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Européennes

  • Denis Robert, peut encore mieux faire

    Denis Robert (que l'on remercie de son travail) fait une erreur d'analyse en pensant que ses révélations sur la prédation des Etats par les milliardaires amènent l'extrême-droite au pouvoir comme cela s'est fait au Brésil par exemple.

    Des milliardaires d'extrême-droite font exactement la même chose, les frères Koch, la famille Mellon Scaife, Exxon Mobil aux USA, Beigbeder en France mais bien d'autres dans les réseaux de Millon/Opus dei.

    Beigbeder, qui travaille avec Bannon -un de ceux qui ont porté Trump au pouvoir- qui chapeaute Marion Maréchal Le Pen et l’Institut de Formation Politique qui forme les cadres de droite et d'extrême-droite (différence ténue, seule l'étiquette permet d'élargir la part de marché politique), et qui les forme autant en France qu'aux USA, à Washington, dans les grands groupes d'influence comme l'Heritage Foundation, le Cato Institute ou encore l'American Enterprise Institue par exemple), mais il faut savoir qu'Exxon Mobil dépêche des formateurs qui viennent déverser leur propagande anti-Etat en France, les invitations se font par Internet dans ces réseaux pro Union des droites.

    Beigbeder se positionne sur tous les marchés issus de la libéralisation des services publics, les énergies (Poweo), les cars dits Macron (alors que ce sont des gens comme Beigbeder qui sont à l'origine de ce marché, bien avant Macron), Macron a été le pion politique qui a fait avancer l'affaire, ils sont déjà positionnés sur la privatisation du rail, avec l'UE comme tout premier des verrous.

    En sachant que ces réseaux trouvent l'UE encore trop réglementée, voilà pourquoi ils veulent la faire imploser pour repartir sur des bases encore plus libérales.

    J'ajoute, et c'est important de le comprendre, que la démocratie directe des Chouard ou Mélenchon, est un des leviers qu'ils entendent actionner car c'est un formidable moyen d'affaiblir l'Etat qui est le dernier rempart contre les puissances privées.

  • Thomas Pesquet, Superman aux petits bras

    En ces temps chtarbés de Black Cybers' Fashion Week, il n'y a pas que les savonnettes qui partent comme des petits pains, il y a aussi des baffes qui se perdent.

    On croyait le Petit Prince Thomas Pesquet joyaux dans les étoiles, on le découvre terre à terre bien au chaud dans les portefeuilles, de billet vert en coupures trébuchantes, un petit pas pour l'homme, un grand pied dedans pour l'humanité.

    Pardon mais encore un qui sait parfaitement privatiser son parcours public, vendre son ascension aux parcs d'attraction disney à prétexte scientifique aux enfants dont les parents auront déboursé une somme astronomique quand la nation lui a tout donné, formation et gloire, c'est petit.

    Le surhomme a sa faille kryptonicienne, et c'est à cette aune que sa révolution se heurte également au mur de la réalité, il a le son du politiquement correct et la vieille rengaine de l'action en bourse qui va bien avec.

    Thomas Pesquet, tout talentueux qu'il soit, ne vole pas plus haut quand il nous survend dans les hautes sphères, une Union Européenne qui se ravit de ces partenariats public/privé au profit du privé qui pompe dans le public, la même qui se targue d'être plus verte que son Allemagne dirigeante, mais en réalité tout aussi libérale et anti écologie qu'un vulgaire Trump.

    On attend le point de vue spatio temporel d'un homme qui prétend voir avec recul ce qui le détache de la pesanteur libérale qui semble être l'archéofuturisme ambiant, étouffant.


    https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/thomas-pesquet/thomas-pesquet-la-nouvelle-attraction-du-futuroscope-c-est-lui-5407734#comment-38149

  • Marion Maréchal Le Pen reconvertie ?

    Certains lui prêtent d'entendre des voix, en tout cas, faute de les avoir perdues aux dernières législatives tout en ayant anticipé sa défaite par une courageuse démission aux prétextes d'instincts maternels retrouvés sur le tard, elle cherchait sa voie.

    Mais une libérale cons se reconvertit-elle si facilement ?

