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culture - Page 53

  • Abel Mestre du Monde, déjà lepéniste ?

    Abel Mestre joue-t-il au con, ou au lèche-cul, ou tout simplement au trotskiste de droite :)  ?

    Monot se réclame de l'Ecole autrichienne CONTRE l'école de Chicago qui est elle, des deux écoles libérales, celle qui tolère un minimum d'interventionnisme.

    Le libertarianisme, c'est très clair, ce n'est pas Milton Friedman, c'est Hayek et Von Mises.

    Abel Mestre, en gros fainéant, ne cherche pas à approfondir le sujet et à savoir ce que Monot et les libéraux du Front entendent par "Etat".


    Les libertariens sont les économistes que nous qualifions souvent d'ultralibéraux. Ils pensent que le marché concourt mieux que tout autre mécanisme à faire que la recherche par chacun de son intérêt personnel débouche sur le meilleur intérêt général qui se puisse concevoir. Pour eux, l'Etat est l'ennemi toutes les fois qu'il empiète sur la liberté personnelle au nom d'un pseudo-intérêt général. L'auteur consacre ce livre - issu d'une thèse de doctorat - à la genèse et à la conceptualisation de ce courant d'analyse économique (le libertarianisme) aux Etats-Unis. Il en montre la diversité: les fondements sont parfois néoclassiques (Milton Friedman, David Friedman, James Buchanan), "autrichiens" (Ludwig von Mises, Friedrich von Hayek, Murray Rothbard), voire philosophiques (Ayn Rand et Robert Nozick), débouchant sur des analyses bien plus différentes qu'on ne le croit. Les uns s'attachent à un Etat minimal, les autres pensent qu'il est possible de s'en passer et que tout Etat porte avec lui prédation et arbitraire.
    "Les libertariens ne donnent au fond aucun sens au vivre ensemble et ne reconnaissent l'existence d'aucun bien commun."

    L'Etat vu par Hayek (Monot ou Chauprade, etc. ...) :

     L'État et son encadrement 
    La liberté est le point de départ de la réflexion politique de Hayek. Elle est définie comme l'absence de coercition., mais la coercition est une menace perpétuelle, et il semble impossible de l'abolir complètement. De là vient la nécessité de l'État, qui est une institution centrale du système hayékien ; celui-ci doit disposer du monopole de la coercition. Mais l'État a tendance à outrepasser son territoire, à exercer son monopole en d'autres lieux. Il importe qu'il soit lui-même contrôlé, contraint et limité. Il doit l'être par la règle de droit. Seul un cadre juridique dominé par la règle de droit peut garantir la liberté, l'absence de coercition, le fonctionnement naturel de l'ordre spontané. Le droit, tel que conçu par Hayek, est d'ailleurs lui-même un ordre spontané, fruit d'une longue évolution. Les lois ne sont pas élaborées rationnellement par les individus. Hayek ne propose donc pas pour autant le démantèlement de l'État, auquel il accorde au contraire un rôle important : il est seul en mesure d'assurer le cadre juridique nécessaire pour assurer le libre jeu des forces du marché.

    État et économie : sécurité sociale et services publics 
    Le système de sécurité sociale a outrepassé sa fonction légitime de protection des faibles et des démunis pour devenir un moyen détourné de redistribution des revenus. Il en est de même pour l'impôt sur le revenu dont Hayek propose qu'on abolisse la progressivité, qui constitue une autre violation de la règle de droit. Il propose également la suppression du monopole de représentation des syndicats, qui est une violation flagrante de la règle de droit. 
     
    Hayek reconnaît que l'État a un rôle à jouer pour assurer divers services ; ceux qui profitent à tous et qu'on ne peut fournir sans que tous contribuent à leurs coûts. Ces services sont les suivants : la protection contre la violence, les épidémies et catastrophes naturelles, telles qu'inondations, tremblements de terre, incendies, tempêtes, verglas, la plupart des routes ainsi que les problèmes de pollution… Néanmoins si ces services ne peuvent être financés que par l'impôt, il ne s'en suit pas qu'ils doivent être gérés par le gouvernement. Dans la gestion de ces activités il n'y a aucune raison pour laquelle le gouvernement ne devrait pas lui-même être soumis aux règles de la concurrence 
    Hayek envisage, en convergence avec les idées de Keynes, une place pour un secteur intermédiaire indépendant : des corporations semi-autonomes. 
    Pour lui le problème majeur de notre époque reste l'absence de contrôle sur le monopole gouvernemental ce qui amène ce dernier à élargir constamment son assiette. 
     

    Milton Friedman et l’école de Chicago sur le rôle de l’État

    Publié le 31 juillet 2012 dans Histoire de l'économie

     

    Si Milton Friedman admet que le fonctionnement des marchés libres n’est pas parfait, il considère que les défaillances de l’État sont la plupart du temps supérieures à celles des marchés, raison pour laquelle son périmètre d’intervention doit être précisément circonscrit à quelques activités. Dans cette vidéo de l’Institute for Humane Studies, le Dr Nigel Ashford expose avec clarté ce point de vue du chef de fil de l’école de Chicago.

    Un article de l’Institut Coppet.

    Selon Milton Friedman et l’école de Chicago, dans le but d’évaluer les mérites d’une loi, on doit mesurer les résultats de cette loi. Les lois peuvent avoir de bonnes intentions, mais l’école de Chicago exige qu’on mesure leurs conséquences, et pas seulement les intentions.

    L’école de Chicago admet que les marchés échouent parfois. Mais les administrations échouent aussi. Elle soutient qu’une défaillance de l’administration est presque toujours supérieure à une défaillance du marché. C’est pourquoi elle croit que l’administration devrait être considérablement limitée.

    Que dit l’école de Chicago au sujet du juste rôle de l’administration ? Selon la pensée de Friedman, que vous pouvez trouver dans ses livres populaires Capitalisme et Liberté et La liberté du choix, l’administration devrait avoir quatre domaines de responsabilité :

    • L’armée et la police,
    • L’administration judiciaire,
    • Les biens publics (comme la défense) et les externalités négatives (comme la pollution),
    • La protection des enfants et des handicapés mentaux.

     

     

  • Marine ou la trahison tranquille

      La garde rapprochée extrême-libérale de Marine Le Pen, entre IFRAP et Hayek ...

    Photo de Oriane Borja.

    "Bernard Monot: âgé de 51 ans, la tête de liste FN a obtenu 24,18% des voix et entre pour la première fois au Parlement de Strasbourg. Fils d'assureur et natif de Nice, cet analyste financier adhère au parti frontiste en 1989. Il y est depuis 2006 conseiller spécial en charge de la stratégie économique. Se considérant comme un économiste «libertarien», il est notamment à l'origine de la doctrine du FN sur la monnaie, le financement de l'Etat, l'emploi et les retraites." (Le Figaro 26/05/14).

