Les libertariens de Washington, spin doctors de Poutine, je ne suis plus la seule à le dire :
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Les libertariens de Washington, spin doctors de Poutine, je ne suis plus la seule à le dire :
L’Etat profond aux USA, est ce qui reste d’Etat.
Je ne trouve rien de bon dans l’Etat américain, qui est impérialiste, mais ceux qui luttent aux USA contre ce qu’ils appellent cet Etat profond, sont les pires que je dénonce aussi en Europe.
Il s’agit des libertariens que l’on retrouve aux Tea Parties.
Pour eux, la FED, alors même que c’est une banque privée, est encore trop reliée à l’Etat, le Département d’Etat est trop étatique, la CIA, la NSA etc.
On retrouve au sein du Tea Party, des anciens de l’OSS/CIA, qui mènent une guerre contre l’Etat américain parce qu’ils le jugent pas assez conforme à l’esprit des Pères fondateurs des USA de la Boston Tea Party.
Pour eux, l’Etat est à abattre, ils ne veulent plus d’impôts et donc plus de société, ils veulent vivre librement en micro communautés ayant les mêmes intérêts.
Ils se disent non interventionnistes parce qu’ils ne veulent plus d’Etat non plus sur le plan international, ils veulent en toute chose, que cela soit remis dans des mains privées, des armées privées.
Leur prétendu « non-interventionnisme » est un leurre, ils ont des réseaux partout dans le monde, et bien entendu en Europe et en France, pour répandre leur idéologie d’annihilation de toute forme d’Etat.
Ils récupèrent toutes les velléités « révolutionnaires », déstabilisatrices de l’Etat afin de mener vers le chaos qui selon eux, amènera « le meilleur ordre libéral ».
La loi du plus fort, le libéralisme pur, qui éliminera toutes faiblesses, qui sont des parasites dans leur ordre naturel.
Chauprade, le conseiller de Marine Le Pen en matière géopolitique malheureusement, a importé en France le concept d’Etat profond, est de leurs réseaux, qui gravitent autour des Contribuables Associés et de l’IFRAP, liés à l’Opus Déi, ils pénètrent toutes les sphères :
économiques, médiatiques, éducatives, politiques.
Ils mènent leur offensive libertarienne jusqu’en Russie via les réseaux de l’Opus Déi et un personnage clef : John Laughland, agent de Ron Paul après avoir été celui de Thatcher.
Lié à l’Ecole de Guerre Economique, ils travaillent avec les oligarques russes de Poutine qui détiennent les manettes des ressources de la Russie, qu’ils exploitent main dans la main avec Exxon Mobil.
Libertariens/Exxon Mobil/Opus Déi est le triumvirat le plus dangereux pour l’Europe actuellement, la Troïka à côté, c’est du pipi de chat.
La WISE qatari fait son sommet, le Davos du nouvel ordre éducatif mondial, émanation de la Rand Corporation of Developpement américaine, va fixer la norme éducative mondiale que vous allez recevoir directement dans vos assiettes. Tout cela passe au dessus de la tête des Etats via les Régions, ancrages mondialistes, et l'OCDE et son barmètre PISA. Au programme, disparition des enseignants, dès la maternelle, e-learning, cartable électroniquen c'est la cheap academy ...
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/09/27/nouvel-ordre-educatif-mondial-un-monopole-du-marche-partie-i3.html
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-cartable-electronique-ou-la-98498
Le géopoliticien russe Alexandre Douguine prétend que les Etats-Unis sont
obligés à la guerre en Syrie, sous peine de perdre
tout leur crédit militaire et au-delà.
Douguine se trompe, la CIA est contre la guerre en Syrie et a déjà rallié
certains militaires -le Pentagone est lui, pour la guerre
et est soutenu par Israel et les lobbies militaro industriels-.
Le conflit CIA/Pentagone a été exacerbé depuis la crise de 2008.
La CIA a balancé Snowden par exemple, pour nuire à la NSA et au
Pentagone, il en a sans doute été de même pour Assange.
L'agence veut se débarrasser de toute emprise étatique, elle veut que l'Etat se réduise à maintenir l'ordre libéral, suivant ainsi les pères fondateurs des USA.
Elle s'est assurée un bataillon de libertariens et a envoyé des missi dominici partout dans le monde.
