Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Européennes - Page 13

  • Ces pro-russes formés par les libertariens américains (où l'on reparle de la filiation états-unienne de l'"Institut pour la Démocratie et la Coopération")

     
     
     
     
     
     
     

    mercredi 5 février 2014

    Le réseau pro-russe derrière la campagne de diffamation anti-ukrainienne

     
    J'observe une forte vague de faux reportages, incorrects et exagérés qui surestiment l'importance de l’extrême droite dans les manifestations pro-européennes actuelles en Ukraine. Alec Luhn, journaliste de The Nation résidant à Moscou (Russie), écrit sur « le nationalisme ukrainien au sein de l'Euromaïdan », Seumas Milne a déclaré dans les pages deThe Guardian, qu'en « Ukraine, les fascistes, les oligarques et l'expansion occidentale sont au centre de la crise », tandis que Eric Draitser « analyste géopolitique indépendant » autoproclamé écrit sur son propre site Stop Imperlialism (plus tard publié aussi par Centre for Research on Globalization), que la « violence dans les rues ukrainiennes [...] est le dernier exemple de la croissance d'une forme la plus insidieuse du fascisme en Europe depuis la chute du Troisième Reich ».

    Ces articles et beaucoup d'autres sont tous écrits sur un modèle similaire et leur but est de discréditer l'Euromaïdan comme une manifestation fasciste, néonazi ou, au moins, d’extrême droite.

    Chaque mobilisation politique de masse en Ukraine est accompagnée de tentatives visant à compromettre le soulèvement du peuple, en les associant aux radicaux de droite. Cela s’applique non seulement aux soulèvements ou protestations, mais aussi aux événements importants. Par exemple, quelques semaines avant le championnat de football Euro-2012, la presse britannique a hystériquement accusé les Ukrainiens de racisme et de xénophobie et a averti que toute personne de couleur qui arrive en Ukraine pour le match de foot serait inévitablement et immédiatement tuée. A la fin du championnat, aucun magazine britannique ne s’est excusé auprès des Ukrainiens quand il a été constaté qu’il n’y a eu aucun incident lors du championnat raciste impliquant les fans ukrainiens.

    La campagne actuelle de diffamation de l'Euromaïdan est la plus forte attaque sur la société civile ukrainienne et la politique démocratique. Des attaques similaires ont aussi eu lieu dans le passé, bien que leur intensité n'ait jamais atteint le niveau d'aujourd'hui. Lors de la « Révolution orange » le régime ukrainien semi-autoritaire sous la présidence de Leonid Koutchma avait aussi tenté de souiller le candidat démocratique à la présidence, Viktor Iouchtchenko, en l'associant à l'extrême droite. Et voici une histoire qui relie le passe au présent.

    A la veille des élections présidentielles en 2004, qui ont abouties à une impasse entre Viktor Ianoukovytch et Viktor Iouchtchenko; un certain homme, Edouard Kovalenko, chef du parti d'extrême droite virtuel Assemblée nationale ukrainienne (UNA), a déclaré que lui et son parti organiseraient une marche en faveur de Iouchtchenko comme candidat à la présidence. Le bureau de M. Iouchtchenko a immédiatement répondu qu'ils n’avaient jamais eu besoin d'un tel soutien, et ont fait de leur mieux pour s'éloigner de l'initiative sordide de M. Kovalenko. Pourtant le bureau de Iouchtchenko ne pouvait pas entraver cette marche et, le 26 juin 2004, Kovalenko a manifesté :

    Edouard Kovalenko (au centre) conduit une marche de l'UNA

     

    Lors de la réunion qui s’est tenue après cette marche, Kovalenko a déclaré : « Nous, le parti nationaliste de droite, soutenons le seul candidat des forces de droite : Viktor Iouchtchenko. Une Ukraine, une nation, un peuple, un président ! ». Et il a fait un salut hitlérien.


    Pour accomplir tout cela, Edouard Kovalenko a été payé une énorme somme d'argent par Viktor Medvedtchouk, chef de l'administration présidentielle (sous la présidence de Leonid Koutchma), qui a plus tard été impliqué dans la fraude électorale en faveur du candidat pro-russe, M. Ianoukovytch, ce qui a déclenché la Révolution orange. M. Medvedtchouk a été (et est toujours) connu pour ses liens personnels étroits avec Vladimir Poutine, qui est le parrain de la fille de Viktor Medvedtchouk.

    La tâche de Kovalenko était simple : en apportant le soutien à Iouchtchenko sous les drapeaux nazis, il devait discréditer le candidat démocratique aux yeux des observateurs occidentaux. Heureusement pour Iouchtchenko, les média occidentaux en général n'ont pas adhéré à cette accusation et l'ont ignorée.

