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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 244

  • L'Etat, tout l'Etat, notre Etat

    Police municipale.jpg




    Comment ce sont en général les mêmes qui sabotent les prérogatives de l'Etat, trahissent la France, manipulent l'opinion, et rajoutent des solutions qui prorogent et aggravent le processus ...


    La sécurité est une attribution de l'Etat, toute concurrence entraîne ipso facto une atteinte à l'Etat.

    C'est une atteinte à l'Etat que de vouloir armer les polices municipales, et donc une atteinte à la nation et à la France.

    C'est encore une idée anglo saxonne.

    Avec les municipales armées, on voit déjà, comment on peut s'en prendre aux prérogatives de l'Etat, asseoir les pouvoirs féodaux locaux, se créer les milices clientélistes au services des "citoyens" plus honorables que les autres, comme ceux qui ont les moyens ou la bonne idéologie, etc.
     
    Les pouvoirs féodaux sont les royaumes des maffias.
    L'équation libérale : Moins d'Etat = Plus de maffia  est une constante.

    Pour corriger la phrase de Gaino :

     
     "L’État contre les féodalités, c’est toute l’Histoire de France. L’Angleterre est un vieux pays oligarchique (et non pas aristocratique, puisque les meilleurs, ce sont le roi et le peuple -je crois ferme à l'intelligence collective du peuple, parce que le peuple, c'est celui qui travaille vraiment pour nourrir ses gosses, tout simplement-), la France un vieux pays royaliste (et non pas manarchique, le monarque, ce peut être n'importe qui) parce qu’il s’est fondé sur l’alliance entre le roi et le peuple contre les féodalités. "

    La volonté de désengager l'Etat et de lui substituer ces palliatifs opère qui plus est, une rupture d'égalité du citoyen devant les services de l'Etat.
    Certaines municipalités seront forcément moins bien dotées, et ce d'autant que ce seront les plus pauvres.

    Il faut stopper nette cette évolution.

    De même qu'il faut stopper l'école à la carte calquée sur les rythmes anglo saxons.
    L'organisation de l'école à l'américaine avec le macramé encadré par le GO titulaire du BAFA du Parti Communiste et l'animation sportive initiée par le diplômé de Léo Lagrange, merci bien. 

    Et à ce compte, on ne voit pas bien comment les gamins recevront les
    outils nécessaires à l'expression écrite et orale faute de pratique de l'art
    grammatical -dont l'orthographe est partie- qui conditionnent
    évidemment jusqu'à l'entendement des sciences, des lettres et des arts.

    Mais bon, quand on fait 
    le cursus Fame-I'm gonna live forever, on ne

    peut s'en 
    sortir qu'avec un cerveau américain.
    Ne restera plus qu'à acheter son gun, et, buttez-vous jeunesse !
  • IDC, Institut pour la Démocratie et la Coopération, l'intitulé qui sonne comme une farce

    Narotchnitskia, Boutin, Bourges, Laughland PMC.jpg













    Christine Boutin, Béatrice Bourges, Yvan Blot, John Laughland , la brochette libérale conservatrice ...
    Natalia Narotchnitskia est-elle :
    1) débile
    2) hypocrite
    3) les deux ?

    Narotchnitskia, Boutin, Bourges, Laughland PMC IDC.jpg





















    C'est l'Heritage Foundation qui organise et coordonne le mouvement mondial anti mariage pour tous, la Fondation du Patrimoine a été fondée par la CIA.

    La CIA, ce sont aussi les multinationales qui financent, à la fois ce projet et le contre-projet.

    Ce que fait la CIA, c'est agiter lobbies contre lobbies pour obtenir chaos, déstabiliser les Etats, pour ensuite instaurer l'ordre libéral total voulu par les multinationales pour asseoir encore davantage leur pouvoir.

    Les actions de George Soros s'inscrivent dans ce schéma.

    Comme celles des multimilliardaires Mellon Scaife, qui financent tant la Manif pour Tous que le Planning familial ...

    Idem pour le multimilliardaire Horowitz, qui finance le Mariage pour tous, le projet Eurabia anti musulman, etc.

    La CIA elle-même a été fondée par les industrialo financiers qui contrôlent les matières premières.


    L'IDC de Narotchnitskia est un maillon de la CIA en Russie, son prétendu anti-atlantisme n'est qu'une anti action du Pentagone qui soutient encore un peu l'Etat.

  • Petit rappel de l'histoire de France à l'usage de certains barbares qui prétendent la défendre

    Duel.jpgAprès l'hystérie qui s'est emparée d'une fange des membres du Front National (je ne parle pas de l'UMP et autres libéro souverainistes à leur traîne, j'estime normal que la droite -dont le Front ne devrait pas être-  se vautre dans l'imbécilité, c'est ce qui la caractérise le mieux) à la suite des récents événements mettant en scène des actes de vengeance privée, voilà que les mêmes n'en finissent pas de vouloir montrer l'étendue de leur vide cérébral en substituant le coup de poing à toute autre forme de médiation.

    Virilité ne rimerait pas pour eux avec responsabilité, mais avec débilité, qu'ils compenseraient par un règlement de compte en règles maffieuses, ils s'en font un "poing" d'honneur.
    Régler leur différend "entre hommes" pour un Soral, convoquer pour castagner pour un FNJ, bastonner sans sommation pour un antifa, provoquer un duel pour un Lugan qui pratique la sauvagerie dans la plus grande distinction (Quelle sera votre arme monsieur Lugan, le coupe-coupe, la machette ?).

    Nos rois, inspirés par Rome, avaient aboli la vengeance privée
    (Le royaume de France s'est fondé sur la fin de la vengeance privée avec la Loi salique et Clovis.

    Dans le haut Moyen Âge, il s'agit d'un code de loi élaboré, selon les historiens, entre le début du ive siècle et le vie siècle pour le peuple des Francs dits « saliens », dont Clovis fut l'un des premiers rois. Ce code, rédigé en latin, et comportant de forts emprunts au droit romain1, portait surtout sur le droit pénal et les compositions pécuniaires car l'objectif de la loi salique était de mettre fin à la faida (vengeance privée) en imposant le versement d'une somme d'argent et établissait entre autres les règles à suivre en matière d'héritage à l'intérieur de ce peuple.)
    , voilà que notre civilisation connaît à nouveau des soubresauts de barbarie, venant du fait même de ceux qui prétendent la défendre.


    Reprenez vos gourdins, l'homme des cavernes est de retour !


    Prenons l'histoire du duel après la Guerre de Cent ans par exemple (Duel vient du latin duellum, forme archaique de bellum, "guerre" et non pas "deux").

    Avant, les conflits féodaux avaient un caractère tout personnel.


    Charlemagne recommandait déjà à ses lieutenants de faire tous leurs efforts pour résoudre autrement les conflits privés relevant de leur autorité, afin d’enrayer ces effusions de sang, ce qui montre que ce type de combat était alors une procédure trop fréquente

    Le concile de Valence le condamna en 855, proclamant : « le survivant du duel sera considéré comme un meurtrier, le perdant comme un suicidé, et sera donc privé de sépulture ».

    Ces pratiques perdurèrent jusqu'au règne de Philippe le Bel, car l'aristocratie y trouvait le moyen de démontrer son habileté aux armes.


    Durant la Guerre de Cent ans, l'ampleur des armées, son caractère civil, et la naissance d'un sentiment national, interdire de réduire le sort des batailles au jeu privé des duels.

    Ce fut la raison invoquée par Philippe de Valois pour refuser le cartel proposé en août 1340 à Tournai par Edouard d'Angleterre pour trancher leur conflit dynastique.


    L'habitude était en effet de considérer les adversaires, et les alliés, sur le champ de bataille comme autant de duels possibles.

    Ainsi vit-on le maréchal de Clermont et Jean Chandos se défier le 18 septembre 1356, veille de la bataille de Poitiers, parce qu'ils portaient chacun dans leurs armes respectives, la même dame d'azur au soleil rayonnant.

    Le maréchal perdit la vie le lendemain en combat singulier au milieu du massacre.

    Inversement, le duc de Bourgogne se vit interdire par le roi de répondre au cartel que lui avait adressé oralement à Troyes en août 1380 le comte de Buckingham.

    L'infaillibilité du "jugement de Dieu" ne fut réellement entamée que lors de l'affaire opposant Jean de Carrouges et Jacques Legris.
    La dame de Carrouges accusa Jacques Legris, gentilhomme du comte d'Alençon, de l'avoir abusée alors que son mari guerroyait en Ecosse.
    Legris protesta de son innocence mais la justice n'ayant aucun moyen de découvrir la vérité, un "jugement de Dieu" fut ordonné en décembre 1386.
    Legris fut vaincu.

    Quelque temps après, un malfaiteur avoua le viol parmi d'autres crimes.
    Legris mort innocent, Carrouges alla se faire tuer en croisade.

    Le dernier duel  judiciaire autorisé par un roi de France eut lieu le 10 juillet 1547.
    Connu sous le nom de Coup de Jarnac, il opposa Jarnac et La Châteigneraie.

    Les duels judiciaires disparurent définitivement sous Louis XIII. 

    Le roi ne donnant plus l'autorisation de se battre, on s'en passa, le duel judiciaire prenant alors une nouvelle forme au XVIe siècle, le duel du point d'honneur.

    Dans le désir de braver le pouvoir royal grandissant, on se battait pour n'importe quoi, on inventait  un prétexte concernant son honneur, privé ou public, quand l'envie prenait de vouloir se mesurer les armes à la main.

    Le duel devint une mode, et sous l'influence des maîtres italiens, l'épée en devint l'arme quasi-exclusive avec la dague, et parfois, la lance ...

    Les témoins appelés "seconds", d'acteurs passifs qu'ils étaient au départ, prirent de plus en plus part aux duels qu'ils étaient censés arbitrer.

    En 1652, lors du duel des ducs de Nemours et de Beaufort, il y eut trois morts et plusieurs bléssés.

    Le résultat fut qu'en quelques décennies, les gentilhommes tués en duel se comptèrent par milliers.

    Entre 1588 et 1608 ont été comptabilisés près de dix mille gentilhommes tués pour des questions d'honneur, soit une moyenne de cinq cent par an.

    Devant cette hécatombe, les souverains successifs reconnurent la nécessité d'interdire cette pratique.

    Mais issus eux-mêmes de cette aristocratie batilleuse et sourcilleuse, et bien que défenseurs de la religion interdisant cette pratique, ils montrèrent toujours beaucoup d'indulgence envers les duellistes.

    Les édits d'interdiction se multiplièrent (en 1599, 1602, 1613, 1617, 1623, etc.), mais pas autant que les lettres de grâce annulant leurs effets (Henri IV en signa 7 000 en 19 ans).


    Puis Richelieu fit paraître un nouvel édit le 2 juin 1626, prévoyant la peine de mort pour les contrevenants.

    Dès 1602 avait été introduite autour du Tribunal du point d'honneur une législation qui finit sous Louis XIII par assimiler le duel à un crime de lèse-majesté (celui-ci étant une violation manifeste d'un ordre royal).

    Cette législation fut appliquée avec la dernière rigueur.

    La sanction la plus spectaculaire fut le 21 juin 1627, la décapitation de François de Montmorency-Bouteville, qui avait choisi de se battre en pelin jour, place Royale, avec françois d'Harcourt, marquis de Beuvron, lequel s'enfuit en Angleterre.
    Le scandale d'une jeunesse se tuant pour des raisons frivoles fut dénoncé au couer même de la Cour par Malherbe dont le fils, lui-même duelliste qui avait bénéficié d'une grâce, fut assassiné le 13 juilet 1627 piur avoir empêché un duel.

