http://www.dailymotion.com/video/xeud7p_le-hatha-yoga_lifestyle
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"La cité étant au service des personnes, le pouvoir doit reposer sur leur confiance et s’efforcer de la maintenir par un contact permanent avec l’opinion. Sans doute cette opinion peut-elle, doit-elle être guidée, mais elle ne doit être ni violentée, ni dupée, et c’est faisant appel à sa raison que le chef doit déterminer en elle la conviction. Ainsi doit-il avant tout distinguer les aspirations profondes et permanentes de son peuple, exprimer en clair ce que celui-ci dénie parfois bien confusément et le révéler pour ainsi dire à lui-même. Un tel débat ne peut être mené à bien que dans la sécurité. L’Etat au service des personnes ne doit ni les contraindre ni se servir d’elles comme d’instruments aveugles pour des fins qu’elles ignorent. Leurs droits doivent être garantis par un ordre juridique stable. La tribu qu’une passion collective soude à son chef est ici remplacée par la cité que gouvernent les lois."
Marc BLOCH
C'est précisément ce que préconisait Machiavel -qui avait parfaitement compris tout
cela, et qui n'est pas celui que beaucoup ont incompris-, le Prince, c'est l'Etat.
Monsieur Valls est dans la série hypocrite, le nouvel homme fort du pays, il dénonce tout ce qu'ont fait l'UMPS depuis trente ans :
- disparition de l'Etat dans tous ses pans de souveraineté
- destruction de l'instruction en ayant imposé le modèle "éducatif "américain sur le fond avant qu'il ne s'installe logiquement dans la forme, oubliant que Jacques Delors et les Roundtables of industrialists fonctionnent ensemble
- faisant mine d'ignorer que leur économie, qui tue notre industrie et nos services publics, leur est dictée par les Instituts de l'Entreprise
Monsieur le Ministre, vous stigmatisez Alain Soral et ses coreligionnaires, mais vous travaillez aux ordres de ceux qui tiennent les petites marionnettes Soral et autres Dieudonné dans leurs mains !
[En tant que Ministre de l'intérieur, monsieur Valls ne peut tout de même pas ignorer qu'Alain Soral est le pendant en France de la branche libertarienne qui se focalise sur les juifs et qu'il est référencé par cette garde avancée du système libéral, pour soutenir ce courant en France dans le but de déstabiliser l'Etat comme bien d'autres structures.
http://chelm.freeyellow.com/libertarianproblem.html
]
Copé au mieux de sa forme libérale ! On dirait quand le Front National repompe le programme du Club de l'Horloge, à ses heures ...
Club à l'heure de l'idéologie anglo américaine qui travaille à l'Union des droates, à la
base.
"Pour libérer l'Éducation nationale, on pourrait inscrire dans une ordonnance
l'autonomie des chefs d'établissement, l'examen d'entrée en sixième, le
développement massif de l'apprentissage. Pour libérer le marché du travail, les
ordonnances permettraient de dire que le temps de travail est désormais fixé
entreprise par entreprise, branche par branche, comme c'est le cas dans la quasi-
totalité des pays occidentaux. Pour libérer les Français d'une fiscalité oppressante, je
propose que l'on réduise de 10% la dépense publique. Soit 130 milliards de
dépenses en moins. La moitié de ces économies serait consacrée à rembourser la
dette, et l'autre moitié à rendre du pouvoir d'achat aux ménages et de l'oxygène aux
entreprises. Je propose par exemple une baisse immédiate de 10% des charges
sociales pour redonner tout de suite 40 milliards d'euros aux entreprises, financés
pour moitié par la TVA et l'autre moitié par des économies dans les dépenses. Pour
libérer les Français de l'hyper-réglementation, chaque nouvelle norme devra
s'accompagner de la suppression d'une ou deux normes existantes. Il ne faut pas
craindre de s'atteler à la réécriture des codes, de l'urbanisme, du travail... Je veux
développer la contractualisation, notamment pour le top management de la fonction
publique. Et évidemment la fusion des départements et des régions. Enfin pour
libérer les générations à venir du fardeau de la dette, il faudra réformer notre
modèle social." François Copé, 22/08/13.
Il faut connaître du New Public Management, cette nouvelle notion de "service
public" qui fait du citoyen un consommateur de services, et des services, des
objectifs comptables.
L'UE nous impose cette nouvelle norme qui détruit les services publics à la française
qui ne sont pas reconnus par le droit européen.
A noter que la Russie ne connaît que de ce Management à l'anglo saxonne qu'elle a
emboîté sans problème à courir après les USA, on se demande si elle passera un
jour par la case Russie, en un pays qui, de table rase en table rase, n'a aucun
problème à devenir libéral.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_gestion_publique
"La participation de l'Etat ne peut être considérée comme la construction d'un
«État-providence», mais vient plutôt proche d'une état entrepreneuriale à la tête de
fiducies sectorielles vise à être compétitif sur les marchés mondiaux. Tel qu'il
apparaîtaujourd'hui, la restructuration de l'enseignement supérieur l'éducation est la
clé pour comprendre comment la formation de cette entreprise état est conçu et
quelles incertitudes structurelles pourraient apparaître.
