véritables fondements.

    - J'appelle la fange extrémiste tout ce qui se rapproche de la droite américaine et qui va vers toujours plus de libéralisation (avec bien sûr l'incohérence des sectaires qui ne comprennent pas que le libéralisme n'a pas de frontières, y compris au sujet des moeurs, ils sont leurs propres bourreaux).

     

    - Les enfants ont les fréquentations qui leur vont bien, je parle d'expérience, qui se ressemble s'assemble.

    Il n'y a que de la faiblesse de l'éducation qu'on leur donne dont il faut avoir peur.

     

    - Vos enfants sera confronté toute sa vie à la propagande et à l'idéologie -quand vous ne l'y baignez pas vous-même-, donnez-lui la résistance, il fera front.


    Hélas, l'enfant continuera longtemps à être le reflet de ses parents, dans le bon comme dans le mauvais, dans le profond comme dans le vernis de façade, on a les enfants qu'on mérite.

  • World Innovation Summit for Education

    La WISE qatari fait son sommet, le Davos du nouvel ordre éducatif mondial, émanation de la Rand Corporation of Developpement américaine, va fixer la norme éducative mondiale que vous allez recevoir directement dans vos assiettes. Tout cela passe au dessus de la tête des Etats via les Régions, ancrages mondialistes, et l'OCDE et son barmètre PISA. Au programme, disparition des enseignants, dès la maternelle, e-learning, cartable électroniquen c'est la cheap academy ...


     
    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/09/27/nouvel-ordre-educatif-mondial-un-monopole-du-marche-partie-i3.html



     
    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-cartable-electronique-ou-la-98498

  • Des baffes qui se perdent

    Cas d'école :

    Un gamin de trois ans en petite section à la cantine de midi :
    Il commence par dire qu'il ne veut pas manger avant même d'être assis tout en pleurnichant cinq minutes avant parce qu'il disait avoir faim.
    Une fois à table, il prend ses couverts, tape son verre avec et donne des coups sur la table partout où il peut avec.
    Le repas commence, il fait le singe en agitant ses bras au dessus de sa tête en tenant ses couverts qui renvoient toute la nourriture sur tout le monde.
    Il se lève de table sans arrêt, gigote dans tous les sens, tape les autres.

    Les réprimandes n'y font rien. Il dit qu'il le dira à ses parents.

    Ses parents qui ne doivent rien en savoir, c'est une nounou qui s'occupe de lui avant et après l'école.

    Il ne mange rien, sauf le dessert.

    Il se gavera bien de sucreries au goûter.

    Evidemment, on peut s'en foutre, ce n'est pas notre enfant.

    L'enfant, faute d'avoir été élevé (aimé), va grandir ainsi.

    On aurait envie de lui mettre une bonne fessée, il pleurerait les premières fois, mais rapidement, cela rentrerait dans l'ordre.
    Une fessée qu'il mériterait -ou plutôt que ses parents mériteraient- faute de n'avoir pas prêté attention à l'éducation de leur enfant.
    Un enfant normalement élevé ne dégénère pas ainsi.

    Evidemment, les experts qui n'ont jamais véritablement élevé des enfants au jour le jour et dans la durée, prôneront le dialogue -de toute façon que reste-t-il d'autre, et n'est-ce pas ce qui s'appliquent forcément déjà- me direz-vous ? 

    Non, beaucoup mieux que ça, il aura une excellente appréciation sur son livret de compétences, on lui promet un bel avenir à un poste de management, sa capacité à emmerder le monde et à exterminer le personnel pour avoir sa part de gâteau est redoutable. 


    Ce genre d'enfants qui emmerdent le monde engendrent la violence car les autres enfants ne savent comment y répondre, ils finissent par se taper dessus, il faut que l'adulte intervienne.

     

    La responsabilité parentale est la première, l'enfant qui a un mauvais comportement veut simplement dire en tout premier lieu à sa mère qu'elle lui manque, qu'il veut qu'elle s'occupe de lui.

     

    Une bonne éducation ne nécessite jamais de violence, mais le cas échéant une réponse ferme et définitive du genre fessée bien méritée et envoi dans sa chambre, il est des choses qui, ni ne se font, ni ne se discutent.

    C'est à l'enfant de s'élever, pas à l'adulte de s'abaisser à son niveau, on a suffisamment de choses à lui transmettre pour ne pas avoir à expliquer sans arrêt.

     

    L'adulte fixe les règles, on ne tape pas, on s'assoit correctement, on goûte à tout, on ne jette rien, on dit bonjour, on dit merci, on obéit (les dangers sont véritables pour l'enfants qui ne sait pas obéir, dans la rue notamment).

    Au parent de montrer toute sa fierté et son sourire quand l'enfant fait bien, tout son regard réprobateur et sa punition ferme en cas de nécessité.

     

    Et si l'enfant ne veut pas comprendre, la fessée est nécessaire, elle appuie la parole, l'enfant a besoin qu'on y associe parfois le geste, ça circule mieux et plus vite dans sa tête.
    Ce que ne peuvent faire, que, les parents. 


    Je pense aimer et connaître les enfants mieux que quiconque, et j'offre des résultats d'enfants épanouis probants, je peux me permettre de donner des leçons.

    Et j'affirme qu'en France, le problème vient bien plus de l'absence de fessée que de la fessée elle-même.

  • Pourquoi notre société est fragilisée par les mêmes qui prétendent la défendre (en réponse aux papiers de Laurent Ozon et du FNJ, et en général)

    Laurent Ozon a donc commis un article en écho à celui du responsable du Front National de la Jeunesse sur la relative fragilité de la jeunesse européenne confrontée à l’arrivée de populations d’origine étrangère censées l’être moins.

     

    Le papier de Julien Rochedy est malhonnête et biaisé -le terme toubab n’a rien d’infâmant à la base, et le fragile ne représente qu’une fange infime, Rochedy ne cherche qu'à mettre de l‘huile sur le feu en prétendant que les arabes et les noirs (faisons simple) se moqueraient de l'ensemble des blancs (faisons simple) dont il se sent investi de défendre la « race » (faison simple)- et surtout, ridicule, quand on sent son idéologie du surhomme transparaître.

