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Education - Page 25
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Quelques-uns de mes anciens articles sur le Rapport PISA de l'OCDE
Un de mes anciens articles sur le Rapport PISA :
http://www.nationspresse.info/libres-propos/ecole-luc-chatel-un-mondialiste-de-premiere-classeUn autre article sur l'OCDE, PISA, Ecole :Lien permanent Catégories : Ecole, Education, libéralisme mondialisme -
Révolutionnaire : l'instruction instruit !
Trente ans pour découvrir une évidence : il faut apprendre l'orthographe à l'école ...
Reste la grrrrande question du "burn out" cognitif, parce que s'il faut aussi, alors, apprendre à travailler à l'école, où va le monde enseignant !
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/11/15112013Article635200997379561591.aspxLien permanent Catégories : Brèves, culture, Ecole, Education -
Ugly private joke
On peut bien sûr jouer les vierges effarouchées, grands dieux , la NSA nous dame l'espion.
On peut découvrir l'Amérique, les gouvernements vendent notre Etat à la découpe aux multinationales en Partenariat Public Privé.
Mais que les mêmes s'acoquinent avec les USA et le même partenariat en criant :"La France ! ", en, nous, abattant, ça suffit !
Voilà ainsi encore un Alain Bournazel, grand médiateur du Lifelong Learning si cher à Jacques Delors et aux multinationales partenaires -ceux qui entendent s'occuper de nos vies "de la naissance jusqu'à la mort"-, qui vient nous confirmer, ce que JE savais déjà, mais que beaucoup veulent toujours ignorer.
En la matière, il est souvent une question qui me vient à l'esprit quand je rencontre une personne :
"Est-elle con, ou malhonnête ?", l'expérience m'ayant appris que l'un n'était pas exclusif de l'autre, et réciproquement, ce qui laisse de l'espoir, la malhonnêté étant fréquemment fruit de la bêtise, il se peut donc qu'elle se confonde aisément.Un Bournazel qui parle de se lever pour "notre" France.
Mais de qui parle-t-il, de qui se moque-t-il ?
Qu'il cesse, au nom de son prétendu Rassemblement Pour La France, de son prétendu Libre Journal Pour l'Indépendance, sur Radio disCourtoisie, prétendante de Washington DC, de parler au nom d'un pays qu'il ignore, qu'il assassine, qu'il trompe.Il vient de confirmer toutes les allégeances que je dénonce à grands cris dans le désert depuis des lustres, et dont personne ne veut affirmer l'existence.
Ce suppôt des lobbies les plus nécons durs de Washington joue les Indignés de la crèche et appelle à la lutte avec toute sa clique de Tartuffes, Radio Courtoisie au grand complet, grands déserteurs du champ de bataille national sans qu'aucun ne manque à l'appel.
Ils ont plus que capitulé, ils collaborent, chaque instant de leur vie, ils se demandent ce qu'ils pourraient bien faire chaque matin pour faire le Boy de Chicago.
Abattre notre Etat, et donc la France, voilà la mission qu'ils se sont assignés, de la Manif Pour Tous organisée outre-Atlantique aux Bonnets d'âne rouges du Medef, toujours les mêmes libertariens, toujours le même travail de sape au service du système libéral anglo saxon au profit des mêmes industrialo financiers.
United Stars & Stripes colors of droite de la droite.
Et voilà qu'on nous annonce une Alternative 'libérale' (ils n'ont pas osé, ils ont de ces pudeurs ...), la fuite en avant libérale, le libéralisme ne fonctionne pas , il faut plus de libéralisme, sur un air connu.
De DSK à Bournazel en passant par les perdreaux de l'an libéral -ce fameux libéralisme que l'on n'aurait pas encore essayé ...-, tous unis et bénis par the god blessed (il vous en prie) America.
"Après ses exploits de l’été, Délit d’images se demandait ce qu’étais devenu notre David Volant, ce jeune et courageux David van Hemelryck, qui après la Manif pour tous, le Camping pour tous, tout l’été, avait sillonné sans relâche, les cieux des plages de l’Atlantique avec son ULM pour faire voler la banderole HOLLANDE-DEMISSION.Les hasards de la programmation du Libre journal de l’Indépendance de radio Courtoisie, dans lequel Délit d’images tient salon culturel, où, nous chroniquons avec le David gribouillant, l’immense Miège, nous ont remis face à face.
Arborant bonnet rouge et sweet shirt HOLLANDE-DEMISSION, il revenait de Bretagne et nous en a parlé et comme il parle bien, Délit d’images lui cède la parole:
" Les Bonnets Rouges, c’est le peuple qui prend à son compte la revendication citoyenne et fait reculer le gouvernement et sa bêtise. Partie d’une Bretagne qui ne se laisse pas faire, les Bretons courageux montrent un exemple qui va partout être suivi. Sur les réseaux sociaux fleurissent les pages Bonnets Rouges, les comptes twitter Bonnets Rouges, pour chaque département."
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World Innovation Summit for Education
La WISE qatari fait son sommet, le Davos du nouvel ordre éducatif mondial, émanation de la Rand Corporation of Developpement américaine, va fixer la norme éducative mondiale que vous allez recevoir directement dans vos assiettes. Tout cela passe au dessus de la tête des Etats via les Régions, ancrages mondialistes, et l'OCDE et son barmètre PISA. Au programme, disparition des enseignants, dès la maternelle, e-learning, cartable électroniquen c'est la cheap academy ...
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/09/27/nouvel-ordre-educatif-mondial-un-monopole-du-marche-partie-i3.html
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-cartable-electronique-ou-la-98498Lien permanent Catégories : Brèves, Ecole, Education -
Une Semaine de bien mauvais goût
Il faut toujours un prétexte ludique aujourd'hui pour asseoir les nouvelles "pédagogies" scolaires, et chaque enseignement doit s'inscrire dans un projet censé accrocher l'enfant afin qu'il s'y intéresse.
