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culture - Page 50

  • Victor Hugo, 2014, et les misérables

    Victor Hugo le bâtard de ouf, l'enfoiré de sa mère.

    On se calme.

    Mon fils a eu 17,5 à l'écrit du Bac français en première scientifique et il est tout à fait capable de s'exprimer ainsi sur les réseaux sociaux.

    Les lycéens savent parfaitement usé des différents registres de langage et passeraient pour des débiles s'ils envoyaient un tweet en langage soutenu.

    Il faut vraiment être une bande de réac type lecteur du Figaro ou de Valeurs Actuelles, suivi par le Nouvel Obs et autres déconnectés pour ignorer autant le monde réel et celui des ados.

    Sauf à faire du buzz quand on n'a rien de mieux à se mettre sous la dent.
    •  
      C'est de l'humour.

      Les lycéens rendaient à leur manière décalée, l'hommage dû au grand écrivain, qui n'est pas forcément accessible au premier degré.

      Les lycéens qui ont planché sur ce sujet sont parmi les meilleurs puisqu'il s'agissaient des Bac S et ES.
      D'ailleurs le commentaire de texte est le plus difficile des exercices, ne s'y frottent que ceux qui s'en sentent capables.

      Balancer un tweet blasphématoire, c'est du second degré pour relâcher la pression.
       
    •  
      Peut-être y a-t-il eu des tweets qui ont pu se surajouter pour profiter de l'aubaine (Il en est dont c'est l'occupation principale), ce qui a permis d'écrire un marronnier sur le niveau des lycéens.
      Et puis on a tous eu des rigolos dans la classe qui n'en ont rien eu à faire de cette épreuve, à tort sans doute, mais qui ont pu effectivement avoir à coeur d'amuser la galerie.
    •  

    •  
      Je préfère prendre la défense de gamins que je connais bien et  d'une jeunesse que je ne trouve pas pour si désespérante qu'on veut bien le dire.

      Nous sommes un certain nombre à les trouver attachantes ces bêtes-là.
      Le professeur de français de mon deuxième fils, qui est en seconde, leur a gentiment rendu tout récemment, ce qu'il disait avoir reçu de leur part durant toute l'année : chacun a eu droit à une Bêtise de Cambrai.
      Les élèves l'ont pris comme il fallait le prendre, en riant, c'était bien une marque d'affection.

    •  
       «Victor Hugo, si j'te croise dans la rue, t'es mort», c' est drôle.

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      N'avons-nous jamais été jeune ?

      J'avais dans ma classe d'excellents éléments qui avaient un jour traité George Sand de grosse "biiiiip".

      C'est déplacé si on le pense vraiment, mais quand c'est  un anachronisme doublé d'une litote, ça permet juste de décompresser quand on vient de plancher quatre heures sur une dissert.


      Pas de quoi en faire un fromage, juste un papier de journaliste.

  • Passe ton Bac libéral d'abord

     

    1)
    Il est évident qu'un employeur qui a besoin d'une main d"oeuvre un jour sur deux, ou seulement le soir ou seulement le dimanche en fonction de la période où il fait le plus de bénéfices, emploiera plus facilement, surtout si on l'autorise à ouvrir son commerce le soir ou le dimanche par exemple.

    Il emploiera encore davantage si on lui autorise la flexibilité des salaires, en fonction de la conjoncture qui de conjoncturelle s'évérera structurelle pour atteindre les objectifs de compétitivité.

    Rappelons judicieusement qu'en employé ne travaillant que 20 h par semaine, est plus efficace pour travailler pour deux, et ne viendra pas se plaindre d'une crise de burn out., cette flexibilité est donc bien plus rentable.

    2)
    Le protectionnisme priverait les multinationales et nombreuses de leurs filiales sous-traitantes, de nombreux marchés en dehors de notre territoire.
    Elles n'arriveraient jamais à faire de bénéfices grâce au travail des enfants des pays d'Asie ou d'Afrique, empêchant ces enfants de manger et de nourrir leurs parents. Ce qui pourrait entraîner des révoltes remettant en cause la sécurité de l'accès aux matières premières indispensables.

    Le protectionnisme pourrait également faire prendre le risque d'un retour au plein emploi qui remettrait en cause les bas salaires et les fondements même du libéralisme qui veut que la puissance financière permettent le pouvoir de décision réel.


    Bref, le système actuel serait remis en cause et les 1 % les plus riches ne pourraient plus maintenir leur train de vie augmentant exponentiellement , voire, seraient contraints de payer des impôts.
    Tandis que les plus pauvres le seraient moins et effraieraient moins les autres populations qui n'auraient ainsi plus peur de rejoindre le bataillon.

    Conclusion : la mobilisation des connaissances est un bien vilain défaut.

    Sujets (très objectifs, pas du tout orientés hein...) du Bac SES 2014. Dans la même veine, prévoyons ceux de 2015: 
    "1) Explique pourquoi les cheminots ruinent la Nation en faisant grève pour protéger leurs privilèges.
    2) En quoi l'Euro protège-t-il les pays européens du nazisme?"
    Photo : Sujets (très objectifs, pas du tout orientés hein...) du Bac SES 2014. Dans la même veine, prévoyons ceux de 2015: 
"1) Explique pourquoi les cheminots ruinent la Nation en faisant grève pour protéger leurs privilèges.
2) En quoi l'Euro protège-t-il les pays européens du nazisme?"
     
  • Marine, le Grisbi, et autre esprit de groupe

    Si tu veux l'oseille, rejoins-nous.

    C'est en substance ce que disent Marine Le Pen et son attelage européen.

    Ils tentent un dernier gros coup de bluff en faisant fuiter dans les réseaux d'extrême-droite que le groupe serait formé afin de faire céder les dernières digues et que ceux qui ont décidé de rejoindre le thatcho Farage, les rejoignent in extremis pour toucher le magot.

    Le conseiller à deux balles indexé sur l'étalon-or des libertariens, Ludovic de Danne (ceinture bannière étoilée), met en garde contre les fausses rumeurs, lesquelles ? Les siennes ?

    Jusqu'où Marine Le Pen va-t-elle descendre ?
    Le suppléant de Fritz Bolkestein ne lui suffisait pas (j'ai changé de teinture disait-il), elle veut la clique libérale au grand complet, ultra libéraux du 
    Congrès de la nouvelle droite (KNP) polonais bien compris.