    Le duel devint alors une forme de revendication de l'indépendance de l'aristocratie contre la monarchie absolue.

    Déjà en 1625, deux cents gentilhommes manifestaient contre la condamnation d'un des leurs.

    En 1679, Louis XIV crut pouvoir déclarer "le duel aboli", mais entre 1685 et 1713, le nombre de mort ne chuta qu'à quelque quatre cents, pour dix mille duels comptabilisés au sein de l'armée, sans compter les morts par blessures intervenues hors champ.


    Si les duels se firent plus discrets, ils se poursuivirent comme une mode, gagant les ecclésiastiques issus de l'aristocratie (le cardinal de Retz en était friand ...) et comme un phantasme, en étant attribués à des femmes.

    On relate notamment les duels prêtés à la cantatrice Julie d'Aubigny et le duel au pistolet entre la marquise de Nesle et la vicomtesse de Plignac, toutes deux cousines et ammantes du maréchal de Richelieu.

    Entre juin 1643 et octobre 1711, Louis XIV ne promulga pas moins de onze édits interdisant le duel et renforçant les peines, sans pour autant faire cesse cette pratique.

    Louis XVI, poursuivant cette politique, prononça quelques exils.

    La maréchaussée restait souvent impuiussante quand les duels étaient organisés dans les lieux offrant une immunité de fait : la cour des miracles ou les lieux privés laissés ouvets au public, tels le Temple, le Palais Royal.


    À la Révolution, l’Assemblée législative rendit un décret d’amnistie générale concernant le duel. Un projet de loi contre le duel n’eut pas de suite. On en revint à un régime de tolérance, avec pour conséquence une démocratisation et une recrudescence des duels d’honneur.

    À la chute de l'Empire, les « crânes », officiers démobilisés et autres demi-soldes n'hésitent pas à provoquer en duel les occupants, puis sous la Restauration à régler sur la place publique leurs fréquents différends avec les légitimistes.

    Le Code pénal de 1810 n’ayant pas traité explicitement du duel, ce fut la jurisprudence de la Cour de cassation, établie avec beaucoup d’hésitations, qui fut employée ; à savoir, la peine d'assassinat en cas de mort d’homme, de tentative d’assassinat lorsque le duel avait été convenu à mort, et, dans le reste des cas de coups et blessures volontaires. Mais dans la réalité bien peu de duellistes furent poursuivis, et encore moins condamnés, tandis qu’une véritable rage du duel s’emparait du xixe siècle.

     
    Le duel entra dans les mœurs et devint une sorte d’institution propre à la noblesse et à la bourgeoisie, bénéficiant de la bienveillance des autorités. Il devint l'apanage des parlementaires et des journalistes, en quête de légitimité. Lors du duel opposant Clemenceau et Déroulède, les gendarmes étaient bien présents, mais non pour arrêter les participants : ils s’employèrent à contenir la foule trop nombreuse des curieux. Une codification de plus en plus stricte s'élabora.

     L’effet de mode et la pression sociale expliquent ces conduites. Le « monsieur qui ne se bat pas » devenait un poltron infréquentable, et cette peur de l’exclusion de la société, de la ruine d’une réputation, fit, pour une bonne part, accepter un combat où l’on n’était pourtant pas sûr de briller. La phrase de Pierre Nicole dans ses « Essais de morale » restait d’actualité :« Combien de gens s'allaient battre en duel, en déplorant et en condamnant cette misérable coutume et se blâmant eux-mêmes de la suivre ! »












    Dès la fin du xixe siècle, cette mode perdit de sa force : le « duel au premier sang » (majoritairement au pistolet peu précis) devint de plus en plus une mise en scène raillée dans des journaux ou romans.

    À la veille de la Première Guerre mondiale, le duel parisien n'est guère plus qu'un spectacle que se donne à lui-même un milieu interlope, tel celui auquel assiste Pierre Lestringuez au Moulin Rouge23. Les deux guerres mondiales relèguent l'honneur militaire individuel. Les officiers, pour qui la guerre est une forme de duel, ne peuvent rester debout face au feu des canons ennemis. Le duel tomba complètement en désuétude après la Seconde Guerre mondiale, d'autant plus que la diffamation devint judiciairement répréhensible. Il n'en resta que le « duel des avocats ».

    Source Wikipedia 
  • Sur le libertarianisme de Soral

    SanGiorgio et sa lampe.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    San Giorgio en vendeur Tupperware refourgant sa camelote dans la boutique libertarienne de Soral




    Bon, j'ai pondu ça en cinq minutes, ça me gonfle, mais c'est pour répondre à la demande ...

    Alain Soral n'est qu'un des rouages de la nébuleuse libertarienne, et pas le plus gros.


    1 - Le survivalisme est l'investissement des investissements libertariens, il détache de la nation, de tous les principes français de solidarité, fraternité, égalité, accélère le processus de communautarisme et de destruction des structures nationales (administration, sociale, services publics, etc.) pour se concentrer sur la guerre civile avec tout le trafic d'armes qui va bien avec.

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    Rambo San Giorgio





    Il ne s'agit pas de la simple vie du bon père de famille, je parle d'idéologie, et

    d'organisation de cette idéolgie, de déstabilisation de la société,

    d'atteinte à l'Etat, pas de quatre boîtes de conserve.
     

    Je ne dis pas non plus que nous allons vers des temps faciles, mais la société

    française n'est pas encore morte, il existera des solidarités, des protections,

    une organisation avec ce qu'il reste d'Etat.

     

    Bien sûr, ceux qui auront encore un peu de biens voudront faire bande à part,

    et se protégeront peut-être par leurs propres moyens, ça n'ira pas bien loin et

    exacerbera la violence.

     

    Le processus survivaliste libertarien va accélérer la chute de l'Etat

     

    et la précipitation vers le chaos.


    San Giorgio est libertarien, je l'ai confondu en direct quand il est passé à Nantes et il l'a avoué. Il ne met bizarrement jamais cela en avant alors qu'il est un pion officiel du réseau libertarien, ses liens avec les Fils de la Liberté sont établis.

    Je vous invite à chercher qui sont les Fils de la Liberté, leurs liens avec la fondation des USA basée sur le principe de liberté économique, anti fiscalité, communautarisme forcené, darwinisme social, anti Etat, anti unité nationale.

    2 - Le retour à la terre et à une pseudo autonomie avec la boutique Au Bon sens, est aussi un copié-collé libertarien.

    Et toujours dans le même but de promouvoir la mentalité anglo américaine du chacun pour soi :


    - individualisme forcené en groupes type secte 
    - accélération de la destruction des institutions nationales au passage, incitation à monter les groupes contre les autres sous prétexte de survie,
    - armement et établissement de l'idée anglo américaine d'une vie en autodéfense (on comprend bien le démantèlement du service public de police et la police privée qui se dessine). 

    3 - Kontre-Kulture est un outil de propaganda, et c'est surtout une boutique de vente de bouquins tombés dans le domaine public et ceux des copains, c'est un tiroir-caisse une fois que tu as une clientèle captive, tu peux en plus faire valoir un fichier client.
    Les libertariens sont les rois du lobbying, ils ont transmis à Soral tous les codes du parfait lobbyiste. 

    Cela crée des sortes de sectes propagandistes autoalimentées, les libertariens fournissent le canevas et laissent tricoter les petits mains.

    4 - L'étalon-or 

    Soral a monté une officine parallèle qui était chargée un temps de coller des affichettes chez les commerçants pour le retour au franc, mais pas le franc au sens souverain mais un franc indexé sur l'étalon-or, comme veulent l'imposer les libertariens.

    L'étalon-or, c'est vraiment leur marque de fabrique.

    Et autant dire que le "franc" ne serait absolument plus une monnaie souveraine dans ces conditions.

    Du reste Philippe Herlin -le libertarien candidat à la présidence de l'Ump


    http://libertarien.overblog.com/qui-sont-les-blogs-liberaux


    - expliquait que l'or était le meilleur moyen de détacher une nation de sa monnaie.

    5 - Soral a peu à peu glissé vers une vision communautariste de la société, contribuant à monter musulmans contre juifs, se faisant le pendant des excités juifs en excitant l'antisémitisme.

    Il joue bien le rôle de préparateur à la guerre civile et au chaos si cher aux libertariens, car comme Soral, ils pensent que de là sortira l'élite, et le meilleur ordre.

    C'est vraiment la philosophie libertarienne dans toute sa splendeur. 

    "Le juif", ça n'existe pas, les juifs aujourd'hui sont pour la grande majorité des laiques qui ignorent tout de leur religion à part trois quatre trucs folkloriques.

    Il n'y a pas le déterminisme que Soral prétend, les mariages mixtes sont nombreux, il y a autant de diversités chez les juifs que chez les Musulmans, Soral le comprendrait pour les uns mais pas pour les autres, il comprendrait la manipulation des musulmans mais pas des juifs ? 

    Il faut bien connaître l'état d'esprit libertarien, ensuite, vous le retrouvez point par point chez Soral, Jovanovic -agent de l'Heritage Foundation, centrale des lobbies libertariens fondée par l'OSS/CIA)-, et tous les groupes que je dénonce comme tel.

    Vous percevez cela de façon évidente quand vous comprenez bien les fondements de la société anglo saxonne, et les nôtres, en quoi ils sont non pas différents, mais opposés.

    Et sachant que la vision libérale, thalassocratique, individualiste, impérialiste est à l'opposé de notre mentalité française.

    Ron Paul et ses troupes -contrairement à ce qu'affirme Soral- sont, on ne peut plus interventionnistes.
    Ils ont des relais partout dans le monde et notamment en Europe.
    C'est de l'impérialisme par soft power, un grand principe de fonctionnement anglo saxon. 

    Cette nébuleuse est issue de la CIA et précisément en relation avec toutes les extrêmes-droite du monde entier, à la fois car l'extrême-droite est un tissu favorable à ce genre de pénétration, idéologiquement, mais encore parce que cela stoppe toutes velléités de résistance nationale.

    Soral est propagandiste du discours de Ron Paul en France, il est pion libertarien.
    Il oriente dans un certain sens et ne dénonce jamais évidemment les rouages mondialistes dont il fait partie.
    Il détourne du vrai combat, tout en renforçant la vision libertarienne qui va contre notre intérêt, l'intérêt de la France et du peuple français.

  • Du sauvage au barbare.

    Excalibur.jpeg
















    Le bijoutier de Nice n'était pas en état de légitime-défense.

    Sortir de son magasin avec un fusil pour poursuivre le braqueur fugitif et le descendre par derrière alors qu'il s'enfuyait, cela s'appelle de la vengeance privée.


    Et si le droit pénal est d'interprétation stricte, c'est qu'il y a des raisons, des raisons qui nous protègent tous de l'arbitraire.

    Honte à ceux qui ne respectent pas l'esprit de NOS lois et qui se prétendent patriotes, et qui ne sont au vrai, que de vulgaires libertariens, poreux à la propagande américaine qui est en train de tuer la France.

    La légitime-défense, ce n'est pas du tout cela, heureusement, elle obéit aux règles strictes issues de l'esprit français.

    Ce qu'à fait le bijoutier, c'est de la justice privée, et c'est barbare.

    Il s'est montré encore plus barbare que sa victime, c'est un fait.

    Aux USA, la Loi Stand your ground permet la légitime-défense des biens, on estime en droit anglo saxon, que l'être vaut l'avoir, nous sommes plus civilisés parce que nous somme Français, issus du berceau de la civilisation et que nous avons plus de sagesse et donc plus de finesse dans notre droit.

