Symboliques visuelles des Printemps de couleurs.Il faut bien comprendre ce qu'est le Printemps Français.
Normalement, il ne doit en effet s'impliquer dans aucun parti politique proprement dit.
Ce que n'ont vraisemblablement pas bien compris, ni Barjot, ni Boutin, ni Bourges.
Barjot a l'habitude de la politique spectacle, voire même la politique grosse farce, elle gagne sa vie à exiber ses fesses, mais comme c'est une bobo, il lui faut un prétexte.
Boutin et Bourges ont l'habitude de monnayer leurs prestations, et Boutin entend en retirer un bon prix, il y a des précédents.
Olivier Pichon, l'avocat et responsable du Printemps Français, est plus dans la ligne que lui ont confiée ses parrains de Washington.
Il faut bien comprendre le "modèle"mère américain.
Certes in fine, tout ce fatras et filiales (Hommen, Antigones, Veilleurs, Camping pour tous, La Manif Pour Tous) sont destinés à alimenter la droite, les conservateurs si vous voulez, si nous reprenons l'acception outre Atlantique.
En réalité, les libéraux, selon notre sémantique propre, en tenant compte du fait qu'eux-mêmes se disent et se sentent "anti liberal" puisqu'ils reprennent tout de leurs maîtres et que le "liberal" aux USA, c'est la gauche.
Ce sont bien pourtant des tenants du libéralisme total à qui nous avons affaire, même s'ils refusent d'admettre leurs incohérences, le libéralisme ne fait qu'un, il n'a pas de frontières et concerne tant la philosophie, que l'économie, que les moeurs. Quand eux tiquent sur les moeurs, du catholicisme, ils n'ont gardé que le folklore, ils ont déjà pris du protestantisme, l'hypocrisie.
L'objectif, est bien un objectif de lobbying, le but est politico commercial, leurs prétextes doivent être rentables, il faut faire remonter les chiffres de leurs interventions médiatiques, leurs captations des élus, locaux ou nationaux, leur capacité à trouver de la main-d'oeuvre (le petit pion manifestant), leurs réseaux Internet et leurs fréquentations.
Tout est minutieusment analysé ensuite par les magnats financiers, les multinationales, pour lesquelles ils raccolent.
Ils sont là pour asseoir le système libéral sur les territoires, la manoeuvre est d'origine étrangère, via le bras armé idéologique américain. Il s'agit de soft power afin de pérenniser l'oligarchie en place.
Le principe est de créer des bulles idéologiques, des communautés reliées entre elles par le petit bout de la lorgnette.
Cela fonctionne avec le projet de Démocratie directe", un des grands principes libéraux (Cf. le Club de l'Horloge. le pion libertarien Etienne Chouard, le Mouvement International pour la Démocratie Directe)
Il faut morceler, semer, récolter.
Tenter de rallier un territoire, toujours sur le modèle américain.
Dans telle ville se pratiquera le mariage gay, mais pas dans telle autre, dans telle région on autorisera l'avortement, pas dans l'autre, et ainsi de suite, comme cela se fait des les "Etats" américains qui n'ont que ce genre d'attributs.
Aucun pan de souveraineté, mais le choix de fonctionnement de leur trou du cul, voilà la grande liberté américaine !
"Chacun est seul responsable de tous" - Page 247
-
Qu'est-ce que le Printemps Français ?
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Ne vous inquiétez de rien, ils s'occupent de tout ...
L'agence américaine Burson-Marsteller récompense ses affidés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burson-Marsteller
http://www.oftt.eu/IMG/pdf/compte_rendu_final_des_trophees_des_think_tanks_francais.pdf
Retour sur l’année 2011-2012
Durant cette dernière année d’élections, présidentielle et législatives, le phénomène think
tank a atteint en France son climax. Les think tanks ont vu leur présence dans le débat
politique, dans les medias et donc auprès du grand public s’accroitre de façon notable.
Sollicitations des medias, partenariats, conférences et publications ont participé de leur
dynamisme sur le dernier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Jamais auparavant les
think tanks en France n’avaient occupé un tel espace médiatique, n’avaient autant pesé sur
les orientations programmatiques des équipes de campagne des candidats à la présidentielle
et sur les partis politiques.
A l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis où les partis politiques
majeurs tenus par les échéances électorales et par l’idéologie militante ont des difficultés
fondamentales à innover, les think tanks les alimentent de leurs réflexions et propositions
construites sur la base de leur expertise. Il faut toutefois noter qu’en France les
personnalités politiques restent encore discrètes et même souvent réservées sur l’apport
des think tanks.
Des faits exemplaires
A ce titre, il est utile de souligner, de façon non exhaustive, les faits les plus marquants. Ainsi
le partenariat entre Le Monde.fr et treize think tanks français (Fondapol, Fondation JeanJaurès, Fondation Res Publica, Institut Montaigne, Terra Nova, EuropaNova, Fondation
Robert Schuman, Notre Europe, Attac, Fondation Copernic, Fondation Ifrap, Institut de
l'entreprise, OFCE) visant à mettre en avant certains de leurs travaux dans la section
« Idées ».
Ainsi la Fondapol et ses douze propositions pour la présidentielle, invitée aux
universités d’été 2012 des CCI de France à Versailles à intervenir sur le thème de la jeunesse,
thème qui a été précisément au cœur de la dernière campagne présidentielle.
La Fabrique Spinoza conviée par l’Institut d’Innovation Sociale et l’ESSEC à une conférence sur la
philanthropie en France et ses effets sur l’innovation. Le très médiatisé rapport de Gilles
Kepel sur les banlieues porté par l’Institut Montaigne ou bien encore le Club Jade en
partenariat entre autres avec Renaissance Numérique à l’origine du Pacte du Numérique
adressé à tous les candidats à la présidentielle.
