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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 246

  • Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existé serait purement non fortuite et totalement dépendante de ma volonté

    Justicier de New York (le).jpgAMERICAN PARANOS


    Pourquoi la piste de l’extrême droite américaine a-t-elle été évoquée pour l’attentat de Boston ?

    Stéphane François : L’extrême droite américaine est connue pour ses actions violentes et symboliques. Par le passé, elle a fait des attentats très violents comme à Oklahoma City, en 1995, ou à Atlanta, l’année suivante… Nous pourrions multiplier les exemples, en partant depuis les années 1960, et les attentats perpétrés par les Minutemen entre 1968 et 1972.

    S’agirait-il d’organisations, de groupuscules, de milices ?

    Il peut s’agir aussi d’individus seuls, pratiquants la stratégie du « Loup solitaire », une stratégie élaborée, en 1978, par un militant d’extrême droite.

    Quel est leur lien avec le Tea Party ?

    Il y a des porosités entre l’extrême droite américaine dure et le Tea Party, mais nous sommes quand même face à deux milieux différents, les seconds étant plutôt la frange radicale du parti républicain.

    Où en est l’extrême droite américaine, depuis la réélection de Barack Obama ?

    L’extrême droite américaine s’est considérablement radicalisée depuis l’élection de Barack Obama. En 2008, on dénombrait environ 250 mouvements d’extrême droite aux Etats-Unis. En 2012, on en compte plus de 1300, soit une augmentation de 750% depuis l’élection de Barack Obama ! Depuis le début des années 2000, on a vu le retour de théoriciens de la supériorité de la race blanche, dont certains sont des universitaires, comme Jared Taylor.

    Quel est leur poids réel ?

    Il est difficile à déterminer, car certains mouvements évoluent vers le séparatisme blanc : certains militants s’installent à l’écart des villes et du multiculturalisme pour vivre entre « blancs », selon un mode de vie assez survivaliste. Au-delà de cela, on a constaté le retour de sites et de revues faisant l’éloge de l’antisémitisme et du racisme… On a vu aussi la multiplication de milices. S’ils sont marginaux, ces groupes, mouvements ou milices peuvent avoir une capacité de nuisance assez forte tout de même.

    Nous avions tendance à oublier la menace intérieure américaine, le dernier attentat remontant à 1995. Avions-nous tort ?

    Complètement ! L’extrême droite américaine n’a jamais disparu. Elle a évolué, mais elle reste fidèle à ses discours, et à ses thèmes. Elle condamne toujours l’Etat centralisé, le melting pot, l’homosexualité, la décadence des mœurs en général, l’« invasion » des immigrés, etc. De manière récurrente, des attentats d’extrême droite sont perpétrés aux Etats-Unis, en particulier de la part des mouvements anti-avortements. Simplement ces informations ne traversent pas l’Atlantique.

    Dans le cas d’un attentat lors du Patriot Day, suspecter l’extrême droite est rationnel. La violence sert certes à terroriser, mais elle a aussi une fonction symbolique, car elle renvoie à une forme de refus de l’Etat, les terroristes se présentant comme des patriotes face à un Etat qu’ils jugent illégitime, surtout depuis qu’il est dirigé par un afro-américain… C’est un classique pour l’extrême droite américaine que de faire des attentats ce jour-là : de mémoire, il y en a eu 5 depuis son instauration. Les milices américaines se présentent comme les descendantes des Minutemen de la guerre d’Indépendance. Ces milices se voient comme des patriotes se battant contre un pouvoir corrompu et se posant en défenseur de la liberté des individus. Pour cette extrême-droite-là, le jour de Patriot’ Day est particulièrement bien choisi.

    De quoi se nourrissent ces milices ?

    A la fois d’anticommunisme (au sens américain, bien sûr, puisqu’un social démocrate européen est déjà perçu comme un dangereux communiste), d’esprit libertaire aussi : l’Etat veut forcément restreindre la liberté des individus. Il y a cet esprit libertarien, qui peut se résumer par ‘la bible, le flingue, je défends mes droits et ma liberté’. Il y a aussi un refus de la société multiculturelle. Elire et réélire un président noir est un fait qui évidemment ne passe pas quand on est un suprématiste blanc. Le débat sur les armes est afférent à celui sur les libertés : ‘l’Etat veut me priver de ma possibilité de me défendre pour me soumettre ensuite’. Avec la liberté d’expression, c’est le cœur du problème. On trouve enfin un combat pour les valeurs chrétiennes : la défense des minorités, comme les homosexuels ne passe pas non plus. Il y a un terme pour résumer ces différentes facettes de l’extrême-droite américaine : les paléoconservateurs. Ce qu’on appellerait chez nous de francs réactionnaires, populistes et xénophobes. .

    C’est donc d’abord le refus de l’Etat fédéral ?

    C’est un classique de la droite et de l’extrême-droite américaines quasiment depuis l’Indépendance. Est-ce une fédération réelle d’Etats avec chacun un gouverneur qui fait ce qu’il veut dans son Etat ou est-ce un Etat avec un gouvernement centralisé ? Le débat est présent dès les origines des Etats-Unis. Ce courant de l’extrême-droite, c’est un refus du gouvernement. Et cette question n’existe pas seulement à l’extrême-droite. Prenez les films de Clint Eastwood : ses films montrent méthodiquement un refus du gouvernement.

    Ces mouvements se nourrissent de beaucoup de paranoïa non ?

    La paranoïa et la théorie du complot sont inhérentes à la culture américaine. Pour nous Européens, c’est d’autant plus inimaginable à comprendre que la société américaine est quand même très transparente. Plus la société est transparente, plus ils sont paranoïaques. Ils se disent : ‘s’ils nous montrent quelque chose, c’est qu’en fait ils nous cachent encore plus. De toute manière, le gouvernement n’est pas le gouvernement, derrière, il y a des officines.’ On retrouve ces thématiques dans des séries à succès comme X-Files. Les Américains sont paranoïaques. C’est propre à la culture américaine, comme l’a mis en avant Richard Hofstadter dans Le Style paranoïaque. Théorie du complot et droite radicale en Amérique, dès les années 60.