Après une période de faible pouvoir central dans les années 1990, la Russie
Fédération cherche maintenant à rétablir son autorité et, en particulier, à reprendre
pied dans la sphère publique "perdue". A travers les différents projets adoptées
depuis 2004 pour réformer l'Etat, les services publics et stratégique industries, l'État
n'est pas seulement perçu comme un régulateur et de contrôleur, mais aussi comme
un acteur clé dans les secteurs qu'elle est censée reconstruire. Il fait usage de son
légitimité de concentrer ses efforts sur les producteurs les mieux placés en national
et la concurrence internationale; à se jeter de ceux qui ne sont pas rentables; et de
sous-traiter ce qu'il veut faire plus flexible. Cela implique Les stratégies de
transposition des grandes multinationales laquelle «New Public «Outils de gestion
(NPM) sont déployées pour permettre à l'Etat d'agir comme un entrepreneur sur les
marchés mondiaux. Ces outils, qui sont principalement associé à un tournant néo-
libéral dans la gestion publique et ont été forgés dans Pays-anglo-saxons contexte
institutionnel qui est très différent de Russie-sont présentes réapproprié par les
acteurs locaux à partir d'un interventionniste perspective. L'enseignement supérieur
constitue un défi économique majeur aujourd'hui et est un zone particulièrement
privilégié en Russie car il conserve les avantages comparatifs hérité de l'époque
soviétique. Les réformateurs de l'État fédéral face à la difficulté de le rendre
compétitif à l'échelle mondiale sans perdre le contrôle de elle. À cette fin, l'ensemble
du secteur et le système administratif chargé de sa gestion sont reconfigurés en
fonction d'un certain nombre de NPM principes."
Rappel :
Les politiques éducatives sont aujourd’hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n’y comprennent quoi que ce soit.
Au sujet du statut du directeur d’école :
Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.
Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.
Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.
http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36
http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf
http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index…
Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.
La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.
Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.
L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :
- l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte
- il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).
- enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table
Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.
Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :
France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.
Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.
L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.
On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.
Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.
Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.
La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.
Au sujet de l’évaluation des élèves en maternelle :
Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.
En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.
Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.
En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.
Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.
Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.
Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).
Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.
Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.
Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.
Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.
Un exemple de ces pièges techniques :
Le « Compte formation universel régional » est un concept issu de l’Education tout au long de la vie.
C’est une première étape dans l’idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d’un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu’il s’agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.
[West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
"Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html
Le statut qu'auto-entrepreneur, c'est une saloperie libérale qui permet de concentrer une énergie importante à court terme, c'est le système Tupperware appliquée à grande échelle de domaines.
C'est une sorte d'emploi-avenir (qui-n'en-a-aucun), sans passer par la case Etat.
Tu fabriques ton propre cerceuil avec la dernière énergie.
E-pa-tant.
Les propos de Valls sur l'immigration ne sont pas étonnants.
Je l'avais étayé au moment des présidentielles, toutes les institutions mondialistes, patronat bien compris, sont passées au Plan B depuis longtemps.
Si vous trouvez des libéraux comme des Laulan et des Gourévitch qui vous expliquent que l'immigration coûte chère, c'est que le bilan coût/avantage a été calculé.
Non pas que l'immigration va s'arrêter, c'est simplement qu'elle va être rationalisée, pour être rentable au plus près.
L'immigration choisie et bien choisie en fonction de l'intérêt du patronat.
J'avais expliqué à l'époque comment le Mur américain avec le Mexique n'était pas fait pour qu'il n'y ait pas d'immigration, mais pour faire en sorte que ceux qui le passent soient aptes au service.
Valls fait bien de lier leur séminaire à l'immigration et à l'école, en effet, le Nouvel Ordre éducatif mondial, planifié par le LifeLong Learning (Education Tout Au Long de la Vie), prévoit la mobilité, la flexibilité de la main-d'oeuvre en fonction des besoins.
Et non pas en fonction du désir de chacun de se regrouper en famille, une famille qui est destinée à ne plus exister par ailleurs !
"On ne pouvait trouver meilleur indice pour confirmer nos soupçons d’un lien éventuel entre la stratégie du choc menée par les USA au Chili via Pinochet et les événements actuels en Égypte.
Comment ? via le Wall Street Journal lui-même. Lequel, en début juillet, affirmait ni plus ni moins qu’il fallait « un Pinochet en Egypte ».
Manière en quelque sorte d’indiquer que les théories des Chicago Boys et de Mielton Frideman pourraient être appliquées à l’heure actuelle en Égypte, dans une stratégie du choc ? … laquelle permettant une meilleure acceptation de nouvelles règles économiques par les populations « choquées ».
En vue – au final – d’ouvrir la voie à un libéralisme accru, et à la privatisation des richesses du sol et sous-sol – voire off-shore – du pays. Et ce, alors même que d’immenses réserves gazières viennent récemment d’être découvertes au large de ses côtes, ressources sur lesquelles Chypre et Israël semblent vouloir afficher leur suprématie, au grand dam, des pays environnants tels que Egypte, Liban, Syrie, Turquie …
En tout état de cause, rappelons que le 4 juillet dernier, le Wall Street Journal affichait en guise d’éditorial – non signé – que « «Les Egyptiens seraient chanceux si leurs nouveaux généraux s’avéraient être de la trempe d’Augusto Pinochet au Chili, qui arriva au pouvoir en plein chaos mais engagea des réformateurs libéraux et instigua une transition démocratique. Si le général Abdel Fattah al-Sisi essaie de restaurer l’ordre de Moubarak, il souffrira au bout du compte du même destin que Morsi.»
