Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Education - Page 23

  • A quand la journée de la sous-femme ?

    Alors que je profitais hier de ma dernière non-journée de moi-même en attendant son retour dès demain, l'agression verbale ce matin d'une jeune militante FN par un militant PS, m'a rappelé certains souvenirs.

    Aux dernières cantonales de Saint-Nazaire, le ténor communiste avait pris son élan et m'avait foncé très violemment dedans comme un bélier, devant tout le monde et créant un attroupement pour l'arrêter, et notamment devant la militante féministe en chef du secteur. 

    Je lui avais demandé si ça ne lui faisait rien, elle avait haussé les épaules tout en bégayant trois mots, hébétée que je lui demande des comptes sur le comportement de son acolyte.

    J'ai été plusieurs fois agressée sur les marchés, systématiquement par des hommes.

    Je dois mentionner qu'une fois, la candidate Modem locale, sur le marché de Rezé est intervenue devant la sauvagerie d'un homme à mon égard, disant que même si elle ne partageait pas mes idée, il était inconcevable de laisser faire, et elle a pris à partie tous les autres candidats -des hommes- qui avaient laissé faire sous leurs yeux.

  • Ces choses étrangères qui nous parlent

     
    Pour la journée de la femme, le 8 mars, Julie Gayet joue dans un court-métrage choc contre le mariage forcé > http://bit.ly/1fPfpr4
    Pour la journée de la femme, le 8 mars, Julie Gayet joue dans un court-métrage choc contre le mariage forcé > http://bit.ly/1fPfpr4


    C'est étrange.

    On sent que ça a été fait pour parler aux musulmans, qui sont à l'évidence concernés, tout en se payant au passage les catholiques.

     

    Mais moi, par exemple, ma mère est issue d'une famille très bourgeoise et très catholique, son frère aîné est prêtre, comme il se doit, et j'ai souvenir que ma mère, en pension aux Dames de Saint-Maur à Monaco de l'âge de deux ans à dix-huit ans, est tombée rapidement enceinte juste après, qu'elle avait deux amoureux, que sa famille a choisi le plus riche, et mon père était bien plus âgé qu'elle, et l'a forcée à se marier.

     

    Et ça ne rigolait pas, c'était où le mariage ou elle quittait la maison.

     

    De l'autre côté, le père de mes enfants, a été abandonné par son père.

     

    On sait qui c'est, un ingénieur, très catholique, d'une famille très bourgeoise, il a payé une sorte de pension à sa mère, très longtemps et sans que celle-ci ne demande rien.

     

    Les deux familles lui avaient demandé d'accoucher sous X, d'abandonner l'enfant à la naissance, ce qu'elle a fait, avant de se rétracter un jour avant la date fatidique des trois mois où il allait être adopté.

     

    Il porte d'ailleurs toujours les trois prénoms d'usage que l'on donnait aux enfants abandonnés : Philippe Pierre François.

    Et la mère a dû aller se cacher chez des soeurs parce qu'elle n'avait pas réussi à se faire épouser.

     

    L'enfant - le père de mes enfants- a été confié en famille d'accueil jusqu'à ses trois ans, en sachant qu'on l'a laissé emmailloté, sans affection durant ses trois premiers mois.

     

    C'est tout.

     

    Personnellement, toute l'expérience que j'ai tirée des secrets de ma famille, c'est de la philosophie, du recul, de la sagesse, un cynisme bienveillant, mais je l'avoue, une franche réfraction à l'hypocrisie.

    Pour le père de mes enfants, je pense que c'est une fragilité qu'il a hélas, que j'ai toujours vue et que j'ai voulu soigner, en vain.

    Le mariage forcé concerne d'après les chiffres, 6 % des catholiques, et 12 % des musulmans.


    Il y a les mariages forcés chez les catholiques, mais aussi les forcés au non-mariage.
    Mon oncle a été mis au séminaire à l'âge de cinq ans, et forcé de devenir prêtre.
    Les catholiques enjoignent aussi leurs enfants homosexuels à devenir prêtre, ou à se marier.

    Pourtant, notre culture a toujours fait référence à l'amour, toute notre littérature en parle, Chevaliers de la Table Ronde, Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, nos Contes et nos Légendes, Molière, Beaumarchais.
    Intellectuellement, la France a toujours refusé le mariage de raison.

    Le mariage de raison s'accorde parfaitement avec l'idéologie libérale, qui fait passer l'économique avant les sentiments.
    Flaubert, Balzac nous racontent comment ce sont des arrangements de petits bourgeois.