Ainsi Terra Nova qui a importé l’idée des
primaires ouvertes des Etats-Unis marquant un avant et un après dans l’exercice de la
démocratie au sein des partis politiques français, ou son rapport sur la réforme de
l’éducation qui a marqué les esprits.
Pour finir citons l’Institut de l’entreprise qui avait, lors
de l’élection présidentielle de 2007, créé un outil de chiffrage des propositions des différents candidats, largement repris par les medias, et dont le principe a inspiré d’autres think tanks
en 2012.
Et la Fondation IFRAP dont les propositions sur les réformes de l’administration et
de la fiscalité ont largement trouvé écho en 2012.
Les hommes politiques sont de grosses feignasses qui laissent aux experts commandités par les multinationales, le soin de construire leur projet politique.Lien permanent Catégories : Libertariens (Libéralisme) -
Bastiat, repère intellectuel de la droite américaine
Ironie du sort : alors que beaucoup d’Américains associent spontanément « France » et « socialisme », c’est un auteur français, Frédéric Bastiat, que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur gouvernement.
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- Bastiat, repère intellectuel de la droite américaine (PDF - 213.4 ko)par Michael C. Behrent
La droite américaine n’est pas particulièrement connue, du moins dans sa forme actuelle, pour sa francophilie. Rappelons, par exemple, l’épisode des « freedom fries », conséquence de la vague d’indignation que la politique irakienne du gouvernement français suscite dans l’opinion américaine, surtout lorsque celle-ci est conservatrice. Ou encore la « méchanceté » que certains républicains attribuaient au candidat démocrate aux élections présidentielles de 2004, le sénateur francophone John Kerry, qui disait-on « ressemblait même à un Français ». Plus récemment, lorsque des militants conservateurs accusent Barack Obama d’être « socialiste », ils sous-entendent qu’il épouse une doctrine anti-américaine, européenne, et, sans doute, un petit peu française par-dessus le marché …
Il semblerait ainsi pour le moins surprenant que la droite américaine actuelle (que l’on pourrait caractériser comme l’amalgame du libéralisme économique et du conservatisme proprement dit), notamment dans cette forme particulièrement virulente qu’est le mouvement anti-gouvernemental des « tea partiers », se réfère à un penseur français pour définir son programme et lui donner un fondement philosophique. Pourtant, c’est le cas : les pourfendeurs américains du « tout État » ont trouvé un champion intellectuel dans l’économiste et publiciste français Frédéric Bastiat.
Bastiat et la droite américaine, une vieille histoire
Bastiat ? Plutôt oublié aujourd’hui en France, il fut un des grands défenseurs du principe du libre échange au dix-neuvième siècle. Né en 1801, il ne se fait une renommée, après s’être essayé aux affaires et à l’agriculture, qu’à partir de 1844, en défendant les idées antiprotectionnistes de Richard Cobden dans un article publié par le Journal des économistes intitulé « De l’influence des tarifs anglais et français sur l’avenir des deux peuples ». Il participe à la fondation d’une association ayant les mêmes buts que Cobden dans sa campagne contre les Corn Laws. Bastiat rédige les Sophismes économiques, dans lequel, à coup de petits textes aussi limpides qu’ironiques, il entreprend de détruire les raisonnements des socialistes et des protectionnistes. Après la révolution de février 1848, il est élu député des Landes. À cette époque, il participe à une célèbre polémique avec Pierre-Joseph Proudhon. Mais après quelques années seulement passées dans la vie publique, il succombe, en 1850, à une tuberculose. Le livre qu’il destinait à être son chef d’œuvre, les Harmonies économiques, reste inachevé.
L’engouement actuel de certains secteurs de la droite américaine pour Bastiat a des racines déjà anciennes. La redécouverte de ses écrits, et leur réédition en vue d’en faire des manifestes libertariens, fait partie de la réaction libérale contre la pensée « collectiviste » (mot qui englobe aussi bien le nazisme, le communisme, le keynésianisme, et le « libéralisme » américain du New Deal) dans la foulée de la deuxième guerre mondiale. Un de ces « apôtres » américains du néolibéralisme fut l’homme d’affaires Leonard Read, qui découvre Bastiat en 1935 grâce à Thomas Nixon Carver, professeur à Harvard. À l’époque, Read anime un petit réseau de libéraux (au sens économique), dont 3000 figurent sur sa liste de distribution. En 1943, il envoie à chacun un petit pamphlet de Bastiat surnommé La loi. C’est sans doute à cette date que commence l’étrange carrière de ce texte comme instrument de propagande du mouvement conservateur américain (rappelons que dans le lexique politique américain, l’épithète « conservateur » est couramment utilisée pour se référer à la doctrine économique qui en France sera décrite comme « libéral »). Read créa en 1946 la Foundation for Economic Education (FEE), ayant pour mission de répandre la bonne parole libre-échangiste et de former intellectuellement une avant-garde libérale et individualiste au milieu du « collectivisme » ambiant. Ludwig von Mises (émigré aux États-Unis) en est un adhérent ; Friedrich Hayek y collabore de même (ce dernier fonda, l’année suivante, une association sœur : la Société du Mont-Pèlerin).
Sous la tutelle de la FEE, Read fait retraduire La loi de Bastiat par un universitaire du nom de Dean Russell. La nouvelle traduction parait en 1950, et devient le bestseller de la fondation : en 1971, elle avait déjà vendu 500 000 exemplaires (cette traduction est toujours disponible sur le site web de la FEE) [1]. Un autre personnage important du mouvement libertarien, le journaliste Henry Hazlitt, publie en 1946 une sorte d’abrégé de la théorie économique, intitulé Economics in one lesson (lui aussi distribué par la FEE), dans lequel il reconnaît sa dette intellectuelle à l’égard de Bastiat, plus spécialement envers son essai Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Hazlitt remarque que son propre ouvrage « peut en fait être considéré comme une modernisation, un élargissement et une généralisation de l’approche que l’on trouve dans le pamphlet de Bastiat » [2].