Il est vrai qu’à la mort de Pinochet lui-même, en 2006, Forbes s’insurgeait contre la nécrologie du New York Times jugée trop sévère. Regrettant de devoir « vraiment chercher » dans l’article du New York Times « pour trouver un mot sur le fait que Pinochet a sauvé le Chili du chaos économique infligé par son prédécesseur socialiste, Salvador Allende.»
Lequel éditorial rappelait que le général Pinochet avait pris le pouvoir le 11 septembre 1973 lors d’un coup d’Etat sanglant qui a renversé le gouvernement marxiste du président Salvador Allende. Précisant qu’il avait « ensuite mené le pays dans une ère de croissance économique ». Mentionnant tout de même au final que « sous sa présidence plus de 32.000 personnes ont été exécutés ou ont disparu et des milliers d’autres ont été détenues, torturées ou exilées.»
Dans son ouvrage intitulé « La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre », la journaliste canadienne Naomi Klein fournit quant à elle les éléments détaillés d’une enquête édifiante sur le dévoiement du capitalisme depuis plus de trente ans. Naomi Klein remontant tout d’abord aux années 50, période durant lesquelles, un universitaire américain de Chicago, Milton Friedman avait mis au point une doctrine économique reposant sur un capitalisme sans entrave, que l’Etat, les services publics et même la volonté politique ne pourraient freiner.
Cette doctrine ne pouvant néanmoins être mise en œuvre qu’à la « faveur » d’un « choc » émotionnel et brutal, volontaire ou non, frappant les peuples et offrant une voie royale pour l’émergence d’un libéralisme sauvage dans tous les sens du terme.
Milton Friedman devra ainsi attendre 1973 pour voir sa doctrine confrontée avec la réalité économique et politique d’un pays en voie de développement … le Chili. Rappelons que le 11 septembre 1973, le général Augusto Pinochet arrivait au pouvoir dans le pays, à l’issue d’un coup d’Etat militaire. Renversant alors la sociale-démocratie du président élu démocratiquement, Salvador Allende.
Si certes le gouvernement déchu dérangeait quelque peu les intérêts de Washington, le coup d’Etat aura offert l’opportunité à une équipe de jeunes économistes sud-américains formés à l’école de Milton Friedman de s’implanter au plus haut sommet du pays. Lesquels, surnommés les « Chicago Boys » mettaient alors les bouchées double pour appliquer leur nouveau credo néolibéral basé sur la privatisation, la déréglementation et la réduction des dépenses sociales.
Cette recette économique allait toutefois se trouver rapidement indigeste pour la population chilienne, entraînant des dégâts considérables pour l’économie du Chili : inflation des prix de presque 400%, flambée des prix des denrées alimentaires de base, privatisation des entreprises publiques au profit de multinationales …. souvent américaines, sans condition de réinvestissement dans le pays ni obligation d’embaucher de la main-d’oeuvre locale, explosion du chômage, délabrement des services comme la fourniture d’eau potable et d’électricité, mais également médecine et hôpitaux publics …
Le principe de base ? Le chaos économique et social résultant de l’application de la doctrine des « Chicago Boys » n’aurait jamais pu se faire sans le soutien d’un régime dictatorial, ce dernier faisant usage de ses moyens militaires et policiers sa force pour soumettre les citoyens à la nouvelle politique. Les syndicats et les mouvements de gauche étant réprimés férocement, leur opposition au diktat des conseillers économiques d’un nouveau genre leur ayant été fatale.
Milton Friedman nia quant à lui jusqu’au bout ses responsabilités dans la mise en place d’un Etat fasciste. Estimant parallèlement que Pinochet ne fut pas assez dur dans l’application de sa doctrine économique, ce dernier changeant de cap au final, le chaos économique menaçant son propre régime."
Sources : WSJ, Reopen911, AgoraVox, Naomi Klein « La Stratégie du Choc »
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 17 aout 2013
Où l'on voit encore et comment le site de Washington Nouvelles de France et Le Cercle des Volontaires agissent de concert en instrumentalisant des faits pour déstabiliser les institutions françaises.
La cible, c'est toujours l'Etat, l'Etat, toujours l'Etat.
A l'instar de leur partenaire, l'Institut Pour La Justice (SIC), ils arrivent comme des charognards afin d'utiliser les situations et le désespoir des familles.
En l'espèce, il s'agit d'histoires d'enfants placés dans les foyers d'Aide Sociale à l'Enfance où les cas sont toujours difficiles, délicats et l'objet de souffrance.
Les libéraux vont évidemment récupérer le témoignage de parents désespérés -sans que jamais leurs dossiers ne soient connus et sans aucune confrontation avec la partie adverse- pour en faire l'objet d'une communication orientée et entièrement au service de leur idéologie.