    A en croire la presse, et donc ses amis qui ont laissé fuiter l'info, la voilà toute prête à recevoir son baptême vénitien, les bras du privé l'appelait de leurs vœux, le premier pieu du mur du cons bâtisseur était jeté, la voilà propulsée au sommet de la plus haute tour sans avoir passé le premier, de la pasionaria manifestante pour tous à l'entrepreneuriat magnifiscience pour peu, il n'y avait qu'un pas, l'affranchie des convictions l'a franchi solidement.

    Mais le socle de l'élue du privé est-il si dur que son ancienne droite ?


    De repenti en démenti, son chemin de croix fait école en croisant les travers d'un chevelu gras pas très propre sur lui, à la voix trompette cocaïne des palaces parisiens.

    Un nouveau gourou pour la nouvelle élue de la finance, business plan en bandoulière, Marion à peine retournée chez sa mère et à l'école qu'elle enfante d'un nouveau bébé qui semble cette fois-ci avoir toute son attention, c'est que les intérêts courent plus vite que la lumière.

    C'est ainsi à l'EMLYON qu'elle a eu la révélation.

    Pour resituer, l'école de commerce lyonnaise privatisée et en perte de vitesse a fait appel à la société de classement du christ des affaires en cours Martial Guiette, piètre gérant et cador de restaurant et de domaine à en croire ces anciens salariés et créanciers laissés sur le tapis en cours de route du succès, ses paris valent bien quelques pions sacrifiés, il faut bien que les requins de la finance se fassent les dents.


    Celles de la petite Le Pen rayaient jusqu'au parquet de Montretout, Le Pen le vieux entendait lui montrer de quel bois il se chauffe, l'étincelle a pris une claque, dans le râtelier.

    Il fallait donc aller manger ailleurs mais il n'y a pas qu'à l'entreprise familiale que la soupe est bonne.


    Car Marion a des connaissances, entre Saint Pie X et les clubs jet set parisiens, les opportunités ne manquent pas, il paraît qu'on s'arracherait la tête de pont libérale, anglais assimil'é peu ou proue en trois mois, la voilà chef d'entreprise en une semaine, ces écoles privées, il faut le dire, font des miracles.


    Et dire qu'il en est qui croient qu'il faut obtenir son bac scientifique avec mention pour intégrer les classes préparatoires pour espérer à force d'abnégation et de travail de bénédictins, réussir concours pour débuter un cursus de grande école de commerce, comme c'est ringard, quand on peut rencontrer aux bains douches des chargés de com qui t'intègrent sans prépa aux meilleurs classements mondiaux.


    Car oui, MMLP ne rentre pas à l'école comme tout le monde, elle en crée une directement, une surdouée, demandez à Mariani, à Buisson, à Zemmour, à Polony, à Beigbeder, à Zimmern, tous vous le diront, cette fille, c'est la pierre philosophale tout crachée, juré.


    Il faut dire que des créateurs d'école, c'en est plein l'école libérale, et la libéralisation de l'enseignement sous l'égide de la sainte patronne union européenne, une divine obole.
    MMLP n'avait même pas besoin de lancer un SOS Education que son projet était déjà tout tracé, voire traçable.



    Si ce n'est pas de l'art, c'est de la méthode, explications de texte ou, comment créer son école pour les nuls :

    Intégrer une école de business en allongeant un chèque ou un CV financièrement aguichant, l’école privée, hors-contrat de préférence, est aussi soucieuse de vos compétences que ces diplômes sont bidons.

    Mais à ce prix, tout est compris, achat de classements bien compris.


    Le business du ranking est si juteux que même les écoles prestigieuses peuvent s'y vendre, parfois de façon anonymement hypocritement gênée, payer de la publicité pour monter dans un classement, c'est moyen de s'en donner les chances.

    On s’écœure des expertises indépendo dépendantes de Monsanto, on devrait adorer vomir les classements des experts des sociétés de notation des écoles, non ?