Le flatter dans le sens du poil, toujours, et jusqu'à son palais, évidemment.
Nous voilà donc avalés par la Semaine du Goût qui vient se caser entre la Semaine de la sécurité routière et du gilet jaune (avec gadgets offerts en souvenir -que les enfants ne portent jamais parce-que-c'est-la-honte) et autre Journée de la Science, pour les sciences à la petite semaine sans doute.
Mon fils en CM2 à l'Ecole publique de Thouaré-sur-Loire vient de me raconter son atelier du goût, on s'accroche.
J'ignore si sa maîtresse (pardon, son professeur) a de quelconques notions de nutrition, mais le menu est assez suprenant pour la fille de médecins que je suis.
Certes le thème était la nourriture anglo saxonne, cela s'annonçait de façon incongrue (on a tous connaissance de la jelly pour se faire une assez bonne idée de la chose).
- Chips.
Alors, les chips étaient au vinaigre et aux légumes -qui ont bon dos.
Mais depuis quand les chips, qu'elles soient à base de pommes-de-terre ou de betteraves, sont-elles recommandables pour qu'on y initie les enfants à l'école ?
Les enfants ont-ils vraiment besoin d'un professeur pour manger ces paquets de graillon trop salés quand ils ne sont pas bourrés de conservateurs ?
- Beurre de cacahuète
Le produit américain connaît apparemment un regain de propagande.
On revient à la période Carter qui avait énormément contribué à refourguer sa grosse industrie en Europe.
Dans les années 50, où l'huile d'olive était encore un machin pour paysan et pour cochon, le produit avait fait des ravages, on sait notamment que le grand Elvis Presley en était un gros consommateur, et qu'il en est mort.
On trouve aujourd'hui des sites de propagande qui prennent l'aspect de sites médicaux, qui vantent les "bienfaits" de l'arachide.
Or l'arahide n'est pas un fruit ordianire, elle pousse comme une racine grasse.
Elle pourrait à la rigueur se consommer fraîche pour ne pas être mauvaise, mais ce n'est jamais le cas en matière industrielle.
La fermentation naturelle de l'arachide est hautement cancérigène, du fait de son enveloppe fragile, sa fermentation en silo engendre des champignons et autres bactéries, ce qui rend son stokage naturellement toxique. C'est une racine athérogène qui favorise le dépôt de cholestérol.
- Sirop d'anis, pour les initier au Ricard peut-être ?
Depuis quand le sirop est-il une boisson à laquelle il faut éduquer les enfants sinon pour leur apprendre justement qu'il ne faut pas en consommer ou du moins le moins possible.
- Carambars, en dessert (il doit y avoir de nouveau "goûts") ...
La Semaine du goût est bien prétexte à faire découvrir les différentes saveurs aux enfants, mais cela ne devait-il pas encore rester un prétexte à l'éducation à une alimentation saine ?
L'école doit-elle être le lieu de la junkfood ?
Les enseignants eux-mêmes
Quand je pense que l'on m'a demandé d'arrêter de donner des noisettes à la cérémonie d'anniversaire de mes enfants parce que certains y étaient allergiques -oui, vos enfants sont régulièrement gavés de bonbons à l'école car la pression oblige à y célébrer sa date de naissance, sa fête, la naissance de son chien, j'ignore quoi encore, mais la ration de sucreries distribuée, est monnaie courante ...
Mon fils est rentré après cet atelier.
Il est conscient que ce qu'on lui a donné à déguster n'est pas bon pour la santé, il a la chance d'avoir reçu, une éducation.
Il est allé manger une pomme, comme d'habitude ...Lien permanent Catégories : Brèves, Ecole, Education -
Des baffes qui se perdent
Cas d'école :
Un gamin de trois ans en petite section à la cantine de midi :
Il commence par dire qu'il ne veut pas manger avant même d'être assis tout en pleurnichant cinq minutes avant parce qu'il disait avoir faim.
Une fois à table, il prend ses couverts, tape son verre avec et donne des coups sur la table partout où il peut avec.
Le repas commence, il fait le singe en agitant ses bras au dessus de sa tête en tenant ses couverts qui renvoient toute la nourriture sur tout le monde.
Il se lève de table sans arrêt, gigote dans tous les sens, tape les autres.
Les réprimandes n'y font rien. Il dit qu'il le dira à ses parents.
Ses parents qui ne doivent rien en savoir, c'est une nounou qui s'occupe de lui avant et après l'école.
Il ne mange rien, sauf le dessert.
Il se gavera bien de sucreries au goûter.
Evidemment, on peut s'en foutre, ce n'est pas notre enfant.
L'enfant, faute d'avoir été élevé (aimé), va grandir ainsi.
On aurait envie de lui mettre une bonne fessée, il pleurerait les premières fois, mais rapidement, cela rentrerait dans l'ordre.
Une fessée qu'il mériterait -ou plutôt que ses parents mériteraient- faute de n'avoir pas prêté attention à l'éducation de leur enfant.
Un enfant normalement élevé ne dégénère pas ainsi.
Evidemment, les experts qui n'ont jamais véritablement élevé des enfants au jour le jour et dans la durée, prôneront le dialogue -de toute façon que reste-t-il d'autre, et n'est-ce pas ce qui s'appliquent forcément déjà- me direz-vous ?
Non, beaucoup mieux que ça, il aura une excellente appréciation sur son livret de compétences, on lui promet un bel avenir à un poste de management, sa capacité à emmerder le monde et à exterminer le personnel pour avoir sa part de gâteau est redoutable.Ce genre d'enfants qui emmerdent le monde engendrent la violence car les autres enfants ne savent comment y répondre, ils finissent par se taper dessus, il faut que l'adulte intervienne.
La responsabilité parentale est la première, l'enfant qui a un mauvais comportement veut simplement dire en tout premier lieu à sa mère qu'elle lui manque, qu'il veut qu'elle s'occupe de lui.
