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Européennes - Page 9

  • Les élections européennes, c'est pour les cons !

     

    "Nous avons affaire à un « Parlement Potemkine », un vernis démocratique pour un système qui ne l'est pas. En toute confidence, les députés eux-mêmes ne se font pas beaucoup d'illusions. En réunion autour d'un verre avec d'anciens députés, ceux-ci ne m'ont parlé que de la maison qu'ils avaient pu acheter grâce à leurs indemnités !"
    Élections européennes du 25 mai 2014 - Todd : « Non, je n'irai pas voter ! » - Herodote.net

    Les candidats à la présidence de la Commission sont nommés par les chefs d'Etat et de gouvernement en commun accord entre eux.
    Et ce sont eux et la Commission Européenne qui décident des directives à voter par le Parlement Européen.


    L'enjeu se situe donc en amont, au niveau national.

    Si l'on tient compte du fait que les différents gouvernement sont tous pro européens et pro libéraux, que les think tanks qui les alimentent sont interchangeables puisque les "experts" (comprendre les idéologues) qui les composent sont les mêmes, et que ces think tanks sont stipendiés par les mêmes oligarques (industrialo financiers),
    il est clair que tout est noyauté et les nuances ténues.


    Quant à Marine Le Pen dans l'histoire, et à son alliance libérale (rappelons que les leaders Wilders, comme Farage sont les hommes des groupes d'influence libertariens les plus puissants au monde, Heritage Foundation, Cato Institute et autre American Enterprise Institute, Hoover Foundation, etc.; les économistes de Marine Le Pen se déclarant ouvertement eux-mêmes de l'Ecole Autrichienne sans que cela n'interpelle personne ...), le niveau de leur score a été évalué et analysé et n'aura aucun impact.
    Can Marine Le Pen destroy the European Union from the inside ? Pose The Time.
    La réponse est NON.

    Elle a été tournée dans tous les sens par les think tanks de la Commission, même en s'alliant à toutes les extrêmes droite les plus islamophobes, plus les antisémites -Marine ne rebutant pas les alliances plus libérales encore que ne le sont encore les instances en place qui soupoudrent leur libéralisme de quelques garde-fous que les alliés de Marine ni Marine elle-même (sous prétexte qu'ils s'inscrivent dans un tout) ne votent pas- , ça ne passe pas.
    L'ensemble des autres contre le bloc FNo libéral dure sont largement majoritaires, comme il l'est depuis toujours à voter toujours dans la même direction.

    Le groupe de Marine ne demande, répétons-le, qu'à accélérer le processus libéral tout en maintenant un cadre européen garant de ce processus.

    Marine comprenant les choses de façon trop superficielle, elle ne sait pas voir pas le coup d'après car elle n'a pas les capacités d'analyses de la complexité.



  • La guerre européenne de retard en avance sur le futur

    La vision de de Gaulle est complètement obsolète, elle ne tient pas compte d'une nouvelle donne, à savoir que depuis se sont créées de nouvelles formes d'Etat que sont les OIC (Oil Internationales Companies), qui sont des multinationales basées sur les ressources naturelles (pétrole à la base, sur lequel elles ont bâti leur empire).

    Elles ont leurs propres règles, leurs propres territoires (chez les autres), leurs propres politiques étrangères.
    Elles affrontent même le Département d'Etat et le Pentagone.

    Les OIC travaillent notamment avec la Russie avec l'accord de Poutine.

    Or ces OIC sont la quintessence du libéralisme anglo américain, à côté, les USA sont en retard, et c'est bien pour cela qu'elles le critiquent.

    L'Europe n'a jamais eu le temps de passer par une case puissance, elle a été dans un premier temps court-circuitée par les USA avec les agents Monnet et Schuman, mais dans un second, s'apprête à passer sous contrôle libéral pur avec pouvoir absolu de l'oligarchie industrialo financière.

    Ce qui était l'étape logique.

    La seconde phase n'est pas complètement achevée.