Renouveau de Bastiat sous Obama
Si donc aujourd’hui le nom et les slogans de Bastiat circulent actuellement dans les mouvements de protestations contre le plan de relance du président Obama (en 2009) ainsi que sa réforme du système de santé (en 2010), c’est seulement parce que ses écrits sont depuis longtemps en circulation, et sont comme canonisés par les milieux libertariens et libre-échangistes. Le 15 avril 2009, lors d’une des premières grandes journées d’action nationales des tea partiers (le jour où les américains doivent déclarer leurs impôts), un professeur d’université prononce un discours à Washington, dans lequel il évoque la mise en garde de Bastiat contre la tendance des gouvernants à pratiquer la« spoliation légale ». Le même jour, en Broward County (Floride), un blogueur raconte avoir vu un manifestant lors d’un « tea party » portant une pancarte étalant le même slogan (« spoliation légale »), expression, rappelle-t-il utilement pour ses lecteurs, « utilisée par Fréderic Bastiat dans son livre de 1849 La loi pour parler des socialistes » (en réalité La Loi fut publiée pour la première fois en 1850).
Plus récemment, sur le site « meetup.com » (qui permet d’organiser en ligne des réunions réelles), un chapitre floridien du « 9-12 Project » (l’association fondée par le journaliste conservateur Glenn Beck qui fait partie de la galaxie des tea partiers) encourage les intéressés à venir discuter de « La loi de Frédéric Bastiat », tout en expliquant que « Bastiat […] fut un des plus éloquents champions du concept du droit à la propriété et de libertés individuels émanant du droit naturel (le même concept qui a servi de fondation à la Constitution américaine) », que La loi est « une réfutation puissante du Manifeste communiste de Karl Marx » (bien que Bastiat ne cite aucunement ce dernier), et que ce livre est « aussi pertinent aujourd’hui qu’il y a 160 ans ».
Comment expliquer ce « retour à Bastiat » américain ? En premier lieu, il s’agit d’une sorte de contrecoup au « retour à Keynes » que l’on a vu à la suite de la crise financière de l’automne 2008, et dont une conséquence politique évidente est le plan de relance adopté peu après l’inauguration de Barack Obama. Pour certains conservateurs, la crise est vécue comme une menace à l’encontre du triomphe aussi bien politique qu’intellectuel du libéralisme et du libre-échangisme depuis les années 1980. Elle est vue comme une opportunité pour les partisans de l’intervention étatique de se réaffirmer. C’est surtout le plan de relance, que les démocrates se mettent à adopter aussitôt après l’inauguration d’Obama le 20 janvier 2009, qui attire la foudre des conservateurs et déclenche la mobilisation anti-gouvernementale qui deviendra le mouvement « Tea Party ». Dès le 22 janvier, l’Investor’s Business Daily (un journal national spécialisant dans les questions économiques, généralement tendant à droite) s’inquiète du fait que la célèbre prophétie de Bill Clinton selon laquelle « l’ère du big government est révolue » est en train de devenir désuète, en citant la définition que propose Bastiat de l’État : « c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » (passage que les amateurs américains de Bastiat citent avec une fréquence particulière) [3].
Ensuite, ce que Bastiat permet de dénoncer, ce n’est pas uniquement le principe même de l’intervention étatique, mais le « solipsisme économique » sur laquelle elle se repose. Pour Bastiat, l’étatisme est la conséquence d’un problème épistémologique, voire phénoménologique : la conviction que les seules conséquences importantes d’une action sont celles qui sont accessibles à la vue. C’est la grande idée de son essai sur Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Ainsi, le Pittsburgh Tribune Review (journal régional, plutôt conservateur), commentant le plan de relance, remarque que « l’administration d’Obama est en train d’offrir une leçon préventive de l’incompréhension de principe Bastien du visible et de l’invisible » [4], citant l’exemple des « emplois verts » que le plan propose, mais dont les coûts, selon le journal, risquent à long termes d’être plus importants que les effets stimulateurs, tout en n’étant pas immédiatement perceptibles.
La Vitre cassée
Dans la même lignée, beaucoup évoquent l’analyse que fait Bastiat du solipsisme de la« vitre cassée » (qui parait aussi dans Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas). Bastiat raconte l’anecdote suivante : le « terrible fils » du « bon bourgeois Jacques Bonhomme » lui casse un carreau de vitre. Aussitôt, des assistants au drame le consolent ainsi : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l’industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l’on ne cassait jamais de vitres ? » Toutefois, ce constat se fonde uniquement sur ce qui est visible, soit l’argent que M. Bonhomme verse au vitrier. Ce que l’on ne voit pas, c’est que « s’il n’eût pas eu de vitre à remplacer, il eût remplacé, par exemple, ses souliers éculés ou mis un livre de plus dans sa bibliothèque ». La force de cet argument réside avant tout dans la manière dont Bastiat l’applique : il se trouve que ce que l’on voit est décidément toujours de l’ordre de l’État ou de la puissance publique. L’erreur distinctive de toute politique économique ayant recours aux moyens de l’État est qu’elle privilégie les effets visibles (les dépenses, l’impôt) en négligeant les effets invisibles (le marché, l’initiative individuelle). Ainsi, concernant les effets apparemment positifs des impôts, Bastiat constate : « Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche ».