    "Même si les motifs de Tristan sont directement liés à ceux de mythes celtiques, il n'est pas difficile d’établir des relations entre les romans antiques et les romans de Tristan, notamment celui de Thomas. En effet, les caractéristiques les plus originales de ce dernier par rapport à la version commune, comme la multiplication des monologues et des commentaires au détriment du récit pur, semblent empruntées au roman antique. Elles sont la base d’une réflexion sur l’amour au sein même du roman qui se rapproche des préoccupations de certains romans antiques. Surtout, et ici de façon plus générale, les romans de Tristan, même si aucun n'est complet, retracent le parcours du héros de sa naissance jusqu’à sa mort. Ils se caractérisent par ce que Baumgartner appelle dans son étude Tristan et Iseut : de la légende aux récits en vers une « structure biographique » qui calque « le temps du récit sur le modèle du temps humain ». Cette structure est héritée en droite ligne des romans antiques."


    Lien permanent Catégories : Education
  • Du paradoxe de l'oeuf et de la poule

    Un article de Slate sur le thème :"Etre mère, la plus belle chose du monde, de qui se moque-t-on !", m'a fait réagir, un passage m'a marquée en particulier selon lequel rares étaient les petites filles qui répondaient qu'elles voulaient être maman plus tard.
    D'aussi loin que ma mémoire remonte, j'ai toujours voulu l'être, ardemment.

    Après un Bac scientifique, des études supérieures de Lettres et Civilisations Etrangères, puis de Droit, on nous a redemandé en Maîtrise, vers quelle spécialité nous nous dirigions.
    Quand j'ai répondu très sincèrement que je ne faisais d'études que pour le goût de me cultiver mais n'envisageais pas autre chose que de devenir maman, j'ai eu la réaction habituelle : des yeux écarquillés suivis d'une réaction de dégoût.

    De mon point de vue, c'étaient les autres qui étaient conditionnés.
    Un embrigadement à l'impossibilité d'aimer suffisamment pour l'étendre jusqu'à son tout proche.
    J'ignore si on peut vraiment parler de conditionnement familial chez moi, puisque certes, mon père est pédiatre, mais ma soeur en revanche, n'a jamais éprouvé le moindre intérêt à l'enfant, elle est devenue médecin elle-même, a eu des enfants parce que son mari en voulait, mais ne s'est jamais occupée d'eux un instant.
    De mon côté, jamais pour rien au monde, je ne les aurais confiés à quelqu'un d'autre -j'ai quatre enfants-, je ne dis pas que c'est toujours simple, je dis que je voulais le meilleur pour eux et que je n'estimais personne capable d'être aussi attentif à leurs besoins quels qu'ils soient, que leur maman.
    Et cela aurait été un déchirement atroce de ne pas pouvoir prendre soin d'eux.

    J'ai pourtant eu des grossesses éprouvantes, des nausées quasiment jusqu'à la fin et qui furent dues je pense, au fait que je sois seule, le père étant tout le temps absent.
    En plus de la fatigue, j'ai eu des périodes d'angoisses, surtout quand le père de mes enfants a perdu son travail, qu'il a fallu vendre la maison où j'exercais l'activité d'assistante maternelle, et quand je me suis trouvée définitivement seule avec mes petits en bas-âge.
    Mais même ainsi, sans pouvoir travailler et sans ressources, je n'ai jamais eu de doutes.

    J'ai la conviction profonde que l'amour vient ou se renforce dans le soin, et quitte à faire dans le poncif, que ce que l'on donne nous rapporte au centuple avec les enfants.
    Il ne faut pas donner n'importe quoi évidemment, on les respecte en les élevant réellement, en les tirant vers le haut, on leur donne un cadre, l'amour nous guide pour faire bien. Nous sommes la branche qui soutient pour que se déploie le meilleur fruit.
    J'adorais les regarder devenir, je voyais le potentiel, l'intérêt dès le départ, de l'homme en formation, chaque instant, trop court, est un émerveillement.
    Je pense même que l'on ne peut connaître véritable mieux l'homme que si on le voit se construire.
    Je savais comment je voulais les élever et comment je voulais qu'ils deviennent : des hommes libres, civilisés, responsables.
    Je les voulais plein d'une assurance affective, ils furent gentils et obéissants, je les désirais respectueux, ils furent intéressés par tout, je les voulais responsables, ils sont intelligents.

