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Science

  • Gauvain bientôt chevalier au pancréas artificiel ?

    Le dernier Congrès de l'Association des Jeunes Diabétiques qui a eu lieu à Nantes les 17 et 18 mars dernier, fût l'occasion d'annoncer une révolution technologique de premier plan concernant le confort des personnes atteintes d'insulino-dépendance, c'est-à-dire d'un diabète de type 1, qui concerne 200 000 personnes en France (et qui n'a rien à voir avec le diabète plus connu de type 2).

    Si l'avancée est remarquable, elle n'est pas sans laisser d'interrogations et de critiques (toutes relatives compte tenu de l'exploit scientifique que permet l'intelligence artificielle et la conception d'un logiciel grâce à des algorithmes complexes simulant l'activité du pancréas, organe qui est en soi un véritable ordinateur dont seule l'insuffisance permet de se rendre compte du rôle vital de sécrétion de l' hormone insuline indispensable à l'assimilation des sucres nécessaires à l'alimentation de notre organisme).

    Après euphorie et il faut bien le dire, quelques larmes d'émotion, il semblerait que le dispositif ne sache pas prendre en compte tous les moments d'une vie de DID.

    Comme anticiper une activité susceptible de provoquer une Hypo et pour laquelle on programme d'ordinaire une baisse d'unités d'insuline, avant voire après.

    S'il faut entrer les données des menus consommés à chaque fois, cela semble encore plus contraignant que les injections manuelles, et sous-entend qu'il ne saurait pas gérer une activité physique ou intellectuelle non programmée qui entraînerait une chute de la glycémie.

    Quid des garde-fous de sécurité alors qu'un buggue pourrait injecter des doses létales (le capteur actuel buggue souvent) ?

    Enfin, outre :

    - les contrôles pluriquotidiens,

    - les injections pluriquotidiennes

    - les calculs des dosages en fonction de l'activité physique ou intellectuelle, de la faim, des repas, de la fatigue, du froid, de la chaleur, du stress, des émotions, d'une infection ou virus éventuels, d'une correction, de la croissance et j'en oublie sans doute (activité du foie, des hormones, de l'inconscient ...). [Dont une partie serait vraisemblablement prise en charge par l'algorithme ultra complexe intégré au pancréas artificiel]

    - la peur incessante d'un coma lorsque le cerveau se "déconnecte" dès que l'apport en sucre ne passe plus et engendrerait séquelles neurologiques et/ou physiques voire la mort,

    - ou en cas d'hyper, que les organes se détériorent à long terme (plus rares aujourd’hui grâce au suivi qui reste très contraignant), les conséquences, notamment cardiaques d'une hyper prolongée sur quelques jours seulement due à un contrôle peu approfondi des dosages,

    un des facteurs qui rend la maladie à la longue tellement pénible, reste le fait de devoir faire un dernier contrôle à une heure tardive, surtout lorsque les activités sportives (indispensables au meilleur équilibre du diabète), obligent à rentrer et manger tard.
    Dernier contrôle qui impliquera de remanger si nécessaire afin de permettre une nuit sans Hypo.

    Je doute que le pancréas artificiel puisse injecter les doses d'insuline qui permettraient d'éviter ce dernier contrôle et repas potentiel (comme le ferait le calcul d'un pancréas sain). D'autant qu'un mécanisme d'alarme reste aléatoire face au sommeil de plomb d'un ado, ou d'une personne au sommeil lourd, surtout si elle était déjà en Hypo, ou Hyper.

    Bref, j'ai un peu peur d'un relatif bénéfice du dispositif (même si je reste enthousiaste face au moindre progrès de la recherche).

    D'autant que l'on peut déjà toucher du doigt le capteur qui doit nous simplifier la vie d'insulino dépendant et que l'apport n'est pas forcément convainquant.

    Le capteur buggue souvent, soit complètement car les griffes ne tiennent pas, soit qu'il indique qu'il faille attendre dix minutes pour renouveler le contrôle pour des raisons obscures.
    Si le patch n'est pas inopérant dès le départ, il ne tient pas toujours les quatorze jours promis et peut s'avérer très douloureux sur des bras musclés, laissant d'ailleurs des traces bleues comme un coup ou de griffes rouges dont il faut parfois retirer les agrafes avec une pince à épiler.

    Mon fils Gauvain (dont Alexandre Astier avait semble-t-il eu l'intuition qu'il aurait quelques soucis de pancréas) a tendance à préférer l'ancien prélèvement de goutte de sang au bout des doigts.

