C'est bien connu, Robert Ménard, les Américains, il ne connaît pas, puisqu'il peut même vous le dire les yeux dans les yeux, est-il à ça près ...
Le problème étant qu'il nous est revenu (Cf.
http://orianeborja.hautetfort.com/tag/robert+m%C3%A9nard
)
"En dépit de quatorze mois d’obstruction de la National Endowment for Democracy (CIA/NED) au sujet d’une requête de mise en application du Freedom of Information Act (Loi sur la liberté de l’information) et malgré le déni total de la part de la représentante de Reporters Sans Frontières à Washington, Lucie Morillon, cette fondation a fini par avouer que RSF a reçu des prêts, au moins ces trois dernières années, de la part de l’International Republican Institute (IRI), la branche de la NED/CIA gérée par le Parti républicain.
La NED continue à refuser de fournir les documents demandés, à même de révéler les montants de ces prêts, mais on sait qu’ils sont identifiés par les références suivantes : IRI 2002-022/7270, IRI 2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473. Le journaliste d’investigation Jeremy Bigwood a demandé à Mme Morillon, le 25 avril dernier, si son association recevait des fonds de l’IRI. Elle l’a nié. Néanmoins, l’existence des prêts a été confirmée par Patrick Thomas, l’assistant du président de la NED.
La découverte de ces prêts met au jour une tromperie majeure de cette association, qui niait depuis des années recevoir un traître dollar de Washington.
L’IRI est spécialisé dans l’immixtion dans les élections de pays étrangers, comme le montre très rapidement une consultation des rapports annuels de la NED/CIA et du site Internet de l’IRI. Il s’agit de l’un des quatre principaux allocataires de la NED, une organisation fondée par le Congrès sous l’administration Reagan, en 1983, afin de se substituer aux programmes d’action secrète de la CIA au sein des sociétés civiles, lesquels avaient été dévastés par leur dénonciation par le Conseil des Églises, dans les années 1970. Les trois autres piliers de la NED/CIA sont le National Democratic Institute du parti démocrate, le Centre de Solidarité du syndicat AFL-CIO et le Centre pour l’entreprise privée internationale de la Chambre de commerce états-unienne.
Mais, de ces quatre organisations, l’IRI est le plus proche de l’administration Bush, d’après un article récent du New York Times dénonçant la part qu’il prit dans le renversement du président haïtien Jean-Bernard Aristide : « Le président Bush a nommé son président, Lorne W. Craner, pour gérer les efforts de meccano de la démocratie déployés par son administration. L’Institut, agissant dans plus de soixante pays, a vu ses financements fédéraux pratiquement tripler en trois ans, passant de 26 millions de dollars en 2003 à 75 millions de dollars en 2005. Au printemps dernier, au cours d’une “vente de charité” pour le financement de l’IRI, Bush a qualifié le meccano de la démocratie de “secteur industriel en pleine croissance” ».
L’arrosage en provenance de l’IRI constitue un problème majeur pour la crédibilité de RSF en tant qu’organisation « défendant la liberté de la presse », d’autant que cette organisation a fomenté une campagne de propagande hostile aux gouvernements démocratiquement élus du Venezuela et d’Haïti exactement en même temps que son chaperon, l’IRI, était profondément engagé dans des actions visant à leur renversement. L’IRI a ainsi financé l’opposition vénézuélienne au président Hugo Chavez et il a activement organisé l’opposition haïtienne à Aristide, en coordination avec la CIA.
Cette association a par ailleurs utilisé son image de marque d’organisation indépendante de défense des droits de l’homme pour faire passer son message dans les médias états-uniens et européens et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus, s’ils n’ avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le plus puissant qui soit au monde."
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