    Marine ne veut pas s'embarrasser que de l'extrême-droite folklorique, elle veut aussi un peu de sérieux, elle la veut aussi économique.


    Bon, si elle n'y arrive pas, elle fera porter la faute sur le Vieux (c'est ainsi qu'on l'appelait au Paquebot, ou Neunoeil, selon l'humeur).

    Ce ne sera pas la première fois qu'un dérapage de Le Pen servira de prétexte aux libéraux me dira-t-on, sans doute, sans doute, et que derrière la petite histoire, une autre se déroule.

    Et Marine qui ne comprend pas que pour certains "antisémite" signifient surtout, "pas encore assez libérale".

    "Je ne comprends pas Nigel Farage, on est tout comme lui et il ne veut pas de nous."

    Mais non, Marine, tu n'as pas écouté Nicolas Dupont Aignan, tu es encore un trop infâme gauchiste à leurs yeux, ils disent "antisémite" comme Soral dit "Inuit" pour cacher "antisémite", Soral qui a bien fait l'allégeance libertarienne suffisante, lui, on ne lui reproche pas son soufre.

    C'est que pour les libertariens durs, les tiens sont trop mous, tu diras à  Monot et Sulzer qu'ils se font traiter de sous-libertariens par les copains, demande à Gaspard Koenig, ta race libertarienne est batarde, du sang-de-bourbe, voilà, ton parti est de sang mêlé, c'est cela qui fait que tu ne peux pas encore appartenir à la race des seigneurs.


    Soigne ta droite Marine, autrement tu vas le perdre ton combat de catch, demande à ton père ce que le Bourreau de Béthune lui a appris, derrière la parade, il faut un minimum de préparation.


  • L'antisémitisme est un anti France

    La pensée unique serait semble-t-il selon JMLP, de ne pas pouvoir penser antisémite.

    Il y aurait un moyen très simple de liquider tout malentendu.

    Jean Marie Le Pen n'a qu'à clairement condamner l'antisémitisme.

    Non pas pour plaire à ses détracteurs et à se coucher comme il le prétend, mais tout simplement parce que c'est contraire à la vision française.


    On a certes le droit d'être antisémite.
    Si l'on devait interdire aux cons de l'être, beaucoup de choses seraient interdites, on ne saurait plus où donner de la tête et ce serait invivable.
    On a le droit d'être con, c'est une affaire entendue.

    La condamnation de l'antisémitisme, comme l'anti islam d'ailleurs, c'est bien différent, cela se situe dans un autre registre.

    On doit le condamner en tant que gardien de la France.

    La France ne discrimine pas entre le fait d'être juif, musulman, catholique ou autre, ni même d'être atteint d'anomalies chromosomiques pour ceux qui veulent absolument mettre du gène là où il n'y a pas de plaisir.

    Celui qui s'en prend à une personne parce que juif en l'occurrence, n'adopte tout simplement pas le principe de civilisation de la France.

    Etre antisémite, c'est être anti France.


    Lutter contre l'antisémitisme, tout comme l'anti islam, devrait  être un combat frontiste puisque nous sommes (devrions être) les garants de l'unité nationale, contre les communautarismes, et gardiens de tout ce qui fait notre société.

    Que Jean-Marie Le Pen explique cela, ce serait même de sa responsabilité politique, et l'affaire est close.

    Mais Jean-Marie Le Pen ne le fera jamais.

    Parce qu'il n'a pas le logiciel français, mais anglo américain.

    Il met au dessus de nos principes de civilisation les principes de civilisation opposés qui sont ceux des anglo saxons.
    Il met la liberté d'opinion au-dessus du principe d'unité nationale.

    Si Jean-Marie Le Pen entretient l'ambiguité sur le fait qu'il soit antisémite ou pas, une chose est certaine, il n'adopte pas la vision française dans de nombreux domaines, et c'est cela que chaque frontiste doit condamner.

  • Antisémites ? Pas possible

    Quand le GUD prend le parti de l’étranger

    Publié le 21 janvier 2003, mise à jour le 11 octobre 2007 

     

    Publié à l’automne 1998

    Le 3 décembre 1996, Y. Derai, directeur du Journal Tribune juive, recevait au siège de ce journal une cassette vidéo piégée : cette tentative d’attentat fut revendiquée par des personnes déclarant faire « partie de la grande nation arabe comme certains font partie de la grande nation juive » et être solidaires « du sort qui est fait à [leurs] frères palestiniens ». L’enquête de police déboucha sur une douzaine d’interpellations et sur plusieurs perquisitions chez des membres ou des proches du GUD [1]. Les résultats de cette enquête à prétexte permirent d’établir des liens financiers, idéologiques et matériels entre ce milieu et des pays arabes tels que la Syrie ou l’Irak, et confirmèrent les relations étroites qu’ils entretiennent avec certaines factions du Front national. Pour notre part, nous avons essayé d’en savoir plus, histoire que l’État n’ait pas le monopole de l’information.

    Alors que la tentative d’attentat contre Tribune juive a lieu le même jour que celui perpétré dans le RER à Paris, ce n’est pas à la piste islamiste que s’intéressent les policiers. Au vu de l’objectif visé et du contenu du texte de revendication, les RG de la préfecture de police de Paris font le rapprochement avec une série d’affiches collées sur Paris entre janvier et juin 1996. L’une de ces affiches, signée par le GUD, met à l’honneur l’artificier du Hamas Yehia Ayache, tué par les services spéciaux israéliens ; une autre proclamant « Israël tue, ONU complice », sortie lors du massacre de Cana, est signée « Union et Défense des Victimes du Sionisme » ; une autre encore, « Et si l’abbé Pierre avait raison ? » porte la signature d’une « Union et Défense de la Liberté d’Expression ». Pour les RG il n’y a aucun doute, le GUD se cache derrière ces différentes signatures. C’est donc vers lui que s’oriente l’enquête, même si les certitudes policières sont bien faibles [2].

    Honneur au chef !