    Il ne veut par ailleurs pas de pompe à insuline, que d'autres malades préfèrent, car il dit que ça fait vraiment malade, alors que ses stylos injecteurs et piqueur -même s'il ne s'en sépare jamais- l'accompagnent dans une saccoche ad hoc au lieu de lui coller sans cesse à la peau.

    Cela lui permet sans doute un semblant de vie sans insulino dépendance entre les petites heures ou demi-heures qui espacent les contrôles.

    Des contrôles pourtant pas évidents, il m'arrive la nuit lorsque je préfère qu'il dorme et les lui faire, d'avoir à piquer plusieurs doigts, munie de ma lampe frontale, afin de faire surgir une goutte à prélever.
    Il a un lit mezzanine afin d'agrandir l'espace qu'il partage avec un de ses frères, je ne vous raconte pas le spectacle de maman spéléologue montant l'échelle avec tout son matériel de prélèvement et de contrôle, parfois obligée de redescendre chercher des munitions dans le salon parce qu'un barillet de six et trois languettes n'ont pas permis de satisfaire le vampire électronique rechargeable qui nous autorise à dormir ou pas ...
    Pour ne rien dire du stade juste avant, où, légèrement assoupie, on n'a pas envie de se lever et que l'on se figure, mère indigne qui, par fatigue, serait prête à laisser son enfant, devenir encore plus handicapé qu'il ne l'est déjà.

    Et de me dire que dans l'avenir, une autre personne qui l'accompagnerait prendrait le relais de l'inquiétude, et des rappels, et des comas, comme le mari d'une amie de mon âge à qui je demandais si elle en faisait, hoche plusieurs fois la tête en avant pour dire que c'était lui qui se chargeait d'emmener sa femme à l'hôpital les fois où elle avait été moins vigilante dans son traitement (malgré la pompe).

    Mais hauts les cœurs, le pancréas promis n'est qu'un bon début, et puis nous aurons bientôt des nouvelles, non pas du bio-pancréas dont les cellules bêta meurent encore trop prématurément, mais du traitement pas BCG, d'autres cellules souches, des algues d'invisibilité leurrant le système immunitaire auto-immun inhumain.

    Sans compter "le cycle des robots", l'intelligence artificielle au service de l'homme, nos amis les cyber data techniciens mieux connectés en chemins électriques synaptiques que la création divine humaine débarquent en invasion providentielle.

    Auto-immunité, au denier état de la recherche, vraisemblablement liée à l’hygiénisme qui nous a permis d'éradiquer et de lutter contre de biens plus graves causes de mortalité, certains payant injustement et arbitrairement le coût de ces bienfaits induits par l'avancée de la science, l'obligeant à courir après des effets secondaires indésirables mais qui sont le prix à payer de notre bien-être général, ainsi va la vie, qui peut être aussi belle que dure, et qui reste, malgré tout la plus merveilleuse des aventures.

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  • Thomas Pesquet, Superman aux petits bras

    En ces temps chtarbés de Black Cybers' Fashion Week, il n'y a pas que les savonnettes qui partent comme des petits pains, il y a aussi des baffes qui se perdent.

    On croyait le Petit Prince Thomas Pesquet joyaux dans les étoiles, on le découvre terre à terre bien au chaud dans les portefeuilles, de billet vert en coupures trébuchantes, un petit pas pour l'homme, un grand pied dedans pour l'humanité.

    Pardon mais encore un qui sait parfaitement privatiser son parcours public, vendre son ascension aux parcs d'attraction disney à prétexte scientifique aux enfants dont les parents auront déboursé une somme astronomique quand la nation lui a tout donné, formation et gloire, c'est petit.

    Le surhomme a sa faille kryptonicienne, et c'est à cette aune que sa révolution se heurte également au mur de la réalité, il a le son du politiquement correct et la vieille rengaine de l'action en bourse qui va bien avec.

    Thomas Pesquet, tout talentueux qu'il soit, ne vole pas plus haut quand il nous survend dans les hautes sphères, une Union Européenne qui se ravit de ces partenariats public/privé au profit du privé qui pompe dans le public, la même qui se targue d'être plus verte que son Allemagne dirigeante, mais en réalité tout aussi libérale et anti écologie qu'un vulgaire Trump.