    Cette conception entraîne violence en cascade, comme c'était le cas avant la Loi des Douze Tables dans l'Antiquité, et avant que nos rois, inspirés par le droit romain, n'abolissent la vengeance privée, 
    source de désordres et  surtout contraire à la religion catholique, puis la Wergeld elle-même.


    Ainsi un gamin dont la famille venait de déménager, s'est fait descendre aux USA parce que son voisin qui ne le connaissait pas encore, l'ayant pris pour un voleur, parce qu'il avait l'air louche, s'est chargé de "légitimer" la défense de son bien, et il n'a pas été condamné car il rentrait dans le cadre de la loi.

    http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/25/01003-20120325ARTFIG00253-la-mort-d-un-jeune-noir-traumatise-l-amerique.php?cmtpage=0

    Souhaite-t-on vraiment tous devenir un barbare d'Américain (Pour info, un Etat américain vient d'autoriser le port d'armes aux aveugles, Sauve qui peut ...) ?!!!

    La justice française fonctionne, elle assoit sa légitimité française sur près de deux mille ans d'histoire.

    C'est la dérégulation de l'échelle des peines qui est en cause, une dérégulation libérale d'extrême-droite, que les prétextes gauchistes font avancer sous la gauche comme sous la droite.

    Quant à la procédure d'une grande finesse, elle nous éloigne tous de l'arbitraire mais il est très difficile de faire comprendre cela à des ignorants, les politiciens véreux ou ignorants s'y engouffrent.

    Et même s'il faudrait sans doute justement revoir la formation des personnels judiciaires pour qu'ils soient davantage attentifs aux vices de forme.

    Une dérégulation libérale imposée par l'impérialisme américain qui entend répandre de gré ou de force, et par manipulation de l'opinion par des politiciens corrompus et/ou débilisants, son système de barbare sous-développé dans tous les domaines.

    N'oublions pas l'équation libérale : Moins d'Etat= Plus de maffia.

    Les dits patriotes ne savent même pas ce qu'ils défendent.

    Si vous autorisez la condamnation à mort des voleurs, quelle peine attribuerez-vous à l'assassin d'enfant ?
    Un assassin sera considéré comme un simple voleur.

    La bêtise engendrée par l'ignorance, elle, est criminelle !


    Mais sans doute est-il évident que
     dans un monde où certains pensent qu'un enfant vaut 5 000 euros par GPA, d'autres peuvent aussi penser que tuer un gamin de 19 ans pour quelques bijoux, ça le vaut !



    Que les dits patriotes se forment, qu'ils cessent d'improviser la politique, ils font peur, j'aurais peur pour mes enfants s'ils arrivaient au pouvoir en l'état !
    C'est un comble, le dernier espoir serait-il condamné à être le désespoir absolu ?
    Réveillez-vous avant de vouloir éveiller les autres !


    [Marine, on ne peut à la fois soutenir la vengeance privée et ce qui se passa actuellement à Marseille.

    Faut-il donc que le Front devienne le gigolo des USA, et l'égal du Qatar, encore que la sharia n'aurait condamné le voleur qu'à la main, pas à lui ôter la vie !

    La vengeance privée est anticatholique :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Faide

    ]

    Quant à Marion Le Pen, c'est l'irresponsable politicienne, qui est contre la peine de mort -légitime-défense de la société contre ses criminels coupables des crimes les plus atroces et qui ont prouvé, par actes, qu'ils avaient abandonné le monde des humains- , dérégulant ainsi encore l'échelle des peines dont la peine capitale est le pilier; mais elle soutient la peine de mort, privée, illégitime, contre les vulgaires voleurs de bracelets ...
     

  • Pourquoi en France, on ne pratique pas la vengeance privée et on ne tue pas celui qui vient dérober son bien, et pourquoi est-ce une avancée de la civilisation sur la barbarie.

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/08/01/bons-baisers-de-france-mister-friedman.html


    Jeanne-d-Arc-jeanne-envoie-aux-anglais-un-message-leur-enjoignant-de-sortir-de-france.jpg


















    Alors que le site Contrepoints-de-vue du Département d’Etat américain fête l’anniversaire de la naissance du Chicago boy en chef, Milton Friedman, leur papier sur l’analyse de l’économiste, et donc idéologue, sur la question de l’euro est particulièrement éclairante de manière générale, et en particulier, eu égard aux positions du Front national en la matière.


    Le FN a vite fait de laisser tomber l’esprit d’un de ses principes qui garantissait au peuple la maîtrise de son destin, à savoir : Une Monnaie = Une Nation, au profit de la vision de ses « experts » si gracieusement fournis par de dits souverainistes.

    Ainsi Marine et JMLP ne font que s'inscrire dans une querelle économique de libéraux et donc se fondent parfaitement dans la normalité mondialiste entant que paradigme anglo américain.

    Malheureusement l'esprit français non suffisamment maîtrisé par ces deux chefs de file, fait que le logiciel étranger s'y insère si aisément.

    Le seul espoir est l'évidente incohérence que cela engendre, et le fait que la force de l'esprit français puisse les dépasser totalement.

    Je rappelle que notre filiation s'inscrit, du fait de notre histoire, dans le droit romain.

    Le droit romain a eu cette supériorité par rapport aux pays du nord, de s'inscrire dans le marbre. Les pays de tradition orale ont par essence moins d'assise.

    Notre histoire plus longue et plus arrimée à la réflexion permise par la transmission écrite de la langue et des sciences.

    Le miracle français est d’avoir parachevé notre héritage gréco romain en le pérennisant et l’améliorant par l’histoire qui ne garde dans sa sagesse que le meilleur et élimine le moins bon, c’est l’unité française qui en fut le vecteur et le catalyseur.

    Le droit anglo saxon est ainsi construit de façon très différente voire opposé au nôtre.

    Quand notre histoire du droit s’appuie sur une amélioration constante ayant pour base les solides apports antiques, apogée si bien senti par Renan dans sa Prière sur l’Acropole, le droit anglo saxon de tradition orale, ne prend assise que sur le Bill of rights (le XVII ème siècle ! Qui fut le départ du libéralisme chez les anglo saxons dont l’emprise gangrènera hélas la France, Jeanne d’Arc fut assassinée essentiellement à ce moment de l’histoire.

    Le Français recherche l’esprit des lois en le respectant en l’adaptant et l’améliorant par empirisme organisateur, l’Anglais recherche la lettre dans son passé moderne (oxymore volontaire) et forcément biaisé dans son adéquation avec le juste en particulier, le bien le beau le vrai en général.

    Jeanne avait combattu l’ennemi, non pas qu’il nous aurait tous anéantis physiquement, mais bien parce que nous aurions subi le joug de la domination de l'Anglais via la mentalité anglo saxonne. 

    La France meurt de perdre son esprit et de rien d’autre, et la liberté s'éteint par ce même biais et au nom de la liberté (R) des nominalistes anglo saxons.

    C’est ainsi qu’un JMLP assassine Jeanne d’Arc. Régulièrement.

    De manière générale en reprenant les thèses économistes anglo saxonnes, alternant d’une querelle libérale à l’autre, leurs variations autour de l’euro ne sont que des soubresauts entre l’école autrichienne (dite autrichienne, en réalité anglo saxonne) et l’école de Chicago.

    L’esprit français ne souffle pas dans leurs thèses, sauf à ne révéler que leur incohérence car les contradictions ne manquent pas de se faire jour de façon immanente.

    Un dernier exemple en date a bien montré la permanence du logiciel étranger et ennemi chez le président d’honneur du Front national pour l’unité française (SIC dans ce contexte) :

    Le Front national, et JMLP le premier, sont immédiatement montés au créneau dans une affaire récente pour défendre le bijoutier qui a tué l'agresseur qui venait le cambrioler, arme au poing.

    La légitime-défense des biens par homicide volontaire est inconnue en droit français et dans sa matrice originelle romaine , depuis que nous avions passé un cap de civilisation, disons depuis la Loi des Douze Tables.

    Ce faisant, nous devenons pourfendeurs de la conception française qui est le fruit d’une longue histoire, notre histoire, qui, dans sa sagesse, nous avait fait devenir plus fins et donc plus sages, en exprimant une hiérarchie entre l’avoir et l’être.

    La logique libérale anglo américaine a engendré la Loi Stand your ground qui permet de tuer pour défendre son bien, entraînant abus et cascade de la violence.

    Le logiciel lepéniste est hélas gangréné par cette logique qui a donc tendance à ressurgir malencontreusement d'où les trop nombreuses incohérences qui en découlent, et la trahison donc, de l'esprit français.

    Le mouvement national français dans sa composante majoritaire, et ce d’autant plus que le Département d’Etat se charge depuis toujours des groupuscules plus ou moins satellites qui l’entourent, ne se mettra en ordre de bataille pour vaincre l’ennemi (le monde anglo saxon et sa politique mondialiste) que quand il se sera définitivement débarrassé de toutes ces scories qui ne sont pas siennes.

    Déjà un premier stade serait de le comprendre.

  • Au-delà des USA et de la Russie, la France.


    Eurasie.jpg











    Le géopoliticien russe Alexandre Douguine prétend que les Etats-Unis sont 
    obligés à la guerre en Syrie, sous peine de perdre 
    tout leur crédit militaire et au-delà.

    Douguine se trompe, la CIA est contre la guerre en Syrie et a déjà rallié 
    certains militaires -le Pentagone est lui, pour la guerre
    et est soutenu par Israel et les lobbies militaro industriels-.

    Le conflit CIA/Pentagone a été exacerbé depuis la crise de 2008.

    La CIA a balancé Snowden par exemple, pour nuire à la NSA et au
    Pentagone, il en a sans doute été de même pour Assange.

    L'agence veut se débarrasser de toute emprise étatique, elle veut que l'Etat se réduise à maintenir l'ordre libéral, suivant ainsi les pères fondateurs des USA.

    Elle s'est assurée un bataillon de libertariens et a envoyé des missi dominici partout dans le monde.

    Ce sont les new Chicago Boys (La Manif Pour Tous, les Contribuables Associés, le Club de l'Horloge, et jusqu'en Russie, l'Institut pour la Démocratie et divers media, tout est tenu par la CIA, et sa centrale de lobbies : l'Heritage Foundation.

    La CIA flanqué de ses libertariens, considère Israel comme un boulet financier, à juste titre, Israel ne vit que sous perfusion états-unienne.

    Même si les lobbies israéliens financent les élections aux USA dans tous les camps, la mise est assurée de faire une belle culbute quand le Congrès vote les budgets pour Israel.

    Israel a peur de tout même de son ombre, mais l'Etat juif sait que sans le
    Pentagone, il tombe et il est prêt à sacrifier sa population pour rester "en vie".

    La CIA joue la carte isolationniste car elle préfère les armées privées et les Chicago boys et leur soft power chargés de répandre le système libéral total -et avant cela, le chaos total si nécessaire, d'où " naîtra-le-meilleur-ordre-libéral".

    Elle veut le modèle américain, en pilotage automatique.

    Les think tanks libertariens ont été créés par des dirigeants de l'OSS/CIA, qui sont aussi des multimilliardaires industrialo financiers (matières premières), je pense aux Mellon & Scaife Banks and Enterprise, David Horowitz, les Roundtables groupés au sein de l'American Enterprise Institute et qui alimentent financièrement les

    Heritage Foundation, Cato Institute qui nous refourgue partout à travers le monde, leurs experts, expertises, cadres et formations libérales.

    Il y a d'autres moyens que la guerre, il y a en effet le hard power, et le soft power.

    Ils sont en train d'avoir jusqu'à la Corée du Nord ainsi, qui se met peu à peu au libéralisme, comme ils ont eu la Corée du Sud et la Chine.