    À tout seigneur tout honneur, le premier à recevoir la « visite » de la brigade criminelle fut Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD. À son domicile de la rue du Renard dans le IVe arrondissement de Paris, la police trouve un calibre. Coup dur pour Chatillon qui aspire depuis quelque temps à une certaine respectabilité. En effet, en épousant Marie d’Herbais, il est devenu le gendre de la comtesse Katherine d’Herbais, qui, outre le fait d’être riche, est conseillère régionale FN et a longtemps été l’une des principales actionnaires avec son mari du journal Minute. Elle possède par ailleurs un château qui défraya la chronique en servant de décor au film X « Les Visiteuses », remake du film de J.-M. Poiré avec Tabata Cash en interprète star... Il faut ajouter à cela que Chatillon est maintenant le papa d’une charmante gamine dont le parrain n’est autre qu’un certain Jean-Marie Le Pen. Enfin, pour parfaire sa reconversion, il a créé une société en communication intitulée Riwal Communication (cf. infra). Bref, cette vilaine histoire avec la police risque de mettre à mal ses envies d’embourgoisement. Il finit par avouer que le flingue appartient à un autre membre du GUD, Antoine Roucheray (c’est pas bien de balancer un camarade, Frédéric...) qui est à son tour interpellé. La police se rend ensuite rue Pierre Demours (dans le XVIIe arrondissement) chez Thomas Lagane, lui aussi membre du GUD. Les inspecteurs trouvent chez lui quelques « souvenirs » rapportés de Croatie où il s’était rendu en compagnie de Chatillon.

    Fidélité à la famille !

    C’est au tour d’Axel Loustau, demeurant boulevard de Saint-Julien à Meudon (92), d’être l’objet de la curiosité policière. Cadre dans une banque, il fait partie d’une famille très connue à l’extrême droite : son père Fernand Loustau, mort en 1993, dirigeait une société de gardiennage, Normandy Sécurité, impliquée en février 1997 dans le « vidage » de la fromagerie Besnier à Isigny, occupée par des grévistes. À cette occasion, cet ancien officier du 3e REP avait fait appel à une trentaine d’anciens paras, membres comme lui de l’UNP (Union Nationale des Parachutistes). On retrouve Fernand Loustau comme actionnaire d’une société intitulée Veronica SA, qui offre la particularité d’avoir pour actionnaires le gratin de l’extrême droite française. Qu’on en juge :

    • Anne Meaux, actuelle attachée à la communication d’Alain Madelin (après avoir été celle de Giscard, époque à laquelle elle gagna le surnom d’Eva Braun), est une ancienne militante d’Ordre nouveau et du PFN ;

    • Gérald Penciolelli, actuel directeur de Minute, ancien d’Ordre nouveau et du PFN ; très proche de certains milieux patronaux et d’Alain Madelin ;

    • Bernard Lehideux, permanent au Parti républicain, et dont la sœur Martine est vice-présidente du FN et responsable du Cercle national des Femmes d’Europe ;

    • Jean-Pax Méfret, « le chanteur de l’Occident » ;

    • Gérard Écorcheville, ancien d’Occident, du GUD, d’Ordre nouveau et du PFN, recyclé au RPR par Pasqua avant de finir au FN ;

    • le « Prince noir » Henri de Bourbon.

    Fernand Loustau est par ailleurs un vieil ami de Jean-Marie Le Pen, à qui il prêta des locaux en 1985 pour héberger la « radio libre » proche du FN, Radio Courtoisie. Il fut également l’un des actionnaires de National Hebdo. Sa société Normandy Sécurité (reprise par sa femme) assura le service d’ordre de plusieurs manifestations du FN, tandis que plusieurs militants d’extrême droite (dont certains du GUD) y furent embauchés. C’est maintenant son fils Axel qui a repris le flambeau. Membre du FNJ, il fut candidat frontiste aux dernières élections législatives dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine. À noter que la police interpella, en même temps qu’Axel, son frère et sa mère : quelle famille ! Ainsi, la nouvelle génération du GUD est dans le collimateur des flics [3]. Mais l’ancienne n’est pas oubliée pour autant : pour preuve, l’arrestation d’Alban Druet. La police fut moins chanceuse rue Singer (Paris XVIe), où, après avoir pénétré par effraction dans l’appartement de Gauthier Guillet, elle s’aperçut de l’absence de son propriétaire. Ce dernier, chef d’entreprise, se trouvait en effet à Vitrolles, où il était candidat en 7e position sur la liste de Mégret aux municipales. De quoi décevoir son grand frère Jean-Jacques Guillet, ex-député RPR, ancien d’Occident converti au gaullisme par les bons soins de Charles Pasqua dont il est un des proches. D’après Wotan, journal des CHS (démantelés depuis février de cette année avec l’arrestation d’Hervé Guttuso et de ses petits camarades), cet intérêt pour le GUD proviendrait des dénonciations de Bonnefoy, ancien responsable du GUD avant la reprise en main de celui-ci par Chatillon au début des années 1990. Cette collaboration avec la police daterait de longtemps et expliquerait la réapparition de Bonnefoy au sein du Parti national républicain, groupuscule soutenu en sous-main par les réseaux d’un ancien ministre de l’Intérieur...

    Mains sales...

    Après Chatillon lui-même et ses petits copains, c’est au tour de sa société, Riwal Communication, de connaître les délices de la perquisition. Créée en mars 1995 avec un capital de 100 000 francs, elle a pour principales activités le conseil en communication, le marketing direct, l’édition de livres et de revues et la vente par correspondance. Elle était à l’origine domiciliée 6 rue Saint-Bon (Paris IVe). Un an plus tard, la société a déménagé au 10 rue Laurent Pichat (Paris XVIe), son adresse actuelle. Le gérant de la société est Axel Loustau, avec pour associée Marie d’Herbais. Parmi les actionnaires de Rivoal on retrouve :

    • Chatillon et sa femme Marie d’Herbais (260 parts à eux deux) ;

    • Anne-Christine Delaunay, sœur de Chatillon, à qui il a vendu 260 parts en septembre 1996 (sur les 470 qu’il possédait auparavant) ;

    • Axel Loustau (240 parts) ;

    • Thomas Lagane (240 parts).