    On attend le point de vue spatio temporel d'un homme qui prétend voir avec recul ce qui le détache de la pesanteur libérale qui semble être l'archéofuturisme ambiant, étouffant.


    https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/thomas-pesquet/thomas-pesquet-la-nouvelle-attraction-du-futuroscope-c-est-lui-5407734#comment-38149

  • Quand Villani joue au sorcier

    Les communautés scientifiques, littéraires, artistiques, des explorateurs ou des aventuriers n'ont pas attendu l'Europe, l'Europe, l'Europe pour voyager, ni revenir vivre entre leurs parents, le reste de leur âge.

    L'Europe est à la fois trop grande, et trop petite pour être une solution, même intermédiaire.

    Trop grande car quid de nos spécificités, de notre façon de penser, quand on nous aligne tous peu à peu sur le Processus de Lisbonne et au-delà, de l'OCDE.

    La France, qui a donné Villani et avant lui, Lafforgue, plus discret médaillé Fields mais bien plus brillant défenseur du pays des sciences des arts et des lettres que nous fûmes, sera vouée à disparition dans un modèle européen où domineront toujours les institutions majoritairement opposées à notre civilisation.

    Comment Villani pourrait-il résoudre des équations impossibles en nous fondant dans un moule qui ne nous correspond pas, la quadrature du cercle politique, un modèle centralisé, unitaire, protecteur sous Etat-Nation comme la France, tiraillé par des systèmes individualistes, décentralisés, royaume des intérêts privés quand notre cadre en est un rempart.

    Il manque au mathématicien tous les aléas institutionnels, historiques, toute cette variable temps qui nous a forgée chacun si différents, et qui, comme il le dit lui-même, fait notre richesse en confrontant nos points de vue au sens littéral.

    Que seront ces points si on les aligne tous sur une droite qui nous relie certes le plus directement possible les uns aux autres, mais en niant la complexité du monde.

    Son utopie appauvrit irrémédiablement le prisme, sa suite tend vers zéro quand notre France à elle seule, nous portait vers l'infini et au-delà de nos frontières en franchissant celles des autres, pour peu qu'elles existent.

    Par delà les sciences, lettres et arts, de l'assassinat de notre civilisation si féconde pour un univers stérile à force de consanguinité organisationnelle, quid des relations très terre à terre du b a ba de nos protections sociales dans un monde fait pour que les gros mangent les petits, pour que les puissances d'argent dominent les rapports humains, que la compétitivité nous mettent dans une compétition à mort quand les structures politiques encadrées seules permettent une humanité viable contre les forces sauvages des lois du marché.

    La planète de ce prince maudit est un cercle circonscrit dans un triangle dont les sommets sont argent, pouvoir, domination, c'est d'urgence la tangente qu'il faut prendre comme direction !


    VIDÉO - Pourquoi Cédric Villani soutient Emmanuel Macron, même s'il n'est "pas super bon" en maths
    #ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2017 : ADDITION - Le mathématicien Cédric Villani était l'invité d'Audrey Crespo-Mara, mercredi 22 mars, pour détailler les…
    LCI.FR

  • La science n'est pas forcément une science exacte

    La médecine est une science complexe peu accessible au quidam et au sein même de laquelle plusieurs thèses peuvent s'affronter.

    Le dernier de mes enfants est atteint d'une maladie auto-immune dont on sait peu de chose et qui tend à se développer de nos jours si bien que l'on suppose entre autres des causes environnementales.

    Pourtant on trouve des traces de ces maladies depuis très longtemps, les médecins avaient par exemple pour habitude de goûter les urines de leurs patients pour savoir si elles contenaient du sucre.

    N'importe quoi peut révéler une maladie auto immune, pour mon fils, le facteur déclencheur fut vraisemblablement le virus de la grippe, en tout cas, c'est suite à cela qu'il est tombé malade et une chose est certaine, il doit sa seconde vie à la médecine, comme beaucoup d'entre nous, moi la première.

    Dans son cas, les progrès de la recherche sont exponentiels.
    Un jour l'on découvre que des cellules souches peuvent recréer ses défenses naturelles, une anomalie faisant que que certaines de ses cellules sont tuées par son propre organisme qui ne les reconnaît plus comme siennes, l'obligeant à suivre un traitement des plus contraignants plusieurs fois par jour ainsi que des contrôles encore plus contraignants qui amputent sur les heures de sommeil.

