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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 246

  • Égypte : quand le Wall Street Journal souhaitait l’émergence d’un Pinochet … remake de la stratégie de choc des Chicago Boys ? (Elisabeth Studer)

    pinochet-democraty-300x213.jpg"On ne pouvait trouver meilleur indice pour confirmer nos soupçons d’un lien éventuel entre la stratégie du choc menée par les USA au Chili via Pinochet et les événements actuels en Égypte.

    Comment ? via le Wall Street Journal lui-même. Lequel, en début juillet, affirmait ni plus ni moins qu’il fallait « un Pinochet en Egypte ».

    Manière en quelque sorte d’indiquer que les théories des Chicago Boys et de Mielton Frideman pourraient être appliquées à l’heure actuelle en Égypte, dans une stratégie du choc ? … laquelle permettant  une meilleure acceptation  de nouvelles règles économiques par les populations « choquées ».

    En vue – au final – d’ouvrir la voie à un libéralisme accru, et à la privatisation des richesses du sol et sous-sol – voire off-shore – du pays. Et ce, alors même que d’immenses réserves gazières viennent récemment d’être découvertes au large de ses côtes, ressources sur lesquelles Chypre et Israël semblent vouloir afficher leur suprématie, au grand dam, des pays environnants tels que Egypte, Liban, SyrieTurquie …

    En tout état de cause, rappelons que le 4 juillet dernier, le Wall Street Journal affichait en guise d’éditorial – non signé – que « «Les Egyptiens seraient chanceux si leurs nouveaux généraux s’avéraient être de la trempe d’Augusto Pinochet au Chili, qui arriva au pouvoir en plein chaos mais engagea des réformateurs libéraux et instigua une transition démocratique. Si le général Abdel Fattah al-Sisi essaie de restaurer l’ordre de Moubarak, il souffrira au bout du compte du même destin que Morsi.»

    Il est vrai qu’à la mort de Pinochet lui-même, en 2006, Forbes s’insurgeait contre la nécrologie du New York Times jugée trop sévère. Regrettant de devoir « vraiment chercher » dans l’article du New York Times « pour trouver un mot sur le fait que Pinochet a sauvé le Chili du chaos économique infligé par son prédécesseur socialiste, Salvador Allende.»

    Lequel éditorial rappelait que le général Pinochet avait pris le pouvoir le 11 septembre 1973 lors d’un coup d’Etat sanglant qui a renversé le gouvernement marxiste du président Salvador Allende. Précisant qu’il avait « ensuite mené le pays dans une ère de croissance économique ». Mentionnant tout de même au final que « sous sa présidence plus de 32.000 personnes ont été exécutés ou ont disparu et des milliers d’autres ont été détenues, torturées ou exilées.»

    Dans son ouvrage intitulé « La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre », la journaliste canadienne Naomi Klein fournit quant à elle les éléments détaillés d’une enquête édifiante sur le dévoiement du capitalisme depuis plus de trente ans.  Naomi Klein remontant tout d’abord aux années 50, période durant lesquelles, un universitaire américain de Chicago, Milton Friedman avait mis au point une doctrine économique reposant sur un capitalisme sans entrave, que l’Etat, les services publics et même la volonté politique ne pourraient freiner.

    Cette doctrine ne pouvant néanmoins être mise en œuvre qu’à la « faveur » d’un « choc » émotionnel et brutal, volontaire ou non, frappant les peuples et offrant une voie royale pour l’émergence d’un libéralisme sauvage dans tous les sens du terme.

    Milton Friedman devra ainsi attendre  1973 pour voir  sa doctrine confrontée avec la réalité économique et politique d’un pays en voie de développement … le Chili.  Rappelons que le 11 septembre 1973,  le général Augusto Pinochet  arrivait au pouvoir dans le pays, à l’issue d’un coup d’Etat militaire. Renversant alors la sociale-démocratie du président élu démocratiquement, Salvador Allende.

    Si certes le gouvernement déchu dérangeait quelque peu les intérêts de Washington, le coup d’Etat aura offert l’opportunité à une équipe de jeunes économistes sud-américains formés à l’école de Milton Friedman de s’implanter au plus haut sommet du pays.  Lesquels, surnommés les « Chicago Boys » mettaient alors les bouchées double pour appliquer leur nouveau credo néolibéral basé sur la privatisation, la déréglementation et la réduction des dépenses sociales.

    Cette recette économique allait toutefois se trouver rapidement indigeste pour la population chilienne, entraînant des dégâts considérables pour l’économie du Chili : inflation des prix de presque 400%, flambée des prix des denrées alimentaires de base, privatisation des entreprises publiques au profit de multinationales …. souvent américaines, sans condition de réinvestissement dans le pays ni obligation d’embaucher de la main-d’oeuvre locale, explosion du chômage, délabrement des services comme la fourniture d’eau potable et d’électricité, mais également médecine et hôpitaux publics 

    Le principe de base ? Le chaos économique et social résultant de l’application de la doctrine des « Chicago Boys » n’aurait jamais pu se faire sans le soutien d’un régime dictatorial, ce dernier faisant usage de ses moyens militaires et policiers sa force pour soumettre les citoyens à la nouvelle politique. Les syndicats et les mouvements de gauche étant réprimés férocement, leur opposition au diktat des conseillers économiques d’un nouveau genre leur ayant été fatale.

    Milton Friedman nia quant à lui jusqu’au bout ses responsabilités dans la mise en place d’un Etat fasciste. Estimant parallèlement que Pinochet ne fut pas assez dur dans l’application de sa doctrine économique, ce dernier changeant de cap au final, le chaos économique menaçant son propre régime."

    Sources : WSJ, Reopen911, AgoraVox, Naomi Klein « La Stratégie du Choc »

    Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 17 aout 2013

  • Connaître des méthodes de l'ennemi

    manipulation.jpgOù l'on voit encore et comment le site de Washington Nouvelles de France et Le Cercle des Volontaires agissent de concert en instrumentalisant des faits pour déstabiliser les institutions françaises.
    La cible, c'est toujours l'Etat, l'Etat, toujours l'Etat.

    A l'instar de leur partenaire, l'Institut Pour La Justice (SIC), ils arrivent comme des charognards afin d'utiliser les situations et le désespoir des familles.
    En l'espèce, il s'agit d'histoires d'enfants placés dans les foyers d'Aide Sociale à l'Enfance où les cas sont toujours difficiles, délicats et l'objet de souffrance.

    Les libéraux vont évidemment récupérer le témoignage de parents désespérés -sans que jamais leurs dossiers ne soient connus et sans aucune confrontation avec la partie adverse- pour en faire l'objet d'une communication orientée et entièrement au service de leur idéologie.

    Dans le pseudo reportage, les parents-figurants ont été conditionnés au préalable, ils répètent tous le même discours, les mêmes chiffres, la même propagande.

    Toutes les filiales de ces tenants de la vision anglo américaine mènent ce genre d'agitprop.

    C'est ce que font également Robert Ménard, Alain Soral et d'autres, ramenant à leurs petites boutiques respectives, les colères des uns et des autres pour les monter à leur objectif final de chaos et de destruction de la France.