    Mais certaines organisations occidentales n'ont pas ignoré cela. L’une d'entre elles était l'excentrique britannique et apparemment inexistante aujourd'hui, Helsinki Human Rights Group (BHHRG) non-affiliée, malgré son nom, à Helsinki Committee for Human Rights. LeBHHRG a déclamé que les élections au Bélarus autoritaire, sont conformes aux normes démocratiques, que la Lettonie n'a pas été occupée par, mais était intégrée dans l'Union soviétique, que les Roms de la République tchèque n'ont pas souffert de racisme comme il a été généralement rapporté, etc. Le 24 novembre 2004 le BHHRG a publié un rapport «L'Ombre de l'antisémitisme sur les élections contestées en Ukraine », dans lequel les auteurs ont conclu :
    Avec des amis comme ceux-ci [par exemple, Edouard Kovalenko et quelques autres] M. Iouchtchenko peut sentir qu'il a tout le pouvoir du peuple nécessaire pour saisir la présidence, mais les observateurs de l'OSCE, les députés européens, Colin Powell et George W. Bush devraient-ils être en faveur d’un candidat dont les soutiens sont des néo-nazis et des négationnistes de l’Holocauste ?
    L'un des premiers sites-web qui a republié ce rapport était le même Centre for Research on Globalization, qui a récemment republié l'article d'Eric Draitser sur l'Ukraine, à propos duquel j'ai parlé au tout début. Un autre site-web qui a republié le rapport du BHHRG, cette fois en langue russe, était le site de Historical Perspective Foundation, dirigé par la nationale-conservatrice russe Natalya Narochnitskaya. Depuis 2008 elle est à la tête de l’Institute of Democracy and Cooperation basé à Paris, avec John Laughland, un journaliste eurosceptique britannique, ancien directeur des études. M. Laughland, qui est décrit comme un « isolationniste, anti-étatique, libertaire de droite », a été l'un des administrateurs duBHHRG.

    John Laughland et Natalya Narochnitskaya

    Au moins trois personnes qui ont été associées au BHHRG ont rejoint le Ron Paul Institute for Peace and Prosperity basé aux Etats-Unis : Daniel McAdams (directeur exécutif de l'Institut), Mark Almond (ancien président du BHHRG) et John Laughland. Le site-web de Ron Paul Institute est plein d'articles trompeurs sur l'Euromaïdan, l'associant avec l'extrême droite, et de diverses idioties de Mark Almond (qui aime se présenter comme « professeur d'histoire à l'université d'Oxford », mais il ne travaille même pas  dans cette université) sont particulièrement proéminentes (voir par exemple son article « L'Opposition ukrainienne et l'Occident : jouer avec le feu avec les extrêmes nationalistes »).


    Le Centre for Research on Globalization basé au Canada est aussi intéressant. Il a été fondé et est maintenant dirigé par Michel Chossudovsky ; parmi les contributeurs du Centre figurent Neil Clark, Mahdi D. Nazemroaya and William Engdahl. Chossudovsky, Nawemroaya et Engdahl sont membres du comité scientifique d'un magazine italien Geopolitica, qui inclue également John Laughland et Natalya Narochnitskaya. Geopolitica est édité par Tiberio Graziania, un fervent défenseur de la coopération eurasienne et un membre du Conseil supérieur du Mouvement international eurasien dirigé par le fasciste russe,Alexandre Douguine. En 2008 Douguine a appelé à l'occupation russe de la Géorgie, et il a même effectué un voyage en Ossétie du Sud avec ses disciples de l'Union de la jeunesse eurasienne.

    Alexandre Douguine et ses disciples en Ossétie du Sur en 2008

    Geopolitica lui-même est une antenne du magazine italien d'extrême droite Eurasia, Rivista di Studi Geopolitici, publié et édité par Claudio Mutti, un néo-nazi italien. Leconseil scientifique d’Eurasia inclue Alexandre Douguine et William Engdahl. Au début du janvier, M. Engdahl a publié un article « Le groupe d’entraînement de Belgrade financé par les Etats-Unis est derrière les protestations soigneusement orchestrées à Kyiv ».


    M. Douguine fait la promotion de l'idée de la destruction de l'Ukraine et de sa colonisation par la Russie depuis le début des années 1990. Il a également été une source d'inspiration pour la fondation d'une organisation italienne nationale-socialiste Stato & Potenza, quiappelle ouvertement à l'annexion de l'Ukraine par la Russie. Douguine et Mutti ont été amis depuis 1990 ; Mutti lui-même est étroitement liée à Stato & Potenza.

    Alexandre Douguine et Claudio Mutti en 2012

    Tous les personnes et groupes mentionnés ci-dessus forment apparemment une petite partie d'un large réseau qui vise à promouvoir les idées anti-occidentales, pro-russes et pro-eurasiatiques dans l'UE, aux Etats-Unis et au Canada. En outre, les personnes suivantes de ce réseau sont des contributeurs réguliers officiels de la chaîne TV Russia Today (RT), sponsorisée par le Kremlin :


    Et ces auteurs sont dans l'équipe des commentateurs politiques d’un autre service de média sponsorisé par le Kremlin, La Voix de la Russie :

    • Mark Almond (ex-BHHRG, Ron Paul Institute for Peace and Prosperity)
    • Michel Chossudovsky (Centre for Research on Globalization, Geopolitica)
    • Neil Clark
    • Eric Draitser (Centre for Research on Globalization, Stop Imperialism)
    • Aleksandr Dugin (International Eurasian Movement, Eurasia)
    • William Engdahl (Centre for Research on Globalization, GeopoliticaEurasia)
    • Tiberio Graziani (Geopolitica)
    • John Laughland (ex-BHHRG, Institute of Democracy and Cooperation, Ron Paul Institute for Peace and Prosperity)
    • Daniel McAdams (ex-BHHRG, Ron Paul Institute for Peace and Prosperity)
    • Natalya Narochnitskaya (Institute of Democracy and Cooperation)

    L'antenne de la Voix de la Russie en France est ProRussia TV, qui est liée à l'extrême droite française, représentée par le Front national et est dirigé par Gilles Arnaud, ex-conseiller duFront national en Haute-Normandie. La chef du Front national, Marine Le Pen, a reçu unaccueil chaleureux en Russie l'été dernier. En particulier, elle a rencontré Dmitri Rogozine, vice-premier-ministre, qui a aidé à fonder l’Institute of Democracy and Cooperation quand il a été l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN (2008-2011). C'était pendant le service de Rogozine dans la mission russe auprès de l'OTAN, alors que l'Ukraine et la Géorgie se sont vu refuser l'adhésion à cette organisation.

