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Education - Page 26

  • New Public Management

    Medef.jpgCopé au mieux de sa forme libérale ! On dirait quand le Front National repompe le programme du Club de l'Horloge, à ses heures ...


    Club à l'heure de l'idéologie anglo américaine qui travaille à l'Union des droates, à la

    base.


    "Pour libérer l'Éducation nationale, on pourrait inscrire dans une ordonnance

    l'autonomie des chefs d'établissement, l'examen d'entrée en sixième, le

    développement massif de l'apprentissage. Pour libérer le marché du travail, les

    ordonnances permettraient de dire que le temps de travail est désormais fixé

    entreprise par entreprise, branche par branche, comme c'est le cas dans la quasi-

    totalité des pays occidentaux. Pour libérer les Français d'une fiscalité oppressante, je

    propose que l'on réduise de 10% la dépense publique. Soit 130 milliards de

    dépenses en moins. La moitié de ces économies serait consacrée à rembourser la

    dette, et l'autre moitié à rendre du pouvoir d'achat aux ménages et de l'oxygène aux

    entreprises. Je propose par exemple une baisse immédiate de 10% des charges

    sociales pour redonner tout de suite 40 milliards d'euros aux entreprises, financés

    pour moitié par la TVA et l'autre moitié par des économies dans les dépenses. Pour

    libérer les Français de l'hyper-réglementation, chaque nouvelle norme devra

    s'accompagner de la suppression d'une ou deux normes existantes. Il ne faut pas

    craindre de s'atteler à la réécriture des codes, de l'urbanisme, du travail... Je veux

    développer la contractualisation, notamment pour le top management de la fonction

    publique. Et évidemment la fusion des départements et des régions. Enfin pour

    libérer les générations à venir du fardeau de la dette, il faudra réformer notre

    modèle social." François Copé, 22/08/13.



     
    Il faut connaître du New Public Management, cette nouvelle notion de "service

    public" qui fait du citoyen un consommateur de services, et des services, des

    objectifs comptables.

    L'UE nous impose cette nouvelle norme qui détruit les services publics à la française

    qui ne sont pas reconnus par le droit européen.

    A noter que la Russie ne connaît que de ce Management à l'anglo saxonne qu'elle a

    emboîté sans problème à courir après les USA, on se demande si elle passera un

    jour par la case Russie, en un pays qui, de table rase en table rase, n'a aucun

    problème à devenir libéral.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_gestion_publique

     
    "
    La participation de l'Etat ne peut être considérée comme la construction d'un

    «État-providence», mais vient plutôt proche d'une état entrepreneuriale à la tête de

    fiducies sectorielles vise à être compétitif sur les marchés mondiaux. Tel qu'il

    apparaîtaujourd'hui, la restructuration de l'enseignement supérieur l'éducation est la

    clé pour comprendre comment la formation de cette entreprise état est conçu et

    quelles incertitudes structurelles pourraient apparaître.


    Après une période de faible pouvoir central dans les années 1990, la Russie

    Fédération cherche maintenant à rétablir son autorité et, en particulier, à reprendre

    pied dans la sphère publique "perdue". A travers les différents projets adoptées

    depuis 2004 pour réformer l'Etat, les services publics et stratégique industries, l'État

    n'est pas seulement perçu comme un régulateur et de contrôleur, mais aussi comme

    un acteur clé dans les secteurs qu'elle est censée reconstruire. Il fait usage de son

    légitimité de concentrer ses efforts sur les producteurs les mieux placés en national

    et la concurrence internationale; à se jeter de ceux qui ne sont pas rentables; et de

    sous-traiter ce qu'il veut faire plus flexible. Cela implique Les stratégies de

    transposition des grandes multinationales laquelle «New Public «Outils de gestion

    (NPM) sont déployées pour permettre à l'Etat d'agir comme un entrepreneur sur les

    marchés mondiaux. Ces outils, qui sont principalement associé à un tournant néo-

    libéral dans la gestion publique et ont été forgés dans Pays-anglo-saxons contexte

    institutionnel qui est très différent de Russie-sont présentes réapproprié par les

    acteurs locaux à partir d'un interventionniste perspective. L'enseignement supérieur

    constitue un défi économique majeur aujourd'hui et est un zone particulièrement

    privilégié en Russie car il conserve les avantages comparatifs hérité de l'époque

    soviétique. Les réformateurs de l'État fédéral face à la difficulté de le rendre

    compétitif à l'échelle mondiale sans perdre le contrôle de elle. À cette fin, l'ensemble

    du secteur et le système administratif chargé de sa gestion sont reconfigurés en

    fonction d'un certain nombre de NPM principes." 


     
    Rappel :


     
    Les politiques éducatives sont aujourd’hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n’y comprennent quoi que ce soit.


    Au sujet du statut du directeur d’école :

    Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.

    Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.

    Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36

    http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf

    http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index

    Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.

    La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.

    Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.

    L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :

    - l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte

    - il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).

    - enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table

    Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.

    Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :

    France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.

    Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.

    L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.

    On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.

    Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.

    Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.

    La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.

    Au sujet de l’évaluation des élèves en maternelle :

    Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.

    En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.

    Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.

    En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.

    Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.

    Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.

    Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).

    Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.

    Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.

    Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.

    Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.

    Un exemple de ces pièges techniques :

    Le « Compte formation universel régional » est un concept issu de l’Education tout au long de la vie.

    C’est une première étape dans l’idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d’un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu’il s’agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.

    [West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
    "Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]

     
    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html

  • De l'allaitement maternel

    allaitement-sein-bebe.jpg








               
              Face à l’inquiétude d’une jeune maman de mes amies, je voudrais revenir sur l’importance de l’allaitement naturel.


    En effet, son pédiatre lui a recommandé -et sans doute à raison- de ne pas donner d’eau à son bébé qu’elle nourrit au biberon, même par ces fortes chaleurs. 