Une bonne éducation ne nécessite jamais de violence, mais le cas échéant une réponse ferme et définitive du genre fessée bien méritée et envoi dans sa chambre, il est des choses qui, ni ne se font, ni ne se discutent.
C'est à l'enfant de s'élever, pas à l'adulte de s'abaisser à son niveau, on a suffisamment de choses à lui transmettre pour ne pas avoir à expliquer sans arrêt.
L'adulte fixe les règles, on ne tape pas, on s'assoit correctement, on goûte à tout, on ne jette rien, on dit bonjour, on dit merci, on obéit (les dangers sont véritables pour l'enfants qui ne sait pas obéir, dans la rue notamment).
Au parent de montrer toute sa fierté et son sourire quand l'enfant fait bien, tout son regard réprobateur et sa punition ferme en cas de nécessité.
Et si l'enfant ne veut pas comprendre, la fessée est nécessaire, elle appuie la parole, l'enfant a besoin qu'on y associe parfois le geste, ça circule mieux et plus vite dans sa tête.
Ce que ne peuvent faire, que, les parents.
Je pense aimer et connaître les enfants mieux que quiconque, et j'offre des résultats d'enfants épanouis probants, je peux me permettre de donner des leçons.
Et j'affirme qu'en France, le problème vient bien plus de l'absence de fessée que de la fessée elle-même.Lien permanent Catégories : Brèves, Ecole, Education -
Journal d'un écolier extraordinaire
Nouveaux rythmes scolaires : école privée Thouaré. A 15 heures, plus de maîtresse bien sûr, les dames de cantine prennent le relais. Elles décident de faire faire des jeux de société, et puis finalement non, parce qu'il n'y a pas assez de places. Donc elles demandent aux gamins de faire leurs devoirs (pendant 1h30, autant dire le trop plein à cet âge). Très bien, et on fait quoi ensuite à l'étude ?
Les gamins :"Non, ça va, on a fait semblant." Ouf, tout va bien.
Compte rendu des deux heures de cantine : deux gamins se bagarraient «pour rigoler», puis l'un a poussé l'autre un peu trop fort, cet autre n'a pas aimé, il l'a repoussé et lui a pété une dent. Heureusement que les gentils animateurs étaient là pour appeler les parents pour qu'ils s'occupent de la mâchoire de leur rejeton. On se marre comme ça à l'école.
Ah ! Mise en place de l'atelier philo à la place du sport. En voilà une bonne idée. J'ai un sujet au hasard sur la question de la place du sport à l'école.
Attention, le niveau des gamins doit être redoutable, ils étudient la philo depuis la maternelle, ne l'oublions pas. Comment ? Ils ne s'en souviennent pas eux ?
M'enfin !
Parmi les compétences clefs demandées dans nos écoles par l'OCDE, figure : l'esprit d'entreprise (t'es jamais trop jeune pour apprendre à être un bon esclave). D'où les travaux en groupe et le joyeux bordel des classes où tu dois gentiment faire comprendre au crétin fort en gueule qu'il ne dit que des conneries sans y laisser un oeil à la récré.
Mais tu as aussi la journée spéciale, sortie T'es pas cap.
Là se révèlent les enfants mal élevés qui poussent, passent devant les autres, filant au passage un coup dans un tibia, un poing dans l'estomac, le tout sous le regard aveugle des accompagnateurs occupés avec la cheville tordue de l'un, l'envie de dégueuler de l'autre, et de l'enseignant au regard illuminé du projet qui a vu la vierge pédagogie, et qui a déjà fait son rapport sur cette fabuleuse fabulée journée qu'il a passé deux mois à préparer avec l'équipe pédagogique pour la modique somme de 18 euros par tête de pipe après les aides de collectivités territoriales qui ont soigneusement sélectionné l'entreprise privée organisatrice parmi la clientèle électorale de la majorité en place.
Mais c'est relativement donné eu égard aux projets en immersion collective de l'agence de voyage de la Ligue de l'Enseignement (leader sur le marché éducatif).
L'esprit d'entreprise : vénérer comme un gourou sa multinationale ou un de ses sous-traitants, donner le maximum de son énergie, pour se faire virer comme une merde le jour où ta compétitivité te place sur le bouton eject. Normalement, tu dois alors être content parce que c'est bon pour l'entreprise.
Si t'as un très très bon esprit d'entreprise, tu t'autoéjectes par la fenêtre dès que tu sens que tu deviens moins bon pour l'entreprise.
Nous avons également eu la journée de la science, on a baladé les petits, ils ont paraît-il tous réussi à construire un pont du haut de leurs dix ans, ça valait le coup de désorganiser la journée d'école et celle du collège où ils étaient invités.
Le fait que les enseignants partie prenante reçoivent une formation et des gadgets de partenaires privés pour ce faire, ainsi qu'une bonne évaluation de conformité à l'attente pédagogiste de l'Inspection Académique qui leur permettra de l'avancement, les aident sans doute à trouver la séquence convaincante.
Avec les enfants, tout le monde est ravi, que demande le peuple.
On aura cocher la case dans le rapport PISA de l'OCDE, on va monter en grade au niveau mondial.
Mais ne leur demandez pas une division à l'entrée en sixième, là, vous déconnez.
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Pourquoi notre société est fragilisée par les mêmes qui prétendent la défendre (en réponse aux papiers de Laurent Ozon et du FNJ, et en général)
Laurent Ozon a donc commis un article en écho à celui du responsable du Front National de la Jeunesse sur la relative fragilité de la jeunesse européenne confrontée à l’arrivée de populations d’origine étrangère censées l’être moins.
Le papier de Julien Rochedy est malhonnête et biaisé -le terme toubab n’a rien d’infâmant à la base, et le fragile ne représente qu’une fange infime, Rochedy ne cherche qu'à mettre de l‘huile sur le feu en prétendant que les arabes et les noirs (faisons simple) se moqueraient de l'ensemble des blancs (faisons simple) dont il se sent investi de défendre la « race » (faison simple)- et surtout, ridicule, quand on sent son idéologie du surhomme transparaître.