     

    Le sujet est repris par Laurent Ozon du haut de sa virilité censée elle, faire autorité.

    Le papier a plu au Club de l’Horloge, on le trouve sur Polemia, et à Nouvelles de france de Washington, alléluia !

     

    Le mérite de ces questions réside dans l’interrogation sur l’éducation.

    La façon dont le petit d’homme est façonné est un sujet primordial, tout l’avenir de l’humanité se base sur l’éducation.

     

    L’éducation qui devrait être la charge essentiellement des familles à qui on laisse de moins en moins d’espace, ce domaine est devenu chasse gardée, non pas de l’Etat que l‘on vide de ses attributs, mais des instances mondialistes (OCDE, Rand Coporation et déclinaisons).

     

    J’ai maintes fois parlé de l’Education Tout au Long de la vie ou Comité mondial des apprentissages, Lifelong Learning  mondial mis en place par l’oligarchie mondialiste -de Jacques Delors au souverainiste Bournazel, main dans la main au service des Round Tables of Industrialists- qui  a aligné tous les pays sur sa norme jusqu‘en Chine, Russie ou Venezuela, même la Corée du Nord est en train d‘y passer, le voisin du Sud étant carrément premier de la classe aux baromètres PISA et PIRLS.

     

    Cette éducation mondialiste entend s’occuper de l’homme, de sa naissance à sa mort, s’occupant des politiques antifamiliales, des crèches, écoles,  formation, emploi/chômage, et du crédit formation de la naissance à la retraite qui va avec, au service du monde marchand.

     

     

    Mais revenons aux manifestations envisagées par Laurent Ozon.

     

    Il parle de faiblesses physiques et mentales de l’ « homme européen » qui se révèlent face à la « force » des populations d’origines étrangères.

     

    Le surhomme n’étant visiblement plus ce qu’il était …

     

     

    Il est évident que le petit occidental, élevé dans un cocon consumériste n’est guère prêt à affronter la vie.

    Abandonné tout petit par sa mère obligée par la pression sociale et/ou l’insécurité matérielle à travailler, elle doit très tôt laisser la charge de l’éducation y compris évidemment affective, de son enfant.

    Pour comprendre que l’amour vient dans le soin, il faut relire Le Petit Prince.

     

    L’enfant est ensuite pris en charge par l’école, la majeure partie d’entre eux connaissent le rythme garderie du matin, école, cantine, garderie du soir, ceux qui bénéficient de la présence parentale sont l’exception.

     

    Ce mode d’éducation ne favorise guère la responsabilité, le parent coupable arrive difficilement à asseoir son autorité sur le peu d’espace qui lui reste.

    La culpabilité l’entraîne à céder aux caprices de l’enfant, c’est ou cela, ou l’affrontement invivable, le cercle est vicieux.

     

    Ajoutons à cela donc, le reste de la société consumériste, l’alimentation rapide trop salée trop sucrée trop hyper excitante, la course aux gadgets, la fainéantise des uns et des autres sur le peu d’espace de repos familial.

    Les temps ne sont pas à la sagesse.

     

    Les progrès médicaux font aussi à la fois une population plus apte à surmonter les maladies, tout en affaiblissant ses fonctions immunitaires, mais c’est une choix de société globalement positif.

     

    [Disant cela, je dois reconnaître que fille de pédiatre ayant pourtant pignon sur rue au CHU de Nice, j’ai grandi en l’absence totale de vaccination ou de médicamentation et dans des conditions que d’aucuns jugeront farfelues, sans chauffage, fenêtres ouvertes et au sens propre comme figuré, élevée aux grains.

    Une enfance à la dure sans s’en rendre compte, c’est plus tard que l’on réalise. Randonnées en hautes montagnes, école de voile où l’on obligeait à dessaler en hiver,  importance du travail scolaire.

    Mon père avait cette préoccupation de l’endurcicement que je retransmets à mes enfants.

    Mais il connaissait et prévenait les risques, sur la vaccination par exemple, il ne préconise pas du tout ce qu’il a fait avec ses propres enfants, la société n’y gagnerait pas, et cela nécessite une surveillance rapprochée.]

     

    L’enfant façonnant son identité sur l’exemple, le modèle étant aujourd’hui évanescent, il ne peut s’adosser à du vide.

    Pour transmettre, il faut déjà se donner le temps pour ce faire. Cela prend beaucoup beaucoup de temps.

    Le petit va le plus souvent se construire tout seul, à tout risque et péril.

     

     

    Contrairement à ce que l’on peut penser, la force de son caractère ne va pas se forger sur ce mal être.

     

    Le petit est constamment en manque, il peut se former une carapace, mais en dessous, c’est du mou.

     

    On comprend que le petit veau élevé sous la mère, c’est mieux, on ne comprend pas la même chose pour l’enfant.

     

     

    L’enfant compense par le repli ou par la violence.

     

    L’enfant élevé dans les conditions optimales n’est ni l’un ni l’autre, il canalise son énergie, sa vitalité, dans des activités intelligentes, qu’elle soient d’ordre physique ou intellectuel.

    Il construit, ne cherche pas à détruire ni lui-même, ni l’autre, ni la nature.

     

    Ozon fait l’erreur classique très moderne d’ailleurs de mettre la charrue avant les bœufs.

    Il entend transmettre à l’enfant la façon dont les solidarités naissent pour l’aider à s’insérer dans un groupe.

    Ces choses-là n’obéissent pas à ce schéma, on s’insère naturellement dans un groupe par affinités de caractère (correspondant ou complémentaire), pas en se disant que l’on va construire un groupe en se créant un adversaire, en se liant contre lui, en se désignant un chef.

     

    Ozon demanderait une réponse face aux prétendues forces étrangères et donc de répliquer en conséquence.

    D’une part, la sauvagerie éventuelle de ces masses ne vient justement que de leur faiblesse, et on constate la même à l’identique chez l’homme européen ayant rencontré les mêmes carences (éducatives/affectives, de sentiment d’infériorité).

     

    D'autre part, de plus en plus de parents poussent leurs enfants à la même réponse de barbare, Ozon n’est que dans le lieu commun là où il croit être original.