    Mais ce sont les souverainistes, dans la droite ligne de de Gaulle, qui vont la faire aboutir.
    Les alliés des Farage, NDA, PMC et de la fange qu'il a amenée au Front -je pense spécialement à Chauprade plus qu'à Philippot-, sont les alliés des libertariens qui sont les suppôts des OIC.

  • Ni droite Ni gauche Français s'oppose à De droite et De gauche Libertarien

    Le slogan Ni droite Ni gauche Français avait fait du grabuge au sein même du Front National.

    Les anciens étaient farouchement attachés au terme de "droite nationale", le terme d'extrême-droite n'en gênait même pas d'autres, au contraire.

    Derrière Samuel, il y avait tout de même en filigrane une idée précise.

    Parmi les jeunes dont j'étais, peu formés aux idées d'extrême-droite, l'affaire était entendue comme rejetant les partis politiques qui s'étaient succédés depuis l'après-guerre, et rejetant un clivage qui coupait la nation en deux quand il s'agissait de défendre la France et les Français, et je ne dirais pas, "d'abord", qui était justement le slogan de la droite nationale, mais défendre la France pour les Français, tous.

    Les dirigeants de l'époque et je pense à  Bruno Raccouchot (mercenaire bobdenardesque, féru de Heidegger, et chargé de l'argumentaire et de la formation aujourd'hui lobbyiste européen), ont fini par se ranger à l'idée parce qu'ils avaient une façon personnelle de l'interpréter.

    Plus tard, je découvrais que déjà sous De Gaulle, les Américains avaient (ré)introduit le concept dans un but de main-mise idéologique ne remettant pas en cause le système.

    Marion Maréchal Le Pen se dit "femme de droite", bien à l'inverse que ce qu'a toujours martelé son père Samuel Maréchal.

    Elle s'inscrit cependant parfaitement dans la logique d'extrême-droite de la révolution par la droite aujourd'hui incarnée par le Printemps Français qui reprend la pensée de Georges Sorel.

    Les libertariens se positionnent non pas Ni droite Ni gauche, mais prenant à droite, prenant à gauche, ne remettant pas en cause le système libéral anglo saxon, mais voulant simplement maintenir un principe de supériorité et de loi sauvage, sur le modèle libertarien des pères fondateurs des Etats-Unis.

    On retrouve ainsi un Alain Soral sur ce positionnement comme un Fabien Engelmann, comme un Eric Zemmour, d'un Finkielkraut, etc.

    Ces gens-là ne défendent pas la France, qui fait le Français -et qui fait de n'importe qui un Français-, mais ils défendent la vision anglo américaine, libérale, d'extrême-droite dans son essence et que l'on retrouve aujourd'hui au sein des Tea parties.

    Et qui entend bien faire main basse sur le Front National et sur d'autres mouvements politiques de façon transversale, avec les technique toute américaine de lobbying pour faire avancer les idées libertariennes -libérales pures- qui pénètrent ainsi partout, sont déjà bien avancées, et qui sont, si nous ni prenons garde, l'avenir.

  • Quel est le cap européen de Marine Le Pen en matière de libéralisme ?

    Marine doit se corriger, elle n'a pas le droit de faire tout ce qu'elle fait pour tuer l'espoir, elle n'a pas le droit de ne pas être à la hauteur.

    Concernant la directive qui consiste à un meilleur contrôle des travailleurs détachés afin que la législation sociale des pays où ils travaillent soit respectée, Marine Le Pen s'est abstenue au prétexte qu'elle ne cautionnait pas le principe des travailleurs détachés.
    Et alors même qu'elle déclarait justement aux média que ces contrôles n'étaient pas suffisants ce qui permettait de faire travailler des ouvriers avec la législation sociale de leur propre pays, pratiquant ainsi le dumping social.
    Les contrôles proposés par la directive pour laquelle Marine Le Pen permettant d'éviter cette fraude.
    Ses assistants expliquent que voter "contre" ou voter "pour" dans ces conditions, c'est la même chose et qu'il vaut mieux s'abstenir.

    Le problème est que toutes les directives amenées à être voter sont des émanations de la Commission avec laquelle nous ne sommes pas d'accord.