    Payer, c'est garantir la clientèle, qui rentabilise l'affaire et permet jusqu'à acheter son emploi futur, soit en reproduisant le schéma, soit en garantissant aux entreprises, le sujet adéquat, capable de faire de l'argent par tous les moyens possibles, même légaux, et puis, flexibilité oblige, le candidat s'effacera de lui-même dans les montages jopcables, entre temps, l'écran de fumée aura fait l'affaire, ce monde est libéré de toute contrainte, puisqu'on vous le dit.

    L'établissement fait, étude de personnalité, prêt bancaire étudiant, aide au choix de l'école privée éventuellement très proche de l'organisme de crédit, et oriente donc dans les méandres du classement exactement là où il faut, du reste, il y en a pour tous les goûts, une corde au cou bien ficelée.


    Marion n'a pas été embauchée, elle demande des conseils, pardon, elle rencontre "dans l’unique but de discuter d’une éventuelle convention de consulting marketing" han, han.

    Tout de suite, ça en jette leur set de table ronde.

    Sûrement de bons conseils puisqu'il a plombé de nombreuses affaires douteuses en laissant salariés et créanciers sur le carreau.

    Mais qui vend quoi et à qui ? Moulinette et rétropédalage, il ne faudrait pas croire en l'existence de conflits d'intérêts, qu'on nous dit, c'est sûr, enfin, c'est clair, enfin, pas de ça chez eux, le monde respectueux de la finance, ça se respecte, et puis le crédit, faux que ce soit crédible, donc c'est dit, c'est faux, tout est faux, tout ce qu'il ne faut dire est dit, et réciproquement.

    Bon, dans tous les cas, il ne faudrait pas croire que le projet d'école vient des copains conffinier mouliné de l'IFRAP, ils font ça, mais pas comme ça, la sainte libérale discrétion, c'est sacrée.
    Il ne faudrait pas croire non plus que le business réside dans le fait de faire croire à une clientèle ignorante ou intéressée que son école a de la valeur, ce qu'elle achètera par avance et qu'elle remboursera par la clientèle que ce classement payé lui rapportera.


    Et, monnaie de la pièce montée sur le gâteau, tout cela grâce à l'Union Européenne qui nous impose la libéralisation de l'enseignement, c'est-à-dire sa mise en vente à la découpe, en faisant croire que ces écoles de commerde auraient plus de valeur que nos grandes écoles publiques gratuites.
    CQFD











  • Bayrou et Sarnez pris la main dans le sac

    Ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles.

    Ils ont été un peu plus malins que le FN mais tout aussi malhonnêtes.

    Et maintenant ils s'enfoncent, comme le vulgaire pickpocket qui prend sa petite claque : "C'est pas moi m'sieur", Bayrou et Sarnez méritent une grande gifle électorale.



    Des emplois fictifs au Modem? Le parti de François Bayrou met à disposition ses bulletins de salaires
    Le parti centriste est soupçonné d'avoir salarié des employés en les faisant passer pour des assistants parlementaires européens.
    HUFFINGTONPOST.FR


  • Libé se cache de la Lune derrière son petit doigt

    Le journal se pâme pour le ministre de la défense UDI de Macron qui est si assidue au Parlement européen.

    Ces instances européennes où les proUE travaillent si dure sans que personne ne soit jamais responsable de ses orientations libérales mortifères.

    Où l'on découvre aujourd'hui que l'UE fait le lit des mafias internationales qui profitent de la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes, qu'elles aient pignon sur rue côté cour et sur la prison côté jardin, il ne fallait pas être grand clerc pour savoir où cela mènerait.


    L'UDI, c'est bien Macron, l'extrême-centre, c'est l'extrême-droite.

    Dérégulation, contre le contrôle et la protection de l'Etat qu'ils veulent réduire a minima, leur sacro saint libéralisme joue contre l'intérêt général et naturellement au plus grand bénéfice des puissances d'argent.

    On s'en fout que madame Goulard ponde un ou cent cinquante mille textes, Goulard et le macronisme, c'est l'agromafia, le BTPmafia, la santémafia, etc., etc.

    Et même de savoir si les ministres et jusqu'au Président en ont fini avec leurs activités lobbyistes (et accessoirement avec le placement de leurs rejetons au frais de la princesse républicaine), le fait est qu'ils seraient corrompus qu'ils n'en seraient pas moins serviles au regard des demandes des groupes financiers.