     Rien d'étonnant quand on sait que l'école est pilotée par l'idéologie d'extrême-droite.

    Les parents, dépassés, demandent aujourd’hui expressément aux gamins de se débrouiller seuls.

     

    L’institution scolaire elle-même le demande, Ozon est largué, l’école, c’est la jungle, les équipes pédagogiques ont abandonné depuis longtemps, elles mettent en place des comités d’élèves chargés de régler les problème entre eux (j'ai eu àen signer des conventions de ce genre, la sous-traitance de la responsabilité d'adultes à des bébés caids en formation ...), l’autorité n’intervient que quand il y a un évènement tragique, et seulement pour blablater.
     
     

    En cela, Ozon a raison.

    Mais il a tort à un autre niveau, en cas de problème, certes, il ne faut rien attendre de l’institution scolaire, qui ne veut pas de vague, c’est très mauvais pour sa cote.
     
    Les équipes pédagogiques ont intérêt pour leur notation et leur avancement à se conformer au moule fixé par l'Inspection académique entièrement au service de l'idéologie pédagogiste.

    Et de toute façon, elles sont formées en ce sens.

     

    En revanche, le parent citoyen a des moyens.

     

    Il peut en référer à l’autorité des officiers de police judiciaire, et là, ça fonctionne parfaitement.

     

    Certes, on ne va pas emprisonner un gamin qui emmerde le monde, mais on le convoque, lui et ses parents, et ça les calme bien, l’institution scolaire a horreur de ça évidemment puisque ce qu’elle veut, elle, c’est étouffer les problèmes pour  préserver sa notoriété au sein même de la hiérarchie éducative, et vis-à-vis de la population.

     

    Mais la police ou la gendarmerie prennent en compte les faits de violence, et c’est de cette manière que les enfants violents sont dégagés.

    Ce genre d’enfants auront sans doute une vie de délinquance, c’est souvent trop tard pour eux, les parents, et, l’école qui a laissé se développer des comportements inappropriés à la vie en société, en sont responsables.

     

    Mais très peu de parents ont le soucis d’en référer aux rouages légaux de protection de la société, ils préfèrent en général se plaindre par derrière, et ont au final, peur de leur ombre.

     

     

    Et disant cela, je ne suis pas du tout en dehors de la réalité, je fréquente ce monde depuis toujours et j’ai habité successivement avec mes quatre enfants -que j'élève seule- dans des zones dites sensibles et des quartiers plus bourgeois, où la violence existe aussi mais où on a les moyens de ne pas lui donner de visibilité.

     

    Il est des maisons bourgeoises propres sur elles où les enfants règlent leur compte avec leurs parents en les tabassant, et où les parents prennent soin de planquer les couteaux, même si en général, on peut acheter un caprice et que cela suffit à calmer l’enfant tout puissant, il arrive des moments où il veut voir jusqu’où ses parents sont lâches et irresponsables.

    Ce qui aggrave évidemment son sentiment d’insécurité.

     

     

    L’engrenage de la violence est à prendre en compte, l’enfant n’a guère de limites naturelles, si vous l’autorisez, voire l’inciter à cela, vous ne savez pas où cela peut s’arrêter.

     

     

    L’incitation de Laurent Ozon à élever l’enfant dans cette réponse à l’agressivité qui serait celle des autres et non pas la sienne, fut-elle latente, est irresponsable.

     

    En revanche, la question du développement physique de l’enfant est essentielle.

     

    D’une part pour canaliser justement sa vitalité naturelle, mais encore pour répondre le cas échant à une agression fortuite.

     

    C’est-à-dire qu’il faut à la fois ne pas inciter l’enfant à se battre, en intervenant systématiquement y compris au sein même de la fratrie, mais également ne pas le laisser démuni en cas d’agression.

     

    Il faut que l’enfant ait le soutien responsable de ses parents, qui ne l’abandonnent pas dans cette jungle, qui lui apprennent à ne pas y tomber, et en lui donnant les moyens de s’en prémunir, sans tomber dans la sauvagerie que l’on dénonce (a priori).

     

    Il ne faut pas douter de la puissance du caractère bien mené.

    L’enfant qui n’a pas appris spontanément à se battre, sait mieux se défendre s’il a appris à canaliser sa force physique et mentale.

    [Mon fils aîné a été emmerdé une fois au collège -il a très vite atteint une taille qui inspire le respect ...- en sixième, il s'est fait "baptiser" juste à la sortie du collège par une bande de la commune voisine dont les membres redoublaient leur sixième et qui avaient déjà un dossier lourd au niveau comportement (tous des biens blancs pour précision aux lecteurs qui aiment bien les nuances de couleur).
    Ils n'aimaient pas son indéniable côté intello.
    Ils l'ont encerclé, lui ont balancé ses affaires, l'ont jeté au sol et roué de coups, visant la tête (je suppose que chacun mesure les conséquences que peuvent engendrer un coup à la tête).
    Les copains de mon fils étaient dans le car scolaire et voyaient la scène sans pouvoir réagir.
    Mon fils a eu le réflexe d'attrapper le leader et de lui coller la tête au sol, le gamin a gueulé pour que cela cesse, la bande s'est dispersée.
    Mon fils rentré, j'ai immédiatement appelé le collège, qui ne voulait pas connaître de l'affaire.
    Le lendemain, je me suis rendue sur place, vu le CPE qui a fait semblant d'abonder dans mon sens.
    En réalité, elle a convoqué les parties, reconnues sur photo par mon fils et les témoins du car, elle a fait rédiger à chacun la scène par écrit, les voyous de la bande s'accusaient les uns les autres, mon fils fut mis totalement hors de cause.
    Le CPE a ensuite laconiquement apposé sur leur carnet de correspondance : "s'est bagarré" à chacun, mon fils compris, et leur a demandé de se serrer la main.
    Je suis revenue la voir. Je lui ai demandé de consulter le dossier scolaire de mon fils qu'elle ne connaissait pas, et qui dresse le portrait d'un élève exceptionnel, celui des autres -dont j'avais appris le curriculum vitae-, je lui ai demandé si devant tous les éléments, elle persistait à mettre tout le monde dans le même panier, elle m'a juste répondu : "Oui".
    Je suis partie lui disant que si elle vit ensuite dans une société de dégénérés, elle n'aura qu'à s'en prendre à elle-même.