    L’image d’une Amérique où le blanc chrétien est en train de devenir minoritaire accentue-t-elle cette paranoïa ?

    Les thèses racialistes qui font la promotion de la supériorité de la race blanche se redéveloppent aux Etats-Unis depuis les années 2000, y compris dans les milieux universitaires. L’Amérique est de plus en plus métissée et, face à ça, il y a un repli des séparatistes blancs qui sont de plus en plus violents, au moins au niveau des textes. Se retrouvant en minorité, ces milieux se radicalisent.

    On est donc dans un cycle de paranoïa qui génère une haine absolue et finit en  violence ?

    Je renverserais peut-être la proposition. Il y a au départ une haine absolue qui elle dégénère en paranoïa. Malgré les avancées de la société américaine depuis les années 1960, il y a des milieux qui restent foncièrement racistes. Le Ku Klux Klan n’a toujours pas disparu ! Ces personnes sont racistes, et sont persuadées qu’elles sont persécutées parce qu’elles ont une vérité qui dérange. Au mieux, ces milieux-là sont des séparatistes blancs. Ils font le constat que les Etats-Unis sont devenus une nation multiethnique. Ils demandent à vivre dans les montagnes, en communauté blanche, sans être dérangés par qui que ce soit. Et à partir du moment où ils se sentent envahis, ils passent aux armes. Pour eux, à la fin, vu que l’Amérique s’est vendue à un président noir, il n’y a plus rien à en tirer, autant la faire sauter, malheureusement. Il peut y avoir en effet une radicalisation nihiliste.

  • Le sénateur Sylvie Goy-Chavent, pion libertarien du moment

    lRon Paul israel-taxes1.jpegOriane Borja a partagé le statut de Sylvie Goy-Chavent.
     
    Une chose est certaine, tout le réseau reprend en boucle, et l'UDI est à la pointe du libertarianisme.
    Une petite salve anti Pentagone, mais la plupart ne se rendent sans doute pas compte qu'il s'agit de faire prendre la querelle libérale sous nos contrées en utilisant tous les prétextes.
    Même si je suis d'accord sur le fait d'imposer la transparence en matière d'étiquetage, on voit bien la manipulation qui s'agite derrière.

    Je crois que le gouvernement est sage de ne pas exiber tout cela, les enjeux derrière sont conséquents.

    De toute façon, in fine, tous ces gens sont incohérents, le communautarisme et le sionisme sont deux mondialismes, qu'ils cautionnent tous des deux mains.


    C'est un peu long à expliquer et pas très aisé à comprendre quand on n'a pas étudié précisément la question.

    Sur le sujet précis, je suis d'accord et l'ai défendu avant vous.
    Derrière l'abattage halal se cachent des intérêts plus grands, la viande est en réalité casher et donc halal, et les surplus sont ensuite refourgués sur le marché, et la taxe alimente Israel.

    Là dessus, je suis d'accord et entends bien comme vous, qu'il en soit autrement et que la république française reprenne le dessus.

    Ce que vous ne voyez pas, ce sont les réseaux de Washington, qui reprennent votre affaire en boucle, en s'en servant de prétexte, comme de multiples autres sujets.

    La querelle qui oppose depuis le déclenchement de la crise de 2008, le Pentagone à la CIA, a des retentissement jusqu'à nous.

    Les réseaux libertariens de Ron Paul, favorable au désengagement de l'Etat, dans le domaine des affaires étrangères comme dans tous les autres, se heurtent au Pentagone allié aux positions israéliennes qui craignent la fin de la perfusion.

    Ce sont les filiales libertariennes qui vous assurent actuellement la promotion, l'UDI comptent par ailleurs de nombreux tenants de cette école.

    Il faut toujours lire les évènements dans leur globalité et non par le petit bout de la lorgnette.
    "Je suis toujours menacée, insultée, traînée dans la boue par des extrémistes juifs !
    Les médias n'en parlent pas ... Mais plus grave, le Président Hollande et ses ministres s'en moquent !!!....
    Plus que jamais je continue mon combat pour une France plus juste. 
    Tous les Français méritent d'être respecter. 
    Un étiquetage de l'origine et du mode d'abattage des animaux de boucherie donne le choix aux consommateurs et respecte leur liberté de conscience. 
    Un étiquetage honnête des produits venant de Cisjordanie respecterait le droit international. 
    Je veux le respect du droit et des Hommes !!!
    Cela pose peut être un problème à certains ? Et bien pas à moi !"


     
    http://www.kabobfest.com/2011/02/tea-party-senator-wipe-israel-off-the-map.html

  • Le journal Marianne ne vous dit pas tout, ou, comment en savoir davantage sur la formation de certains cadres politiques

    Dans un article en date du 5 août 2013, le journal républicain manque à son devoir en vous cachant une part prépondérante de la vérité au sujet de l'Institut de Formation Politique.

    En effet, l'IFP est un des réseaux des libertariens de Contribuables Associés.
    Ils fonctionnent directement avec et en allégeance des lobbies de l'Heritage Foundation basés à Washington DC.

    Pourquoi le journal fait-il abstraction d'un fait aussi signifiant ?

    Quand il révèle que l'IFP formerait des cadres de l'UMP (il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver des personnalistés comme Elisabeth Levy (Causeur), Eric Brunet (RMC)

    http://www.lopinion.fr/11-juin-2013/eric-brunet-quitter-secu-c-est-maintenant-928

    ,
      encadrant le cheptel), il omet d'ailleurs de dire qu'il forme aussi des cadres de la droite au sens large, FN compris, comme j'ai été la première à m'en alarmer il y a plus de deux ans en publiant la photographie d'un responsable FNJ en pleine formation libéralo atlantiste.