    Soral ne peut plus s'empêcher d'ailleurs de faire dans chacune de ses interventions, un brossage de poil en règle du "véritable" libéralisme, de cette "véritable" Amérique que l'on devrait aimer, de la "véritable" concurrence, omettant de dire que TOUTE concurrence mène au monopole, expurgeant la logique libérale de ses constantes.
    Ramenant sans cesse à ce libéralisme que nous n'aurions jamais exploré sur l'air bien connu du : le libéralisme ne fonctionne pas, il faut plus de libéralisme.

    Le tout est piloté depuis les Etats-Unis et par les think tanks alimentés par les multinationales.

    Lamentables, répugnants, à dénoncer, ces procédés sont de la manipulation pure et simple, émanant de personnes qui mentent sans vergogne, et qui prétendent vous parler la main sur le coeur.

    J'ose espérer que les personnes dupées ne sont pas si nombreuses qu'il y paraît, dans la population française, j'en suis certaine, le bon sens français a horreur de ces mascarades honteuses et déshonorantes, j'ai davantage peur pour le militant politique qui se range plus facilement au sifflet de gourous qu'il n'use de son propre cerveau, qui ne cesse de s'user à force de réciter la doxa sans jamais prendre le temps de l'étudier.


    Il faut toujours se souvenir que l'Etat est celui qui en France, détient nos attributs de souveraineté, tout ce qui peut encore rester d'Etat, c'est toujours un peu de liberté de notre peuple.
    Dès que vous vous en prenez à l'Etat, c'est une branche que vous sciez sous vos pieds d'homme libre.

    L'Etat est sans doute imparfait, mais il est notre histoire, l'Etat-Nation France est perfectible, mais nous devons veiller à l'inscrire toujours dans un continuum.

    Toute atteinte à l'Etat nous rapproche du "modèle" impérial américain qui ne laisse subsister que des communautarismes opposés les uns aux autres, des Etats sans attributs autre que folkloriques et accessoires, rien qui ne permettent de vraiment lutter contre l'hégémonie de l'oligarchie industrialo financière.

    Le seul contre-pouvoir, c'est l'unité étatique dont la France est la quintessence, notre vieux cadre national est le seul qui puisse ébranler le système.
    Prenez-en soin. 


    La CIA tente de faire croire que la réserve d'or américaine n'existe plus, et accessoirement que DSK se serait fait pincer pour l'avoir découvert.

    Je pense que la CIA veut discréditer ce qu'il reste d'Etat Américain.
    J'ignore comme tout le monde si cela est vrai ou pas (sur le sujet précis de l'or, et même si la crise de 2008 a accéléré la querelle libérale, et a sans doute été sciemment provoquée pour achever le processus de dérégulation dans tous les domaines), ce que l'on sait, c'est que le discrédit peut engendrer une perte de confiance et ainsi favoriser tel ou tel groupe privé qui ainsi, peut remporter des marchés.

    Il faut avoir à l'esprit que la CIA et les libertariens veulent détruire ce qui reste d'Etat.
    Pour eux, l'Etat, c'est l'assurance maladie d'Obama, les gros budgets militaires payés par les taxes des contribuables -taxe étant le mot qui met hors de lui le libertarien; l'impôt permettant à l'Etat de vivre- (budget militaire défendu par le Pentagone et contre lequel la CIA s'oppose), quand selon la pure logique libérale, la CIA -qui oeuvre pour l'instauration du système libéral mondial- voudrait libéraliser tous ces derniers secteurs. ]

  • L'école de la françaméricaine

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/26/a-l-ecole-francaise-des-liberaux-conservateurs_3452554_823448.html

     

    Le Monde.fr | 26.07.2013 à 12h39 • Mis à jour le 29.07.2013 à 18h33 |Par Samuel Laurent

     

     

    A gauche, Alexandre Pesey, fondateur de l'IFP, à Washington avec des étudiants, dans le cadre de la bourse Tocqueville.

     

    "De la falsification du mariage à l'eugénisme" ; "Une imposture intellectuelle, le keynésianisme" ; "Apprendre à aimer la France"... Si vous êtes jeune, de préférence d'une sensibilité politique plutôt à droite, et prêt à régler une somme modique, voilà quelques-uns des cours auxquels vous pourrez assister dès septembre lors du prochain séminaire de l'Institut de formation politique (IFP).

    Avec un petit local administratif à Sèvres (Hauts-de-Seine), dans la proche banlieue parisienne, et un site Internet affichant l'objectif de l'école"former des jeunes pour redresser la France", cette petite structure n'est pas la plus connue des formations parisiennes. Pourtant, l'IFP, qui fêtera en 2014 ses dix ans d'existence, a formé plus de 600 jeunes à "rejeter l'interventionnisme économique et le relativisme moral" et à "servir [leur] pays".

    "Media training", cours de rhétorique, ateliers-débats, conférences... Parmi les centaines d'"auditeurs" qui ont suivi les week-ends de formation de cette petite structure – qui ne délivre pas de diplôme, on trouve quelques figures de la lutte anti-mariage gay, comme Samuel Lafont, ancien responsable national du syndicat étudiant de droite UNI, ou Vivien Hoch, jeune militant très actif dans les sphères radicales des anti-mariage gay comme le Printemps français. Il confirme : "Parmi les dirigeants de la Manif pour tous, certains sont sortis de l'IFP. Lorsqu'on a eu les premières interpellations, il y avait pas mal d'auditeurs de l'école, dans les 'paniers à salade [fourgons de la police]'!"

    "AMBIANCE LIBÉRALE-CONSERVATRICE"

     


     

    L'IFP ne s'en cache pas : elle se destine essentiellement à des jeunes qui se situent politiquement à droite. "Il n'y a pas de corps doctrinal"assure Alexandre Pesey, cofondateur et directeur de la structure. Mais il assume que l'IFP ait des valeurs comme "la primauté de la personne, l'attachement aux corps intermédiaires, aux racines, pas spécialement racines chrétiennes, mais l'ordre naturel des choses, la nature humaine".

    Il suffit de consulter les programmes des sessions de formation et leurs intervenants pour comprendre comment ces valeurs sont mises en avant. Deux aspects sont très travaillés : l'économie et les questions de société. Pour le premier, les personnes qui interviennent sont le plus souvent issues d'une sensibilité économique assez fortement libérale. Pour la session de septembre, les intervenants seront par exemple Nicolas Marques, économiste associé à l'institut Molinari, d'orientation résolument libérale, ou encore Agnès Verdier, duthink tank libéral Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques), proche des Contribuables associés

    Mais l'IFP fait aussi la part belle à des représentants de divers courants conservateurs. Le prochain séminaire de niveau 1 réunira ainsi Arnaud Gasset, invité régulier des "camps de la Rose blanche" (PDF) de la fondation "Liberté politique", engagée dans la lutte contre le mariage gay et dans la volonté depropager les idées de l'Eglise ; Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, là encore d'inspiration chrétienne, et qui lutte contre l'IVG et l'euthanasie ; Alexandre del Valle, essayiste et géopolitologue, cofondateur du courant de La Droite libre, un courant situé très à droite au sein de l'UMP, et aux positions résolument pro-israéliennes et peu islamophiles ; Renaud Dozoul, assistant parlementaire du sénateur de Paris Pierre Charon et directeur de l'Observatoire de la christianophobie, ou encore Ludovine de la Rochère, présidente du collectif Manif pour tous et ancienne porte-parole de la fondation Lejeune. Des personnalités toutes classées à droite, et toutes situées dans ce qu'on appelle la "cathosphère", la défense des idées, valeurs et traditions chrétiennes.