    Marine Le Pen et Dmitri Rogozine à Moscou, 2013

    Commentant la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'Accord d'association avec l'Union européenne, Le Pen a dit qu'elle a été déçue par l'intervention de l'UE dans les affaires ukrainiennes et a recommandé aux Ukrainiens de ne pas « rejoindre ce cauchemar », c'est-à-dire l'UE (bien qu'il ne s'agissait pas de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE). Dans cette rhétorique, Le Pen a été soutenue par Andreas Mölzer d'un parti d'extrême droite autrichienFreedom Party of Austria, qui a également suggéré – en parlant du rapprochement de l'Ukraine avec l'UE - « de prendre en compte les intérêts de la Russie [qui] est très sensible à tout ce qui se passe autour de ses frontières (ce qui) inclue l'Ukraine, qui, depuis le temps de Pierre le Grand, était une partie de la sphère d'influence russe ».

    Le vaste réseau consistant en des auteurs et institutions pro-russes est un vivier de toutes sortes de théories du complot extrémistes / d’extrême droite, euroscepticisme, racisme et théories anti-démocratiques. Aujourd'hui, c'est aussi l'une des principales sources des articles, des éditoriaux et des déclarations qui, d'une manière ou d'une autre, essaient de discréditer les manifestations de l'Euromaïdan en les associant soit avec le néo-nazisme, soit avec un prétendu expansionnisme américain. La rhétorique de ces auteurs est pleinement conforme aux observations faites par le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, qui a récemment critiqué le soutien occidental de l'Euromaïdan et a déclaré: « Qu'est-ce que l'incitation aux manifestations de plus en plus violents a à voir avec la promotion de la démocratie ? Pourquoi n'entendons-nous pas les condamnations de ceux qui saisissent et retiennent les bâtiments du gouvernement, qui brûlent, enflamment la police, qui utilisent des slogans racistes et antisémites et nazis ? ».

    Voici une liste des publications sélectionnées que ce réseau eurasiatique inspiré par le Kremlin a produit jusqu'à maintenant :


    Je ne sais pas si Alec Luhn, qui écrit pour The Nation, ou Seumas Milne qui écrit pour The Guardian, font partie de ce réseau pro-eurasien. Malgré le fait que leur message est similaire à celui de nombreux articles publiés par les auteurs pro-eurasiens, ils peuvent simplement ne pas savoir à propos de quoi ils écrivent. Mais ces individus, qui ont été associés avec le britannique Helsinki Human Rights Group, le Ron Paul Institute for Peace and Prosperity, l’Institute of Democracy and Cooperation, le Centre for Research on Globalization, le Mouvement international eurasien et – je suppose – de nombreuses autres institutions similaires, qui n'ont pas encore été révélées, sont de toute évidence idéologiquement poussé par des activistes anti-démocratiques engagés dans les opérations subversives anti-ukrainiennes et, finalement, anti-européennes.

    traduit par Denys Kolesnyk

    Source : Anton Shekhovtsov's blog
     

  • Se servir de sa tête, ce n'est pas foncer avec bille en tête

     

    Les pauvres imbéciles qui manifestaient aujourd'hui  à Nantes -avec en fer de lance émeutiers, l'internationale camée des punks à chiens et des fils de bourgeois- sont les mêmes qui insultaient des gens comme moi qui travaillent depuis vingt ans à les prévenir de ce qui allait arriver.

    Ils ont voulu l'Union Européenne, ils voulaient que l'on soit tous régis par une égale loi supérieure, ils subissent maintenant les dicktats des normes bruxelloises et se voient imposer des mégapoles et le Los Angeles way of life.

    Le projet d'aéroport s'inscrit dans un vaste programme régionalo mondialiste autour de mégapoles en lien avec le processus libéral de l'"Economie de la connaissance" au sujet duquel j'ai déjà écrit.
    Problématique que j'ai abordée en tant que tête de liste de la Loire-Atlantique aux dernières élections régionales, dans l'indifférence générale.


    Je rappelle d'ailleurs que, juste avant que je n'y remette bon ordre, le Front était pour le projet d'aéroport ...
    En pleine élection régionale, et alors que Brigitte Neveu et Béjarry défendaient le projet, j'ai expliqué pourquoi il fallait être contre, il faut dire que j'avais fait des recherches, moi, chose qui ne se faisait pas du tout à l'époque.
    Le Front ne sait d'ailleurs toujours pas précisément pourquoi il est contre.

    Ca ferait d'ailleurs hiatus puisque les souverainistes de PMC sont on ne peut plus à

    fond dans le processus ERTo delorien de Lisbonne ...

    La solution, c'était de ne pas s'enchaîner à l'UE et aux multinationales qui sont derrière.

    Maintenant, il faut en sortir.

    Les opposants au projet d'aéroport n'étant pas du tout enclin à remettre en cause la véritable origine du malheur qui les accable.

    Il s'agit en effet d'une véritable remise en cause de notre style de vie tout entier, de la primauté de l'économique sur le politique et donc sur le peuple, au profit du marché.

    Aujourd'hui, de la même manière, ils s'agitent, et vont jusqu'à insulter ceux qui ne font pas comme eux.
    Pourquoi ?
    Ils ont transféré leur pouvoir de peuple à une oligarchie, ils ont creusé leur propre tombe, avec leur propre terre.

    Et que vaut leur violence, dans un monde qui alors demain, tomberait sous le coup d'une même autre violence adverse, guignoleries jusqu'à quand ?