    Le problème étant qu’absorbant de l’eau, l’estomac du nourrisson, leurré, montre satisfaction et ne veut ensuite plus forcément prendre un biberon ou un biberon complet à l’heure recommandée et peut donc manquer de sa ration indispensable d’alimentation.

    Et pourtant, le bébé a soif en été et voilà la maman bien désemparée, ne sachant comment pallier aux cris du bébé sans enfreindre les injonctions du médecin.

    Hélas, voilà le cercle vicieux de l’allaitement artificiel.

    Un enfant nourri au sein, peut être allaité, doit être allaité, à la demande (sauf si votre spécialiste est un taré).
    En effet, le nouveau-né sait gérer ce magnifique modèle d’ingénierie qu’est le sein de la mère.

    Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.

    Le sein maternel est cette merveilleuse source d’origine divine qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
    A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.

    La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.
    Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.

    Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.

    Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.

    A noter que certains pères, mal élevés eux-mêmes, peuvent éprouver de la jalousie de cet attachement si unique.
    Quelle bêtise, la maman aime ainsi son bébé parce qu’il est le fruit de son amour -c’est du moins tout le mal de l’on souhaite- et le papa devrait savoir gré à sa compagne de tout ce qu’elle fait pour leur enfant.

    J’ajouterais trivialement et parce que la question m’a déjà été posée, que l’allaitement ne procure pas de plaisir sexuel même s’il est une jouissance indicible, une plénitude, de même qu’il serait imbécile de croire que l’accouchement pourrait provoquer un orgasme. Désolée pour les phantasmes de certains …

    Que les hommes sachent que leur rôle est autre mais qu’il est bien indispensable, mais plus grave aussi, il se situe sans doute plus tard, il faut au moins deux béquilles pour faire un honnête homme, bien des nourritures terrestres, et sans doute un fil invisible qui le relie à plus haut que lui.

    Mais votre lait est a priori tout ce qu’il y a de mieux pour commencer.
    D’autant qu’il vous attache à votre enfant comme rien d’autre et pourvoit à l’amour dont lui, et vous, avez besoin.

    Mais attention, pour faire au mieux, ce lait doit être le vôtre, le plus adapté à la chair de votre chair, et de même, malgré votre amour sollicité, donner votre lait à un autre enfant, est alors certes une marque de générosité, mais peut déséquilibrer ce pour quoi vous êtes faite, s’occuper du ou des vôtres.

    De même, tirer son lait -qui peut être mieux que rien- peut-être dangereux hygiéniquement et ne compense en aucun cas la présence de la mère, tout ce mélange d’odeurs, d’hormones et de cœur qui fait la liaison mère-enfant unique au monde.

    Une fois ce lien développé, rien ne vous séparera, respirerait-il de travers à cinq pièces de vous, que vous le sentez, a-t-il besoin de vous, que votre corps vous en alarme -et très physiologiquement, la maman qui allaite sent la montée de lait et sait que dans les minutes qui suivent le petit s’il s’était endormi, va réclamer.

    Ah si vous saviez l’importance de ces choses qui se transmettent, ou à l’inverse terrible se conditionnent à l’opposé de ce qu’elles devraient être.
    Ah si les politiques n’obligeaient pas souvent à ne pas laisser le choix.

    Mères courage, n’hésitez jamais à choisir entre donner le plus et donner, donner plus, vous gagnez plus, donner moins, vous prenez le risque.

    L'allaitement artificiel est l'autre théorie du genre inhumain. 

  • Le droit de la femme à se regarder belle dans le miroir

    femme,mère,enfant,droit des femmes,responsabilitéAu commencement était la Bible dans laquelle il est écrit en hébreu, le mot « côte » ou « côté », la langue originelle du Livre méconnaissant la nuance.
    De la genèse, l’interprétation qui ferait sortir Eve de la côte d’Adam, ou à côté de lui; la première faisant de la femme un sous produit de l’homme quand la seconde en fait son égale.

    La question ne cessera dès lors de donner libre cours à la querelle des exégètes et ne semble toujours pas tranchée tant on en parle encore quelques millénaires après.



    Peu importe ce que l’on pense d’elle, la femme se doit avant tout de pouvoir se regarder elle-même, et c’est son attitude responsable qui devrait faire la différence.

    La femme a tenté de s’arracher de l’accouchement dans la douleur, croyait-elle aussi pour autant regagner le paradis ?

    Elle n’a cessé depuis des années de vouloir de défausser de ses responsabilités sur d’autres.
    Certains médecins philosophes voyaient déjà les prémices, porter un enfant neuf longs mois, le mettre au monde dans la souffrance, ne nous obligeait-il pas déjà ?

    Déjà à mûrir, déjà à comprendre, déjà à faire de nous un être responsable, comme une étape initiatique à laquelle il ne fallait évidemment pas se soustraire.

    Le fait est que la femme a peu à peu rompu le cordon avec la mère, comment dès lors établir le lien et donc ensuite à nouveau le rompre avec l’enfant.

    Allaiter son bébé, faire grandir l’amour par ce soin, ses bras, et tout ce qui prodigue l’attachement, là est le secret, l’oublier engendre des conséquences irréversibles.

    Toute personne ayant eu à s’occuper d’un petit d’homme ne peut ignorer combien s’il n’a pas sa mère, ce n’est que sa mère qui lui manque, tous ses caprices, toutes ses peurs, tout son désarroi, signifient : « Maman tu n’es pas là ».

    Oh, certains handicapés de leur mère s’en sortiront, mais aucun ne sera épargné, aucun n’aura la force de celui qui en a bénéficié.
    La vie est souvent chose difficile, ne la compliquons pas encore davantage, donnons à notre avenir un minimum de chance en ne l’entravant pas dès la naissance.