    Pour la petite histoire, j'ai été une traductrice de bouquins de Douguine, parce que, au Front, j'ai connu son plus vieil ami en France, qui habite Nantes, le monde étant petit.

    Il y a des éléments intéressants à prendre dans l'idée d'Eurasie. La France est naturellement plus portée vers l'Est que vers l'Ouest, la Russie est notre allié naturel et l'alliance vers là où le Soleil se lève, est géopolitiquement stratégique.

    Elle rétablit l'équilibre mondial et nous assure des ressources vitales.

    Et il nous faut, pour notre survie même, rompre tout lien politique avec le Nouveau monde. 

    Dans sa biographie, ils laissaient entendre que Douguine avait été un des conseillers de Poutine.

    Ce n'est pas vraiment le cas, sa théorie géopolitique de l'Empire eurasiste est une vieille antienne.

    Elle met en avant la grande Russie, à qui Poutine a redonné sa fierté.

    Mais au vrai, Douguine et Poutine ne sont pas sur la même longueur d'onde
    politique.

    Les eurasistes de Douguine sont considérés comme d'une secte en Russie (où les sectes n'ont rien que de très ordinaire).

    En France, leur relai est Alain de Benoist (lui-même affilié au Club de l'Horloge, qui est surtout à l'horloge américaine et à l'heure de Washington -et qui a infecté la Russie de libertariens ), ou, comment la boucle est bouclée.

    La tellurocratie de Douguine serait donc, flottante ... 

    Ce que Douguine retient d'Evola, c'est qu'il faut combattre le poison par le poison, et donc l'Empire par l'Empire.

    Mais avec les mêmes méthodes.

    Or pour moi, l'Empire, ce sont ces méthodes : le mensonge, la manipulation, le meutre, bref, la sauvagerie, l'inverse de la civilisation.

    La civilisation française en l'occurrence.

    Douguine n'accorde aucun crédit à la France, pour lui, la France, c'est le
    catholicisme et l'Occident, l'un étant pourtant l'antithèse de l'autre, mais pour Douguine, c'est déjà le mal.

    Pourtant le mal, c'est faire comme notre ennemi, c'est être dans le camp nominaliste -ceux qui pervertissent le langage, ceux qui croient au pouvoir des mots et non à leur vérité-, c'est déjà être l'ennemi.

    Douguine entend lutter contre la modernité que représentent les trois théories politiques que sont le libéralisme -la plus ancienne des trois-, le communisme et le nazisme/fascisme; s'il avait cru un temps qu'il fallait s'allier aux deux dernières pour contrer la première, il conçoit aujourd'hui qu'elles entretiennent en réalité le libéralisme qui s'est maintenu grâce à son opposition à ces idéologies, et qu'à présent que l'on s'aperçoit qu'il (le libéralisme) ne repose sur rien ou une idéologie nihiliste, il faut laisser tomber le malade, et proposer donc la quatrième théorie politique, l'eurasisme.

    Exit la France, exit notre civilisation, son sens, sa preuve par le temps.

    Laissons Douguine, il ne saurait voir, c'est un idéologue, la réalité lui échappera toujours.

  • RMC, relais de la CIA contre le guerre en Syrie

    Non à la guerre en Syrie.jpg





















    RMC, via Eric Brunet, se fait chevalier contre la guerre en Syrie.

    Brunet est un libéral dernière mouture, il est un intervenant des

    Contribuables Associés, Institut de Formation Politique, filiale directe de

    Washington qui forme les new Chicago boys, éléménets destinés à répandre

    l'idéologie libérale anglo américaine.

    Brunet est un libertarien, il nous propose l'avis de la CIA, c'est-à-dire qu'il est

    contre, mais pour de mauvaises raisons.



    La CIA s'oppose au Pentagone et la crise de 2008 a exarcerbé cet affrontement.

    La CIA a l'esprit des pères fondateurs de l'Amérique, partisans du moindre Etat.

    Ces libertariens sont pour réduire l'Etat à peau de chagrin, y compris dans sa

    souveraineté militaire car dans ce domaine comme des les autres, le privé ferait

    pour eux, mieux que le public. 



    Et dans tous les cas, le chaos ramènerait toujours le meilleur ordre libéral.

    Le Pentagone est lui, soutenu par le complexe militaro industriel qui détient là un

    monopole et une manne assurée par le contribuable.

    Mais ne nous y leurrons pas, il ne s'agit que d'une querelle libérale dans laquelle les

    peuples ont tout à perdre.

    La CIA tendrait à revêtir un costume plus isolationniste pour laisser le champ libre

    au marché et donc à la concurrence, qui finit toujours, de rachat en absorption, par

    un monopole. 

    Ce qu'elle veut surtout, c'est la disparition de l'Etat, et tous les moyens de

    manipulation de l'opinion publique sont bons pour ce faire.

    Brunet n'est qu'un de leur pion.

    A noter que Ron Paul, chef de file libertarien est pour la disparition de la CIA.

    Ce qui est logique, c'est une agence d'Etat.

    Pour les libertariens, il ne doit rester que les individus, organisés en communautés,

    qui s'affrontent les unes les autres pour établir le meilleur ordre.

    L'Etat ne doit être que le garant de cet ordre libéral.

    Il veut la privatiser, ce qui est déjà en partie réalisée. 

    Elle est déjà totalement liée aux multinationales pour le compte desquelles elle 

    agit.

    L'Heritage Foudation, la Cato Instiutute, l'AEI, etc., sont ses filiales privées, 

    fondées par et pour d'anciens dirigeants de l'OSS/CIA.

    Il nous faut être contre cette guerre car elle n'est toujours qu'une guerre de 

    plus de l'impérialisme américain qui ne cherche qu'à contrôler les matières 

    premières, richesses des peuples, et en jouant contre ces mêmes peuples.

    En se trouvant des prétextes, ce qui renforcent encore leur hypocrisie.

    Mais il nous faut aussi faire attention aux jeux sordides qui se cachent derrière, 

    et qui sont encore pires que ce que l'on pourrait croire.

  • New Public Management, l'exemple des transports avec le Chronobus chronoploutophage

    chronobus,nantes,thouaré-sur-loire,normes européennes,ruralité,rentabilité,libéralisme,rationalisation,art de vivre,lycée la colinière,transport publicOn ne compte plus les reportages dithyrambiques sur la toute nouvelle ouverture des lignes de Chronobus nantais pour la rentrée (et qui ont leur équivalent partout en Europe).

    La réalité est toute autre.

    Deux ans de travaux perturbant les activités quotidiennes et économiques (je perds dix minutes en voiture à chaque déplacement obligatoire pour mon travail depuis le "progrès"), un coup pharaonique (70 millions d'euros), mais ce n'était que prémices.

    Il faut bien comprendre l'idéologie générale qui soutient ce genre de projets.

    Il faut les coupler au système de mégapoles que le monde calqué sur la "grande culture" américaine nous inflige.
    Du passé, il faut faire table rase, l'aménagement de notre territoire ne doit plus qu'obéir à des lois comptables.
    La ruralité est à bannir, le rat des ville doit être la norme. Vivre entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins, s'éloigner des écosystèmes naturels, voilà la normes, c'est plus rentable.

    Les mégapoles, c'est la logique libérale, pour les transports en commun, il faut donc supprimer les lignes à faible rendement commercial puisque c'est l'unique façon de penser.

    Le Chronobus a été prétexte à mettre fin au service public des transports en zones excentrées peu fréquentées, comme nous l'impose l'Union Européenne, et, on le voit, sans améliorer le trafic ordinaire puisque les lignes ne desservent que les grands axes quand il sillionnait avant beaucoup plus d'espace.

    Ils n'ont même pas pensé aux lycéens du plus gros lycée de Nantes qui n'est tout simplement plus desservi, le premier arrêt est à 800 mètres du lycée, soit à dix minutes à pied (dans l'autre sens, il faut marcher, attendre, prendre une correspondance, à moins de marcher aussi le matin), et une fois à Thouaré, ils doivent encore se débrouiller quand l'ancienne ligne 92 faisait le chemin directement du lycée aux différents endroits de la commune.

    http://www.evous.fr/Ligne-bus-Nantes-92-Toutes-Aides-Thouare,1162859.html


    Avant le "chronobus" mégapolien, les lycéens  se rendaient en vingt-deux minutes de Thouaré à leur Lycée de secteur à La Colinère à Nantes, et la ligne était directe.

    Aujourd'hui, alors qu'on nous a vanté un chronobus qui devait être la panacée, voilà le résultat :

    - le matin, les adolescents doivent se rendre à l'arrêt qui se trouvent sur l'artère centrale (huit à dix minutes à pied).
    Le Chronobus qui ne prend que les grands axes, suit cette artère jusqu'à les déposer à huit cents mètre du Lycée. Là, il doivent marcher jusqu'à un autre arrêt, attendre la ligne 12 qui les déposera au Lycée, ou finir à pied.
    Le Chronobus met peut-être dix-huit minutes pour faire le trajet Thouaré-Nantes au lieu de vingt-deux, il faudra dorénavant bien davantage pour ce même parcours !

    Et dans le sens inverse, c'est encore plus folklorique.
    Selon l'heure à laquelle les cours se termine, et à deux minutes près, il y a à chaque fois des solutions différentes (les enfants, on a enfin pensé à vos méninges).

    Du Lycée, les enfants doivent faire un trajet de douze minutes à pied pour rejoindre l'arrêt de bus, puis descendre à un autre, faire encore un trajet à pied, reprendre le bus, pour redescendre à l'arrêt terminal, et enfin rejoindre à pied leur domicile, l'arrêt qui passait par ma rue n'existe même plus.
    (Je viens de croiser un jeune qui est pourtant un des plus brillant gymnaste de L'Elan 2000 de Thouaré, il était épuisé de sa journée et devait encore rentrer depuis l'arrêt terminus du Clairais jusqu'à chez lui au bout de la Rue des Chalonges, une belle petite trotte).

    Eh oui, il ne s'agit plus de service public, mais de New Public Magagement, à l'anglo saxonne, ce doit 
    être rentable, et pour des personnes rentables, exit les sous-hommes.



    Et la rue de Mauves est la route principale d'où ils doivent encore rejoindre leur domicile.


     
    DÉPART: 17h06  -  ARRIVÉE: 17h50 CORRESPONDANCE : 1 DURÉE TOTALE : 00h44  dont 15 min de marche et 6 min d'attente

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h06 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h50  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris

    Sur le bus qui ramènerait à Thouaré les lycéens qui sortent un peu en retard à 17 heures (la sonnerie est à 16h55, mais il faut le temps de ranger ses affaires et de traverser le parc du Lycée, éventuellement discuter avec l'enseignant ou des camarades), la Tan propose tout simplement 22 minutes à pied si l'on est sorti du pas du Lycée à 17h12 ! On rêve ...
    DÉPART: 17h12  -  ARRIVÉE: 17h53 DIRECT DURÉE TOTALE : 00h41  dont 22 min de marche

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h12 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h53  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris


    Priorité à la jeunesse qu'ils disaient, oui, c'est sûr, en lui faisant les pieds.
    Il est aussi proposé de prendre bus+vélo le matin, mais oui, le vélo dans le bus aux heures de pointe, très fort ... En rappelant qu'il n'y a pas de bornes à vélo dans le secteur, ce qui resterait encore trop alaéatoire.