Le sujet est repris par Laurent Ozon du haut de sa virilité censée elle, faire autorité.
Le papier a plu au Club de l’Horloge, on le trouve sur Polemia, et à Nouvelles de france de Washington, alléluia !
Le mérite de ces questions réside dans l’interrogation sur l’éducation.
La façon dont le petit d’homme est façonné est un sujet primordial, tout l’avenir de l’humanité se base sur l’éducation.
L’éducation qui devrait être la charge essentiellement des familles à qui on laisse de moins en moins d’espace, ce domaine est devenu chasse gardée, non pas de l’Etat que l‘on vide de ses attributs, mais des instances mondialistes (OCDE, Rand Coporation et déclinaisons).
J’ai maintes fois parlé de l’Education Tout au Long de la vie ou Comité mondial des apprentissages, Lifelong Learning mondial mis en place par l’oligarchie mondialiste -de Jacques Delors au souverainiste Bournazel, main dans la main au service des Round Tables of Industrialists- qui a aligné tous les pays sur sa norme jusqu‘en Chine, Russie ou Venezuela, même la Corée du Nord est en train d‘y passer, le voisin du Sud étant carrément premier de la classe aux baromètres PISA et PIRLS.
Cette éducation mondialiste entend s’occuper de l’homme, de sa naissance à sa mort, s’occupant des politiques antifamiliales, des crèches, écoles, formation, emploi/chômage, et du crédit formation de la naissance à la retraite qui va avec, au service du monde marchand.
Mais revenons aux manifestations envisagées par Laurent Ozon.
Il parle de faiblesses physiques et mentales de l’ « homme européen » qui se révèlent face à la « force » des populations d’origines étrangères.
Le surhomme n’étant visiblement plus ce qu’il était …
Il est évident que le petit occidental, élevé dans un cocon consumériste n’est guère prêt à affronter la vie.
Abandonné tout petit par sa mère obligée par la pression sociale et/ou l’insécurité matérielle à travailler, elle doit très tôt laisser la charge de l’éducation y compris évidemment affective, de son enfant.
Pour comprendre que l’amour vient dans le soin, il faut relire Le Petit Prince.
L’enfant est ensuite pris en charge par l’école, la majeure partie d’entre eux connaissent le rythme garderie du matin, école, cantine, garderie du soir, ceux qui bénéficient de la présence parentale sont l’exception.
Ce mode d’éducation ne favorise guère la responsabilité, le parent coupable arrive difficilement à asseoir son autorité sur le peu d’espace qui lui reste.
La culpabilité l’entraîne à céder aux caprices de l’enfant, c’est ou cela, ou l’affrontement invivable, le cercle est vicieux.
Ajoutons à cela donc, le reste de la société consumériste, l’alimentation rapide trop salée trop sucrée trop hyper excitante, la course aux gadgets, la fainéantise des uns et des autres sur le peu d’espace de repos familial.
Les temps ne sont pas à la sagesse.
Les progrès médicaux font aussi à la fois une population plus apte à surmonter les maladies, tout en affaiblissant ses fonctions immunitaires, mais c’est une choix de société globalement positif.
[Disant cela, je dois reconnaître que fille de pédiatre ayant pourtant pignon sur rue au CHU de Nice, j’ai grandi en l’absence totale de vaccination ou de médicamentation et dans des conditions que d’aucuns jugeront farfelues, sans chauffage, fenêtres ouvertes et au sens propre comme figuré, élevée aux grains.
Une enfance à la dure sans s’en rendre compte, c’est plus tard que l’on réalise. Randonnées en hautes montagnes, école de voile où l’on obligeait à dessaler en hiver, importance du travail scolaire.
Mon père avait cette préoccupation de l’endurcicement que je retransmets à mes enfants.
Mais il connaissait et prévenait les risques, sur la vaccination par exemple, il ne préconise pas du tout ce qu’il a fait avec ses propres enfants, la société n’y gagnerait pas, et cela nécessite une surveillance rapprochée.]
L’enfant façonnant son identité sur l’exemple, le modèle étant aujourd’hui évanescent, il ne peut s’adosser à du vide.
Pour transmettre, il faut déjà se donner le temps pour ce faire. Cela prend beaucoup beaucoup de temps.
Le petit va le plus souvent se construire tout seul, à tout risque et péril.
Contrairement à ce que l’on peut penser, la force de son caractère ne va pas se forger sur ce mal être.
Le petit est constamment en manque, il peut se former une carapace, mais en dessous, c’est du mou.
On comprend que le petit veau élevé sous la mère, c’est mieux, on ne comprend pas la même chose pour l’enfant.
L’enfant compense par le repli ou par la violence.
L’enfant élevé dans les conditions optimales n’est ni l’un ni l’autre, il canalise son énergie, sa vitalité, dans des activités intelligentes, qu’elle soient d’ordre physique ou intellectuel.
Il construit, ne cherche pas à détruire ni lui-même, ni l’autre, ni la nature.
Ozon fait l’erreur classique très moderne d’ailleurs de mettre la charrue avant les bœufs.
Il entend transmettre à l’enfant la façon dont les solidarités naissent pour l’aider à s’insérer dans un groupe.
Ces choses-là n’obéissent pas à ce schéma, on s’insère naturellement dans un groupe par affinités de caractère (correspondant ou complémentaire), pas en se disant que l’on va construire un groupe en se créant un adversaire, en se liant contre lui, en se désignant un chef.
Ozon demanderait une réponse face aux prétendues forces étrangères et donc de répliquer en conséquence.
D’une part, la sauvagerie éventuelle de ces masses ne vient justement que de leur faiblesse, et on constate la même à l’identique chez l’homme européen ayant rencontré les mêmes carences (éducatives/affectives, de sentiment d’infériorité).
D'autre part, de plus en plus de parents poussent leurs enfants à la même réponse de barbare, Ozon n’est que dans le lieu commun là où il croit être original.
