Franck Le page est un personnage sympathique.
Je l'ai découvert il y a quelques années et comme d'autres, je l'ai fait tourner sur les réseaux sociaux et ai été de ceux qui ont contribué à le faire connaître au sein du Front, de ses cadres, militants et sympathisants.
Le bonhomme a l'esprit vif, il comprend l'importance du langage et sait distinguer les impostures.
C'est un orwellien, c'est indéniablement appréciable.
Mais.
Mais je ne vais pas contribuer à ne plus me rendre antipathique et ne manquerai toujours pas de ne pas paraître sans prétention aux yeux de certains quand je vais dire que je trouve le personnage limité et donc, sans intérêt dans un second temps.
Car enfin, une fois qu'il a posé un diagnostic correct, dénoncé la main bien visible du capitalisme dans notre gueule, ses buts et sa présence de plus en plus prégnante partout et bien compris au sein de la gauche, nous le voyons dénoncer l'idée nationale et de souveraineté.
Evidemment, il rattraperait le coup en demandant à une hypothétique Europe, une protection sociale par le haut, une protection hors-sol, un deus ex machina.
Théâtre.
Car enfin comment crée-t-on des protections ?
Par des lois.
Qu'est-ce que la souveraineté ?
Le droit de faire ces lois.
La France, répétons-le, s'est construite grâce aux pans de souveraineté de son Etat-Nation :
- droit de battre monnaie (simple outil d'échange et nerf de la guerre tout à la fois)
- droit de faire et d'exécuter les lois
- droit de rendre justice
- droit de police
- droit de se défendre (armée) qui revient au droit de dire non aux puissances d'argent (qui nous sont étrangères) quand l'Etat est lui-même, c'est-à dire au service du peuple
Ce sont ces attributs qui confèrent la liberté et qui ont érigé la France en civilisation pérenne avant qu'on ne commence à abattre ses arbres, déterrer ses racines, alors que ce sont ces graines qui donnent les fruits de protection les plus parfaits, l'assise la plus stable pour permettre l'instruction, l'accès à la réflexion, qui sont les véritables richesses de l'homme libre.
Toutes choses qui ne peuvent se transférer au niveau autre que national.
On comprend bien que si l'échelon était européen, quelle monnaie alors que les économies (règles de la maison), les langues, l'esprit des lois, sont différents ?
Le "modèle" libéral anglo saxon n'est pas celui de la France où l'Etat est garant de l'unité et de la prospérité, et où donc, la transmission est publique, l'Etat interventionniste.
Pour permettre cette unité et cette égalité devant la loi, nous ne pouvons nous accommoder d'un système anglo saxon encore, ou allemand, ou russe, beaucoup plus décentralisés que notre organisation intrinsèquement centralisée.
Et quelle langue dominerait, quel pays serait "plus égal" que les autres pour imposer ses mots, sa tournure d'esprit, et tout le système qui en découle.
Notre histoire nous a forgés, c'est l'histoire de l'humanité avant nous, dont ne ne pouvons faire table rase sous peine de nous retrouver alors seuls au monde.
Franck Le page est, comme les autres Chouards, pièce utile aux libertariens.
Tenants d'une révolution, tenants d'une prétendue démocratie participative, soréliéno compatibles, libertariano solubles, parfaites pour atteindre le chaos dont surgirait le meilleur-ordre-libéral, selon la formule con-sacrée.
Bref, rien de bon.
Rien en dehors du continuum, le résultat serait pire que la situation actuelle dans la mesure où elle la parachèverait.
En cela, Franck Le page est bien plus proche des souverainistes (idéologues de la Paneurope) qu'il ne pourrait le croire.
Lui aussi vit dans sa bulle, et les bulles sont faites pour être explosées ...
Européennes - Page 5
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Le cas Franck Lepage ou comment le trop bien est l'ennemi du bien
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La chapelle des gogauliens des deux églises
1945 a été le début de la fin de la France et de Gaulle n'y est pas pour rien, pas de quoi célébrer quoi que ce soit.
La deuxième guerre n'a pas été très glorieuse, la France était certes suffisamment grande pour avoir des hauts et des bas toute seule, mais c'est réellement au sortir de la guerre que nous allions commencer à tout perdre, depuis 45, la France ne descend pas, elle se fait descendre.On ne grandit pas d'une guerre, mais 1945 fut la victoire américaine sans guerre et sur un plateau, tous nos pans de souveraineté se sont délités à partir de ce moment, c'est en réalité une véritable rupture épistémologique que la France a eu à connaître, le passage qui nous a fait passer de ce que nous étions vraiment à ce que nous ne sommes plus ou de moins en moins, un peuple jadis protégé par les institutions les plus abouties.
