Un nouvel économiste (=celui qui met l'économie au centre de tout) fait son coming out en avouant ses penchants pour Marine Le Pen.
Il n'est pas le premier ni le dernier à avoir vu la lumière en se rangeant soudainement au Front national.
Il y a sans doute des raisons à ces ralliements dont on ne sait plus trop où ils se situent entre incohérence et incongruité.
Issu des milieux souverainistes, et donc de la droite libérale (le souverainisme est issu du mondialiste et autre fondateur de l'Europe Condenhove Kalergi), mais aussi apparemment du parti socialiste (comme quoi, il y a des vecteurs de porosité).
Kalergi n'était pas exactement sur la ligne Monnet-Schuman et avait eu une liaison idéologique avec le général De Gaulle dont il reste des correspondances révélées récemment par les héritiers du gaullisme :
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2013/12/14/connaissez-vous-les-correspondances-entre-le-mondialiste-kal-5246883.html
14/12/2013
Connaissez-vous les correspondances entre le mondialiste Kalergi et de Gaulle ?
Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle
RICHARD COUDENHOVE-KALERGI - CHARLES DE GAULLE
Colloque organisé à Nancy le 14 novembre 1998
par la Fondation Coudenhove-Kalergi, la Fondation
Charles de Gaulle et l'Université de Nancy-II
Textes rassemblés par le Professeur Alain I ARC AN
Fondation Charles de Gaulle
5, rue de Solferino 75007 Paris
Fondation Coudenhove-Kalergi
Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218
"Avant-propos
Alain LARCAN
Le sujet du colloque, organisé à Nancy le 14 novembre 1998,
peut surprendre au premier abord, car l'action courageuse et prolongée
de Richard Coudenhove-Kalergi en faveur de Paneurope s'estompe
un peu, non relayée par les instances européennes qui
préfèrent se placer dans le sillage d'autres « inspirateurs ».
Les relations qu'il établit avec le général de Gaulle n'étaient
jusqu'à présent connues ou supposées que d'un très petit nombre
de personnes mais l'étude de la correspondance, des rendez-vous,
des textes des deux personnalités montre à l'évidence l'ancienneté
et la continuité de relations de plus en plus confiantes et la parenté
des points de vue sur une « Europe européenne » telle qu'elle fut
proposée en particulier dans le plan Fouchet et repoussée par
le Bénélux.
La collaboration des deux fondations Coudenhove-Kalergi et
Charles de Gaulle, dont les présidents Bauer et Foyer sont ici
présents, de l'Université de Nancy II présidée par le professeur
Bardelli a permis cette réunion précédée par une autre rencontre
elle aussi européenne, organisée par le Groupe de recherche, information,
communication et propagandes dirigé par le professeur
Louis-Philippe Laprévote, également co-organisateur de la journée
Richard Coudenhove-Kalergi - Charles de Gaulle.
Je remercie toutes les personnalités qui ont accepté de figurer
au Comité d'Honneur et ont souvent accepté de répondre à des
questions et de communiquer de précieux renseignements ; certains
sont présents à ce colloque, d'autres, retenus ailleurs, m'ont fait
parvenir des messages exprimant leurs regrets.
Je remercie aussi les conférenciers et tout spécialement les
spécialistes des Archives européennes qui travaillent en liaison avec
la Fondation Coudenhove-Kalergi, les représentants de Paneurope
France, tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des deux
Fondations, de l'Institut Charles de Gaulle, de l'Université de
Nancy-II, du Centre européen universitaire et du Groupe de
recherche, information, communication et propagandes.
Je remercie tous les participants nombreux, dont les questions
et les interventions animeront le débat et je souligne que si cette
réunion a lieu à Nancy, c'est justement parce que Nancy et son
maire André Rossinot ont établi avec la Fondation Coudenhove-
Kalergi des liens privilégiés et un protocole original de jumelage
qui se concrétise ici pour la première fois.
L'édition est assurée dans la collection des Cahiers de la Fondation
Charles de Gaulle, car la Revue Espoir, initialement envisagée
ne pouvait accueillir tous les textes ; elle comprend les actes du
colloque, qui sont complétés par la correspondance classée par la
Fondation Coudenhove-Kalergi, entre le Comte et le Général. Ces
documents apportent la preuve d'une relation importante, capitale
entre les deux hommes à laquelle on n'a pas, jusqu'à présent,
attaché suffisamment d'importance. Ce document, essentiel pour
l'histoire de l'Europe retiendra très certainement l'attention des
historiens et des hommes d'Etat."
Le mondialiste Condenhove Kalergi :
L'Union paneuropéenne internationale a été fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926 à Vienne, par le comte Richard Coudenhove-Kalergi qui a publié en 1923 son livre-manifeste Paneuropa où il préconise la création d'une union des États européens, union qui lui semble le seul moyen d'éviter que se reproduise la catastrophe de 14-18 : « L'Europe, dans son morcellement politique et économique, peut-elle assurer sa paix et son indépendance face aux puissances mondiales extra-européennes qui sont en pleine croissance ? »
Sommaire
[masquer]
Emblème
Homme cosmopolite et lettré, convaincu de l'unité de la civilisation européenne, le comte Coudenhove-Kalergi choisit comme emblème de la Pan-Europe une croix rouge sur un disque d'or.
Il en donne la signification dans son ouvrage : « La croix rouge des croisades du Moyen Âge est le symbole le plus ancien d'une union européenne supranationale. Aujourd'hui elle est l'emblème de l'humanitarisme international1.
Le soleil figure l'esprit européen dont le rayonnement éclaire le monde entier »2. Le soleil est aussi interprété comme étant le symbole d'Apollon, référence à l'influence culturelle de la Grèce antique sur l'évolution de la civilisation européenne3 .
Historique
Connaissant très vite un vif succès, les idées de Coudenhove-Kalergi inspirent très directement Aristide Briand dans les années 1920 qui accepte pour sa part la présidence d'honneur du mouvement paneuropéen en France, tandis que le président exécutif de la section française est son collaborateur Louis Loucheur. Mais l'arrivée du national-socialisme en Allemagne, conjuguée aux effets du Traité de Versailles qui prétendait, au lendemain de la Première Guerre mondiale, dessiner une Europe nouvelle, ruine provisoirement les efforts de Coudenhove-Kalergi.
Après la victoire des Alliés, Coudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union Paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefittecomme Secrétaire général.
Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond Triboulet, Michel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union Paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013.
Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.
Présidents de l'Union paneuropéenne internationale (UPI)
- Richard Coudenhove-Kalergi (1926-1972)
- Otto de Habsbourg (1972-2004)
- Alain Terrenoire (2004-2013)
20:28 Publié dans Européennes, libéralisme mondialisme, Libertariens (Libéralisme) | Lien permanent | Commentaires (0)
http://cerclearistote.com/tag/philippe-murer/
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2014/03/01/le-cercle-aristote-ne-souhaite-pas-que-l-on-connaisse-de-ses-attaches-ameri.html
01/03/2014
Le Cercle Aristote ne souhaite pas que l'on connaisse de ses attaches américaines
Avant :
-
Voilà où le suivisme germano-américain nous a conduit, le déshonneur et le conflit. Beau résultat.
Commentaires