    [Pour les grands ingénieurs qui ne prennent jamais le bus qu'ils mettent en route ou qui n'ont guère de bon sens, l'arrêt du Clairais à Thouaré (terminus) est formidable :
    quand on arrive pour la sortie des écoles vers 16H30 quand on arrive du bas de la ville, on se retrouve avec le bus qui stationne côté droit de la rue, qui marque un temps de pause, et qu'on ne peut pas doubler faute de visiblité -à moins de tenter de s'encastrer si une voiture circule dans l'autre sens ...-, cela forme donc un bouchon, et des énervements car les enfants attendent, là où il n'y a absolument aucune circulation, mais pas d'autres rues qui permettent d'y échapper (c'est la campagne), chapeau ! Il faudrait s'allonger de tout un détour pour rejopindre une place pour se garer ...
    Mais ne nous plaignons pas, la ligne non retable vient d'être supprimée].


    Alors s'il vous plaît messieurs les institutionnels, rabattez votre caquet, c'est insupportable de vous entendre vous exalter sur ce projet idéologique sans la moindre distance et analyse de la réalité.

    Nous sommes tous touchés à cette aune, votre bus de l'espace l'occupe moins, délaissant les usagers du services publics qui bénéficiaient autrefois d'un réseau moins clinquant mais bien plus performant.

    Ce cher Pagnol nous disait déjà de nous méfier de ces gens qui vendent des outils dont ils ne se servent jamais, mais il était en deçà, maintenant, on nous vend -à prix exorbitant (70 millions pour une ligne de bus qui existait déjà en mieux, les multinationales Eiffage et Vinci ne subissent pas la crise, elles, c'est évident) nous propre régression en nous faisant croire qu'il s'agit d'amélioration, et sous prétexte d'une crise que leur système a créée.



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  • Discours de Noam Chomsky, Bonn, Allemagne, le 17 juin 2013

    Noam Chomsky 2013.jpgDiscours de Noam Chomsky au DW Global Media Forum, Bonn, Allemagne, le 17 juin 2013

    Je souhaite commenter des thèmes qui, je le pense, devraient figurer régulièrement à la une des journaux mais qui n’y sont pas – et qui dans beaucoup de cas cruciaux sont à peine évoqués du tout, ou alors sont présentés de façons qui me semblent propres à leurrer les gens, parce qu’ils sont expliqués, presque par réflexe, dans les termes des doctrines des puissants.

    Dans ces commentaires je vais me concentrer sur les USA pour plusieurs raisons: un, c’est le pays le plus important en termes de sa puissance et de son influence. Deux, c’est le plus avancé – pas dans son caractère intrinsèque, mais dans le sens où du fait de sa puissance, d’autres sociétés tendent à se mouvoir dans cette direction. La troisième raison, c’est juste que je les connais un peu mieux. Mais je pense que ce que je dis a une portée beaucoup plus générale – du moins autant que je sache, évidemment il y a quelques variantes. Je vais donc me concentrer sur les tendances dans la société états-unienne et ce qu’elles annoncent pour le monde, vue la puissance états-unienne.

    La puissance des USA diminue, comme elle l’a fait depuis son apogée en 1945, mais elle reste incomparable. Et elle est dangereuse. La campagne globale et remarquable d’Obama contre le terrorisme et la réaction limitée et pathétique de l’Occident en est un exemple choquant. Et c’est une campagne de terrorisme international – de loin la plus extrême au monde. Ceux qui conservent encore des doutes devraient lire le rapport publié par l’Université de Stanford et l’Université de New York, et en fait je reviendrai à des exemples encore plus sérieux que le terrorisme international.

    Selon la doctrine reçue, nous vivons dans des démocraties capitalistes, qui sont le meilleur système possible, malgré quelques imperfections. Il y a eu un débat intéressant au fil des ans sur la relation entre le capitalisme et la démocratie, par exemple, sont-ils même compatibles? Je ne vais pas poursuivre là-dessus parce que je souhaite parler d’un système différent – ce que nous pourrions appeler la "démocratie capitaliste qui existe vraiment"RECD en abrégé, prononcé "wrecked" par accident (jeu de mots: "really existing capitalist democracy", RECD, ou "wrecked", qui veut dire "brisée", "démolie", "naufragée", ndt). Pour commencer, comment comparer RECD à la démocratie? Et bien cela dépend de ce que nous entendons par "démocratie". Il y a plusieurs versions de cela. D’une part, il y a une sorte de version retenue. C’est de la rhétorique emphatique du même genre que celle d’Obama, des discours patriotiques, ce qu’apprennent les enfants à l’école, &c. Dans la version US, c’est le gouvernement "du peuple, pour et avec le peuple". Et c’est plutôt facile de comparer cela à RECD.

    Aux USA, l’un des sujets principaux de la science politique académique est l’étude des attitudes et des politiques et de leur corrélation. L’étude des attitudes est relativement facile aux USA: une société lourdement sondée, des sondages plutôt sérieux et précis, et des politiques que vous pouvez voir, et comparer. Et les résultats sont intéressants. Dans le travail qui représente essentiellement l’étalon-or du domaine, il a été conclu qu’à peu près 70% de la population – les 70% du bas de l’échelle des richesses/revenus – ils n’ont aucune influence du tout sur la politique. Ils sont véritablement laissés pour compte. Comme vous montez dans l’échelle des richesses/revenus, vous obtenez un peu plus d’influence sur la politique. Quand vous arrivez en haut, ce qui représente peut-être le dixième d’un pour cent, les gens obtiennent à peu près tout ce qu’ils veulent, c’est-à-dire qu’ils décident de la politique. Donc le terme correct pour çà n’est pas la démocratie; c’est la ploutocratie.

    Des enquêtes de ce genre s’avèrent être du matériel dangereux parce qu’elles peuvent en dire trop aux gens sur la nature de la société dans laquelle nous vivons. Et donc malheureusement, le Congrès a interdit leur financement, et nous n’avons donc pas à nous en soucier à l’avenir.

    Ces caractéristiques de RECD se révèlent tout le temps. Le thème central aux USA est donc celui des emplois. Les sondages le démontrent très clairement. Pour les très riches et les institutions financières, le thème principal, c’est le déficit. Et qu’en est-il de la politique? Il y a à présent une séquestration aux USA, une grande réduction des financements. Est-ce à cause des emplois ou du déficit? Et bien, du déficit.

    En Europe, incidemment, c’est bien pire – tant et si bien que même le Wall Street Journal était horrifié par la disparition de la démocratie en Europe. Ils avaient un article il y a une quinzaine de jours qui concluait que "les Français, les Espagnols, les Irlandais, les Néerlandais, les Portugais, les Grecs, les Slovènes, les Slovaques et les Chypriotes ont voté contre le modèle économique de la monnaie unique à des degrés différents depuis que la crise a commencé il y a trois ans. Pourtant les politiques économiques ont peu changé en réponse à chaque défaite électorale subie à la suite de l’autre. La gauche a remplacé la droite; la droite a sorti la gauche. Même le centre-droite a dérouillé les communistes (à Chypre) – mais les politiques économiques sont essentiellement restées les mêmes: les gouvernements vont continuer à couper dans les dépenses et augmenter les impôts." Ce que pensent les gens importe peu et "les gouvernements nationaux doivent suivre les directives macro-économiques édictées par la Commission Européenne". Les élections sont presque insignifiantes, presque comme dans les pays du Tiers-Monde qui sont dirigés par les institutions financières internationales. C’est ce qu’a décidé de devenir l’Europe. Elle n’y est pas obligée.

    Revenant aux USA, où la situation n’est pas tout à fait aussi mauvaise, il y a la même disparité entre l’opinion publique et la politique sur une gamme très large de sujets. Prenez par exemple le sujet du salaire minimum. Une opinion est que le salaire minimum devrait être indexé sur le coût de la vie et assez haut pour empêcher de tomber sous le seuil de pauvreté. 80% du public soutient cela et 40% des riches. Quel est le salaire minimum? En train de descendre, bien en-deçà de ces niveaux. C’est la même chose avec les lois qui facilitent l’action des syndicats; fortement soutenues par le public; recevant l’opposition des très riches – et disparaissant. C’est aussi vrai pour le système de santé national. Les USA, comme vous le savez sans doute, ont un système de santé qui est un scandale international, ils en sont au double du coût par personne en comparaison aux autres pays de l’OCDE et avec des résultats relativement pauvres. Le seul système de santé privatisé, et grosso modo dérégulé. Le public ne l’aime pas. Ils ont réclamé un système national intégré, des options publiques, pendant des années, mais les institutions financières pensent qu’il est très bien, alors il reste: stagnation. En fait, si les USA avaient un système de santé comme d’autres pays développés comparables il n’y aurait pas de déficit. Le fameux déficit serait effacé, ce qui ne compte pas tant que çà de toute façon.

    L’un des cas les plus intéressants concerne les impôts. Pendant 35 ans il y a eu des sondages sur ‘que pensez-vous que devraient être les impôts?’ De larges majorités ont soutenu que les corporations et les riches devraient payer plus d’impôts. Ils se sont constamment réduits pendant cette période.

    Encore et encore, la politique est toujours l’inverse presque exact de l’opinion publique, ce qui est une propriété typique de RECD.

    Dans le passé, les USA ont parfois, un peu sardoniquement, été décrits comme un état à un parti unique: le parti des affaires avec deux factions appelées Démocrates et Républicains. Ceci n’est plus vrai. C’est toujours un pays à parti unique, le parti des affaires. Mais il n’a qu’une seule faction. C’est la faction des Républicains modérés, qui s’appellent aujourd’hui Démocrates. Il n’y a presque pas de Républicains modérés dans ce qui s’appelle le Parti Républicain et presque pas de Démocrates libéraux (note: dans le monde anglophone, les libéraux sont de gauche, ndt) dans ce qui s’appelle le Parti Démocrate [sic]. C’est en gros ce que seraient des Républicains modérés et par analogie, Richard Nixon serait loin à gauche de l’éventail politique aujourd’hui. Eisenhower serait hors de l’orbite terrestre.

    Il y a toujours quelque chose qui s’appelle le Parti Républicain, mais il a depuis longtemps abandonné toute prétention à être un parti parlementaire normal. Il est au service, au doigt et à l’œil, des très riches et du secteur corporatiste et a un catéchisme que tout le monde doit chanter à l’unisson, un peu comme l’ancien Parti Communiste. Le fameux commentateur conservateur, l’un des plus respectés – Norman Ornstein – décrit le Parti Républicain d’aujourd’hui comme, en ses termes, "une insurrection radicale – idéologiquement extrême, dédaigneuse des faits et du compromis, rejetant son opposition politique" – une sérieuse menace à la société, comme il le souligne.

    Bref, RECD est très éloignée de la rhétorique emphatique à propos de la démocratie. Mais il existe une autre version de la démocratie. En réalité il s’agit de la doctrine de base de la théorie démocratique libérale contemporaine. Je vais donc vous donner des citations illustratives de la part de personnages éminents – incidemment pas des personnages de la droite. Ce sont tous des libéraux à la Woodrow Wilson-FDR-Kenndy, des figures consensuelles, en fait. Donc selon cette version de la démocratie, "le public est fait d’étrangers ignorants et importuns. Ils doivent être mis à leur place. Les décisions doivent être entre les mains d’une minorité intelligente d’hommes responsables, qui doivent être protégés du piétinement et de la clameur du troupeau abruti". Le troupeau a une fonction, il se trouve. Il est attendu d’eux qu’ils portent leur poids une fois toutes les quelques années, à un choix entre les hommes responsables. Mais à part cela, leur fonction est d’être des "spectateurs, pas des participants à l’action" – et c’est pour leur propre bien. Parce que comme l’avait souligné le fondateur de la science politique progressiste, nous ne devrions pas succomber à des "dogmatismes démocratiques sur les gens étant les meilleurs juges de leurs propres intérêts". Ils ne le sont pas. Nous sommes les meilleurs juges, et il serait donc irresponsable de les laisser prendre des décisions tout comme il serait irresponsable de laisser un enfant de trois ans courir en pleine rue. Les attitudes et les opinions ont donc besoin d’être contrôlées pour le bénéfice de ceux que vous contrôlez. Il est nécessaire de "régenter leurs esprits". Il est aussi nécessaire de discipliner les institutions responsables de "l’endoctrinement de la jeunesse." Toutes des citations, au fait. Et si nous pouvons accomplir cela, nous pourrions revenir aux bons vieux jours où "Truman avait été capable de gouverner le pays avec la collaboration d’un nombre assez réduit d’avocats et de banquiers de Wall Street." Tout ceci provient d’icônes de l’establishment libéral, les théoriciens en pointe de la démocratie progressiste. Certains d’entre vous reconnaîtront peut-être certaines des citations.