    Nous avons connu le service militaire obligatoire pour les hommes, et même de trois ans; comme je déplore qu'il n'y ait pas le service d'amour obligatoire ou au moins volontaire pour les mères pour aimer leurs enfants.

    La crèche pour nos bébés serait-elle l‘ultime horizon ?
    Comment s'offusquer de l'élevage des poulets en batterie et pas de notre propre chair en couveuse collective.
    Comment se pâmer devant le veau élevé sous la mère et ignorer nos propres petits gavés au lait de vache, hormones en brique et croissance en carton pâte pour une enfance en kit jetable.

    Il est aberrant d’en être arrivé là quand même la sacro sainte économie du système dicte l’inverse.


    Nous savons qu'il est moins cher de préserver les personnes âgées chez elle, plutôt qu'en maison de retraite, ce doit être du même ordre de coût pour les enfants élevés à la maison.
    ¨Pour ne rien dire des dommages collatéraux, les maladies imaginaires et autre cage aux phobes servant tant de réceptacles que de prétextes à la mauvaise appréhension des besoins de l’enfant et du nourrisson en particulier.


    L’amour dure trois ans; c’est peut-être le titre d’un mauvais roman comme d’un mauvais rêve, c’est l’exact inverse pour la liaison mère-enfant, c’est l’assurance garantie d’un développement durable dont on voit bien aujourd’hui qu’il concerne tout sauf l’humain.
    Donner la vie, c’est donner trois ans, ensuite c’est la vie qui vous porte vous et votre progéniture, se recentrer sur l’essentiel, c’est vital.

    L'Etat n'est pas mon ennemi, je veux l'Etat pour l'Ecole de la République, pour les droits régaliens et pour tous les domaines stratégiques, mais que ni lui ni un groupe privé ne touche à nos bébés.

    Etat, association, société, retirez vos sales pattes de nos langes, vous voulez être mère mais vous n'avez pas les bras pour bercer l'enfant !

    http://www.youtube.com/watch?v=0kvpmS_QNVQ

     

     

  • A Madame ou Mademoiselle, je préfèrerai toujours être un Homme libre

     

     madame,mademoiselle,homme Une circulaire de Matignon en date du mardi 21 février 2012, prévoit que le terme de "Mademoiselle" doit être remplacé par "Madame" dans les formulaire administratifs.

    C'en est fini des «mademoiselle». Place au règne des «madame». Les «nom de jeune fille» et autre «nom d'épouse» subiront également le même sort: ces trois termes devraient disparaître des formulaires.

    Si les féministes maîtrisaient tant soit peu la langue comme le devrait tout honnête homme, elles comprendraient que Madame, c’est ma dame, que l’adjectif possessif impliquait autrefois un rapport féodal d’appartenance, et que dame vient du latin domina, signifiant maîtresse de maison, venant lui-même de domus, maison. Imaginez l’horreur …

    Quant à Demoiselle, en ancienne langue, le mot renvoie à une « jeune fille de rang social élevé ». Le substantif masculin qui lui correspond est damoisel. Par opposition à dame, damoiselle désigne un être jeune et non marié. D’autres nuances distinguent damoiselle et pucelle : alors que le mot damoiselle met l’accent sur la haute condition sociale, pucelle insiste sur les traits de jeunesse et de virginité.
    En moyen français, l’idée de haute condition sociale l’emporte sur celle de jeunesse et de célibat. Par extension, ce terme peut alors désigner une « femme de petite noblesse » ou une « femme noble mariée à un bourgeois ».

    Bref une féministe, c’est une bourgeoise qui rêve de devenir femme au foyer. Ah, ces lapsus révélateurs !

    Il est important de dénoncer l'absurdité, très signifiante, de la chose, l'urgence du temps est de revenir au sens, de remettre le langage sur pied.

    Il faut avoir compris Orwell pour comprendre comment et pourquoi on nous enlève des cases.

    La plus importante question du moment est le MES  (Mécanisme Européen de Stabilité) que nos dirigeants nous plantent dans le dos comme le poignard de Brutus -César, c’était normalement en démocratie, nous, le peuple- mais sans doute fallait-il au demeurant que l’on nous enlevât une case avant de pouvoir nous spolier et nous annihiler si facilement.

    Et en matière d'identification, il faut par là voir la prochaine étape, non pas un numéro de sécurité sociale dont on sent déjà combien il est obsolète, mais davantage un numéro de crédit, ou de micro-crédit pour les indigents, marqueur d'ores et déjà nettement plus contrôlé et traçable que le précédent.

    Pour ma part, sortant du cadre administratif, je me contente de champs moins approximatifs, j'estime qu'il y a quatre sortes d'Hommes :

    - les salopards
    - ceux qui savent et qui ni ne disent ni ne font rien, proches des salopards
    - ceux qui ne savent pas
    - ceux qui luttent contre les salopards et qui essaient d'informer ceux qui ne savent pas

    Et d'ajouter, choisis ton camp camarade !

    http://youtu.be/6VTKwYYDwHE

     

  • Carla Bruni-Sarkozy, un agent de l'Unicef

    Travail des enfants.jpg

    L’UNICEF est une organisation mondialiste pilotée par les Etats-Unis au service de l’oligarchie financière.

    L’éducation est le prétexte utilisé par les services américains pour pénétrer les Etats et asseoir l’idéologie libérale.

    Les archives historiques ont révélé ce genre d’actions subversives.
    On sait les actions de la Milton & Rose Friedman Foundation en la matière, charity business soutenu par les néoconservateurs.

