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  • New Public Management, l'exemple des transports avec le Chronobus chronoploutophage

    chronobus,nantes,thouaré-sur-loire,normes européennes,ruralité,rentabilité,libéralisme,rationalisation,art de vivre,lycée la colinière,transport publicOn ne compte plus les reportages dithyrambiques sur la toute nouvelle ouverture des lignes de Chronobus nantais pour la rentrée (et qui ont leur équivalent partout en Europe).

    La réalité est toute autre.

    Deux ans de travaux perturbant les activités quotidiennes et économiques (je perds dix minutes en voiture à chaque déplacement obligatoire pour mon travail depuis le "progrès"), un coup pharaonique (70 millions d'euros), mais ce n'était que prémices.

    Il faut bien comprendre l'idéologie générale qui soutient ce genre de projets.

    Il faut les coupler au système de mégapoles que le monde calqué sur la "grande culture" américaine nous inflige.
    Du passé, il faut faire table rase, l'aménagement de notre territoire ne doit plus qu'obéir à des lois comptables.
    La ruralité est à bannir, le rat des ville doit être la norme. Vivre entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins, s'éloigner des écosystèmes naturels, voilà la normes, c'est plus rentable.

    Les mégapoles, c'est la logique libérale, pour les transports en commun, il faut donc supprimer les lignes à faible rendement commercial puisque c'est l'unique façon de penser.

    Le Chronobus a été prétexte à mettre fin au service public des transports en zones excentrées peu fréquentées, comme nous l'impose l'Union Européenne, et, on le voit, sans améliorer le trafic ordinaire puisque les lignes ne desservent que les grands axes quand il sillionnait avant beaucoup plus d'espace.

    Ils n'ont même pas pensé aux lycéens du plus gros lycée de Nantes qui n'est tout simplement plus desservi, le premier arrêt est à 800 mètres du lycée, soit à dix minutes à pied (dans l'autre sens, il faut marcher, attendre, prendre une correspondance, à moins de marcher aussi le matin), et une fois à Thouaré, ils doivent encore se débrouiller quand l'ancienne ligne 92 faisait le chemin directement du lycée aux différents endroits de la commune.

    http://www.evous.fr/Ligne-bus-Nantes-92-Toutes-Aides-Thouare,1162859.html


    Avant le "chronobus" mégapolien, les lycéens  se rendaient en vingt-deux minutes de Thouaré à leur Lycée de secteur à La Colinère à Nantes, et la ligne était directe.

    Aujourd'hui, alors qu'on nous a vanté un chronobus qui devait être la panacée, voilà le résultat :

    - le matin, les adolescents doivent se rendre à l'arrêt qui se trouvent sur l'artère centrale (huit à dix minutes à pied).
    Le Chronobus qui ne prend que les grands axes, suit cette artère jusqu'à les déposer à huit cents mètre du Lycée. Là, il doivent marcher jusqu'à un autre arrêt, attendre la ligne 12 qui les déposera au Lycée, ou finir à pied.
    Le Chronobus met peut-être dix-huit minutes pour faire le trajet Thouaré-Nantes au lieu de vingt-deux, il faudra dorénavant bien davantage pour ce même parcours !

    Et dans le sens inverse, c'est encore plus folklorique.
    Selon l'heure à laquelle les cours se termine, et à deux minutes près, il y a à chaque fois des solutions différentes (les enfants, on a enfin pensé à vos méninges).

    Du Lycée, les enfants doivent faire un trajet de douze minutes à pied pour rejoindre l'arrêt de bus, puis descendre à un autre, faire encore un trajet à pied, reprendre le bus, pour redescendre à l'arrêt terminal, et enfin rejoindre à pied leur domicile, l'arrêt qui passait par ma rue n'existe même plus.
    (Je viens de croiser un jeune qui est pourtant un des plus brillant gymnaste de L'Elan 2000 de Thouaré, il était épuisé de sa journée et devait encore rentrer depuis l'arrêt terminus du Clairais jusqu'à chez lui au bout de la Rue des Chalonges, une belle petite trotte).

    Eh oui, il ne s'agit plus de service public, mais de New Public Magagement, à l'anglo saxonne, ce doit 
    être rentable, et pour des personnes rentables, exit les sous-hommes.



    Et la rue de Mauves est la route principale d'où ils doivent encore rejoindre leur domicile.