Certains se faisaient une certaine idée de la France, d'autres en ont une idée plus certaine.
A l'heure où les dits souverainistes se rassemblent au sein d'un collectif se réclamant de l'héritage gaullien, il est bon de rappeler certains éléments :
- on méconnaît la face mondialiste d'un de Gaulle qui s'est fourvoyé dans l'idéologie paneuropéenne
- la Paneurope qui suppose à terme le transfert du pouvoir politique dans les mains d'une Europe politique, implique de facto les transferts de souveraineté
- les dits souverainistes sont les descendants de cette idéologie qui ne correspond pas du tout au maintien des pans de souveraineté, attributs de l'Etat depuis la France de toujours
- ils se réclament évidemment de cette idée de l'Europe des nations de Condenhove Kalergi
- tous les tenants de cette Europe confédérale sont parmi les libéraux, les tenants les plus absolus des paradigmes du libéralisme.
Ce n'est pas à moi d'expliquer l'incohérence avec l'étatisme prononcé du de Gaulle d'après guerre, il semblerait que cet état ne soit qu'une étape temporaire.
Pour corroborer mes dires, je renvoie à la correspondance de Gaulle/Kalergi, et à l'idéologie libertarienne commune à membre de la Paneurope, projet si cher au Général :Connaissez-vous les correspondances entre le mondialiste Kalergi et de Gaulle ?
Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle
RICHARD COUDENHOVE-KALERGI - CHARLES DE GAULLE
Colloque organisé à Nancy le 14 novembre 1998
par la Fondation Coudenhove-Kalergi, la Fondation
Charles de Gaulle et l'Université de Nancy-II
Textes rassemblés par le Professeur Alain I ARC AN
Fondation Charles de Gaulle
5, rue de Solferino 75007 Paris
Fondation Coudenhove-Kalergi
Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218
"Avant-proposAlain LARCAN
Le sujet du colloque, organisé à Nancy le 14 novembre 1998,
peut surprendre au premier abord, car l'action courageuse et prolongée
de Richard Coudenhove-Kalergi en faveur de Paneurope s'estompe
un peu, non relayée par les instances européennes qui
préfèrent se placer dans le sillage d'autres « inspirateurs ».
Les relations qu'il établit avec le général de Gaulle n'étaient
jusqu'à présent connues ou supposées que d'un très petit nombre
de personnes mais l'étude de la correspondance, des rendez-vous,
des textes des deux personnalités montre à l'évidence l'ancienneté
et la continuité de relations de plus en plus confiantes et la parenté
des points de vue sur une « Europe européenne » telle qu'elle fut
proposée en particulier dans le plan Fouchet et repoussée par
le Bénélux.
La collaboration des deux fondations Coudenhove-Kalergi et
Charles de Gaulle, dont les présidents Bauer et Foyer sont ici
présents, de l'Université de Nancy II présidée par le professeur
Bardelli a permis cette réunion précédée par une autre rencontre
elle aussi européenne, organisée par le Groupe de recherche, information,
communication et propagandes dirigé par le professeur
Louis-Philippe Laprévote, également co-organisateur de la journée
Richard Coudenhove-Kalergi - Charles de Gaulle.
Je remercie toutes les personnalités qui ont accepté de figurer
au Comité d'Honneur et ont souvent accepté de répondre à des
questions et de communiquer de précieux renseignements ; certains
sont présents à ce colloque, d'autres, retenus ailleurs, m'ont fait
parvenir des messages exprimant leurs regrets.
Je remercie aussi les conférenciers et tout spécialement les
spécialistes des Archives européennes qui travaillent en liaison avec
la Fondation Coudenhove-Kalergi, les représentants de Paneurope
France, tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des deux
Fondations, de l'Institut Charles de Gaulle, de l'Université de
Nancy-II, du Centre européen universitaire et du Groupe de
recherche, information, communication et propagandes.
Je remercie tous les participants nombreux, dont les questions
et les interventions animeront le débat et je souligne que si cette
réunion a lieu à Nancy, c'est justement parce que Nancy et son
maire André Rossinot ont établi avec la Fondation Coudenhove-
Kalergi des liens privilégiés et un protocole original de jumelage
qui se concrétise ici pour la première fois.
