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  • La proposition de Rama Yade sur le travail des vieux déjà entérinée

    On a beaucoup parlé de la proposition de Rama Yade d'obliger les personnes âgées à travailler.


    Mais la politicienne ne s'est pas engagée sur ce terrain par hasard, elle sait que tout est déjà dans les tuyaux de l'OCDE depuis longtemps, et que les politiques ne sont là que pour "ajuster" l'offre à la demande du patronat.

    On peut même retrouver dans les textes de l'OCDE, l'idée qui avait semblé farfelue, de la jeunesse socialiste qui parlait d'obliger chacun à prendre une année sabbatique (réf. ci-dessous).

     

    Le Lifelong Learning est une politique mondiale qui est en germe depuis les années 70, et Jacques Delors en a été le grand organisateur avec ce qu'on a appelé le Processus de Lisbonne.

    Tout est déjà écrit et se met lentement en place au niveau mondial et chez nous via l'Union Européenne et ses indispensables relais territoriaux régionaux, cellules de base de la mise en oeuvre du système de Lifelong Learnig, comme j'en faisais déjà état lors de ma candidature aux élections régionales de 2010.

    A l'époque, nombreux furent ce qui, ignorant tout de ces sujets, se moquèrent de mes alertes sur la supériorité des politiques mondiales sur les politiques éducatives nationales, le fait que ces politiques soient téléguidées par l'adéquation des apprentissages à la demande du marché
    et non plus orientées vers la formation à la culture générale, à l'analyse, à l'esprit critique, base même de toute formation à mon sens.

    Ci-dessous, les différentes mesures qui devront être mises en place pour accueillir le travail des seniors dans une perspective de travail tout au long de la vie, jusqu'à la mort, effective ou cérébrale, puisque, si Rama Yade parlait d'utiliser la force de travail des personnes âgées jusqu'à impossibilité, on ne sait pas exactement sur quelle résistance corporelle est placé le curseur, après tout, une personne âgée invalide peut sans doute encore faire de la télévente et utiliser son "besoin" de contact intergénérationnel, pour refourguer un produit non indispensable à un de ses semblables pour le compte d'une société qui a besoin de sa productivité pour engraisser ses profits, étant entendu que le manque de vivacité sera "compensé", non pas par un faible salaire correspondant aux faibles capacités de la main d'oeuvre parkinsonienne, mais par une indemnité symbolique, voire une reconnaissance symbolique, après tout, on lui prouve par là-même qu'on ne l'abandonne pas à son triste sort de "vieille bibliothèque brûlée" comme dirait Rama Yade :

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  • Ecotaxe : savoir lire un événement

    ecotaxe,ue,anti-etat,anti-france













    Les manifestations contre l'écotaxe sont à double-tranchant.

    Le mouvement s'inscrit dans un feu nourri de tirs groupés et croisés (avec celui de La Manif Pour Tous * notamment) vers une sédition nationale.

    Certains profitent de l'injustice des taxes pour braver l'Etat, alors même que c'est l'UE qui impose ces normes.

    Aux USA et au Canada, le mouvement est de grande ampleur, il s'agit aussi d'agitprop libertarienne, le libéralisme le plus dur **.

    Il n'est guère étonnant de retrouver les lobbies identitaires à leurs côtés ainsi que les (autres) lobbies libertariens, le site Contrepoints de vue de Washington au premier chef, qui y voient le début de la révolte fiscale et partant, la révolte contre l'Etat-Nation France.

    Je suis la première à dire depuis longtemps que nos impôts ne servent plus qu'à payer les intérêts des banques.

    Cette imposition qui entretient la finance est la même qui va finir d'achever ce qu'il reste d'Etat, et c'est bien l'objectif final.


    La finance étant gagnante dans tous les cas de figure, le peuple perdant à tous les coups.


    Je rappelle accessoirement que derrière les libertariens, on retrouve exactement la même oligarchie que derrière le versan assisté du mondialisme.


    Question  subsidiaire :

     
    Qui se cache derrière le mystérieux "Collectif pour l'emploi en Bretagne" qui appelle aux manifestations en Bretagne mais qui balance des communiqués anonymes et
    dont on ne peut identifier la source ?

    Ils sont tous chapeautés d'un bonnet rouge (disosn à 1 euro le bonnet, il y a au moins 1000 euros d'investissement).
    Or, la première page Facebook à présenter ce bonnet émane des réseaux libertariens.

     
     
     
    Photo de couverture
     
    Soutien aux agriculteurs bretons

    Soutien aux agriculteurs bretons

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      Soutien aux agriculteurs bretons qui se lèvent pour dire non à l'écotax et au racket du gouvernement !
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    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201310/25/01-4703803-les-citoyens-souverains-une-menace-a-la-securite-publique-dit-la-police.php

    http://archive.adl.org/learn/ext_us/tpm.asp?xpicked=4&item=21









    Le Medef et le kolkhoze libéral Aveltis  ont tué toute la concurrence, tous les petits paysans (et la Bretagne) et  font la course au productivisme (ils travaillent même les jours fériés) pour faire plaisir à leurs actionnaires.

     

     ecotaxe,ue,anti-etat,anti-france

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite


    Reprise texto de mon texte écrit le
    20/05/2012

    Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quel...

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ec...