    UNE ÉCOLE FONDÉE POUR DIFFUSER DES VALEURS LIBÉRALES

    Universitaire, auteur d'une thèse sur les mouvements conservateurs américains, et ancien journaliste à Washington, le directeur de l'IFP, Alexandre Pesey, est l'un des trois cofondateurs de l'école. Avec ses deux associés, Jean Martinez, avocat et initiateur du collectif Liberté j'écris ton nom, qui protestait contre les mouvements sociaux de 2003 ; et Thomas Millon, chef d'entreprise lyonnais et fondateur en 2002 de Duel, une association qui organisait des débats entre étudiants, ils se sont rencontrés à l'occasion d'actions menées par quelques jeunes étudiants de sensibilité libérale, un mouvement alors très peu représenté en France.

    Alexandre Pesey a passé une partie de ses études à Washington, où il a découvert les think tanks, structures encore inconnues en France à cette époque.Un vieux reportage du site Salon.com le cite, en 2003, lors d'une réunion de jeunes militants du Parti républicain. Surtout, lui et ses deux associés font partie d'une génération de jeunes diplômés qui s'enthousiasment pour les thèses "ultra-libérales" alors surtout en vogue aux Etats-Unis, mais peu développées en France."On a fait le constat qu'il n'y avait pas de lieu où se former et rencontrer en direct des intellectuels, experts, entrepreneurs, mais avec une ouverture à toutes les sensibilités", explique M. Pesey.

    C'est Bernard Zimmern, l'un des fondateurs de Contribuables associés, puissante association qui lutte contre la fiscalité, qui va aider les trois jeunes hommes àmonter leurs structure, une association, en leur ouvrant ses réseaux. "On a commencé à organiser une formation, puis trois, puis six, puis huit, ainsi de suite,s'amuse M. Pesey. Aujourd'hui, on en est à douze week-ends de formation par an." Si l'école insiste sur le fait qu'elle n'est affiliée à aucun parti, et si les statuts de l'association interdisent à un dirigeant d'exercer des responsabilités politiques, le public des formations est assez souvent un public militant, qui varie en fonction de l'actualité. Cette année, confirme M. Pesey, "le phénomène 'Manif pour tous' nous a amené un grand nombre d'étudiants, au point qu'on ne peut pas faireassez de séminaires". 

    Ceux-ci sont d'un coût modique : moins de cent euros pour un week-end de trois jours de formation. "Nous ne sommes pas chers", reconnaît M. Pesey, qui précise que les frais d'inscription ne financent que 20 % de l'activité de l'IFP, les 80 % restants étant assurés par des dons. "Ce ne sont ni des entreprises ni des fondations, mais des individus", assure-t-il, promettant qu'il n'y a "aucun gros mécène". Certains donateurs sont sollicités pour "parrainer" un étudiant. Quant aux intervenants, ils le sont en général à titre bénévole. 

    TRÈS À DROITE ?

     


     

    A l'UMP, on ne voit pas forcément d'un bon œil cette formation, qu'on juge "trop à droite", et plus proche des idées de l'UNI, le syndicat étudiant de droite, indépendant du parti tout en en restant proche. M. Pesey tempère : "On dit à nos étudiants 'engagez-vous, quelle que soit la forme d'engagement, allez-y', mais on ne leur donne aucune piste particulière. Cependant, lorsqu'on reçoit des intervenants, ils viennent échanger avec eux de façon assez informelle." Militant très engagé dans la Manif pour tous, Vivien Hoch, qui a suivi plusieurs week-ends de formation depuis trois ans, l'assure, "même si ce n'est pas revendiqué, l'ambiance est clairement libérale-conservatrice". 

    Les intervenants, eux, sont marqués à droite, voire très à droite. Proche des thèses libérales au départ, l'école a développé ses liens avec divers acteurs de partis ou de mouvements conservateurs sur le plan social. Fin 2012, Maxime Tandonnet, ancien conseiller immigration à l'Elysée, proche de Patrick Buisson, venait parler immigration. Jean-Yves Le Gallou, figure historique de l'extrême droite, est venu évoquer les médias, quand Yvan Blot, cofondateur avec M. Le Gallou du Club de l'horloge, l'un des creusets de l'extrême droite moderne, a échangé avec les auditeurs autour de la "démocratie directe", son dernier cheval de bataille. On peut encore citer Dominique Venner, autre "vieux sage" de l'extrême droite française, passé à la postérité en se suicidant par balle à l'intérieur de Notre-Dame-de-Paris, le 21 mai, qui était venu présenter un ouvrage en 2010."C'est un intervenant comme nous en avons trois cents", justifie M. Pesey.

    "L'accusation de radicalisme ne m'étonne pas, renchérit Vivien Hoch, "on est peut-être trop à droite pour certains, mais nous on se bouge." Pour le jeune militant, les valeurs qu'enseigne l'IFP la situent dans "les lignes de séparation actuelles au sein de l'UMP", entre tenants d'une droite plus modérée et partisans d'une "droite des valeurs", dans la ligne suivie par Patrick Buissonconseiller de Nicolas Sarkozypour la présidentielle. L'école, en tous cas, prépare ses étudiants à l'action politique. On y apprend à "faire un tract, un discours, écrire pour d'autres"... 

    LA "CATHOSPHÈRE" ET ICHTUS TRÈS REPRÉSENTÉS

    Plus récemment, l'IFP a fait la part belle à la "cathosphère". En mars, les étudiants ont ainsi pu entendre Philippe Darantière leur "décrypter l'extrême gauche". Ancien para, ce personnage de la sphère traditionnaliste catholique est considéré, ainsi que l'avaient révélé Le Monde et Mediapart, comme l'un des grands inspirateurs, avec Béatrice Bourges, des actions du "Printemps français". M. Darantière, à l'instar de Mme Bourges, gravite autour d'une fondation baptisée Ichtus, héritière du mouvement contre-révolutionnaire d'extrême droite de la "cité catholique".

    En 2012, en marge de la formation, l'IFP proposait d'ailleurs aux étudiants d'assister à une réunion du "réseau juristes d'Icthus", qui réunit les femmes et hommes de loi proches de la fondation et de ses idées. Et en mars, Bruno de Saint-Chamas, président d'Ichtus, venait évoquer des "morceaux choisis pouraimer la France".

    On trouve dans les formations de l'IFP une bonne partie du noyau dur de la Manif pour tous : Aude Mirkovic, juriste qui a fourni nombre d'argumentaires anti-mariage gay ; Pierre de Balincourt, consultant en communication et porte-parole, de la "life parade", une association anti-IVG dont la campagne était soutenue par la fondation Jérôme-Lejeune, Alliance Vita et d'autres acteurs des mouvements "pro-vie" qui étaient aussi mobilisés contre le mariage ; Béatrice Bourges, chef de file du Printemps français, était intervenue en 2010 au nom de son "collectif pour l'enfant" ; Elizabeth Montfort, elle aussi figure des catholiques traditionalistes et adversaire déclarée du "lobby du gender" évoquait la question fin 2012 devant les étudiants de l'IFP.

