Lancement de la campagne du Front National pour les Elections Européennes du 7 juin 2009, à Nantes autour de notre candidate Brigitte Neveux.
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L'Union Européenne qui devait nous apporter le bonheur, ne sème que la désolation sur son passage, services publics menacés, licenciements continus avec une crise qui a bon dos mais qui ne sert que de prétexte pour accélérer le processus.
Le principe de concurrence libre et non faussée implique de rentabiliser toujours en réduisant les coûts, la logique est implacable : soit les entreprises vont s'installer dans les pays où l'on est peu regardant sur les droits sociaux, soit elles importent de la main-d'oeuvre humaine via l'immigration pour tirer les salaires à la baisse, du MEDEF à Besancenot, même combat, le grand patronat déroule le tapis rouge devant le petit facteur-de-troubles qui lui sert la soupe.
Fidèle à l'unique objet de son existence, le Front n'aura de cesse de défendre les nôtres, nos emplois, nos salaires, l'âme de notre pays dont l'histoire plus que millénaire lui a forgé une identité propre que nous ne nous résolvons pas à abandonner, et que nous entendons léguer à nos enfants comme le plus précieux des trésors.
L'Europe que nous appelons de nos voeux est bien celle de l'échange dans le respect de chaque peuple dont la nation est la seule garante.
Protection au milieu de la jungle mondiale où la loi du marché n'est que le loi du plus fort, nous souhaitons remettre l'homme au centre en érigeant à nouveau le politique au-dessus de l'économique. L'homme qui n'est pas ce nomade déraciné dont rêve monsieur Attali. L'homme qui n'est pas cet homo economicus, consommateur interchangeable et jetable, citoyen du monde de Sarkogolène, nous n'avons pas les moyens d'une Carlita ou d'un Séguéla pour traverser le monde comme notre jardin. L'homme normal n'a que sa patrie pour seule richesse.
Non, nous ne voulons pas de ce gouvernement mondial dont l'Union Européenne n'est qu'une courroie de transmission.
A Bruxelles qui se demande de quoi se mêle le peuple, nous osons prétendre avoir encore un droit de regard sur notre avenir, et nous aurions aimé le faire sans sa permission.
Que vaut une mère adoptive qui a volé l'enfant de la mère légitime pour le vendre pieds et mains liés à un système abusif ?
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