    Les greffes de cellules souches entraînent des rejets et d'autres traitements qui ont des effets secondaires qui peuvent être encore plus néfastes que la maladie originelle.
    La recherche a trouvé une algue tout-à-fait géniale qui leurre notre système immunitaire, cachant l'élément étranger pour le faire accepter par l'organisme, elle est joliment appelée "cape d'invisibilité" et tous les lecteurs assidus de Harry Potter auront compris de quoi il s'agit.

    D'autres travaux mènent vers une utilisation du vaccin du BCG, en traitement par injections multiples, elle permet de rendre réversible certaines maladies auto-immunes, dont le diabète de Type I (Insulino-dépendant) et la sclérose en plaques.

    Une bonne claque à ceux qui veulent absolument que les vaccins soient à l'origine de tous les malheurs du monde.
    La phase I du protocole de recherche a été validée et la phase II montre des résultats très encourageants.

    "Cette découverte va dans le sens de l'hypothèse hygiéniste, qui considère que les allergies et les maladies auto-immunes (parmi lesquelles on classe la SEP) explosent depuis que notre mode de vie limite notre exposition aux microbes. En effet, la généralisation des antibiotiques, la stérilisation du matériel, l'assainissement des eaux, etc., s'accompagneraient de dommages collatéraux.
    Il a précédemment été montré que l'infestation par des vers parasites contribuait à atténuer les symptômes de la SEP, parce que ces corps étrangers entraîneraient, selon l'hypothèse des chercheurs, les cellules immunitaires à mieux distinguer le soi du non-soi et à arrêter de dégrader la gaine de myéline. Le BCG, constitué d'une bactérie vivante mais atténuée, pourrait donc jouer le même rôle."

    Un monde médical complexe

    La médecine n'est pas quelque chose de miraculeux, pour sauver des vies, elle utilise les vaccins par exemple, et c'est une grande avancée, les résultats sont là, le progrès scientifique en la matière est indiscutable.

    Mais il y a un contre-coût, certains d'entre nous ne savent plus lutter contre les maladies car on les a "forcés" à vivre grâce aux progrès de la médecine en général et aux vaccins en particulier d'une part, et parce qu'en étant moins confrontés aux microbes et virus, nos défenses immunitaires s'installent dans un confort.

    Il y a des effets secondaires néfastes au progrès, c'est un cruel dilemme, des charlatans en profitent, du côté médical comme non médical, avec d'un côté un business du médicament, de l'autre, celui de l'ignorance.

    Reste que les hommes de bonnes volontés sont majoritaires et l'altruisme heureusement supérieur de tout temps aux profiteurs, la preuve par l'humanité, qui aurait disparu depuis longtemps si tel n'était pas le cas, et ça, c'est une preuve scientifique, jusqu'à preuve du contraire.

  • Les écoles hors-contrat, au nom de la rose, bleue

    Les écoles hors-contrat, au nom de la rose, bleue

    La défense des écoles hors-contrat par Marine Le Pen est tout-à-fait scandaleuse.
    Elle est une résurgence des pouvoirs des lobbies libéraux au sein du Front National, des mesures que seule l’extrême-droite, si bien représentée par Gilbert Collard et Marion Maréchal Le Pen, peut accepter.

    Les écoles hors-contrat ne s’inscrivent nullement dans la logique de la liberté.
    Les enseignants sont libres, une fois dans leur classe, de pratiquer la pédagogie qui leur semble la plus adaptée, ce qui compte, c’est le respect du programme, un programme national.

    Nous savons tous que les professeurs font leur classe, le plus souvent avec conscience, et que le jour de l’inspection, ils vont se contorsionner pour entrer dans les grilles de l’Inspection académique.
    Je l’ai vécu, mes enfants l’ont vécu, le jour où l’inspection arrive, ce sont des élèves comme je l’ai été, comme le sont mes enfants, qui sont interrogés par le maître car il espère et son regard vous le dit, que malgré le cours inhabituel, vous allez sauver la mise et répondre grâce à vos facultés d’adaptation; c’est votre cahier qui viendra échouer dans les mains du contrôleur car il est bien tenu et regorge de petits plus dont l’inspection raffole car oui, vous avez le temps et le goût d’avoir fait les exercices d’improvisation et votre cahier, riche et bien tenu, à de l’allure.
    Il s’agit plus de plaire à la hiérarchie, d’avoir de bonnes notes et une meilleure grille administrative.
    On voit les professeurs des écoles, revenir à des méthodes qui fonctionnent dans le silence des murs chahuteurs des écoles, parce qu’il faut bien apprendre aux élèves et qu’il y a des moyens qui font leurs preuves.