    Je pense avoir réussi, ils sont exceptionnels, même si tout ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité car je n'avais pas voulu l'absence de leur père, et sais que cela sera toujours une blessure en eux.
    On ne peut pas toujours empêcher certaines choses, mais on peut s'efforcer de faire en sorte de leur donner la force de les surmonter, la vie ne fait de toute façon pas de cadeau.
    Le tout est de ne pas faire semblant, j'avoue ressentir du mépris pour certaines femmes qui n'ont rien de mères, qui se donnent un genre selon lequel leurs enfants seraient le centre de tout, quand ils ne le sont de rien, sauf peut-être de tous les caprices et de toutes les dérives.

    Alors, surtout, si vous vous sentez la vocation, exprimez-là, rejetez ce qui est devenu aujourd'hui un tabou, au milieu de tous les malheurs que nous apporte la vie, offrez-vous alors cette source de bonheur garanti.


    N.B. : Des scientifiques ont découvert
     que la formation de la coquille d'œuf dépend d'une protéine trouvée uniquement à l'intérieur des ovaires de la poule. Le raisonnement est simple : sans poule, pas d'ovaires ; sans ovaires, pas de protéine ; sans cette protéine, pas de coquille et sans coquille, pas d'œuf. Ou autrement dit, un œuf ne peut voir le jour qu'à l'intérieur d'une poule.

    Lien permanent Catégories : Education
  • L'enfant, cet être unique intimement relié à sa mère

    "Des études ont montré une composition et une quantité différentes du lait maternel, selon que la mère donne naissance à un garçon ou une fille. C'est le résultat d'un rapport publié par l'université américaine de Harvard. Plusieurs théories sont avancées pour expliquer ce phénomène, qui intéresse les hôpitaux et les fabricants de lait pour enfants.

    A sexe différent, des recettes de lait maternel distinctes. C'est ce qui ressort d'une étude publiée vendredi par des chercheurs et des biologistes de l'université de Harvard. Les résultats viennent de mesures effectuées sur des mammifères et des humains. Le constat ne répond pas à toutes les interrogations : les scientifiques ne savent pas pourquoi  le lait est "personnalisé" selon l'enfant."

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2013/07/18/de-l-allaitement-maternel-5124326.html

    18/07/2013

    De l'allaitement maternel

    allaitement-sein-bebe.jpg

     

     

     

     

     

     

     

               
              Face à l’inquiétude d’une jeune maman de mes amies, je voudrais revenir sur l’importance de l’allaitement naturel.


    En effet, son pédiatre lui a recommandé -et sans doute à raison- de ne pas donner d’eau à son bébé qu’elle nourrit au biberon, même par ces fortes chaleurs. 

    Le problème étant qu’absorbant de l’eau, l’estomac du nourrisson, leurré, montre satisfaction et ne veut ensuite plus forcément prendre un biberon ou un biberon complet à l’heure recommandée et peut donc manquer de sa ration indispensable d’alimentation.

    Et pourtant, le bébé a soif en été et voilà la maman bien désemparée, ne sachant comment pallier aux cris du bébé sans enfreindre les injonctions du médecin.

    Hélas, voilà le cercle vicieux de l’allaitement artificiel.

    Un enfant nourri au sein, peut être allaité, doit être allaité, à la demande (sauf si votre spécialiste est un taré).
    En effet, le nouveau-né sait gérer ce magnifique modèle d’ingénierie qu’est le sein de la mère.

    Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.

    Le sein maternel est cette merveilleuse source d’origine divine qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
    A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.

    La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.
    Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.

    Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.

    Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.

    A noter que certains pères, mal élevés eux-mêmes, peuvent éprouver de la jalousie de cet attachement si unique.
    Quelle bêtise, la maman aime ainsi son bébé parce qu’il est le fruit de son amour -c’est du moins tout le mal de l’on souhaite- et le papa devrait savoir gré à sa compagne de tout ce qu’elle fait pour leur enfant.

    J’ajouterais trivialement et parce que la question m’a déjà été posée, que l’allaitement ne procure pas de plaisir sexuel même s’il est une jouissance indicible, une plénitude, de même qu’il serait imbécile de croire que l’accouchement pourrait provoquer un orgasme. Désolée pour les phantasmes de certains …

    Que les hommes sachent que leur rôle est autre mais qu’il est bien indispensable, mais plus grave aussi, il se situe sans doute plus tard, il faut au moins deux béquilles pour faire un honnête homme, bien des nourritures terrestres, et sans doute un fil invisible qui le relie à plus haut que lui.