Ce sont les new Chicago Boys (La Manif Pour Tous, les Contribuables Associés, le Club de l'Horloge, et jusqu'en Russie, l'Institut pour la Démocratie et divers media, tout est tenu par la CIA, et sa centrale de lobbies : l'Heritage Foundation.
La CIA flanqué de ses libertariens, considère Israel comme un boulet financier, à juste titre, Israel ne vit que sous perfusion états-unienne.
Même si les lobbies israéliens financent les élections aux USA dans tous les camps, la mise est assurée de faire une belle culbute quand le Congrès vote les budgets pour Israel.
Israel a peur de tout même de son ombre, mais l'Etat juif sait que sans le
Pentagone, il tombe et il est prêt à sacrifier sa population pour rester "en vie".
La CIA joue la carte isolationniste car elle préfère les armées privées et les Chicago boys et leur soft power chargés de répandre le système libéral total -et avant cela, le chaos total si nécessaire, d'où " naîtra-le-meilleur-ordre-libéral".
Elle veut le modèle américain, en pilotage automatique.
Les think tanks libertariens ont été créés par des dirigeants de l'OSS/CIA, qui sont aussi des multimilliardaires industrialo financiers (matières premières), je pense aux Mellon & Scaife Banks and Enterprise, David Horowitz, les Roundtables groupés au sein de l'American Enterprise Institute et qui alimentent financièrement les
Heritage Foundation, Cato Institute qui nous refourgue partout à travers le monde, leurs experts, expertises, cadres et formations libérales.
Il y a d'autres moyens que la guerre, il y a en effet le hard power, et le soft power.
Ils sont en train d'avoir jusqu'à la Corée du Nord ainsi, qui se met peu à peu au libéralisme, comme ils ont eu la Corée du Sud et la Chine.
Pour la petite histoire, j'ai été une traductrice de bouquins de Douguine, parce que, au Front, j'ai connu son plus vieil ami en France, qui habite Nantes, le monde étant petit.
Il y a des éléments intéressants à prendre dans l'idée d'Eurasie. La France est naturellement plus portée vers l'Est que vers l'Ouest, la Russie est notre allié naturel et l'alliance vers là où le Soleil se lève, est géopolitiquement stratégique.
Elle rétablit l'équilibre mondial et nous assure des ressources vitales.
Et il nous faut, pour notre survie même, rompre tout lien politique avec le Nouveau monde.
Dans sa biographie, ils laissaient entendre que Douguine avait été un des conseillers de Poutine.
Ce n'est pas vraiment le cas, sa théorie géopolitique de l'Empire eurasiste est une vieille antienne.
Elle met en avant la grande Russie, à qui Poutine a redonné sa fierté.
Mais au vrai, Douguine et Poutine ne sont pas sur la même longueur d'onde
politique.
Les eurasistes de Douguine sont considérés comme d'une secte en Russie (où les sectes n'ont rien que de très ordinaire).
En France, leur relai est Alain de Benoist (lui-même affilié au Club de l'Horloge, qui est surtout à l'horloge américaine et à l'heure de Washington -et qui a infecté la Russie de libertariens ), ou, comment la boucle est bouclée.
La tellurocratie de Douguine serait donc, flottante ...
Ce que Douguine retient d'Evola, c'est qu'il faut combattre le poison par le poison, et donc l'Empire par l'Empire.
Mais avec les mêmes méthodes.
Or pour moi, l'Empire, ce sont ces méthodes : le mensonge, la manipulation, le meutre, bref, la sauvagerie, l'inverse de la civilisation.
La civilisation française en l'occurrence.
Douguine n'accorde aucun crédit à la France, pour lui, la France, c'est le
catholicisme et l'Occident, l'un étant pourtant l'antithèse de l'autre, mais pour Douguine, c'est déjà le mal.
Pourtant le mal, c'est faire comme notre ennemi, c'est être dans le camp nominaliste -ceux qui pervertissent le langage, ceux qui croient au pouvoir des mots et non à leur vérité-, c'est déjà être l'ennemi.
Douguine entend lutter contre la modernité que représentent les trois théories politiques que sont le libéralisme -la plus ancienne des trois-, le communisme et le nazisme/fascisme; s'il avait cru un temps qu'il fallait s'allier aux deux dernières pour contrer la première, il conçoit aujourd'hui qu'elles entretiennent en réalité le libéralisme qui s'est maintenu grâce à son opposition à ces idéologies, et qu'à présent que l'on s'aperçoit qu'il (le libéralisme) ne repose sur rien ou une idéologie nihiliste, il faut laisser tomber le malade, et proposer donc la quatrième théorie politique, l'eurasisme.