    J'ai fait connaître l'affaire partout, tout le monde m'a donné raison et la CPE en a pris pour son grade .
    Depuis, mon quatrième enfant rentrera dans ce même collège l'an prochain, elle a entendu tous les conseils de classe de mes aînés et les lauriers que l'on tressait à mes enfants, quand je la croise, elle baisse la tête.

    J'ai convoqué tout le petit monde à la gendarmerie, la CPE a été contrainte de s'y rendre aussi.
    On n'a plus jamais été emmerdé au collège. Ma réputation précède ma famille, c'est suffisant pour avoir la paix.


    J'ai deux autres exemples d'agressions sur mes enfants propres.

    Une première fois dans une école classée ZEP avec une majorité de population d'origine immigrée, mais de deuxième et troisième génération.
    Nous venions de revenir dans cette commune qui était ma commune d'origine.
    A l'école, mes enfants ont été considérés comme des étrangers, mais la violence était générale -coups de compas et en tout genre, bordel incessant, enseignants dépassés et en congés fréquents dus à l'ambiance.
    J'ai retiré mes enfants en CP et CE pendant une semaine suite à une agression plus violente qu'une autre, de la part de gamins non d'origine étrangère, et notamment d'une famille qui faisait le larbin UMP à la mairie du genre qui milite pour se gaver dans les coktails et qui se croit toute puissante parce qu'elle a une photo avec le président de son parti de minables.
    Elle ignorait qu'il y a quelques années, elle me léchait les bottes quand elle savait qui j'étais, mais m'avait insultée quand j'étais venue lui dire quatre vérités sur son affreux rejeton et alors qu'elle ne m'avait pas reconnu après dix d'absence.
    La directrice et une enseignante sont venues me voir le dimanche pour me demander de revenir et de me dire qu'elles protégeraient mes enfants personnellement.
    On a une force incontestable lorsque notre propre comportement est irréprochable.
    Ma tante était directrice de l'école maternelle qui jouxtait ce primaire et ma famille était à la mairie (mon grand-père a été maire de cette commune).

    Une autre fois, dans ma commune actuelle encore, des gitans sédentarisés, une famille nombreuse dont les enfants ont été virés d'école en école.
    Personne ne savait plus comment faire avec eux, jusqu'au jour où ils s'en sont pris à mes deux derniers.
    Direction gendarmerie, où ils avaient leur abonnement, j'ai apparemment fait tomber un sursis, les parents m'ont traitée de tous les noms et j'ai reçu des menaces de mort.
    Aujourd'hui, ils ont été contraints de quitter la commune. Il faut dire que la tentative de viol d'un de leurs monstres sur une gamine au collège n'a pas arrangé leur cas ...
    ]
     

     

    La violence naît plus de la peur et de la lâcheté, de la bêtise en général, qu’autre chose.

    D’ailleurs, on vient rarement chercher plus grand, plus costaud, plus nombreux que soi.

     

    La civilisation, c’est canaliser les instincts pour construire et donc s’éloigner au mieux de l’affrontement, la civilisation, ce sont des protections qu‘on érige, et à commencer contre la violence privée.

     

    Evidemment, Ozon reprend les théories qui permettent de classer Hobbes comme un des premiers libéraux par la légitime rebellion contre l’Etat qui n’assure plus la sécurité et la possibilité de se défendre seul.

    Mais toujours rien d'étonnant quand on comprend le fonctionnement du mondialisme.

     

    Mais il confond aussi l’absence d’Etat, son sabordage par ces libéraux qui demandent alors les rebellions individuelles. C’est le cercle vicieux libéral.

     

    Je répète que le petit d’homme suit le modèle, si le modèle est le mal, il ira vers le mal, si le modèle est le bien, il ira vers le bien.

     

    L’engrenage va dans un sens comme dans l’autre, on choisit vers où on veut faire aller la société à venir pour ses enfants.

     

     

    Notons que Ozon fait l’impasse sur les filles.

    Il méconnaît que les filles sont confrontées aux mêmes type de violence, entre elles mêmes.

    Parce que les mêmes causes ont les mêmes conséquences que l’on soit fille ou garçon.

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite


    Reprise texto de mon texte écrit le
    20/05/2012

    Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quel...

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ec...

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

     
  • L'enfant sous rayons X

    bebe-avec-options.jpgLe Conseil constitutionnel ayant été saisi d’une QPC, a validé la constitutionnalité de la Loi sur l’accouchement sous X..

    Cette Loi était censée prévenir des infanticides et des abandons d’enfants (Sic).

     

    En pratique, l’accouchement sous X permet à la mère de mettre au monde son enfant et de l’abandonner à l’Etat sans que l’enfant et son éventuelle famille adoptive, ne sachent l’identité de la mère et on s’en doute, encore moins, celle du père.

    La jurisprudence a eu à connaître des drames humains, du père putatif qui ne désirait pas abandonner son enfant, à la grand-mère qui ne le voulait pas non plus, jusqu’à la mère, conseillée dans la détresse, qui sa vie durant, cherchera à renouer avec sa chair, et de cet enfant lui-même qui n’en finira jamais de se torturer sur ses origines et cet amour absent.

     

    Contrairement à ce que l'idéologie libérale d'extrême-droite nous fait dire, aucun nationaliste ne saurait être pour l'accouchement sous X.
    La filiation, les racines, c'est humain, c'est vital, c'est national.
    Nous sommes sans doute pétris de droit romain qui reconnaît tant l'enfant dès sa conception que la mère de façon certaine, et peut-être encore imprégnés de la justice du roi Salomon.

     Actuellement, le programme dit national est favorable à l'accouchement sous X parce que nous ne l'avons pas encore purgé de toutes ses dérives libérales.

    La bourgeoise de droite incapable d'enfanter et n'acceptant pas la loi naturelle, veut s'offrir un enfant tout de même, elle volera bien celui d'un manant mais ne tolère pas de géniteurs ah hoc dans sa famille, il faudra le cacher.
    Dans la situation inverse, accoucher sous X serait pour elle, si elle est pleinement consciente de ce qu'elle fait, une situation confortable la dédouanant, légalement, de toute responsabilité.