    Mais votre lait est a priori tout ce qu’il y a de mieux pour commencer.
    D’autant qu’il vous attache à votre enfant comme rien d’autre et pourvoit à l’amour dont lui, et vous, avez besoin.

    Mais attention, pour faire au mieux, ce lait doit être le vôtre, le plus adapté à la chair de votre chair, et de même, malgré votre amour sollicité, donner votre lait à un autre enfant, est alors certes une marque de générosité, mais peut déséquilibrer ce pour quoi vous êtes faite, s’occuper du ou des vôtres.

    De même, tirer son lait -qui peut être mieux que rien- peut-être dangereux hygiéniquement et ne compense en aucun cas la présence de la mère, tout ce mélange d’odeurs, d’hormones et de cœur qui fait la liaison mère-enfant unique au monde.

    Une fois ce lien développé, rien ne vous séparera, respirerait-il de travers à cinq pièces de vous, que vous le sentez, a-t-il besoin de vous, que votre corps vous en alarme -et très physiologiquement, la maman qui allaite sent la montée de lait et sait que dans les minutes qui suivent le petit s’il s’était endormi, va réclamer.

    Ah si vous saviez l’importance de ces choses qui se transmettent, ou à l’inverse terrible se conditionnent à l’opposé de ce qu’elles devraient être.
    Ah si les politiques n’obligeaient pas souvent à ne pas laisser le choix.

    Mères courage, n’hésitez jamais à choisir entre donner le plus et donner, donner plus, vous gagnez plus, donner moins, vous prenez le risque.

    L'allaitement artificiel est l'autre théorie du genre inhumain. 

     
  • Ecole libérale ou libéralisation de l'école ?

    Les lobbies libéraux se sont emparés des gender studies pour avancer leurs idées de libéralisation de l'école, comme du mariage pour tous pour orienter vers leur vision communautariste de la société, comme ils s'accaparent des crimes marquants pour impulser en faveur de la libéralisation de la justice, comme ils fustigeront les hôpitaux pour accentuer leur privatisation, etc., etc., etc.

    Les gender studies sont imposées par l'OCDE, institution sous pilotage américain, ce sont plus des études qui amènenent à élargir l'offre de main d'oeuvre plus qu'autre chose, même si l'OCDE n'a rien contre la multiplication des écoles à la cartes en fonction des affinités communautaires particulières, l'OCDE étant une institution économico financière au service du marché, et toujours sous pilotage américain, et qui tend elle-même vers la libéralisation de l'école.

    On est pris entre deux tenailles américaines, libérales.


    http://www.oecd.org/education/innovation-education/centreforeffectivelearningenvironmentscele/45566604.pdf

  • Et ça, ça ne vous dérange pas trop ? Derrière Créer son école, c'est bien aussi Bourges, Coffinier & co. que l'on trouve :

    avec le Mouvement
     

    CRÉER UN LIEU D'ÉDUCATION ALTERNATIF

    Ecole exclusive, contraignante, hiérarchique et compétitive : voici les constats faits par ceux qui ont choisi de créer un lieu d'éducation alternatif. Face à cela, ils souhaitent placer l'enfant au centre du système scolaire et s'adapter à lui en fonction de ses besoins et de ses capacités.

    Qu'est-ce qu'un lieu d'éducation alternatif ?

    En effet, l'école classique n'est pas adaptée aux véritables enjeux de demain. Les enfants d’aujourd’hui devront faire face à des mutations considérables telles que l'aggravation des taux de chômage, l'insécurité alimentaire, la fin de l'énergie pétrolière, la précarité (voire l'absence) des aides sociales et des retraites, la destruction massive des terres agricoles et des écosystèmes naturels, etc. Pour anticiper sur ces problématiques et offrir de la sécurité aux enfants, il est primordial de leur permettre d'accéder à des compétences qui permettent l'autonomie. L'agroécologie, la valorisation des ressources naturelles, l'artisanat et le travail manuel, l'acquisition de compétences pratiques et techniques visant l'économie des ressources matérielles et énergétiques, « la sobriété heureuse », sont autant de connaissances et savoir-faire essentiels à son éveil et à l'adulte qu'il sera demain, et complémentaires au programme classique.

    Aujourd'hui, il existe en France près de 700 écoles se revendiquant des pédagogies dites "nouvelles". Celles-ci sont souvent inspirées des pédagogies Freinet, Montessori et Steiner.