    Les libertariens pénètrent facilement le Front National grâce à l'ignorance de ses cadres et de ses dirigeants au premier chef, en matière économique.
    Les journalistes n'étant pas plus avancés semble-t-il, ils sont incapables de comprendre le processus de pénétration, volontaire, coordonné, et évidemment à l'opposé des principes français.


    Incapables de comprendre que la "liberté monétaire", principe libertarien importé des USA, est à l'opposé de la "souveraineté monétaire".

    On retrouve évidemment la pensée anglo américaine dans le programme de Marine Le Pen, avec l'indexation à l'étalon-or (en refourguant un peu de gaullisme au passage, le Général de Gaulle s'étant déjà fait avoir par les Américains).

    En France, les attributs de l'Etat sont (étaient) intangibles depuis toujours :
    le droit de battre monnaie faisait partie de ses prérogatives qui lui conféraient sa souveraineté monétaire.

    Une monnaie= Une Nation


    Ce principe a toujours été entendu de nos rois.

    Le "franc" a été crée pour cela et signifie "libre.

    La Reine de France, Anne de Bretagne, avait fort bien compris cela et s'empressa lors de son deuxième mariage, de demander à recouvrer sa souveraineté monétaire, ce qui permis à la Bretagne d'exister indépendamment pendant des siècles.

    Notre souveraineté monétaire est indispensable à notre "Unité", principe constitutionnel dans tous les sens du terme, de la France.
    L'unité nationale est à la fois un principe constitutionnel depuis la Révolution, mais également constitutif de notre Etat-Nation depuis le départ.

    Les attributs de souveraineté de l'Etat sont restés inchangés depuis la création de la France et ont perduré après la Révolution, ce qui a permis la survie de la France.

    Ce n'est qu'après la seconde guerre et la victoire des Américains, que les attaques libérales ont pu avancer.

    A coups de Traités européens, notre souveraineté fut dépecée, les attributs de l'Etat réduits à peau de chagrin :

    - droit de battre monnaie (nerf de la guerre, disparu entre les mains de Bruxelles)
    - droit de faire et d'exécuter les Lois (qui ne sont aujourd'hui à la quasi unanimité que des transcriptions des directives européennes votées par le Parlement Européen mais décidées par la Commission Européenne non élue.
    - droit de se défendre (peu à peu grignoté)
    - droit de rendre justice (relativement préservé mais évidemment attaqué par les libertariens)

    Ajoutons que pour les libertariens, l'école ne saurait être publique (le programme de Marine Le Pen, laisse une large place à l'instauration de la libéralisation, avec autonomie des établissements dès le primaire très libéralement marquée, et rien contre l'emprise des écoles hors contrat et leur communautarisme avancé, déjà bien en pointe grâce à l'action des lobbies libéraux), et l'Etat ne saurait s'ingérer dans les ressources stratégiques ni les transports, ni la santé en général (lutte contre l'Obama Care, alors je vous laisse estimer ce qu'ils pensent de la Sécurité sociale ...).

    Les libertariens entendent indexer les monnaies sur l'étalon-or.

    Notons que la France n'a plus d'or ou quasiment plus, et que les ressources en la matière sont détenues par des groupes privés (avec toutes les "mystérieuses" disparitions d'or aux USA, qui ont bien été transférées dans des mains privées, la FED étant considérée par les libertariens comme encore trop dépendante de l'Etat américain.

    De plus, si l'or est une monnaie de référence, il y aurait donc deux monnaies : le franc, et l'or, et quelque chose d'autre qu'une seule nation et qu'une seule souveraineté et que l'indépendance nationale.

    La monnaie ne reste plus un attribut de souveraineté mais devient un instrument financier dépendant des possesseurs des ressources de matières précieuses.

    Ressources accaparées, via les moyens du bras armé américain, et comme par hasard largement réparties chez des anciens de l'OSS/CIA et/ou puissants oligarques industrialo financiers en place qui ont pu s'emparer des richesses des matières premières, acquérir une puissance financière telle qu'ils ont pu acheter ou racheter l'ensemble des richesses de la planète, ce qu'ils s'appliquent à faire encore pour le peu que détiennent encore les forces nationales.


    Le propre du libertarianisme est de considérer l'Etat comme un rempart au libéralisme à détruire à tout prix, seul doit rester une forme d'Etat fort, fortement enclin à permettre le libéralisme.
    L'Etat ne doit plus être que ce garant.

    L'économie est elle "régulée" par une dite "autorégulation", dont il faut bien comprendre qu'elle est la loi du plus fort.
    Cet ordre "naturel" se chargeant d'éliminer ce qui doit être éliminer pour un meilleur "ordre", une économie "saine".

    Aux USA, les lobbies libertariens ne cachent pas leur volonté de répandre leur idéologie.
    Ils disposent de moyens considérables, et de réseaux bien établis en France depuis une vingtaine d'années et en continuelle expansion.
    Lobbies qui opèrent de manière transversale dans tout le spectre politique, avec la facilité que l'on voit dans le parti pauvre en cadre de Marine Le Pen.

    Bernard Monot parle bien de l'Ecole autrichienne à laquelle il adhère, contre l'Ecole de Chicago qu'il charge de tous les maux actuels.

    Ce sont deux écoles libérales dont la première, l'Austrian school (tout aussi américaine que l'autre, sinon plus puisque basée sur les principes fondateurs des Etats-unis issus de la Boston Tea Party), entend prendre le pas sur la seconde, l'Ecole de Chicago, encore trop interventionniste à leur goût.

    On voit mal dès lors comment Bernard Monot, conseiller et rédacteur du programme économique de Marine Le Pen, prétendrait le contraire, sinon à jouer sur les termes, les définitions et l'ignorance.

    De nombreux détails du programme de Marine Le Pen doivent être analysé à la lumière du prisme libertarien.

    Ajoutons que Bernard Monot n'est pas seul, il nomme le Professeur Sulzer comme des siens, et nous savons que Aymeric Chauprade est lié à cette école libérale, j'ai déjà parlé de ses liés nombreux, ceux avec l'Institut de Formation Politique et l'IFRAP devrait amplement suffire à une personne avertie.
    Chacun d'entre ses personnes et institut sus-nommés, se chargeant de former les cadres de Marine Le Pen et Marine Le Pen elle-même.


    Sans que tout cela ne dérange absolument personne, ni même n'ai suscité jusqu'à présent la moindre interrogation.
    Plus c'est gros , plus ça passe.