Dans le pseudo reportage, les parents-figurants ont été conditionnés au préalable, ils répètent tous le même discours, les mêmes chiffres, la même propagande.
Toutes les filiales de ces tenants de la vision anglo américaine mènent ce genre d'agitprop.
C'est ce que font également Robert Ménard, Alain Soral et d'autres, ramenant à leurs petites boutiques respectives, les colères des uns et des autres pour les monter à leur objectif final de chaos et de destruction de la France.
Soral ne peut plus s'empêcher d'ailleurs de faire dans chacune de ses interventions, un brossage de poil en règle du "véritable" libéralisme, de cette "véritable" Amérique que l'on devrait aimer, de la "véritable" concurrence, omettant de dire que TOUTE concurrence mène au monopole, expurgeant la logique libérale de ses constantes.
Ramenant sans cesse à ce libéralisme que nous n'aurions jamais exploré sur l'air bien connu du : le libéralisme ne fonctionne pas, il faut plus de libéralisme.
Le tout est piloté depuis les Etats-Unis et par les think tanks alimentés par les multinationales.
Lamentables, répugnants, à dénoncer, ces procédés sont de la manipulation pure et simple, émanant de personnes qui mentent sans vergogne, et qui prétendent vous parler la main sur le coeur.
J'ose espérer que les personnes dupées ne sont pas si nombreuses qu'il y paraît, dans la population française, j'en suis certaine, le bon sens français a horreur de ces mascarades honteuses et déshonorantes, j'ai davantage peur pour le militant politique qui se range plus facilement au sifflet de gourous qu'il n'use de son propre cerveau, qui ne cesse de s'user à force de réciter la doxa sans jamais prendre le temps de l'étudier.
Il faut toujours se souvenir que l'Etat est celui qui en France, détient nos attributs de souveraineté, tout ce qui peut encore rester d'Etat, c'est toujours un peu de liberté de notre peuple.
Dès que vous vous en prenez à l'Etat, c'est une branche que vous sciez sous vos pieds d'homme libre.
L'Etat est sans doute imparfait, mais il est notre histoire, l'Etat-Nation France est perfectible, mais nous devons veiller à l'inscrire toujours dans un continuum.
Toute atteinte à l'Etat nous rapproche du "modèle" impérial américain qui ne laisse subsister que des communautarismes opposés les uns aux autres, des Etats sans attributs autre que folkloriques et accessoires, rien qui ne permettent de vraiment lutter contre l'hégémonie de l'oligarchie industrialo financière.
Le seul contre-pouvoir, c'est l'unité étatique dont la France est la quintessence, notre vieux cadre national est le seul qui puisse ébranler le système.
Prenez-en soin.
[ La CIA tente de faire croire que la réserve d'or américaine n'existe plus, et accessoirement que DSK se serait fait pincer pour l'avoir découvert.
Je pense que la CIA veut discréditer ce qu'il reste d'Etat Américain.
J'ignore comme tout le monde si cela est vrai ou pas (sur le sujet précis de l'or, et même si la crise de 2008 a accéléré la querelle libérale, et a sans doute été sciemment provoquée pour achever le processus de dérégulation dans tous les domaines), ce que l'on sait, c'est que le discrédit peut engendrer une perte de confiance et ainsi favoriser tel ou tel groupe privé qui ainsi, peut remporter des marchés.
Il faut avoir à l'esprit que la CIA et les libertariens veulent détruire ce qui reste d'Etat.
Pour eux, l'Etat, c'est l'assurance maladie d'Obama, les gros budgets militaires payés par les taxes des contribuables -taxe étant le mot qui met hors de lui le libertarien; l'impôt permettant à l'Etat de vivre- (budget militaire défendu par le Pentagone et contre lequel la CIA s'oppose), quand selon la pure logique libérale, la CIA -qui oeuvre pour l'instauration du système libéral mondial- voudrait libéraliser tous ces derniers secteurs. ]
Le Monde.fr | 26.07.2013 à 12h39 • Mis à jour le 29.07.2013 à 18h33 |Par Samuel Laurent
"De la falsification du mariage à l'eugénisme" ; "Une imposture intellectuelle, le keynésianisme" ; "Apprendre à aimer la France"... Si vous êtes jeune, de préférence d'une sensibilité politique plutôt à droite, et prêt à régler une somme modique, voilà quelques-uns des cours auxquels vous pourrez assister dès septembre lors du prochain séminaire de l'Institut de formation politique (IFP).
"Media training", cours de rhétorique, ateliers-débats, conférences... Parmi les centaines d'"auditeurs" qui ont suivi les week-ends de formation de cette petite structure – qui ne délivre pas de diplôme, on trouve quelques figures de la lutte anti-mariage gay, comme Samuel Lafont, ancien responsable national du syndicat étudiant de droite UNI, ou Vivien Hoch, jeune militant très actif dans les sphères radicales des anti-mariage gay comme le Printemps français. Il confirme : "Parmi les dirigeants de la Manif pour tous, certains sont sortis de l'IFP. Lorsqu'on a eu les premières interpellations, il y avait pas mal d'auditeurs de l'école, dans les 'paniers à salade [fourgons de la police]'!"