    On notera que l'IFP travaille à l'Union des droites à la base et au renouvellement de la classe politique, en partenariat avec le Club de l'Horloge. 

     


    Institut de formation politique fn.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Adrian Grosjean notamment, mais il n'est pas le seul,
    quand on sait que le Discours des Mille de Marine reprenait texto certaines de leurs références ...

     Young Chicago boys que l'on retrouve ici :


    Institut de formation politique.jpg 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     http://www.fnjeunesse.fr/les-federations/le-bureau-national/

     

    Le Bureau national

    Les membres du Bureau national ont un rôle de coordination des Secrétaires départementaux du FNJ, au sein de la zone géographique qu’ils représentent. Ils ont également une vocation de porte-parole de notre mouvement de jeunesse. Enfin, ils sont une force de propositions et de travail, notamment au cours des Conseils nationaux qui les réunissent, le plus régulièrement possible, aux côtés de la Direction nationale.

    Adrien GROSJEAN, membre du Bureau national grosjean@fnjeunesse.fr


    Adrien est âgé de 21 ans, il est étudiant en Droit et totalise déjà 6 années de militantisme au sein du Front National, pour la France. Sa passion pour sa ville, Cannes, son dynamisme et ses qualités de rassembleur lui valent en retour des résultats électoraux remarqués : 41, 47 % aux cantonales de 2011, 33,87 % aux législatives de 2012. Son engagement sans limite fait honneur à la mémoire d’Albert PEYRON, ancien Député FN, qu’il cite en modèle politique de la cause nationale, au service des habitants du bassin cannois. Adrien est également un féru d’Histoire.


    La photographie qui illustre l'article de Marianne est d'ailleurs très parlante puisqu'y figure un jeune garçon que l'on retrouve sur une autre image, à Washington celle-ci, en compagnie d'un formateur que l'on retrouve souvent quand on étudie la façon dont les USA travaillent les forces politiques européennes en général, françaises en particulier.

    http://www.marianne.net/L-ecole-des-fans-de-l-UMP_a231023.html


    Il s'agit de Nigel Ashford, formateur de l'Heritage Foundation fondé par un multimilliardaire ancien  dirigeant de l'OSS (CIA) et financé par les Mellon's Banks & Enterprises ainsi que par David Horowitz du Freedom Center, qui finance et pilote également Geert Wilders et les Freedom Alliances.

     


    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires
    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires

      



    Bourse Tocqueville (lien avec IFP).jpgWashington DC

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Nigel Ashford Heritage Foundation Exxon Mobil.jpgNigel Ashford (Formateur de l'Heritage Foundation agissant pour le compte d'Exxon Mobil -le partenaire de Gazprom, mais l'aventure libertarienne avec la Russie est une autre histoire (cf. mes autres articles sur le sujet)


    Les nouveaux amis d'Alain Soral -qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec les Fils de la Liberté ...

     

     

     

     

     

    Young leader en formation aux Etats-UnisBourse Tocqueville (young leader).jpg                                                                        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le bureau de Ron Paul, leader libertarien
     

     

    Ron Paul et ses young leaders.jpg                             

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
  • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

    scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

    Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

    Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

    «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

    Plus grands bénéficiaires sont :

    - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
    - le Centre d'études stratégiques et internationales 
    - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

    - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
    - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
    - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


    Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


     
    Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

    Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


    Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

    L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


     Il y a également le Freedom Center.

    D'ailleurs 
    Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
    Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

    Quant à
    Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
    Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



    A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

    "
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


     
    Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

    C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

     

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

  • Municipales et mondialisme

    Municipales 2014, UMPFN, Union des droites, mondialisme, mégapoles, hyperdémocratie, démocratie directe, clivage droite/gaucheAux municipales, le deal est clair, et correspond aux voeux du Club de l'Horloge américaine :


    Le Front soudoie les élus de droite locaux en leur fourgant des éléments qui iront gonfler le chiffre d'élus municipaux du Front.
    L'objectif est un chiffre médiatique, une bulle d'influence artificielle qui ne demandera qu'à crever, mais fera un temps illusion, Marine sauvera les meubles.
    Parasiter les listes de droite permettra d'avoir des élus que nous n'aurions jamais seuls faute d'être en capacité de monter des listes.

    Nous n'avons que très peu d'espoir d'avoir une municipalité FN, et le Front sait parfaitement que ce n'est pas même souhaitable, le risque est trop grand de montrer que nous ne sommes que des politiques de la cour des miracles, le Front ne s'est hélas pas encore mis dans la posture de rallier des honnêtes personnes compétentes.
    Trop risqué, s'entourer d'affidés contrôlables est beaucoup plus souhaitable, cela permet à la famille Le Pen de garder la main.
    Si le mouvement fonctionnait au mérite, les Le Pen occuperaient des fonctions subalternes.

    Et les Le Pen montrent qu'ils sont toujours aussi poreux aux forces de soft power américains, le système tient bien ses pions en main, rien ne viendra troubler le jeu de dupes.

    Le projet d'Union des droites initiés par les tenants du système anglo saxon pour la France, va donc fonctionner à plein.

    Aux municipales, la droite va être remise en selle, la gauche sera donc laminée, le clivage mondialiste droite/gauche reprend du poil de la bête.

    Et les frontistes seront très clairement identifiés comme suppôts de la droite et non comme une alternative politique autonome.

     
    Si l'on ajoute à cela, le projet de mégapoles aux pouvoirs antidémocratiques et

    décentralisés, plus les lobbies respectifs, on arrive parfaitement bien à s'inscrire

    dans les structures américaines.