    Personnellement, je pense à l'électorat, ses espoirs, et l'extraordinaire incohérence et mur, et disons-le, trahison, vers lesquels Marine avance tout cela.

  • Etienne Chouard expliqué à Etienne Chouard, et à vous si vous le voulez bien

    Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
    Au-delà du bla-bla mascarade, il est plus intéressant de savoir ce qui lie des deux protagonistes, peut-être sans doute le troisième, et qui n'est pas celui que l'on croit.
    En effet, le Bien commun, c'est la façade.

    Posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-là se trouvent réunis autour d'une table ?

    Cherchez plus loin.

    Voyez ce qu'est le mouvement de Démocratie Directe Internationale.
    Pourquoi Dominique Jamet est allié à Robert Ménard et au Club de l'Horloge.

    Soyons claire, jeter un regard impudique sur les réseaux de la nébuleuse libertarienne de Washington dont ceux-là sont les pions.

    Les lobbies oeuvrant à la propagation de l'idéologie des pères fondateurs des Etats-Unis, opèrent de façon transversale et tous azimuts.

    Le but est la déstabilisation de l'Etat pour le réduire à sa portion congrue, un Etat peau de chagrin qui peut cependant être un Etat "fort", fortement autoritaire à encadrer un chaos libéral.

    Ces groupes d'influence -les plus puissants au monde-, Heritage Foundation, Cato Institute, Hoover Fondation, American Enterprise Institute, pour ne pas les nommer, soutenus par le gotha industrialo financier, agissent via plusieurs vecteurs.

    Celui de la Démocratie Directe en est eux, ce sont eux qui sont à la base du mouvement mondial, et utilise des pions innocent comme Etienne Chouard qui ne se rend pas compte de la portée du mouvement dont il croit être une des mouches du coche.

    Les media dit de "dissidence" (on pense immédiatement à Soljenitsyne qui fut évidemment un pion de la CIA), dont Boulevard Voltaire et toute la sphère Contribuables Associés directement relié aux lobbies de Washington en sont d'autres.

    Aujourd'hui, il ne s'agit pas à proprement parler de la CIA, même si des anciens ou des membres de la CIA en font partie.
    Il s'agit de pilotes détachés, de multinationales qui ont acquis une telle puissance financière et stratégique, qu'elles opères comme des puissances d'Etat sans territoire (sinon, des parcelles de ceux des autres).
    Elles ont leurs règles propres, leur politique étrangère propre, et s'en prennent notamment à l'Etat "profond" (oui, vous avez déjà entendu ce mot dans la bouche d'Aymeric Chauprade), que représentent le Pentagone et le Département d'Etat, encore forcément trop étatistes pour l'idéologue libérale totale.

    Ces groupes d'influence ont des moyens colossaux, ils fournissent réseaux, instituts de formation, "experts" et argumentaires.

    Ils cooptent à travers le monde des personnalités marginales pour asseoir la "résistance" au "système" trop timide à leur sens.

    Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat.

    Le paradoxe est bien là, car vous n'entendez souvent dans la bouche de la "dissidence", que les termes de France (on pense à Radio Courtoisie ou carrément Nouvelles de France, directement relié à Washiongton ...), ou de "peuple", le groupuscule sectaire qui sert de vecteur prétend parler au nom du peuple dont il ne réprésente en réalité rien (Manif Pour Tous, Soral, etc.).

    Ces groupes-là ont pénétré la Russie même, toujours par les mêmes réseaux -on pense à l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération et l'action de John Laughland qui travaille directement pour l'Human Institute For Prosperity de Ron Paul, ou à l'Human Institute d'Exxon Mobil-, Russie dont ils se servent pour déstabiliser le Département d'Etat.
    Snowden contre la NSA, c'est cela, Snowden qui fonctionne évodemment avec l'IDC dont son avocat en Russie est membre.

    Bref, il y a beaucoup à dire, grattez un peu la surface, c'est bien plus intéressant que les petits débats bidon que l'on vous propose.
    • Celeste Lavil ·  ·  Meilleur commentateur
      "Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat." Mais... Flamby fait ça très bien tout seul, non ?
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Terra Nova, Institut Montaigne, Institut Turgot et Institut Jaurès, Fondapol, même combat, la querelle est libérale et importée des States, à savoir quel degré d'avancement du libéralisme est le plus rentable.
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane : Vous devez être un esprit supérieur, parce je ne comprend rien à ce que vous racontez. Dite clairement en quoi Chouard va favoriser l'avancer du néo-libaralisme svp. Et je vous pose une question : Avez-vous déjà regardé une de ses conférences ? Il ne propose qu'un renouvèlement du système afin que les peuple puissent disposer d'eux-même... Une deuxième question : Qu'est-ce que vous proposez pour faire avancer les chose dans la bonne direction et selon-vous qu'elle est la bonne direction ? 
      Seriez-vous prète à débattre avec Chouard pour le faire progressez ? Vous avez surement des chose à lui apprendre... C'est vraiment quelqu'un d'ouvert à la critique vous savez...
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      Etienne Chouard sait ce que je lui reproche, nous en avons déjà parlé ensemble.

      Il n'a pas le niveau politique nécessaire pour comprendre dans quel mouvement il est pris.

      Le libéralisme, toutes tendances confondues, vise à déstabiliser l'Etat et à l'annihiler.

      L'Etat en France est garant de l'unité nationale et s'occupe du bien commun des Français, il est doté d'attributs qui sont le droit de battre monnaie, le droit de faire et d'exécuter les lois, le droit de défense, de police et de justice, nombre de ces attributs sont déjà passés en d'autres mains par la corruption de nos derniers dirigeants.

      L'Etat est assis sur des institutions qui remontent à la naissance de l'Etat-nation France qui date du baptême de Clovis.

      Quand le pouvoir souverain est passé du souverain -le Roi, qui agissait pour son peuple- au peuple lui-même, les attributs de l'Etat sont restés identiques, ils sont la réelle identité de la France et la réelle protection et liberté des Français.

      Le système que propose Chouard est un modèle copié du "modèle "anglo saxon, déjà adopté par la Suisse, qui est très anglo saxonne.

      Communautarisme, pouvoir des lobbies et donc de l'argent, les propositions de Chouard mènent à un système maffieux, à l'Américaine.

      Croyez en La France et en ses institutions, vous avez la preuve par l'histoire de leur bien-fondé.

      La France est le pays au monde le plus avancé en civilisation malgré les assauts répétés de la vision anglo saxonne.
      Tous les maux de la France, viennent de l'absence de France, de la rupture du continuum français car le monde nouveau, anglo américain, est impérialiste et entend pénétrer et asseoir tous les autres à sa domination.