"AMBIANCE LIBÉRALE-CONSERVATRICE"
L'IFP ne s'en cache pas : elle se destine essentiellement à des jeunes qui se situent politiquement à droite. "Il n'y a pas de corps doctrinal", assure Alexandre Pesey, cofondateur et directeur de la structure. Mais il assume que l'IFP ait des valeurs comme "la primauté de la personne, l'attachement aux corps intermédiaires, aux racines, pas spécialement racines chrétiennes, mais l'ordre naturel des choses, la nature humaine".
Il suffit de consulter les programmes des sessions de formation et leurs intervenants pour comprendre comment ces valeurs sont mises en avant. Deux aspects sont très travaillés : l'économie et les questions de société. Pour le premier, les personnes qui interviennent sont le plus souvent issues d'une sensibilité économique assez fortement libérale. Pour la session de septembre, les intervenants seront par exemple Nicolas Marques, économiste associé à l'institut Molinari, d'orientation résolument libérale, ou encore Agnès Verdier, duthink tank libéral Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques), proche des Contribuables associés.
Mais l'IFP fait aussi la part belle à des représentants de divers courants conservateurs. Le prochain séminaire de niveau 1 réunira ainsi Arnaud Gasset, invité régulier des "camps de la Rose blanche" (PDF) de la fondation "Liberté politique", engagée dans la lutte contre le mariage gay et dans la volonté depropager les idées de l'Eglise ; Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, là encore d'inspiration chrétienne, et qui lutte contre l'IVG et l'euthanasie ; Alexandre del Valle, essayiste et géopolitologue, cofondateur du courant de La Droite libre, un courant situé très à droite au sein de l'UMP, et aux positions résolument pro-israéliennes et peu islamophiles ; Renaud Dozoul, assistant parlementaire du sénateur de Paris Pierre Charon et directeur de l'Observatoire de la christianophobie, ou encore Ludovine de la Rochère, présidente du collectif Manif pour tous et ancienne porte-parole de la fondation Lejeune. Des personnalités toutes classées à droite, et toutes situées dans ce qu'on appelle la "cathosphère", la défense des idées, valeurs et traditions chrétiennes.
UNE ÉCOLE FONDÉE POUR DIFFUSER DES VALEURS LIBÉRALES
Universitaire, auteur d'une thèse sur les mouvements conservateurs américains, et ancien journaliste à Washington, le directeur de l'IFP, Alexandre Pesey, est l'un des trois cofondateurs de l'école. Avec ses deux associés, Jean Martinez, avocat et initiateur du collectif Liberté j'écris ton nom, qui protestait contre les mouvements sociaux de 2003 ; et Thomas Millon, chef d'entreprise lyonnais et fondateur en 2002 de Duel, une association qui organisait des débats entre étudiants, ils se sont rencontrés à l'occasion d'actions menées par quelques jeunes étudiants de sensibilité libérale, un mouvement alors très peu représenté en France.
Alexandre Pesey a passé une partie de ses études à Washington, où il a découvert les think tanks, structures encore inconnues en France à cette époque.Un vieux reportage du site Salon.com le cite, en 2003, lors d'une réunion de jeunes militants du Parti républicain. Surtout, lui et ses deux associés font partie d'une génération de jeunes diplômés qui s'enthousiasment pour les thèses "ultra-libérales" alors surtout en vogue aux Etats-Unis, mais peu développées en France."On a fait le constat qu'il n'y avait pas de lieu où se former et rencontrer en direct des intellectuels, experts, entrepreneurs, mais avec une ouverture à toutes les sensibilités", explique M. Pesey.
C'est Bernard Zimmern, l'un des fondateurs de Contribuables associés, puissante association qui lutte contre la fiscalité, qui va aider les trois jeunes hommes àmonter leurs structure, une association, en leur ouvrant ses réseaux. "On a commencé à organiser une formation, puis trois, puis six, puis huit, ainsi de suite,s'amuse M. Pesey. Aujourd'hui, on en est à douze week-ends de formation par an." Si l'école insiste sur le fait qu'elle n'est affiliée à aucun parti, et si les statuts de l'association interdisent à un dirigeant d'exercer des responsabilités politiques, le public des formations est assez souvent un public militant, qui varie en fonction de l'actualité. Cette année, confirme M. Pesey, "le phénomène 'Manif pour tous' nous a amené un grand nombre d'étudiants, au point qu'on ne peut pas faireassez de séminaires".
Ceux-ci sont d'un coût modique : moins de cent euros pour un week-end de trois jours de formation. "Nous ne sommes pas chers", reconnaît M. Pesey, qui précise que les frais d'inscription ne financent que 20 % de l'activité de l'IFP, les 80 % restants étant assurés par des dons. "Ce ne sont ni des entreprises ni des fondations, mais des individus", assure-t-il, promettant qu'il n'y a "aucun gros mécène". Certains donateurs sont sollicités pour "parrainer" un étudiant. Quant aux intervenants, ils le sont en général à titre bénévole.
TRÈS À DROITE ?