    Ces projets de mégapoles sur le modèle anglo saxon, éloigneront les pouvoirs de décisions de la population. Le cynisme de l'hyperdémocratie consistant en réalité à éloigner le citoyen des décisions, le bas peuple étant considéré comme inapte à comprendre les projets et enjeux de gouvernance dont il se prendra pourtant les conséquences directement dans sa vie quotidienne. Pour la galerie, se créeront des mouvement associatifs participatifs qui seront même encouragés pour donner l'illusion d'un contre- pouvoir. En réalité, ils agiront comme lobbies, dont les arguments seront pris en compte s'ils sont mainstreams. Derrière ces décisions, l'on retrouve comme d'ordinaire, les grands magnats industrialo financiers, les tenants des Villes apprenantes fournissant main-d'oeuvre corvéable et jetable, qui ont pour relais la Commission Européenne. 

     http://www.lagazettedescommunes.com/87115/ile-de-france-le-medef-propose-la-suppression-de-4-departements-dont-celui-de-paris/

    Dans le cadre de la loi de décentralisation, les députés ont proposé la création de dix métropoles, dont Nantes. Une seule dispose à ce jour d’un tel statut en France : Nice. L’enjeu est considérable d’un point de vue économique et décisionnel.

     

    Nantes Métropole existe déjà mais il ne s’agit que d’une appellation. Dans les faits, l’ancienne cité des ducs reste une communauté d’agglomération ou « intercommunalité urbaine » qui regroupe 24 communes et englobe quelque 590 000 habitants.

    Pour faire clair, chacun des membres sont représentés au sein de cette instance qui délibère sur des questions clés comme l’aménagement et l’urbanisme, les transports publics, la voirie et l’environnement. Mais tous conservent leur pouvoir de décision sur leur territoire propre.

    Une nouvelle collectivité locale

    Comme le veut la loi n°2010-1563 inscrite dans la réforme des collectivités locales du 16 décembre 2010, une métropole récupère une partie des prérogatives des communes (développement économique, politique du logement) et des conseils généraux (transports scolaires et collèges), et possède, de fait, des compétences plus étendues.

    La philosophie d’une telle réforme s’inscrit dans la volonté, affichée par Nicolas Sarkozy à l’époque, de réduire le nombre d’échelons administratifs et de concentrer un maximum d’attributions au sein d’une nouvelle gouvernance de type métropolitain. L’Etat aura même la possibilité de lui transférer des dotations pour la réalisation de grands équipements et infrastructures. Cette institution s’appuiera sur un conseil dont certains membres seront élus au suffrage direct via les élections de municipales organisées dans les communes de plus de 1 000 habitants.

    Le week-end dernier, les députés ont déposé une liste de grandes villes appelées à bénéficier de ce nouveau statut de métropole : Nantes figure au rang des futurs candidats, comme Toulouse, Lille, Strasbourg, Rennes et même Brest. Ces deux dernières avaient déjà été recalées par le Sénat au motif qu’elles ne comptent pas suffisamment d’habitants(il en faut au moins 500 000). Les cas de Paris, Lyon et Marseille sont déjà réglés.

    Rappelons qu’une métropole est un établissement public de coopération communale et qu’elle dispose d’une fiscalité propre. Un tel regroupement de compétences pourrait se traduire par des refontes, voire des harmonisations fiscales.

    Bref, le chantier, en butte à de nombreuses résistances locales et autres forces d’inertie administratives, s’annonce lent et laborieux.]





    http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-

    Aux Etats-Unis, tu peux choisir ta ville en fonction de ta secte, de tes croyances, de tes orientations sexuelles, de tes vices, etc.
    La grande liberté américaine quoi ... 



     

    http://www.grazia.fr/societe/news/floride-un-village-ou-la-moitie-de-la-population-est-pedophile-556209
    C'est une prison privée pour riches délinquants, les anciens habitants ont été chassés de chez eux pour leur laisser la place .)

    Et en France :


     

    http://www.lepoint.fr/societe/aude-bientot-une-maison-de-retraite-pour-homosexuels-31-07-2013-1710123_23.php



     

     




     

  • Qu'est-ce que le Printemps Français ?

    Symboliques visuelles des Printemps de couleurs.
    Symboliques visuelles des révolutions de couleurs.jpgIl faut bien comprendre ce qu'est le Printemps Français.


    Normalement, il ne doit en effet s'impliquer dans aucun parti politique proprement dit.

    Ce que n'ont vraisemblablement pas bien compris, ni Barjot, ni Boutin, ni Bourges.

    Barjot a l'habitude de la politique spectacle, voire même la politique grosse farce, elle gagne sa vie à exiber ses fesses, mais comme c'est une bobo, il lui faut un prétexte.

    Boutin et Bourges ont l'habitude de monnayer leurs prestations, et Boutin entend en retirer un bon prix, il y a des précédents.

    Olivier Pichon, l'avocat et responsable du Printemps Français, est plus dans la ligne que lui ont confiée ses parrains de Washington.

    Il faut bien comprendre le "modèle"mère américain.

    Certes in fine, tout ce fatras et filiales (Hommen, Antigones, Veilleurs, Camping pour tous, La Manif Pour Tous) sont destinés à alimenter la droite, les conservateurs si vous voulez, si nous reprenons l'acception outre Atlantique.

    En réalité, les libéraux, selon notre sémantique propre, en tenant compte du fait qu'eux-mêmes se disent et se sentent "anti liberal" puisqu'ils reprennent tout de leurs maîtres et que le "liberal" aux USA, c'est la gauche.

    Ce sont bien pourtant des tenants du libéralisme total à qui nous avons affaire, même s'ils refusent d'admettre leurs incohérences, le libéralisme ne fait qu'un, il n'a pas de frontières et concerne tant la philosophie, que l'économie, que les moeurs. Quand eux tiquent sur les moeurs, du catholicisme, ils n'ont gardé que le folklore, ils ont déjà pris du protestantisme, l'hypocrisie.