L'édition est assurée dans la collection des Cahiers de la Fondation
Charles de Gaulle, car la Revue Espoir, initialement envisagée
ne pouvait accueillir tous les textes ; elle comprend les actes du
colloque, qui sont complétés par la correspondance classée par la
Fondation Coudenhove-Kalergi, entre le Comte et le Général. Ces
documents apportent la preuve d'une relation importante, capitale
entre les deux hommes à laquelle on n'a pas, jusqu'à présent,
attaché suffisamment d'importance. Ce document, essentiel pour
l'histoire de l'Europe retiendra très certainement l'attention des
historiens et des hommes d'Etat."
Le mondialiste Condenhove Kalergi :
L'Union paneuropéenne internationale a été fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926 à Vienne, par le comte Richard Coudenhove-Kalergi qui a publié en 1923 son livre-manifeste Paneuropa où il préconise la création d'une union des États européens, union qui lui semble le seul moyen d'éviter que se reproduise la catastrophe de 14-18 : « L'Europe, dans son morcellement politique et économique, peut-elle assurer sa paix et son indépendance face aux puissances mondiales extra-européennes qui sont en pleine croissance ? »Sommaire
[masquer]Emblème
Homme cosmopolite et lettré, convaincu de l'unité de la civilisation européenne, le comte Coudenhove-Kalergi choisit comme emblème de la Pan-Europe une croix rouge sur un disque d'or.
Il en donne la signification dans son ouvrage : « La croix rouge des croisades du Moyen Âge est le symbole le plus ancien d'une union européenne supranationale. Aujourd'hui elle est l'emblème de l'humanitarisme international1.
Le soleil figure l'esprit européen dont le rayonnement éclaire le monde entier »2. Le soleil est aussi interprété comme étant le symbole d'Apollon, référence à l'influence culturelle de la Grèce antique sur l'évolution de la civilisation européenne3 .
Historique
Connaissant très vite un vif succès, les idées de Coudenhove-Kalergi inspirent très directement Aristide Briand dans les années 1920 qui accepte pour sa part la présidence d'honneur du mouvement paneuropéen en France, tandis que le président exécutif de la section française est son collaborateur Louis Loucheur. Mais l'arrivée du national-socialisme en Allemagne, conjuguée aux effets du Traité de Versailles qui prétendait, au lendemain de la Première Guerre mondiale, dessiner une Europe nouvelle, ruine provisoirement les efforts de Coudenhove-Kalergi.
Après la victoire des Alliés, Coudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union Paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefittecomme Secrétaire général.
Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond Triboulet, Michel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union Paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013.
Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.
Présidents de l'Union paneuropéenne internationale (UPI)
- Richard Coudenhove-Kalergi (1926-1972)
- Otto de Habsbourg (1972-2004)
- Alain Terrenoire (2004-2013)
20:28 Publié dans Européennes, libéralisme mondialisme, Libertariens (Libéralisme) | Lien permanent | Commentaires (0)
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"Pas assez à droite" se traduit par "antisémite" dans l'anglais d'extrême-droite
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The Party boit la tasse, qui veut boire la lie du thé ?
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Chauprade, l'extrême-atlantiste
Qu'est-ce que l'atlantisme ?
Au XXème siècle, la définition en était celle du courant politique conceptualisé au début de la guerre froide qui prône une alliance militaire centrée sur les États adjacents à l'océan Atlantique Nord et, par extension, entre l'Europe et l'Amérique du Nord (spécialement les États-Unis et le Canada). Cette alliance s'accompagne d'une coopération dans les domaines politiques, économiques et culturels.Ce courant politique donne pour objectifs à cette alliance d'assurer la sécurité des pays membres et de protéger les valeurs qui les unissent : « la démocratie, les libertés individuelles, et l'État de droit (rule of law) ».
L'OTAN est une des expressions de l'atlantisme.
Au XXIème siècle, cette définition s'affine.
L'atlantisme est souvent dénoncé, principalement dans certains pays d'Europe, comme une défense du libéralisme économique et un soutien à la politique étrangère des États-Unis.
Et c'est là que le conseiller de Marine Le Pen intervient.
Il joue sur la définition.
Car, ce n'est pas assez connu et dénoncé, mais Aymeric Chauprade fait partie des lobbies libéraux de Washington les plus furieux.
Le mouvement national français devrait non seulement s'en apercevoir mais encore, le renvoyer dans ses cordes à grands coups de coup de pied au cul.
Certes, nous le répétons, "liberal" n'a pas aux USA la même définition que nous en avons.Quand je parle de libéralisme extrême, je parle des libertariens, pour qui le terme de libéral est une insulte puisqu'assimilé au "liberal" américain qui est moins anti étatiste qu'eux, ce qui en fait un indécrottable gauchiste à la limite du communiste, un quasi communiste.