    Et ceux-ci sont nombreux à s'être engagés dans la lutte anti-mariage. Il suffit, surFacebook ou Twitter, de croiser les mots-clés IFP et "Manif pour tous" pour leconstater.

    DES INTERVENANTS PARFOIS "LIMITE"

    Tous les formateurs de l'IFP ne sont pas aussi engagés ni aussi radicaux. Des économistes, des politologues plus "neutres" viennent également, de même quedes journalistes, par exemple Eric Le Boucher, des Echos, Guillaume Perrault, duFigaro, ou Raphaël Stainville (ancien de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles qui travaille désormais au Figaro magazine). Mais quelques thématiques sont abordées par le biais d'acteurs et de discours d'un genre particulier. C'est le cas des questions d'immigration et d'Islam.

    Outre Alexandre del Valle, auteur de textes violents contre l'Islam, on peut citer, sur les questions de sécurité, un membre de l'Institut pour la justice, organisation de victimes aux méthodes parfois douteuses, ou encore Anne-Marie Delcambre, islamologue et théoricienne de l'unicité entre islam et islamisme, et souvent citée par divers groupes d'extrême droite, ou Marie-Thérèse Urvoy, autre islamologue aux positions là encore très critiques sur l'islam, et régulièrement reprise par des groupes islamophobes comme Riposte laïque. "On va chercher des gens qui sortent des sentiers battus, qui présentent ce qu'on n'entend pas trop", explique M. Pesey.

    INSPIRATIONS AMÉRICAINES 

    "C'est une formation différente, un peu à l'américaine", se félicite Vivien Hoch, quand Alexandre Pesey reconnaît lui aussi que ce sont les think tanks américains qui l'ont amené à réfléchir à une formation "militante" comme l'IFP. Il a d'ailleurs monté, en parallèle, la "bourse Tocqueville", qui lui permet d'emmener quelques étudiants aux Etats-Unis.

    Le directeur l'assure : "Nous ne travaillons avec aucun institut [américain] en particulier." Les étudiants font un "circuit" dans plusieurs organisations, en général politiquement plus proches des républicains que des démocrates. "On a une cinquantaine de rencontres, avec les médias, les think tanks, c'est 'grand angle'", assure M. Pesey, qui précise que les think tanks en question ne financent pas ces voyages ni l'activité de l'IFP. 

    L'institut a pourtant bénéficié de quelques bourses et prix outre-Atlantique. Et l'épouse de M. Pesey a travaillé au sein du Leadership Institute, un think tank qui veut "identifier, entraîner, recruter des conservateurs dans la politique, le gouvernement et les médias", selon son fondateur, Morton C. Blackwell, conseillerdu président Reagan. Le leadership institute consacrait en 2012 une interview au directeur de l'IFP. La fondation Templeton, organisme fondamentaliste protestant et conservateur, qui finance des recherches créationnistes, a accordé un "Freedom Award" à l'IFP en 2008. On peut encore citer la Federalist Society, autre organisation conservatrice "libertarienne" (militant pour un Etat minimal), qui évoque dans son rapport annuel 2012 de "nouvelles relations" établies avec différents groupes, dont l'IFP.

    INFLUENCER LE DÉBAT

    Les parcours des anciens étudiants de l'IFP sont multiples et variés. "Certains vont dans l'entreprise, d'autres militent sur des sites, d'autres encore vonttravailler en politique, deviennent élus municipaux, collaborateurs d'élus, journalistes, associatifs, etc.", se félicite M. Pesey. "Ravi" du cursus, Vivien Hoch évoque aussi les mérites du "réseau de personnes sûres" constitué par les anciens de la formation. "On a ce réseau à disposition, y compris américain, on a les coordonnées de tous les anciens et des offres d'emploi dans des lettres mensuelles", explique-t-il.

    Récemment, l'école a créé un prix "Razel de la Toile", destiné à récompenser les étudiants qui agissent au moyen d'Internet. "Avec le Web, on peut être acteur tout seul ou à trois ou quatre", se félicite M. Pesey. Les sites récompensés de ce prix ont été le "pure player" libéral Contrepoints et le portail conservateur Nouvelles de France, qui comptent parmi leurs collaborateurs nombre d'anciens de l'IFP.

    Au final, que cherche à accomplir l'IFP ? Alexandre Pesey se défend de tout sectarisme. "On veut créer le débat en France, mais aussi à droite, où ce n'est pas toujours la tradition", explique le directeur. "Après, si les idées qu'on défend avancent, on ne sera pas plus mécontents." A l'heure où la "droitisation" divise l'UMP, et où l'on voit renaître un courant conservateur, notamment autour de questions des "valeurs", comme on a pu le voir lors des débats autour du mariage gay, les idées libérales et conservatrices de l'IFP semblent connaître un succès croissant. Ce dont se réjouit Vivien Hoch, pour qui l'école représente avant tout "un lieu où, enfin, la jeunesse de droite peut être libre et exister".
     

    Comment l'on retrouve toujours le patronat et l'atlantisme derrière La Manif Pour Tous :
    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/20-03-2013/le-syndrome-de-boulanger#.UWKhaKuAuWc

    Catholique traditionaliste, présenté par son éditeur comme un militant « engagé dans le combat pro-vie et la défense de la famille », Darantière réclame, dans un livre écrit en 2005, une « action politique catholique » Selon sa fiche Linkedin, il travaille comme « expert en relations sociales et syndicales », après « trente années d’expérience en prévention des risques et des crises », en qualité de « directeur des études chez IST Social Entreprises », une « société de conseil, études et formation en relations sociales et sociétales ».

    L’Institut supérieur du travail est en réalité une structure liée au patronat de la métallurgie, bien connue pour avoir assuré la reconversion de nombreux militants d’extrême droite.

    Mais Darantière a surtout été commandant de compagnie de l’armée française et instructeur en opérations extérieures, en Afrique et dans l’océan Indien, ce qui lui vaut de solides amitiés dans les milieux mercenaires, et parmi l’équipe du célèbre Bob Denard, auteur de deux coups d’État aux Comores. Par la suite, il a rejoint l’équipe de Philippe Legorjus, l’ancien chef du GIGN passé au privé après l’affaire d’Ouvéa, comme « directeur des projets » chez PHL consultants (de 1991 à 1994), puis « directeur associé » d’Atlantic Intelligence (de 1995 à 2001).
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    • Les anti Antigone et autres folklores libertariens

      Les voies libertariennes sont tellement pénétrables ... 
      Anti Antigone 1.jpg

      Voilà ainsi un nid de grues [les "Antigones = celles qui ont des côtés oposés] qui nous viennent directement de Washington en passant par l'European Foundation de John Laughland -le libre-échangiste-, le Club de l'Horloge, l'IDC (Institut de la Démocratie et de la Coopération), qui vient  d'atterrir en Russie.


      Sont trop fort ces libéraux.


      Enfin, s'il n'y avait pas les collabos de la Douma, ce ne serait peut-être pas si simple.