    Et puis à quoi bon les enquêtes puisque le jeu est à dire, regardez, nous sommes transparents, nous vous le disons d'avance que nous sommes blindés de conflits d'intérêts, ils nagent dedans, et marchent même sur l'eau, rien ne peut donc les couler.

  • Sous le Soleil du Camp des Saints (version longue)

    Ce n'est pas Fillon qui est une imposture au souverainisme, mais le souverainisme qui EST l'imposture.

    Le souverainisme est une idéologie d'extrême-droite qui n'a rien à voir avec la souveraineté.

    C'est une idéologie anglo saxonne, naturellement libérale.

    Le souverainisme, c'est l'indépendance de l'individu par rapport aux règles économiques que la France attribue à l'Etat.

    Le souverainisme entend défendre :

    - la liberté monétaire et les monnaies privées
    - la justice décentralisée et la justice privée
    - la police locale et la police privée
    - les armées privées
    - les écoles privées hors-contrat hors contrôle de l'Etat
    - non intervention de l'Etat dans l'économie
    - communautarisme


    Nos pans de souveraineté sont les attributs de l'Etat :

    - droit de battre monnaie
    - droit de faire les lois et de les faire exécuter
    - droit de justice
    - droit de police
    - défense nationale
    - école gratuite pour tous et programme/diplômes nationaux
    - Etat garant de la prospérité (contrôle de l'économie)
    - Etat garant de l'unité nationale


    Le souverainisme et la défense de notre souveraineté n'ont non seulement rien à voir entre eux mais encore s'opposent-ils avec force.

    Le souverainisme est une idéologie, d'origine anglo saxonne à la base, et qui en Europe, a pris naissance avec la Paneurope.

    Le Mouvement paneuropéen a commencé à germer après guerre et notamment dans les correspondances Condenhove Kalergi-De Gaulle.

    De ce mouvement seront issus les Mouvement Pour la France et autre RPF.

    C'est un mouvement étroitement lié à l'idéologie libérale (dans son acception française, le "liberal" anglo saxon étant classé à gauche par les partisans libéraux du souverainisme).

    C'est ainsi que le thatchérien Nigel Farage et le mouvement Libertas du multimilliardaire Jimmy Goldsmith, se sont retrouvés ou se retrouvent dans ce courant.

    Le Front National ne serait a priori pas "souverainiste" a proprement parlé, Marine Le Pen ne sait pas exactement à quoi cela correspond, mais ses partisans libéraux, et notamment ceux liés au Club de l'Horloge (Marine Le Pen est conseillée par Jean-Yves Le Gallou par exemple), ou l'Institut de Formation Politique -qui se revendique ouvertement de maison-mère libertarienne/libérale cons américaine- qui alimente Marine Le Pen (mais pas seulement) en cadres, ou encore l'Ecole de Guerre Economique (également liée aux Américains, notamment via John Laughand, agent de Ron Paul en Europe et Russie), se retrouvent dans le souverainisme.


    La souveraineté est autre chose.

    La souveraineté française se définit clairement par les attributs de souveraineté de l'Etat depuis les siècles qui ont fondé la France.

    Ce sont ces attributs de souveraineté (droit de battre monnaie, droit de faire et d’exécuter les lois, droit de rendre justice, droit de police, droit de défense extérieure) qui garantissent ou garantissaient (puisque la France a perdu peu à peu ses attributs de souveraineté) à la France les moyens d'assurer son grand principe fondateur d'Unité nationale.

    Ce principe d'Unité qui permet à chaque Français, quelles que soient son histoire et notamment ses origines, d'être considéré comme tous les autres, quel que soit son lieu sur notre territoire.

    Cette souveraineté française donnait à la France son indépendance, le droit pour les Français de décider de leur devenir.

    La démocratie avait permis de transférer ce pouvoir jadis détenu dans les mains d'un Roi, dans les mains du peuple, cette population dont la France faisait des Français.


    Le souverainisme a avoir avec la souveraineté européenne.

    Dans l'idée des souverainistes, très liés à l'Opus Déi et au principe de subsidiarité de l'Eglise, ce principe doit également s'appliquer à l'Europe.