A l'UMP, on ne voit pas forcément d'un bon œil cette formation, qu'on juge "trop à droite", et plus proche des idées de l'UNI, le syndicat étudiant de droite, indépendant du parti tout en en restant proche. M. Pesey tempère : "On dit à nos étudiants 'engagez-vous, quelle que soit la forme d'engagement, allez-y', mais on ne leur donne aucune piste particulière. Cependant, lorsqu'on reçoit des intervenants, ils viennent échanger avec eux de façon assez informelle." Militant très engagé dans la Manif pour tous, Vivien Hoch, qui a suivi plusieurs week-ends de formation depuis trois ans, l'assure, "même si ce n'est pas revendiqué, l'ambiance est clairement libérale-conservatrice".
Les intervenants, eux, sont marqués à droite, voire très à droite. Proche des thèses libérales au départ, l'école a développé ses liens avec divers acteurs de partis ou de mouvements conservateurs sur le plan social. Fin 2012, Maxime Tandonnet, ancien conseiller immigration à l'Elysée, proche de Patrick Buisson, venait parler immigration. Jean-Yves Le Gallou, figure historique de l'extrême droite, est venu évoquer les médias, quand Yvan Blot, cofondateur avec M. Le Gallou du Club de l'horloge, l'un des creusets de l'extrême droite moderne, a échangé avec les auditeurs autour de la "démocratie directe", son dernier cheval de bataille. On peut encore citer Dominique Venner, autre "vieux sage" de l'extrême droite française, passé à la postérité en se suicidant par balle à l'intérieur de Notre-Dame-de-Paris, le 21 mai, qui était venu présenter un ouvrage en 2010."C'est un intervenant comme nous en avons trois cents", justifie M. Pesey.
"L'accusation de radicalisme ne m'étonne pas, renchérit Vivien Hoch, "on est peut-être trop à droite pour certains, mais nous on se bouge." Pour le jeune militant, les valeurs qu'enseigne l'IFP la situent dans "les lignes de séparation actuelles au sein de l'UMP", entre tenants d'une droite plus modérée et partisans d'une "droite des valeurs", dans la ligne suivie par Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozypour la présidentielle. L'école, en tous cas, prépare ses étudiants à l'action politique. On y apprend à "faire un tract, un discours, écrire pour d'autres"...
LA "CATHOSPHÈRE" ET ICHTUS TRÈS REPRÉSENTÉS
Plus récemment, l'IFP a fait la part belle à la "cathosphère". En mars, les étudiants ont ainsi pu entendre Philippe Darantière leur "décrypter l'extrême gauche". Ancien para, ce personnage de la sphère traditionnaliste catholique est considéré, ainsi que l'avaient révélé Le Monde et Mediapart, comme l'un des grands inspirateurs, avec Béatrice Bourges, des actions du "Printemps français". M. Darantière, à l'instar de Mme Bourges, gravite autour d'une fondation baptisée Ichtus, héritière du mouvement contre-révolutionnaire d'extrême droite de la "cité catholique".
En 2012, en marge de la formation, l'IFP proposait d'ailleurs aux étudiants d'assister à une réunion du "réseau juristes d'Icthus", qui réunit les femmes et hommes de loi proches de la fondation et de ses idées. Et en mars, Bruno de Saint-Chamas, président d'Ichtus, venait évoquer des "morceaux choisis pouraimer la France".
On trouve dans les formations de l'IFP une bonne partie du noyau dur de la Manif pour tous : Aude Mirkovic, juriste qui a fourni nombre d'argumentaires anti-mariage gay ; Pierre de Balincourt, consultant en communication et porte-parole, de la "life parade", une association anti-IVG dont la campagne était soutenue par la fondation Jérôme-Lejeune, Alliance Vita et d'autres acteurs des mouvements "pro-vie" qui étaient aussi mobilisés contre le mariage ; Béatrice Bourges, chef de file du Printemps français, était intervenue en 2010 au nom de son "collectif pour l'enfant" ; Elizabeth Montfort, elle aussi figure des catholiques traditionalistes et adversaire déclarée du "lobby du gender" évoquait la question fin 2012 devant les étudiants de l'IFP.
Et ceux-ci sont nombreux à s'être engagés dans la lutte anti-mariage. Il suffit, surFacebook ou Twitter, de croiser les mots-clés IFP et "Manif pour tous" pour leconstater.
DES INTERVENANTS PARFOIS "LIMITE"
Tous les formateurs de l'IFP ne sont pas aussi engagés ni aussi radicaux. Des économistes, des politologues plus "neutres" viennent également, de même quedes journalistes, par exemple Eric Le Boucher, des Echos, Guillaume Perrault, duFigaro, ou Raphaël Stainville (ancien de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles qui travaille désormais au Figaro magazine). Mais quelques thématiques sont abordées par le biais d'acteurs et de discours d'un genre particulier. C'est le cas des questions d'immigration et d'Islam.
Outre Alexandre del Valle, auteur de textes violents contre l'Islam, on peut citer, sur les questions de sécurité, un membre de l'Institut pour la justice, organisation de victimes aux méthodes parfois douteuses, ou encore Anne-Marie Delcambre, islamologue et théoricienne de l'unicité entre islam et islamisme, et souvent citée par divers groupes d'extrême droite, ou Marie-Thérèse Urvoy, autre islamologue aux positions là encore très critiques sur l'islam, et régulièrement reprise par des groupes islamophobes comme Riposte laïque. "On va chercher des gens qui sortent des sentiers battus, qui présentent ce qu'on n'entend pas trop", explique M. Pesey.