Rien d'étonnant quand on sait que l'école est pilotée par l'idéologie d'extrême-droite.
Les parents, dépassés, demandent aujourd’hui expressément aux gamins de se débrouiller seuls.
L’institution scolaire elle-même le demande, Ozon est largué, l’école, c’est la jungle, les équipes pédagogiques ont abandonné depuis longtemps, elles mettent en place des comités d’élèves chargés de régler les problème entre eux (j'ai eu àen signer des conventions de ce genre, la sous-traitance de la responsabilité d'adultes à des bébés caids en formation ...), l’autorité n’intervient que quand il y a un évènement tragique, et seulement pour blablater.
En cela, Ozon a raison.
Mais il a tort à un autre niveau, en cas de problème, certes, il ne faut rien attendre de l’institution scolaire, qui ne veut pas de vague, c’est très mauvais pour sa cote.
Les équipes pédagogiques ont intérêt pour leur notation et leur avancement à se conformer au moule fixé par l'Inspection académique entièrement au service de l'idéologie pédagogiste.Et de toute façon, elles sont formées en ce sens.
En revanche, le parent citoyen a des moyens.
Il peut en référer à l’autorité des officiers de police judiciaire, et là, ça fonctionne parfaitement.
Certes, on ne va pas emprisonner un gamin qui emmerde le monde, mais on le convoque, lui et ses parents, et ça les calme bien, l’institution scolaire a horreur de ça évidemment puisque ce qu’elle veut, elle, c’est étouffer les problèmes pour préserver sa notoriété au sein même de la hiérarchie éducative, et vis-à-vis de la population.
Mais la police ou la gendarmerie prennent en compte les faits de violence, et c’est de cette manière que les enfants violents sont dégagés.
Ce genre d’enfants auront sans doute une vie de délinquance, c’est souvent trop tard pour eux, les parents, et, l’école qui a laissé se développer des comportements inappropriés à la vie en société, en sont responsables.
Mais très peu de parents ont le soucis d’en référer aux rouages légaux de protection de la société, ils préfèrent en général se plaindre par derrière, et ont au final, peur de leur ombre.
Et disant cela, je ne suis pas du tout en dehors de la réalité, je fréquente ce monde depuis toujours et j’ai habité successivement avec mes quatre enfants -que j'élève seule- dans des zones dites sensibles et des quartiers plus bourgeois, où la violence existe aussi mais où on a les moyens de ne pas lui donner de visibilité.
Il est des maisons bourgeoises propres sur elles où les enfants règlent leur compte avec leurs parents en les tabassant, et où les parents prennent soin de planquer les couteaux, même si en général, on peut acheter un caprice et que cela suffit à calmer l’enfant tout puissant, il arrive des moments où il veut voir jusqu’où ses parents sont lâches et irresponsables.
Ce qui aggrave évidemment son sentiment d’insécurité.
L’engrenage de la violence est à prendre en compte, l’enfant n’a guère de limites naturelles, si vous l’autorisez, voire l’inciter à cela, vous ne savez pas où cela peut s’arrêter.
L’incitation de Laurent Ozon à élever l’enfant dans cette réponse à l’agressivité qui serait celle des autres et non pas la sienne, fut-elle latente, est irresponsable.
En revanche, la question du développement physique de l’enfant est essentielle.
D’une part pour canaliser justement sa vitalité naturelle, mais encore pour répondre le cas échant à une agression fortuite.
C’est-à-dire qu’il faut à la fois ne pas inciter l’enfant à se battre, en intervenant systématiquement y compris au sein même de la fratrie, mais également ne pas le laisser démuni en cas d’agression.
Il faut que l’enfant ait le soutien responsable de ses parents, qui ne l’abandonnent pas dans cette jungle, qui lui apprennent à ne pas y tomber, et en lui donnant les moyens de s’en prémunir, sans tomber dans la sauvagerie que l’on dénonce (a priori).
Il ne faut pas douter de la puissance du caractère bien mené.
L’enfant qui n’a pas appris spontanément à se battre, sait mieux se défendre s’il a appris à canaliser sa force physique et mentale.
[Mon fils aîné a été emmerdé une fois au collège -il a très vite atteint une taille qui inspire le respect ...- en sixième, il s'est fait "baptiser" juste à la sortie du collège par une bande de la commune voisine dont les membres redoublaient leur sixième et qui avaient déjà un dossier lourd au niveau comportement (tous des biens blancs pour précision aux lecteurs qui aiment bien les nuances de couleur).
Ils n'aimaient pas son indéniable côté intello.
Ils l'ont encerclé, lui ont balancé ses affaires, l'ont jeté au sol et roué de coups, visant la tête (je suppose que chacun mesure les conséquences que peuvent engendrer un coup à la tête).
Les copains de mon fils étaient dans le car scolaire et voyaient la scène sans pouvoir réagir.
Mon fils a eu le réflexe d'attrapper le leader et de lui coller la tête au sol, le gamin a gueulé pour que cela cesse, la bande s'est dispersée.
Mon fils rentré, j'ai immédiatement appelé le collège, qui ne voulait pas connaître de l'affaire.
Le lendemain, je me suis rendue sur place, vu le CPE qui a fait semblant d'abonder dans mon sens.
En réalité, elle a convoqué les parties, reconnues sur photo par mon fils et les témoins du car, elle a fait rédiger à chacun la scène par écrit, les voyous de la bande s'accusaient les uns les autres, mon fils fut mis totalement hors de cause.
Le CPE a ensuite laconiquement apposé sur leur carnet de correspondance : "s'est bagarré" à chacun, mon fils compris, et leur a demandé de se serrer la main.
Je suis revenue la voir. Je lui ai demandé de consulter le dossier scolaire de mon fils qu'elle ne connaissait pas, et qui dresse le portrait d'un élève exceptionnel, celui des autres -dont j'avais appris le curriculum vitae-, je lui ai demandé si devant tous les éléments, elle persistait à mettre tout le monde dans le même panier, elle m'a juste répondu : "Oui".