    Il s'agit d'un principe libéral.

    "La subsidiarité peut se définir comme la hiérarchisation des pouvoirs au sein d'une société en fonction des compétences propres à chacun des éléments constitutifs de cette dernière.

    Le principe de subsidiarité énonce le souhait que les compétences des groupements d’ordre supérieur doivent se limiter aux tâches que les groupements d’ordre inférieur ne peuvent faire par eux-mêmes.

    Les décisions devraient donc être prises à l'échelon le plus adapté (si possible au niveau de l'individu), de façon à permettre la résolution la plus rapide et la plus efficace des problèmes.

    Le contraire du principe de subsidiarité est la centralisation, qu'elle soit le fait d'une autorité centrale coercitive, ou que les groupements d’ordre inférieur (individus, communes, cantons, régions...) cèdent leur droit à l'entité supérieure, en échange de subventions.

    La subsidiarité rejoint l'idée fédérale et s'oppose au modèle jacobin centralisateur de l'État-nation."


    François Hollande ne se réclame apparemment pas de cette souveraineté française.

    Il parle d'une "souveraineté européenne".

    Faisant référence à un rêve d'indépendance de l'Europe, peut-être vis-à-vis des Américains, comme tel était le projet d'un de Gaulle également.


    La décentralisation des uns et des autres n’est pas exactement de même essence.

    Les partisans de l’UE et leur « landerisation » n’ont pas exactement les mêmes postulats de base que les souverainistes.
    Les partisans de l’UE ont créé les prémices d’un Etat européen, centralisateur pour certaines grandes règles, économiques notamment, vers toujours plus de libéralisme, avec les régions comme cellules de base.

    Les souverainistes sont eux partisans d’un Etat minimaliste, ne garantissant que la liberté nécessaire au libéralisme et la décentralisation est pour eux un moyen de réduire la puissance de l’Etat, que l’Etat se situe au niveau de la nation, ou bien au niveau européen.

    Pour les souverainistes, la décentralisation n’est pas exactement un territoire, elle est le plus petit lieu où peut s’exercer le pouvoir.

    C’est leur principe de subsidiarité, dont ils disent que l’UE l’a inversé.

    Pour eux, le pouvoir doit se situer au plus proche de l’individu, sauf si on ne peut pas faire autrement.

    Ils se calquent sur l’Eglise, et sont liés à l’Opus Déi dont le côté religion n’est qu’un cache-sexe de son extrême-droitisme.
    Mais il faut comprendre que, des deux nuances idéologiques, le souverainisme est celle qui tend vers le plus de libéralisme et pousse à tous les niveaux en ce sens.

    Aucune de ces idéologie n’est la France et n’a de lien avec la souveraineté française, sinon que les souverainistes essaient de noyer leur idéologie derrière la confusion que peuvent entraîner les deux termes.

    La souveraineté française est au service d’une grande idée d’unité nationale qu’ils ne défendent pas du tout.


    Le fait est que le souverainisme appelle aussi l'Europe, dite des nations, à cette indépendance.

    On voit mal comment une Europe libérale serait différente de l'idéologie anglo saxonne libérale, mais ne compliquons pas l'affaire.

    Etant donné que peu semblent déjà maîtriser les termes du débat ...

    Ce que veulent les souverainistes, c'est d'une Europe plus libérale, moins "étatiste", moins réglementée, ils appellent ainsi l'UE : "l'union soviétique européenne".

    Lorsque vous faites appel à la notion de souveraineté, votre nation s'accorde et respecte, également, toutes les autres entités équivalentes dans le monde.

    La France est un Etat-Nation (qui détient donc les attributs de souveraineté) est en en cela, très différente d'autres cadres politiques.

    Un hypothétique principe de "souveraineté européenne" serait-il ainsi sous-tendu par le principe d'unité français, ou par le principe individualiste anglo-saxon ?

    Notre unité implique un pouvoir centralisé, quand le paradigme anglo-saxon s'alimente de décentralisation.

    Le souverainisme est une idéologie qui revendique par ailleurs cette décentralisation, et l'Etat est une plaie à combattre, même s'ils jouent sur le concept d' "Etat fort", car ils veulent un Etat minimal qui défende fortement la liberté individuelle.