    Entre autres productions, Riwal maquette la lettre d’informations d’Emmanuel RatierFaits & Documents ainsi que quelques numéros du journal municipal de Marignane. Par le biais des Éditions des Monts d’Arrée, créées en août 1995 et rattachées à Riwal Communication, Chatillon diffuse deux livres : le premier, Les Rats maudits [4], raconte l’histoire du GUD depuis sa création, le second décrit la république fasciste de Salo, créée par Mussolini vers la fin de la guerre. Le texte de présentation de ce livre a été rédigé pas un « expert » en la matière, l’ancien Waffen SS Christian de la Mazière, qui fut un temps directeur de publication duChoc du Mois [5]. À l’issue de cette opération, les policiers auraient saisi des armes à feu, des armes blanches, de la littérature antisémite, des manuels de fabrication d’explosifs. Mais, plus intéressant, nous avons découvert de notre côté que les fameuses affiches pro-Hamas et révisionnistes collées par le GUD ont été payées et fabriquées à Damas, avec l’autorisation du Ministre syrien de la Défense, le général Tlass. Les premiers contacts entre Chatillon et Tlass datent d’octobre 1994 : Frédéric Chatillon, lors d’un séjour à Damas, aurait rencontré le général pour discuter de l’aide que celui-ci pouvait apporter à son mouvement. À son retour en France, le leader du GUD fut interrogé par les services spéciaux français sur les raisons de ce voyage et sur ses contacts avec les autorités syriennes. Par ailleurs, en plus des affiches, Damas finance très largement l’édition par Chatillon et ses petits copains de textes révisionnistes qui sont ensuite traduits en arabe et diffusés au Moyen Orient : L’Holocauste au scanner de Jurgen Graf [6], Les Mythes fondateurs de la politique israëlienne de Garaudy, Critique de la Raison juive occidentale de David Warlet (cf. article sur Réfléchir & Agir aux pages suivantes)... Tous ces textes ayant pour particularité d’avoir été traduits par la même personne, Jawad Bashara, qui participa également à l’écriture du livre de Warlet (cf. infra).

    ... et tête Baas !

    Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la Syrie finance les activités de l’extrême droite française. Dans les années 1970, François Duprat, un des théoriciens du FN, avait reçu des fonds de pays arabes, dont la Syrie, pour la création de son comité de soutien à la Palestine ainsi que pour la diffusion des premiers écrits révisionnistes connus, comme la version française du livre de l’anglais Richard Harwood Did six million really die ?. Plus près de nous, lors des élections européennes de 1984, Rifaad El Assad, chef des services secrets syriens et frère du président Haffez El Assad, accorda une obole de 20 000 francs au FN via la candidature de Soraya Djebbours à ces élections. D’autres liens plus étroits semblent avoir été établi grâce à l’association Citoyen de France créée en décembre 1992. Cette association se donnait pour but de « réconcilier les Français et de lutter contre l’exclusion et la discrimination ». On trouvait à sa tête Sid Ahmed Yahiaoui, conseiller régional FN à l’époque (il a depuis démissionné). Au bureau de l’association on trouvait également :

    • Pascal Gannat, ancien du PFN, conseiller régional FN, membre du cabinet de Jean-Marie Le Pen et connu pour être un de ses « nègres », chargé d’écrire ses discours ;

    • Martin Pelletier, ancien journaliste au Quotidien de Paris, actuel rédacteur en chef de National Hebdo ;

    • Adnan Azzam, né en Syrie, connu dans les milieux spécialisés pour être un proche des services secrets syriens, propriétaire en outre du restaurant Zenobie, à Paris, fréquenté par Rifaad El Assad, et où eurent lieu, dit-on, d’intéressantes rencontres entre ce dernier et des membres du FN...

    Cet appel au monde arabe pour de vulgaires histoires d’argent devient d’ailleurs une habitude dans les milieux nationalistes et nationalistes-révolutionnaires français. La Lybie semble en effet un généreux donateur pour tous ceux qui courtisent son chef vénéré Mouammar El Khadafi. En témoigne la participation en septembre 1997 d’une délégation du Parti communautaire national-européen à la conférence annuelle organisée par le pouvoir lybien, le Camp de Jeunesse pour les Mouvements verts, pacifistes et alternatifs. Le PCN prend en cela la relève de Nouvclle Résistance et c’est d’ailleurs l’ancien responsable Ile-de-France de ce mouvement, Fabrice Beaur, qui emmenait les Français du PCN. M. El Khadafi a d’ailleurs des vertus de grand rassembleur puisqu’il est cité comme référence nationaliste-révolutionnaire par Christian Bouchet, à l’instar de Nasser ou de Peron. La descente de police dans les milieux gudards ou assimilés n’avait sans doute finalement pour seul but que de rappeler à tout ce petit monde que l’État français n’entend pas laisser se développer des contacts susceptibles de le gêner dans la difficile partie d’échecs qui se joue au Moyen-Orient. Mais certains ont l’habitude de jouer les pions malgré eux, tant il est vrai qu’un nationaliste est toujours prêt à avoir le petit doigt sur la couture...



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    [1] Groupe Union Défense

    [2] Mais nos milieux militants sont tellement habitués à ce type d’enquête à prétexte, que ce soit pour un plan de prison publié, une lunette de visée laser volée à l’armée ou des affiches ridiculisant la police, que celle visant des militants nationalistes ne nous a ni surprise, ni vraiment attristée. Ainsi va la vie, ainsi vont les faux-semblants...

    [3] L’analyse de Pierre Guillaume, l’animateur de La Vieille Taupe, diffère en partie de celle-ci. Pour lui, ce qui aurait motivé les enquêteurs, ce serait la diffusion du Droit de réponse de Roger Garaudy à ses calomniateurs et toutes les activités menées autour de cette affaire. D’après lui, « pendant les perquisitions et les gardes-à-vue, les policiers n’ont même pas fait semblant de croire un instant à une éventuelle responsabilité des interpellés dans l’envoi de la cassette (mal)-piégée à Tribune juive. Manifestement, ils cherchaient à se renseigner sur la manière dont les interpellés avaient découvert le révisionnisme historique » (Bulletin confidentiel n°4 - janvier 1997). Et Pierre Guillaume est le nombril du monde...

    [4] Livre par ailleurs très riche du point de vue iconographique et globalement intéressant. À compléter bien entendu par la lecture de la brochure publiée par REFLEX, Le GUD, autopsie d’un moribond

    [5] Christian de la Mazière est relativement atypique et plus du tout militant. Il essaime des interview dont certaines sont parfois surprenantes, comme celle délivrée il y a quelques années à Historia et dans laquelle il révélait son adhésion totale au mouvement de la jeunesse de mai 1968, y décelant les mêmes motivations que les siennes durant la guerre et son engagement dans la Waffen SS.

    [6] Le livre de Jürgen Graf a été reédité il y a quelques mois en langue arabe par l’éditeur égyptien Madbouli qui en a fait un deuxième tirage de 50 000 exemplaires.