Le « broken window fallacy » (l’erreur de la vitre cassée) a joué un rôle essentiel dans la réception américaine de Bastiat. Sur YouTube, on trouve une vidéo dans laquelle John Stossel, journaliste de télévision aux opinions libertariennes, explique l’erreur des vitres cassées avec une étonnante littéralité … La parabole de Bastiat peut même être utilisée à des fins explicitement partisanes. Sur un site conservateur, on trouve le commentaire suivant : « Le plan de relance du président Obama a échoué parce qu’il a ignoré l’erreur de la vitre cassée, comme le font tous les projets gouvernementaux pour stimuler l’économie en dépensant. Est évidente dans le plan d’Obama l’idée que le gouvernement peut dépenser l’argent mieux et de manière plus efficace que le secteur privé. Ce qu’Obama et les liberals [au sens américain, c’est-à-dire « ceux de la gauche »] ne comprennent pas, c’est que chaque dollar qu’ils dépensent doit venir de quelque part […] En somme, tout dollar dépensé par le gouvernement en est un que le secteur privé ne dépensera pas ». L’auteur conclut (c’est la raison d’être de son site) que le meilleur disciple actuel de Bastiat n’est autre que… Sarah Palin, l’ancienne colistière de John McCain lors des dernières élections présidentielles, ancien gouverneur de l’Alaska (de 2006 à 2009), et grande héroïne des tea partiers : « Quelque part, Frédéric Bastiat est en train de sourire, tout content qu’il est de savoir que sa philosophie de gouvernement limité est en pleine forme grâce au gouverneur Sarah Palin ».
Procès du « socialisme »
Mais la raison principale pour l’engouement actuel pour Bastiat est à trouver dans sa manière particulière de dénoncer le « socialisme ». Son utilité ne réside pas seulement dans le fait qu’il critique le socialisme, mais dans sa manière même de le définir. Selon Bastiat, l’homme, tout occupé par sa nature à la conservation de son être, est destiné à gagner sa vie de deux façons possibles : grâce à son propre travail, ou grâce au travail d’autrui. Les hommes ont une « disposition à vivre et à se développer, quand ils le peuvent, aux dépens les uns des autres » [5]. Par conséquent, la loi et la politique peuvent s’organiser eux aussi selon deux principes différents : la défense de la liberté individuelle (et donc de la propriété), ou la spoliation (c’est-à-dire, le fait de vivre du travail d’autrui). Le premier est évidemment, aux yeux de Bastiat, le régime le plus juste. Mais une fois que la loi n’est plus que la simple organisation des droits individuels, « chaque classe voudra faire la Loi, soit pour se défendre contre la spoliation, soit pour l’organiser aussi à son profit » [6]. La spoliation devient la norme. Le socialisme est la conséquence logique de cette tendance : il est la spoliation décomplexée, la « spoliation légale ».
La rage des tea partiers contre Obama et le « big government » est donc avant tout un cri de colère, un sursaut d’indignation contre un État qui est, à leur vue, de plus en plus spoliateur. Dans une tribune écrite pour la presse de l’église baptiste, au moment des grandes manifestations du 15 avril 2009, Kelly Boggs remarque : « L’impôt sur le revenu en Amérique est depuis longtemps un exemple de ce que l’économiste français Frédéric Bastiat surnommait la ‘spoliation légale.’ Selon Bastiat, la spoliation légale a lieu lorsque le gouvernement prend, par la force, ce qu’un citoyen a légitimement gagné pour le donner à un autre ». Il continue : « Lorsqu’un simple citoyen pratique ce que décrit Bastiat, on appelle cela le vol. Quand c’est le gouvernement qui le fait, on l’appelle la redistribution des revenus ».
Ainsi, pour les militants de droite, Bastiat est devenu une sorte de père fondateur honoris causa. Le Tea Party de Boston annonce la création d’un « caucus Bastiat » en expliquant que la « philosophie » de l’économiste français « ressemble à celui de Thomas Jefferson ». D’autres le comparent à James Madison. Pour l’historien, de tels rapprochements ne sont pas sans ironie : si ces représentants du républicanisme américain que sont Jefferson et Madison se méfièrent sans doute des tendances tyranniques de tout pouvoir établi, leurs premières luttes politiques après la promulgation de la constitution en 1789 furent contre Alexander Hamilton et les « fédéralistes » – le parti des grands intérêts financiers. Il n’empêche que les tea partiers voient le fil directeur de l’histoire américaine comme étant une trahison progressive des principes de l’individualisme et d’un gouvernement minime. Un blogueur qui a pris le pseudonyme d’Andrew Mellon (grande figure du libéralisme conservateur des années 1920), écrivant pour le site conservateur « Big Government », constate : « Au fur et à mesure que notre pays vieillit, l’État nous dépouille de nos droits au lieu de les garantir. Le gouvernement s’élargit, alors que l’individu se rétrécit. Alors que la loi était censée nous protéger contre la diminution de l’homme, elle est plutôt utilisée comme moyen de le spolier ». Il poursuit en citant La loi de Bastiat sur le socialisme comme la somme sur toute spoliation légale.
La référence à l’économiste français sert finalement, de manière assez paradoxale, à mettre en évidence le caractère étranger (et donc dangereux) des démocrates et autres « collectivistes ». Le bloggeur libertarien Clay Barham le confirme explicitement lorsqu’il écrit : « Alors que Bastiat disait [dans l’introduction de ses Harmonies économiques ] ‘Tous les intérêts légitimes sont harmoniques,’ les démocrates américains contemporains disent que les intérêts de la communauté sont plus importants que les intérêts de l’individu. Ces deux approches s’opposent. L’un est purement américain, bien que proclamé par un Français, et l’autre est européen, ou du Vieux Monde, bien que proclamé par des Américains ».