    L’école hors-contrat n’est rien de tout cela.
    Ces lieux hors-Etat, sont les lieux choisis et rêvés pour distiller des idéologies, pour éluder des questions scientifiques au profit de croyances.
    Marine Le Pen pédale dans la semoule pour expliquer qu’elle contrôlera les dérives « islamistes » dans ces écoles, alors que c’est justement le propre de ces écoles de se mettre hors d’accès du contrôle de l’Etat.
    Marine ne voyant d’ailleurs que ce qu’elle veut y voir car les écoles hors-contrat sont avant tout le fait de croyances extrémistes d’extrême-droite.
    Il s’y pratique des méthodes farfelues dignes des plus expérimentales des dingueries pédagogistes, sous la non moins informelle formation de formateurs formatés.

    Il s’agit, sous couvert d’écoles confessionnelles, de transmettre des idéologies, et d’entretenir un marché éducatif.
    Ecoles payante, formations des enseignants payante et privatisation à l’avenant de l’enseignement et de la pensée.
    Le sectarisme n’est guère loin, mais, à suivre les lobbies libéraux qui « encadrent » ces écoles, de l’école traditionaliste catholique, à l’école orthodoxe juive, en passant par les écoles islamistes, le royaume est surtout celui de l’idéologie libérale communautariste, en cela, madame Vallaud-Belkacem a raison.
    Défendre les écoles hors-contrat, c’est défendre l’idée que des citoyens vivent sans jamais se rencontrer, restent entre ceux qui lisent les mêmes choses, pensent de la même façon, s’isolent du reste de la communauté nationale en lui substituant des micros communautés aussi oppressives qu’opprimantes.

    C’est l’inverse d’un programme national, c’est l’inverse de notre principe fondateur français basé sur l’unité.
    Ce sont des lubies anglo américaines soutenues par des lobbies non moins reliés aux grands groupes d’influence de Washington, dont l’impérialisme éducatif n’est qu’un moyen de pénétration parmi d’autres pour répandre l’hégémonie libérale en poussant à s’aligner sur leurs propres paradigmes si opposés aux nôtres.

    Marine a tout faux et elle le sait parfaitement, elle concède seulement des parcelles de son programme à des groupes extrémistes dangereux pour les enfants et pour notre pays.
    L’incohérence est patente, mais elle sait pouvoir compter sur le fait qu’il suffit de faire entendre différents sons de cloches, audibles à qui veut les entendre, et incompréhensibles au reste de son électorat captif.
    C’est répugnant mais ça peut avoir son petit effet, Marine n’ayant pas les capacités de comprendre que c’est toutefois ce genre de manœuvres qui la cantonne sous le plafond de verre.
    Fillon n’est pas le seul à vivre dans sa bulle.

  • Grand et con à la fois

    Comme quoi, un grand pneumologue peut dire de grandes conneries.

    Qu'il se cantonne à son domaine, et de dire que drogue et tabac sont de la merde, mais qu'il ne fasse pas des analyses qui le dépassent visiblement.

    Si l'Etat se transformait en dealer de cannabis "pour éviter aux jeunes de braver l'interdit" comme il le sous-entend, l'interdit serait alors les drogues encore plus dures, son raisonnement pousserait alors les futurs drogués à taper directement dans ce qui sera alors le seul interdit.

    La grande idée, qu'il ne fait que reprendre d'ailleurs.

    Que l'on légalise plutôt du côté du droit des mères à s'occuper de leurs enfants.

    C'est le manque d'attention qui pousse les jeunes vers de tels retranchements.

    C'est une grande mère de famille qui vous le dit.


    Cannabis : un grand pneumologue relance le débat autour de la dépénalisation
    Cannabis : un grand pneumologue relance le débat autour de la dépénalisation : L’affaire de la dépénalisation du cannabis revient sur le devant de la scène…
    LESNEWSECO.FR

  • Climat, qui fait la pluie ou le beau temps ?

    - Premièrement, le gars énonce très clairement qu'il est libéral et il parle depuis l'Institut Turgot.

    C'est le Medef.

    Tous ces think tanks sont soutenus et financés par le patronat, pardon, "par de généreux donateurs".

    Ou, disons qu'il s'agit de l'idéologie de la droite de la droite (il y a parmi les libéraux des personnes qui stigmatisent les grands groupes parce qu'ils se sucrent de subventions par-ci par là, ce qui en ferait presque à leurs yeux des gauchistes, quand la logique libérale veut que l'on suce le profit partout où il est, par corruption et donc par autorisation s'il est autorisé, même si le libéralisme considère l'intervention de l'Etat comme hérétique).