    Lien permanent Catégories : culture
  • Connaissez-vous le Powell Memorendum, parce que lui, vous connaît bien


    Les "think tanks" qui pénètrent le spectre politique français jusqu'au Front National, sont issus du Powell Memorendum.
    (Il est à noter que des résistances étatiques subsistent et notamment aux USA, dont les batailles incessantes entre l'oligarchie industrialo financière et les Etats)

    Le mémo Powell: un appel à-bras pour les sociétés

     

    Dans cet extrait de Winner-Take-All Politics: Comment Washington Fait les riches plus riches - et tourné le dos à la classe moyenne , les auteurs Jacob S. Hacker et Paul Pierson expliquer l'importance de la Powell protocole, un appel aux armes pour sociétés américaines écrits par Virginie avocat (et futur justice de la Cour suprême) Lewis Powell à un voisin de travailler avec la Chambre de commerce des États-Unis.

    Winner-Take-All Politics veste du livreÀ l'automne de 1972, le vénérable National Association of Manufacturers (NAM) a fait une annonce surprenante: Il a prévu de déménager ses bureaux principaux de New York à Washington, DC Comme son chef, Burt Raynes, observé:

    Nous avons été à New York depuis avant le tournant du siècle, en raison 
    nous avons considéré cette ville comme le centre des affaires et de l'industrie. 
    Mais la chose qui touche les entreprises le plus aujourd'hui, c'est le gouvernement. La 
    relations de l'entreprise avec les entreprises n'est plus si important
    que la relation de l'entreprise avec le gouvernement. Au cours des dernières 
    ans, qui est devenu très évident pour nous. [ 1 ]

    Pour être plus précis, ce qui était devenu très évident pour la communauté d'affaires était qu'il devenait son horloge nettoyé. Utilisé pour avoir une large domination, les employeurs confrontés à une série de défaites surprenantes dans les années 1960 et au début des années 1970. Comme nous l'avons vu, ces défaites ont continué sans relâche lorsque Richard Nixon a remporté la Maison Blanche. Malgré les revers électoraux, le libéralisme de la Grande Société avait surprenant élan politique. "De 1969 à 1972," comme le politologue David Vogel résume dans l'un des meilleurs livres sur le rôle politique de l'entreprise, "la quasi-totalité de la communauté d'affaires américaine a connu une série de revers politiques sans précédent dans la période d'après-guerre." En particulier , Washington a entrepris une vaste expansion de son pouvoir de réglementation, d'introduire des restrictions et des exigences strictes et exhaustives sur les activités dans des domaines de l'environnement à la sécurité au travail pour la protection des consommateurs. [ 2 ]

    Dans les milieux d'affaires, ce changement prononcée et soutenue a été accueillie avec incrédulité, puis alarme. En 1971, l'avenir de la Cour suprême de justice Lewis Powell s'est senti obligé d'affirmer, dans une note de service qui était d'aider à galvaniser les milieux d'affaires, que le «système économique américaine est en grande attaque." Cette attaque, Powell maintenue, la mobilisation nécessaire pour le combat politique: " Les entreprises doivent apprendre la leçon. . . que le pouvoir politique est nécessaire; que ce pouvoir doit être assidûment cultivé; et que lorsque cela est nécessaire, elle doit être utilisée de manière agressive et avec détermination, sans gêne et sans hésitation qui a été si caractéristique de l'entreprise américaine "En outre, Powell a souligné, l'ingrédient essentiel à la réussite serait l'organisation:". force réside dans l'organisation, Attention à la planification à long terme et la mise en œuvre, en cohérence de l'action pendant une période indéterminée d'années, dans l'ampleur du financement disponible que par un effort commun, et dans le pouvoir politique disponible que par l'action unie et les organisations nationales. "[ 3 ]

    U.S. President Richard Nixon holds a commission that he will present to Lewis F. Powell Jr., left, and another will be given to William Rehnquist, right, at a White House ceremony in Washington, D.C., Wednesday, Dec. 22, 1971. Both Powell and Rehnquist are commissioned as Associate Justices of the Supreme Court and will take their oath Jan. 7, 1972. The two men were appointed to the Supreme Court by President Nixon. (AP Photo/Charles Tasnadi)

    Le président américain Richard Nixon est titulaire d'une commission qu'il présentera à Lewis F. Powell Jr., à gauche, et un autre sera donnée à William Rehnquist, à droite, à une cérémonie à la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 décembre 1971. Les deux hommes ont été nommés à la Cour suprême par le président Nixon. (AP Photo / Charles Tasnadi)

    Powell est un de ceux qui a poussé à relancer le poids politique des employeurs.Avant les vents politiques décalées dans les années 60, l'entreprise avait vu peu de nécessité de mobiliser quelque chose de plus que d'un réseau d'associations professionnelles. Elle s'appuie essentiellement sur des contacts personnels, et le rôle principal de lobbyistes à Washington était à la traîne des marchés publics et des allégements fiscaux. L'explosion de l'activisme politique, et la montée des groupes d'intérêt public, comme ceux qui sont affiliés avec Ralph Nader, a créé un défi fondamental. Et comme les années 1970 ont progressé, les problèmes semblent s'aggraver. Powell a écrit en 1971, mais même après Nixon a balayé à une réélection écrasante l'année suivante, la marée législatif a continué à venir en jeu. Avec Watergate conduit à la démission de Nixon humiliante et une victoire démocratique spectaculaire en 1974, la situation s'est encore plus désastreuse. "Le danger avait soudainement augmenté," Bryce Harlow, représentant Washington senior pour Procter & Gamble et l'un des ingénieurs de la renaissance politique de l'entreprise devait dire plus tard. «Nous avons dû empêcher les entreprises d'être roulé et mis dans la poubelle par le Congrès." [ 4]

    Powell, Harlow, et d'autres ont cherché à remplacer de club avec un appareil plus moderne, sophistiqué et diversifié - capable de faire avancer les employeurs garçons intérêts même dans des circonstances politiques les plus difficiles. Ils ont reconnu que l'entreprise avait à peine commencé à exploiter son potentiel pour exercer le pouvoir politique. Non seulement les ressources financières à la disposition des chefs d'entreprise hors pair. Les structures hiérarchiques des sociétés ont permis à une poignée de décideurs de déployer ces ressources et de les combiner avec des capacités énormes, mais sous-utilisées de leurs organisations éloignées. Ce sont les conditions préalables à une révolution organisationnelle qui était à refaire Washington en moins d'une décennie - et, dans le processus, de jeter les bases critique pour winner-take-tout politique.