      On n'aura pas de mal à comprendre que le passage a déjà été emprunté, par une

      certaine Marion Maréchal Le Pen il y a quelques temps,  par Aymeric Chauprade affublé d'un coreligionnaire libéral américain du Family Research Council & Cato Institute (Opus Dei, Mormons, ces lobbies brassent des milliards de dollars et sont prêts à toutes les manipulations) ou comment la finance internationale finance la prétendue lutte contre le finance internationale ...

      "Nous étions accompagnés à la Douma par Monsieur Brian Brown, président catholique de la puissante association américaine National Organization for Marriage (NOM), qui a fait un discours remarqué à la Douma où il a appelé à une Internationale de la vie et du mariage." (Aymeric Chauprade, 13 juin 2013)-

      , par Marine Le Pen ensuite, et toute la cohorte de jeunes libertariens à

      peine pubères.


       Depuis quelques années, les libertariens ont ouvert une voie en Russie.


      Le passeur est l'Institut Pour la Démocratie et le Développement (SIC), fondé en

      2008.


      Institut fondé par les libertariens tenants de la politique libérale la plus radicale dans

      la plus pure tradition des Fils de la Liberté, pères fondateurs des Etats-Unis, dont ils

      se réclament et auxquels ils sont affilés.

      Les Britaniques ne sont qu'un pont, et se servent d'ailleurs du pont français pour

      pénétrer la Russie, c'est plus aisé que de venir avec son costard London City.

      Nous avons donc John Laughland, très libertarien journaliste mainstream de 

      Rupert Murdoch et pour bien d'autres gazettes libérales.

      Anti Antigone 2.jpg

      Responsable Europe de l'European Foundation, se réclamant de Margaret 

      Thatcher.


      Le responsable France est Georges Berthu, vice-président du Club de l'Horloge.

      Natalia Narotchnitskaïa collabore avec eux depuis le début, et a introduit tout ce

      petit monde en Russie dans ses réseaux de la Douma.

      [Dans la série Le monde est petit, l'avocat de Snowden, Anatoli Koutcherena est un ami de Natalia Narotchniskaia #Lemondeestpetit


      CITÉS DANS CET ARTICLE : Institut pour la démocratie et la coopération | Vassili Kononov | Cour européenne des droits de l’homme | Cour pénale internationale | Anatoli Koutcherena | Andranik Migranian | Rodina | Natalia Narotchnitskaïa]

      L'IDC est dirigé depuis Moscou par un avocat, Anatoli Koutcherena, avocat de Snowden.

      JOHN LAUGHLAND, est le directeur des études de l'Institut pour la Démocratie et la Coopération.
      Il est également le directeur européen de la Fondation européenne.

      Le groupe, composé de politiciens, d'universitaires, hommes d'affaires, d'avocats et d'économistes.
      La Fondation européenne a été créée pour mener une campagne vigoureuse au Royaume-Uni et à travers l'Europe pour réformer la Commission européenne / Union européenne dans une communauté de libre-échange. 

      La Fondation continue d'établir des liens avec des organisations similaires à travers l'Europe et le monde.

      La Fondation ne prônent pas ouvertement retrait de l'Union européenne , mais sa réforme en profondeur. Il préconise: «Oui au commerce européen, non au gouvernement européen".

      Il a été révélé en 1996 que la Fondation européenne a été financé par Sir James Goldsmith puis par Margaret Thatcher , qui est depuis devenue le mécène de la Fondation européenne.]


      C'est ainsi par exemple que le petit Cercle Aristote a ses entrées.

      .
      L'Ecole de guerre économique est un bastion libertarien, paneuropéen.


      Bob Ménard a également placé par les mêmes réseaux ses pions à la Voix de la

      Russie, qui se fait ainsi écho de la voie de la CIA, c'est très marrant.


      Le petit Snowden a emprunté les mêmes réseaux.

      De là à ce qu'ils aient laissé fuiter une fausse capacité de l'Empire à surveiller toute

      la planète, cela aura fait d'une pierre deux coups.



       Il semble que les services américains qui usent de la main-d'oeuvre libertarienne,

      exploite le filon russe pour faire pression sur le Pentagone.

      C'est le bon vieux côté guerre froide qui peut toujours avoir sa petite influence.


      L'extrême-droite israelienne en use aussi chaque fois que la menace tombe de

      baisser les aides à Israel.


      Côté russe, ils y voient sans doute leur petit intérêt mais franchement, faut être

      moyennement futé pour entrer dans ce jeu où les Russes ne sont que des sous-

      sous-pions.


      Des anti Antigone donc, qui n'ont pas dû bien comprendre le mythe, il ne viendrait

      à l'idée de personne de vêtir Antigone en blanc. Elle porte le deuil et elle sait qu'elle

      va mourir. On ne peut pas porter le costume d'Ismène et le destin d'Antigone.


      Mais quand on croit que la loi morale passe par les lobbies de Washington financés

      par les multinationales, forcément, on n'est pas à une inversion près, et on n'est pas

      près d'avoir fini de tourner ... 

      Les Antigones ne sont pas seules, elles ne sont que le nième maillon de la grande

      chaîne issue de l'Heritage Foundation.

      On nous a envoyé toute une cavalerie de young Chicago boys :

      - La Manif Pour Tous, en mode Marriage March

      https://www.marriagemarch.org/sponsors/

      - Collectif Prisonnier Politique, en mode french connection

      http://www.frcblog.com/2012/10/our-french-connection/

      Camping Pour Tous, en mode DAL

      - Printemps Français, en mode révolution colorée

      - Hommen, qui veut bien défendre une cause, mais sans remettre en cause son mode de vie petit bourgeois, en mode anonymous

      - Veilleurs pathétiques, antéchristiques qui ignorent qu'ils refondent le Veau d'or

      Nous saluerons le nouveau Prix Razel au passage, après Contrepoints de vue de la CIA et Nouvelles de France du département d'Etat, le petit UMP receveur de couteaux Samuel Lafont.


      On mettra également à l'Honneur les valeureux boursiers -nous n'avons pas les mêmes-, de la Tocqueville, reçus comme ils se doit et dont on espère qu'ils auront été à bonne école comme dirait le pauvre pécheur Eric Martin :

      Anti Antigone 3.jpg 

       

      Washington 2012, Ron Paul office, jeune élevage de libertariens en batterie
    • Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existé serait purement non fortuite et totalement dépendante de ma volonté

      Justicier de New York (le).jpgAMERICAN PARANOS


      Pourquoi la piste de l’extrême droite américaine a-t-elle été évoquée pour l’attentat de Boston ?

      Stéphane François : L’extrême droite américaine est connue pour ses actions violentes et symboliques. Par le passé, elle a fait des attentats très violents comme à Oklahoma City, en 1995, ou à Atlanta, l’année suivante… Nous pourrions multiplier les exemples, en partant depuis les années 1960, et les attentats perpétrés par les Minutemen entre 1968 et 1972.

      S’agirait-il d’organisations, de groupuscules, de milices ?

      Il peut s’agir aussi d’individus seuls, pratiquants la stratégie du « Loup solitaire », une stratégie élaborée, en 1978, par un militant d’extrême droite.