    Si on dit que l'on ne vote pas en s'abstenant lors des votes de ces directives parce que nous sommes contre le principe même de ces directives - ce qu'invoquent les assistants de Marine Le Pen pour justifier l'abstention- alors on peut tout aussi bien dire que l'on cautionne la directive. (Nous sommes bien contre l'Union Européenne et nous présentons bien aux élections qu'elle propose.)

    Marine nous invite à ne pas nous abstenir de voter pour elle lors des prochaines élections européennes pour les mêmes raisons, elle l'a martelé durant tout son discours du 1er mai !

    Le problème étant qu'on ne peut pas donner blanc seing à une personne qui fait n'importe quoi au niveau européen (la liste est longue des directives de libre-échange pour lesquelles elle a voté "pour" et bien "pour"), et notamment des alliances avec les partis qui sont les plus tenants du libéralisme auquel elle prétend s'opposer.

    Selon Pierre Deruelle, qui est en train d'éplucher les votes de Marine Le Pen au Parlement UE via votewatch.eu. :
    - Elle a voté en faveur d'un traité de libre-échange entre l'UE et le Vietnam. 
    - Elle a voté aussi CONTRE une régulation des imports de riz en provenance du Bangladesh, mais POUR le budget 2015 du Parlement U.E.
    - Elle a aussi voté POUR un accord cadre EU-Korea, POUR un fond de la pêche européenne, et POUR un accord de pêche UE-Madagascar.
    - Elle a aussi voté CONTRE le prolongement de la durée minimale du congé de maternité à plein traitement de 14 à 20 semaines.
    - Elle est membre de la Commission parlementaire UE International Trade. (Accord de libre échange UE – Canada, le GMT, ...)

    Peut-être a-t-elle simplement voulu s'aligner sur ses partenaires libéraux ces derniers temps ?

  • Vol de l'alouette au dessus d'une élection européenne

    Le seul intérêt de l'alliance européenne de Marine est d'avoir un peu plus de sous, mais au prix de la vente de son âme au diable.

    Marine confond son électorat avec ses militants qui sont prêts à la suivre aveuglément quand elle dit une chose et son contraire.

    Le peuple qui vote est plus sage qu'elle ne le pense, l'abstention le dit.

    En s'alliant avec des groupes qui partagent sans doute avec elle le goût de l'entourloupe, mais qui se réclament d'une Europe des régions encore plus libérale, elle brouille le message national.

    Or ses chances de faire imploser l'UE de l'intérieur sont nulles et ont déjà été analysées par les instances européennes comme non avenues, son rêve d'opposition ressemble à celui de la gauche qui envisage(ait) depuis toujours faire basculer l'UE vers plus de social.

    C'est du reste mal interpréter le rôle du Parlement Européen qui n'est là que pour entériner les décisions de la Commission Européenne elle-même dirigée par les multinationales, s'il existait un moindre risque, la structure n'existerait pas.

    Le seul combat est national.
    Le Front National doit remporter les victoires sur le sol national.

    Marine risque chaque jour davantage de brouiller un peu plus le message en remettant en cause systématiquement les principes qu'elles édictent (ententes en douce et même au grand jour avec les régionalistes partisans de l'Europe et de la destruction des Etats; ententes en douce et même au grand jour avec les écoles les plus libérales américaines).

    Tout cela ne devrait pas mener bien loin après quelques éphémères victoires poudre aux yeux, l'alouette se prend le miroir en pleine figure sans comprendre ce qui lui arrive, espérons que Marine n'ait pas toujours le cerveau d'un moineau ...

  • La Commission Européenne a déjà analysé la "victoire" des "eurosceptiques" (plutôt partisans d'une Europe des régions encore plus libérale)

    "Au niveau européen, les eurosceptiques ne sont pas vraiment la somme de leurs partis " indique Paul Taggart, professeur de sciences politiques de l'université d'Essex. Sur le site Vote Watch qui rend publiques les données des présences, des votes et des activités des députés européens à Strasbourg, on peut constater que le taux de participation et surtout de cohésion des élus d'extrême droite est plus faible que celui des autres partis au sein du Parlement : 48,9% en moyenne pour Europe, libertés et démocratie (ELD) pour 83,1% en moyenne (94,6% pour le groupe des Verts/Alliance libre européenne (ALE) et 92,5% pour le Parti populaire européen, PPE). Les partis d'extrême droite possèdent chacun leur propre agenda ; leurs votes diffèrent sur de nombreux enjeux et ils ne se rejoignent que sur quelques questions spécifiques."