      Chouard est une des marionnettes utilisées pour ce faire.
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane Borja : Veuillez m'excusez mais vous n'ètes absolument pas convainquante... Je ne dirais qu'une chose, Chouard ne propose pas un système tout fait tout beau, il propose un moyen pour que tous les peuples de la planète se réaproprie leur destin... 
      L'Etat Français est déjà complétement dévoyé par les puissances occultes qui achètent le pouvoir grâce à l'élection... Si vous avez déjà discuté avec Chouard se n'est pas moi qui vais pouvoir vous faire changer d'avis, surtout par messages interposés. J'aurais une dernière question : Que pensez-vous de l'UPR, d'après ce que vous me dites, ce parti qui place la sortie de l'UE et la grandeur de la France au centre de son cheval bataille devrait attirer votre attention... Non ?
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      Chouard propose ça (et je vous suggère de chercher ce qu'est le Cato Institute) :

      http://www.cato.org/publications/policy-analysis/limiting-government-through-direct-democracy-case-state-tax-expenditure-limitations
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      En France, Chouard a , comme par hasard, été intégré à tous les réseaux des groupes d'influence américains qui sont juste les plus puissants de la planète et qui mettent sur la table des milliards pour mener la planète entière à leurs idées.

      http://www.cato.org/blog/direct-democracy
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane Borja 

      Dsl mais je pense que vous vous trompez. Encore une fois Chouard ne propose concrètement rien d'autre qu'une constituante. Serte il a ses idées personnelles sur ce que doit être l'Etat - et je ne suis pas du tout sûr qu'il veuille un Etat faible - mais concrètement ce qu'il propose c'est une constituante démocratique, c'est à dire une constitution écrite par le peuple, qu'avez vous contre ça ?
       
       
    • Etienne Chouard ·  · 20 109 abonné(e)s
      Oriane Borja , vous dites : « Le système que propose Chouard est un modèle copié du "modèle "anglo saxon, déjà adopté par la Suisse, qui est très anglo saxonne. »

      Ah bon ?

      Vous avez un sacré "niveau", vous, hein ? :)

      Voudriez-vous me décrire le pays dont «je copie le modèle» qui aurait mis en place (et qui continuerait à faire vivre touts les jours en tant que Conseil constitutionnel) une assemblée constituante tirée au sort, elle-même surveillée 1) sur le plan fonctionnel par une Chambre de contrôle elle aussi tirée au sort et 2) sur tous les plans par des citoyens devenus constituants —et donc exigeants— par des années d'ateliers constituants populaire ?

      Je suis curieux d'apprendre sur quel pays j'ai copié ça :)
      Quand on est trop sûr de soi, on est très menacé de dire des couillonnades :o) Je crois qu'il vaut mieux rester (au moins un peu) humble, autant que possible, si on veut continuer à progresser.

      Mais je dis ça, je dis rien, chacun son truc, pas vrai ?
      Au plaisir de vous lire.
      Étienne.
       
       
    • Etienne Chouard ·  · 20 109 abonné(e)s
      Oriane, il y a une chose qui m'intéresse vivement, c'est de savoir ce que vous préconisez de faire (en dehors de lister tout ce qu'il ne faut surtout pas faire), de votre côté.
      Auriez-vous la gentillesse de nous expliquer cela ?
      Impatient de vous lire.
      Étienne.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Je parle de l'essentiel, vous regardez le doigt quand je montre la Lune.

      Je parle des groupes d'influences qui vous ont enrôlé dans le mouvement de Direct Democracy, on vous fait tourner sur tout le réseau, comme toutes les autres marionnettes qui en sont :

      http://www.cato.org/blog/direct-democracy
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Je ne préconise rien d'extraordinaire :
      de s'inscrire dans le continuum français.
      Je dénonce toutes les scories anglo saxonnes qui le parasitent.

      J'écris suffisamment d'articles sur tous ces sujets pour ne pas être taxée d'inconséquente.

      Je ne peux guère résumer ici tout ce que j'ai écrit depuis des années.

      Mais il est vrai qu'après m'être spécialisée sur le sujet de l'école, qui m'a menée bien loin, je m'intéresse davantage depuis quelques années -mais , j'ai commencé à le faire depuis une vingtaine d'années via mon combat contre les lobbies anglo américains de SOS Education dès leur apparition- à la pénétration des mouvements politiques par l'oligarchie industrialo financière, dont spécifiquement, celle qu'ils opèrent dans les mouvements nationaux.
      Même si leur action est transversale, j'ai un point de vue privilégié sur celle qu'ils exercent au Front National (pour avoir été très proche des Le Pen pendant une vingtaine d'années) et les petites structures dans lequelles vous vous inscrivez.

      Je ne me serais pas intéressée à vous dénoncer comme partie intégrante de ces groupes si je ne vous y avais pas rencontré.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Il faut vraiment avoir un point de vue général de leurs actions, s'intéresser à leur fonctionnement et leurs réseaux pour comprendre.

      Vous ne semblez voir que par votre petit bout de lorgnette.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Sur le concept de souveraineté nationale et la démocratie représentative, opposé à celui de souveraineté populaire et la démocratie participative, je suis juriste, nous n'allons pas faire un échange de cours.

      Il ne vous aura pas échappé combien la souveraineté nationale de réfère à la nation, à une dimension supérieure en terme de passé et de futur, que celle de peuple.

      C'est l'Etat-Nation France qui a fait le peuple et non l'inverse, et a consisté en l'unification de peuples qui passaient leur temps à s'entretuer -ce qui réchauffe certainement mais ne fait pas avancer une civilisation- autour de l'idée du bien commun, d'une langue et donc d'un mode de pensée commun, et d'un avenir partagé.

      Les lobbies libertariens auxquels vous êtes rattachés, n'ont qu'un seul objectif : détruire les entités nationales.

      L'Etat-Nation France est le dernier rempart contre le libéralisme total.

      Notre Constitution est garante de notre unité nationale, vous comprenez bien qu'il faut l'attaquer.

      Les lobbies ont bien plus d'effet sur les individus manipulables que sur le mur constitutionnel.

      Certes nos dirigenats ont déjà modifié notre Constitution pour transférer des attributs de souveraineté de l'Etat en d'autres mains, celles de l'UE qui est elle entre les mains de ces lobbies dont nous parlons.

      Ces lobbies se heurtent encore à certaines résistances de la part des Etats, et principalement à celui de la France qui a une histoire et une réistance toute particulière.

      Les forces libérales attaquent à plusieurs niveaux, dont celui européen car elles trouvent encore l'UE trop "étatique", elles disent l'"Union soviétique européenne", et travaillent avec les "souverainistes".