      Quel est leur lien avec le Tea Party ?

      Il y a des porosités entre l’extrême droite américaine dure et le Tea Party, mais nous sommes quand même face à deux milieux différents, les seconds étant plutôt la frange radicale du parti républicain.

      Où en est l’extrême droite américaine, depuis la réélection de Barack Obama ?

      L’extrême droite américaine s’est considérablement radicalisée depuis l’élection de Barack Obama. En 2008, on dénombrait environ 250 mouvements d’extrême droite aux Etats-Unis. En 2012, on en compte plus de 1300, soit une augmentation de 750% depuis l’élection de Barack Obama ! Depuis le début des années 2000, on a vu le retour de théoriciens de la supériorité de la race blanche, dont certains sont des universitaires, comme Jared Taylor.

      Quel est leur poids réel ?

      Il est difficile à déterminer, car certains mouvements évoluent vers le séparatisme blanc : certains militants s’installent à l’écart des villes et du multiculturalisme pour vivre entre « blancs », selon un mode de vie assez survivaliste. Au-delà de cela, on a constaté le retour de sites et de revues faisant l’éloge de l’antisémitisme et du racisme… On a vu aussi la multiplication de milices. S’ils sont marginaux, ces groupes, mouvements ou milices peuvent avoir une capacité de nuisance assez forte tout de même.

      Nous avions tendance à oublier la menace intérieure américaine, le dernier attentat remontant à 1995. Avions-nous tort ?

      Complètement ! L’extrême droite américaine n’a jamais disparu. Elle a évolué, mais elle reste fidèle à ses discours, et à ses thèmes. Elle condamne toujours l’Etat centralisé, le melting pot, l’homosexualité, la décadence des mœurs en général, l’« invasion » des immigrés, etc. De manière récurrente, des attentats d’extrême droite sont perpétrés aux Etats-Unis, en particulier de la part des mouvements anti-avortements. Simplement ces informations ne traversent pas l’Atlantique.

      Dans le cas d’un attentat lors du Patriot Day, suspecter l’extrême droite est rationnel. La violence sert certes à terroriser, mais elle a aussi une fonction symbolique, car elle renvoie à une forme de refus de l’Etat, les terroristes se présentant comme des patriotes face à un Etat qu’ils jugent illégitime, surtout depuis qu’il est dirigé par un afro-américain… C’est un classique pour l’extrême droite américaine que de faire des attentats ce jour-là : de mémoire, il y en a eu 5 depuis son instauration. Les milices américaines se présentent comme les descendantes des Minutemen de la guerre d’Indépendance. Ces milices se voient comme des patriotes se battant contre un pouvoir corrompu et se posant en défenseur de la liberté des individus. Pour cette extrême-droite-là, le jour de Patriot’ Day est particulièrement bien choisi.

      De quoi se nourrissent ces milices ?

      A la fois d’anticommunisme (au sens américain, bien sûr, puisqu’un social démocrate européen est déjà perçu comme un dangereux communiste), d’esprit libertaire aussi : l’Etat veut forcément restreindre la liberté des individus. Il y a cet esprit libertarien, qui peut se résumer par ‘la bible, le flingue, je défends mes droits et ma liberté’. Il y a aussi un refus de la société multiculturelle. Elire et réélire un président noir est un fait qui évidemment ne passe pas quand on est un suprématiste blanc. Le débat sur les armes est afférent à celui sur les libertés : ‘l’Etat veut me priver de ma possibilité de me défendre pour me soumettre ensuite’. Avec la liberté d’expression, c’est le cœur du problème. On trouve enfin un combat pour les valeurs chrétiennes : la défense des minorités, comme les homosexuels ne passe pas non plus. Il y a un terme pour résumer ces différentes facettes de l’extrême-droite américaine : les paléoconservateurs. Ce qu’on appellerait chez nous de francs réactionnaires, populistes et xénophobes. .

      C’est donc d’abord le refus de l’Etat fédéral ?

      C’est un classique de la droite et de l’extrême-droite américaines quasiment depuis l’Indépendance. Est-ce une fédération réelle d’Etats avec chacun un gouverneur qui fait ce qu’il veut dans son Etat ou est-ce un Etat avec un gouvernement centralisé ? Le débat est présent dès les origines des Etats-Unis. Ce courant de l’extrême-droite, c’est un refus du gouvernement. Et cette question n’existe pas seulement à l’extrême-droite. Prenez les films de Clint Eastwood : ses films montrent méthodiquement un refus du gouvernement.

      Ces mouvements se nourrissent de beaucoup de paranoïa non ?

      La paranoïa et la théorie du complot sont inhérentes à la culture américaine. Pour nous Européens, c’est d’autant plus inimaginable à comprendre que la société américaine est quand même très transparente. Plus la société est transparente, plus ils sont paranoïaques. Ils se disent : ‘s’ils nous montrent quelque chose, c’est qu’en fait ils nous cachent encore plus. De toute manière, le gouvernement n’est pas le gouvernement, derrière, il y a des officines.’ On retrouve ces thématiques dans des séries à succès comme X-Files. Les Américains sont paranoïaques. C’est propre à la culture américaine, comme l’a mis en avant Richard Hofstadter dans Le Style paranoïaque. Théorie du complot et droite radicale en Amérique, dès les années 60.

      L’image d’une Amérique où le blanc chrétien est en train de devenir minoritaire accentue-t-elle cette paranoïa ?

      Les thèses racialistes qui font la promotion de la supériorité de la race blanche se redéveloppent aux Etats-Unis depuis les années 2000, y compris dans les milieux universitaires. L’Amérique est de plus en plus métissée et, face à ça, il y a un repli des séparatistes blancs qui sont de plus en plus violents, au moins au niveau des textes. Se retrouvant en minorité, ces milieux se radicalisent.

      On est donc dans un cycle de paranoïa qui génère une haine absolue et finit en  violence ?

      Je renverserais peut-être la proposition. Il y a au départ une haine absolue qui elle dégénère en paranoïa. Malgré les avancées de la société américaine depuis les années 1960, il y a des milieux qui restent foncièrement racistes. Le Ku Klux Klan n’a toujours pas disparu ! Ces personnes sont racistes, et sont persuadées qu’elles sont persécutées parce qu’elles ont une vérité qui dérange. Au mieux, ces milieux-là sont des séparatistes blancs. Ils font le constat que les Etats-Unis sont devenus une nation multiethnique. Ils demandent à vivre dans les montagnes, en communauté blanche, sans être dérangés par qui que ce soit. Et à partir du moment où ils se sentent envahis, ils passent aux armes. Pour eux, à la fin, vu que l’Amérique s’est vendue à un président noir, il n’y a plus rien à en tirer, autant la faire sauter, malheureusement. Il peut y avoir en effet une radicalisation nihiliste.

    • Le sénateur Sylvie Goy-Chavent, pion libertarien du moment

      lRon Paul israel-taxes1.jpegOriane Borja a partagé le statut de Sylvie Goy-Chavent.
       
      Une chose est certaine, tout le réseau reprend en boucle, et l'UDI est à la pointe du libertarianisme.
      Une petite salve anti Pentagone, mais la plupart ne se rendent sans doute pas compte qu'il s'agit de faire prendre la querelle libérale sous nos contrées en utilisant tous les prétextes.
      Même si je suis d'accord sur le fait d'imposer la transparence en matière d'étiquetage, on voit bien la manipulation qui s'agite derrière.