     
    DÉPART: 17h06  -  ARRIVÉE: 17h50 CORRESPONDANCE : 1 DURÉE TOTALE : 00h44  dont 15 min de marche et 6 min d'attente

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h06 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h50  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris

    Sur le bus qui ramènerait à Thouaré les lycéens qui sortent un peu en retard à 17 heures (la sonnerie est à 16h55, mais il faut le temps de ranger ses affaires et de traverser le parc du Lycée, éventuellement discuter avec l'enseignant ou des camarades), la Tan propose tout simplement 22 minutes à pied si l'on est sorti du pas du Lycée à 17h12 ! On rêve ...
    DÉPART: 17h12  -  ARRIVÉE: 17h53 DIRECT DURÉE TOTALE : 00h41  dont 22 min de marche

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h12 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h53  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris


    Priorité à la jeunesse qu'ils disaient, oui, c'est sûr, en lui faisant les pieds.
    Il est aussi proposé de prendre bus+vélo le matin, mais oui, le vélo dans le bus aux heures de pointe, très fort ... En rappelant qu'il n'y a pas de bornes à vélo dans le secteur, ce qui resterait encore trop alaéatoire.

    [Pour les grands ingénieurs qui ne prennent jamais le bus qu'ils mettent en route ou qui n'ont guère de bon sens, l'arrêt du Clairais à Thouaré (terminus) est formidable :
    quand on arrive pour la sortie des écoles vers 16H30 quand on arrive du bas de la ville, on se retrouve avec le bus qui stationne côté droit de la rue, qui marque un temps de pause, et qu'on ne peut pas doubler faute de visiblité -à moins de tenter de s'encastrer si une voiture circule dans l'autre sens ...-, cela forme donc un bouchon, et des énervements car les enfants attendent, là où il n'y a absolument aucune circulation, mais pas d'autres rues qui permettent d'y échapper (c'est la campagne), chapeau ! Il faudrait s'allonger de tout un détour pour rejopindre une place pour se garer ...
    Mais ne nous plaignons pas, la ligne non retable vient d'être supprimée].


    Alors s'il vous plaît messieurs les institutionnels, rabattez votre caquet, c'est insupportable de vous entendre vous exalter sur ce projet idéologique sans la moindre distance et analyse de la réalité.

    Nous sommes tous touchés à cette aune, votre bus de l'espace l'occupe moins, délaissant les usagers du services publics qui bénéficiaient autrefois d'un réseau moins clinquant mais bien plus performant.

    Ce cher Pagnol nous disait déjà de nous méfier de ces gens qui vendent des outils dont ils ne se servent jamais, mais il était en deçà, maintenant, on nous vend -à prix exorbitant (70 millions pour une ligne de bus qui existait déjà en mieux, les multinationales Eiffage et Vinci ne subissent pas la crise, elles, c'est évident) nous propre régression en nous faisant croire qu'il s'agit d'amélioration, et sous prétexte d'une crise que leur système a créée.



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  • Crime contre les humanités

    Prière sur l'Acropole

    Prière sur l'Acropole ...

    Voici la lettre que j’ai adressée début juillet à la presse quotidienne régionale et à laquelle le journal Ouest-France, par l’intermédiaire d’une aimable journaliste, a bien voulu prêter attention.

    Si l’angle ne préserve que partiellement mon point de vue et mon désarroi face à la volonté de l’Education nationale, d’éradiquer les humanités – l’histoire de façon très nette en supprimant en partie cette matière dans les filières scientifiques, mais également le latin et davantage encore le grec qu’il apparaît impossible d’étudier lorsque l’on habite vraisemblablement en dehors des beaux quartiers des grandes villes -, on comprend par la question de l’augmentation des effectifs suggérée par la journaliste, que la réponse de l’inspecteur d’académie prête à caution, quand on sait que la poursuite d’une filière scientifique, ne permet plus de suivre en première, toutes les humanités, comme c’était le cas jadis dans l’instruction à la française.

    Je mentionne que les élèves choisissant une seconde générale, sont dorénavant sommés obligatoirement d’opter pour un enseignement d’exploration en « sciences » économiques.

    De même, je précise que le barème dont l’inspecteur fait état est obscur et complexe, de nombreuses variables entrent dans le calcul de la note, comme l’éloignement géographique qui défavorise les banlieues, un quota réservé aux élèves venant du privé, etc., etc.

    _________

    Madame, Monsieur,

    je souhaite vous faire part d’une triste situation concernant l’état de notre école.
    L’épisode de la Princesse de Clèves ne fut que prémices, la fin des humanités, les suites logiques.


    Mon fils est scolarisé cette année en classe de 3ème au Collège des Sables d’Or à Thouaré-sur-Loire où il est très bon élève (ses moyennes générales se sont toujours échelonnées durant tout son cursus scolaire entre 15 et 19 sur 20) et poursuivait les options de lettres classiques (latin en option et grec en initiation pour lesquelles son exigeant professeur les quatre années durant, met cette appréciation dans son dernier bulletin : « De l’excellence dans la réflexion générale sur les divers thèmes abordés et surtout dans l’analyse pour la traduction. Garde ton exigence et ton application dans ton travail, cultive ton excellence ! »).