    "Le vote en faveur de l'extrême droite aux élections européennes et la volonté d'union de cette tendance politique ne sont pas choses nouvelles. En revanche, la capacité de certains partis d'extrême droite, en raison de l'évolution de leur positionnement idéologique (discours social et protectionniste et défense de l'Etat-providence et des principes d'un vivre ensemble européen - tolérance, liberté d'expression, égalité des sexes et émancipation des femmes, pluralisme, laïcité, etc.), à fédérer les mécontentements est à ce jour inédite. En outre, la démarche plus pragmatique de ces partis en quête de pouvoir pourrait leur permettre de taire certaines de leurs dissensions idéologiques, en valorisant ce qui les rassemble.

    L'augmentation du nombre de leurs députés lors des élections de mai prochain devrait inciter les partis d'extrême droite à davantage s'engager au parlement de Strasbourg qu'ils utilisent plus souvent comme une tribune qui leur permet de se faire entendre et de s'opposer que comme un espace de travail et de proposition.

    Le renforcement probable de l'extrême droite, conséquence de la dispersion des votes, habituelle aux élections européennes, ne doit pourtant pas conduire à surestimer son impact sur les équilibres politiques du futur Parlement européen. Il aurait néanmoins comme conséquence de pousser le Parti populaire européen (PPE) et les Socialistes & démocrates,(S&D) voire l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE) et Les Verts/Alliance libre européenne (ALE), à constituer des grandes coalitions de manière encore plus fréquente afin d'obtenir des majorités. "

  • Marine Le Pen, l'idéologue du non-sens

    http://www.slate.fr/france/86077/front-national-extreme-droite-europe

     

    LE FN ET LES EXTRÊMES DROITES EN EUROPE: UN JEU DE PISTES QUI BROUILLE ET S'EMBROUILLE

    Le Front national joue à cache-cache avec l'Europe. Il noue au niveau continental des alliances (avec Geert Wilders, le FPÖ, la Ligue du Nord) qu'il refuse au niveau national. Et s'allie avec des partis qui ont décidé, à des degrés divers, d'accepter la construction européenne.

    Marine Le Pen et Geert Wilders, le 13 novembre 2013 au parlement néerlandais. REUTERS/Toussaint Kluiters/United Photos

    OUTILS
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    L'éviction, début avril, d'Andreas Mölzer de la tête de liste du FPÖ (Parti Autrichien de la Liberté) aux élections européennes en Autriche a un impact direct sur le Front national. En novembre dernier, c’est en effet lui qui a été l’artisan du rapprochement de différents partis, dont le FN.

    Andreas Mölzer est une figure marquante des droites extrêmes européennes. Véritable homme-orchestre du camp pangermaniste en Autriche, c’est aussi un historique du FPÖ, qui a été conseiller culturel de la région de Carinthie, proche collaborateur et plume de Jörg Haider, après avoir animé le magazine Die Aula, organe des étudiants nationaux-allemands. Il est également actuellement le rédacteur en chef de Zur Zeit, revue politique, intellectuelle et culturelle souvent présentée un peu rapidement comme la branche autrichienne de la «Nouvelle Droite».

     
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    Doktor Andreas et Herr Mölzer sont les deux faces d’une même personne: en froid stratège, conscient des nécessités d’un aggiornamento, il œuvre constamment au rapprochement des différentes droites extrêmes ou nouvelles droites populistes européennes; en militant aux tendances radicales, il ne peut réprimer les expressions racistes ou d’autres dérapages dont il est coutumier. 