Ainsi, bien que ses disciples américains le décrivent le plus souvent comme un « économiste », c’est surtout en tant que moraliste que Bastiat exerce sa puissance d’attraction. Il offre moins une démonstration irréfutable des erreurs du « socialisme » et de l’intervention étatique que des objections de principes, ayant au moins le mérite d’une certaine lucidité. Comme le note l’historien du libéralisme Lucien Jaume, « dans la rhétorique de Bastiat tout phénomène économique ou social reçoit son doublet moral, voire religieux : la marche du progrès est fatale mais l’homme est libre, la concurrence est un fait indestructible, mais elle n’existe qu’en ‘l’absence d’une autorité arbitraire comme juge des échanges’, etc. C’est le passage constant de l’objectif au subjectif, du descriptif au prescriptif qui fait l’originalité de Bastiat … » [7]. Ironie du sort : c’est un auteur français, alors même que beaucoup d’américains associent spontanément « France » et « socialisme », que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur propre gouvernement.
par , le 16 juin 2010
Un des suppôts de l'Amérique, Jean Robin -qui s'affronte avec Soral et autres alors qu'ils ne sont tous que des petits pions de la même maison-mère américaine :
http://www.enquete-debat.fr/archives/frederic-bastiat-a-propos-du-socialisme-21267Lien permanent Catégories : Libertariens (Libéralisme), Textes externes -
Les libertariens se moquent des journalistes français
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Les anti Antigone et autres folklores libertariens
Les voies libertariennes sont tellement pénétrables ...
Voilà ainsi un nid de grues (les "Antigones = celles qui ont des côtés opposés ?] qui
nous viennent directement de Washington en passant par l'European Foundation de
John Laughland -le libre-échangiste-, le Club de l'Horloge, l'IDC (Institut de la
Démocratie et de la Coopération), qui vient d'atterrir en Russie.
Sont trop fort ces libéraux.
Enfin, s'il n'y avait pas les collabos de la Douma, ce ne serait peut-être pas si simple.
On n'aura pas de mal à comprendre que le passage a déjà été emprunté, par une
certaine Marion Maréchal Le Pen il y a quelques temps, par Aymeric Chauprade
affublé d'un coreligionnaire libéral américain du Family Research Council
& Cato Institute (Opus Dei, Mormons, ces lobbies brassent des milliards de dollars
et sont prêts à toutes les manipulations) ou comment la finance internationale
finance la prétendue lutte contre le finance internationale ...
"Nous étions accompagnés à la Douma par Monsieur Brian Brown, président catholique
de la puissante association américaine National Organization for Marriage (NOM), qui
a fait un discours remarqué à la Douma où il a appelé à une Internationale de la vie et
du mariage." (Aymeric Chauprade, 13 juin 2013)-, par Marine Le Pen ensuite, et toute
la cohorte de jeunes libertariens à peine pubères.
Depuis quelques années, les libertariens ont ouvert une voie en Russie.
Le passeur est l'Institut Pour la Démocratie et le Développement (SIC), fondé en
2008.
Institut fondé par les libertariens tenants de la politique libérale la plus radicale dans
la plus pure tradition des Fils de la Liberté, pères fondateurs des Etats-Unis, dont ils
se réclament et auxquels ils sont affilés.
Les Britaniques ne sont qu'un pont, et se servent d'ailleurs du pont français pour
pénétrer la Russie, c'est plus aisé que de venir avec son costard London City.
Nous avons donc John Laughland, très libertarien journaliste mainstream de
Rupert Murdoch et pour bien d'autres gazettes libérales.
Responsable Europe de l'European Foundation, se réclamant de Margaret Thatcher.
Le responsable France est Georges Berthu, vice-président du Club de l'Horloge.
Natalia Narotchnitskaïa collabore avec eux depuis le début, et a introduit tout ce
petit monde en Russie dans ses réseaux de la Douma.
[Dans la série Le monde est petit, l'avocat de Snowden, Anatoli Koutcherena est un
ami de Natalia Narotchniskaia #Lemondeestpetit
CITÉS DANS CET ARTICLE : Institut pour la démocratie et la coopération | Vassili Kononov | Cour européenne des droits de l’homme | Cour pénale internationale | Anatoli Koutcherena | Andranik Migranian | Rodina | Natalia Narotchnitskaïa
L'IDC est dirigé depuis Moscou par un avocat, Anatoli Koutcherena, avocat de
Snowden.
JOHN LAUGHLAND, est le directeur des études de l'Institut pour la Démocratie et la
Coopération.
Il est également le directeur européen de la Fondation européenne.
Le groupe, composé de politiciens, d'universitaires, hommes d'affaires, d'avocats et
d'économistes.
La Fondation européenne a été créée pour mener une campagne vigoureuse au
Royaume-Uni et à travers l'Europe pour réformer la Commission européenne / Union
européenne dans une communauté de libre-échange.
La Fondation continue d'établir des liens avec des organisations similaires à travers
l'Europe et le monde.
La Fondation ne prônent pas ouvertement retrait de l'Union européenne , mais sa
réforme en profondeur. Il préconise: «Oui au commerce européen, non au
gouvernement européen".
Il a été révélé en 1996 que la Fondation européenne a été financé par Sir James
Goldsmith puis par Margaret Thatcher , qui est depuis devenue le mécène de la
Fondation européenne.]
C'est ainsi par exemple que le petit Cercle Aristote a ses entrées.
L'Ecole de guerre économique est un bastion libertarien, paneuropéen.
Bob Ménard a également placé par les mêmes réseaux ses pions à la Voix de la
Russie, qui se fait ainsi écho de la voie de la CIA, c'est très marrant.
Le petit Snowden a emprunté les mêmes réseaux.
De là à ce qu'ils aient laissé fuiter une fausse capacité de l'Empire à surveiller toute
la planète, cela aura fait d'une pierre deux coups.
Il semble que les services américains qui usent de la main-d'oeuvre libertarienne,
exploite le filon russe pour faire pression sur le Pentagone.