Je suis partie lui disant que si elle vit ensuite dans une société de dégénérés, elle n'aura qu'à s'en prendre à elle-même.
J'ai fait connaître l'affaire partout, tout le monde m'a donné raison et la CPE en a pris pour son grade .
Depuis, mon quatrième enfant rentrera dans ce même collège l'an prochain, elle a entendu tous les conseils de classe de mes aînés et les lauriers que l'on tressait à mes enfants, quand je la croise, elle baisse la tête.
J'ai convoqué tout le petit monde à la gendarmerie, la CPE a été contrainte de s'y rendre aussi.
On n'a plus jamais été emmerdé au collège. Ma réputation précède ma famille, c'est suffisant pour avoir la paix.
J'ai deux autres exemples d'agressions sur mes enfants propres.
Une première fois dans une école classée ZEP avec une majorité de population d'origine immigrée, mais de deuxième et troisième génération.
Nous venions de revenir dans cette commune qui était ma commune d'origine.
A l'école, mes enfants ont été considérés comme des étrangers, mais la violence était générale -coups de compas et en tout genre, bordel incessant, enseignants dépassés et en congés fréquents dus à l'ambiance.
J'ai retiré mes enfants en CP et CE pendant une semaine suite à une agression plus violente qu'une autre, de la part de gamins non d'origine étrangère, et notamment d'une famille qui faisait le larbin UMP à la mairie du genre qui milite pour se gaver dans les coktails et qui se croit toute puissante parce qu'elle a une photo avec le président de son parti de minables.
Elle ignorait qu'il y a quelques années, elle me léchait les bottes quand elle savait qui j'étais, mais m'avait insultée quand j'étais venue lui dire quatre vérités sur son affreux rejeton et alors qu'elle ne m'avait pas reconnu après dix d'absence.
La directrice et une enseignante sont venues me voir le dimanche pour me demander de revenir et de me dire qu'elles protégeraient mes enfants personnellement.
On a une force incontestable lorsque notre propre comportement est irréprochable.
Ma tante était directrice de l'école maternelle qui jouxtait ce primaire et ma famille était à la mairie (mon grand-père a été maire de cette commune).
Une autre fois, dans ma commune actuelle encore, des gitans sédentarisés, une famille nombreuse dont les enfants ont été virés d'école en école.
Personne ne savait plus comment faire avec eux, jusqu'au jour où ils s'en sont pris à mes deux derniers.
Direction gendarmerie, où ils avaient leur abonnement, j'ai apparemment fait tomber un sursis, les parents m'ont traitée de tous les noms et j'ai reçu des menaces de mort.
Aujourd'hui, ils ont été contraints de quitter la commune. Il faut dire que la tentative de viol d'un de leurs monstres sur une gamine au collège n'a pas arrangé leur cas ...
]
La violence naît plus de la peur et de la lâcheté, de la bêtise en général, qu’autre chose.
D’ailleurs, on vient rarement chercher plus grand, plus costaud, plus nombreux que soi.
La civilisation, c’est canaliser les instincts pour construire et donc s’éloigner au mieux de l’affrontement, la civilisation, ce sont des protections qu‘on érige, et à commencer contre la violence privée.
Evidemment, Ozon reprend les théories qui permettent de classer Hobbes comme un des premiers libéraux par la légitime rebellion contre l’Etat qui n’assure plus la sécurité et la possibilité de se défendre seul.
Mais toujours rien d'étonnant quand on comprend le fonctionnement du mondialisme.Mais il confond aussi l’absence d’Etat, son sabordage par ces libéraux qui demandent alors les rebellions individuelles. C’est le cercle vicieux libéral.
Je répète que le petit d’homme suit le modèle, si le modèle est le mal, il ira vers le mal, si le modèle est le bien, il ira vers le bien.
L’engrenage va dans un sens comme dans l’autre, on choisit vers où on veut faire aller la société à venir pour ses enfants.
Notons que Ozon fait l’impasse sur les filles.
Il méconnaît que les filles sont confrontées aux mêmes type de violence, entre elles mêmes.
Parce que les mêmes causes ont les mêmes conséquences que l’on soit fille ou garçon.
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Les rythmes destructeurs de l'enfant
Avant, et comme cela paraît normal, les véritables rythmes biologiques de l'enfant étaient pris en compte à l'école :
"Entre 2 et 3 ans, votre tout-petit dort en moyenne 12 heures par 24 heures, même si le besoin de sommeil est très variable d'un enfant à l'autre. La sieste dure une à deux heures. Sans elle, votre enfant aurait bien du mal à se concentrer et à aller au bout d'une journée de petit écolier bien remplie.
Un dortoir, des copains, la sieste... quelle aventure !
A l'école, votre enfant doit passer de son rythme individuel à celui de la vie collective. Pas si simple !
La sieste à l'école est un moment-clé : votre tout-petit doit accepter l'absence des rituels rassurants de la maison. Difficile de se laisser aller dans les bras de Morphée sans maman, papa, ou son assistante maternelle. Patience, il va vite intégrer les nouveaux repères et s'endormira comme un loir... ou presque.
L'école est un espace plus neutre où les adultes ne font pas partie de son univers affectif. Tout le monde doit se tenir tranquille et se reposer à la même heure ! Pas facile, là encore, de respecter la gestion collective du temps, mais comme c'est enrichissant.
Le rôle de l'école maternelle est d'amener l'enfant à mieux connaître les besoins de son corps. La sieste a une dimension pédagogique : votre enfant comprend que les autres petits sommeillent aussi, qu'il est indispensable de dormir."
http://www.enfant.com/votreenfant-1-3ans/education/Les-bienfaits-de-la-sieste-a-l-ecole-maternelle.html
Aujourd'hui, les nouveaux rythmes sont proprement aberrants.
On propose royalement dix minutes de sommeil réparateur à l'enfant.