    Ils ne savent que fuiter en avant, vers toujours plus de chaos, alors que combattre aujourd'hui, c'est surtout avoir le devoir de ne pas être con.

    Il ne faut pas bien être fûté pour manifester dans un monde où l'oligarchie industrialo financière gouverne.

    La revolución !, c'est vraiment un truc de pays sous-développé.

     

     

     

  • Ukraine, propagande contre propagande

    Alors qu'il est qu'il est toujours amusant de constater que les partisans du coup d'Etat plus ou moins musclé en France -et qui sont venus soutenir les dernières initiatives américaines- poussent des cris d'orfraie devant les tentatives ukrainiennes, voici le témoignage de syndicalistes ukrainiens, article paru dans Informations Ouvrières n°286 (semaine du 30 janvier au 5 février 2014), qui rejoint bien ma propre analyse.

     

    Que se passe-t-il en Ukraine ?

    20 février 2014, 14:17

    Que se passe-t-il en Ukraine, où le centre de Kiev est le théâtre de scènes de guerre civile ? Ce 28 janvier, le Premier ministre a démissionné, et la Rada (Parlement) a abrogé les mesures répressives adoptées il y a quelques jours, après deux mois de manifestations qui ont suivi le report de la signature d'un accord d'association avec l'Union Européenne.Nous livrons ici quelques réflexions, en nous appuyant sur des éléments de discussion avec des militants ouvriers de la région (Ukraine et Biélorussie). 

     

    ------------------------------------------

     

    Pourquoi des centaines de milliers d'Ukrainiens manifestent-ils depuis deux mois ?

    Un militant ouvrier de Biélorussie, présent à Kiev la semaine dernière nous indique:

    " Après le refus du gouvernement Azarov de signer un accord d'association avec l'Union Européenne, à Kiev et dans certaines régions, en particulier la partie centrale et occidentale de l'Ukraine, les manifestations ont commencé, sous le nom d'Euromaïdan. Au cours de ces événements, la violence a été utilisée de part et d'autre.Nous considérons de façon critique le régime existant en Ukraine, qui exprime les intérêts des groupes oligarchiques et est caractérisé par un degré très élevé de corruption.C'est ce pouvoir qui a mis en œuvre, de longue date, des réformes néolibérales, qui a remis en cause les acquis sociaux, plongeant dans la pauvreté une partie du peuple.

    Nous partageons donc le juste sentiment d'indignation et de mécontentement du peuple ukrainien vis-à-vis du gouvernement actuel."

     

    Le gouvernement ukrainien était-il opposé à la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne ?

    Ce militant poursuit:

    "Le régime actuel en Ukraine, hier partisan acharné de cet accord d'association, n'a pas renoncé aujourd'hui à un rapprochement avec le capital international.

    Les désaccords au sein de la classe dirigeante en Ukraine ne portent que sur le fait de savoir à quels groupes profitera une remise en cause de la souveraineté nationale de l'Etat.

    Une partie a tenté de manœuvrer entre les intérêts des compagnies occidentales et russes, tandis que d'autres se sont comportés comme des compradores nettement orientés vers l'Ouest."

    Le régime ukrainien, d'abord chaud partisan de l'accord d'association avec l'Union européenne, s'est donc détourné de cette perspective dès lors qu'un accord avec la Russie, signé le 17 décembre, lui apparaissait plus avantageux. La Russie y a investi 15 milliards de dollars et baissé le prix du gaz russe vendu à l'Ukraine.

     

    Qu'aurait signifié la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne pour les travailleurs ?

    Vladimir Poutine a eu beau jeu de souligner que les 15 milliards de dollars d'investissement russe ne sont liés "à aucune condition, ni à aucune hausse, ni à aucune baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des bourses ou des dépenses".

    Poutine a fait clairement allusion aux conditions posées par le Fonds monétaire international (FMI) en cas de signature d'un accord d'association avec l'Union européenne: un plan d'austérité budgétaire, et une hausse du prix du gaz.

     

    Qui sont ceux qui manifestent à Kiev et dans certaines villes de province ?

     Il y a bien entendu des citoyens, issus de ce que les médias appellent les "classes moyennes", qui protestent contre la corruption des oligarques et les lois répressives.Et il y a les forces organisées, par exemple le parti de l'ancien boxeur Vitali Kltschko, Oudar, parti fondé en avril 2010 avec "l'aide" de la Fondation Konrad-Adenauer, liée au parti chrétien-démocrate d'Allemagne (la CDU).Il y a le parti "Svoboda" (Liberté), qui se revendique de l'héritage de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (qui, lors de l'invasion de l'URSS en juin 1941, a collaboré avec les nazis).

    Nos correspondants indiquent que, fin décembre 2013, "des militants syndicaux qui participaient à "l'Euromaïdan" ont été la cible d'attaques physiques des militants nationalistes. Ainsi à l'appel de la tribune officielle, des nervis ont tabassé trois militants de la Confédération des syndicats libres d'Ukraine (KVPU) tandis que leur tente était lacérée à coupe de couteaux. Et ce n'est pas un cas isolé: les groupes paramilitaires nationalistes font régner la terreur parmi les manifestants".

    La presse montre les "Berkouts" (CRS) envoyés par le régime et déplore les manifestants"morts pour l'Europe". Mais, en face, est apparu un groupe ultra violent, "Pravyi Sektor", qui se situe "à droite" de Svoboda.Qui est derrière ce groupe qui, de toute évidence, cherche à provoquer le chaos ?

     

    Les gouvernements français et américain dénoncent "l'ingérence étrangère" de la Russie, qui serait derrière le président Yanoukovitch.