      Je crois que le gouvernement est sage de ne pas exiber tout cela, les enjeux derrière sont conséquents.

      De toute façon, in fine, tous ces gens sont incohérents, le communautarisme et le sionisme sont deux mondialismes, qu'ils cautionnent tous des deux mains.


      C'est un peu long à expliquer et pas très aisé à comprendre quand on n'a pas étudié précisément la question.

      Sur le sujet précis, je suis d'accord et l'ai défendu avant vous.
      Derrière l'abattage halal se cachent des intérêts plus grands, la viande est en réalité casher et donc halal, et les surplus sont ensuite refourgués sur le marché, et la taxe alimente Israel.

      Là dessus, je suis d'accord et entends bien comme vous, qu'il en soit autrement et que la république française reprenne le dessus.

      Ce que vous ne voyez pas, ce sont les réseaux de Washington, qui reprennent votre affaire en boucle, en s'en servant de prétexte, comme de multiples autres sujets.

      La querelle qui oppose depuis le déclenchement de la crise de 2008, le Pentagone à la CIA, a des retentissement jusqu'à nous.

      Les réseaux libertariens de Ron Paul, favorable au désengagement de l'Etat, dans le domaine des affaires étrangères comme dans tous les autres, se heurtent au Pentagone allié aux positions israéliennes qui craignent la fin de la perfusion.

      Ce sont les filiales libertariennes qui vous assurent actuellement la promotion, l'UDI comptent par ailleurs de nombreux tenants de cette école.

      Il faut toujours lire les évènements dans leur globalité et non par le petit bout de la lorgnette.
      "Je suis toujours menacée, insultée, traînée dans la boue par des extrémistes juifs !
      Les médias n'en parlent pas ... Mais plus grave, le Président Hollande et ses ministres s'en moquent !!!....
      Plus que jamais je continue mon combat pour une France plus juste. 
      Tous les Français méritent d'être respecter. 
      Un étiquetage de l'origine et du mode d'abattage des animaux de boucherie donne le choix aux consommateurs et respecte leur liberté de conscience. 
      Un étiquetage honnête des produits venant de Cisjordanie respecterait le droit international. 
      Je veux le respect du droit et des Hommes !!!
      Cela pose peut être un problème à certains ? Et bien pas à moi !"


       
      http://www.kabobfest.com/2011/02/tea-party-senator-wipe-israel-off-the-map.html

    • Le journal Marianne ne vous dit pas tout, ou, comment en savoir davantage sur la formation de certains cadres politiques

      Dans un article en date du 5 août 2013, le journal républicain manque à son devoir en vous cachant une part prépondérante de la vérité au sujet de l'Institut de Formation Politique.

      En effet, l'IFP est un des réseaux des libertariens de Contribuables Associés.
      Ils fonctionnent directement avec et en allégeance des lobbies de l'Heritage Foundation basés à Washington DC.

      Pourquoi le journal fait-il abstraction d'un fait aussi signifiant ?

      Quand il révèle que l'IFP formerait des cadres de l'UMP (il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver des personnalistés comme Elisabeth Levy (Causeur), Eric Brunet (RMC)

      http://www.lopinion.fr/11-juin-2013/eric-brunet-quitter-secu-c-est-maintenant-928

      ,
        encadrant le cheptel), il omet d'ailleurs de dire qu'il forme aussi des cadres de la droite au sens large, FN compris, comme j'ai été la première à m'en alarmer il y a plus de deux ans en publiant la photographie d'un responsable FNJ en pleine formation libéralo atlantiste.

      On notera que l'IFP travaille à l'Union des droites à la base et au renouvellement de la classe politique, en partenariat avec le Club de l'Horloge. 

       


      Institut de formation politique fn.jpg

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      Adrian Grosjean notamment, mais il n'est pas le seul,
      quand on sait que le Discours des Mille de Marine reprenait texto certaines de leurs références ...

       Young Chicago boys que l'on retrouve ici :


      Institut de formation politique.jpg 

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       


       http://www.fnjeunesse.fr/les-federations/le-bureau-national/

       

      Le Bureau national

      Les membres du Bureau national ont un rôle de coordination des Secrétaires départementaux du FNJ, au sein de la zone géographique qu’ils représentent. Ils ont également une vocation de porte-parole de notre mouvement de jeunesse. Enfin, ils sont une force de propositions et de travail, notamment au cours des Conseils nationaux qui les réunissent, le plus régulièrement possible, aux côtés de la Direction nationale.

      Adrien GROSJEAN, membre du Bureau national grosjean@fnjeunesse.fr


      Adrien est âgé de 21 ans, il est étudiant en Droit et totalise déjà 6 années de militantisme au sein du Front National, pour la France. Sa passion pour sa ville, Cannes, son dynamisme et ses qualités de rassembleur lui valent en retour des résultats électoraux remarqués : 41, 47 % aux cantonales de 2011, 33,87 % aux législatives de 2012. Son engagement sans limite fait honneur à la mémoire d’Albert PEYRON, ancien Député FN, qu’il cite en modèle politique de la cause nationale, au service des habitants du bassin cannois. Adrien est également un féru d’Histoire.


      La photographie qui illustre l'article de Marianne est d'ailleurs très parlante puisqu'y figure un jeune garçon que l'on retrouve sur une autre image, à Washington celle-ci, en compagnie d'un formateur que l'on retrouve souvent quand on étudie la façon dont les USA travaillent les forces politiques européennes en général, françaises en particulier.

      http://www.marianne.net/L-ecole-des-fans-de-l-UMP_a231023.html


      Il s'agit de Nigel Ashford, formateur de l'Heritage Foundation fondé par un multimilliardaire ancien  dirigeant de l'OSS (CIA) et financé par les Mellon's Banks & Enterprises ainsi que par David Horowitz du Freedom Center, qui finance et pilote également Geert Wilders et les Freedom Alliances.

       


      Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires
      Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires

        



      Bourse Tocqueville (lien avec IFP).jpgWashington DC

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       
      Nigel Ashford Heritage Foundation Exxon Mobil.jpgNigel Ashford (Formateur de l'Heritage Foundation agissant pour le compte d'Exxon Mobil -le partenaire de Gazprom, mais l'aventure libertarienne avec la Russie est une autre histoire (cf. mes autres articles sur le sujet)


      Les nouveaux amis d'Alain Soral -qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec les Fils de la Liberté ...

       

       

       

       

       

      Young leader en formation aux Etats-UnisBourse Tocqueville (young leader).jpg                                                                        

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      Dans le bureau de Ron Paul, leader libertarien
       

       

      Ron Paul et ses young leaders.jpg                             

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       
    • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

      scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

      Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

      Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

      «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

      Plus grands bénéficiaires sont :

      - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
      - le Centre d'études stratégiques et internationales 
      - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

      - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
      - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
      - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


      Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


       
      Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

      Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


      Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

      L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


       Il y a également le Freedom Center.