C'est du mauvais traitement à enfant et tout à fait scandaleux :
http://www.thouare.fr/sites/default/files/plaquette-100x210-bd-halbarderie1.pdf
http://www.thouare.fr/sites/default/files/plaquette-100x210-bd-halbarderie2.pdf
Les mairies de la sphère Ayrault se sont précipitées pour s'aligner sur des rythmes idéologiques sans même penser une seconde à l'enfant.
Quand mes enfants étaient petits, je les ai scolarisés en petite, moyenne et grande section,comme je l'avais été moi-même, et une fois à l'école, pas question de faire l'école à la carte, si je tenais et tiens toujours à les faire manger à la maison entre midi et deux, ils retournaient à l'école l'après-midi.
Je les couchais dans le dortoir avec les autres -bien sûr, ils étaient favorisés d'avoir leur maman qui venait les coucher à ce moment-là, et c'est bien cela qui semble aussi sanctionné aujourd'hui, c'était un choix d'éducation de ma part- mais les enfants dormaient tous jusqu'aux alentours de 15 heures, les premiers émergeaient vers 14h15.
Les activités scolaires reprenaient en milieu d'après-midi.
Aujourd'hui, à 13 h 50, les petits sont censés être opérationnels (j'entends d'ici la chorale de pleurs ...) !
Evidemment, les parents trouvent leurs enfants fatigués, avec l'énervement qui va avec.
Les mots ne sont pas assez forts pour dénoncer cette maltraitance.Lien permanent Catégories : Ecole, Education, Municipales -
New Public Management, l'exemple des transports avec le Chronobus chronoploutophage
On ne compte plus les reportages dithyrambiques sur la toute nouvelle ouverture des lignes de Chronobus nantais pour la rentrée (et qui ont leur équivalent partout en Europe).
La réalité est toute autre.
Deux ans de travaux perturbant les activités quotidiennes et économiques (je perds dix minutes en voiture à chaque déplacement obligatoire pour mon travail depuis le "progrès"), un coup pharaonique (70 millions d'euros), mais ce n'était que prémices.
Il faut bien comprendre l'idéologie générale qui soutient ce genre de projets.
Il faut les coupler au système de mégapoles que le monde calqué sur la "grande culture" américaine nous inflige.
Du passé, il faut faire table rase, l'aménagement de notre territoire ne doit plus qu'obéir à des lois comptables.
La ruralité est à bannir, le rat des ville doit être la norme. Vivre entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins, s'éloigner des écosystèmes naturels, voilà la normes, c'est plus rentable.
Les mégapoles, c'est la logique libérale, pour les transports en commun, il faut donc supprimer les lignes à faible rendement commercial puisque c'est l'unique façon de penser.
Le Chronobus a été prétexte à mettre fin au service public des transports en zones excentrées peu fréquentées, comme nous l'impose l'Union Européenne, et, on le voit, sans améliorer le trafic ordinaire puisque les lignes ne desservent que les grands axes quand il sillionnait avant beaucoup plus d'espace.
Ils n'ont même pas pensé aux lycéens du plus gros lycée de Nantes qui n'est tout simplement plus desservi, le premier arrêt est à 800 mètres du lycée, soit à dix minutes à pied (dans l'autre sens, il faut marcher, attendre, prendre une correspondance, à moins de marcher aussi le matin), et une fois à Thouaré, ils doivent encore se débrouiller quand l'ancienne ligne 92 faisait le chemin directement du lycée aux différents endroits de la commune.
http://www.evous.fr/Ligne-bus-Nantes-92-Toutes-Aides-Thouare,1162859.html
Avant le "chronobus" mégapolien, les lycéens se rendaient en vingt-deux minutes de Thouaré à leur Lycée de secteur à La Colinère à Nantes, et la ligne était directe.
Aujourd'hui, alors qu'on nous a vanté un chronobus qui devait être la panacée, voilà le résultat :
- le matin, les adolescents doivent se rendre à l'arrêt qui se trouvent sur l'artère centrale (huit à dix minutes à pied).
Le Chronobus qui ne prend que les grands axes, suit cette artère jusqu'à les déposer à huit cents mètre du Lycée. Là, il doivent marcher jusqu'à un autre arrêt, attendre la ligne 12 qui les déposera au Lycée, ou finir à pied.
Le Chronobus met peut-être dix-huit minutes pour faire le trajet Thouaré-Nantes au lieu de vingt-deux, il faudra dorénavant bien davantage pour ce même parcours !
Et dans le sens inverse, c'est encore plus folklorique.
Selon l'heure à laquelle les cours se termine, et à deux minutes près, il y a à chaque fois des solutions différentes (les enfants, on a enfin pensé à vos méninges).
Du Lycée, les enfants doivent faire un trajet de douze minutes à pied pour rejoindre l'arrêt de bus, puis descendre à un autre, faire encore un trajet à pied, reprendre le bus, pour redescendre à l'arrêt terminal, et enfin rejoindre à pied leur domicile, l'arrêt qui passait par ma rue n'existe même plus.
(Je viens de croiser un jeune qui est pourtant un des plus brillant gymnaste de L'Elan 2000 de Thouaré, il était épuisé de sa journée et devait encore rentrer depuis l'arrêt terminus du Clairais jusqu'à chez lui au bout de la Rue des Chalonges, une belle petite trotte).
Eh oui, il ne s'agit plus de service public, mais de New Public Magagement, à l'anglo saxonne, ce doit être rentable, et pour des personnes rentables, exit les sous-hommes.