     C'est "l'hôpital qui se moque de la charité".Que le pouvoir russe craigne pour ses intérêts et cherche à les défendre ne fait aucun doute. Que dans un pays qui a longtemps été opprimé et partagé entre des grandes puissances étrangères, le sentiment national soit fort et légitime, c'est certains. Mais qui, sur la place centrale de Kiev (le fameux "Maïdan Nezalejosti") a déclaré devant les manifestants, le 15 décembre 2013: "Nous sommes ici pour soutenir une juste cause, le droit souverain de l'Ukraine à décider librement et indépendamment de son destin, qui est de se lier à l'Europe" ?Qui a déclaré à la même tribune: "Nous disons clairement que l'ingérence de la Russie et de M. Poutine est inadmissible" ?

    Ce sont les sénateurs des Etats-Unis McCain (républicain) et Murphy (démocrate), venus "soutenir" et promouvoir la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne, au nom du gouvernement américain.

    Quand des représentants de la principale puissance mondiale viennent, en personne, prêter main forte à des partis d'opposition, ce ne serait pas de "l'ingérence" ?Le 10 décembre 2013, l'un des principaux services secrets américains privés, Strategic Forecasting Inc. (en abrégé Stratfor), surnommé "le cabinet fantôme de la CIA" a publié sur son site internet un rapport sur l'Ukraine, dans lequel on lit:"Le soutien américain aux mouvements de protestation en Ukraine est un moyen de fixer l'attention de la Russie sur sa région et de la détourner de l'offensive contre les Etats-Unis."

     

    On oppose souvent l'Ukraine occidentale, "tournée vers l'Europe", et l'Ukraine orientale, "tournée vers la Russie". Y'a-t-il un risque de dislocation du pays ?

     Un risque suffisamment sérieux pour être ouvertement évoqué. Ainsi sur BFMTV: "Cela commance à être connu: un projet de partition de l'Ukraine émerge, ses partisans agissent dans la discretion." 

    Cela ne serait pas la première fois sur le continent qu'un tel émiettement sous l'égide des grandes puissances aurait lieu (Yougoslavie, Kosovo, etc.).

    Cette fois-ci, il s'agit du deuxième paus d'Europe en superficie, peuplé de 45 millions d'habitants...Cela n'irait certainement pas dans l'intérêt du peuple ukrainien, ni d'aucun autre peuple. Comme conclut ce militant biélorusse:

    "Une véritable alternative au système oligarchique ne viendra pas d'un espoir illusoire envers un quelconque "gentil sauveur" venu d'Occident ou d'ailleurs, mais seulement de la lutte directe du peuple pour ses droits sociaux."

     

    ------------------------------------------

     

    Article paru dans Informations Ouvrières n°286 (semaine du 30 janvier au 5 février 2014).

  • L'extrême-droite, vecteur récurrent des USA pour déstabiliser les Etats

    L'"opposition" ukrainienne ?

    Qui ne voit pas que les nazis de là-bas sont les mêmes "dissidents" manipulés par les Etats-Unis sous le nom du Printemps Français et de La Manif Pour Tous en France, qu'il s'agit des mêmes tirs et vastes mouvements ourdis par les mêmes et pour les mêmes raisons.

    Rappel (et consulter la rubrique "libertariens" sur mon blog pour plus d'infos) :

  • Un modèle pas top

    La France a cela de supérieur de ne faire aucune différence entre ses citoyens, ni aucune différence entre un étranger pauvre et un étranger bankable comme la Suisse entend les choisir.
    Répugnante Suisse.

    Autrement, on comprend que les Suisses aient besoin de faire venir une immigration choisie parce que les fils de banquiers, ça ne reproduit que d'autres banksters, pas des médecins ni des ingénieurs, ni des professeurs.

    Enfin, après Marine Le Pen qui a bien dû se mettre dans la roue de l'UKIP et dire tout le bien qu'elle pensait du modèle de quotas d'immigration suisse, voilà le tour du souverainiste Florian Philippot d'encenser le "modèle suisse".

    Ca tombe bien, Florian Philippot fera peut-être partie du quota autorisé en Suisse, si le modèle français ne lui plaît pas.

    Quelle est donc cette race d'homme politique qui ne connaît pas la richesse de ses propres institutions et combien elles sont le rempart aux lobbies de tout poil auxquels le "modèle" suisse laisse libre champ, sur le modèle anglo saxon.

  • Réponse faite à Chouard mais prenez-en tous pour votre grade

    L'Etat est notre seule et dernière protection (et je parle davantage pour notre cadre Etat-Nation, en France, l'Etat est notre vieille structure historique bâtie au mieux par la sagesse du temps long, preuve par l'histoire même qu'il est un cadre performant).

    Il faut bien comprendre l'équation :

    Moins d'Etat = Plus de Maffia 

    et réciproquement, pour comprendre la volonté des lobbies, qui sont des maffias.

    La France, Etat-Nation est la forme de démocratie la plus aboutie, ce que vous appelez Démocratie Directe n'est valable qu'à l'échelle de la Cité guère développée, au-delà, elle est le royaume des lobbies.

    La Suisse n'est en rien un modèle, c'est un repère de banquier-gangsters à l'anglo saxonne.

    Il est plébicité par les libertariens pour cela.

    Leur travail de fond est à étudier de manière transversale, politique, économique et géopolitique.
    Chouard est un béotien, il n'a absolument aucune notion de ces réseaux, de leurs fonctionnement et de leur but, d'où la porosité.

    Il ne faut pas confondre non plus, Etat et Gouvernement.

    L'Etat, c'est nous.

    La France est passée du Roi-souverain (qui ne défendait que l'intérêt du royaume et de ses sujets), au peuple-souverain, ce qui revient exactement au même.