    Avant de se livrer une énième sortie qui lui a coûté son poste de Parlementaire européen, Mölzer a entrepris d’européaniser la mise à jour du projet et du discours des extrêmes droites européennes, au point d’apparaître de plus en plus comme leur architecte. Instruit par l’expérience –il a assisté à l’intense campagne hostile à l’alliance entre le FPÖ et le parti conservateur autrichien (ÖVP) en 2000 au sein de l’UE– Mölzer a compris que si le FPÖ veut parvenir au pouvoir, il doit autant se rénover idéologiquement que de se prémunir de campagnes en Europe le désignant comme «extrémiste».

    Des rapports historiquement compliqués avec l'extrême droite européenne

    C’est donc d’Autriche que vient l’idée et l’impulsion d’une nouvelle coordination entre les différents partis de cette famille politique en Europe.

    Les rapports du FN avec le reste de l’extrême droite européenne ont toujours été compliqués. Dans le passé, le FN fut tenu à l’écart de l’«Eurodroite» (1979) à laquelle participait l’italien Movimento Sociale Italiano–Destra Nazionale (MSI-DN) d’Almirante et l’espagnole Fuerza Nuova de Blas Pinar, au profit du Parti des Forces Nouvelles (PFN), de Pascal Gauchon, Alain Robert et Jean-Louis Tixier-Vignancour. Puis, avec le même MSI-DN, le FN forma, entre 1984 et 1989 le Groupe des droites européennes, que quitte le MSI-DN mais qui est rejoint par les Republikaner allemands.

    Le Front national noue au niveau européen des relations qu’il répudie en France. Se lier avec le FPÖ, la Lega Nord ou le Vlaams Belang lui semble logique au niveau européen quand, en France, il refuse toute alliance officielle avec les groupes identitaires qui lui fournissent pourtant officieusement cadres, candidats voire un appui technique ou logistique.

    Les alliances européennes du Front national, nouées avec Geert Wilders aux Pays-Bas, avec le FPÖ de Heinz-Christian Strache en Autriche, avec la Lega Nord en Italie et la fondation (avec le Parti National Slovaque ou les Démocrates Suédois notamment) de «l’Alliance européenne pour la liberté» tendent à démontrer que le Front national risque d’avoir du mal à tenir une ligne purement «souverainiste» en étant non seulement allié avec des partisans fervents de l’Europe des Régions mais surtout avec des partis qui ont décidé, à des degrés divers et avec les difficultés inhérentes à l’exercice, d’accomplir un aggiornamento idéologique, notamment en intégrant et en acceptant la question de la construction européenne.

    En effet, la stratégie Mölzer, qui devrait survivre à l’éviction de son inspirateur éponyme, participe d’abord de la dénonciation du «centralisme» de la construction européenne, mais nullement de la nécessité d’une construction européenne. Dans la vision développée au cours de la réunion de Vienne du 14 novembre 2013, la construction européenne est acceptée comme un fait dont seules les modalités sont contestables. Il s’agit, cette fois, de préempter la question démocratique, sans contester l’unité civilisationnelle de l’Europe. En novembre, l’Alliance européenne des libertés fait sienne la thèse du «déficit démocratique» pour renforcer l’échelon national sans contester que l’Europe existe ou doive s’organiser.

    La stratégie Mölzer

    Aux fins de délégitimer l’action européenne telle qu’elle est, Andreas Mölzer se saisit de la gestion de la crise et, en particulier, de la crise de l’euro. Il pointe le danger d’un risque inflationniste et prouve par là même qu’il diffère fondamentalement avec les quelques analyses que peut développer, sporadiquement, le Front national sur la question.

    Les droites populistes ont en commun un souci: élargir le périmètre électoral de ces partis en empruntant des thèmes prégnants dans les sociétés européennes (contestation démocratique de la gouvernance européenne, hétérodoxie économique par rapport à la gestion de la monnaie unique).

    Les «droits individuels» font l’objet de toute l’attention de ces partis. L’affaire Snowden a ainsi donné lieu à des prises de position consistant à défendre les droits individuels contre les écoutes de la NSA. Dans le numéro 48 de Zur Zeit, l’iconographie mêle volontairement une affiche de la Seconde Guerre mondiale («Vorsicht ! Feind hört mit!»: «Attention ! L’ennemi écoute!») et la dénonciation du scandale des écoutes de la NSA.