Aymeric Chauprade est affilié à Washington par ceux qui aux USA, se réclament des pères fondateurs des Etats-Unis, issus des très maçonniques Sons of Liberty et de la Boston Tea Party, qui mettent la liberté au-dessus de tout, si bien que l'Etat (qui doit être "fort" pour cela) se doit de garantir cette liberté, et seulement cela (Vous aurez ensuite divers sous courants querelleurs autour de la façon dont l'Etat doit se réduire à peau de chagrin en dehors de sa prérogative essentielle de faire respecter l'ordre libéral).
De l'Institut Thomas More aux formations qu'ils dispensent au sein de l'Institut de Formation Politique/IFRAP dont il refourgue les stagiaires à Marine Le Pen, en passant par le Front National, le parcours de Chauprade est cohérent.
Toutes ses coteries avec Radio Courtoisie, Contribuables Associés, Polemia et autres Horlogers de l'Institut Pour La Démocratie et la Coopération, ne font que conforter cette solide cohérence.
Ces organismes se sont donné pour tâche de se répandre et de répandre leur idéologie au sein, non seulement des mouvements politiques (tous), mais aussi et encore directement dans les écoles, les universités, les milieux économiques et médiatiques.
Ce à quoi ils réussissent parfaitement.
Les politiques actuelles en sont la preuve, même si évidemment pour eux, le but du libéralisme intégral est loin d'être atteint, trop de résistances en France (du fait de nos institutions), leur Institut Pour La Justice (pendant justice des libertariens) s'acharne pourtant, avec tous ses relais d'Obertone à Zemmour en passant par Fdesouche, à faire sauter ce dernier pan de souveraineté français.
L'école aussi est bastion non encore entièrement pris, et là encore Zemmour donne de son corps, les écoles hors-contrats de ses amies Anne Coffinier/Agnès Molinier (à côté de laquelle Sophie de Menthon ferait pâle figure ..., On se comprend n'est-ce pas) sont à la charge contre l'école républicaine.
Et ne parlons pas de cet horrible modèle social français pour assistés, comme aime à le rappeler la petite Marion Maréchal Le Pen (qui n'a elle, jamais eu à travailler de sa petite vie mais qui trouve les Français fainéants, faut pas chercher plus loin l'aura qu'elle revêt auprès de la clique réaco libérale).
Alors oui, je vous entends déjà :" Mais n'importe quoi, Chauprade est contre le Pentagone, le Département d'Etat, la FED.
Oui, je l'ai déjà expliqué.
Il l'est, comme le sont tous les libertariens.
Ron Paul fustige toutes ces organisations étatiques car il les voudrait justement détachées de l'Etat.
Le privé fait partout mieux que le public, n'oublions pas leur paradigme.
Les mercenaires font mieux que les armés d'Etat qui coûtent cher aux contribuables (on a bien compris le leitmotiv).
Alors qu'est-ce que l'atlantisme ?
Se faire caniche des Américains, qu'est-ce que ça signifie ?
Cela signifie que l'on adopte leur vision du monde (qui rappelons-le, s'est bâtie en opposition avec notre modèle français).
Et en cela, Chauprade est plus royaliste que le roi, il se veut plus Américains que les Américains, un Américain pure souche, un vrai fils de la liberté, qui travaille à une France américaine en pilotage automatique.
Chauprade, Zemmour, ne sont guère éloignés d'un Macron, toute la différence est dans la subtile nuance qu'ils font entre leurs degrés respectifs de servitude au modèle américain en fonction de l'école américaine dont ils se sentent le plus proche, entre Ecole de Chicago et Austrian School; ne manquant pas de mettre en scène à grand renfort de trémolos et de couvertures médiatiques, les subtilités de leurs querelles libérales.
Le tout sur le dos de la France, de notre Etat-Nation garant-interventionniste de notre unité et de notre prospérité, de la transmission de l'héritage national, et qui s'incarne à travers des pans de souveraineté battus en brèche tant par les uns que par les autres. -
Le mariage pour tous de la carpe et des lapins crétins ...
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Marion Maréchal Le Pen, le perroquet des lobbies de droite dure
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Chauprade/Le Pen, comprendre l'alliance
Il manque beaucoup à l'analyse car il n'est fait aucune référence aux réseaux libéraux libertariens américains de Chauprade et à l'Opus Dei dont les réseaux s'étendent jusqu'en Russie.
Et à leurs luttes acharnées aux USA, contre le Pentagone et le Département d'Etat depuis leurs désaffections d'avec la CIA.