    Les services américains ont même mis en place des organismes privés d’éducation qui sous-traitent le travail, sur le modèle des Blackwaters (armées privées), existe la Creative Associates dont le siège se trouve à Washington :

    http://www.creativeassociatesinternational.com/CAIIStaff/Dashboard_GIROAdminCAIIStaff/Dashboard_CAIIProjectDescription/CAIIAdminResultsPage.aspx?RowNumber=100&submitter&SurveyID=0&part&sort=1D



    L’UNICEF agit directement pour l’oligarchie financière.
    En partenariat avec le Groupe éthique du MEDEF, ils développent leurs affaires parallèlement.


    Dès que l’on entend « éthique » dans ces milieux, c’est comme lorsque l’on entend « dévelopement durable » , « éducation » ou encore "démocratie", il faut déceler le son de prétextes pour pénétrer des marchés et asseoir une domination.

    On sait par exemple que la Rotary Foundation qui regroupe des businessmen s'est très tôt convertie aux actions caritatives ne cachant pas l'intérêt pour les affaires, c'est d'ailleurs un de leurs slogans : .« Qui sert le mieux profite le plus » (They profit most who serve the best).

    Pour ne rien dire de la NED (National Endowment for Democraty) ...


    On a ainsi récemment appris que l’UNICEF soutenait le travail des enfants via l’une des fille et femme de cette aristocratie financière, Sophie de Menthon, dont la famille est liée aux réseaux de l’European Round Table, du Cercle de l’Industrie ou de l’American Enterprise Institute, qui détiennent vraiment le pouvoir.

    Ces gens justifient le travail des enfants au prétexte qu’ils ramènent ainsi de quoi nourrir toute leur famille.
    Il est évidemment plus rentable pour une entreprise d’exploiter l’enfant plutôt que son père moins souple et plus cher, payer un adulte quatre sous, c’est bien, mais donner à un enfant trois cacahuètes, c’est mieux.
    Le Comité Ethique du Medef offre le crayon et le cahier bonus avec le kit, faudrait pas le prendre pour un sauvage.
    Bien entendu, tiquer sur la chose reviendrait à nous faire passer pour un abruti qui ne comprendrait rien à l’économie et à la compétitivité, voire au sens du bien, forcément :

    http://youtu.be/1HPhs881mVU


    Bref l’UNICEF est le roi de l’« Economie de la connaissance », une économie à multiples facettes.

  • A Jeanne, du fond du coeur !

    Jeanne.jpg

    Jeanne d’Arc, c’est la compréhension de ce qu’est la France, qui sont les ennemis et pourquoi, le non-renoncement et l’espérance, c’est l’élan vital, la grandeur, la noblesse, le courage, la foi, qui changent tout.

    Cette volonté d’en faire une héroïne de notre mythologie est très signifiante de ce que nous sommes profondément, elle participe de notre âme.

  • Dukan ou la marque d’un changement de régime

    Le meilleur des mondes.jpgPierre Dukan, exploitant de la misère moderne, ne détonne pas en se positionnant sur un marché d’avenir.

    S’étant fait connaître dans un premier temps pour son régime miracle qui vaut bien évidemment ce que valent toutes les modes en l’espèce, sa dernière saillie en a étonné plus d’un.

    Pas d’autres.

    Sa proposition de faire entrer l’Indice de Masse Corporelle en option au Baccalauréat, permettant ainsi aux élèves maintenant la norme requise de prendre des points, est-elle si saugrenue ?

     

    Nous pourrions reformuler l’affaire en se questionnant sur la venue de cet apprenti-sorcier dans le monde de la pseudo science par excellence.

    En effet, le Docteur No ou numéro Dukan, ne fait que s’inscrire dans un système d’ores et déjà parfaitement rodé.

    On pourrait citer bien des exemples en la matière.

    Le Nobel Georges Charpak avec sa  "Main à la pâte" ® n’a-t-il lui-même pas transposé le régime de son ami américain Léon Lederman et la manne qui allait avec.

    Il a ainsi importé tel quel le «Hands on» sorti du ghetto de Chicago, considérant comme un tour de force le fait que dans les huit jours, le ministre de l’Education nationale de l’époque lui ait envoyé son directeur de cabinet, son chef de cabinet, ainsi qu'un certain nombre d'inspecteurs généraux, afin d’appliquer en France, ce bouillon de culture.

    Le «modèle» collait parfaitement aux directives de l’OCDE dont les experts ont planifié l’évolution mondiale de l’éducation dans l’objectif d’une contractualisation progressive et indolore de l’école.

    La technique du système Lederman consiste à signer un contrat avec une école si 70 % des instituteurs y sont favorables. Lorsqu'un contrat est conclu, un centre de pilotage peut intervenir pour prendre l'école en main, former les instituteurs et fournir des remplaçants le temps de la formation. Un moniteur peut ensuite être mis à la disposition de l'école. Tous les deux mois, on livre aux instituteurs un manuel et le matériel. Le manuel constitue une sorte de colonne vertébrale pour l'instituteur qui n'a reçu que 200 heures de formation ; il le dispense de tout effort d'organisation lorsqu'il veut réaliser une expérience. Aujourd’hui, cette externalisation de l’école est généralisée et s’exporte en Allemagne, en Chine, etc. sous le parrainage de l’UNESCO.

    On demande aux parents d’élèves une participation financière pour chaque projet pédagogique, en fonction du niveau social du secteur.

    C’est une des applications de l’école à la carte selon la technique dite de l’ajustement de l’OCDE .

    Outre les coups tirés dans les structures institutionnelles de notre école, c’est bien au nom des nouvelles pédagogies qu’on a mis à bas l’ensemble de l’édifice.

    Or, elles vont à l'encontre des lois biologiques qui régissent notre cerveau.

    La généralisation de ces méthodes a consisté à mettre la charrue avant les bœufs, à proposer, dans un aveugle souci de sens, le sens du savoir avant le savoir et à sa place.