      D'ailleurs 
      Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
      Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

      Quant à
      Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
      Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



      A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

      "
      Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

      Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


       
      Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

      C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

       

    • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

      robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
      On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


      Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

      Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

      [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





      Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

      Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

      En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

      Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

      On peut en douter.

      D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

      L’heure de payer l’addition est arrivée.

      Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

      Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

      Quelques chiffres du budget de 2008.

      - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

      - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

      - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

      - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

      - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

      - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

      Des locaux luxueux à payer.

      Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

      Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

      Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

      L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

      Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

      Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

      Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

      Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

      La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

      Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

      Qui finance ou aide encore RSF en France ?

      Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

      On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

      Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

      Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

      Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

      1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

      2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

      Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

      3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

      4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
      Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

      5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

      6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

      « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

      Qui finance RSF de l’étranger ?

      Rubrique « Comptes 2008 ».

      « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

      Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

      Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

      1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

      2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

      3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

      4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

      Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

      5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

      6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

      Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

      Où va l’argent ?

      A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

      Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

      Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

      En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

      En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

      Camouflage et poudre aux yeux.

      Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

      Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
      1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

      2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

      3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

      Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

      Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

      En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

      Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

      En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

      Le total affiché est de 14 600 euros.

      En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

      Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

      En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

      L’obsession de l’argent.

      Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

      En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

      Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

      Maxime VIVAS

      PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

      (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
      (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

    • Municipales et mondialisme

      Municipales 2014, UMPFN, Union des droites, mondialisme, mégapoles, hyperdémocratie, démocratie directe, clivage droite/gaucheAux municipales, le deal est clair, et correspond aux voeux du Club de l'Horloge américaine :


      Le Front soudoie les élus de droite locaux en leur fourgant des éléments qui iront gonfler le chiffre d'élus municipaux du Front.
      L'objectif est un chiffre médiatique, une bulle d'influence artificielle qui ne demandera qu'à crever, mais fera un temps illusion, Marine sauvera les meubles.
      Parasiter les listes de droite permettra d'avoir des élus que nous n'aurions jamais seuls faute d'être en capacité de monter des listes.

      Nous n'avons que très peu d'espoir d'avoir une municipalité FN, et le Front sait parfaitement que ce n'est pas même souhaitable, le risque est trop grand de montrer que nous ne sommes que des politiques de la cour des miracles, le Front ne s'est hélas pas encore mis dans la posture de rallier des honnêtes personnes compétentes.
      Trop risqué, s'entourer d'affidés contrôlables est beaucoup plus souhaitable, cela permet à la famille Le Pen de garder la main.
      Si le mouvement fonctionnait au mérite, les Le Pen occuperaient des fonctions subalternes.

      Et les Le Pen montrent qu'ils sont toujours aussi poreux aux forces de soft power américains, le système tient bien ses pions en main, rien ne viendra troubler le jeu de dupes.

      Le projet d'Union des droites initiés par les tenants du système anglo saxon pour la France, va donc fonctionner à plein.

      Aux municipales, la droite va être remise en selle, la gauche sera donc laminée, le clivage mondialiste droite/gauche reprend du poil de la bête.

      Et les frontistes seront très clairement identifiés comme suppôts de la droite et non comme une alternative politique autonome.

       
      Si l'on ajoute à cela, le projet de mégapoles aux pouvoirs antidémocratiques et

      décentralisés, plus les lobbies respectifs, on arrive parfaitement bien à s'inscrire

      dans les structures américaines.

      Ces projets de mégapoles sur le modèle anglo saxon, éloigneront les pouvoirs de décisions de la population. Le cynisme de l'hyperdémocratie consistant en réalité à éloigner le citoyen des décisions, le bas peuple étant considéré comme inapte à comprendre les projets et enjeux de gouvernance dont il se prendra pourtant les conséquences directement dans sa vie quotidienne. Pour la galerie, se créeront des mouvement associatifs participatifs qui seront même encouragés pour donner l'illusion d'un contre- pouvoir. En réalité, ils agiront comme lobbies, dont les arguments seront pris en compte s'ils sont mainstreams. Derrière ces décisions, l'on retrouve comme d'ordinaire, les grands magnats industrialo financiers, les tenants des Villes apprenantes fournissant main-d'oeuvre corvéable et jetable, qui ont pour relais la Commission Européenne. 

       http://www.lagazettedescommunes.com/87115/ile-de-france-le-medef-propose-la-suppression-de-4-departements-dont-celui-de-paris/

      Dans le cadre de la loi de décentralisation, les députés ont proposé la création de dix métropoles, dont Nantes. Une seule dispose à ce jour d’un tel statut en France : Nice. L’enjeu est considérable d’un point de vue économique et décisionnel.

       

      Nantes Métropole existe déjà mais il ne s’agit que d’une appellation. Dans les faits, l’ancienne cité des ducs reste une communauté d’agglomération ou « intercommunalité urbaine » qui regroupe 24 communes et englobe quelque 590 000 habitants.

      Pour faire clair, chacun des membres sont représentés au sein de cette instance qui délibère sur des questions clés comme l’aménagement et l’urbanisme, les transports publics, la voirie et l’environnement. Mais tous conservent leur pouvoir de décision sur leur territoire propre.

      Une nouvelle collectivité locale

      Comme le veut la loi n°2010-1563 inscrite dans la réforme des collectivités locales du 16 décembre 2010, une métropole récupère une partie des prérogatives des communes (développement économique, politique du logement) et des conseils généraux (transports scolaires et collèges), et possède, de fait, des compétences plus étendues.

      La philosophie d’une telle réforme s’inscrit dans la volonté, affichée par Nicolas Sarkozy à l’époque, de réduire le nombre d’échelons administratifs et de concentrer un maximum d’attributions au sein d’une nouvelle gouvernance de type métropolitain. L’Etat aura même la possibilité de lui transférer des dotations pour la réalisation de grands équipements et infrastructures. Cette institution s’appuiera sur un conseil dont certains membres seront élus au suffrage direct via les élections de municipales organisées dans les communes de plus de 1 000 habitants.

      Le week-end dernier, les députés ont déposé une liste de grandes villes appelées à bénéficier de ce nouveau statut de métropole : Nantes figure au rang des futurs candidats, comme Toulouse, Lille, Strasbourg, Rennes et même Brest. Ces deux dernières avaient déjà été recalées par le Sénat au motif qu’elles ne comptent pas suffisamment d’habitants(il en faut au moins 500 000). Les cas de Paris, Lyon et Marseille sont déjà réglés.

      Rappelons qu’une métropole est un établissement public de coopération communale et qu’elle dispose d’une fiscalité propre. Un tel regroupement de compétences pourrait se traduire par des refontes, voire des harmonisations fiscales.

      Bref, le chantier, en butte à de nombreuses résistances locales et autres forces d’inertie administratives, s’annonce lent et laborieux.]





      http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-

      Aux Etats-Unis, tu peux choisir ta ville en fonction de ta secte, de tes croyances, de tes orientations sexuelles, de tes vices, etc.
      La grande liberté américaine quoi ... 



       

      http://www.grazia.fr/societe/news/floride-un-village-ou-la-moitie-de-la-population-est-pedophile-556209
      C'est une prison privée pour riches délinquants, les anciens habitants ont été chassés de chez eux pour leur laisser la place .)

      Et en France :


       

      http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-1710123_23.php