    Quel impact sur le territoire ?

    Modèle actuelModèle proposé
    Hierarchie Équivalence
    Compétition Coopération
    Instruction passive Apprendre à apprendre
    Décalage entre le rythme naturel de l’enfant et l’organisation de la journée Respect du rythme de l'enfant
    Abscence de travaux manuels Équilibre entre travail intellectuel et travail manuel
    Dépendance Autonomie et responsabilité

     

     

     

     

     

     



    En créant une école alternative, vous :

    • Favorisez la coopération dans la classe en amenant les enfants à s'entraider. Cela crée un environnement où les élèves sont acteurs de leurs apprentissages et apprennent à travailler avec d'autres dans un esprit de solidarité et non de compétitivité.
    • Permettez aux enfants de se responsabiliser dès le plus jeune âge en mettant en place une organisation qui incite les enfants à s'exprimer, créer, partager et cheminer vers leurs propres centres d'intérêts.
    • Equilibrez le travail intellectuel et le travail manuel en proposant aux enfants d'expérimenter ce qu'ils apprennent et de sortir du "tout théorique". En effet, il est essentiel  pour le développement de l’enfant que l’instruction par l’esprit ne soit pas exclusive.
    • Respectez le rythme de l’enfant car dans les écoles alternatives les instituteurs, toujours présents, aident l’enfant à conquérir son autonomie en lui permettant de choisir librement son travail et d’exploiter ses capacités à son rythme.
       

    Comment créer une école alternative ?

    1. Déterminez précisément votre projet d’école et notamment la pédagogie que vous souhaitez développer. Il vous faudra vous former à la pédagogie choisie et pourquoi pas visiter d’autres écoles et y faire des stages.
    1. Faites une étude de marché et choisissez un lieu d’implantation où il y a une attente de la part des parents. Renseignez-vous sur les dispositions du maire ou du conseiller municipal chargé de l’éducation à l’égard des écoles indépendantes.
    1. Formez un comité de soutien pour commencer le travail préliminaire dans les domaines de la finance, du droit, de la gestion, etc.
    1. Choisissez la forme juridique de votre école. Il peut s’agir d’une association de loi 1901 ou d’une entreprise.
    1. Faites la déclaration d’ouverture d’école. Celle-ci doit être faite au plus tard quatre  mois avant l’ouverture de l’école. Il faut en informer le Maire, le Procureur de la République et le Préfet. Dès réception du récépissé du maire, prévenez l’Inspection Académique du département. A défaut d’opposition, l’école est ouverte à l’expiration d’un délai d’un mois à compter du dépôt de la déclaration d’ouverture, sans aucune formalité.
    1. Préparez un business plan qui définira précisément la manière dont va fonctionner votre école durant les cinq premières années : nombre de classes, cantine, directeur, nombre d’enseignants, matériels pédagogiques ... etc. Ce business plan vous permettra d’établir un budget précis.
    1. Choisissez le personnel de votre école et surtout, soyez attentif à ce qu’il soit sensible à la pédagogie que vous souhaitez mettre en place. N’hésitez pas à voir avec le personnel le fonctionnement interne. 
    1. Sollicitez des contributions en garantissant le financement initial de votre projet. Il peut s’agir de dons ou de prêts. Au besoin, lancez une campagne de collecte de fonds, de sorte que le développement de votre projet se fasse au même rythme que vos rentrées financières.
       

    Quelles sont les structures qui peuvent vous aider ?

    Créer son école

    Le site Internet « Créer son école » est une mine d’or en informations juridiques et pratiques pour créer son école. Il propose également un annuaire des écoles indépendantes.
    http://creer-son-ecole.com/

    ou

    http://ecolesdifferentes.free.fr/

    Pédagogie Freinet

     http://www.icem-pedagogie-freinet.org/

    Pédagogie Montessori 

    http://www.montessori-france.asso.fr/

    Pédagogie Steiner 

    http://www.steiner-waldorf.org/
     

    Quelques lectures :

    • "Des écoles pas comme les autres", Sophie Chavenas, Édition Horay
    • "Écoles différentes - Des pédagogies pour grandir et apprendre autrement", Catherine Piraud-Rouet, Editions Fabert

    • "Échec scolaire - Des solutions pour se réconcilier avec l'école", Catherine Sanson-Stern, Editions Fabert

    Ils l’ont fait !