C'est le bon vieux côté guerre froide qui peut toujours avoir sa petite influence.
L'extrême-droite israelienne en use aussi chaque fois que la menace tombe de
baisser les aides à Israel.
Côté russe, ils y voient sans doute leur petit intérêt mais franchement, faut être
moyennement futé pour entrer dans ce jeu où les Russes ne sont que des sous-
sous-pions.
Des anti Antigone donc, qui n'ont pas dû bien comprendre le mythe, il ne viendrait
à l'idée de personne de vêtir Antigone en blanc. Elle porte le deuil et elle sait qu'elle
va mourir. On ne peut pas porter le costume d'Ismène et le destin d'Antigone.
Mais quand on croit que la loi morale passe par les lobbies de Washington financés
par les multinationales, forcément, on n'est pas à une inversion près, et on n'est pas
près d'avoir fini de tourner ...
Les Antigones ne sont pas seules, elles ne sont que le nième maillon de la grande
chaîne issue de l'Heritage Foundation.
On nous a envoyé toute une cavalerie de young Chicago boys :
- La Manif Pour Tous, en mode Marriage March
https://www.marriagemarch.org/sponsors/
- Collectif Prisonnier Politique, en mode french connection
http://www.frcblog.com/2012/10/our-french-connection/
Camping Pour Tous, en mode DAL
- Printemps Français, en mode révolution colorée
- Hommen, qui veut bien défendre une cause, mais sans remettre en cause son mode
de vie petit bourgeois, en mode anonymous
- Veilleurs pathétiques, antéchristiques qui ignorent qu'ils refondent le Veau d'or
Nous saluerons le nouveau Prix Razel au passage, après Contrepoints de vue de la CIA
et Nouvelles de France du département d'Etat, le petit UMP receveur de couteaux
Samuel Lafont.
On mettra également à l'Honneur les valeureux boursiers -nous n'avons pas les
mêmes-, de la Tocqueville, reçus comme ils se doit et dont on espère qu'ils auront été
à bonne école comme dirait le pauvre pécheur Eric Martin :
Washington 2012, Ron Paul office, jeune élevage de libertariens en batterieLien permanent Catégories : Libertariens (Libéralisme) -
Bob et ses mécènes
C'est bien connu, Robert Ménard, les Américains, il ne connaît pas, puisqu'il peut même vous le dire les yeux dans les yeux, est-il à ça près ...
Le problème étant qu'il nous est revenu (Cf.
http://orianeborja.hautetfort.com/tag/robert+m%C3%A9nard
)
"En dépit de quatorze mois d’obstruction de la National Endowment for Democracy (CIA/NED) au sujet d’une requête de mise en application du Freedom of Information Act (Loi sur la liberté de l’information) et malgré le déni total de la part de la représentante de Reporters Sans Frontières à Washington, Lucie Morillon, cette fondation a fini par avouer que RSF a reçu des prêts, au moins ces trois dernières années, de la part de l’International Republican Institute (IRI), la branche de la NED/CIA gérée par le Parti républicain.
La NED continue à refuser de fournir les documents demandés, à même de révéler les montants de ces prêts, mais on sait qu’ils sont identifiés par les références suivantes : IRI 2002-022/7270, IRI 2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473. Le journaliste d’investigation Jeremy Bigwood a demandé à Mme Morillon, le 25 avril dernier, si son association recevait des fonds de l’IRI. Elle l’a nié. Néanmoins, l’existence des prêts a été confirmée par Patrick Thomas, l’assistant du président de la NED.
La découverte de ces prêts met au jour une tromperie majeure de cette association, qui niait depuis des années recevoir un traître dollar de Washington.
L’IRI est spécialisé dans l’immixtion dans les élections de pays étrangers, comme le montre très rapidement une consultation des rapports annuels de la NED/CIA et du site Internet de l’IRI. Il s’agit de l’un des quatre principaux allocataires de la NED, une organisation fondée par le Congrès sous l’administration Reagan, en 1983, afin de se substituer aux programmes d’action secrète de la CIA au sein des sociétés civiles, lesquels avaient été dévastés par leur dénonciation par le Conseil des Églises, dans les années 1970. Les trois autres piliers de la NED/CIA sont le National Democratic Institute du parti démocrate, le Centre de Solidarité du syndicat AFL-CIO et le Centre pour l’entreprise privée internationale de la Chambre de commerce états-unienne.
Mais, de ces quatre organisations, l’IRI est le plus proche de l’administration Bush, d’après un article récent du New York Times dénonçant la part qu’il prit dans le renversement du président haïtien Jean-Bernard Aristide : « Le président Bush a nommé son président, Lorne W. Craner, pour gérer les efforts de meccano de la démocratie déployés par son administration. L’Institut, agissant dans plus de soixante pays, a vu ses financements fédéraux pratiquement tripler en trois ans, passant de 26 millions de dollars en 2003 à 75 millions de dollars en 2005. Au printemps dernier, au cours d’une “vente de charité” pour le financement de l’IRI, Bush a qualifié le meccano de la démocratie de “secteur industriel en pleine croissance” ».
L’arrosage en provenance de l’IRI constitue un problème majeur pour la crédibilité de RSF en tant qu’organisation « défendant la liberté de la presse », d’autant que cette organisation a fomenté une campagne de propagande hostile aux gouvernements démocratiquement élus du Venezuela et d’Haïti exactement en même temps que son chaperon, l’IRI, était profondément engagé dans des actions visant à leur renversement. L’IRI a ainsi financé l’opposition vénézuélienne au président Hugo Chavez et il a activement organisé l’opposition haïtienne à Aristide, en coordination avec la CIA.