    Les hommes d'affaires du monde, unissez-vous!

    La contre-attaque de l'organisation de l'entreprise dans les années 1970 a été rapide et radicale - une version domestique de Shock and Awe. Le nombre de sociétés ayant leur siège social aux affaires publiques à Washington est passé de 100 en 1968 à plus de 500 en 1978. En 1971, seulement 175 entreprises ont enregistré des lobbyistes à Washington, mais en 1982 près de 2500 fait. Le nombre de PAC d'entreprise est passé de moins de 300 en 1976 à plus de 1200 d'ici le milieu de 1980. [ 5 ] Sur toutes les dimensions de l'activité politique de l'entreprise, les chiffres révèlent une œuvre dramatique, une mobilisation rapide des ressources de l'entreprise au milieu des années 1970.

    Qu'est-ce que les chiffres seuls ne peuvent pas montrer quelque chose de potentiellement encore plus d'importance: les employeurs ont appris à travailler ensemble pour atteindre des objectifs politiques communs. En tant que membres de coalitions, les entreprises pourraient mobiliser plus activement et sur un front beaucoup plus large. Les dirigeants d'entreprise sont devenus des défenseurs non seulement pour les intérêts étroits de leurs entreprises, mais aussi pour les intérêts communs de l'entreprise dans son ensemble.

    Ironiquement, cette nouvelle capacité est en partie un cadeau inattendu de la Grande Société libéralisme. L'un des traits distinctifs de la grande expansion de l'autorité du gouvernement dans les années 60 et au début des années 70, c'est qu'elle a créé de nouvelles formes de régulation qui ont affecté simultanément de nombreuses industries. Auparavant, les compagnies aériennes auraient fait pression sur le Conseil de l'aéronautique civile, les entreprises sidérurgiques auraient porté sur la restriction de la concurrence étrangère, les producteurs d'énergie pourraient avoir gagné allégements fiscaux spéciaux à partir d'un membre du Congrès préféré. Maintenant, les entreprises à travers un large éventail de secteurs confrontés à une menace commune: les organismes de réglementation de plus en plus puissants superviser leur traitement de l'environnement, les travailleurs et les consommateurs. Les entreprises individuelles ont peu de chance de repousser ces grandes initiatives de leur propre chef; pour élaborer une politique suffisamment large défense, ils ont besoin l'organisation.

    L'activité a été galvanisé par plus de portée excessive du gouvernement perçu. Il répond également aux défis économiques croissants auxquels elle est confrontée. Renforcement Organisation a commencé avant même que l'économie aigri au début des années 1970, mais l'économie tumultueuse de cette décennie - battue par deux grands chocs pétroliers, qui ont poussé l'inflation et traîné la croissance - la panique créée dans les secteurs sociaux ainsi que l'insatisfaction croissante parmi les électeurs . Les années 1970 n'était pas le désert économique que les comptes rétrospectives suggèrent souvent.L'économie a en fait augmenté plus rapidement en général (après ajustement pour l'inflation) pendant les années 1970 que dans les années 1980. [ 6 ] Mais dans le contexte des années 1960 rugissantes, la turbulence économique était une secousse désagréable qui a renforcé le cas des chefs d'entreprise que les nouveaux approche régissant était nécessaire.

    Quand il a écrit sa note influent, Lewis Powell était le président du Comité de l'éducation de la Chambre de commerce. La Chambre a été l'un d'un certain nombre de groupes d'entreprises qui ont répondu à la menace émergente en devenant beaucoup plus organisée. La Chambre doublé de composition entre 1974 et 1980. Son budget a triplé. La Fédération nationale des entreprises indépendantes (NFIB) doublé ses effectifs entre 1970 et 1979. [ 7 ]

    Reconnaissant que légiférer à Washington est devenu plus ouvert et plus dynamique, des groupes d'entreprises se refait pour s'adapter à son temps.

    L'expansion de la Chambre et la NFIB signalé non seulement une augmentation de la capacité collective de l'entreprise; il a une forme plus difficile tranchant de la mobilisation. Composé de manière disproportionnée des petites entreprises, ces organisations ont été particulièrement livide de la montée de la réglementation gouvernementale. Les grandes entreprises ont une absorption des coûts administratifs pour se conformer aux nouvelles règles, et plus de possibilités de répercuter les coûts sur les consommateurs plus facile temps. En outre, les associations professionnelles basées sur une multitude de petites entreprises se sont révélées particulièrement capable de mobiliser l'indignation de masse, qui se révèlent être une arme politique très efficace.

     

    Bien sûr, les grandes entreprises ont riposté ainsi. En 1972, trois organisations d'entreprises ont fusionné pour former la Business Roundtable, la première association d'affaires dont la composition a été limitée aux premiers dirigeants de l'entreprise. En partie à la demande de Bryce Harlow, lobbyiste pour Procter & Gamble, cette nouvelle organisation a combiné deux groupes ont porté sur des questions d'affaires relativement étroits avec une organisation informelle appelé le Groupe Mars. Le Groupe Mars avait grandi d'une réunion avec de hauts responsables de l'administration Nixon et d'éminents dirigeants et a été conçu pour réunir un grand nombre de chefs d'entreprise les plus puissants de la nation. Dans les cinq ans, la nouvelle méga-organisation avait enrôlé 113 des meilleurs Fortune 200 entreprises, représentant près de la moitié de l'économie. [ 8 ]

    La Business Roundtable a rapidement développé en un groupe formidable, destiné à mobiliser PDG de haut niveau en tant que force collective de faire pression pour la promotion des intérêts communs. Vice-secrétaire du Trésor de président Ford Charls Walker, un organisateur entreprise leader dont nous dirons plus dans un moment, plus tard mis de cette façon: «La Table ronde a fait beaucoup de différence. Ils savent comment obtenir les PDG dans Washington et le lobby; ils entretiennent de bonnes relations avec les états-majors du Congrès; ils ont juste appris beaucoup de choses sur Washington qu'ils ne connaissaient pas auparavant. "[ 9 ]

    Garder le contact avec les Naders

    Le rôle de la communauté d'affaires non seulement augmenté mais élargi, passant de nouveaux modes d'organisation qui avaient été confinés à ses détracteurs. Reconnaissant que légiférer à Washington est devenu plus ouvert et plus dynamique, des groupes d'entreprises se refait pour s'adapter à son temps.L'extension du réseau des groupes d'affaires serait bientôt capable de hisser les groupes d'intérêt public sur leurs propres pétards. L'utilisation d'outils en émergence rapide de marketing et de communication, ils ont appris à générer des campagnes de masse. création de réseaux d'employés, actionnaires, les entreprises locales et les entreprises ayant des intérêts communs (par exemple, les détaillants et les fournisseurs), ils pourraient bientôt inonder Washington avec des lettres et des appels téléphoniques. En quelques années, ces organisations top-down classiquement étaient à prospérer à générer "bottom up" campagnes de style qui non seulement correspond aux efforts de leurs rivaux mais dépassé.