    La domination anglo américaine ayant entraîné la France dans ce processus qui nous est étranger car la France a justement toujours lutté contre les pouvoirs et petits intérêts féodaux que cela engendraient, et qui mettaient en péril notre raison d'être, celui de l'intérêt général contre les intérêts particuliers.

    Le modèle allemand, ou britannique naturellement, s'assimilent au modèle fédéral américain en revanche.

    En sachant que ce genre d'organisation politique est très poreux aux lobbies, quand l'Etat y est un rempart.


    Le souverainisme n'a rien à voir avec la France, et on le voit bien, c'est un mouvement politique hors-sol, avec un réseau mondial.

    Le mouvement qui défend la France et sa conception de la souveraineté, s'appelle la France.

    Les souverainistes s'associent au mouvement de Démocratie Directe, conception anglo américaine.

    La bataille des libéraux sur nos institutions est ancienne, nous n'avons pas opté pour ces paradigmes anglo saxons, la France a su rester elle-même grâce à cela, indépendante est souveraine, unitaire, grâce au maintien de notre conception des institutions.

    La Démocratie Directe est la voie des autonomismes et des lobbies.

    Tous ces concepts politiques sont autant de pièges pour la France pour ceux qui ne les comprennent pas.

    En parallèle, l'emprise libérale sur l'Eglise a permis d'associer le principe de subsidiarité de l'église, au souverainisme, pour l'appliquer au politique, de façon à détruire, comme avec la Démocratie Directe, les souverainetés nationales.


    Que l'on ne me demande pas comment un J-P Chevènement et les dits souverainistes de gauche se situent dans cette idéologie, je ne suis pas responsable des incohérences des uns et des autres.

    Mais depuis longtemps les souverainismes sont solubles entre eux et parlementent de façon transversale, sans trop s'avancer sur des questions qu'on ne leur pose jamais, sur leur réelle vision économique, sociale, leurs frontières en quelque sorte, et même celle de leur "indépendance", notamment vis-à-vis de l'idéologie libérale.

  • UE, quand les journalistes découvrent l'Amérique



    La presse est en émoi, un Barroso se révèle au grand jour, comme il l'a toujours été, un agent au service des puissances privées.

    Mais le journal Le Monde, sans doute pas de manière isolée, en rajoute une couche.
    Le journal Le Monde se fout de la gueule du même nom.


    Un gratte-papier de ce media déclare à propos de la sortie de l'UE de la Grande-Bretagne :

    "On peut le regretter, nous l’avons fait. Mais le coup est loyal, démocratique. Par parenthèse, il devrait faire taire tous ceux qui, sans toujours se donner la peine de regarder comment fonctionne Bruxelles, dénoncent dans l’UE une machine quasi totalitaire. Elle ne l’est pas."

    On reste sur le cul.

    Pendant des années, à tous les journalistes qui sont venus m'interviewer moi comme d'autres, nous avions été sommés de répondre à la question de savoir comment nous sortirions de cette Europe.

    La réponse était très simple, par referendum, dans un pays démocratique rajoutais-je, ce que des hommes ont fait, d'autres hommes peuvent le défaire, ce que des lois ont fait, d'autres lois peuvent le défaire, notre Constitution a été modifiée pour adopter les Traités, il n'aurait même pas été besoin de la remodifier, nul besoin de valider constitutionnellement la caducité d'un Traité, nous ne devons aucune allégeance à une convention morte.
    Attali y allait de son couplet, affirmant que les Traités avaient été faits de telle sorte qu'il soit impossible d'en sortir.
    A tel point que Marine avait diligenté, en la personne d'un Danne, aussi compétent qu'un Saint Just en son domaine, c'est dire, pour étudier la façon d'en sortir.

    Ce qui aurait occuper sans doute les juristes, mais pas le citoyen, la démocratie n'a que faire de ce genre d'intendance, qui aurait naturellement suivi.