    Les racines de ces attitudes remontent plutôt loin. Elles remontent aux premiers soubresauts de la démocratie moderne. Les premiers survinrent en Angleterre au 17è siècle. Comme vous savez, plus tard aux USA. Et elles persistent de façon fondamentale. La première révolution démocratique fut l’Angleterre des années 1640. Il y a eu une guerre civile entre le roi et le parlement. Mais la noblesse, les gens qui s’appelaient eux-mêmes "les hommes de meilleure qualité", étaient horrifiés par les forces populaires en plein essor qui commençaient à faire leur apparition dans l’arène publique. Ils ne voulaient soutenir ni le roi ni le parlement. Citez leurs pamphlets, ils ne voulaient pas être dirigés par des "chevaliers et des gentilshommes, qui ne font que nous oppresser, mais nous voulons être gouvernés par des compatriotes tels que nous-mêmes, qui connaissons les maux du peuple". Voilà une chose assez terrifiante à considérer. Maintenant, la populace a été une chose assez terrifiante à voir depuis. En réalité elle l’était déjà depuis longtemps auparavant. Elle l’est restée un siècle après la révolution démocratique britannique. Les fondateurs de la la république états-unienne avaient à peu près la même opinion de la populace. Ils ont donc déterminé que "le pouvoir doit être entre les mains de la richesse de la nation, le lot d’hommes plus responsables. Ceux qui ont de la sympathie pour les propriétaires et pour leurs droits", et bien sûr pour les propriétaires d’esclaves à l’époque. En général, les hommes qui comprennent qu’une tâche fondamentale du gouvernement est "de protéger la minorité opulente de la majorité". Ce sont des citations de James Madison, l’encadrant principal – ceci était dans la Convention Constitutionnelle, qui est beaucoup plus révélatrice que les Papiers Fédéralistes que lisent les gens. Les Papiers Fédéralistes étaient tout simplement un effort de propagande pour tenter de faire que le public soit d’accord avec le système. Mais les débats dans la Convention Constitutionnelle sont beaucoup plus révélateurs. Et en fait le système constitutionnel a été créé sur ces bases. Je n’ai pas le temps d’entrer dans le détail, mais il adhérait globalement au principe qui a été énoncé simplement par John Jay, le président du Congrès Continental, puis tout premier Premier Président de la Cour Suprême, et comme il le disait, "ceux à qui appartiennent le pays devraient le gouverner". Ceci est la doctrine centrale de RECD jusqu’à aujourd’hui.

    Il y a eu beaucoup de combats populaires depuis – et ils ont gagné beaucoup de victoires. Les maîtres, par contre, ne relâchent rien. Le plus il y a de liberté qui est gagnée, plus intenses deviennent les efforts pour réorienter la société vers une trajectoire plus appropriée. Et la théorie démocratique progressiste du 20è siècle que je viens d’échantillonner n’est pas très différente de la RECD qui a été accomplie, hormis pour la question de: quels hommes responsables devraient régner? Cela devrait-il être les banquiers ou les élites intellectuelles? Ou à ce propos cela devrait-il être le Comité Central dans une version différente de doctrines similaires?

    Et bien, un autre aspect important de RECD est que le public doit être maintenu dans l’ignorance de ce qui est en train de lui arriver. Le "troupeau" doit rester "abruti". Les raisons en ont été expliquées de façon lucide par le professeur en science des gouvernements de Harvard – c’est le titre officiel – une autre figure libérale respectée, Samuel Huntington. Comme il l’a souligné, "le pouvoir reste fort tant qu’il reste dans l’ombre. Exposé à la lumière, il commence à s’évaporer". Bradley Manning est face au reste de sa vie en prison pour ne pas avoir compris ce principe scientifique. Et maintenant Edward Snowden aussi. Et cela marche plutôt bien. Si vous regardez les sondages, ils révèlent combien cela marche bien. Donc par exemple, des sondages récents révèlent de façon assez constante que les Républicains sont préférés aux Démocrates sur la plupart des sujets et surtout sur les sujets où le public est opposé aux politiques des Républicains et favorable aux politiques des Démocrates. Un exemple frappant de ceci est que les majorités disent qu’ils préfèrent les Républicains sur la politique fiscale, alors que les mêmes majorités s’opposent à ces politiques. Ceci est constant dans tout le spectre politique. C’est même vrai de la droite extrême, du genre Tea Party. Ceci s’accompagne d’un niveau étourdissant de mépris envers le gouvernement. Les opinions favorables sur le Congrès se comptent littéralement dans les unités. Pareil pour le reste du gouvernement. Tout cela décline rapidement.

    De tels résultats, qui sont assez constants, illustrent une démoralisation du public d’un genre inhabituel, bien qu’il y ait des exemples – la République de Weimar finissante vient à l’esprit. La tâche de s’assurer que la populace reste attelée à sa fonction comme spectatrice abrutie prend beaucoup de formes. La forme la plus simple est simplement de restreindre l’accès au système politique. L’Iran vient d’avoir des élections, comme vous le savez. Et elles ont été critiquées avec justesse du fait que même pour y participer, vous deviez être avalisé(e) par le conseil clérical des gardiens. Aux USA, Vous n’avez pas besoin d’être avalisé(e) par des religieux, mais vous avez plutôt besoin d’être avalisé(e) par des concentrations de capitaux privés. Si vous ne passez pas leur filtre, vous n’entrez pas dans le système politique – à de très rares exceptions près.

    Il y a beaucoup de mécanismes, trop rabattus à passer en revue, mais cela ne suffit pas non plus. Il y a des institutions majeures qui sont spécifiquement vouées à miner l’authentique démocratie. L’une d’entre elles s’appelle l’industrie des relations publiques. Une énorme industrie, elle a en fait été développée sur le principe qu’il est nécessaire de régenter les esprits humains, un peu comme une armée discipline ses soldats – je citais en fait l’une de ses éminentes figures, plus tôt.

    Le rôle de l’industrie des relations publiques est explicitement de miner la version de l’écolier de la démocratie. Ce que vous apprenez à l’école, c’est que les démocraties reposent sur des électeurs renseignés faisant des choix rationnels. Tout ce que vous avez à faire est de jeter un œil à une campagne gérée par l’industrie des relations publiques pour voir que l’objectif y est de créer des électeurs non-renseignés qui feront des choix irrationnels. Pour l’industrie des relations publiques il s’agit d’une transition très facile depuis leur fonction originelle. Leur fonction originelle concerne la publicité commerciale. La publicité commerciale est conçue pour miner les marchés. Si vous avez pris un cours d’économie vous avez appris que les marchés reposent sur des consommateurs renseignés faisant des choix rationnels. Si vous allumez la TV, vous voyez que les pubs sont conçues pour créer des consommateurs irrationnels et non-renseignés faisant des choix irraisonnés. Tout l’objectif est de miner les marchés dans un sens technique.

    Il s’avère qu’ils en sont bien conscients. Alors par exemple, après l’élection d’Obama en 2008, quelques deux mois après l’industrie de la publicité a eu sa conférence annuelle. Chaque année ils accordent un prix à la meilleure campagne de marketing de l’année. Cette année-là ils l’ont accordé à Obama. Il a battu Apple Inc., a fait un encore meilleur boulot pour tromper le public – ou c’est ce qu’ont fait ses agents de relations publiques. Si vous voulez en entendre un peu, allumez la TV aujourd’hui et écoutez la rhétorique emphatique du sommet du G-8 à Belfast. C’est la norme.

    Il y a eu un commentaire intéressant là-dessus dans la presse des affaires, principalement le Financial Times de Londres, qui avait un long article, interviewant des cadres supérieurs sur ce qu’ils pensaient des élections. Et ils étaient plutôt euphoriques à ce sujet. Ils ont dit que cela leur fournissait un nouveau modèle pour tromper le public. Le modèle Obama pourrait remplacer le modèle Reagan, qui a bien fonctionné pendant quelque temps.

    Nous tournant vers l’économie, le cœur de l’économie aujourd’hui ce sont les institutions financières. Elles se sont amplement agrandies depuis les années 1970, en parallèle avec un autre développement – le déplacement accéléré de la production à l’étranger. Il y a aussi eu des changements essentiels dans le caractère des institutions financières.

    Si vous remontez aux années 1960, les banques étaient les banques. SI vous aviez de l’argent, vous le placiez à la banque pour le prêter à quelqu’un pour acheter une maison ou démarrer une entreprise, ou autre. Il s’agit désormais d’un aspect très marginal des institutions financières aujourd’hui. Elles sont surtout dévolues à des manipulations compliquées et exotiques avec les marchés. Et elles sont énormes. Aux USA, les institutions financières, surtout les grandes banques, détenaient 40% des bénéfices du secteur corporatiste en 2007. C’était à la veille de la crise financière, de laquelle ils étaient grandement responsables. Après la crise, nombre d’économistes professionnels – le lauréat du prix Nobel Robert Solow, Benjamin Friedman de Harvard – ont écrit des articles où ils ont souligné que les économistes n’ont pas beaucoup étudié l’impact des institutions financières sur l’économie. Ce qui est plutôt remarquable, étant donné son étendue. Mais, après la crise ils ont regardé et ils ont tous les deux conclu qu’il est probable que l’impact des institutions financières sur l’économie soit négatif. En fait il y en a qui s’expriment plus bruyamment. Le correspondant financier le plus respecté du monde anglophone est Martin Wolf du Financial Times. Il écrit que le "secteur financier hors de contrôle est en train de dévorer l’économie de marché moderne de l’intérieur, tout comme la larve de la guêpe-araignée mange son hôte de l’intérieur, dans lequel elle a été pondue". Par "économie de marché", il entend l’économie productiviste.

    Il y a une parution récente du grand hebdomadaire des affaires, Bloomberg Business Week, qui a rapporté une étude du FMI ayant trouvé que les plus grandes banques ne font aucun bénéfice. Ce qu’elles gagnent, selon l’analyse du FMI, trouve sa source dans la politique d’assurance du gouvernement, la soit disant politique "trop gros pour couler" ("too big to fail", ndt). Il y a un sauvetage largement publicisé, mais c’est la moindre part. Il y a toute une série d’autres mécanismes par lesquels la politique d’assurance du gouvernement aide les grandes banques: des crédits à faible taux et beaucoup d’autres choses. Et selon le FMI au moins, c’est là le total de leurs bénéfices. Les éditeurs du journal disent que ceci est crucial pour comprendre pourquoi les grandes banques représentent une si grande menace à l’économie mondiale – et à la population du pays, bien sûr.

    Après que la crise ait survenu, il y a eu la première attention sérieuse portée par des économistes professionnels à ce qui s’appelle le risque systémique. Ils savaient que ça existait mais ce n’était pas vraiment un domaine d’investigation. Le ‘risque systémique’ veut dire que si une transaction échoue, l’ensemble du système est en mesure de s’effondrer. C’est ce qui s’appelle une externalité en théorie économique. C’est une note en bas de page. Et c’est l’une des failles fondamentales des systèmes de marché, une faille inhérente et bien connue, ce sont les externalités. Toute transaction a un impact sur les autres qui ne sont tout simplement pas prises en compte dans une transaction sur le marché. Le risque systémique en est un gros. Et il y a des illustrations beaucoup plus sérieuses que cela. J’y reviendrai.