Cette association a par ailleurs utilisé son image de marque d’organisation indépendante de défense des droits de l’homme pour faire passer son message dans les médias états-uniens et européens et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus, s’ils n’ avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le plus puissant qui soit au monde."Lien permanent Catégories : Libertariens (Libéralisme), Municipales -
De l'allaitement maternel
Face à l’inquiétude d’une jeune maman de mes amies, je voudrais revenir sur l’importance de l’allaitement naturel.
En effet, son pédiatre lui a recommandé -et sans doute à raison- de ne pas donner d’eau à son bébé qu’elle nourrit au biberon, même par ces fortes chaleurs.
Le problème étant qu’absorbant de l’eau, l’estomac du nourrisson, leurré, montre satisfaction et ne veut ensuite plus forcément prendre un biberon ou un biberon complet à l’heure recommandée et peut donc manquer de sa ration indispensable d’alimentation.
Et pourtant, le bébé a soif en été et voilà la maman bien désemparée, ne sachant comment pallier aux cris du bébé sans enfreindre les injonctions du médecin.
Hélas, voilà le cercle vicieux de l’allaitement artificiel.
Un enfant nourri au sein, peut être allaité, doit être allaité, à la demande (sauf si votre spécialiste est un taré).
En effet, le nouveau-né sait gérer ce magnifique modèle d’ingénierie qu’est le sein de la mère.
Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.
Le sein maternel est cette merveilleuse source d’origine divine qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.
La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.
Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.
Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.
Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.
A noter que certains pères, mal élevés eux-mêmes, peuvent éprouver de la jalousie de cet attachement si unique.
Quelle bêtise, la maman aime ainsi son bébé parce qu’il est le fruit de son amour -c’est du moins tout le mal de l’on souhaite- et le papa devrait savoir gré à sa compagne de tout ce qu’elle fait pour leur enfant.
J’ajouterais trivialement et parce que la question m’a déjà été posée, que l’allaitement ne procure pas de plaisir sexuel même s’il est une jouissance indicible, une plénitude, de même qu’il serait imbécile de croire que l’accouchement pourrait provoquer un orgasme. Désolée pour les phantasmes de certains …
Que les hommes sachent que leur rôle est autre mais qu’il est bien indispensable, mais plus grave aussi, il se situe sans doute plus tard, il faut au moins deux béquilles pour faire un honnête homme, bien des nourritures terrestres, et sans doute un fil invisible qui le relie à plus haut que lui.
Mais votre lait est a priori tout ce qu’il y a de mieux pour commencer.
D’autant qu’il vous attache à votre enfant comme rien d’autre et pourvoit à l’amour dont lui, et vous, avez besoin.
Mais attention, pour faire au mieux, ce lait doit être le vôtre, le plus adapté à la chair de votre chair, et de même, malgré votre amour sollicité, donner votre lait à un autre enfant, est alors certes une marque de générosité, mais peut déséquilibrer ce pour quoi vous êtes faite, s’occuper du ou des vôtres.
De même, tirer son lait -qui peut être mieux que rien- peut-être dangereux hygiéniquement et ne compense en aucun cas la présence de la mère, tout ce mélange d’odeurs, d’hormones et de cœur qui fait la liaison mère-enfant unique au monde.
Une fois ce lien développé, rien ne vous séparera, respirerait-il de travers à cinq pièces de vous, que vous le sentez, a-t-il besoin de vous, que votre corps vous en alarme -et très physiologiquement, la maman qui allaite sent la montée de lait et sait que dans les minutes qui suivent le petit s’il s’était endormi, va réclamer.
Ah si vous saviez l’importance de ces choses qui se transmettent, ou à l’inverse terrible se conditionnent à l’opposé de ce qu’elles devraient être.
Ah si les politiques n’obligeaient pas souvent à ne pas laisser le choix.
Mères courage, n’hésitez jamais à choisir entre donner le plus et donner, donner plus, vous gagnez plus, donner moins, vous prenez le risque.
L'allaitement artificiel est l'autre théorie du genre inhumain.Lien permanent Catégories : Education -
Nouvelles libertariennes ...
Oriane Borja a partagé la photo de Philippe Laurence.
Les nouveaux amis d'Alain Soral pour une alternative libérale pure.Lien permanent Catégories : Libertariens (Libéralisme) -
Les oiseaux de mauvais augure ne font pas le Printemps
A venir :
Comment Washington manipule une révolution de couleur en France par le biais de la droite et de l'extrême-droite.
https://www.marriagemarch.org/sponsors/#la-manif-pour-tous-a-washington-dchttps://www.marriagemarch.org/sponsors/
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De la transmission et de sa table rase
La France est une puissance intellectuelle, et le Nouvel ordre éducatif mondial en uniformisant le modèle américain, se charge de détruire notre façon de transmettre qui nous avait donné cette avance, Ce sont des intellectuels comme Edgar Morin, Stéphane Hessel, George Charpak et bien d'autres qui l'instaurent, au service des USA, et avec les politiques Delors, libérales, et souverainistes (Bournazel, Président du RIF).
http://www.conscience-vraie.info/edgar-morin-comite-mondial-formation.htm
Intervention d'Edgar Morin au Comité mondial pour la formation tout au long de la viewww.conscience-vraie.info
Vidéo et synthèse : Edgar Morin au Comité mondial pour la formation tout au long de la vie
http://www.wcfel.org/frenchbis/index_.php?page=textes_fondamentaux
CMA - Lifelong Learning - Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie - LifeLong Lwww.wcfel.org
De Confucius à nos jours : résolutions, rapports, études, déclarations, appels, ...Afficher la suite
http://ec.europa.eu/languages/documents/doc409_fr.pdf
http://www.espacestemps.net/articles/lrsquoeducation-tout-au-long-de-la-vie/
L’éducation tout au long de la vie.www.espacestemps.net
En phase avec les évolutions liées à l'explosion des Techniques de l'information...Afficher la suite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bournazel
L'origine du souverainisme la paneurope :
http://archives.polemia.com/article.php?id=398Les termes "Nouvel ordre éducatif mondial" ne sont pas tirés de je ne sais quelle invention conspirationniste, ce sont les termes propres du World Committee For Lifelong Learning.
http://www.educavox.fr/formation/debats-50/Apprendre-tout-au-long-de-la-vieApprendre tout au long de la vie, la révolution éducative - Educavox
www.educavox.fr
Par Yves ATTOU - yves.attou@yahoo.fr Président du Comité mondial pour l'éducation et la formation tout au long de la vie. La nécessité (...)