    Il est à noter que l’embrigadement aux «méthodes rénovées des sciences» est favorisé par la remise de prix dont nombreux durant la formation des maîtres pour ceux qui utilisent le mieux cet enseignement.

    Leur financement est assuré par les redevances de la marque et les cessions de droits d'auteur et d'honoraires par les membres de l'équipe de La main à la pâte. Par ailleurs, de nombreux éditeurs et sociétés s'associent aux récompenses remises par l'Académie des sciences en offrant aux lauréats des livres, magazines, cédéroms et matériels pédagogiques.

     

    On ne compte plus les activités dites pédagogiques reposant sur un affairisme effectif.

    Les techniques marketing les plus redoutables sont avancées dans les écoles pour vendre des projets clefs-en-main :

    Qui ne connaît pas les exemples des Classes découvertes organisées par la Ligue de l’Enseignement (c’est la gauche qui capte le gros du marché éducatif) proposées aux écoles, collèges, lycées et dont on remarquera les alléchants intitulés d’appel :

    « Le monde des volcans , « Futuroscope , « Domptons les énergies , « A la conquête de l’espace, « La tête dans les étoiles, « Apprenti informaticien, « Géologie dans les Alpes, « Eco-citoyen de demain, « L’homme et l’océan, « Découverte de la ferme, « Raid nature, « Contre vents et marées, « Le sport dans tous ses états, « Cocktail sportif à Serre Chevalier, etc..

    Et à des prix défiant toute concurrence, si l’on prend cette phrase comme antiphrase.

     

    A quel élève n’a-t-on pas vendu un « Kit lecture » :

    «Défi lecture», «Incorruptibles», «Rallye lecture», et autres « Big Challenges ».

    Quel écolier n’a pas aujourd’hui participé à sa journée payante « Fabrique ton pain », et ne revient pas avec son petit sachet bien estampillé au logo d’une marque.

     

    Et combien d’autres extras ne demande-t-on pas aux parents pour assouvir l’appétit grandissant des opérateurs ad hoc de l’Education nationale ?

     

    Les cantines scolaires n’ouvrent-elle pas la voie à l’entrepreneur Dukan en balisant leurs menus Sodexo de marque Max Havelaar ou de Labels de goût qui ont forcé la porte des réfectoires en entrant comme dans du beurre.

    Tartufferie organisée quand on sait combien la rentabilité des repas, dorénavant transmise entre les mains d’entreprises dont le but est par essence lucratif, laisse place à des menus forcément composés, de graisses, de sucres et de combinaisons diététiques aléatoires, l’alchimie santé-coût-repas collectif envoyé sous vide, ne faisant pas forcément une bonne sauce.

    Et que dire de l’apprentissage en jugeotes courtes des collations des maternelles, sacro saint temps-de repos-pédagogiques ou gavages des jeunes oies, qui n’ont jamais disparu des bancs de nos écoles.

    Toute une génération élevée au grignotage permanent, et au sponsoring Haribo à l’insu de son plein gré, on n’imagine pas la somme de bonbons circulant dans les menottes de nos chères progénitures via l’école, de goûters en anniversaires continus, de laxisme en sens de l’irresponsabilité hautement développés.

    Le petit Docteur Maboul n’attend toujours pas jusqu’au Baccalauréat pour être initié à la santé en pochette surprise. A douze ans, ils auront bientôt tous leur kit « Premiers Secours » et n’importe quel avorton se croyant investi du don de guérisseur, imposera ses mains puériles sur un autre rejeton en péril, à ses risques et mêmes périls il faut bien le dire.

     

     

    Reste que la santé des générations à venir est hautement préoccupante et que les palliatifs n’auraient pas besoin d’être si l’entière place ne leur avait été largement laissée par des modes de vie devenus fous.

    Dès la maternité, les petits d’homme ne sont-ils pas sevrés aux marques si généreusement offertes de lait artificiel, facilités gracieusement proposées aux mamans incitées à abandonner leur responsabilité de mère et la façon toute naturelle de nourrir leur enfant.

    Modernité qui les oblige encore à abandonner leur trésor en d’autres mains forcément moins attentives, inévitablement moins généreuses, tristement plus inhumaines.

    C’est de cela dont le bien-être dépend en tout premier, c’est du plus profond du cœur, la corne d’Amalthée est le soin, le soin est l’amour, l’amour est au bord des lèvres, c’est de vouloir le meilleur pour son enfant qui lui apportera le meilleur.

    Qui ne comprend pas que le premier et le dernier besoin de l’enfant, homme en devenir, est sa mère.

    Qui ignore que l’enfant élevé sous la mère a tous ses besoins satisfaits et que celui en carence, a tous ses besoins refoulés. A partir de là se déroule le fil d’Ariane, quel temps pour l’éducation, quel temps pour subvenir aux structures qui vont le bâtir, à ses nourritures terrestres ?

    Bien sûr tous ne seront pas touchés mais aucun ne sera épargné.

    Les parents compensent par des palliatifs l’attention qu’ils ne prodiguent plus à la chair de leur chair.

    De là, l’horloge se dérègle, on ne cessera dès lors et dès l’ore, de vouloir la remettre à l’heure.

    Et les charognards ne manqueront pas de hanter les décombres.

     

    Le commerce de notre bien prend bien assise sur des prétextes dont le marché a bien compris l’utilité. Quelle entreprise se passerait aujourd’hui de sa vertu écologique, de son sésame développement durable, de son label paix dans le monde ?

    De la même manière, le « projet pédagogique » est le nouvel hameçon pour attirer les gros poissons.

    D’où l’importance de bien choisir son régime.

  • Au sujet de la violence, remarque envoyée à Laurent O.

    L’immigration n’est qu’un des paramètres de la montée de la violence.

