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Victor Hugo, 2014, et les misérables

Victor Hugo le bâtard de ouf, l'enfoiré de sa mère.

On se calme.

Mon fils a eu 17,5 à l'écrit du Bac français en première scientifique et il est tout à fait capable de s'exprimer ainsi sur les réseaux sociaux.

Les lycéens savent parfaitement usé des différents registres de langage et passeraient pour des débiles s'ils envoyaient un tweet en langage soutenu.

Il faut vraiment être une bande de réac type lecteur du Figaro ou de Valeurs Actuelles, suivi par le Nouvel Obs et autres déconnectés pour ignorer autant le monde réel et celui des ados.

Sauf à faire du buzz quand on n'a rien de mieux à se mettre sous la dent.
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    C'est de l'humour.

    Les lycéens rendaient à leur manière décalée, l'hommage dû au grand écrivain, qui n'est pas forcément accessible au premier degré.

    Les lycéens qui ont planché sur ce sujet sont parmi les meilleurs puisqu'il s'agissaient des Bac S et ES.
    D'ailleurs le commentaire de texte est le plus difficile des exercices, ne s'y frottent que ceux qui s'en sentent capables.

    Balancer un tweet blasphématoire, c'est du second degré pour relâcher la pression.
     
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    Peut-être y a-t-il eu des tweets qui ont pu se surajouter pour profiter de l'aubaine (Il en est dont c'est l'occupation principale), ce qui a permis d'écrire un marronnier sur le niveau des lycéens.
    Et puis on a tous eu des rigolos dans la classe qui n'en ont rien eu à faire de cette épreuve, à tort sans doute, mais qui ont pu effectivement avoir à coeur d'amuser la galerie.
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    Je préfère prendre la défense de gamins que je connais bien et  d'une jeunesse que je ne trouve pas pour si désespérante qu'on veut bien le dire.

    Nous sommes un certain nombre à les trouver attachantes ces bêtes-là.
    Le professeur de français de mon deuxième fils, qui est en seconde, leur a gentiment rendu tout récemment, ce qu'il disait avoir reçu de leur part durant toute l'année : chacun a eu droit à une Bêtise de Cambrai.
    Les élèves l'ont pris comme il fallait le prendre, en riant, c'était bien une marque d'affection.

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     «Victor Hugo, si j'te croise dans la rue, t'es mort», c' est drôle.

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    N'avons-nous jamais été jeune ?

    J'avais dans ma classe d'excellents éléments qui avaient un jour traité George Sand de grosse "biiiiip".

    C'est déplacé si on le pense vraiment, mais quand c'est  un anachronisme doublé d'une litote, ça permet juste de décompresser quand on vient de plancher quatre heures sur une dissert.


    Pas de quoi en faire un fromage, juste un papier de journaliste.

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