    Ces nouvelles stratégies "extérieurs" étaient mariés à ceux "à l'intérieur". Les organisations d'entreprises ont développé des listes de premier plan dirigeants capables de faire des contacts personnels avec les chiffres législatives clés. Au cours de réunions privées organisées par le Conference Board, PDG comparé leurs notes et discuté de la façon d'apprendre et de déjouer les syndicats. Dans les mots d'un exécutif, "Si vous ne connaissez pas vos sénateurs sur la base du premier nom, vous ne faites pas un travail adéquat pour vos actionnaires." [ 10 ]

    Affaires aussi massivement augmenté ses dons politique - précisément au moment où le coût des campagnes a commencé à monter en flèche (en partie à cause de la montée de la télévision). Le besoin insatiable de l'argent donné politiciens bonnes raisons d'être attentif à ceux qui ont les poches profondes.Affaires et de loin, les poches les plus profondes, et il était heureux de verser des cotisations aux membres des deux parties. Clifton Garvin, président à la fois Exxon et le Business Roundtable dans les années 1980, a résumé l'attitude envers l'impartialité de cette façon: «La Table ronde essaie de travailler avec n'importe quel parti politique est au pouvoir. Nous pouvons avoir chacun individuellement nos propres alliances politiques, mais comme un groupe de la Table ronde travaille avec chaque administration dans la mesure ils nous ont laissé. "[ 11 ]

    Les groupes d'entreprises nouvellement mobilisés compris que les démocrates et les républicains pourraient jouer des rôles distincts mais complémentaires. En tant que partie d'une serrure apparemment permanent sur le Congrès, les démocrates devaient être fouillait loin de leur alliance traditionnelle avec les syndicats. L'argent est la clé ici: De la fin des années 1970 à la fin des années 1980, PAC entreprises ont augmenté leurs dépenses dans les courses du Congrès presque quintuplé. Les dépenses de main-d'œuvre PAC n'a augmenté que près de la moitié aussi vite. Au début des années 1970, PAC d'activité ont contribué à moins courses du Congrès général de PAC du travail fait. Vers le milieu des années 1970, les deux étaient à parité approximative, et par la fin de la décennie, PAC d'affaires étaient en avance. En 1980, les syndicats représentaient moins d'un quart de toutes les contributions PAC - en bas de la moitié six ans plus tôt. Le changement a été plus grand chez les démocrates, qui étaient bien sûr les plus dépendants de l'argent du travail: Près de la moitié des fonds de campagne des titulaires du Sénat vient de PAC de travail dans le milieu des années 1970. Une décennie plus tard, la part était inférieure à un cinquième. [ 12]

    A cette époque, cependant, PAC d'affaires ont été détournent de leur accent traditionnel sur la pommade titulaires (surtout démocratique) vers une stratégie qui mélange des dons à ceux au pouvoir avec le soutien de challengers politiques conservatrices. Cette tendance se manifeste dans l'année électorale cruciale de 1978. Grâce à Septembre de la saison électorale, près de la moitié des contributions de campagne entreprise coulait dans les coffres des démocrates.Dans les semaines cruciales avant les élections de 1978, toutefois, seulement 29 pour cent 
    fait. À la fin de la campagne 1978, plus de 60 pour cent des contributions des entreprises était allé aux républicains, les deux challengers du GOP et les titulaires républicains de défense hors démocrates libéraux [. 13 ] Une nouvelle ère de financement de la campagne est née: Non seulement les contributions des entreprises de plus en plus jamais plus, les démocrates ont dû travailler plus dur pour eux. De plus en plus, pour recevoir les largesses de l'entreprise, ils ont dû faire plus que détiennent le pouvoir; ils devaient l'exercer de façon que les entreprises aimé.

    Lire le mémo Powell . Télécharger le PDF).

    Notes

    •  1. National Journal, 1974, 14.
    •  2 David Vogel, vicissitudes: le pouvoir politique de l'entreprise en Amérique (New York: Basic Books, 1989)., 59; R. Shep Melnick, "De l'impôt et de dépenses à Mandat-et-Sue: libéralisme Après la Great Society», dans La Grande Société et la marée haute du libéralisme, Sidney Milkis et Jérôme Mileur, eds. (Amherst, MA: University of Massachusetts Press, 2005).
    •  3 Lewis Powell, "protocole d'accord confidentiel: Attaque sur le système de libre entreprise", 23. Août 1971, cité dans Kim Phelps-Fein, Invisible Hands: The Making of du Mouvement conservateur du New Deal de Reagan (New York: Norton, 2009), 158, 160.
    •  . 4 Thomas Byrne Edsall, La Nouvelle Politique de l'inégalité (New York: Norton, 1984), 114.
    •  5. Vogel, vicissitudes, ch. 8.
    •  6. Calculé à partir http://www.bea.gov/national/xls/gdplev.xls .
    •  7. Ibid., 198.
    •  8. Vogel, vicissitudes, 198; John Judis, Le paradoxe de la démocratie américaine: Elites, des intérêts particuliers, et la trahison de la confiance publique (Panthéon: New York, 2000), 121.
    •  . 9 Cité dans Sidney Blumenthal, The Rise of the Counter-création: de l'idéologie conservatrice au pouvoir politique (New York: Times Books, 1986), 80.
    •  10. Cité dans Leonard soie et David Vogel, éthique et profits: la crise de confiance dans American Business (New York: Simon & Schuster, 1976), 65.
    •  11. Blumenthal, Rise of the Counter-Création, 78.
    •  12. E. Taylor foncé, les syndicats et les démocrates: une alliance durable (Ithaca, NY: Cornell University Press, 1999), 149.
    •  13. Vogel, vicissitudes, ch. 8

     

    Extrait du Winner-Take-All Politics par Jacob S. Hacker et Paul Pierson 
    Copyright © 2010 par Jacob S. Hacker et Paul Pierson. Reproduit avec la permission de Simon & Schuster, Inc, NY. Pour plus d'informations s'il vous plaît visitez www.SimonandSchuster.com.