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

     
  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quelques-reflexions-sur-le-gouvernement-hollande-ayrault.html

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

  • Hollande l'Américain II



      

    Les priorités données par François Hollande lors de l'allocution qui a suivi l'annonce de sa victoire, sont celles que Laurianne Deniaud présentait récemment en validant le rapport de l’Observatoire de la Jeunesse Solidaire.

    Cette responsable des jeunesses socialistes est issue des réseaux de l’Education Populaire.

    Il est vraisemblable qu’elle occupera une place importante dans le futur gouvernement car elle est une pièce maîtresse du dispositif que François Hollande présente comme prioritaire.

    Logiquement, c'est Martine Aubry qui devrait être nommée Premier Ministre, c'est elle la véritable idéologue derrière Hollande et ses réseaux deloriens sont les réseaux mondialistes le plus puissants des socialistes, à côté les francs-maçons de JM Ayrault font pitié.
    En tout cas, elle devrait avoir un poste clef, d'autant qu'elle s'est désistée et il y a forcément un accord à cela comme il y avait accord entre elle et Dsk, Ayrault aura un poste honorifique.
     
    Laurianne Deniaud n' étant que la potiche de Martine Aubry.

    Les réseaux de l’Education populaire travaillent avec ceux de l’Afev (l'Association Fondation des Etudiants pour la ville). 

    http://www.nationspresse.info/?p=133586

    L’Afev ressemble en tout point aux organisations pilotées par la Cia.

    Présentée par Wikipedia comme la création de trois joyeux étudiants, l’Afev est à l’origine de nombreux rapports « spontanés » de la jeunesse demandant les évolutions qui vont dans le sens de ce que demandent les grands groupes industrialo financiers.

    Rapidement, l’Afev s’est saisie du sujet de la suppression des notes et de la mise en place du Livret de compétences demandé et élaboré par l’European Round table et l'Ocde au niveau de l'Union Européenne.

    Les Jeunesses Solidaires, dont émane le rapport présenté par Laurianne Deniaud, sont hiérarchiquement subordonnées à l’Afev.

    Pour anecdote, Yannick Noah semble plus que lié au PS, il est en affaire avec lui via l’Afev qui fonctionne parallèlement avec Fête le Mur, l’association du sportif enchanteur qui anime déjà une vingtaine de zones urbaines sensibles grâce au tennis.

    C’ est le Groupe Bnp Paribas qui annonce des bugdets de plusieurs millions d’euros qu’il alloue à l’Afev et à l’association de Yannick Noah, et a participé à la naissance de la Fondation du Sport, qui développe notamment des partenariats entre le secteur public, le secteur privé et le monde associatif en faveur de l’insertion par le sport.

     
    En échange, le Groupe bancaire octroie des micro-crédits aux pouplations « sensibles ».
     Quand on sait que le micro-crédit est l’activité bancaire la plus lucrative … ce ne sont pas les pauvres qui manquent.

    Mais bien sûr chacun est libre de penser que la Banque est une activité hautement humaniste.

    Je rappelle au passage que Pierre Moscovici pour le Parti Socialiste, n'est pas pour rien vice-président (co vice-président avec Alain Lamassoure pour l'Ump) du Cercle de l'Industrie, allié à l'Institut de l'Entreprise (petite soeur de l'American Enterprise Institute) qui regroupent tout ce que le Cac 40 compte comme groupes industrialo financiers.

     

    Au niveau universitaire, les réseaux de l'Afev sont puissants, ils ont pour media : Universités et Territoires (Magazine et site Internet), et travaillent comme son nom l'indique, avec les Collectivités territoriales.

    Et notamment au très suspect projet de Partenariat public-privé.

    Parmi les tout premiers intervenants de cette organisation, figuraient Stéphane Hessel et Edgar Morin dont on sait les liens avec la Cia qui a toujours utilisé des intellectuels pour asseoir son projet de domination économique.

    Leurs connexions avec les faux-nez mondialistes que sont la Chaîne de l’espoir -dans le domaine médical-, la Rose ou la Flamme Marie-Claire, Toutes à l’école -réseaux d‘aides à l‘éducation des petites filles en France et dans le monde avec utilisation de «  stars  »  comme Estelle Hallyday, Claire Chazal, etc.-, sont faciles à établir et fonctionnent selon les méthodes classiques des réseaux des services américains.

    Avec la force, l’éducation est le meilleur moyen d’asseoir l’idéologie libérale, on connaît l’implication de la Milton & Rose Friedman Foundation par exemple; on sait aussi comment l’idéologie mondialiste utilise les ONG pour s’implanter durablement, j'ai souvent cité la Creative Associate, pendant éducatif des Blackwaters en matière d'armée privée.


    Ne nous y trompons pas, le Ps aurait présenté une chèvre qu'il aurait remporté la mise, d'ailleurs Hollande se demande encore lui-même ce qu'il fait là.

    Les candidats mondialistes sont des pions "one shot", on ne leur demande que de faire le "job" et étant donné celui-ci, il est évident que ce n'est que pour un tour, l'étiquette, c'est du maquillage pour la galerie.


    Bref, on pensait avoir François II, n'oublions pas Mitterrand quand il affirmait être le dernier président de la France, souvenons-nous de ses paroles avant de partir, il disait que les Français ne le savaient pas, mais ils étaient en guerre, contre les Etats-Unis, et que ce serait une guerre à mort.
    La mort est moderne, par euthanasie, on ne sent rien, le docteur Hollande nous surveille, après Sarkozy l'Américain, voici donc l'Américain, épisode II.