    Que n'avons-nous pris pour avoir osé insinuer qu'un simple appel au peuple nous aurez libérés du joug bruxellois !
    C'était impossible selon le gotha stipendié par les puissances financières, il pouvait prédire non seulement, le début de l'ère glacière en cas de sortie, mais également l'impossibilité totale de mettre notre idée de volonté démocratique en oeuvre.
    Risées, traités en incompétence, rien ne nous a été pardonné.

    Le Front est rempli de personnes incompétentes qui attendent des institutions un espoir.

    Il se trouve que notre espoir réside dans les seules compétences possibles, celle de nos institutions.

    Tous les autres ont prouvé leur qualité remarquée de nullité profonde, à tous ceux qui n'ont rien, il restera toujours la France, qui a déjà fait toutes ses preuves par l'Histoire.

  • Libéralisarisation de la justice, l'UE a-t-elle vraiment besoin de l'Angleterre pour nous faire sombrer dans le monde anglo-saxon ?

    Privexit !

    Le démantèlement de la souveraineté judiciaire en marche, sans doute sous commandement de l'Union Européenne, on continue de dépecer l'Etat de ses derniers attributs.

    L' "anglosaxonnisation" de la justice commence avec sa justice privée, c'est la France qu'on assassine en puisant dans l'ignorance des gens concernant ce qui nous façonne en tant que civilisation.

    Au lieu de renforcer les moyens de la justice, on la brade en la vendant à des groupes privés.


    eJust lance l'arbitrage en ligne pour les litiges du quotidien
    Le projet J21 envisage d'ouvrir l'arbitrage aux litiges de consommation. Une plateforme leur est dédiée. Entretien avec son fondateur.
    LEPOINT.FR|PAR LAURENCE NEUER

  • Les parlementaires du Front National, au secours ...

    Il faudrait surtout bannir ces représentants du MEDEF et non de la nation ...



    Loi Travail : Marine Le Pen bannit les amendements trop libéraux de Marion Maréchal
    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, imités par les sénateurs frontistes, avaient proposé dans le cadre du débat sur la loi Travail des mesures…
    MARIANNE.NET

  • Le Vrai du faux de France-Info, parfois vrai, parfois à côté de la plaque

    La chronique "Le Vrai du faux" de France-Info est très intéressante et assurément d'un intérêt de service public.

    Hélas, leur jugement est parfois erroné par un point de vue trop restreint des sujets.

    Il faut une culture générale plus vaste que ne l'ont les journalistes qui s'occupent de ce thème pour aborder les sujets.

    Dommage.


    Prenons l'exemple des directives Européennes retranscrites dans notre législations nationale.

    France-Info ignorerait les compétences européennes en matière d'éducation par exemple ?


    L'UE ne peut intervenir que dans les pans de souveraineté où elle s'est subrogée à la France, en matière monétaire, économique, agricole notamment.

    La France reste maître de certains derniers pans des attributs de notre Etat, même si des lobbies poussent dans le sens de leur détricotage vers toujours plus de libéralisme.

    En matière d'éducation, désolée mais les Compétences DéSéCo s'appliquent, le Processus de Lisbonne n'est pas un fantasme, le Lifelong Learning non plus, même si cela se mélange avec les attributions de l'OCDE.

    Je remarque souvent des "Vrai-Faux" pas très vrai, par manque de connaissances globales - il suffit parfois de voir les choses sous un prisme plus large pour que l'observation soit biaisée-, et mon but est, comme le veut cette chronique, d'être le plus objective possible.

    Ce qui est intéressant, pour tout le monde, c'est la vérité.



    Louis Aliot et Florian Philippot exagèrent le pouvoir de Bruxelles
    Les deux eurodéputés et vice-présidents du Front national assurent pour le premier que "90% des textes qui s'appliquent en France sont des décisions de Bruxelles"…
    FRANCEINFO.FR




    L'Union Européenne aligne notre modèle éducatif sur les desiderata du grand patronat européen, cela passe notamment via les cellules régionales qui sont les cellules de base du processus :

    http://infodoc.crefor-hn.fr/doc_num.php?explnum_id=8253


    La politique de l’Union européenne en matière d’éducation et de formation…
    CIEP.FR

    http://www.ciep.fr/.../politique-lunion-europeenne...