      On peut dire ce que l'on veut de la bureaucratie et je ne veux même pas voir ce qui se passe au niveau de l'UE, ce que je comprends, c'est que l'on s'en prend à elle pour de méchantes raisons.

      Même s'il y a sûrement des améliorations à faire, le temps sert à cela, à peaufiner sa civilisation, notre administration, c'est notre protection.
      Les lenteurs de l'administration venant, à la fois de son sens de la nuance et du perfectionnement de notre civilisation, mais aussi de son manque de moyens.

      Quand les libertariens s'en prennent à l'administration, c'est en général et pour la détruire pour mieux laisser place au chaos libéral qui-rétablira-le-meilleur-ordre, comme chacun sait, l'ordre naturel du fort sur le faible, cela s'entend.

      Au niveau national, les attaques sont de tout ordre, à tous les niveaux, sur tous les thèmes, et c'est ainsi que nous avons vu fleurir depuis une vingtaine d'années, des tas de réseaux qui avaient été éteint suite au scandale du Congrès pour la Liberté de la Culture en 67, où l'ombre de la CIA avait fait scandale. Il avait fallu se mettre en veilleuse.

      Avec les Contribuables Associés (de Washington branche dure) et ses émanations, la branche la plus féroce du lobbyisme libérale a été réactivée (SOS Education, créer son école, Institut pour la Justice, Institut de Formation Politique, Cri du Contribuable, etc.).
      Elle papillonne autour de Radio Courtoisie, l'ancêtre de tous les nouveaux petits media et cercles relativement récemment apparus : Boulevard Voltaire, Nouvelles de France, Contrepoints et autres Cercle Aristote, Ecole de Guerre Economique, les anciens du Club de l'Hormoge bien sûr avec Polemia, Realpolitik, Egalité et Réconciliation, etc.).

      Vous aurez remarqué combien vous vous intégrez bien dans ce groupe, n'est-ce pas ?

  • Assassinats de Bruxelles et interrogations

    Les autorités bruxelloises ont bien fait d'être prudentes.

    D'une manière générale, quand des faits tels que ces assassinats se déroulent, il faut toujours avoir derrière l'oreille des histoires de services secrets, de manipulations de l'extrême-droite et/ou de l'extrême-gauche /ou de groupes religioso fanatiques /ou d'un malade mental.


    Le Président Hollande aux abois s'est avancé rapidement pour des raisons électoralistes, ce n'est pas bien raisonnable, et montre la "hauteur" du personnage, incapable de faire d'autres suppositions tout aussi rationnelles au regard de l'histoire et du bavardage têtu des archives historiques.


    Je ne sais rien, mais je peux me poser des questions.

    Et depuis, deux informations sont tombées :

     - une affirmant les liens d'une des victime avec le Mossad

     - l'autre annonçant que des anciens du Mossad et des services saoudiens se rencontrent en ce moment à Bruxelles.


    Cela peut être plusieurs choses, il peut s'agir de guerres internes entre services, comme aux USA, mais on est encore moins civilisé en Israel.

    Aux USA, on porte les armes de manière massive, avec des dégâts collatéraux inhérents dès que l'arme se trouve en possession d'un malade.
    Mais en Israel, on tire l'homme comme le lapin, et on n'attend pas forcément qu'il soit gros, on grandit avec ça, ce qui forme forcément des hommes bien équilibrés avec toutes les limites que cela peut entraîner par rapport aux notions de vie et d'humanité.

     

    Il peut s'agir d'un règlement de compte.

    Les autorités belges semblaient suggérer la méfiance face à l'emportement de certaines autorités juives qui vont vite en besogne, par peur et toujours dans l'habitude d'auto entretenir une peur, même si le danger d'un malade mental-tueur fou existe et pour qui les juifs peuvent servir de cibles comme prétexte à leur maladie mentale.

     

    Pour Créteil, cela peut-être une manipulation pour rebondir sur Bruxelles, les gars ont juste été molestés, si ç 'avait été vraiment méchant, on leur aurait au moins pété une jambe, ou laissés gâteux ou pour mort.

     

     

     L'élimination d'un agent peut permettre de jouer d'une pierre deux coups, la promiscuité des élections semble montrer qu'il y a un message.

     

    Maintenant, agent du Mossad n'est pas une chose extraodinaire, on peut être agent du Mossad comme on l'était du temps de la Stasi, un par famille ...

    Il y a même des agents du Mossad à l'insu de leur plein gré comme le fut feu le mari de Bat Ye'or.

     

    Lien permanent Catégories : culture
  • Réflexion du soir

    Putain, plein de journalistes vont devenir lepénistes ...

     

  • Extrême-droite, paradoxe, et autres événements électoraux

    Paradoxe, qui comme tout paradoxe qui se respecte, n'en est pas un :

    en Belgique, les instances dirigeantes ne polémiquent pas autour du caractère antisémite des assassinats de Bruxelles "pour ne pas faire monter l'extrême-droite", et en France, les instances dirigeantes communiquent sur ce caractère "pour contrer la montée de l'extrême-droite".

    C'est la réalité.

    Au sujet des derniers événements à Bruxelles et à Créteil, je préfère personnellement qu'il y ait plus de réserves, non pas que je ne crois pas qu'il n'y ait pas de dingues antisémites, c'est-à-dire débiles, et menés par les discours d'un Dieudonné, Laurent Louis et compagnie, mais parce que je sais aussi le Mossad capable de choses ignobles pour arriver à ses fins, de même que du côté de groupuscules religio fascistes en France, il y a des précédents.

    Mais il est vrai que la Belgique semble comprendre que l'extrême-droite dominante est davantage islamophobe qu'antisémite, et récupère même au passage les extrémistes sionistes (on pense en France à William Goldnadel qui est la quintessence de la droite de la droite économique qui se cache derrière son judaisme).

    L'exemple de Goldnadel étant emblématique à double titre car renferme le double paradoxe :

    - il est, d'une part, cadre des instituts lobbyistes libertariens des Contribuables Associés via l'Institut Pour la Justice, notamment, il tourne évidemment dans tout le réseau et leurs media dont Radio Courtoisie qui est surtout Radio Washington dans sa version hard (comprendre celle des idéologues libéraux anglo américains les plus extrémistes, tenants des "valeurs" des pères fondateurs des Etats-Unis qui se sont eux-mêmes fondés sur des principes diamétralement opposés à ceux de la France qui sont des valeurs d'unité, de bien commun, d'Etat-Nation, auxquelles on peut ajouter le rejet des "valeurs" d'argent

    - et d'autre part, partisan de l'extrême-droite qui se réclame du judaisme (ce qui paraît aussi inadapté que celle qui se réclame du catholicisme).