    Cette nouvelle posture des partis d’extrême droite européenne leur permet de préempter des thèmes forts dans des sociétés où la conscience des droits individuels est forte. La déclaration politique de l’Alliance européenne des libertés place délibérément au cœur de tout la «démocratie» et la «liberté». Pour que cette mutation ait lieu, il faut néanmoins garder une cohérence... que l’hostilité à l’islam, à l’immigration extra-européenne, se charge de procurer.

    Le ciment de tous ces partis demeure ainsi une hostilité totale à la présence de l’islam sur le continent européen. Le FN, d’ailleurs, est assez enclin à s’aligner en Europe sur le discours particulièrement hostile à l’islam de Geert WildersHeinz-Christian StracheMario Borghezio ou Oskar Freysinger, tout en décourageant ces derniers de venir tenir le même discours à Paris. Ces détours tactiques, ce jeu de cache-cache idéologique ne doivent pas masquer l’évolution de fond à l’œuvre et que l’Alliance européenne des libertés représente très bien.

    Le FN n'est pas moteur en Europe

    La ruse des droites (populistes) est bien d’articuler nostalgie de l’ancien, nouvelles revendications individuelles et refondation idéologique. Ainsi, il est inutile de résumer les actuelles droites extrêmes à leur passé. Tenant à l’écart en France les homologues de ceux avec qui il s’allie sur le plan européen (Identitaires en France, Vlaams Belang en Belgique ou FPÖ en Autriche), adhérant à une conception «civilisationnelle» de l’Europe tout en amplifiant une posture «souverainiste», s’alliant avec des régionalistes européens (Lega Nord) tout en manifestant un soutien appuyé aux défenseurs de l’Etat-nation dans le même pays (Fratelli d’Italia-Alleanza Nazionale), le Front national brouille les pistes au moins autant qu’il s’embrouille lui-même.

    En observant la scène politique européenne et les droites populistes qui s’y déploient et progressent, on peut constater que si le Front national capte dans les urnes les voix de nombre de ses concitoyens, il n’est en revanche nullement, sur le plan continental, un parti moteur de l’aggiornamento idéologique de son propre camp pas plus qu’il n’adopte la même ligne politique en France et en Europe...

    Gaël Brustier



  • L'Union Européenne propose une consultation "citoyenne" à propos du traité transatlantique, c'est pipeau mais j'ai répondu

    1.  
       
    2.  
      Public consultation on modalities for investment protection and ISDS in TTIP


      1. RESPONDENT DETAILS


      1.1. Type of respondent I am answering this consultation in my own name (as a citizen/individual)

      Your details - Individuals

      1.1.1. My name may be published alongside my contribution

      Yes

      1.1.1.1. Contact person
      Oriane Borja 

      1.1.1.2. Contact details (address, telephone number, email) - not for publication:

      32 rue de Chambord 44 470 Thouaré-sur-Loire 0633691785 borjaoriane@hotmail.fr 

      1.1.2. If you are answering as a citizen/individual, please specify:

      Other

      1.1.2.1. If you replied "other", please specify:
      French citizen. I don't recognize EU as my country. 

      1.2. Your contribution
      I agree for my contribution to be made public on the European Commission's website Yes

      1.3. What is your main area/sector of activity/interest?
      Education 

      1.4. Registration: Are you registered in the EU's transparency register? No

      1.5. Have you already invested in the USA? No
      2. VIEWS ON THE PROPOSED TEXT TO BE USED AS THE BASIS FOR INVESTMENT NEGOTIATIONS WITH THE US
      A. Substantive investment protection provisions


      Question 1: Scope of the substantive investment protection provisions


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, what is your opinion of the objectives and approach taken in relation to the scope of the substantive investment protection provisions in TTIP?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      I don't trust the EU to protect us. I only trust in my own state. EU is governed by lobbies, especially by the members of the European Round Table of Industrialists who have not got the same interests as the citizen's ones. 

