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De l'allaitement maternel

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          Face à l’inquiétude d’une jeune maman de mes amies, je voudrais revenir sur l’importance de l’allaitement naturel.


En effet, son pédiatre lui a recommandé -et sans doute à raison- de ne pas donner d’eau à son bébé qu’elle nourrit au biberon, même par ces fortes chaleurs. 

Le problème étant qu’absorbant de l’eau, l’estomac du nourrisson, leurré, montre satisfaction et ne veut ensuite plus forcément prendre un biberon ou un biberon complet à l’heure recommandée et peut donc manquer de sa ration indispensable d’alimentation.

Et pourtant, le bébé a soif en été et voilà la maman bien désemparée, ne sachant comment pallier aux cris du bébé sans enfreindre les injonctions du médecin.

Hélas, voilà le cercle vicieux de l’allaitement artificiel.

Un enfant nourri au sein, peut être allaité, doit être allaité, à la demande (sauf si votre spécialiste est un taré).
En effet, le nouveau-né sait gérer ce magnifique modèle d’ingénierie qu’est le sein de la mère.

Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.

Le sein maternel est cette merveilleuse source d’origine divine qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.

La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.
Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.

Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.

Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.

A noter que certains pères, mal élevés eux-mêmes, peuvent éprouver de la jalousie de cet attachement si unique.
Quelle bêtise, la maman aime ainsi son bébé parce qu’il est le fruit de son amour -c’est du moins tout le mal de l’on souhaite- et le papa devrait savoir gré à sa compagne de tout ce qu’elle fait pour leur enfant.

J’ajouterais trivialement et parce que la question m’a déjà été posée, que l’allaitement ne procure pas de plaisir sexuel même s’il est une jouissance indicible, une plénitude, de même qu’il serait imbécile de croire que l’accouchement pourrait provoquer un orgasme. Désolée pour les phantasmes de certains …

Que les hommes sachent que leur rôle est autre mais qu’il est bien indispensable, mais plus grave aussi, il se situe sans doute plus tard, il faut au moins deux béquilles pour faire un honnête homme, bien des nourritures terrestres, et sans doute un fil invisible qui le relie à plus haut que lui.

Mais votre lait est a priori tout ce qu’il y a de mieux pour commencer.
D’autant qu’il vous attache à votre enfant comme rien d’autre et pourvoit à l’amour dont lui, et vous, avez besoin.

Mais attention, pour faire au mieux, ce lait doit être le vôtre, le plus adapté à la chair de votre chair, et de même, malgré votre amour sollicité, donner votre lait à un autre enfant, est alors certes une marque de générosité, mais peut déséquilibrer ce pour quoi vous êtes faite, s’occuper du ou des vôtres.

De même, tirer son lait -qui peut être mieux que rien- peut-être dangereux hygiéniquement et ne compense en aucun cas la présence de la mère, tout ce mélange d’odeurs, d’hormones et de cœur qui fait la liaison mère-enfant unique au monde.

Une fois ce lien développé, rien ne vous séparera, respirerait-il de travers à cinq pièces de vous, que vous le sentez, a-t-il besoin de vous, que votre corps vous en alarme -et très physiologiquement, la maman qui allaite sent la montée de lait et sait que dans les minutes qui suivent le petit s’il s’était endormi, va réclamer.

Ah si vous saviez l’importance de ces choses qui se transmettent, ou à l’inverse terrible se conditionnent à l’opposé de ce qu’elles devraient être.
Ah si les politiques n’obligeaient pas souvent à ne pas laisser le choix.

Mères courage, n’hésitez jamais à choisir entre donner le plus et donner, donner plus, vous gagnez plus, donner moins, vous prenez le risque.

L'allaitement artificiel est l'autre théorie du genre inhumain. 

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