Le très mondialiste président du Lifelong Learning World Committee a écrit à NPI :
Commentaire par Attou Yves le 28 février 2011 @ 11:07 | EditerYves ATTOU à Oriane BORJA,
Suite à votre article posté le 28 février 2011, je vous demande de m’accorder un droit de réponse comme suit :
DROIT DE REPONSE DE YVES ATTOU
Je n’ai jamais jubilé concernant l’évolution transnationale de l’éducation et de la formation. Au contraire, comme le prouve l’extrait, ci-dessous, de mon éditorial actuellement en ligne sur wcfel.org :
« La nouvelle architecture des apprentissages tout au long de la vie reconfigure les systèmes
traditionnels d’éducation initiale et de formation continue des adultes. Elle est locale et transnationale
et se construit en dehors de toute régulation. Elle est porteuse de valeurs très éloignées de celles de
l’école républicaine française, gratuite, laïque et obligatoire. Aussi, le défi à relever est de ne pas subir
la révolution éducative en cours mais d’en être les acteurs. C’est un immense chantier pour les
prochaines décennies. D’autant que la « planète apprenante » compte encore 70 millions d’enfants non
scolarisés ».
Commentaire par Oriane Borja le 1er mars 2011 @ 23:21 | Editer
@ Monsieur Yves Attou :
Pour notre part, nous ne souhaitons pas du tout d’éducation mondialiste pour nos enfants.
Nous ne souhaitons pas plus subir le nouvel ordre éducatif mondial qu’en devenir « acteurs », nous souhaitons le combattre.
Nous ne croyons pas à la fatalité ni en la matière ni de façon générale, nous croyons en le politique et en l’homme.
De même, nous ne sommes pas des tenants des pseudo « sciences de l’éducation » dont les idéologues vous accompagnent dans votre projet.
Nous souhaitons à l’opposé, revenir à notre instruction nationale, que ces néopédagogues méprisent et dont ils ont fait table rase, nous pensons que chaque pays a sa propre méthode, issue du long et précieux ciselage du temps, façonnant les peuples.
Nous ne saurions ainsi nous calquer sur d’autres méthodes que les nôtres et ne souhaitons pas une uniformisation mondiale de l’éducation dont il ne resterait que quelques touches folkloriques.
On peut apprendre à connaître l’autre évidemment, c’est certainement une richesse, mais on ne mélange pas tout, les choses ont un sens.
Nous préférons globalement que l’éducation reste le fait des familles et que l’instruction soit partout accessible de la même manière au niveau national, imposée et donc garantie par la force de l’Etat-nation.
Par instruction, nous entendons la transmission stricte des savoirs.
Nous n’entendons pas verser dans le ludique et l’animation pour revenir aux méthodes rigoureuses que nous avaient laissées nos pères, et qui avaient fait leurs preuves, forgeant l’esprit français, osons dire, le génie français.
Nous pensons sans doute que l’éducation n’est pas vraiment « tout au long de la vie » au sens où vous l’entendez, que tout ne se vaut pas, que tout n’est pas éducation ou instruction.
Si l’idée de l’étude et de la connaissance qu’elles soient purement intellectuelles, professionnelles, artisanales ou artistiques nous enchante, les formations du type méthode « assimil’ » et autres méthodes d’éducation globale et superficielle, ne nous conviennent pas.
Il y a un temps pour l’éducation, qui se fait par les parents, et essentiellement dans les toutes premières années de la vie; un temps pour les apprentissages fondamentaux (savoir lire, écrire, compter, calculer), dont il vaut mieux ne pas rater l’acquisition sous peine de voir tout le reste s’écrouler; un temps pour les approfondissements qui, en fonction des résultats des personnes, les orientent vers de plus ou moins longues études, ou vers l’apprentissage d’un métier.
Un vrai métier, pas un « job » qui irait de missions en reconversions incessantes.
Même si bien sûr, nous n’entendons pas scléroser les individus dans un avenir qu’il ne souhaiterait pas, laissant des passerelles, nous ne souhaitons pas institutionnaliser la « flexibilité » et l’insécurité permanente théorisée et prôné par l’hyperclasse.
Mais il faut bien comprendre que nous raisonnons dans une optique de relocalisation des emplois chez nous, rien chez nous ne s’inscrit dans la vision de l’homme nomade planétaire interchangeable, ni dans celle du partage du monde en parts de marché, notre idée de l’homme est celle d’un être enraciné vivant dans une société à visage humain telle que l’est pour nous la nation, où, pour rester maîtres de notre destin, nous aurions recouvert l’ensemble de notre souveraineté et donc de notre indépendance.
L'article où je mettais en cause le président du World Committee :
Cantonales en Loire Atlantique : argumentaire de campagne du Front Nationalwww.nationspresse.info
Michel Grosvalet, candidat à la présidence du Conseil Général de Loire-
La vidéo sur laquelle je me basais pour l'incriminer, à 5'44 :
http://www.youtube.com/watch?v=6DIs-EFME_cYves Attou comité mondial de l'éducation et de la formation
Yves Attou, Président du Comité mondial pour l'éducation et la formation tout au...Afficher la suite
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