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  • L'enfant sous rayons X

    bebe-avec-options.jpgLe Conseil constitutionnel ayant été saisi d’une QPC, a validé la constitutionnalité de la Loi sur l’accouchement sous X..

    Cette Loi était censée prévenir des infanticides et des abandons d’enfants (Sic).

     

    En pratique, l’accouchement sous X permet à la mère de mettre au monde son enfant et de l’abandonner à l’Etat sans que l’enfant et son éventuelle famille adoptive, ne sachent l’identité de la mère et on s’en doute, encore moins, celle du père.

    La jurisprudence a eu à connaître des drames humains, du père putatif qui ne désirait pas abandonner son enfant, à la grand-mère qui ne le voulait pas non plus, jusqu’à la mère, conseillée dans la détresse, qui sa vie durant, cherchera à renouer avec sa chair, et de cet enfant lui-même qui n’en finira jamais de se torturer sur ses origines et cet amour absent.

     

    Contrairement à ce que l'idéologie libérale d'extrême-droite nous fait dire, aucun nationaliste ne saurait être pour l'accouchement sous X.
    La filiation, les racines, c'est humain, c'est vital, c'est national.
    Nous sommes sans doute pétris de droit romain qui reconnaît tant l'enfant dès sa conception que la mère de façon certaine, et peut-être encore imprégnés de la justice du roi Salomon.

     Actuellement, le programme dit national est favorable à l'accouchement sous X parce que nous ne l'avons pas encore purgé de toutes ses dérives libérales.

    La bourgeoise de droite incapable d'enfanter et n'acceptant pas la loi naturelle, veut s'offrir un enfant tout de même, elle volera bien celui d'un manant mais ne tolère pas de géniteurs ah hoc dans sa famille, il faudra le cacher.
    Dans la situation inverse, accoucher sous X serait pour elle, si elle est pleinement consciente de ce qu'elle fait, une situation confortable la dédouanant, légalement, de toute responsabilité.

    Quant à la bourgeoise de gauche, elle va s'en acheter un sur le marché étranger où il est en solde toute l'année, et pense du haut de la supériorité de sa race, que l'enfant sera mieux chez elle que dans son milieu naturel.
    On en a même vu qui retournait la marchandise pour cause de vices cachés (si si, c'est possible), sans que l'on nous dise d'ailleurs si le vice venait de l'enfant ou de l'éducation qui lui était donnée.

    Vous avez encore les bourgeoises droite-gauche du chaud-bize qui veulent aussi d’un « nenfant » malheureux exotique pour assortir au dernier sac croco et qui pensent que le bonheur transpire d'une Laura Smet alors que de leurs pores, on ne voit guère ce qu’il sort hormis d'essence de produits défendus ...

     

    Alors Antigone sait qu’elle va mourir, elle fait ce qu’elle a à faire et dit ce qu’elle a à dire.

     

    Les prétextes de cette loi sont fallacieux, l’infanticide existe, l’abandon d’enfants existe, ils ne sont seulement que légalisés et arrangent une caste de privilégiés. 
    Le Conseil Constitutionnel s'en fait seulement là le garant.

    Du reste tout étudiant en droit apprend très tôt de ses maîtres-mêmes, qu'un juriste, c'est aussi fait pour savoir contourner la Loi.

     

     


    La Loi n’est là que pour organiser comme l’idéologie anglo-saxonne nous y incite, le contrôle des naissances.

    Actuellement, on se contrefout des enfants, on ignore au mieux le lien charnel qui l’attache à sa mère.

     

    Le prétexte matériel est totalement gratuit, l’enfant n’a besoin que de l’amour de sa mère et elle-même méconnaît seulement quel trésor elle pourrait en tirer.

    En France, nul ne peut se prévaloir de ne pouvoir matériellement s’occuper de son enfant.

     

    Je peux l'affirmer ayant élevé mes quatre enfants entièrement seule quand le dernier venait à peine de naître. Je n’ai demandé d’aide à absolument personne, ne vivant que d’un congé parental et des maigres allocations familiales ignorant même que l’aide spécifique de parent isolé ou même que le RMI à l’époque, était d’un montant supérieur. Mes enfants ont poursuivi une scolarité et même une vie sociale normale.

    Je ne dis pas que c’est simple, je dis que c’est faisable. A condition toutefois que l'on ne continue pas à sabrer dans les conditions de vie.

    Il vous faut sans doute potentiellement affronter les condamnations d’une famille et d’un Etat qui au fond, vous reprochent la folie de nos jours d’avoir désiré des enfants.

    Si on peut heureusement échapper à ce malheur du côté de sa famille, on n’y réchappe pas côté Etat, l’assistante sociale à laquelle j’avais eu l’idée de m’adresser m’a bien fait comprendre les principes qui prévalaient dans l’administration, il n’y a pas idée de vouloir garder ses enfants. Il n’y a aura donc pas de ce côté, ne serait-ce qu’un soutien moral.

     

    Société qui sera toute prête en revanche à conseiller d’autres à concevoir des enfants en tube - chez lesquels les dernières recherches montrent une propension à la dépression « inexpliquée » - quitte à sacrifier ceux en trop, on tiquera sur la discrimination, on permettra l’élimination pour « raisons » « médicales », pas encore sur le choix du sexe ou de la couleur des cheveux, mais en regardant bien, le marché est ouvert, il y a bien des endroits où cela est possible.

     

     

    Le prisme est ici la rupture avec les origines. Certains parents adoptifs d'enfants étrangers cultivent le lien avec la famille originelle de l’enfant qui a toujours à l’étranger une tante, un grand-parent, une cousine. C’est le manque de moyen qui contraint là-bas, à l’abandon d’enfants, on peut donc aussi aider les familles plutôt que de leur prendre complètement leurs enfants.