    L'objectif, est bien un objectif de lobbying, le but est politico commercial, leurs prétextes doivent être rentables, il faut faire remonter les chiffres de leurs interventions médiatiques, leurs captations des élus, locaux ou nationaux, leur capacité à trouver de la main-d'oeuvre (le petit pion manifestant), leurs réseaux Internet et leurs fréquentations.
    Tout est minutieusment analysé ensuite par les magnats financiers, les multinationales, pour lesquelles ils raccolent.
    Ils sont là pour asseoir le système libéral sur les territoires, la manoeuvre est d'origine étrangère, via le bras armé idéologique américain. Il s'agit de soft power afin de pérenniser l'oligarchie en place.

    Le principe est de créer des bulles idéologiques, des communautés reliées entre elles par le petit bout de la lorgnette.

    Cela fonctionne avec le projet de Démocratie directe", un des grands principes libéraux (Cf. le Club de l'Horloge. le pion libertarien Etienne Chouard, le Mouvement International pour la Démocratie Directe)
    Il faut morceler, semer, récolter.

    Tenter de rallier un territoire, toujours sur le modèle américain.
    Dans telle ville se pratiquera le mariage gay, mais pas dans telle autre, dans telle région on autorisera l'avortement, pas dans l'autre, et ainsi de suite, comme cela se fait des les "Etats" américains qui n'ont que ce genre d'attributs.

    Aucun pan de souveraineté, mais le choix de fonctionnement de leur trou du cul, voilà la grande liberté américaine !

  • Ne vous inquiétez de rien, ils s'occupent de tout ...

    L'agence américaine Burson-Marsteller récompense ses affidés.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Burson-Marsteller

    http://www.oftt.eu/IMG/pdf/compte_rendu_final_des_trophees_des_think_tanks_francais.pdf

     
    Retour sur l’année 2011-2012
     

    Durant cette dernière année d’élections, présidentielle et législatives, le phénomène think 
    tank a atteint en France son climax. Les think tanks ont vu leur présence dans le débat 
    politique, dans les medias et donc auprès du grand public s’accroitre de façon notable. 

    Sollicitations des medias, partenariats, conférences et publications ont participé de leur 
    dynamisme sur le dernier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Jamais auparavant les 
    think tanks en France n’avaient occupé un tel espace médiatique, n’avaient autant pesé sur 
    les orientations programmatiques des équipes de campagne des candidats à la présidentielle 
    et sur les partis politiques.

    A l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis où les partis politiques 

    majeurs tenus par les échéances électorales et par l’idéologie militante ont des difficultés 
    fondamentales à innover, les think tanks les alimentent de leurs réflexions et propositions 
    construites sur la base de leur expertise. Il faut toutefois noter qu’en France les 
    personnalités politiques restent encore discrètes et même souvent réservées sur l’apport 
    des think tanks. 


    Des faits exemplaires

    A ce titre, il est utile de souligner, de façon non exhaustive, les faits les plus marquants. Ainsi 
    le partenariat entre Le Monde.fr et treize think tanks français (Fondapol, Fondation JeanJaurès, Fondation Res Publica, Institut Montaigne, Terra Nova, EuropaNova, Fondation 
    Robert Schuman, Notre Europe, Attac, Fondation Copernic, Fondation Ifrap, Institut de 
    l'entreprise, OFCE) visant à mettre en avant certains de leurs travaux dans la section 
    « Idées ».

    Ainsi la Fondapol et ses douze propositions pour la présidentielle, invitée aux 

    universités d’été 2012 des CCI de France à Versailles à intervenir sur le thème de la jeunesse, 
    thème qui a été précisément au cœur de la dernière campagne présidentielle.

    La Fabrique 
    Spinoza conviée par l’Institut d’Innovation Sociale et l’ESSEC à une conférence sur la 

    philanthropie en France et ses effets sur l’innovation. Le très médiatisé rapport de Gilles 
    Kepel sur les banlieues porté par l’Institut Montaigne ou bien encore le Club Jade en 
    partenariat entre autres avec Renaissance Numérique à l’origine du Pacte du Numérique 
    adressé à tous les candidats à la présidentielle.

    Ainsi Terra Nova qui a importé l’idée des 

    primaires ouvertes des Etats-Unis marquant un avant et un après dans l’exercice de la 
    démocratie au sein des partis politiques français, ou son rapport sur la réforme de 
    l’éducation qui a marqué les esprits.

    Pour finir citons l’Institut de l’entreprise qui avait, lors 

    de l’élection présidentielle de 2007, créé un outil de chiffrage des propositions des différents candidats, largement repris par les medias, et dont le principe a inspiré d’autres think tanks 
    en 2012.
    Et la Fondation IFRAP dont les propositions sur les réformes de l’administration et 

    de la fiscalité ont largement trouvé écho en 2012.


    Les hommes politiques sont de grosses feignasses qui laissent aux experts commandités par les multinationales, le soin de construire leur projet politique. 

  • Bastiat, repère intellectuel de la droite américaine


    par Michael C. Behrent
     , le 16 juin 2010

    Domaine(s) : Politique

    Mots-clés : libéralisme | socialisme | États-Unis

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    Ironie du sort : alors que beaucoup d’Américains associent spontanément « France » et « socialisme », c’est un auteur français, Frédéric Bastiat, que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur gouvernement.