Exit la France, exit notre civilisation, son sens, sa preuve par le temps.
Laissons Douguine, il ne saurait voir, c'est un idéologue, la réalité lui échappera toujours.
A l'annonce du prochain Colloque du SIEL l'Assemblée nationale, nous proposons Paul-Marie Coûteaux aux Prix de la Carpette anglaise et du Paillasson américain réunis.
Qu'y a-t-il de plus avilissant encore pour un Français que de se soumettre à la langue anglo saxonne
que de plier à sa façon de penser et d'agir.
C'est ce calvaire que réussit à nous faire endurer celui qui se présente comme défenseur de la langue mais encore de la France, pardonnez du peu.
Celui qui prétendait penser que l'ennemi n'était pas l'islamisation mais l'américanisation, accomplit le tour de force de s'entourer tant de Christine Tasin et de Pierre Cassen (International Freedom Alliance
http://ripostelaique.com/tag/geert-wilders/
http://www.libertiesalliance.org/2010/07/16/geert-wilders-international-freedom-alliance/
), que de la clique la plus libertarienne et la plus inféodée aux Etats-Unis que compte la classe politique :
- Le Contribuable associé Alain Dumait dont le projet est on ne peut plus clair :
http://www.laboursetocqueville.fr/le-projet.html
"Le projet |
Initiée et financée par Contribuables Associés, la Bourse Tocqueville a pour objectif de permettre à des étudiants ou jeunes actifs portant un intérêt tout particulier aux idées de liberté d’approfondir leur connaissance des grandes doctrines politiques, d’acquérir la maîtrise des techniques d’action politique les plus modernes et d’établir des contacts avec des acteurs de la société civile française et de la vie politique américaine.
Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les six lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains (élus, journalistes, universitaires, experts…).
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- Le libertarien revendiqué Philippe Herlin qui se veut rien moins que le nouveau Reagan français (SIC) :
http://www.atlantico.fr/decryptage/presidence-ump-philippe-herlin-petit-candidat-ronald-reagan-francais-426317.html
Mon positionnement idéologique, libéral conservateur, me différencie clairement des autres candidats.
Par ailleurs, pour moi, la questions des alliances avec le FN n'est pas taboue. Je suis opposé à tout accord de gouvernement, car nous avons des différences programmatique trop importantes, notamment sur le plan économique. En revanche, je suis très clairement favorable à des accords au niveau local. La direction nationale ne doit pas imposer sa loi aux élus locaux.
Le FN est favorable au retour au Franc tandis que nous y sommes opposés. Au niveau local, les problèmes sont beaucoup plus concrets et il est possible de trouver de vrais points d'accord.
L'argument des valeurs morales est un argument qui pouvait être pertinent sous Jean-Marie Le Pen, mais pas sous Marine Le Pen. Si l'UMP continue de reprendre le discours de la gauche sur cette question, la droite est sûre d'aller tout droit à l'échec. Si nous sommes divisés sur ce sujet, le FN continuera de progresser et la gauche restera au pouvoir pendant les vingts prochaines années. La droite ne doit pas être coupée en deux. Les électeurs du FN doivent pouvoir se reporter sur les candidats de l'UMP au second tour.
Le terme "libéralisme" a été dévoyé. Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon accusent Nicolas Sarkozy d' "ultra-libéralisme". Si Nicolas Sarkozy était "ultra-libéral", ce serait formidable ! Mais ce n'est pas le cas. Il y a une culture française d'étatisme.
Tout le discours sur la crise financière qui consiste à accuser le libéralisme et la finance est une imposture. La crise s'explique par l'intervention de l’État, notamment l'intervention des banques centrales qui contrôlent les taux d'intérêt et font marcher la planche à billet. C'est aussi la volonté politique de favoriser la propriété privée qui a provoqué la bulle de crédit dans l'immobilier et la crise des subprimes.
"Les Américains ne sont arrivés que d'hier sur le sol qu'ils habitent, et ils y ont déjà bouleversé A. Tocqueville - De la démocratie en Amérique
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