DÉPART : 16h12 Colinière (Nantes) Départ : 16h12Arrivée : 16h24Distance : 735m Depuis l'arrêt Colinière (Nantes)
Rejoindre à pied l'arrêt Basse Chênaie (Nantes)
Durée : 12 minDépart : 16h24
Arrivée : 16h41Prendre le bus C7 à l’arrêt Basse Chênaie (Nantes)
En direction de Trianon (Thouaré-sur-Loire)
Descendre à l'arrêt Centre de Thouaré-sur-Loire (Thouaré-sur-Loire)
Durée : 17 min » Cliquer ici pour voir la fiche horaire07 min d'attente Départ : 16h48
Arrivée : 16h51Prendre le bus 67 à l’arrêt Centre de Thouaré-sur-Loire (Thouaré-sur-Loire)
En direction de Le Cellier (Le Cellier)
Descendre à l'arrêt Chinon (Thouaré-sur-Loire)
Durée : 03 min » Cliquer ici pour voir la fiche horaireDépart : 16h51
Arrivée : 16h59Depuis l'arrêt : Chinon (Thouaré-sur-Loire)
Rejoindre à pied : Thouaré-sur-Loire - rue DE MAUVES
Durée : 08 minARRIVÉE : 16h59 rue DE MAUVES (Thouaré-sur-Loire)
Et la rue de Mauves est la route principale d'où ils doivent encore rejoindre leur domicile.
DÉPART: 17h06 - ARRIVÉE: 17h50 CORRESPONDANCE : 1 DURÉE TOTALE : 00h44 dont 15 min de marche et 6 min d'attente FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE
DÉPART : 17h06 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE Départ : 17h06
Arrivée : 17h10Depuis le lieu : LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE
Rejoindre à pied l'arrêt : Colinière (Nantes)
Durée : 04 minDépart : 17h10
Arrivée : 17h12Prendre le bus 12 à l’arrêt Colinière (Nantes)
En direction de Jules Verne (Nantes)
Descendre à l'arrêt Basse Chênaie (Nantes)
Durée : 02 min » Cliquer ici pour voir la fiche horaireDépart : 17h12
Arrivée : 17h14
Distance : 143mMarche à pied de 02 min
Rejoindre l'autre arrêt Basse Chênaie (Nantes) (bus)
Puis attente de 06 minDépart : 17h20
Arrivée : 17h41Prendre le bus C7 à l’arrêt Basse Chênaie (Nantes)
En direction de Clairais (Thouaré-sur-Loire)
Descendre à l'arrêt Clairais (Thouaré-sur-Loire)
Durée : 21 min » Cliquer ici pour voir la fiche horaireDépart : 17h41
Arrivée : 17h50Depuis l'arrêt : Clairais (Thouaré-sur-Loire)
Rejoindre à pied : Thouaré-sur-Loire - rue DE CHAMBORD
Durée : 09 minARRIVÉE : 17h50 rue DE CHAMBORD (Thouaré-sur-Loire)
Sur le bus qui ramènerait à Thouaré les lycéens qui sortent un peu en retard à 17 heures (la sonnerie est à 16h55, mais il faut le temps de ranger ses affaires et de traverser le parc du Lycée, éventuellement discuter avec l'enseignant ou des camarades), la Tan propose tout simplement 22 minutes à pied si l'on est sorti du pas du Lycée à 17h12 ! On rêve ...
DÉPART: 17h12 - ARRIVÉE: 17h53 DIRECT DURÉE TOTALE : 00h41 dont 22 min de marche FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE
DÉPART : 17h12 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE Départ : 17h12
Arrivée : 17h28Depuis le lieu : LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE
Rejoindre à pied l'arrêt : Basse Chênaie (Nantes)
Durée : 16 minDépart : 17h28
Arrivée : 17h47Prendre le bus C7 à l’arrêt Basse Chênaie (Nantes)
En direction de Trianon (Thouaré-sur-Loire)
Descendre à l'arrêt Rue de Mauves (Thouaré-sur-Loire)
Durée : 19 min » Cliquer ici pour voir la fiche horaireDépart : 17h47
Arrivée : 17h53Depuis l'arrêt : Rue de Mauves (Thouaré-sur-Loire)
Rejoindre à pied : Thouaré-sur-Loire - rue DE CHAMBORD
Durée : 06 minARRIVÉE : 17h53 rue DE CHAMBORD (Thouaré-sur-Loire)
Priorité à la jeunesse qu'ils disaient, oui, c'est sûr, en lui faisant les pieds.
Il est aussi proposé de prendre bus+vélo le matin, mais oui, le vélo dans le bus aux heures de pointe, très fort ... En rappelant qu'il n'y a pas de bornes à vélo dans le secteur, ce qui resterait encore trop alaéatoire.
[Pour les grands ingénieurs qui ne prennent jamais le bus qu'ils mettent en route ou qui n'ont guère de bon sens, l'arrêt du Clairais à Thouaré (terminus) est formidable :
quand on arrive pour la sortie des écoles vers 16H30 quand on arrive du bas de la ville, on se retrouve avec le bus qui stationne côté droit de la rue, qui marque un temps de pause, et qu'on ne peut pas doubler faute de visiblité -à moins de tenter de s'encastrer si une voiture circule dans l'autre sens ...-, cela forme donc un bouchon, et des énervements car les enfants attendent, là où il n'y a absolument aucune circulation, mais pas d'autres rues qui permettent d'y échapper (c'est la campagne), chapeau ! Il faudrait s'allonger de tout un détour pour rejopindre une place pour se garer ...
Mais ne nous plaignons pas, la ligne non retable vient d'être supprimée].
Alors s'il vous plaît messieurs les institutionnels, rabattez votre caquet, c'est insupportable de vous entendre vous exalter sur ce projet idéologique sans la moindre distance et analyse de la réalité.
Nous sommes tous touchés à cette aune, votre bus de l'espace l'occupe moins, délaissant les usagers du services publics qui bénéficiaient autrefois d'un réseau moins clinquant mais bien plus performant.
Ce cher Pagnol nous disait déjà de nous méfier de ces gens qui vendent des outils dont ils ne se servent jamais, mais il était en deçà, maintenant, on nous vend -à prix exorbitant (70 millions pour une ligne de bus qui existait déjà en mieux, les multinationales Eiffage et Vinci ne subissent pas la crise, elles, c'est évident) nous propre régression en nous faisant croire qu'il s'agit d'amélioration, et sous prétexte d'une crise que leur système a créée.
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