    Quant à la bourgeoise de gauche, elle va s'en acheter un sur le marché étranger où il est en solde toute l'année, et pense du haut de la supériorité de sa race, que l'enfant sera mieux chez elle que dans son milieu naturel.
    On en a même vu qui retournait la marchandise pour cause de vices cachés (si si, c'est possible), sans que l'on nous dise d'ailleurs si le vice venait de l'enfant ou de l'éducation qui lui était donnée.

    Vous avez encore les bourgeoises droite-gauche du chaud-bize qui veulent aussi d’un « nenfant » malheureux exotique pour assortir au dernier sac croco et qui pensent que le bonheur transpire d'une Laura Smet alors que de leurs pores, on ne voit guère ce qu’il sort hormis d'essence de produits défendus ...

     

    Alors Antigone sait qu’elle va mourir, elle fait ce qu’elle a à faire et dit ce qu’elle a à dire.

     

    Les prétextes de cette loi sont fallacieux, l’infanticide existe, l’abandon d’enfants existe, ils ne sont seulement que légalisés et arrangent une caste de privilégiés. 
    Le Conseil Constitutionnel s'en fait seulement là le garant.

    Du reste tout étudiant en droit apprend très tôt de ses maîtres-mêmes, qu'un juriste, c'est aussi fait pour savoir contourner la Loi.

     

     


    La Loi n’est là que pour organiser comme l’idéologie anglo-saxonne nous y incite, le contrôle des naissances.

    Actuellement, on se contrefout des enfants, on ignore au mieux le lien charnel qui l’attache à sa mère.

     

    Le prétexte matériel est totalement gratuit, l’enfant n’a besoin que de l’amour de sa mère et elle-même méconnaît seulement quel trésor elle pourrait en tirer.

    En France, nul ne peut se prévaloir de ne pouvoir matériellement s’occuper de son enfant.

     

    Je peux l'affirmer ayant élevé mes quatre enfants entièrement seule quand le dernier venait à peine de naître. Je n’ai demandé d’aide à absolument personne, ne vivant que d’un congé parental et des maigres allocations familiales ignorant même que l’aide spécifique de parent isolé ou même que le RMI à l’époque, était d’un montant supérieur. Mes enfants ont poursuivi une scolarité et même une vie sociale normale.

    Je ne dis pas que c’est simple, je dis que c’est faisable. A condition toutefois que l'on ne continue pas à sabrer dans les conditions de vie.

    Il vous faut sans doute potentiellement affronter les condamnations d’une famille et d’un Etat qui au fond, vous reprochent la folie de nos jours d’avoir désiré des enfants.

    Si on peut heureusement échapper à ce malheur du côté de sa famille, on n’y réchappe pas côté Etat, l’assistante sociale à laquelle j’avais eu l’idée de m’adresser m’a bien fait comprendre les principes qui prévalaient dans l’administration, il n’y a pas idée de vouloir garder ses enfants. Il n’y a aura donc pas de ce côté, ne serait-ce qu’un soutien moral.

     

    Société qui sera toute prête en revanche à conseiller d’autres à concevoir des enfants en tube - chez lesquels les dernières recherches montrent une propension à la dépression « inexpliquée » - quitte à sacrifier ceux en trop, on tiquera sur la discrimination, on permettra l’élimination pour « raisons » « médicales », pas encore sur le choix du sexe ou de la couleur des cheveux, mais en regardant bien, le marché est ouvert, il y a bien des endroits où cela est possible.

     

     

    Le prisme est ici la rupture avec les origines. Certains parents adoptifs d'enfants étrangers cultivent le lien avec la famille originelle de l’enfant qui a toujours à l’étranger une tante, un grand-parent, une cousine. C’est le manque de moyen qui contraint là-bas, à l’abandon d’enfants, on peut donc aussi aider les familles plutôt que de leur prendre complètement leurs enfants.

     

    Je sais que la vérité est dure à entendre, le fait est que l’on voit peu d’haitiens venir adopter des orphelins français.
    D’ailleurs, l’accouchement sous X est un principe occidental, les pays pauvres n’ayant alors sans doute pas atteint notre niveau d’incivilisation (je ne suis pas naive mais ne confonds pas pas les réseaux maffieux qui pillent, tuent, enrôlent des enfants-soldats avec les peuples) qui permet de se délester d’un enfant sans raison valable, en manipulant des jeunes femmes en détresse. 

     Et si dans certains pays les petits sont parfois abandonnés pour raisons culturelles (les filles essentiellement), de plus en plus les pays veillent à ce que leurs orphelins ne sortent plus du territoire pour satisfaire une demande étrangère.

     

    Alors, non, on ne dit pas qu’une famille adoptive serait moins aimante qu’une mère charnelle, nous connaissons Hector Malot et sa mère Barberin, mais oui, on peut aimer un enfant sans se l’accaparer et le couper de sa sève, de quoi a-t-on peur ?

    Ensuite, c’est l’amour qui tranche et détermine le reste.

     

     

     

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quelques-reflexions-sur-le-gouvernement-hollande-ayrault.html

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

  • Carla Bruni-Sarkozy, un agent de l'Unicef

    Travail des enfants.jpg

    L’UNICEF est une organisation mondialiste pilotée par les Etats-Unis au service de l’oligarchie financière.

    L’éducation est le prétexte utilisé par les services américains pour pénétrer les Etats et asseoir l’idéologie libérale.

    Les archives historiques ont révélé ce genre d’actions subversives.
    On sait les actions de la Milton & Rose Friedman Foundation en la matière, charity business soutenu par les néoconservateurs.

    Les services américains ont même mis en place des organismes privés d’éducation qui sous-traitent le travail, sur le modèle des Blackwaters (armées privées), existe la Creative Associates dont le siège se trouve à Washington :

    http://www.creativeassociatesinternational.com/CAIIStaff/Dashboard_GIROAdminCAIIStaff/Dashboard_CAIIProjectDescription/CAIIAdminResultsPage.aspx?RowNumber=100&submitter&SurveyID=0&part&sort=1D



    L’UNICEF agit directement pour l’oligarchie financière.
    En partenariat avec le Groupe éthique du MEDEF, ils développent leurs affaires parallèlement.