    Mais vraiment rien d'étonnant la dedans.

    Aux USA, c'est David Horowitz, le mentor de Geert Wilders, d'un autre Michel Thooris, le Jihad Watcher du Front National, qui soutient, finance et organise l'extrême-droite autour de ces mêmes préceptes.
    David Horowitz qui agit via le groupe d'influence parmi les plus puissants, libertarien (libéralisme total) : l'Heritage Foundation, qui avec d'autres groupes, forment tout bonnement et gracieusement, les novices que lui envoient les dirigeants des Contribuables Associés et de Radio Courtoisie, directement à Washington D.C.

    Lobbies de Washington qui ont des détachements directs en France liés très directement à de nombreux cadres de Marine Le Pen, qui se reconnaîtront et que j'ai déjà nommés (Ecoles autrichienne, IFP, IFRAP, IDC, les liens sont têtus).

    Nous avons dit paradoxe ...

  • Sachez lire ce qui se cache derrière un débat bidon

    Une discussion était récemment organisée entre Etienne Chouard, partisan de la Démocratie Directe, et Dominique Jamet (Robert Ménard, Club de l'Horloge), candidat pour Nicolas Dupont Aignan aux élections européennes.

    Rappel au sujet des maîtres d'Etienne Chouard, qui sont les mêmes que ceux de Dominique Jamet :

    Le gouvernement par soi-même d'Etienne Chouard.

     

    Pour le prendre par un autre bout :

    Qu'est-ce que le Printemps Français ?


    Au-delà du bla-bla mascarade, il est plus intéressant de savoir ce qui lie des deux protagonistes, peut-être sans doute le troisième (l'organisateur de la papoterie), et qui n'est pas celui que l'on croit.
    En effet, le Bien commun, le débat intellectuel, c'est la façade.

    Posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-là se trouvent réunis autour d'une table ?

    Cherchez plus loin.

    Voyez ce qu'est le mouvement de Démocratie Directe Internationale.
    Pourquoi Dominique Jamet est allié à Robert Ménard et au Club de l'Horloge.

    Soyons claire, jeter un regard impudique sur les réseaux de la nébuleuse libertarienne de Washington dont ceux-là sont les pions.

    Les lobbies oeuvrant à la propagation de l'idéologie des pères fondateurs des Etats-Unis, opèrent de façon transversale et tous azimuts.

    Le but est la déstabilisation de l'Etat pour le réduire à sa portion congrue, un Etat peau de chagrin qui peut cependant être un Etat "fort", fortement autoritaire à encadrer un chaos libéral.

    Ces groupes d'influence -les plus puissants au monde-, Heritage Foundation, Cato Institute, Hoover Fondation, American Enterprise Institute, pour ne pas les nommer, soutenus par le gotha industrialo financier, agissent via plusieurs vecteurs.

    Celui de la Démocratie Directe en est un, ce sont eux qui sont à la base du mouvement mondial, et utilisent des pions innocents comme Etienne Chouard qui ne se rend pas compte de la portée du mouvement dont il croit être une des mouches du coche.

    Les media dits de "dissidence" (on pense immédiatement à Soljenitsyne qui fut évidemment un pion de la CIA), dont Boulevard Voltaire et toute la sphère Contribuables Associés directement reliée aux lobbies de Washington, en sont d'autres.

    Aujourd'hui, il ne s'agit pas à proprement parler de la CIA, même si des anciens ou des membres de la CIA en font partie.
    Il s'agit de pilotes détachés, de multinationales qui ont acquis une telle puissance financière et stratégique, qu'elles opèrent comme des puissances d'Etat sans territoire (sinon des parcelles de ceux des autres).
    Elles ont leurs règles propres, leur politique étrangère propre, et s'en prennent notamment à l'Etat "profond" (oui, vous avez déjà entendu ce mot dans la bouche d'Aymeric Chauprade), que représentent le Pentagone et le Département d'Etat, encore forcément trop étatistes pour l'idéologie libérale totale.

    Ces groupes d'influence ont des moyens colossaux, ils fournissent réseaux, instituts de formation, "experts" et argumentaires.

    Ils cooptent à travers le monde des personnalités marginales pour asseoir la "résistance" au "système" trop timide à leur sens, les intègrent aux réseaux et les y font tourner.

    Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat.

    Le paradoxe est bien là, car vous n'entendez souvent dans la bouche de la "dissidence", que les termes de France (on pense à Radio Courtoisie ou carrément Nouvelles de France, directement reliés à Washington ...), ou de "peuple", le groupuscule sectaire qui sert de vecteur prétend parler au nom du peuple dont il ne réprésente en réalité rien (Manif Pour Tous, Soral, etc.).

    Ces groupes-là ont pénétré la Russie même, toujours par les mêmes réseaux -on pense à l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération et l'action de John Laughland qui travaille directement pour l'Human Institute For Prosperity de Ron Paul, ou à l'Human Institute d'Exxon Mobil-, Russie dont ils se servent pour déstabiliser le Département d'Etat.
    Snowden contre la NSA, c'est cela, Snowden qui fonctionne évidemment avec l'IDC dont son avocat en Russie est membre.

    Bref, il y a beaucoup à dire, grattez un peu la surface, c'est bien plus intéressant que les petits débats bidon que l'on vous propose.

     
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    • Oriane Borja
       




      • Celeste Lavil ·  ·  Meilleur commentateur
        "Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat." Mais... Flamby fait ça très bien tout seul, non ?
         
         
      • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
        Terra Nova, Institut Montaigne, Institut Turgot et Institut Jaurès, Fondapol, même combat, la querelle est libérale et importée des States, à savoir quel degré d'avancement du libéralisme est le plus rentable.
  • Boutin au bûcher des vanités

    Christine Boutin racole tous azimuts à l'extrême-droite ces temps-ci, un jour pour brosser les anti pd, un autre, les pro life, un autre l'Action Française, elle se prend pour l'héritière de la couronne Marie-Christinette de la Bourbontin.

    Il faut croire que sa formation auprès des lobbies libertariens de Washington a été bien assimilée.
    Elle avait déjà bien appliqué les consignes lors de La Manif Pour Tous, le french détachement de la maison-mère, the Family Research Council de l'Heritage Foundation où madame la Pompadour, favorite des rois du pétrole, fait ses courses idéologiques avant de venir pétroler sur le Champ de Mars.

    N'oublions pas que les deux multimilliardaires fondateurs de ce qui est classé parmi les plus puissants groupes d'influence de la planète, avec le soutien des plus grosses multinationales d'outre-Atlantique (et dont j'ai déjà détaillé les noms dans des articles précédents), sont Richard Mellon Scaife et David Horowitz.