    En France, l'Etat est l'Etat-Nation, la souveraineté est entre les mains du peuple, les maffias attaquent ces structures pour s'y substituer.

    L'Etat se caractérise par ses attributs, qui sont les attributs de souveraineté : battre monnaie, faire et exécuter les lois (dont budgétaire au premier chef), rendre justice, police et défense, et en France, l'Etat est responsable de la prospérité, de la santé et du bien-être en général de ses citoyens, il est garant de l'Unité nationale -qui est notre trésor et qui nous est bien spécifique, et qui est le secret de notre grande civilisation - et qui se caractérise aussi par l'école nationale (programme national), que les forces libérales tentent de détruire.

    Notre structure est ce qui nous maintient debout et libres encore, elle est attaquée de toute part, on voit bien comment l'Etat est démantelé par l'oligarchie, il ne nous reste guère de prérogatives.
    Il nous reste l'Unité nationale et l'école( déjà bien attaquée, les programmes scolaires étant dictés par l'OCDE aux ordres des multinationales et sous contrôle états-uniens, j'ai démontré tout cela dans un rapport circonstancié et de nombreux textes).

    Les libertariens, dont l'idéologie est fondatrice des Etats-Unis d'Amérique, sont le fer de lance du mondialisme.
    Le mondialisme n'étant que l'américanisme qui entend répandre sur toute la planète son système libéral destructeur des peuples et de la liberté, au nom même de leur prétendue liberté.

    Aux USA, il existe des querelles entre libéraux, qui nous est importée telle quelle, et dans laquelle s'inscrit Chouard.

    Querelle livrée en grande partie entre le Pentagone-Nsa versus la CIA dans sa fange la plus extrémiste.

    Les libertariens sont le vecteur de cette fange (dans laquelle on retrouve Snowden ou un Chouard, ou un Bob Ménard, ou un Le Gallou, ou un Soral, ou un Dieudonné, ou un Zemmour, ou un Valeurs Actuelles, ou une Bourges, une Bourtin ou une Barjot, ou un Séba, et toute une kyrielle, de personnages plus ou moins haut en couleur, tous les lobbies associés aux Contribuables Associés qui font le pont entre Washington, l'Angleterre, la France et la Russie).

    En France, Jean-Marie Le Pen fut un des premiers de leurs pantins, aujourd'hui, Marine se laisse avoir via la Freedom Alliance à laquelle elle s'est enchaînée, ainsi qu'à l'argumentaire de leurs think tanks (IFP, IFRAP dont sont les Chauprade, Beigbeder, etc.), Marion Maréchal Le Pen est leur poulain politique, NDA passant plus ou moins à l'as pour manque de résultat. Farage est leur poulain anglais.
    Ron Paul et son fils Rand, les chefs de fils aux USA.

    Mais que l'on ne s'y trompe pas, ce sont toujours les mêmes derrière, la même oligarchie industrialo financière dont la liste est facile à établir car tous ces réseaux ne cachent pas le soutien des multinationales.

    Certains pensent ainsi qu'il faut le modèle libéral pur, libertarien, le chaos n'où naîtra le meilleur ordre, les autres pensent qu'il faut l'accompagner, voilà la seule nuance, qui a plusieurs degrés.

    Leur cible principal est le modèle français, tous les autres sont non seulement beaucoup plus poreux mais encore achevé, de la Corée du Sud à la Chine en passant par la Russie et le Vénézuela, tout est sous contrôle, ne reste que le modèle français, bien atteint, mais qui présente encore des résistances.

    C'est vous, les cons de "dissidents" qui êtes chargés de finir la besogne.

  • Pas de ça chez nous

    6a00d83451619c69e201a73d6a02fc970d-800wi

     

    JMLP et Marion Maréchal Le Pen rendent visite à Béatrice Bourges, une amicale rencontre d'extrême-droite.
    Aucun problème là-dessus, Béatrice est bien la droite de la droite selon la définition même de Marine Le Pen.
    Il n'y a qu'à demander à ses amis de Liberté Chérie.


    Nous savons bien que Béatrice Bourges était une référence chez les libéraux du Front (Mégrétistes, Languistes, Horlogers, Gollnischiens) et qu'elle gravite dans la sphère de Contribuables Associés de Washington où elle va faire son marché idéologique.
    Ces tristes tendances auraient dû être éloignées du Front National pour cause d'incompatibilité de base, l'Etat-Nation France est l'antithèse de l'idéologie anglo américaine des Tea Parties.

    Ces Tea-partistes sont l'anti-France absolue, ils se calquent sur l'idéologie anglo américaines des pères fondateurs des Etats-Unis. Ils représentent l'Ecole de Chicago et l'Ecole Autrichienne (toute américaine) et sont les nouveaux Chicago Boys, ces agents que la CIA envoient pour déstabiliser les Etats et répandre l'idéologie libérale anti Etat, la liberté individuelle soutenue par les lobbies et le communautarisme les plus sectaires.

    Le Front ne sait même pas faire la différence entre un rassemblement de loobies commandités et manipulés par Washington, et le peuple qui les déteste naturellement. Le Front veut-il réellement servir la France et les Français ou achalander une boutique d'extrême-droite américaine ?

    Le Front croit-il vraiment qu'il peut prendre ainsi les Français pour des imbéciles en tenant un langage qui colle mal à ces accointances idéologiques ?

     

     

     

    http://www.dailymotion.com/video/xbiumu_le-liberalisme-pourquoi-ca-marche_news

    Le Libéralisme, pourquoi ça marche ?