    Dès que l’on entend « éthique » dans ces milieux, c’est comme lorsque l’on entend « dévelopement durable » , « éducation » ou encore "démocratie", il faut déceler le son de prétextes pour pénétrer des marchés et asseoir une domination.

    On sait par exemple que la Rotary Foundation qui regroupe des businessmen s'est très tôt convertie aux actions caritatives ne cachant pas l'intérêt pour les affaires, c'est d'ailleurs un de leurs slogans : .« Qui sert le mieux profite le plus » (They profit most who serve the best).

    Pour ne rien dire de la NED (National Endowment for Democraty) ...


    On a ainsi récemment appris que l’UNICEF soutenait le travail des enfants via l’une des fille et femme de cette aristocratie financière, Sophie de Menthon, dont la famille est liée aux réseaux de l’European Round Table, du Cercle de l’Industrie ou de l’American Enterprise Institute, qui détiennent vraiment le pouvoir.

    Ces gens justifient le travail des enfants au prétexte qu’ils ramènent ainsi de quoi nourrir toute leur famille.
    Il est évidemment plus rentable pour une entreprise d’exploiter l’enfant plutôt que son père moins souple et plus cher, payer un adulte quatre sous, c’est bien, mais donner à un enfant trois cacahuètes, c’est mieux.
    Le Comité Ethique du Medef offre le crayon et le cahier bonus avec le kit, faudrait pas le prendre pour un sauvage.
    Bien entendu, tiquer sur la chose reviendrait à nous faire passer pour un abruti qui ne comprendrait rien à l’économie et à la compétitivité, voire au sens du bien, forcément :

    http://youtu.be/1HPhs881mVU


    Bref l’UNICEF est le roi de l’« Economie de la connaissance », une économie à multiples facettes.

  • Dukan ou la marque d’un changement de régime

    Le meilleur des mondes.jpgPierre Dukan, exploitant de la misère moderne, ne détonne pas en se positionnant sur un marché d’avenir.

    S’étant fait connaître dans un premier temps pour son régime miracle qui vaut bien évidemment ce que valent toutes les modes en l’espèce, sa dernière saillie en a étonné plus d’un.

    Pas d’autres.

    Sa proposition de faire entrer l’Indice de Masse Corporelle en option au Baccalauréat, permettant ainsi aux élèves maintenant la norme requise de prendre des points, est-elle si saugrenue ?

     

    Nous pourrions reformuler l’affaire en se questionnant sur la venue de cet apprenti-sorcier dans le monde de la pseudo science par excellence.

    En effet, le Docteur No ou numéro Dukan, ne fait que s’inscrire dans un système d’ores et déjà parfaitement rodé.

    On pourrait citer bien des exemples en la matière.

    Le Nobel Georges Charpak avec sa  "Main à la pâte" ® n’a-t-il lui-même pas transposé le régime de son ami américain Léon Lederman et la manne qui allait avec.

    Il a ainsi importé tel quel le «Hands on» sorti du ghetto de Chicago, considérant comme un tour de force le fait que dans les huit jours, le ministre de l’Education nationale de l’époque lui ait envoyé son directeur de cabinet, son chef de cabinet, ainsi qu'un certain nombre d'inspecteurs généraux, afin d’appliquer en France, ce bouillon de culture.

    Le «modèle» collait parfaitement aux directives de l’OCDE dont les experts ont planifié l’évolution mondiale de l’éducation dans l’objectif d’une contractualisation progressive et indolore de l’école.

    La technique du système Lederman consiste à signer un contrat avec une école si 70 % des instituteurs y sont favorables. Lorsqu'un contrat est conclu, un centre de pilotage peut intervenir pour prendre l'école en main, former les instituteurs et fournir des remplaçants le temps de la formation. Un moniteur peut ensuite être mis à la disposition de l'école. Tous les deux mois, on livre aux instituteurs un manuel et le matériel. Le manuel constitue une sorte de colonne vertébrale pour l'instituteur qui n'a reçu que 200 heures de formation ; il le dispense de tout effort d'organisation lorsqu'il veut réaliser une expérience. Aujourd’hui, cette externalisation de l’école est généralisée et s’exporte en Allemagne, en Chine, etc. sous le parrainage de l’UNESCO.

    On demande aux parents d’élèves une participation financière pour chaque projet pédagogique, en fonction du niveau social du secteur.

    C’est une des applications de l’école à la carte selon la technique dite de l’ajustement de l’OCDE .

    Outre les coups tirés dans les structures institutionnelles de notre école, c’est bien au nom des nouvelles pédagogies qu’on a mis à bas l’ensemble de l’édifice.

    Or, elles vont à l'encontre des lois biologiques qui régissent notre cerveau.

    La généralisation de ces méthodes a consisté à mettre la charrue avant les bœufs, à proposer, dans un aveugle souci de sens, le sens du savoir avant le savoir et à sa place.

    Il est à noter que l’embrigadement aux «méthodes rénovées des sciences» est favorisé par la remise de prix dont nombreux durant la formation des maîtres pour ceux qui utilisent le mieux cet enseignement.

    Leur financement est assuré par les redevances de la marque et les cessions de droits d'auteur et d'honoraires par les membres de l'équipe de La main à la pâte. Par ailleurs, de nombreux éditeurs et sociétés s'associent aux récompenses remises par l'Académie des sciences en offrant aux lauréats des livres, magazines, cédéroms et matériels pédagogiques.

     

    On ne compte plus les activités dites pédagogiques reposant sur un affairisme effectif.

    Les techniques marketing les plus redoutables sont avancées dans les écoles pour vendre des projets clefs-en-main :

    Qui ne connaît pas les exemples des Classes découvertes organisées par la Ligue de l’Enseignement (c’est la gauche qui capte le gros du marché éducatif) proposées aux écoles, collèges, lycées et dont on remarquera les alléchants intitulés d’appel :

    « Le monde des volcans , « Futuroscope , « Domptons les énergies , « A la conquête de l’espace, « La tête dans les étoiles, « Apprenti informaticien, « Géologie dans les Alpes, « Eco-citoyen de demain, « L’homme et l’océan, « Découverte de la ferme, « Raid nature, « Contre vents et marées, « Le sport dans tous ses états, « Cocktail sportif à Serre Chevalier, etc..