    - Ensuite, qu'est-ce qui ne leur plaît pas concrètement au niveau du GIEC ?

    D'être un lobby comme ils le sont eux-même ?

    Pas du tout.

    Ce qui est reproché in fine, ce sont les conclusions qui imposeraient des règles restrictives aux entreprises, ne nous faisons pas leurrer par les détails que cet avocat de la cause libérale donne à foison pour mieux noyer le poisson.

    - Enfin, nous devons considérer que le GIEC, comme beaucoup d'organisations
    , pousserait les gouvernements à mettre en place des normes pour les pays riches, dont s'affranchiraient comme toujours les Etats-Unis.

    Et il n'est guère étonnant que le climato-scepticisme vienne d'ailleurs directement des lobbies les plus violemment libéraux états-uniens, et notamment il faut bien le dire encore, des libertariens.

    - Il faut donc renvoyer dos à dos tous ces manipulateurs.

    - S'il faut contrer le libéralisme par le grand retour du contrôle des Etats comme rempart au concentrationnisme industrialo financier, c'est parce qu'il détruira l'homme avant même de détruire le reste de la planète.

    - l'Intendance écologique suivra.
    Naturellement.

     

     
    Conférence de Drieu Godefridi organisée par l'Institut Turgot (Paris) le 7 mai 2015 à l'Assemblée nationale. Drieu Godefridi reprend l'essentiel d'une présen...
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  • Les pseudo sciences, des leviers libertariens

    Si le Professeur Henri Joyeux a fait un temps autorité dans son domaine de la cancérologie, il est aujourd'hui unanimement reconnu par la communauté scientifique comme farfelu s'adonnant aux pseudo sciences.

    Pour ma part, ayant une bonne connaissance des lobbies politiques, de leurs réseaux et méthodes, j'affirme qu'il a été coopté par les lobbies libertariens afin de remettre en cause l'Etat et la santé publique et à des fins de déstabilisation de la communauté nationale, en utilisant l'ignorance comme levier.

    "Henri Joyeux a été "longtemps président de l’ultraconservatrice association Familles de France". Quant à l'IPSN dont le site héberge la pétition, il s'agit de l'Institut pour la protection de la santé naturelle. Cette association sans but lucratif basée à Bruxelles et habituée des pétitions controversées est notamment suspectée de revendre les e-mails des signataires. Une accusation qu'Augustin de Livois, son fondateur, réfute tout en ne faisant pas mystère de ses activités de lobbyiste par ailleurs."

    Le professeur Joyeux, célèbre chirurgien et cancérologue mène depuis quelques jours une nouvelle croisade contre la vaccination des enfants, dénonçant à travers...
    BFMTV.COM|PAR BFMTV

     

  • La santé publique française reste la plus sûre du monde

    L'exemple ci-dessous montre bien que les garde-fous fonctionnent.

    Dans tous les cas, la médecine n'est jamais sans risque, la médecine n'est pas divine, les vaccins sauvent un nombre admirable de vie.
    Lorsque dysfonctionnement il y a, il est repéré et la suite en tient compte, c'est de l'empirisme organisateur.
    Et s'il y a eu malversation, la justice passera et agira en conséquence, même si la justice, comme la médecine, ne peut pas tout prévoir et que les escrocs ont toujours une longueur d'avance.

    Toute faille normale dans laquelle s'engouffrent les salopards anti santé et justice publiques.

    Les vaccins Rotarix et RotaTeq entraînent un nombre "préoccupant" d'effets indésirables graves, s'inquiète l'agence du médicament.
    TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM|PAR PAR L'OBS AVEC AFPVOIR TOUS SES ARTICLES
     
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  • De la relation mère-enfant

    D'après ce que racontent plus tard les enfants qui ont perdu leur mère tout jeunes, ils pensent petits qu'elle les a abandonnés.
    Une chose est certaine, le son de leur voix leur parle, en voici une preuve :

     


     Et c'est sans doute ce que ressent un bébé né par GPA quand il est arraché à l'environnement (hormonale, odeur, son de la voix, respiration,etc.) de sa mère.
    Arrachement si bien ressenti par la raison et la sensibilité du pédiatre Catherine Dolto.
     
     
     
    Titre: Une petite fille entend sa maman morte depuis un an : sa réaction fait pleurer. 
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