     

     

  • Massacré gracieusement par les Américains

    Ils ont laissé Hitler annexer les Sudètes en 38, ils ont permis la Guerre éclair grâce à la technologie ITT Bell en 39, ils ont équipé les chars allemand avec les moteurs de General Motor alors que l'on savait déjà l'horreur des camps, Ford admirait Hitler, les Américains pratiquaient le radicalisme avant et encore après lui.


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      Le mythe de la bonne guerre
      La Deuxième Guerre Mondiale, une croisade américaine pour la défense de la liberté et de la démocratie ? Les vainqueurs écrivant l'histoire, c'est cette version qui est enseignée depuis 1945 des deux côtés de l'Atlantique. Alors que l'on se prépare à célébrer le 60ème anniversaire de la capitulation…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Puis ils sont venus nous libérer, nous leur devons ainsi reconnaissance, ils nous ont libérés en massacrant des civils, et ils ont rasé des villes en les bombardant alors qu'ils savaient qu'il n'y avait pas d'Allemand.

     
     
     
    tri yann La ville que j'ai tant aimée
    une magnifique chanson pour de magnifique ville

  • Arrêtez de relayer la propagande de salauds !


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      Oriane Borja Les débiles qui relayent la propagande de Pamela Geller, c'est elle la malade, elle est prête à tout et à toutes les manipulations pour éradiquer la moitié de la planète.
      C'est une granny gaga celle-là aussi, stipendiée par l'extrême-droite américaine pour le compte de l'extrême-droite israélienne.

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      - LJ Oriane Borja ! j'ai publié une autre info sur ce massacre qui confirme que parfois, sur certains sujets elle a raison....j'insiste sur le mot certains ......la plupart de mes publications, ne viennent pas d'elle...Donc avant de me traiter de débile, qui soit disant relaye sans cesse les publications de cette femme....porte un jugement sur tes propres publications, car souvent tu est aussi hystérique que cette femme.....à bon entendeur salut !
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      Oriane Borja Vous connaissez cette furie en plus et vous la relayez quand même, accréditant de facto toutes ces thèses et ses grossières manipulations.
      Bravo, je vous félicite ...

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      - LJ je pense pas quand publiant un article d'elle, j'accrédite toutes ses thèses.....ont peut, ne pas être d'accord avec une personne sans toutes fois la condamné dans sont ensemble....je sais pour qui travaille cette femme, cependant une dernière fois....je vous le dit '' en ce qui concerne ce massacre '' je suis entièrement d'accord avec elle......

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      - LJ on doit pas s'en prendre à des enfants !
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      Oriane Borja Il s'agit de luttes tribales, les chrétiens font la même chose aux musulmans, les chrétiens se trucident entre eux et les musulmans aussi, selon leurs sectes, le conflit principal oppose une secte à l'Etat;
      et la folle-dingue exploite cela en le manipulant en s'en servant de levier pour établir le Choc des civilisations dont elle est une des grandes prêtresses.

      Ceux qui relaie sont au mieux des cons, au pire des salauds, c'est clair !

  • Le Réseau Voltaire est inconséquent

    Alain Benajam, du Réseau Voltaire, est injuste et incohérent.

    Il s'en prend à Marine Le Pen qui certes n'a pas tout compris à la question quand elle parle des réseaux islamistes (mais à la limite, depuis quand serait-elle dotée d'une pensée ...).
    Or

    - Marine Le Pen ne fait que se ranger à la doxa de son Alliance pour la Liberté dont le chef de file est Geert Wilders.

    - Geert Wilders est le pion de David Horowitz de l'Heritage Foundation.

    - Mais là où vous prenez les gens pour des cons, c'est quand on sait que :

    - Le même Heritage Foundation a une filiale qui s'appelle le Family Research Council
    - Que c'est via ce Family Research Council que des ponts libertariens ont été menés entre Washington, l'Europe et la Russie, comprenant Manif Pour Tous, Printemps Français, Egalité et Réconciliation et compagnies.
    - Que c'est précisément le Family research Council qui a orienté ces groupe à s'associer à les groupes communautaristes tels que Fils de France et des groupes moins connus mais liés aux évangélistes noirs ou les racialistes comme Kémi Séba (le gars qui bossent pour les American Private Business Schools en Afrique), et autres Farida Belghoul dont le lobby sur l'école est un sous-groupe des lobbies libéraux qui entendent casser l' Education nationale parce qu'il s'agit d'abattre la France via l'Etat
    - Et pompon sur le gâteau, Meyssan et Benajam sont eux-mêmes libertariens et ron pauliens, idéologie dont l'Heritage Foundation n'est qu'une structure.
    - Pour finir en beauté, j'invite à prendre connaissance de la listes des multinationales qui soutiennent et financent l'Heritage Foundation, qui est en autre, classé parmi les tout premiers réseaux d'influence mondialistes par le chercheur Patrick Gatines.

  • Pas de région pas de pleurs (reprise)

    17/01/2014

    No Région no cry

    Supprimer les Régions ?
    Chiche.
    Mais TOUTES !

    Et le Front qui se plaint de voir disparaître le Conseil Régional de Picardie (là où on a plein d'élus).

    Oh oh, les gars, on se réveille, les Régions sont des voleurs de France, on bazarde tout.

    Même si la réforme à venir, en effet prévue par Balladur qui avait organisé à l'époque tout cela dans sa réforme territoriale, ainsi que la disparition des petites communes et des départements pour faire rentrer le tout dans le cadre-moule mondialiste, la Région va rester et devenir plus encore, la cellule de base du monde mondialiste.
    Ce monde étant un gâteau dont le marché se réserve les parts, il sera libéral et donc, oui, le système veut en faire disparaître les fonctionnaires qui n'auront pas plus le droit de citer au niveau central que régional.
    Et en ce sens, l'appel de Marine à dégraisser les collectivités territoriales est parfaitement entendu et plébicité.

    Tout cela se fait petit à petit, tranquillement mais sûrement.

    Disons qu'il faut, et savoir ce que l'on veut, et une fois cela (ce qui est loin d'être évident au FN comme on le voit), le vouloir pour les bonnes raisons !

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