    Il serait absolument stupide de se focaliser sur un élément, d’autant que c’est bien l’intention de notre ennemi de nous diriger vers le choc des civilisations.

    L’immigrationnisme est un mondialisme parmi d’autres.

    Les autres éléments sont :

    - en tout premier lieu, la séparation de plus en plus précoce et à grande échelle de l’enfant de sa mère.
    Il est évident que les liens se desserrent, le petit d’homme est plongé très rapidement dans le détachement.
    L’éducation qui s’en suit est des plus chaotiques, l’éducateur de tutelle ne peut se permettre l’autorité nécessaire, le parent délègue une responsabilité que personne ne peut reprendre à son compte.
    L’enfant apprend très vite  à s’engouffrer dans les failles à son profit de petit tyran en roue libre.

    - l’école ensuite, elle ne sait plus punir, face aux comportements déviants, soit elle n’intervient pas, soit elle lance un débat qui renforce l’impunité et la violence.
    Elle n’instruit plus et ne permet donc plus la structuration du cerveau.
    Elle ne génère plus que des petits perroquets plus ou moins bons comédiens, prêts à resservir le discours attendu, renforçant la fourberie, la malhonnêteté.
    Le principe de l’enfant au centre des savoirs le brosse dans tous ses vices, tous les instincts de l’enfant sont mis en valeur, favorisant son arrogance et sa toute puissance.

    De ces deux premiers états de fait, il ressort que l’enfant grandit en intégrant son environnement comme la loi de la jungle, son incapacité de réflexion, le condamne à s’écraser et/ou à écraser l’autre.

    - S’ajoutent à ces prémices, une quasi impossible entrée dans le monde adulte du fait du chômage de masse, même avec la meilleure volonté du monde, l’avenir reste sombre, ceux qui pensent que l’on peut encore aujourd’hui gagner sa vie en se sortant les doigts, retardent d’une guerre.
    Et quand, le jeune intègre le monde du travail, il comprend vite que le but du jeu, est la concurrence féroce entre chacun.

    - Le rôle de l’immigration est de permettre une variable d’ajustement  favorisant l’insécurité économique pour le plus grand profit de ceux qui en tirent profit.
    Il est également facteur d’insécurité affective, on déracine les hommes, mais cependant on le conforte, et c’est très vicieux, dans son communautarisme : son particularisme et ses modes de vie différents des cellules souches sont favorisées, permettant que la greffe ne prenne jamais, instillant un virus des plus déstabilisateurs dans la société.
    En cas de besoin, il ne suffira que d’allumer la mèche pour susciter l’embrasement.

    Par bêtise, VOUS mettez le feu aux poudres.

    Mais en deux trois tours de vos centres d’intérêts, je perçois que des pans entiers de discernement, en particulier au niveau géopolitique, vous manque. Vous avez des qualités, mais pas celles qui sont essentielles : vous vous perdez dans les conséquences quand les causes vous dépassent.

    Ce sont les mêmes qui ont mis en place les politiques éducatives dans notre pays, que les programmes scolaires, que la politique économique, que les politiques migratoires, que les politiques judiciaires, etc., etc., ce sont les organisations économiques et financières internationales aux ordres de quelques multinationales qu’il faut viser.
    En agissant comme vous le faites, vous jouez parfaitement le rôle de pion qu’elles vous réservent, et sans qu’elles aient même besoin de lever le petit doigt, les pions sont quasiment autoprogrammés.

  • Crime contre les humanités

    Prière sur l'Acropole

    Prière sur l'Acropole ...

    Voici la lettre que j’ai adressée début juillet à la presse quotidienne régionale et à laquelle le journal Ouest-France, par l’intermédiaire d’une aimable journaliste, a bien voulu prêter attention.

    Si l’angle ne préserve que partiellement mon point de vue et mon désarroi face à la volonté de l’Education nationale, d’éradiquer les humanités – l’histoire de façon très nette en supprimant en partie cette matière dans les filières scientifiques, mais également le latin et davantage encore le grec qu’il apparaît impossible d’étudier lorsque l’on habite vraisemblablement en dehors des beaux quartiers des grandes villes -, on comprend par la question de l’augmentation des effectifs suggérée par la journaliste, que la réponse de l’inspecteur d’académie prête à caution, quand on sait que la poursuite d’une filière scientifique, ne permet plus de suivre en première, toutes les humanités, comme c’était le cas jadis dans l’instruction à la française.

    Je mentionne que les élèves choisissant une seconde générale, sont dorénavant sommés obligatoirement d’opter pour un enseignement d’exploration en « sciences » économiques.

    De même, je précise que le barème dont l’inspecteur fait état est obscur et complexe, de nombreuses variables entrent dans le calcul de la note, comme l’éloignement géographique qui défavorise les banlieues, un quota réservé aux élèves venant du privé, etc., etc.

    _________

    Madame, Monsieur,

    je souhaite vous faire part d’une triste situation concernant l’état de notre école.
    L’épisode de la Princesse de Clèves ne fut que prémices, la fin des humanités, les suites logiques.


    Mon fils est scolarisé cette année en classe de 3ème au Collège des Sables d’Or à Thouaré-sur-Loire où il est très bon élève (ses moyennes générales se sont toujours échelonnées durant tout son cursus scolaire entre 15 et 19 sur 20) et poursuivait les options de lettres classiques (latin en option et grec en initiation pour lesquelles son exigeant professeur les quatre années durant, met cette appréciation dans son dernier bulletin : « De l’excellence dans la réflexion générale sur les divers thèmes abordés et surtout dans l’analyse pour la traduction. Garde ton exigence et ton application dans ton travail, cultive ton excellence ! »).