INSPIRATIONS AMÉRICAINES
"C'est une formation différente, un peu à l'américaine", se félicite Vivien Hoch, quand Alexandre Pesey reconnaît lui aussi que ce sont les think tanks américains qui l'ont amené à réfléchir à une formation "militante" comme l'IFP. Il a d'ailleurs monté, en parallèle, la "bourse Tocqueville", qui lui permet d'emmener quelques étudiants aux Etats-Unis.
Le directeur l'assure : "Nous ne travaillons avec aucun institut [américain] en particulier." Les étudiants font un "circuit" dans plusieurs organisations, en général politiquement plus proches des républicains que des démocrates. "On a une cinquantaine de rencontres, avec les médias, les think tanks, c'est 'grand angle'", assure M. Pesey, qui précise que les think tanks en question ne financent pas ces voyages ni l'activité de l'IFP.
L'institut a pourtant bénéficié de quelques bourses et prix outre-Atlantique. Et l'épouse de M. Pesey a travaillé au sein du Leadership Institute, un think tank qui veut "identifier, entraîner, recruter des conservateurs dans la politique, le gouvernement et les médias", selon son fondateur, Morton C. Blackwell, conseillerdu président Reagan. Le leadership institute consacrait en 2012 une interview au directeur de l'IFP. La fondation Templeton, organisme fondamentaliste protestant et conservateur, qui finance des recherches créationnistes, a accordé un "Freedom Award" à l'IFP en 2008. On peut encore citer la Federalist Society, autre organisation conservatrice "libertarienne" (militant pour un Etat minimal), qui évoque dans son rapport annuel 2012 de "nouvelles relations" établies avec différents groupes, dont l'IFP.
INFLUENCER LE DÉBAT
Les parcours des anciens étudiants de l'IFP sont multiples et variés. "Certains vont dans l'entreprise, d'autres militent sur des sites, d'autres encore vonttravailler en politique, deviennent élus municipaux, collaborateurs d'élus, journalistes, associatifs, etc.", se félicite M. Pesey. "Ravi" du cursus, Vivien Hoch évoque aussi les mérites du "réseau de personnes sûres" constitué par les anciens de la formation. "On a ce réseau à disposition, y compris américain, on a les coordonnées de tous les anciens et des offres d'emploi dans des lettres mensuelles", explique-t-il.
Récemment, l'école a créé un prix "Razel de la Toile", destiné à récompenser les étudiants qui agissent au moyen d'Internet. "Avec le Web, on peut être acteur tout seul ou à trois ou quatre", se félicite M. Pesey. Les sites récompensés de ce prix ont été le "pure player" libéral Contrepoints et le portail conservateur Nouvelles de France, qui comptent parmi leurs collaborateurs nombre d'anciens de l'IFP.
Au final, que cherche à accomplir l'IFP ? Alexandre Pesey se défend de tout sectarisme. "On veut créer le débat en France, mais aussi à droite, où ce n'est pas toujours la tradition", explique le directeur. "Après, si les idées qu'on défend avancent, on ne sera pas plus mécontents." A l'heure où la "droitisation" divise l'UMP, et où l'on voit renaître un courant conservateur, notamment autour de questions des "valeurs", comme on a pu le voir lors des débats autour du mariage gay, les idées libérales et conservatrices de l'IFP semblent connaître un succès croissant. Ce dont se réjouit Vivien Hoch, pour qui l'école représente avant tout "un lieu où, enfin, la jeunesse de droite peut être libre et exister".
Les voies libertariennes sont tellement pénétrables ...
Voilà ainsi un nid de grues [les "Antigones = celles qui ont des côtés oposés] qui nous viennent directement de Washington en passant par l'European Foundation de John Laughland -le libre-échangiste-, le Club de l'Horloge, l'IDC (Institut de la Démocratie et de la Coopération), qui vient d'atterrir en Russie.
Sont trop fort ces libéraux.
Enfin, s'il n'y avait pas les collabos de la Douma, ce ne serait peut-être pas si simple.
On n'aura pas de mal à comprendre que le passage a déjà été emprunté, par une
certaine Marion Maréchal Le Pen il y a quelques temps, par Aymeric Chauprade affublé d'un coreligionnaire libéral américain du Family Research Council & Cato Institute (Opus Dei, Mormons, ces lobbies brassent des milliards de dollars et sont prêts à toutes les manipulations) ou comment la finance internationale finance la prétendue lutte contre le finance internationale ...
- "Nous étions accompagnés à la Douma par Monsieur Brian Brown, président catholique de la puissante association américaine National Organization for Marriage (NOM), qui a fait un discours remarqué à la Douma où il a appelé à une Internationale de la vie et du mariage." (Aymeric Chauprade, 13 juin 2013)-
, par Marine Le Pen ensuite, et toute la cohorte de jeunes libertariens à
peine pubères.