     

    Je sais que la vérité est dure à entendre, le fait est que l’on voit peu d’haitiens venir adopter des orphelins français.
    D’ailleurs, l’accouchement sous X est un principe occidental, les pays pauvres n’ayant alors sans doute pas atteint notre niveau d’incivilisation (je ne suis pas naive mais ne confonds pas pas les réseaux maffieux qui pillent, tuent, enrôlent des enfants-soldats avec les peuples) qui permet de se délester d’un enfant sans raison valable, en manipulant des jeunes femmes en détresse. 

     Et si dans certains pays les petits sont parfois abandonnés pour raisons culturelles (les filles essentiellement), de plus en plus les pays veillent à ce que leurs orphelins ne sortent plus du territoire pour satisfaire une demande étrangère.

     

    Alors, non, on ne dit pas qu’une famille adoptive serait moins aimante qu’une mère charnelle, nous connaissons Hector Malot et sa mère Barberin, mais oui, on peut aimer un enfant sans se l’accaparer et le couper de sa sève, de quoi a-t-on peur ?

    Ensuite, c’est l’amour qui tranche et détermine le reste.

     

     

     

  • Le droit de la femme à se regarder belle dans le miroir

    femme,mère,enfant,droit des femmes,responsabilitéAu commencement était la Bible dans laquelle il est écrit en hébreu, le mot « côte » ou « côté », la langue originelle du Livre méconnaissant la nuance.
    De la genèse, l’interprétation qui ferait sortir Eve de la côte d’Adam, ou à côté de lui; la première faisant de la femme un sous produit de l’homme quand la seconde en fait son égale.

    La question ne cessera dès lors de donner libre cours à la querelle des exégètes et ne semble toujours pas tranchée tant on en parle encore quelques millénaires après.



    Peu importe ce que l’on pense d’elle, la femme se doit avant tout de pouvoir se regarder elle-même, et c’est son attitude responsable qui devrait faire la différence.

    La femme a tenté de s’arracher de l’accouchement dans la douleur, croyait-elle aussi pour autant regagner le paradis ?

    Elle n’a cessé depuis des années de vouloir de défausser de ses responsabilités sur d’autres.
    Certains médecins philosophes voyaient déjà les prémices, porter un enfant neuf longs mois, le mettre au monde dans la souffrance, ne nous obligeait-il pas déjà ?

    Déjà à mûrir, déjà à comprendre, déjà à faire de nous un être responsable, comme une étape initiatique à laquelle il ne fallait évidemment pas se soustraire.

    Le fait est que la femme a peu à peu rompu le cordon avec la mère, comment dès lors établir le lien et donc ensuite à nouveau le rompre avec l’enfant.

    Allaiter son bébé, faire grandir l’amour par ce soin, ses bras, et tout ce qui prodigue l’attachement, là est le secret, l’oublier engendre des conséquences irréversibles.

    Toute personne ayant eu à s’occuper d’un petit d’homme ne peut ignorer combien s’il n’a pas sa mère, ce n’est que sa mère qui lui manque, tous ses caprices, toutes ses peurs, tout son désarroi, signifient : « Maman tu n’es pas là ».

    Oh, certains handicapés de leur mère s’en sortiront, mais aucun ne sera épargné, aucun n’aura la force de celui qui en a bénéficié.
    La vie est souvent chose difficile, ne la compliquons pas encore davantage, donnons à notre avenir un minimum de chance en ne l’entravant pas dès la naissance.

    Nous avons connu le service militaire obligatoire pour les hommes, et même de trois ans; comme je déplore qu'il n'y ait pas le service d'amour obligatoire ou au moins volontaire pour les mères pour aimer leurs enfants.

    La crèche pour nos bébés serait-elle l‘ultime horizon ?
    Comment s'offusquer de l'élevage des poulets en batterie et pas de notre propre chair en couveuse collective.
    Comment se pâmer devant le veau élevé sous la mère et ignorer nos propres petits gavés au lait de vache, hormones en brique et croissance en carton pâte pour une enfance en kit jetable.

    Il est aberrant d’en être arrivé là quand même la sacro sainte économie du système dicte l’inverse.


    Nous savons qu'il est moins cher de préserver les personnes âgées chez elle, plutôt qu'en maison de retraite, ce doit être du même ordre de coût pour les enfants élevés à la maison.
    ¨Pour ne rien dire des dommages collatéraux, les maladies imaginaires et autre cage aux phobes servant tant de réceptacles que de prétextes à la mauvaise appréhension des besoins de l’enfant et du nourrisson en particulier.


    L’amour dure trois ans; c’est peut-être le titre d’un mauvais roman comme d’un mauvais rêve, c’est l’exact inverse pour la liaison mère-enfant, c’est l’assurance garantie d’un développement durable dont on voit bien aujourd’hui qu’il concerne tout sauf l’humain.
    Donner la vie, c’est donner trois ans, ensuite c’est la vie qui vous porte vous et votre progéniture, se recentrer sur l’essentiel, c’est vital.

    L'Etat n'est pas mon ennemi, je veux l'Etat pour l'Ecole de la République, pour les droits régaliens et pour tous les domaines stratégiques, mais que ni lui ni un groupe privé ne touche à nos bébés.

    Etat, association, société, retirez vos sales pattes de nos langes, vous voulez être mère mais vous n'avez pas les bras pour bercer l'enfant !

    http://www.youtube.com/watch?v=0kvpmS_QNVQ