    Nous aurions vivement aimé qu’il continue à étudier le grec et avons demandé qu’il soit affecté au Lycée Clémenceau pour ce faire, ou à Guist’hau, les deux uniques et derniers lycées dans toute l’académie où cela reste possible.

    Ses vœux scolaires n’ont pas été réalisés, je viens d’apprendre auprès du proviseur de notre collège, qu’il sera affecté à la Colinière (son quatrième et dernier vœu par défaut)où on ne propose plus ce cours.


    Nous sommes assez effondrés de comprendre que dans une académie aussi importante que Nantes, l’on ne puisse poursuivre l’étude des humanités, d’autant que mon fils est boursier, il a même d’ores et déjà obtenu un avis favorable pour recevoir la bourse au mérite qui signifie bien ce qu’elle veut dire (bousier social + niveau scolaire au-dessus de la mention bien). [ Entre temps et suite à la mention qu'il a obtenue au Brevet National, cette bourse conditionnée à des notes supérieures à 14 sur 20 au Brevet, lui a été accordée d'office].

    L’inspection académique reste injoignable et sans doute vraisemblablement incapable de pourvoir à notre demande, nous ne savons plus à quel saint nous vouer.

    Par ce message, je souhaite au moins si vous le juger utile, alerter l’opinion.

    Nous sombrons, ceci n’est qu’un début, coupes sombres dans les crédits des enseignements jugés non utiles par une méconnaissance d’ailleurs de l’utilité de la culture générale.

    Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements.

    Bien à vous,

    Oriane Borja

    En tout état de cause, le Front National reste le dernier rempart de l’instruction et de la transmission des savoirs à la française qui préservait jusqu’à ces trente dernières années, la formation généraliste qui avait permis d’engendrer l’esprit français, son excellence et son génie le cas échéant.

  • Ecole, le devoir d'intelligence

    Ecole, le devoir d'intelligence

      Mais que fait le Conseil de l'Europe !

     Alors que ceci est un flagrant délit de maltraitance. Ces enfants sont en grandes vacances, il fait chaud, et quand d'autres sont au bord de la mer, maman leur donne des exercices de Bled !

    Toute personne un peu informée sait bien qu’au niveau de l’Éducation Nationale, ce n’est pas le ministre qui décide.

     Depuis que le Général de Gaulle a laissé cette sphère à une certaine gauche, le noyautage est évident. C’est la FEN et la pieuvre des syndicats et associations qui gravitent autour qui y font le jour et la nuit [surtout la nuit en l’occurrence].

    L’idéologie égalitariste et libertaire a conduit le niveau de nos enfants au désastre que l’on sait. Les IUFM ont mis en pratique les théories illogiques des pédagogues apprentis sorciers tels que Philippe Meirieu, et les professeurs des écoles, subissant eux-mêmes le système depuis les années 70, ne connaissent même pas la méthode alphabétique, celle employée par tous les parents au fait du problème.

     Il est intéressant de noter que les organisations internationales, comme l’OCDE, préconisent exactement les mêmes méthodes que celles des IUFM, et l’on voit encore que les tenants de l’ultra-libéralisme et de la prédominance de l’économique sur le politique trouvent dans la gauche française les idiots utiles qui leur permettront de maintenir le système en place. Les conclusions du désormais incontournable rapport PISA, qui évalue le niveau des élèves âgés de 15 ans dans les différents pays de la planète, ne doit pas être un leurre. Certes, le niveau des petits français est catastrophique, mais je dirais qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont roi. Ce rapport a pourtant cette fois-ci une différence majeure avec les précédents. Où, jadis, il ne se préoccupait que de connaître l’impact économique des méthodes, et leur niveau de conformité avec la règle qu’il avait établie [autonomie de l’élève, bonheur d’apprendre], il s’est attelé cette fois également au niveau de maîtrise de la langue et sur le niveau scientifique des élèves [l'on sait d'ailleurs dans ce domaine qu'à 15 ans, ça n'indique pas grand chose sur leur orientation future].

     A noter que la question de l’autonomie reste à préciser : est-ce que la propension à répéter le peu qu’on a appris suffit à être autonome, où est-ce la faculté d’aller plus loin, basée sur de solides acquis, qui fonde le principe ?

    Selon le dernier rapport, le modèle finnois caracole une fois de plus en tête. Il est drôle de constater que tout le monde veut faire comme lui alors que par ailleurs, l’évaluation des élèves ne doit surtout pas faire l’objet de classement, car il serait mauvais qu’ils connaissent leur niveau : ils sont tous bons, beaux et merveilleux qu’on vous dit. Ce qui en fait, au demeurant, des personnes arrogantes et sans aucune humilité devant la connaissance.

    Pourtant, l’émulation que ce rapport suscite n’est pas feinte. Il est donc intéressant de se pencher sur le modèle finlandais. On constate que la petite enfance d’un Finlandais n’est pas exactement la même que celle d’un petit Français, puisqu’il n’est scolarisé qu’à partir de 7 ans après avoir appris à lire à la maison ! Beaucoup de mères font le choix de s’en occuper, ou, si elles ne le font pas complètement, dans des proportions beaucoup plus grandes que chez nous. La mère de famille que je suis y voit la clef de voûte d’un bon départ dans la vie, même s’il est difficile de faire passer aujourd’hui l'idée qu’il n’y a rien de plus parfait qu’une maman pour ses enfants [sécurité affective, fermeté dans le respect des règles], car c’est elle en premier chef qui pâtirait des conséquences, sans la culpabilité que pourrait éprouver une mère absente. Et qu’on ne me raconte pas que ce n’est pas intellectuellement satisfaisant, cela dépend de chacun car, à bac +4, je me sens au moins aussi stimulée que ma sœur à bac +10. De même, les revenus n’ont rien à voir là-dedans : j’élève seule mes quatre enfants avec un petit temps partiel et seulement depuis qu'ils sont tous scolarisés, et cela n’empêche pas mes enfants d’être en tête de classe. La différence se fait sur l’instruction et l’éducation que l'on a reçues.