    Nous aurions vivement aimé qu’il continue à étudier le grec et avons demandé qu’il soit affecté au Lycée Clémenceau pour ce faire, ou à Guist’hau, les deux uniques et derniers lycées dans toute l’académie où cela reste possible.

    Ses vœux scolaires n’ont pas été réalisés, je viens d’apprendre auprès du proviseur de notre collège, qu’il sera affecté à la Colinière (son quatrième et dernier vœu par défaut)où on ne propose plus ce cours.


    Nous sommes assez effondrés de comprendre que dans une académie aussi importante que Nantes, l’on ne puisse poursuivre l’étude des humanités, d’autant que mon fils est boursier, il a même d’ores et déjà obtenu un avis favorable pour recevoir la bourse au mérite qui signifie bien ce qu’elle veut dire (bousier social + niveau scolaire au-dessus de la mention bien). [ Entre temps et suite à la mention qu'il a obtenue au Brevet National, cette bourse conditionnée à des notes supérieures à 14 sur 20 au Brevet, lui a été accordée d'office].

    L’inspection académique reste injoignable et sans doute vraisemblablement incapable de pourvoir à notre demande, nous ne savons plus à quel saint nous vouer.

    Par ce message, je souhaite au moins si vous le juger utile, alerter l’opinion.

    Nous sombrons, ceci n’est qu’un début, coupes sombres dans les crédits des enseignements jugés non utiles par une méconnaissance d’ailleurs de l’utilité de la culture générale.

    Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements.

    Bien à vous,

    Oriane Borja

    En tout état de cause, le Front National reste le dernier rempart de l’instruction et de la transmission des savoirs à la française qui préservait jusqu’à ces trente dernières années, la formation généraliste qui avait permis d’engendrer l’esprit français, son excellence et son génie le cas échéant.

  • Homme libre ...

    Le Front National de Loire-Atlantique se réjouit de l'inauguration à Nantes du magnifique pont Eric Tabarly, rendant ainsi hommage au plus français des marins bretons.

    Confirmant que La France si elle est une tellurocratie revendiquée, compte parmi les plus illustres marins du monde.

    Nous tenions particulièrement à souligner, comme l'écrivait Baudelaire, que si Eric Tabarly chérissait la mer, il était aussi un homme libre et nous le prouvons :

     

    Le Pen Eric Tabarly.jpg

     

     

  • Lancement de la campagne des européennes

    Lancement de la campagne du Front National pour les Elections Européennes du 7 juin 2009, à Nantes autour de notre candidate Brigitte Neveux.

    http://www.dailymotion.com/video/x8y53t_brigitte-neveux-devant-la-presse-na_news

     

    Nantes équipe de campagne.jpg

     

    L'Union Européenne qui devait nous apporter le bonheur, ne sème que la désolation sur son passage, services publics menacés, licenciements continus avec une crise qui a bon dos mais qui ne sert que de prétexte pour accélérer le processus.

    Le principe de concurrence libre et non faussée implique de rentabiliser toujours en réduisant les coûts, la logique est implacable : soit les entreprises vont s'installer dans les pays où l'on est peu regardant sur les droits sociaux, soit elles importent de la main-d'oeuvre humaine via l'immigration pour tirer les salaires à la baisse, du MEDEF à Besancenot, même combat, le grand patronat déroule le tapis rouge devant le petit facteur-de-troubles qui lui sert la soupe.


    Fidèle à l'unique objet de son existence, le Front n'aura de cesse de défendre les nôtres, nos emplois, nos salaires, l'âme de notre pays dont l'histoire plus que millénaire lui a forgé une identité propre que nous ne nous résolvons pas à abandonner, et que nous entendons léguer à nos enfants comme le plus précieux des trésors.


    L'Europe que nous appelons de nos voeux est bien celle de l'échange dans le respect de chaque peuple dont la nation est la seule garante.

     Protection au milieu de la jungle mondiale où la loi du marché n'est que le loi du plus fort, nous souhaitons remettre l'homme au centre en érigeant à nouveau le politique au-dessus de l'économique. L'homme qui n'est pas ce nomade déraciné dont rêve monsieur Attali. L'homme qui n'est pas cet homo economicus, consommateur interchangeable et jetable, citoyen du monde de Sarkogolène, nous n'avons pas les moyens d'une Carlita ou d'un Séguéla pour traverser le monde comme notre jardin.                                           L'homme normal n'a que sa patrie pour seule richesse.

    Non, nous ne voulons pas de ce gouvernement mondial dont l'Union Européenne n'est qu'une courroie de transmission.

    A Bruxelles qui se demande de quoi se mêle le peuple, nous osons prétendre avoir encore un droit de regard sur notre avenir, et nous aurions aimé le faire sans sa permission.

    Que vaut une mère adoptive qui a volé l'enfant de la mère légitime pour le vendre pieds et mains liés à un système abusif ?

     

  • Visite de la 5ème en cartes postales

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