     130
    1 147 vues
      
     

    Les vidéos de Revolution bleue

    Le Libéralisme, pourquoi ça marche ?
     
    lecture en cours
    Crise : Sarkozy inspiré par le diable rouge...
     La "révolution Bleue" de Béatrice Bourges avec Liberté Chérie.
     
    Liberté chérie est une fédération d'associations françaises ayant pour vocation de réformer le modèle social français. Créée en mars 2001 sous l'appellation Liberté, j'écris ton nom, elle vise à promouvoir la pensée libérale et refuse toute subvention publique : ses ressources viennent de ses adhérents et de ses partenaires financiers.
    Son nom initial avait été choisi en référence au poème Liberté du communiste Paul Éluard. Ce poème rédigé en 1942, reste très associé à la lutte contre le fascisme et le nazisme. Selon les dirigeants de l'époque, ce choix avait été fait pour marquer le fait que le libéralisme n'était ni de droite, ni de gauche2 : l'association a depuis toujours refusé d'être cataloguée à droite comme à gauche. Les dirigeants affirment ainsi avoir plus soutenu Tony Blair que Jacques Chirac contre lequel elle a d'ailleurs organisé un happening en octobre 20043.
    En 2003, l’association décide de promouvoir ses idées en développant une stratégie plus militante. Le 15 juin 2003, à son appel à manifester « en faveur des réformes et contre les blocages », 30 000 personnes selon Le Monde (18 000 selon la police, 150 000 selon les organisateurs4) ont défilé de Châtelet à la place de la Concorde à Paris pour dénoncer les blocages des syndicats dans le cadre du débat sur la Loi Fillon sur les retraites. L'association avait pour mot d'ordre « oui aux réformes » (sans nécessairement soutenir la réforme Fillon) et « non aux blocages ». Depuis, l’association a organisé d’autres contre-manifestations, notamment à Marseille en novembre 2005 pendant le conflit de la RTM.
    En janvier 2004, l’association se transforme en une fédération d'associations actives dans de nombreuses villes de l'hexagone.
    Le 29 septembre 2004, elle coorganise avec d'autres associations les premières Rencontres de la réforme à la maison de la Chimie, à Paris, pour proposer et défendre six grandes réformes en présence de 70 députés et 2 ministres5.
    Moyens d'action[modifier | modifier le code]
     
    Contre-manifestations pour protester contre les blocages et grèves lors des grands conflits sociaux. Par exemple :
    mouvement de protestation contre Loi Fillon sur les retraites de juin 2003
    grève de la RTM de novembre 2005
    En mars et avril 2006, Liberté chérie a organisé 4 contre-manifestations en 4 semaines afin de dénoncer le blocage des universités par le mouvement anti-CPE. Opposée au CPE6, l’association disait ne pas accepter que l’on se « serve d’autrui comme d’un moyen pour arriver à ses fins politiques ». La plus grosse de ces manifestations anti-blocage a réuni moins de 2000 entre la place du Châtelet et la Place de la Bastille7.
    Le 18 novembre 2007, suite aux grèves relatives à la réforme des régimes spéciaux de retraite, l'association a appelé à une grande manifestation « contre tous les blocages » de la Place de la République à la Place de la Nation8. Elle a réuni entre 8 000 et 20 000 personnes9.
    Utilisation des mêmes méthodes de rhétorique et d’action que les syndicats.
    Fête de la liberté, tentative de réponse à la Fête de l'Humanité. Rendez-vous de 25 associations libérales au Pavillon Baltard avec conférences, concerts, shows humoristiques, stands associatifs, spectacles de magie, etc. Première édition le 25 juin 2006. Selon l'association, cette fête a rassemblé 900 à 1 000 personnes alors que la Fête de l'Humanité en rassemble 500 à 600 000 chaque année.
    « Fun-politique »
    édition à 2 000 exemplaires en décembre 2004 et commercialisation d'un jeu de société Monopole public.
    opérations symboliques comme la plantation de maïs OGM sur le Champ de Mars à Paris.
    « Cafés liberté » hebdomadaires à Paris, Grenoble, Amiens ou Toulouse où sont abordés des sujets d'actualités comme la Loi Dadvsi ou le terrorisme10
    Conférences avec par exemple Serge Schweitzer, Henri Lepage ou Pascal Salin.
    Université d’été annuelle
    Formation tout au long de l’année de ses membres aux thèses libérales et aux techniques de communication.
    Idées[modifier | modifier le code]
     