Depuis quelques années, les libertariens ont ouvert une voie en Russie.
Le passeur est l'Institut Pour la Démocratie et le Développement (SIC), fondé en
2008.
Institut fondé par les libertariens tenants de la politique libérale la plus radicale dans
la plus pure tradition des Fils de la Liberté, pères fondateurs des Etats-Unis, dont ils
se réclament et auxquels ils sont affilés.
Les Britaniques ne sont qu'un pont, et se servent d'ailleurs du pont français pour
pénétrer la Russie, c'est plus aisé que de venir avec son costard London City.
Nous avons donc John Laughland, très libertarien journaliste mainstream de
Rupert Murdoch et pour bien d'autres gazettes libérales.
Responsable Europe de l'European Foundation, se réclamant de Margaret
Thatcher.
Le responsable France est Georges Berthu, vice-président du Club de l'Horloge.
Natalia Narotchnitskaïa collabore avec eux depuis le début, et a introduit tout ce
petit monde en Russie dans ses réseaux de la Douma.
[Dans la série Le monde est petit, l'avocat de Snowden, Anatoli Koutcherena est un ami de Natalia Narotchniskaia #Lemondeestpetit
CITÉS DANS CET ARTICLE : Institut pour la démocratie et la coopération | Vassili Kononov | Cour européenne des droits de l’homme | Cour pénale internationale | Anatoli Koutcherena | Andranik Migranian | Rodina | Natalia Narotchnitskaïa]
L'IDC est dirigé depuis Moscou par un avocat, Anatoli Koutcherena, avocat de Snowden.
JOHN LAUGHLAND, est le directeur des études de l'Institut pour la Démocratie et la Coopération.
Il est également le directeur européen de la Fondation européenne.
Le groupe, composé de politiciens, d'universitaires, hommes d'affaires, d'avocats et d'économistes.
La Fondation européenne a été créée pour mener une campagne vigoureuse au Royaume-Uni et à travers l'Europe pour réformer la Commission européenne / Union européenne dans une communauté de libre-échange.
La Fondation continue d'établir des liens avec des organisations similaires à travers l'Europe et le monde.
La Fondation ne prônent pas ouvertement retrait de l'Union européenne , mais sa réforme en profondeur. Il préconise: «Oui au commerce européen, non au gouvernement européen".
Il a été révélé en 1996 que la Fondation européenne a été financé par Sir James Goldsmith puis par Margaret Thatcher , qui est depuis devenue le mécène de la Fondation européenne.]
C'est ainsi par exemple que le petit Cercle Aristote a ses entrées.
.
L'Ecole de guerre économique est un bastion libertarien, paneuropéen.
Bob Ménard a également placé par les mêmes réseaux ses pions à la Voix de la
Russie, qui se fait ainsi écho de la voie de la CIA, c'est très marrant.
Le petit Snowden a emprunté les mêmes réseaux.
De là à ce qu'ils aient laissé fuiter une fausse capacité de l'Empire à surveiller toute
la planète, cela aura fait d'une pierre deux coups.
Il semble que les services américains qui usent de la main-d'oeuvre libertarienne,
exploite le filon russe pour faire pression sur le Pentagone.
C'est le bon vieux côté guerre froide qui peut toujours avoir sa petite influence.
L'extrême-droite israelienne en use aussi chaque fois que la menace tombe de
baisser les aides à Israel.
Côté russe, ils y voient sans doute leur petit intérêt mais franchement, faut être
moyennement futé pour entrer dans ce jeu où les Russes ne sont que des sous-
sous-pions.
Des anti Antigone donc, qui n'ont pas dû bien comprendre le mythe, il ne viendrait
à l'idée de personne de vêtir Antigone en blanc. Elle porte le deuil et elle sait qu'elle
va mourir. On ne peut pas porter le costume d'Ismène et le destin d'Antigone.
Mais quand on croit que la loi morale passe par les lobbies de Washington financés
par les multinationales, forcément, on n'est pas à une inversion près, et on n'est pas
près d'avoir fini de tourner ...
Les Antigones ne sont pas seules, elles ne sont que le nième maillon de la grande
chaîne issue de l'Heritage Foundation.
On nous a envoyé toute une cavalerie de young Chicago boys :
- La Manif Pour Tous, en mode Marriage March
https://www.marriagemarch.org/sponsors/
- Collectif Prisonnier Politique, en mode french connection
http://www.frcblog.com/2012/10/our-french-connection/
Camping Pour Tous, en mode DAL
- Printemps Français, en mode révolution colorée
- Hommen, qui veut bien défendre une cause, mais sans remettre en cause son mode de vie petit bourgeois, en mode anonymous
- Veilleurs pathétiques, antéchristiques qui ignorent qu'ils refondent le Veau d'or
Nous saluerons le nouveau Prix Razel au passage, après Contrepoints de vue de la CIA et Nouvelles de France du département d'Etat, le petit UMP receveur de couteaux Samuel Lafont.
On mettra également à l'Honneur les valeureux boursiers -nous n'avons pas les mêmes-, de la Tocqueville, reçus comme ils se doit et dont on espère qu'ils auront été à bonne école comme dirait le pauvre pécheur Eric Martin :