     

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    La droite américaine n’est pas particulièrement connue, du moins dans sa forme actuelle, pour sa francophilie. Rappelons, par exemple, l’épisode des «  freedom fries », conséquence de la vague d’indignation que la politique irakienne du gouvernement français suscite dans l’opinion américaine, surtout lorsque celle-ci est conservatrice. Ou encore la « méchanceté » que certains républicains attribuaient au candidat démocrate aux élections présidentielles de 2004, le sénateur francophone John Kerry, qui disait-on « ressemblait même à un Français ». Plus récemment, lorsque des militants conservateurs accusent Barack Obama d’être « socialiste », ils sous-entendent qu’il épouse une doctrine anti-américaine, européenne, et, sans doute, un petit peu française par-dessus le marché …

    Il semblerait ainsi pour le moins surprenant que la droite américaine actuelle (que l’on pourrait caractériser comme l’amalgame du libéralisme économique et du conservatisme proprement dit), notamment dans cette forme particulièrement virulente qu’est le mouvement anti-gouvernemental des « tea partiers », se réfère à un penseur français pour définir son programme et lui donner un fondement philosophique. Pourtant, c’est le cas : les pourfendeurs américains du « tout État » ont trouvé un champion intellectuel dans l’économiste et publiciste français Frédéric Bastiat.

    Bastiat et la droite américaine, une vieille histoire

    Bastiat ? Plutôt oublié aujourd’hui en France, il fut un des grands défenseurs du principe du libre échange au dix-neuvième siècle. Né en 1801, il ne se fait une renommée, après s’être essayé aux affaires et à l’agriculture, qu’à partir de 1844, en défendant les idées antiprotectionnistes de Richard Cobden dans un article publié par le Journal des économistes intitulé « De l’influence des tarifs anglais et français sur l’avenir des deux peuples ». Il participe à la fondation d’une association ayant les mêmes buts que Cobden dans sa campagne contre les Corn Laws. Bastiat rédige les Sophismes économiques, dans lequel, à coup de petits textes aussi limpides qu’ironiques, il entreprend de détruire les raisonnements des socialistes et des protectionnistes. Après la révolution de février 1848, il est élu député des Landes. À cette époque, il participe à une célèbre polémique avec Pierre-Joseph Proudhon. Mais après quelques années seulement passées dans la vie publique, il succombe, en 1850, à une tuberculose. Le livre qu’il destinait à être son chef d’œuvre, les Harmonies économiques, reste inachevé.

    L’engouement actuel de certains secteurs de la droite américaine pour Bastiat a des racines déjà anciennes. La redécouverte de ses écrits, et leur réédition en vue d’en faire des manifestes libertariens, fait partie de la réaction libérale contre la pensée « collectiviste » (mot qui englobe aussi bien le nazisme, le communisme, le keynésianisme, et le « libéralisme » américain du New Deal) dans la foulée de la deuxième guerre mondiale. Un de ces « apôtres » américains du néolibéralisme fut l’homme d’affaires Leonard Read, qui découvre Bastiat en 1935 grâce à Thomas Nixon Carver, professeur à Harvard. À l’époque, Read anime un petit réseau de libéraux (au sens économique), dont 3000 figurent sur sa liste de distribution. En 1943, il envoie à chacun un petit pamphlet de Bastiat surnommé La loi. C’est sans doute à cette date que commence l’étrange carrière de ce texte comme instrument de propagande du mouvement conservateur américain (rappelons que dans le lexique politique américain, l’épithète « conservateur » est couramment utilisée pour se référer à la doctrine économique qui en France sera décrite comme « libéral »). Read créa en 1946 la Foundation for Economic Education (FEE), ayant pour mission de répandre la bonne parole libre-échangiste et de former intellectuellement une avant-garde libérale et individualiste au milieu du « collectivisme » ambiant. Ludwig von Mises (émigré aux États-Unis) en est un adhérent ; Friedrich Hayek y collabore de même (ce dernier fonda, l’année suivante, une association sœur : la Société du Mont-Pèlerin).

    Sous la tutelle de la FEE, Read fait retraduire La loi de Bastiat par un universitaire du nom de Dean Russell. La nouvelle traduction parait en 1950, et devient le bestseller de la fondation : en 1971, elle avait déjà vendu 500 000 exemplaires (cette traduction est toujours disponible sur le site web de la FEE) [1]. Un autre personnage important du mouvement libertarien, le journaliste Henry Hazlitt, publie en 1946 une sorte d’abrégé de la théorie économique, intitulé Economics in one lesson (lui aussi distribué par la FEE), dans lequel il reconnaît sa dette intellectuelle à l’égard de Bastiat, plus spécialement envers son essai Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Hazlitt remarque que son propre ouvrage « peut en fait être considéré comme une modernisation, un élargissement et une généralisation de l’approche que l’on trouve dans le pamphlet de Bastiat » [2].

    Renouveau de Bastiat sous Obama

    Si donc aujourd’hui le nom et les slogans de Bastiat circulent actuellement dans les mouvements de protestations contre le plan de relance du président Obama (en 2009) ainsi que sa réforme du système de santé (en 2010), c’est seulement parce que ses écrits sont depuis longtemps en circulation, et sont comme canonisés par les milieux libertariens et libre-échangistes. Le 15 avril 2009, lors d’une des premières grandes journées d’action nationales des tea partiers (le jour où les américains doivent déclarer leurs impôts), un professeur d’université prononce un discours à Washington, dans lequel il évoque la mise en garde de Bastiat contre la tendance des gouvernants à pratiquer la« spoliation légale ». Le même jour, en Broward County (Floride), un blogueur raconte avoir vu un manifestant lors d’un « tea party » portant une pancarte étalant le même slogan (« spoliation légale »), expression, rappelle-t-il utilement pour ses lecteurs, « utilisée par Fréderic Bastiat dans son livre de 1849 La loi pour parler des socialistes » (en réalité La Loi fut publiée pour la première fois en 1850).

    Plus récemment, sur le site « meetup.com » (qui permet d’organiser en ligne des réunions réelles), un chapitre floridien du « 9-12 Project » (l’association fondée par le journaliste conservateur Glenn Beck qui fait partie de la galaxie des tea partiers) encourage les intéressés à venir discuter de « La loi de Frédéric Bastiat », tout en expliquant que « Bastiat […] fut un des plus éloquents champions du concept du droit à la propriété et de libertés individuels émanant du droit naturel (le même concept qui a servi de fondation à la Constitution américaine) », que La loi est « une réfutation puissante du Manifeste communiste de Karl Marx » (bien que Bastiat ne cite aucunement ce dernier), et que ce livre est « aussi pertinent aujourd’hui qu’il y a 160 ans ».