    « La base et le principe de ce projet sont proches de l’idée de Maria Montessori et consistent à développer un environnement propice aux apprentissages de l’enfant. En effet, c’est l’enfant qui va trouver par lui-même la nourriture qui lui est nécessaire pour construire sa personnalité et son savoir.

    La ferme, qui fait ici partie intégrante de notre école en tant que support pédagogique, ainsi que le lieu de vie intergénérationnel ne sont que des prolongements de cette idée. Avoir un lieu de vie comme support d’apprentissage, un lieu quotidien d’évolution, enrichit considérablement l’environnement où l’enfant peut trouver de quoi satisfaire ses envies de savoir et nourrir l’énergie naturelle de croissance qui est en lui. Le potentiel de l’enfant peut ainsi se développer d’une manière créative. »

    Sophie Rabhi, La ferme des enfants, Ardèche

     

  • La valeur capital(e)

    La culture de l'entreprise est une des compétences clefs dites DeSeCo demandées par l'ODCE à tous les écoliers de France, de Navarre et de Corée du Sud.

    OCDE qui nous dicte nos politiques éducatives sous le haut patronage des multinationales et institutions économiques et financières internationales sous contrôle états-uniens.

    Voilà une valeur d'esclavagiste qui ne doit pas trop déranger Béatrice Bourges, pour laquelle les valeurs sont à géométrie variable, pourvu qu'elles soient cotées en bourse.

    http://www.oecd.org/.../definitionandselectionofcompetenc...

    www.oecd.org
    OECD Home › Directorate for Education and Skills › Skills beyond schools › Definition and Selection of Competencies (DeSeCo)
     
      •  
      •  
        Oriane Borja La culture de l'entreprise est une des compétences clefs dites DeSeCo demandées par l'ODCE à tous les écoliers de France, de Navarre et de Corée du Sud.

        OCDE qui nous dicte nos politiques éducatives sous le haut patronage des multinationales et instit
        ...Voir plus
        www.oecd.org
        OECD Home › Directorate for Education and Skills › Skills beyond schools › Definition and Selection of Competencies (DeSeCo)
      •  
        Jean-Baptiste Gicquel N'importe quoi. Entreprendre c'est avoir une vraie conception de la liberté, celle qui renforce nos racines et prolonge l'histoire d'une civilisation face au capitalisme sauvage et mondialisé. Créer son entreprise c'est sortir du joug des entreprises multinationales, c'est affirmer son indépendance et son identité face au monde et aux idéologies. Entreprendre ce n'est rien d'autre qu'être libre.
      •  
        Oriane Borja Clap Clap Clap, tu lis Von Mises dans le texte toi.

        Ca fait longtemps que le tissu entrepreneneurial a été happé par les multinationales et le système libéral, aujourd'hui, le chef d'entreprise n'est que l'esclave-maillon d'un système lui-même esclava
        giste.

        Mais encore faut-il pour le comprendre avoir remonté toute la chaîne politico-éducativo économique, savoir qui et comment cela se met en place.
        Travail que j'ai accompli.
        Vous, visiblement, pas.
      •  
        Oriane Borja En outre, le but utilitariste de l'école n'est pas dans l'esprit français, c'est la vision sous-développée anglo saxonne.
      •  
        Jean-Baptiste Gicquel Non mais bous êtes dans un délire à la limite de la théorie du complot ! De quels maîtres les entrepreneurs seraient-il les esclaves ? De la diabolique finance internationale fantasmée par les curés socialistes ?
        Si vous étiez sortie de vos bouquins écrits par des rats de bibliothèques et que vous aviez vous même agit sur le terrain vous sauriez que le financement des entreprises est complexe, multiple et que les financiers ont des buts tous différents en terme de risque et de durée de retour sur investissement. Il n'y a donc aucunement lieu de parler d'esclavage.
        Ceci étant dit, il est clair qu'enseigner l'entrepreneuriat à la maternelle est une ineptie mais ce n'est pas une raison pour dénigrer cette noble activité.
      •  
        Oriane Borja Tu as la vision du chef d'entreprise du XIX, on lit ça dans la Comtesse de Ségur.
        Va raconter ça aux Pleyel, au Continental, au Mory-Ducros, ils vont te rire à la gueule, à moins qu'ils ne te la défigurent.
      •  
        Oriane Borja Même aux Herbiers, ultra protégé par ses réseaux, c'est en train de se péter la gueule, il n'y a plus d'entreprise libre, la libre entrrprise l'a tuER.
      •  
        Jean-Baptiste Gicquel Ce qui ne trouvent pas d'autre excuse à leur échec qu'un excès de liberté ne sont que des incompétents ou des pleutres. Il est clair que survivre dans une économie si concurrentielle que la nôtre est difficile et demande de se battre, mais aucun système ne pourra y remédier, c'est la vie.
      •  
        Oriane Borja C'est quoi la compétence ?
        Employer des ouvriers polonais avec la législation sociale de leur pays d'origine ?
        Faire travailler 39 heures payées 35 comme le propose Hervé Morin ?
        Oter les charges d'allocations famililales des entreprises pour les reporter sur les autres citoyens, en compensation de quoi les entreprises s'engagent à demander encore plus de revendications ?
        •  
          Jean-Baptiste Gicquel La compétence c'est savoir adapter son offre à la demande, qui est en mouvement perpétuel.
          Vous voulez entrer dans ces détails ? Allons-y !
          Si les ouvriers polonais acceptent ce travail c'est que l'entreprise apporte dans le pays une demande de travail plus intéressante que ce qui existait déjà donc participe à développer le pays, et incite le nôtre à se tourner vers une économie du savoir. Cela devrait satisfaire vos rêves de mondialisation coopérative.
          Travailler 39h n'est pas choquant comparé à nos voisins et permet d'améliorer le pouvoir d'achat des français.
          Le modèle social français est extrêmement généreux et étouffe objectivement nos entreprises. A l'avenir, il faudra faire des choix drastiques pour préserver notre niveau de vie, c'est une réalité.
        •  
          Oriane Borja Comme le disait Pagnol, il faut se méfier des gens qui vendent des pioches mais qui ne s'en servent jamais.