    David Horowitz est le commanditaire d'un Geert Wilders notamment, celui-là fait d'une pierre deux coups, à la fois extrême-libérale avec un créneau dans la lutte à mort contre l'islam, c'est sa petite spécificité.

    Richard Mellon, des Mellon Banks & Enterprises, doit sa place à son père, ancien dirigeant de l'OSS/CIA qui se trouvait posséder comme par hasard, les plus grosses ressources en pétrole et aluminium de notre bonne vieille Terre, parce que le droit de propriété, cela signifie surtout que tout appartient au premier Américain qui a l'envi  et les moyens coercitifs de s'octroyer les richesses des autres en s'auto aliénant leurs biens avec la bénédiction des autorités autoritaires autorisées.

    Mellon ne cache pas financer et se servir de l'extrême-droite partout dans le monde, il lui fournit les moyens lobbyistes, activisme clef en main, experts idéologues, argumentaires à l'avenant.
    Le but est de déstabiliser les Etats qui sont les dernières forces des peuples qu'il entend bien abattre pour asseoir le libéralisme total.

    Boutin ne fait pas la fine bouche, Mellon Scaife a fondé tant le Family Research Council, garant des "valeurs" qui vont bien avec le libéralisme (sauce faux-cul WASP), que le Planning Familial aux Etats-Unis (en orientant la politique essentiellement sur les noirs à qui il recommande la stérilisation, dans le but de leur venir en aide bien entendu), quand sa soeur s'oriente davantage vers le survivalisme.
    Une famille de champions je vous dis.


    Champions choisis par Sainte Christine  Boutin, boutant le mécréant, butinant à l'extrême-droite et butin à la clef, n'oublions jamais qu'elle s'est vendue à l'UMP contre un chèque sonnant et sans trébucher.

    C'est la femme dont les "valeurs" pèsent 680 000 euros (madame met des truffes dans les lentilles), bref derrière The Portrait of Christine Boutin, se cache le même échange que dans le roman d'Oscar Wilde, l'âme est bien négociable.
    Autant dire qu'elle ne vaut rien.

  • Marine Le Pen est-elle con ou prend-elle les gens pour des cons ?

    Soyons très clair, par mon propos -et je sais mon blog observé, tant par le Front que par des journalistes-, il s'agit :

    - soit d'une injure publique
    - soit d'une accusation grave pour laquelle on pourrait m'attaquer en diffamation

    Je sais donc les risques que je prendrais si je n'étais pas sûre de mon fait.

    Que l'on m'épargne les conneries du genre quart d'heure de gloire ou mégalomanie, je n'aurais pas démissionné de ma place au Front si ç'avait été le cas :

    - on a bien plus d'écoute en tant que candidat frontiste que sur un blog quasi confidentiel qui n'intéresse qu'un public averti
    - et je suis parfaitement consciente de la faiblesse de mes capacités d'écho


    Ce que je veux, ce sont des réponses aux questions que je vais poser ci-dessous et dont chacun est en droit d'attendre des réponses, les militants et électeurs frontistes au premier chef.

    Ce que je souhaite, c'est comme beaucoup, préserver le modèle français, la France est mon unique objet politique.


                       1 - Je veux savoir comment il se fait que des économistes se réclamant de l'école autrichienne qui est la plus libérale des écoles économiques américaines, puissent être les conseillers économiques de Marine Le Pen ?

                      2 - Je veux savoir comment il se fait  que Aymeric Chauprade puisse être à la fois, formateur à l'IFP/IFRAP (école ultra libérale reliée aux mêmes lobbies extrême-libéraux américains), et conseiller de Marine Le Pen ?

                      3 - Je veux savoir comment il se fait que d'autres cadres du Front soient formés par ce même institut dépendant des libertariens de Washington ?

                      4 - Je veux savoir pourquoi le Front continue à avoir des relations avec tous les autres tenants de ces lobbies : Radio Courtoisie au premier chef.
    Henri de Lesquen, Benoîte Taffin, la famille Laarman, ne cachent pas ni leurs aspirations à défendre le modèle fondateur des Etats-Unis, ni leurs liens avec les groupes d'influence les plus puissants au monde qui se réclament haut et fort du learship américain.
    Ce que le Front devrait dénoncer quand il se rend gracieusement sur leurs ondes, ainsi que tous leurs réseaux parmi lesquels le Front se confond trop souvent.
     

                      5 - Je veux savoir comment il se fait que Marine s'acoquine au suppléant passé de Frits Bolkestein (de la directive extrême-libérale du même nom) sans donner la moindre explication.
    Geert Wilders qui est aussi un agent déclaré du multimilliadaire et soutien des mêmes groupes d'influence libertariens, David Horowitz.


                     6 - Je veux que Aymeric Chauprade et Paul-Marie Couteaux expliquent à l'électorat frontiste leurs liens à l'IDC "russe" piloté par John Laughland, chef advisor de Ron Paul aux Etats-Unis et grâce auquel ils ont eu accès à la Douma.


                    7 - Je veux que l'on explique aux élécteurs, aussi et entre autres détails, les liens entre les libertariens de Washington, le Printemps Français, Aymeric Chauptrade et Marine Le Pen.

                    8 - On peut continuer les questions de la plus haute importance encore longtemps mais cela devrait suffire.


    Les citoyens sont en droit de connaître le dessous des cartes, nous sommes en démocratie et Marine Le Pen se réclame de la cohérence, de l'honnêteté, et du peuple.

    Qu'elle le prouve en répondant à ces questions qui ne sont pas celle d'un lobby mais d'une simple citoyenne  qui demande la vérité pour tous les autres et qui s'estime en droit de le faire.


    En attente d'une réponse ...


                    

                  

  • Le nouvel économiste de Marine Le Pen, encore un ami des Tea Parties ?

    Un nouvel économiste (=celui qui met l'économie au centre de tout) fait son coming out en avouant ses penchants pour Marine Le Pen.

    Il n'est pas le premier ni le dernier à avoir vu la lumière en se rangeant soudainement au Front national.

    Il y a sans doute des raisons à ces ralliements dont on ne sait plus trop où ils se situent entre incohérence et incongruité.


    Issu des milieux souverainistes, et donc de la droite libérale (le souverainisme est issu du mondialiste et autre fondateur de l'Europe Condenhove Kalergi), mais aussi apparemment du parti socialiste (comme quoi, il y a des vecteurs de porosité).
    Kalergi n'était pas exactement sur la ligne Monnet-Schuman et avait eu une liaison idéologique avec le général De Gaulle dont il reste des correspondances révélées récemment par les héritiers du gaullisme :


    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2013/12/14/connaissez-vous-les-correspondances-entre-le-mondialiste-kal-5246883.html

    14/12/2013

    Connaissez-vous les correspondances entre le mondialiste Kalergi et de Gaulle ?

    Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle

    RICHARD COUDENHOVE-KALERGI - CHARLES DE GAULLE

    Colloque organisé à Nancy le 14 novembre 1998

    par la Fondation Coudenhove-Kalergi, la Fondation

    Charles de Gaulle et l'Université de Nancy-II

    Textes rassemblés par le Professeur Alain I ARC AN

    Fondation Charles de Gaulle

    5, rue de Solferino 75007 Paris

    Fondation Coudenhove-Kalergi

    Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218



    "Avant-propos

    Alain LARCAN

    Le sujet du colloque, organisé à Nancy le 14 novembre 1998,

    peut surprendre au premier abord, car l'action courageuse et prolongée

    de Richard Coudenhove-Kalergi en faveur de Paneurope s'estompe

    un peu, non relayée par les instances européennes qui

    préfèrent se placer dans le sillage d'autres « inspirateurs ».

    Les relations qu'il établit avec le général de Gaulle n'étaient

    jusqu'à présent connues ou supposées que d'un très petit nombre

    de personnes mais l'étude de la correspondance, des rendez-vous,

    des textes des deux personnalités montre à l'évidence l'ancienneté

    et la continuité de relations de plus en plus confiantes et la parenté

    des points de vue sur une « Europe européenne » telle qu'elle fut

    proposée en particulier dans le plan Fouchet et repoussée par

    le Bénélux.

    La collaboration des deux fondations Coudenhove-Kalergi et

    Charles de Gaulle, dont les présidents Bauer et Foyer sont ici

    présents, de l'Université de Nancy II présidée par le professeur

    Bardelli a permis cette réunion précédée par une autre rencontre

    elle aussi européenne, organisée par le Groupe de recherche, information,

    communication et propagandes dirigé par le professeur

    Louis-Philippe Laprévote, également co-organisateur de la journée

    Richard Coudenhove-Kalergi - Charles de Gaulle.

    Je remercie toutes les personnalités qui ont accepté de figurer

    au Comité d'Honneur et ont souvent accepté de répondre à des

    questions et de communiquer de précieux renseignements ; certains

    sont présents à ce colloque, d'autres, retenus ailleurs, m'ont fait

    parvenir des messages exprimant leurs regrets.

    Je remercie aussi les conférenciers et tout spécialement les

    spécialistes des Archives européennes qui travaillent en liaison avec

    la Fondation Coudenhove-Kalergi, les représentants de Paneurope

    France, tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des deux

    Fondations, de l'Institut Charles de Gaulle, de l'Université de

    Nancy-II, du Centre européen universitaire et du Groupe de

    recherche, information, communication et propagandes.

    Je remercie tous les participants nombreux, dont les questions

    et les interventions animeront le débat et je souligne que si cette

    réunion a lieu à Nancy, c'est justement parce que Nancy et son

    maire André Rossinot ont établi avec la Fondation Coudenhove-

    Kalergi des liens privilégiés et un protocole original de jumelage

    qui se concrétise ici pour la première fois.

    L'édition est assurée dans la collection des Cahiers de la Fondation

    Charles de Gaulle, car la Revue Espoir, initialement envisagée

    ne pouvait accueillir tous les textes ; elle comprend les actes du

    colloque, qui sont complétés par la correspondance classée par la

    Fondation Coudenhove-Kalergi, entre le Comte et le Général. Ces

    documents apportent la preuve d'une relation importante, capitale

    entre les deux hommes à laquelle on n'a pas, jusqu'à présent,

    attaché suffisamment d'importance. Ce document, essentiel pour

    l'histoire de l'Europe retiendra très certainement l'attention des

    historiens et des hommes d'Etat."


    Le mondialiste Condenhove Kalergi :

     
    L'Union paneuropéenne internationale a été fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926 à Vienne, par le comte Richard Coudenhove-Kalergi qui a publié en 1923 son livre-manifeste Paneuropa où il préconise la création d'une union des États européens, union qui lui semble le seul moyen d'éviter que se reproduise la catastrophe de 14-18 : « L'Europe, dans son morcellement politique et économique, peut-elle assurer sa paix et son indépendance face aux puissances mondiales extra-européennes qui sont en pleine croissance ? »

     

     

    Emblème[modifier | modifier le code]

    Drapeau de l'Union paneuropéenne internationale

    Homme cosmopolite et lettré, convaincu de l'unité de la civilisation européenne, le comte Coudenhove-Kalergi choisit comme emblème de la Pan-Europe une croix rouge sur un disque d'or.

    Il en donne la signification dans son ouvrage : « La croix rouge des croisades du Moyen Âge est le symbole le plus ancien d'une union européenne supranationale. Aujourd'hui elle est l'emblème de l'humanitarisme international1.

    Le soleil figure l'esprit européen dont le rayonnement éclaire le monde entier »2. Le soleil est aussi interprété comme étant le symbole d'Apollon, référence à l'influence culturelle de la Grèce antique sur l'évolution de la civilisation européenne3 .

    Historique[modifier | modifier le code]

    Connaissant très vite un vif succès, les idées de Coudenhove-Kalergi inspirent très directement Aristide Briand dans les années 1920 qui accepte pour sa part la présidence d'honneur du mouvement paneuropéen en France, tandis que le président exécutif de la section française est son collaborateur Louis Loucheur. Mais l'arrivée du national-socialisme en Allemagne, conjuguée aux effets du Traité de Versailles qui prétendait, au lendemain de la Première Guerre mondiale, dessiner une Europe nouvelle, ruine provisoirement les efforts de Coudenhove-Kalergi.

    Après la victoire des AlliésCoudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union Paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefittecomme Secrétaire général.

    Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond TribouletMichel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union Paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013.

    Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.

    Présidents de l'Union paneuropéenne internationale (UPI)[modifier | modifier le code]

    1. Richard Coudenhove-Kalergi (1926-1972)
    2. Otto de Habsbourg (1972-2004)
    3. Alain Terrenoire (2004-2013)
     



    http://cerclearistote.com/tag/philippe-murer/

     




    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2014/03/01/le-cercle-aristote-ne-souhaite-pas-que-l-on-connaisse-de-ses-attaches-ameri.html

    01/03/2014

    Le Cercle Aristote ne souhaite pas que l'on connaisse de ses attaches américaines



    Avant :

    1.  
      Voilà où le suivisme germano-américain nous a conduit, le déshonneur et le conflit. Beau résultat.
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