    Comment expliquer ce « retour à Bastiat » américain ? En premier lieu, il s’agit d’une sorte de contrecoup au « retour à Keynes » que l’on a vu à la suite de la crise financière de l’automne 2008, et dont une conséquence politique évidente est le plan de relance adopté peu après l’inauguration de Barack Obama. Pour certains conservateurs, la crise est vécue comme une menace à l’encontre du triomphe aussi bien politique qu’intellectuel du libéralisme et du libre-échangisme depuis les années 1980. Elle est vue comme une opportunité pour les partisans de l’intervention étatique de se réaffirmer. C’est surtout le plan de relance, que les démocrates se mettent à adopter aussitôt après l’inauguration d’Obama le 20 janvier 2009, qui attire la foudre des conservateurs et déclenche la mobilisation anti-gouvernementale qui deviendra le mouvement « Tea Party ». Dès le 22 janvier, l’Investor’s Business Daily (un journal national spécialisant dans les questions économiques, généralement tendant à droite) s’inquiète du fait que la célèbre prophétie de Bill Clinton selon laquelle « l’ère du big government est révolue » est en train de devenir désuète, en citant la définition que propose Bastiat de l’État : « c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » (passage que les amateurs américains de Bastiat citent avec une fréquence particulière) [3].

    Ensuite, ce que Bastiat permet de dénoncer, ce n’est pas uniquement le principe même de l’intervention étatique, mais le « solipsisme économique » sur laquelle elle se repose. Pour Bastiat, l’étatisme est la conséquence d’un problème épistémologique, voire phénoménologique : la conviction que les seules conséquences importantes d’une action sont celles qui sont accessibles à la vue. C’est la grande idée de son essai sur Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Ainsi, le Pittsburgh Tribune Review (journal régional, plutôt conservateur), commentant le plan de relance, remarque que « l’administration d’Obama est en train d’offrir une leçon préventive de l’incompréhension de principe Bastien du visible et de l’invisible » [4], citant l’exemple des « emplois verts » que le plan propose, mais dont les coûts, selon le journal, risquent à long termes d’être plus importants que les effets stimulateurs, tout en n’étant pas immédiatement perceptibles.

    La Vitre cassée

    Dans la même lignée, beaucoup évoquent l’analyse que fait Bastiat du solipsisme de la« vitre cassée » (qui parait aussi dans Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas). Bastiat raconte l’anecdote suivante : le « terrible fils » du « bon bourgeois Jacques Bonhomme » lui casse un carreau de vitre. Aussitôt, des assistants au drame le consolent ainsi : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l’industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l’on ne cassait jamais de vitres ? » Toutefois, ce constat se fonde uniquement sur ce qui est visible, soit l’argent que M. Bonhomme verse au vitrier. Ce que l’on ne voit pas, c’est que « s’il n’eût pas eu de vitre à remplacer, il eût remplacé, par exemple, ses souliers éculés ou mis un livre de plus dans sa bibliothèque ». La force de cet argument réside avant tout dans la manière dont Bastiat l’applique : il se trouve que ce que l’on voit est décidément toujours de l’ordre de l’État ou de la puissance publique. L’erreur distinctive de toute politique économique ayant recours aux moyens de l’État est qu’elle privilégie les effets visibles (les dépenses, l’impôt) en négligeant les effets invisibles (le marché, l’initiative individuelle). Ainsi, concernant les effets apparemment positifs des impôts, Bastiat constate : « Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche ».

    Le « broken window fallacy » (l’erreur de la vitre cassée) a joué un rôle essentiel dans la réception américaine de Bastiat. Sur YouTube, on trouve une vidéo dans laquelle John Stossel, journaliste de télévision aux opinions libertariennes, explique l’erreur des vitres cassées avec une étonnante littéralité … La parabole de Bastiat peut même être utilisée à des fins explicitement partisanes. Sur un site conservateur, on trouve le commentaire suivant : « Le plan de relance du président Obama a échoué parce qu’il a ignoré l’erreur de la vitre cassée, comme le font tous les projets gouvernementaux pour stimuler l’économie en dépensant. Est évidente dans le plan d’Obama l’idée que le gouvernement peut dépenser l’argent mieux et de manière plus efficace que le secteur privé. Ce qu’Obama et les liberals [au sens américain, c’est-à-dire « ceux de la gauche »] ne comprennent pas, c’est que chaque dollar qu’ils dépensent doit venir de quelque part […] En somme, tout dollar dépensé par le gouvernement en est un que le secteur privé ne dépensera pas ». L’auteur conclut (c’est la raison d’être de son site) que le meilleur disciple actuel de Bastiat n’est autre que… Sarah Palin, l’ancienne colistière de John McCain lors des dernières élections présidentielles, ancien gouverneur de l’Alaska (de 2006 à 2009), et grande héroïne des tea partiers : « Quelque part, Frédéric Bastiat est en train de sourire, tout content qu’il est de savoir que sa philosophie de gouvernement limité est en pleine forme grâce au gouverneur Sarah Palin ».