    Et à des prix défiant toute concurrence, si l’on prend cette phrase comme antiphrase.

     

    A quel élève n’a-t-on pas vendu un « Kit lecture » :

    «Défi lecture», «Incorruptibles», «Rallye lecture», et autres « Big Challenges ».

    Quel écolier n’a pas aujourd’hui participé à sa journée payante « Fabrique ton pain », et ne revient pas avec son petit sachet bien estampillé au logo d’une marque.

     

    Et combien d’autres extras ne demande-t-on pas aux parents pour assouvir l’appétit grandissant des opérateurs ad hoc de l’Education nationale ?

     

    Les cantines scolaires n’ouvrent-elle pas la voie à l’entrepreneur Dukan en balisant leurs menus Sodexo de marque Max Havelaar ou de Labels de goût qui ont forcé la porte des réfectoires en entrant comme dans du beurre.

    Tartufferie organisée quand on sait combien la rentabilité des repas, dorénavant transmise entre les mains d’entreprises dont le but est par essence lucratif, laisse place à des menus forcément composés, de graisses, de sucres et de combinaisons diététiques aléatoires, l’alchimie santé-coût-repas collectif envoyé sous vide, ne faisant pas forcément une bonne sauce.

    Et que dire de l’apprentissage en jugeotes courtes des collations des maternelles, sacro saint temps-de repos-pédagogiques ou gavages des jeunes oies, qui n’ont jamais disparu des bancs de nos écoles.

    Toute une génération élevée au grignotage permanent, et au sponsoring Haribo à l’insu de son plein gré, on n’imagine pas la somme de bonbons circulant dans les menottes de nos chères progénitures via l’école, de goûters en anniversaires continus, de laxisme en sens de l’irresponsabilité hautement développés.

    Le petit Docteur Maboul n’attend toujours pas jusqu’au Baccalauréat pour être initié à la santé en pochette surprise. A douze ans, ils auront bientôt tous leur kit « Premiers Secours » et n’importe quel avorton se croyant investi du don de guérisseur, imposera ses mains puériles sur un autre rejeton en péril, à ses risques et mêmes périls il faut bien le dire.

     

     

    Reste que la santé des générations à venir est hautement préoccupante et que les palliatifs n’auraient pas besoin d’être si l’entière place ne leur avait été largement laissée par des modes de vie devenus fous.

    Dès la maternité, les petits d’homme ne sont-ils pas sevrés aux marques si généreusement offertes de lait artificiel, facilités gracieusement proposées aux mamans incitées à abandonner leur responsabilité de mère et la façon toute naturelle de nourrir leur enfant.

    Modernité qui les oblige encore à abandonner leur trésor en d’autres mains forcément moins attentives, inévitablement moins généreuses, tristement plus inhumaines.

    C’est de cela dont le bien-être dépend en tout premier, c’est du plus profond du cœur, la corne d’Amalthée est le soin, le soin est l’amour, l’amour est au bord des lèvres, c’est de vouloir le meilleur pour son enfant qui lui apportera le meilleur.

    Qui ne comprend pas que le premier et le dernier besoin de l’enfant, homme en devenir, est sa mère.

    Qui ignore que l’enfant élevé sous la mère a tous ses besoins satisfaits et que celui en carence, a tous ses besoins refoulés. A partir de là se déroule le fil d’Ariane, quel temps pour l’éducation, quel temps pour subvenir aux structures qui vont le bâtir, à ses nourritures terrestres ?

    Bien sûr tous ne seront pas touchés mais aucun ne sera épargné.

    Les parents compensent par des palliatifs l’attention qu’ils ne prodiguent plus à la chair de leur chair.

    De là, l’horloge se dérègle, on ne cessera dès lors et dès l’ore, de vouloir la remettre à l’heure.

    Et les charognards ne manqueront pas de hanter les décombres.

     

    Le commerce de notre bien prend bien assise sur des prétextes dont le marché a bien compris l’utilité. Quelle entreprise se passerait aujourd’hui de sa vertu écologique, de son sésame développement durable, de son label paix dans le monde ?

    De la même manière, le « projet pédagogique » est le nouvel hameçon pour attirer les gros poissons.

    D’où l’importance de bien choisir son régime.

  • La petite histoire de l'école mondialiste

    Huxley_Meilleur_rond.jpgNous sommes capables aujourd’hui d’identifier précisément les causes réelles de l’effondrement de l’école, et le seul moyen d’y remédier est de les chercher vraiment.

    Le coup de 68, même s’il fait évidemment partie du jeu, est un peu court, on voit bien que l’on n’en sort pas.

    On peut citer l’Ecole de Summerhill, c’est bien un des lieux de l’idéologie, mais c’est une partie émergée de l’iceberg.

    La naissance de l’idéologie se situe dans l’Antiquité déjà, et comme souvent toute idée y prend assise.

    Il faut partir de la maïeutique socratique pour trouver l’idée d’apprendre à apprendre, c’est le début des prétendues sciences de l’éducation. Socrate prétendait que l’on pouvait être maître de son propre savoir.
    Platon même a montré l’absurdité de la chose par l’esclave du Ménon, car Socrate interrogeait des adultes déjà instruits, cela ne fonctionne pas avec l’enfant.

    Cependant l’idée reste et excite les tenants de petites sectes qui se croient supérieures et prétendent aller contre les forces de la nature ou contre la transmission traditionnelle.

    Les pairs de Socrate avaient senti le danger, ses théories remettaient en cause l’ensemble de la transmission et il est évident que si elles avaient pris le dessus, nous n’aurions pas connu l’histoire que nous savons.
    Il a été banni aux motifs légitimes qu’il était un danger pour la jeunesse.

    Ses tenants ont joué sur la mise au ban politique pour certifier qu’il avait raison et qu’il représentait la modernité.
    En effet, il était la modernité face aux méthodes traditionnelles.