    En Finlande, le niveau de correction des enfants est tout à fait remarquable, il ne viendrait jamais l’idée à l’un d’entre eux de dégrader quoi que ce soit; c’est juste un fait. Il est également notable que le taux d’immigration est très faible et que les quelques russes qui viennent s’installer dans le sud sont immédiatement assimilés, les prédispositions à apprendre les langues étrangères, la relative facilité du finnois, surtout par rapport au russe, sont autant de paramètres. La France est arrivée en 19ème position, en baisse constante.

     Dans notre école de la République, jadis creuset de la Nation, le fondamental [lire, écrire, compter], la rigueur, l’effort et le mérite ont été délaissés, voire méprisés au profit du ludique et du superficiel.

    Les livres n’ existent plus au primaire, il est même proposé au concours de recrutement des professeurs des questions très ouvertes du genre: « Montrer que le fait de ne pas utiliser de livre au CP n‘est pas nuisible, et même bénéfique pour l'apprenant ». Pour quelqu’un comme moi qui entend démontrer exactement le contraire, c’est merveilleux. On ne fait plus que du copier-coller de feuilles volantes, la consommation de colle étant inversement proportionnelle à la présence de livres de cours; la colle est d’ailleurs un accessoire très tendance pour les petits en mal de sensation. Si par hasard un livre est étudié, la "médiocritude" est caricaturale, cela reste du niveau d’un Titeuf, guère plus. Car l’idée est de brosser l’enfant dans le sens du poil. Cela est censé le rassurer, or je crois que c’est exactement le contraire, ce n’est que mépris et impossibilité de s’élever qu’on lui offre.

    Les enseignants réussissent à faire croire aux parents que lire des choses vulgaires et grossières, c’est pour apprendre à l’enfant à ne pas les faire; c’est idiot, une mère de famille n’avait jamais pensé à ça [encore que l’on voit de tout aujourd’hui]. Cela me rappelle un certain Yannick Noah qui venait expliquer ses théorie sur la drogue au journal du service public, et comment il souhaitait que ses enfants y goûtent pour qu’ils apprennent.

     Tout doit être plaisir, l’enseignant doit organiser des séances de recherches, qui demandent un travail considérable de sa part d’ailleurs, pour que l’enfant ne s’ennuie pas. Ce sont des usines à gaz, car outre le fait que la classe se dissipe rapidement, les élèves en ressortent avec une impression de savoir qui se dissipera aussi très vite. Pourtant, une bonne leçon suivie d’exercices, ce n'est pas fun, mais ça marche. Et on n’a encore rien inventé de mieux que le travail pour maîtriser un savoir.

    Qui ne comprend pas, comme le démontrent de nombreux scientifiques, que le cerveau se structure par un apprentissage progressif et rébarbatif, allant toujours du plus petit élément vers le plus complexe ? Que c’est ce travail qui amène le petit d’homme à la possibilité d’avoir une réflexion, une pensée critique libre ? Et que c’est par l’instruction que l’enfant s’éduque ? On peut toujours répéter à un enfant qu’il faut être tolérant, si les neurones qui analysent ne sont pas connectés, il ne le comprendra jamais. Et les faits, têtus, sont là pour le démontrer : alors qu'il n’y a jamais eu autant de débats d’éducation à la citoyenneté et autres "vie scolaire" censé juguler les violences et incivilités, celles-ci n’ont jamais été aussi nombreuses même dans les établissements "calmes".

    De toute façon , l’institution fait comme si le petit était un être responsable, qui doit lui-même trouver les solutions à tous les problèmes et établir les règles. On nie le fait même qu’il soit un enfant. À la question, « Qui es-tu ? », Saint -Exupéry fait dire dans la bouche de son merveilleux Petit Prince: « Un ignorant ». Ce n’est pas un manque de respect ni de considération que de penser cela, c’est juste la réalité.

     Aujourd’hui, en apprenant globalement, l’élève ne peut en général que répéter bêtement une pensée pré-mâchée, car, pour la plupart, seule cette partie du cerveau a été activée. C’est juste de la médecine. Les progrès montrent aujourd’hui les mécanismes grâce à des marqueurs. C’est le prix Nobel de médecine 1981 Roger Sperry qui a été récompensé pour ses études mettant en évidence le phénomène; il a étudié le fonctionnement du cerveau des enfants ayant appris selon différentes méthodes, et le résultat est sans appel. Il vient conforter le bon sens d’une mère de famille ou les instituteurs qui, jadis, pouvaient mener le fils d’ouvrier au même niveau d’excellence que le fils d’un ministre. Ils peuvent dorénavant atteindre tous les deux le même niveau de médiocrité, mais cela ne console pas.

    Le professeur au Collège de France Stanislas Dehaene, dans son récent ouvrage Les Neurones de la lecture, Laurent Lafforgue, médaillé Fields de mathématiques (équivalent du prix Nobel) "démissionné" du Haut Conseil de l’Education car il avait pointé le risque que le système actuel faisait courir à notre Nation -tant dans le domaine littéraire que scientifique-, et bien d’autres, font tous la même analyse quant au diagnostic et aux solutions.

    Le gouvernement français préfère laisser le pouvoir aux mains d’idéologues en jugeotes courtes.

    Pour l’avenir de notre Nation, il est indispensable de prendre conscience de cela. Parce que la France est la patrie de Rabelais, La Fontaine, Descartes, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Pasteur, Curie et tant d’autres, nous avons le devoir de réagir et de faire la meilleure école du monde.

    Oriane Borja >>

    orianeborja