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alain finkielkraut

  • Ni droite Ni gauche Français s'oppose à De droite et De gauche Libertarien

    Le slogan Ni droite Ni gauche Français avait fait du grabuge au sein même du Front National.

    Les anciens étaient farouchement attachés au terme de "droite nationale", le terme d'extrême-droite n'en gênait même pas d'autres, au contraire.

    Derrière Samuel, il y avait tout de même en filigrane une idée précise.

    Parmi les jeunes dont j'étais, peu formés aux idées d'extrême-droite, l'affaire était entendue comme rejetant les partis politiques qui s'étaient succédés depuis l'après-guerre, et rejetant un clivage qui coupait la nation en deux quand il s'agissait de défendre la France et les Français, et je ne dirais pas, "d'abord", qui était justement le slogan de la droite nationale, mais défendre la France pour les Français, tous.

    Les dirigeants de l'époque et je pense à  Bruno Raccouchot (mercenaire bobdenardesque, féru de Heidegger, et chargé de l'argumentaire et de la formation aujourd'hui lobbyiste européen), ont fini par se ranger à l'idée parce qu'ils avaient une façon personnelle de l'interpréter.

    Plus tard, je découvrais que déjà sous De Gaulle, les Américains avaient (ré)introduit le concept dans un but de main-mise idéologique ne remettant pas en cause le système.

    Marion Maréchal Le Pen se dit "femme de droite", bien à l'inverse que ce qu'a toujours martelé son père Samuel Maréchal.

    Elle s'inscrit cependant parfaitement dans la logique d'extrême-droite de la révolution par la droite aujourd'hui incarnée par le Printemps Français qui reprend la pensée de Georges Sorel.

    Les libertariens se positionnent non pas Ni droite Ni gauche, mais prenant à droite, prenant à gauche, ne remettant pas en cause le système libéral anglo saxon, mais voulant simplement maintenir un principe de supériorité et de loi sauvage, sur le modèle libertarien des pères fondateurs des Etats-Unis.

    On retrouve ainsi un Alain Soral sur ce positionnement comme un Fabien Engelmann, comme un Eric Zemmour, d'un Finkielkraut, etc.

    Ces gens-là ne défendent pas la France, qui fait le Français -et qui fait de n'importe qui un Français-, mais ils défendent la vision anglo américaine, libérale, d'extrême-droite dans son essence et que l'on retrouve aujourd'hui au sein des Tea parties.

    Et qui entend bien faire main basse sur le Front National et sur d'autres mouvements politiques de façon transversale, avec les technique toute américaine de lobbying pour faire avancer les idées libertariennes -libérales pures- qui pénètrent ainsi partout, sont déjà bien avancées, et qui sont, si nous ni prenons garde, l'avenir.