      Question 2: Non-discriminatory treatment for investors


      Question:

      Taking into account the above explanations and the text provided in annex as a reference, what is your opinion of the EU approach to non –discrimination in relation to the TTIP? Please explain.


      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      I don't care about that. I want discrimination in trade. I want protections. I want my people to have work in his country, with our social laws. I don't want to open many of what you consider as "markets" or sectors. I am afraid that what you include in "exceptions" will be include in your treaty soon or later. We know how you work as IMF OECD World Bank with your techniques of "adaptation". 

      Question 3: Fair and equitable treatment


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, what is your opinion of the approach to fair and equitable treatment of investors and their investments in relation to the TTIP?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      Same answer as above-mentioned 

      Question 4: Expropriation


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, what is your opinion of the approach to dealing with expropriation in relation to the TTIP? Please explain.

      If you do not want to reply to the question, please type "No comment".

      I consider your "Human rights" as vectors and even as catalysts for you business. When I hear these terms, I thought of George Soros and I am afraid. 

      Question 5: Ensuring the right to regulate and investment protection

      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, what is your opinion with regard to the way the right to regulate is dealt with in the EU's approach to TTIP?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      No comment 
      B. Investor-to-State dispute settlement (ISDS)

      Question 6: Transparency in ISDS


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on whether this approach contributes to the objective of the EU to increase transparency and openness in the ISDS system for TTIP. Please indicate any additional suggestions you may have. 

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      Most of your acts are secrets so I don't believe any more in your "transparency" policy. In fact when I hear you talk about transparency I think exactly the opposite. 

      Question 7: Multiple claims and relationship to domestic courts


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on the effectiveness of this approach for balancing access to ISDS with possible recourse to domestic courts and for avoiding conflicts between domestic remedies and ISDS in relation to the TTIP. Please indicate any further steps that can be taken. Please provide comments on the usefulness of mediation as a means to settle disputes. 

      If you do not want to repy to this question, please type "No comment".

      No comment 

      Question 8: Arbitrator ethics, conduct and qualifications


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on these procedures and in particular on the Code of Conduct and the requirements for the qualifications for arbitrators in relation to the TTIP agreement. Do they improve the existing system and can further improvements be envisaged?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      EU (ERT) ethic consists in making the children work in the poor countries or in paying people as few as possible. You would rather not talk about ethic. 

      Question 9: Reducing the risk of frivolous and unfounded cases

      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on these mechanisms for the avoidance of frivolous or unfounded claims and the removal of incentives in relation to the TTIP agreement. Please also indicate any other means to limit frivolous or unfounded claims. 

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      No comment 

      Question 10: Allowing claims to proceed (filter)


      Question:

      Some investment agreements include filter mechanisms whereby the Parties to the agreement (here the EU and the US) may intervene in ISDS cases where an investor seeks to challenge measures adopted pursuant to prudential rules for financial stability. In such cases the Parties may decide jointly that a claim should not proceed any further. Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, what are your views on the use and scope of such filter mechanisms in the TTIP agreement?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      More Europe we have, more financial instability you have. I think we will recover our harmony when we will break with the principles of the European Union, specially with the free trade. 

      Question 11: Guidance by the Parties (the EU and the US) on the interpretation of the agreement 


      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on this approach to ensure uniformity and predictability in the interpretation of the agreement to correct the balance? Are these elements desirable, and if so, do you consider them to be sufficient?

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      I do not want to have other justice than the old and wise justice of my country. 

      Question 12: Appellate Mechanism and consistency of rulings

      Question:

      Taking into account the above explanation and the text provided in annex as a reference, please provide your views on the creation of an appellate mechanism in TTIP as a means to ensure uniformity and predictability in the interpretation of the agreement.

      If you do not want to reply to this question, please type "No comment".

      I want my country sovereign in all its attributes and not only according to the good will of the other countries. 
      C. General assessment


      What is your overall assessment of the proposed approach on substantive standards of protection and ISDS as a basis for investment negotiations between the EU and US?



      Do you see other ways for the EU to improve the investment system? 