    Et pour l’économie productiviste de RECD? Il y a un mantra ici aussi. Le mantra est basé sur l’initiative entrepreneuriale et le choix du consommateur dans un marché libre. Il y a des accords établis qui sont nommés accords de libre échange, qui reposent sur le mantra. Tout cela, c’est de la mythologie.

    La réalité est qu’il y a une intervention massive des états dans l’économie productiviste et que les accords de libre échange sont tout sauf des accords de libre échange. Ceci devrait être évident. Juste pour prendre un exemple: la révolution de la technologie de l’information (IT), qui propulse l’économie, qui a été basée sur des décennies de travail dans ce qui est effectivement le secteur public – un travail dur, coûteux, créatif principalement dans le secteur public, aucun choix des consommateurs du tout, il y a eu des initiatives entrepreneuriales mais grandement limitées à l’obtention de bourses gouvernementales ou de perfusions ou de subventions. Sauf pour quelques économistes, c’est sous-estimé mais un facteur très important des bénéfices corporatistes. Si vous ne parvenez pas à vendre quelque chose, donnez-le au gouvernement. Ils vont l’acheter.

    Après une longue période – des décennies, en fait – de travail acharné et créatif, la recherche et le développement de départ, les résultats sont transmis à l’entrepreneuriat privé pour la commercialisation et le profit. Voilà Steve Jobs et Bill Gates &c. Ce n’est pas aussi simple évidemment. Mais c’est un élément central du décor. Le système remonte loin aux débuts des économies industrielles, mais il est vrai de façon dramatique depuis la Seconde Guerre Mondiale que ceci devrait être au cœur de l’étude de l’économie productiviste.

    Un autre aspect central de RECD est la concentration du capital. Au cours des seules 20 dernières années aux USA, la part de bénéfices des 200 plus grosses entreprises a considérablement augmenté, sensiblement par l’impact de l’Internet, apparemment. Ces tendances vers l’oligopole minent aussi le mantra, bien sûr. Des thèmes intéressants mais que je ne vais pas explorer davantage.

    À la place, je souhaite me tourner vers une autre question. Quelles sont les perspectives d’avenir sous le régime de RECD? Il y a une réponse. Elles sont plutôt sombres. Ce n’est pas un secret qu’il y a nombre d’ombres menaçantes qui hantent chaque thème que nous abordons et il y en a deux qui sont particulièrement menaçantes, je vais donc les garder, bien qu’il y en ait d’autres. L’une est la catastrophe environnementale. L’autre est la guerre nucléaire. Les deux menacent bien entendu les perspectives d’une survie décente et pas dans un avenir lointain.

    Je ne dirai pas grand-chose sur la première, la catastrophe environnementale. Cela devrait être évident. L’importance du danger devrait certainement être évidente à quiconque ayant les yeux ouverts, quiconque est éduqué, en particulier ceux qui lisent les parutions scientifiques. Chaque numéro d’un journal technique contient presque des avertissements plus alarmants que le précédent.

    Il y a des réactions variables à ceci à travers le monde. Il y a ceux qui cherchent à agir de manière décisive pour éviter une catastrophe possible. À l’autre extrême, des efforts majeurs sont en cours pour accélérer le danger. En tête de l’effort pour intensifier le danger probable est le pays le plus riche et le plus puissant de l’histoire mondiale, doté d’avantages incomparables et l’exemple le plus pro-éminent de RECD – celui vers lequel les autres aspirent.

    En tête des efforts pour préserver les conditions dans lesquelles nos descendants peuvent avoir une vie décente, sont les soit disant sociétés "primitives": les Premières Nations au Canada, les sociétés aborigènes en Australie, les sociétés tribales et d’autres comme elles. Les nations qui ont en leur sein de larges et puissantes populations indigènes sont bien en avance dans l’effort pour "défendre la Terre". C’est leur phrase. Les pays qui ont poussé les populations indigènes à l’extinction ou à l’extrême marginalisation courent avec enthousiasme vers la destruction. Ceci est l’un des éléments majeurs de l’histoire contemporaine. L’une de ces choses qui devraient être en première page des journaux. Prenez donc l’Équateur, qui a une grande population indigène. Il recherche de l’aide de la part des pays riches pour l’aider à conserver ses vastes réserves d’hydrocarbures sous terre, ce qui est là où elles ont à être. Et pendant ce temps-là, les USA et le Canada sont en train de chercher à brûler chaque goutte disponible de combustible fossile, y compris la sorte la plus dangereuse – les sables bitumineux canadiens – et de le faire aussi vite et complètement que possible – sans le moindre regard de côté pour voir à quoi le monde pourrait ressembler après cet extravagant engagement à l’auto-destruction. En fait, chaque exemplaire des journaux quotidiens suffit à illustrer cette insanité. Et insanité est le mot approprié pour la chose. C’est exactement l’inverse de ce que la raison demanderait, à moins que ce ne soit le raisonnement bancal de RECD.

    Et bien, il y a eu des campagnes massives des corporations pour implanter et sauvegarder l’insanité. Mais malgré elles, il y a toujours un réel problème dans la société états-unienne. Le public est toujours trop soumis au raisonnement scientifique. L’une des nombreuses divergences entre la politique et l’opinion est que le public états-unien est proche de la norme globale dans sa préoccupation pour l’environnement et dans l’appel aux actions pour prévenir la catastrophe et là c’est d’un niveau assez haut. Pendant ce temps, la politique bi-partisane se dédie à ‘provoquer l’événement’, selon une phrase qui a rendu George W. Bush célèbre dans l’affaire de l’Irak. Heureusement, le secteur corporatiste arrive à la rescousse pour s’occuper de ce problème. Il y a une organisation financée par ce secteur – l’American Legislative Exchange Council (ALEC – Conseil US des Échanges Législatifs, ndt). Il conçoit la législation pour les états de l’Union. Pas besoin de commenter le genre de législation. Ils ont beaucoup de poids et d’argent derrière eux. Les programmes tendent donc à être mis en place. En ce moment ils sont en train d’essayer d’instituer un nouveau programme afin d’essayer d’outrepasser le raisonnement excessif du public. C’est un programme d’instructions pour le K-12 (classes de la maternelle à la fin du secondaire dans les écoles). Sa promotion dit que l’idée est d’améliorer les facultés de discernement – j’y serais à coup sûr favorable – par un enseignement équilibré. ‘Enseignement équilibré’ veut dire que si une classe de 5è apprenait quelque chose à propos de ce qui arrive au climat, il faudrait qu’ils soient présentés avec du matériel sur le déni du changement climatique afin qu’ils aient un enseignement équilibré et puissent développer leurs facultés de discernement. Peut-être ceci aidera-t-il à dépasser l’échec des énormes campagnes corporatistes de propagande à rendre la population ignorante et suffisamment irrationnelle pour préserver les bénéfices à court terme des riches. C’est défini comme l’objectif et plusieurs états l’ont déjà accepté.

    Et bien, cela vaut le coup de s’en souvenir, sans s’y attarder que ce sont des propriétés institutionnelles profondément installées de RECD. Elles ne sont pas faciles à déraciner. Tout ceci est à part de la nécessité institutionnelle de maximiser le bénéfice à court terme tout en ignorant une externalité qui est beaucoup plus sérieuse que le risque systémique lui-même. Pour le risque systémique, l’échec du marché – les coupables – peuvent courir vers l’état nourricier puissant qu’ils parrainent en faisant la manche et ils seront secourus, comme nous venons encore de le voir et le verrons à l’avenir. Dans le cas de la destruction de l’environnement, les conditions pour une existence décente, il n’y a pas d’ange gardien aux alentours – personne vers qui courir en faisant la manche. Pour cette seule raison, les perspectives de survie décente sous RECD sont assez glauques.

    Tournons-nous vers une autre ombre: la guerre nucléaire. C’est une menace qui est avec nous depuis 70 ans. Elle est toujours présente. De certaines façons elle augmente. L’une des raisons à cela est que sous RECD, les droits et besoins de la population en général sont un sujet d’importance mineure. Ceci s’étend à la sécurité. Il y a un autre mantra qui prévaut, particulièrement dans les professions académiques, affirmant que les gouvernements cherchent à protéger la sécurité nationale. Quiconque a étudié la théorie des relations internationales l’a déjà entendu. C’est pour la plus grande part de la mythologie. Les gouvernements cherchent à accroître le pouvoir et la domination et à en faire bénéficier leurs principaux membres constitutifs domestiques – aux USA, essentiellement le secteur corporatiste. La conséquence en est que la sécurité n’a pas une haute priorité. Nous le voyons tout le temps. En ce moment-même en fait. Prenez disons l’opération d’Obama pour assassiner Oussama ben Laden, suspect principal pour les attaques du 11 septembre. Obama a livré un discours important sur la sécurité nationale ce 23 mai dernier. Il a été largement commenté. Il y avait un paragraphe essentiel qui a été ignoré dans ces commentaires. Obama louait l’opération, y prenait de la fierté – une opération qui incidemment est un pas de plus vers le démantèlement des fondations de la loi anglo-saxonne, jusqu’à la Magna Carta, nommément la présomption d’innocence. Mais c’est maintenant si familier, qu’il ne vaut même pas la peine d’en parler. Mais il y a davantage. Obama a bien loué l’opération mais il a ajouté qu’elle ne "pouvait pas être la norme". La raison pour cela est que "les risques étaient immenses". Les SEALs de la Navy qui ont mené l’assassinat auraient pu être enferrés dans une fusillade prolongée, mais même si par chance cela ne s’est pas produit, "le coût à notre relation avec le Pakistan – et le retour d’opinion du public pakistanais sur l’empiètement de leur territoire", l’agression en d’autres termes, "était si grave que c’est seulement maintenant que nous sommes en train de reconstruire ce partenariat important".

    C’est plus que cela. Ajoutons un ou deux détails. Les SEALs avaient comme ordre de se battre s’ils étaient appréhendés. Ils n’auraient pas été laissés à leur sort s’ils avaient été, selon les mots d’Obama, "enferrés dans une fusillade prolongée". Toute la force militaire US aurait été employée pour les extraire. Le Pakistan a une armée puissante. Elle est bien entraînée, hautement protectrice de la souveraineté nationale. Bien entendu, elle dispose d’armes nucléaires. Et les plus éminents spécialistes pakistanais en politique nucléaire et sujets affiliés sont très préoccupés de l’exposition du système d’armement nucléaire à des éléments djihadistes. Il aurait pu y avoir une escalade vers une guerre nucléaire. Et en réalité il ne s’en est pas fallu de beaucoup. Pendant que les SEALs étaient encore dans le complexe de ben Laden, le chef d’état-major pakistanais, le Général Kayani, était informé de l’invasion et avait ordonné à son état-major en ses termes de "confronter tout aéronef non-identifié". Il présumait qu’il venait probablement d’Inde. Pendant ce temps-là à Kaboul, le Général David Petraeus, le chef de CENTCOM, a ordonné aux "avions de guerre US de répliquer si les Pakistanais prenaient l’envol avec leur aviation militaire". Nous en étions aussi proches. Revenant à Obama, "par chance" cela n’est pas arrivé. Mais le risque a été confronté sans inquiétude particulière, sans même en mentionner l’occurrence.