          Il n'ya pas plus d'offre que de demande, on a vendu l'offre à d'autres, moyennant un rendement à court terme.

          On a vendu nos usines et notre savoir-faire en pièces détachées de l'intérêt national pour servir de petits intérêts particuliers, à tel point qu'il ne reste plus un sou pour investir dans l'avenir puisqu'il faudrait alors piocher dans les bénéfices des actionnaires qui préfèreraient alors tuer l'entreprise.

          Quant à notre potentiel putatif issu de l'économie du savoir, étant donné qu'on fait l'économie de ce savoir en préférant la culture d'entreprise à l'instruction, il se réduit comme peau de chagrin.

          "rêves de mondialisation coopérative" : je vous laisse le cauchemar que vous érigez de toute pièce, c'est l'oeuvre du libéralisme qui ne saurait connaître ni de frontières ni de limites.

          Le modèle social français te dire Merde, il est issu de notre civilisation millénaire. Tu fais le choix du modèle anglo saxon, les Français lutteront contre, on coupera la tête à l'origine du mal, haut et court.
        •  
        •  
          Jean-Baptiste Gicquel Le monde entier utilise cette pioche, ne vous en déplaise, et personne n'attendra la France pour prendre sa place dans le concert des nations.

          Mis à part les marchés de matière première, l'offre est rarement égale à la demande à cause de la dissymétri
          e de l'information.

          Vous vous attachez sans cesse aux emplois ouvriers, parce que ça semble plus concret et matériel mais ça ne fait vraiment pas rêver et vous oubliez qu'on est devenu une industrie de services qui sont bien plus intéressants et rémunérateurs (communication, services financiers, logistique, marketing, création, informatique, etc...).
          L'économie est complexe, tout est interrelié et nous n'avons pas besoin de production industrielle pour vivre.

          Le modèle féodal, basé sur le principe de subsidiarité et un contrat social très local était bien plus efficace que le modèle actuel d'un Etat centralisateur obèse et lent.

          Si vous avez encore l'illusion que l'Etat est le meilleur investisseur, vous n'avez qu'à regarder les destins des pays communistes et ça vous laissera une petite idée.
        •  
          Frédéric Magellan La Somalie est bon exemple de réussite du retrait de l'Etat.
        •  
          Jean-Baptiste Gicquel Je parle de l'économie, pas de ses fonctions régaliennes.
        •  
          Oriane Borja La France est un Etat-Nation depuis toujours, grand Etat centralisateur qui a donné la plus grande parce que la plus belle civilisation du monde.
          Celle dont vous prenez le modèle aujourd'hui est aussi laide que suicidaire (le Bien, le Beau, il n'y a qu
          e ça de Vrai).

          Je crois en le modèle fraçais, le vôtre n'est qu'un système autodestructeur, il ne fera pas long feu.