      Are there any other issues related to the topics covered by the questionnaire that you would like to address?


      If you do not want to reply to these questions, please type "No comment". 

      My overall assessement is that I have a very bad presentiment, I don't want any kind of system over my country. I think it is inhumain and dangerous for our liberty and our happiness. 
      Meta Informations

      Creation date
      28-04-2014 

      Last update date


      User name


      Case Number
      321540353101811814 

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      en

  • Elisabeth Badinter, la philanthropie à la Soros

    Pendant que l'on s'occupe du Traité Transatlantique, les supra Etats que sont les multinationales (rappelons que Publicis gèrent la publicité de tous les grands medias) fabriquent des monstres qui ont leurs propres lois et qui passent allègrement sur les difficultés réglementaires depuis longtemps.

    Publicis Groupe est un groupe de communication français fondé en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet dont la principale actionnaire est sa fille, le "philosophe" Élisabeth Badinter (
     En mars 2012, elle est classée par le magazine américain Forbes 13e personne la plus riche de France, avec une fortune personnelle estimée à 1,1 milliard de dollars) et actuellement dirigé par Maurice Lévy. C'est le troisième groupe de communication au monde par le chiffre d'affaires, présent dans 104 pays sur les 5 continents et compte environ 49 000 collaborateurs.
     
    Publicis et Omnicom tentent de surmonter leurs différends
    www.boursorama.com
    par Leila Abboud et Tom BerginPARIS/LONDRES (Reuters) - Les..

  • Marine cherche extrême-droite désespérément

    Ce que Marine essaie désespérément de comprendre et qu'elle ne veut pas comprendre, c'est que NDA et Nigel Farage ne sont pas les seuls à la prendre pour une conne, il y a aussi : Robert Ménard, Paul-Marie Coûteaux, Aymeric Chauprade comme tous ceux qui se rattachent idéologiquement au Club de l'Horloge et à la logique de l'Union des droites.
    Mais Marine ne prend-elle pas elle-même ses électeurs pour des imbéciles en se rattachant à ses conseillers économiques tenants de l'Ecole Autrichienne qui est la plus extrême des écoles libérales ?

    A ce jeu d'imbéciles, que chacun récolte un jour ce qu'il mérite.

    "Alors que Nigel Farage, le leader de l'United Kingdom Independence Party (Ukip) a estimé jeudi que «l'antisémitisme est inscrit dans l'ADN» du FN, Marine Le Pen a dénoncé les «déclarations ignominieuses à l'égard de mon mouvement» de Nigel Farage.


    «J'ai essayé désespérément de trouver la raison qui le pousse à ces déclarations somme toute assez nouvelles, car par le passé il avait plutôt eu à notre égard un comportement courtois», s'est désolée Marine Le Pen. «Est-ce que peut-être nos assistantes sont moins jolies que celles de Nicolas Dupont-Aignan ? Ca pourrait être une raison», a-t-elle suggéré, dans une allusion à la tête de liste du député de l'Essonne dans la circonscription Est, Laure Ferrari, qui a été l'assistante parlementaire de Nigel Farage au Parlement européen.

    «Je pense qu'il est de mauvaise foi»

    «Nicolas Dupont-Aignan, je vous le rappelle, vient d'accueillir dans son groupe Gilles Bourdouleix, dont le seul acte qui l'a fait connaître, est de dire que Hitler n'avait pas tué assez de Tziganes», a accusé Marine Le Pen. Soit Nigel Farage ne le sait pas, soit il est de mauvaise foi. Je pense qu'il est de mauvaise foi».

    Une amende de 750 à 5.000 euros a été requise mardi 15 avril devant la cour d'appel d'Angers à l'encontre du député-maire (ex-UDI) de Cholet (Maine-et-Loire), poursuivi pour avoir estimé en juillet 2013 que Hitler n'avait «peut-être pas tué assez» de Tziganes. Dans le cadre du financement public des partis, Gilles Bourdouleix s'est rattaché à Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, comme d'autres députés centristes ou le député d'extrême droite Jacques Bompard." (le Parisien 26/04/14).