    Il y a beaucoup plus à dire de l’opération et de son coût immense pour le Pakistan, mais regardons plutôt de plus près l’attention portée à la sécurité en général. En commençant avec la sécurité face au terrorisme, et en nous tournant ensuite vers la question beaucoup plus importante de la sécurité face à la destruction instantanée par des armes nucléaires.

    Comme je l’ai déjà mentionné, Obama conduit actuellement la plus grande campagne anti-terroriste internationale du monde – les drones et la campagne des forces spéciales. C’est aussi une campagne génératrice de terreur. Le point de vue commun au plus haut niveau [est] que ces actes génèrent des terroristes potentiels. Je citerai le Général Stanley McChrystal, le prédécesseur de Petraeus. Il dit que "pour chaque personne innocente que vous tuez", et il y en a beaucoup, "vous créez dix nouveaux ennemis".

    Prenez les attaques à la bombe du marathon de Boston il y a quelques mois, à propos desquelles vous avez tous lu. Vous n’avez probablement pas lu au sujet du fait que deux jours après l’attaque du marathon il y a eu un bombardement par drone interposé au Yémen. D’habitude nous n’entendons pas beaucoup parler des bombardements par drones. Ils sont exécutés – juste des opérations terroristes de base qui n’intéressent pas les médias parce que nous ne sommes pas intéressés par le terrorisme international tant que les victimes, c’est quelqu’un d’autre. Mais nous avons entendu parler de celle-là, par accident. Il y avait un jeune homme venant du village qui a été attaqué qui est allé aux USA et il se trouve qu’il a témoigné devant le Congrès. Il a témoigné là-dessus. Il a dit que pendant des années, les éléments djihadistes au Yémen avaient essayé de les tourner contre les États-Uniens, de les faire haïr les États-Uniens. Mais les villageois ont refusé parce que la seule chose qu’ils savaient des États-Unis était ce qu’il leur disait lui-même. Et il aimait les États-Unis. Donc il leur disait que c’est un endroit formidable. Et donc les efforts djihadistes ont échoué. Ensuite il a dit qu’une attaque de drones a transformé le village entier en des gens qui détestent les USA et qui veulent les détruire. Ils ont tué un homme que tout le monde connaissait et qu’ils auraient facilement pu appréhender s’ils l’avaient voulu. Mais dans nos campagnes internationales contre le terrorisme nous ne nous inquiétons pas de cela et nous ne nous inquiétons pas de la sécurité.

    L’un des exemples frappants a été l’invasion de l’Irak. Les agences de renseignements états-unienne et britannique ont informé leurs gouvernements que l’invasion de l’Irak allait probablement mener à une augmentation du terrorisme. Ils s’en fichaient. Et en fait, c’est ce qui s’est passé. Le terrorisme a été multiplié par sept dans l’année qui a suivi l’invasion de l’Irak, selon les statistiques gouvernementales. En ce moment le gouvernement prend la défense de l’opération massive de surveillance. Voilà qui fait les gros titres. La défense repose sur l’argument que nous devons le faire pour appréhender les terroristes.

    S’il y avait une presse libre – une authentique presse libre – les unes des journaux ridiculiseraient cette affirmation sur la base que la politique est conçue de telle façon qu’elle amplifie le risque terroriste. Mais vous ne pouvez pas trouver cela, ce qui est l’une des innombrables indications de combien nous sommes loin d’avoir quoi que ce soit qui ressemble à une presse libre.

    Tournons-nous vers le problème plus important: la destruction instantanée par des armes nucléaires. Ceci n’a jamais été une grande préoccupation pour les autorités étatiques. Il y a beaucoup d’exemples saisissants. En fait, nous en savons beaucoup parce que les USA sont une société inhabituellement libre et ouverte et il y a beaucoup de documents internes qui sont déclassifiés. Nous pouvons donc savoir ce qu’il en est si nous le voulons.

    Retournons en 1950. En 1950, la sécurité états-unienne était simplement impressionnante. Il n’y avait jamais eu quelque chose de comparable dans l’histoire humaine. Il y avait un danger potentiel: les ICBMs (missiles balistiques inter-continentaux, ndt) armés de têtes thermonucléaires. Ils n’existaient pas, mais ils allaient exister un jour ou l’autre. Les Russes savaient qu’ils étaient largement en retard en technologie militaire. Ils ont proposé aux USA un traité pour interdire le développement des ICBMs armés de têtes thermonucléaires. Cela aurait été une excellente contribution à la sécurité états-unienne. Il y a une histoire de la politique des armements nucléaires majeure qui a été écrite par McGeorge Bundy, Conseiller à la Sécurité Nationale pour Kennedy et Johnson. Dans son ouvrage il a quelques phrases un peu désinvoltes à ce sujet. Il a dit qu’il n’avait pas pu trouver ne serait-ce qu’un seul mémo interne parlant de la question. Voici une opportunité de sauver le pays du désastre total et il n’y avait même pas de mémo interne qui en parlait. Personne ne s’en souciait. Oublions cela, passons aux choses importantes.

    Deux ans plus tard, en 1952, Staline fit une offre publique, qui était assez remarquable, pour permettre la réunification de l’Allemagne avec des élections libres supervisées au niveau international, dans laquelle les communistes perdraient certainement, à une condition – que l’Allemagne soit démilitarisée. C’est là un sujet très important pour les Russes. L’Allemagne à elle toute seule les avait plusieurs fois presque détruits au cours du siècle. L’Allemagne militarisée et faisant partie d’une alliance occidentale hostile est une menace majeure. Telle était l’offre.

    L’offre était publique. Elle aurait bien sûr mené à la fin de la raison officielle pour l’existence de l’OTAN. Elle fut rejetée avec dérision. Cela ne pouvait pas être vrai. Il y a eu quelques personnes qui l’ont prise au sérieux – James Warburg, un commentateur international respecté, mais il fut simplement dénigré et ridiculisé. Aujourd’hui, les intellectuels y regardent à nouveau, surtout avec les archives russes qui se libèrent. Et ils découvrent qu’en fait, apparemment c’était sérieux. Mais personne ne pouvait y porter suffisamment d’attention parce que cela ne s’accordait pas avec les impératifs politiques – la production massive de menace de guerre.

    Avançons de quelques années à la fin des années ’50, quand Krouchtchev a pris le pouvoir. Il s’est rendu compte que la Russie était loin derrière économiquement parlant, et qu’elle ne pouvait pas rivaliser avec les USA en technologie militaire en espérant poursuivre un développement économique, qu’il espérait accomplir. Il proposa donc une réduction mutuelle des armements offensifs. L’administration Eisenhower la rejeta plus ou moins. L’administration Kennedy écouta. Ils prirent l’éventualité en considération puis la rejetèrent. Krouchtchev en vint à introduire une réduction drastique et unilatérale des armements offensifs. L’administration Kennedy en prit note et décida d’augmenter la capacité militaire offensive – pas seulement la rejeter, l’augmenter. Elle était déjà loin devant.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles Krouchtchev implanta des missiles à Cuba en 1962 pour essayer de rétablir quelque peu l’équilibre. Ceci mena à ce que l’historien Arthur Schlesinger – le conseiller de Kennedy – appela "le moment le plus dangereux de l’histoire" – la crise des missiles de Cuba. Du terrorisme de masse. C’est le genre de terrorisme dont l’Occident n’a cure parce que quelqu’un d’autre est la victime. Ce n’est donc pas rapporté, mais c’était à grande échelle. De plus, l’opération de terreur – qui s’appelait Operation Mongoose – avait un plan. Elle devait culminer avec une invasion en octobre 1962. Les Russes et les Cubains n’en ont peut-être pas connu tous les détails, mais il est probable qu’ils savaient au moins cela. C’était une autre raison pour l’implantation de missiles défensifs à Cuba.

    Suivirent alors les semaines très tendues que vous connaissez. Elles connurent leur apogée le 26 octobre. Ce jour-là, des B-52 armés d’armes nucléaires étaient prêtes à attaquer Moscou. Les instructions militaires permettaient aux équipages de déclencher la guerre nucléaire sans contrôle central. C’était le commandement décentralisé. Kennedy lui-même penchait vers l’action militaire pour éliminer les missiles de Cuba. Sa propre estimation subjective de la probabilité de guerre nucléaire se tenait entre une sur trois et une sur deux. Cela aurait essentiellement dévasté tout l’hémisphère nord, selon le Président Eisenhower.

    À ce moment-là, le 26 octobre, la lettre parvint de Krouchtchev à Kennedy offrant une issue à la crise. Comment? Par le retrait des missiles russes de Cuba en échange du retrait des missiles US de Turquie. Kennedy, en réalité, ne savait même pas qu’il y avait des missiles en Turquie. Mais il en fut informé par ses conseillers. L’une des raisons pour lesquelles il ne savait pas est qu’ils étaient obsolètes et en cours de retrait de toute façon. Ils se faisaient remplacer par des sous-marins Polaris invulnérables et beaucoup plus dangereux. Donc voici quelle était l’offre: les Russes retirent leurs missiles de Cuba; les USA retirent publiquement leurs missiles obsolètes qu’ils retiraient déjà de Turquie, qui bien sûr étaient une menace beaucoup plus grande envers la Russie que ne l’étaient les missiles à Cuba.

    Kennedy a refusé. C’est probablement la décision la plus horrible de l’histoire humaine, à mon avis. Il prenait un risque énorme de détruire le monde afin d’établir un principe: ce principe est que nous avons le droit de menacer qui nous voulons de destruction comme nous le voulons, mais que c’est un droit unilatéral. Et personne ne peut nous menacer, même essayer d’empêcher une invasion prévue. Pire encore est la leçon qui en est restée – que Kennedy est loué pour son courage calme sous la pression. C’est la version consensuelle aujourd’hui.

    Les menaces se sont poursuivies. Dix ans plus tard, Henry Kissinger a sonné une alerte nucléaire. 1973. L’objectif était d’avertir les Russes de ne pas intervenir dans le conflit israélo-arabe. Ce qui s’est passé est que la Russie et les USA s’étaient mis d’accord pour instaurer un cessez-le-feu. Mais Kissinger avait informé Israël en privé qu’ils n’étaient pas obligés d’y faire attention; ils pouvaient continuer. Kissinger ne voulait pas que les Russes interfèrent, donc il a sonné l’alerte nucléaire.

    Avançant de dix ans, Ronald Reagan est au pouvoir. Son administration décida de sonder les défenses russes en simulant des attaques aériennes et navales – des attaques aériennes à l’intérieur de la Russie et des attaques navales à ses frontières. Naturellement ceci alarma considérablement la Russie, qui à l’instar des USA était assez vulnérable et avait plusieurs fois été envahie et quasiment annihilée. Cela mena à la grande crainte de guerre de 1983. Nous avons des archives récemment déclassifiées qui nous disent combien c’était un instant dangereux – bien plus dangereux que ce que les historiens avaient imaginé. Il y a une étude actuelle de la CIA qui vient de sortir. Elle est intitulée "La Crainte de Guerre Était pour de Vrai". C’était presque la guerre nucléaire. Elle conclut que les services de renseignements US avaient sous-estimé la menace d’une frappe pré-emptive nucléaire russe, de crainte que les USA ne soient en train de les attaquer. Le plus récent numéro duJournal of Strategic Studies (Journal des Études Stratégiques, ndt) – l’une des publications les plus réputées – écrit que cet épisode est presque devenu le prélude à une frappe nucléaire pré-emptive. Et cela continue. Je ne vais pas passer par les détails, mais l’assassinat de ben Laden en est un exemple récent.

    Il y a maintenant trois nouvelles menaces (...)

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    http://www.politique-actu.com/actualite/peuple-ranimant-democratie-noam-chomsky-suite/831299/