          Il se voit que vous ne maîtrisez pas plus le monde de l'industrie que celui de la communication ou du service (personnellement, j'y travaille), c'est encore plus lapidaire que pour les ouvriers qui avaient acquis des droits qui n'ont même pas pris le temps d'apparaître dans les domaines plus récents.
          C'est un monde de loup où le turn over est constant, où vous disapraissez par suicide ou par oubli dès lors que vous perdez du nerf dans vos crocs, ce qui arrange bien parce que vous devenez trop cher.

          Vous ignorez tout du monde réel.
        •  
          Jean-Baptiste Gicquel La France n'est un Etat-Nation que depuis Louis XIV et centralisatrice depuis Napoléon, on n'a pas les mêmes notions du temps.

          Le modèle français s'est adapté au long de son histoire et c'est ce qui a permis à la France de devenir une grande Nation.


          Votre vision du monde des services est caricaturale et déraisonnable mais même si ça ne vous plait pas, c'est notre époque qui le veut et nous devons nous y adapter.

          Je l'avoue, j'ignore tout du monde réel. D'ailleurs j'habite sur la planète Mars, je dine régulièrement avec des dieux scandinaves et je me marre bien.
        •  
          Oriane Borja L'État est responsable

          de la conduite de la politique économique et sociale (défense de la monnaie, de l'emploi) et de la solidarité nationale (lutte contre les inégalités, santé publique, aide aux victimes des catastrophes naturelles). Il prévoit son action à long terme au moyen de plans successifs qui fixent les objectifs à atteindre.
        •  
          Oriane Borja N'exagérez pas, les boîtes de sciences économques pour fils à papa ne se trouvent pas sur la planète Mars, je dirais plutôt sur Plouton.
        •  
          Oriane Borja Vous avez mal en mémoire la hiérarchie féodale, pourtant en général, on fait un dessin, avec, tout au sommet, le souverain; hier le Roi, aujourd'hui le peuple, ce qui sert donc les mêmes intérêts.
        •  
          Jean-Baptiste Gicquel On en arrive aux attaques ad hominem, je vois que la discussion est finie. Bonne journée très chère ! 
        •  
          Oriane Borja J'ai fait mouche, môssieur a fait sa petite école privée grâce à l'argent de papa, à l'étranger sans doute ?
  • La preuve par l'absurde

    Liberté d'expression, liberté scolaire, liberté individuelle, la preuve de trois hérésies par l'absurde.
    Le gouvernement recule et autorise la théorie de la Terre Plate à figurer dans les manuels scolaires
    www.legorafi.fr
    Paris – Après de nombreuses hésitations, le gouvernement a finalement fait marche arrière et cédé aux tenants de la théorie de la Terre...

  • ABCD de l'éducation du genre normal

    Les enfants.jpg

    Dès tout petits, j'ai appris à mes trois fils et à ma fille :

     

     

     

     

     

     

     



    - que le seul être supérieur, c'est Dieu
    - que les filles étaient des princesses et par le fait même qu'elles enfantaient, les hommes leur devaient une infinie reconnaissance
    - que parce qu'ils étaient plus forts physiquement, ils devaient les protéger
    - qu'ils devaient leur tenir la porte pour montrer qu'ils n'étaient pas des sauvages
    - que des garçons qui se battent ne montrent que par là qu'ils ont un problème de déficience intellectuelle non encore comblée
    - que des filles qui se battaient étaient elles carrément irrécupérables
    - que l'intelligence des filles et des garçons étaient complémentaires
    - que ceux qui se moquaient des autres étalaient au jour l'étendue de leur connerie
    - qu'il fallait écouter ses maîtres
    - ne pas fréquenter les enfants mal élevés
    - dire Bonjour Madame, Bonjour Monsieur 
    - qu'on dit merci
    - qu'il fallait vouvoyer ses professeurs
    - qu'on ne se plaint pas et qu'on est toujours content quand on est avec les autres, mais qu'on raconte à sa maman tout ce qu'on a envie de raconter, ses peines et ses joies

    Le b a ba de l'éducation avec lequel on peut tout faire.

    Etant entendu que pour assimiler tout cela, l'enfant a besoin d'amour, et d'exemples, et que l'enfant sent qu'il reçoit de l'amour par une présence et un soin réguliers.

  • La propagande libérale du Salon Beige au sujet de l'école

    Une autre propagande libérale (toujours les mêmes) avec ma réaction en commentaire :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/libert%C3%A9-scolaire-lexemple-su%C3%A9dois.html