    Influences[modifier | modifier le code]
    Liberté chérie a pour ambition de diffuser la pensée libérale au sein de la société française, notamment la responsabilité individuelle ou l'autonomie de l'individu, et de lutter contre le socialisme, qu'elle considère être une idéologie dangereuse. Elle s'inscrit dans la tradition du libéralisme : elle plaide pour une limitation de la taille de l'État. Elle souhaite une société d'égalité des droits, de laquelle seront donc supprimées toutes sortes de « privilèges » et de « statuts ».
    Pour Liberté chérie, la pensée libérale a été principalement représentée et développée en France par Turgot, Benjamin Constant, Jean-Baptiste Say, Frédéric Bastiat ou, plus récemment, Jean-François Revel, Pascal Salin ou encore Philippe Nemo. Philippe Nemo a une forte influence sur la mouvance SOS Education dont Vincent Laarman est le dirigeant. Cette mouvance est de plus en plus contestée à droite au travers du collectif informel sos-justice.
    À l'étranger, elle est représentée par John Locke, Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Ayn Rand ou Milton Friedman.
    Liberté chérie se veut à la fois une association politique, rassemblant les libéraux de toutes tendances, et un think tank libéral.
    Thèmes[modifier | modifier le code]
    Liberté chérie a pour vocation de traiter des thèmes d'actualité sous un angle libéral. Elle a publié sa première liste de propositions de réformes11 sur le syndicalisme, l'éducation, l'emploi, la retraite, la santé et le logement.
    Quelques points jugés « clefs » par l'association :
    Emploi
    Simplification du Code du travail, libre négociation des termes du contrat de travail entre l'employeur et l'employé.
    Amélioration du fonctionnement du système éducatif, considéré comme « usine à chômeurs ».
    Retraites
    Suppression des cotisations retraite obligatoires pour permettre une épargne libre et faciliter l'achat de son logement.
    L'État subvient aux besoins de ceux qui ne sont pas parvenu à se constituer une épargne retraite.
    Santé
    Suppression des cotisations maladie obligatoires pour permettre une assurance libre et concurrentielle.
    L'État subvient aux besoins de santé de ceux qui n'ont pas de revenus suffisants et des personnes dépendantes.
    Éducation
    Autonomie totale pour les établissements scolaires (programmes, méthodes, professeurs).
    Mise en place du chèque éducation, subventionnant l'élève et non plus l'établissement.
    Syndicalisme
    Suppression des subventions publiques aux syndicats et publication de leurs comptes.
    Liberté aux salariés de choisir le syndicat qui les représentera pour négocier la convention collective qui s'appliquera à leur contrat de travail.
    Logement
    Libération du foncier.
    Privatisation des HLM.
    Organisation[modifier | modifier le code]
     
    Liberté chérie revendique près de 30 000 sympathisants. La structure fonctionne avec 25 responsables au niveau fédéral et près de 100 répartis dans sa quinzaine de comités locaux12.
    Les présidents successifs depuis 2001 ont été : Édouard Fillias, Christophe Maillard, Aurélien Véron et Vincent Ginocchio qui est l’actuel président depuis février 2006.
    Les fondateurs (Édouard Fillias et Sabine Herold) ont, en mars 2006, fondé le parti politique Alternative libérale, parti qui abandonne ce statut en juillet 2011 afin d'évoluer en « œuvre auxiliaire », dans le cadre de son rapprochement avec le Nouveau Centre et pour continuer d' « œuvrer au rassemblement des libéraux aujourd’hui impliqués dans des partis indépendants »13.
    Fillias et Herold n'exercent plus de responsabilité au sein de l'association Liberté Chérie et s'en sont désengagés afin de se consacrer à leur carrière politique. Aurélien Véron a fondé le Parti libéral démocrate en septembre 2008. Liberté Chérie se déclare être totalement indépendante d’Alternative libérale et du Parti libéral démocrate. L’association affirme d’ailleurs se méfier de tout parti politique, quel qu’il soit.
    Notes et références[modifier | modifier le code]
     
    ↑ Présentation de Liberté Chérie [archive]
    ↑ Sabine Herold et Édouard Fillias, Liberté, liberté chérie, Les Belles Lettres, 2003
    ↑ Manif libérale in Le canard enchainé, 6 octobre 2004
    ↑ « À Paris, les "antigrèves" défilent pour soutenir le projet Fillon [archive] », Le Monde, 2003 (rapporté par Liberté chérie)
    ↑ Les rencontres de la réforme sur le site de Liberté chérie [archive]
    ↑ Elle et nous [archive], Public Sénat, 19 septembre 2006, rapporté par Liberté chérie.
    ↑ Le Monde, 12 avril 2006
    ↑ « Dimanche 18 novembre : Grande manifestation à Paris contre tous les blocages ! » [archive], Liberté Chérie
    ↑ « Plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris contre les grèves dans les transports [archive] », La Tribune, 18 novembre 2007
    ↑ [1] [archive]
    ↑ Positions de Liberté Chérie sur les réformes nécessaires en France [archive] 02/09/2006 - Source Liberté chérie
    ↑ [2] [archive]
    ↑ Alternative libérale : du parti à l’œuvre auxiliaire [archive], juillet 2011.

     

  • Vers le libertarianisme mondial

    Libre-échangisme mondial, quand je vous explique que cela ne fera que prolonger les accords de libre-échange transatlatique, c'est un continuum dans lequel s'inscrit Poutine qui est en lien avec le système libéral, et notamment ses éléments les plus extrémistes, depuis longtemps.aîné.

    Cela ne fera que prolonger les accords de libre-échange transatlatique, c'est un continuum dans lequel s'inscrit Poutine qui est en lien avec le système libéral, et notamment ses éléments les plus extrémistes, depuis longtemps.:


    La Russie a proposé mardi à l'UE de créer une zone de libre-échange avec l'Union économique eurasiatique (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), a annoncé le président russe Vladimir Poutine au terme du sommet Russie-UE à Bruxelles.

    "Nous avons proposé aux dirigeants de l'Union européenne d'étudier la possibilité de mettre en place une zone de libre-échange entre l'UE et la future Union économique eurasiatique qui sera créée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Il importe de lancer un dialogue au niveau d'experts", a indiqué M.Poutine devant les journalistes.

  • Libertarian Academy

    Les candidats de Washington se positionnent comme attendu pour rabattre les peuples dans le giron mondialiste épisode II, version hard & gore.
    Vous n'avez donc encore rien vu.
    Le PVV de Geert Wilders donné à 29 sièges sur 150.
    lionelbaland.hautetfort.com
    Pays-Bas. Un sondage GfK donne le PVV de Geert Wilders premier parti du pays à 29 sièges sur 150, le Parti libéral de droite VVD à 24 sièges, le SP...
    J’aime ·  · Promouvoir ·