    Procès du « socialisme »

    Mais la raison principale pour l’engouement actuel pour Bastiat est à trouver dans sa manière particulière de dénoncer le « socialisme ». Son utilité ne réside pas seulement dans le fait qu’il critique le socialisme, mais dans sa manière même de le définir. Selon Bastiat, l’homme, tout occupé par sa nature à la conservation de son être, est destiné à gagner sa vie de deux façons possibles : grâce à son propre travail, ou grâce au travail d’autrui. Les hommes ont une « disposition à vivre et à se développer, quand ils le peuvent, aux dépens les uns des autres » [5]. Par conséquent, la loi et la politique peuvent s’organiser eux aussi selon deux principes différents : la défense de la liberté individuelle (et donc de la propriété), ou la spoliation (c’est-à-dire, le fait de vivre du travail d’autrui). Le premier est évidemment, aux yeux de Bastiat, le régime le plus juste. Mais une fois que la loi n’est plus que la simple organisation des droits individuels, « chaque classe voudra faire la Loi, soit pour se défendre contre la spoliation, soit pour l’organiser aussi à son profit » [6]. La spoliation devient la norme. Le socialisme est la conséquence logique de cette tendance : il est la spoliation décomplexée, la « spoliation légale ».

    La rage des tea partiers contre Obama et le « big government » est donc avant tout un cri de colère, un sursaut d’indignation contre un État qui est, à leur vue, de plus en plus spoliateur. Dans une tribune écrite pour la presse de l’église baptiste, au moment des grandes manifestations du 15 avril 2009, Kelly Boggs remarque : « L’impôt sur le revenu en Amérique est depuis longtemps un exemple de ce que l’économiste français Frédéric Bastiat surnommait la ‘spoliation légale.’ Selon Bastiat, la spoliation légale a lieu lorsque le gouvernement prend, par la force, ce qu’un citoyen a légitimement gagné pour le donner à un autre ». Il continue : « Lorsqu’un simple citoyen pratique ce que décrit Bastiat, on appelle cela le vol. Quand c’est le gouvernement qui le fait, on l’appelle la redistribution des revenus ».

    Ainsi, pour les militants de droite, Bastiat est devenu une sorte de père fondateur honoris causa. Le Tea Party de Boston annonce la création d’un « caucus Bastiat » en expliquant que la « philosophie » de l’économiste français « ressemble à celui de Thomas Jefferson ». D’autres le comparent à James Madison. Pour l’historien, de tels rapprochements ne sont pas sans ironie : si ces représentants du républicanisme américain que sont Jefferson et Madison se méfièrent sans doute des tendances tyranniques de tout pouvoir établi, leurs premières luttes politiques après la promulgation de la constitution en 1789 furent contre Alexander Hamilton et les « fédéralistes » – le parti des grands intérêts financiers. Il n’empêche que les tea partiers voient le fil directeur de l’histoire américaine comme étant une trahison progressive des principes de l’individualisme et d’un gouvernement minime. Un blogueur qui a pris le pseudonyme d’Andrew Mellon (grande figure du libéralisme conservateur des années 1920), écrivant pour le site conservateur « Big Government », constate : « Au fur et à mesure que notre pays vieillit, l’État nous dépouille de nos droits au lieu de les garantir. Le gouvernement s’élargit, alors que l’individu se rétrécit. Alors que la loi était censée nous protéger contre la diminution de l’homme, elle est plutôt utilisée comme moyen de le spolier ». Il poursuit en citant La loi de Bastiat sur le socialisme comme la somme sur toute spoliation légale.

    La référence à l’économiste français sert finalement, de manière assez paradoxale, à mettre en évidence le caractère étranger (et donc dangereux) des démocrates et autres « collectivistes ». Le bloggeur libertarien Clay Barham le confirme explicitement lorsqu’il écrit : « Alors que Bastiat disait [dans l’introduction de ses Harmonies économiques ] ‘Tous les intérêts légitimes sont harmoniques,’ les démocrates américains contemporains disent que les intérêts de la communauté sont plus importants que les intérêts de l’individu. Ces deux approches s’opposent. L’un est purement américain, bien que proclamé par un Français, et l’autre est européen, ou du Vieux Monde, bien que proclamé par des Américains ».

    Ainsi, bien que ses disciples américains le décrivent le plus souvent comme un « économiste », c’est surtout en tant que moraliste que Bastiat exerce sa puissance d’attraction. Il offre moins une démonstration irréfutable des erreurs du « socialisme » et de l’intervention étatique que des objections de principes, ayant au moins le mérite d’une certaine lucidité. Comme le note l’historien du libéralisme Lucien Jaume, « dans la rhétorique de Bastiat tout phénomène économique ou social reçoit son doublet moral, voire religieux : la marche du progrès est fatale mais l’homme est libre, la concurrence est un fait indestructible, mais elle n’existe qu’en ‘l’absence d’une autorité arbitraire comme juge des échanges’, etc. C’est le passage constant de l’objectif au subjectif, du descriptif au prescriptif qui fait l’originalité de Bastiat … » [7]. Ironie du sort : c’est un auteur français, alors même que beaucoup d’américains associent spontanément « France » et « socialisme », que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur propre gouvernement.

     

    par Michael C. Behrent , le 16 juin 2010


     
    Un des suppôts de l'Amérique, Jean Robin -qui s'affronte avec Soral et autres alors qu'ils ne sont tous que des petits pions de la même maison-mère américaine :


    http://www.enquete-debat.fr/archives/frederic-bastiat-a-propos-du-socialisme-21267

    www.enquete-debat.fr
    Frédéric Bastiat (portrait) était un libéral de gauche qui a été oublié en Franc...Afficher la suite

  • Les libertariens se moquent des journalistes français

    C'est étrange, Natalia Narotchnitskaïa se fait passer pour proche de Poutine en Europe, mais elle ne fait pas partie du même parti que lui et on ne peut trouver aucune photo d'elle avec lui sur la toile.

    A la limite, l'Institut pour la Démocratie et la Coopération-dont on sait qu'il fut financé par la Chicago girl Maggie Thatcher- refourguerait n'importe quelle propagande, que les journalistes reprendraient sans rien pouvoir vérifier.

    Idem pour l'avocat de Snowden, Anatoli Koutcherena, qui se dit aussi proche de Poutine -et qui est en réalité issu de façon certaine des réseaux libertariens, c'est-à-dire, anglo saxons, comme Narotchnitskaia.