    Les méthodes pédagogiques de Socrate vont se transmettre à travers les âges via des petites sociétés aristocratiques que l’on retrouve aux XVIII et XIXe siècles dans les loges maçonniques et les sectes de type anthroposophiques, théosophiques, scientologiques. On sait qu’une première application en a été faite fin XIXe et début XXe tout le long de la montée de l’Allemagne nazie.

    En lisant simplement leurs idées sur l’Education, on retrouve l’idée de base de Socrate qui entend faire du passé table rase pour instaurer des méthodes nouvelles qui prendraient le contrepied de la façon de transmettre le savoir par des moyens plus ludiques de mise en recherche.
    Ces méthodes sont très attractives puisqu’elles permettent de s’affranchir du difficile travail d’apprentissage rigoureux et fastidieux qui assure l’accès à la connaissance.

    On retrouve par exemple la trace de médecins espagnols qui se sont fait bannir de l’Académie de médecine au XIXe siècle pour avoir mis au point ces prétendues nouvelles sciences sur des handicapés mentaux. Les méthodes ont en effet une relative apparence de réussite, voyez comment on apprend aujourd’hui à lire aux enfants en trois mois quand l’apprentissage traditionnel alphabétique prend au moins un an et demande un effort de travail beaucoup plus conséquent.
    Ces médecins en exil voyagent en Inde comme c’était de mode à l’époque et étoffent leur modèle d’exotisme dont on est friand en ce temps là dans ces milieux. Ils font des émules dans les sociétés aristocratiques en Europe, gagnent l’Amérique Latine puis explosent au royaume des sectes par excellence, aux Etats-Unis. Cela deviendra la PNL, programmation neurolinguistique.
    La propagation de telles idées se fera via l’aristocratie mondiale qui deviendra l’aristocratie mondialiste.

    En 1981, le Prix Nobel de médecine est attribué à Roger Sperry qui commence à mettre en évidence les effets physiologiques de ces méthodes sur le cerveau.
    Il faut savoir que le Nobel est une institution, comme tant d’autres, créée et financée par des réseaux initiés par la CIA via des fondations du type Rockefeller, Rotary, etc., à vocation mondialiste au service de la domination anglosaxonne.

    On perçoit bien vite l’intérêt de la mise en place généralisée de ces méthodes au niveau mondial.

    L’éducation et l’école deviennent un vecteur primordial de l’idéologie mondialiste.

    Partout dans le monde aligné ou dominé, éclosent des institutions chargées de promouvoir les nouvelles méthodes, le caractère humanitaire, caritatif de l’affaire, permet l’implantation. Cela permet non seulement de formater le cerveau des enfants, mais encore de véhiculer fonds, propagandes idéologiques sans y paraître.

    On retrouve les fondations Milton & Rose Friedman liée aux néocons et notamment aux Tea Parties, Club de La Haye, Fondation Saint-Simon, les différentes Fondations Rockefeller, et autre Fondation Ditchley , via lesquels l’idéologie libérale va asseoir son emprise sur les pays.

    En France, l’Afev, qui a promu le livret de Compétences, semble être une de leurs implantations, les connexions avec les faux-nez mondialistes que sont la Chaîne de l’espoir, la Rose ou la Flamme Marie-Claire, Toutes à l’école, sont faciles à établir et fonctionnent selon les méthodes classiques des réseaux des services américains.
    La lecture de la revue liée à l’Afev, Universités et territoires, ne laisse guère de doute quant à ce qui est véhiculé, et on retrouve parmi les personnes qu’elles mettent en avant des intellectuels dont les archives ont prouvé qu’ils étaient des agents de la Cia ( Edgar Morin, l’indigné de service Hessel, etc.).

    On sait même qu'aujourd'hui, les américains ont créé des compagnies d'éducation privées en lien avec les fondations proches de la Cia, sur le modèle des Blackwaters pour l'armée - on peut citer la Creative Associates - chargées sous couvert de droits de l'homme et autres prétextes caritato humanitaires, de gérer la subversion libérale.

    Les organisations économiques et financières internationales issues et mises en place par les vainqueurs de la guerre, se chargent bientôt d’élaborer et de diffuser officiellement le système, il s’agit de l’Ocde, de l’Omc, du Fmi et de la Banque mondiale.

    Les rapports Pisa et Pirls de l’Ocde permettent l’uniformisation sous prétexte d’efficacité et de modernité, les méthodes sont présentées comme incontournables.

    Leur efficience économique au service du monde marchand est certes adéquate.
    Les travaux de Roger Sperry, sans cesse validés par les progrès technologiques des IRM et les avancées en neurosciences. Notre cerveau obéit à des lois que les nouvelles méthodes contournent pour le formater à l’absence de réflexion pour le rendre davantage perméable à la pensée dominante, plus flexible et favorable à l’insécurité permanente demandée pour une adaptation à la nouvelle organisation internationale du travail.

    Ainsi comme cela se généralise, c’est par la duperie et des données très techniques que le mondialisme s’implante partout.

    Toutes les méthodes actuelles sont le fruit de recherches menées dans des laboratoires américains, je l’ai déjà détaillé dans les quelques recherches que j’ai menées.

    L’Education et la Formation Tout au Long de la Vie ou Lifelong Learning est le concept qui permet l’ancrage territorial indispensable aux mondialistes.

    Ils ont ainsi noyauté par le bas (collectivités territoriales) et par le haut (institutions internationales dont l’UE est une courroie de transmission), le nouvel ordre éducatif mondial.

    Pour en sortir et revenir aux méthodes traditionnelles (ce mot est en effet ce qui fait bondir toutes ces organisations) qui ont fait leurs preuves par l’histoire et qui seules nous rendrons libres, il faut en découdre avec toutes ces organisations dont le seul rempart est la nation pleine et entière.

    On ne doit laisser aucune place possible à toute instance internationale et se méfier de tous les pièges techniques qu’elles nous tendent (j’ai également expliqué comment le chef d’établissement était un de ces pièges …).

    De Gaulle et même Mitterrand à la fin de sa vie quand il disait que la France ne le savait pas mais elle était en guerre, contre les Etas-Unis et que ce serait une guerre à mort, avaient bien identifié le problème, à nous d’être à la hauteur.