Chauprade est membre de l'Institut Thomas More et est cadre formateur actuel de l'IFRAP/Institut de Formation Politique.
Ses liens en Russie passent notamment, par John Laughland de l'IDC (qui a recueilli le libertariens Snowden), Laughland qui est un agent direct de Ron Paul, tout comme par Konstantin Malofeev (qui organise les sauteries russo européennes est en liens directs avec les libertariens états-uniens de l'Heritage Foundation, Cato Institute, etc., lié à Exxon Mobil entre autre (qui a une politique étrangère autonome), et également lié à l'Opus Déi dont les réseaux sont similaires et qui sont, sous prétextes cathos, de vrais libéraux.
Il faut savoir lire ce qu'ils mettent dans leurs notions d'Etat profond et d'Etat stratège au regard de leur idéologie libertarienne tendance Opus Déi.
Dommage, parce que la connaissance de ces éléments de faits expliquent bien mieux tout ce qui se passe en ce moment à l'extrême-droite, en France, en Europe, en Russie, et dans le monde. -
Chauprade, lié aux libertariens jusqu'à la lie
Rappel :
Chauprade est membre de l'Institut Thomas More et toujours actuel cadre formateur de l'IFRAP/Institut de Formation Politique lié aux lobbies libertariens américains et à l'Opus Déi dont les relais vont jusqu'à Moscou.
La realpolitik est un concept anglo saxon, tout comme Chauprade.
L'Etat profond qu'il déteste comme tous les libertariens qui sont en guerre contre le Pentagone et le Département d'Etat américain, c'est l'Etat.
Son "Etat stratège" n'est que la lambeau d'Etat qui souhaite fort pour affirmer le maintien du chaos libéral.
Il faut savoir lire ces gens-là.
Ils sont les ennemis les plus profonds de la France. -
Louis Aliot catho bobo
Louis Aliot se met à la traîne des idéologues du choc des civilisations.
Il découvre les conflits dans le monde et le sort des minorités dans les pays qui n'ont pas la chance d'avoir comme en France, les principes d'unité et d'égalité comme principes constitutionnels.
Dans la boucherie universelle ne t'intéresse que le sort des chrétiens Louis ?
Bernard Anthony t'as fait une piqûre de rappel ?
Des tas de minorités se font persécuter dans le monde, et en Irak puisque c'est ce pays qui t'intéresse, le sort des musulmans chiites est pire encore si on osait hiérarchiser dans l'immonde.
Ces gens-là étaient tous irakiens, ils se ressemblaient, les chrétiens majoritaires auraient-ils une attitude différente ?
En Centrafrique les chrétiens ont été capables des mêmes pires horreurs que leurs opposants, comment expliquer cela à l'aune de votre point de vue de cathos de Salon Beige ?
Des musulmans d'Afrique subissent la conversion au christianisme évangélique avec une peu de graissage de la CIA, ou autres mercenaires pour le compte de groupes privés, un peu d'argent dans les rouages et on convertit les meilleurs et les pires à toutes les religions que tu veux.
Les sectes religieuses sont souvent plus adoratrices du Veau d'or et du pouvoir que de Dieu.
L'instrumentalisation des religions est bien utile pour instaurer le chaos au profit des marchands d'armes et des trafiquants de matières premières ayant pignon sur rue sur les places financières de la planète.
Nomme les responsables d'en haut au lieu de t'en prendre aux abrutis de là-bas.
Mais tu ne peux pas, car tu es impuissant, d'une part à remonter le fil, d'autre part parce que tu t'y prendrais les pieds.
Nombre des réseaux de Chauprade ont des intérêts louches dans ces conflits.
Nombre de tes propres liens ne sont pas nets non plus et s'arrangent bien des lobbies internationaux qui mettent à mal, non pas la civilisation irakienne, mais bien la nôtre.
Notre civilisation se marie mal avec la barbarie de la justice privée que vous défendez tous à l'occasion.
Notre civilisation n'épouse pas les conseils, manoeuvres et prise de pouvoir des spins doctors de politiciens en mal d'idée, d'arguments et de courage politiques.
Notre civilisation mourra du viol de la civilisation anglo américaine que vous laissez pénétrer comme les autres dans les rouages de notre démocratie.
"Connais-toi toi-même" était-il inscrit au frontispice du Temple de Delphes, retourne dans les livres relire l’histoire de nos institutions Louis, que l'on ne croit pas que tu aies eu tes diplômes en pochette surprise.
Regarde tes propres agissements avant même de condamner ceux des autres, la barbarie peut être plus proche que tu ne le crois.