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Education - Page 22

  • Oscillocons

     
    L'homéopathie ne fonctionne pas
    s.7s7.be
    L'homéopathie n'est pas plus efficace qu'un placebo. Voilà ce qui ressort d'une étude réalisée en Australie. 

    Oui mais l'effet placebo fonctionne , et plus on est croyant, plus ça fonctionne, ce qui ramène les compteurs à zéro puisque seuls les malades dans leur tête ont ce type de croyances.

    Donc, l'homéopathie ne fonctionne pas, mais permet quand même de guérir les gens qui s'autopersuadent d'être malades, ce qui peut les renforcer d'ailleurs dans leur persuasion, et dans l'intérêt de reprendre le miraculeux remède.

    Les petites pilules pallient au manque d'instruction.

    Ensuite, c'est sûr, ça fait gagner des points de croissance -ce qui signifie bien que ça engraisse les toujours même 1%- et ça diminue le pouvoir d'achat des plus naifs, et parmi ceux-là, en espérant qu'il n'y en ait pas trop, les plus démunis.

    Une campagne publique d'information ne suffirait pas, comme toujours, la seule solution serait de ré-instruire la population afin de remettre son cerveau en mode fonctionnement, ce n'est donc pas demain la veille.

    En attendant, les pseudo médecines ont un bel avenir, et ce d'autant plus qu'on aura même de plus en plus de pseudo médecins.
    L'homéopathie est inefficace parce que ce qui s'apprend en faculté de médecine, point barre; à moins que certains aient plus de science que l'Académie.

    L'Académie de médecine demande le déremboursement :

    "L'homéopathie fait polémique, et ce n'est pas nouveau. Au-delà du débat sur son efficacité se pose aujourd'hui le problème de son remboursement. Alors que l'abaissement de 65 à 35 % avait soulevé un tollé en 2003, une nouvelle offensive est menée par l'Académie de Médecine. Dans un communiqué virulent, les sages réclament le déremboursement total de ces produits."

    C'est efficace comme l'eau magique que l'on donne aux gamins petits quand ils s'écorchent le vernis des genoux -et encore, mieux vaut leur dire que la douleur va passer et de respirer tranquillement.


    Il faut hélas tenir compte du fait que Kouchner a introduit en France les "médecines" nouvelles, selon la logique du business américain de la santé, sur le dos des gens, et surtout là encore sur celui des plus faibles.

    Quant à ceux qui se demandent pourquoi les Laboratoires Boiron font des affaires si florissantes malgré le seul effet placebo de leurs sucrettes, l'Oréal ne fait pas faillite non plus avec ses crèmes qui rajeunissent, et les pilules qui font fondre la graisse feront toujours recette.

    Sauf que l'on ne fait pas rembourser l'ensemble de la collectivité pour en abrutir une partie, la France vaut mieux que cela.

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      Pimprenelle Neo-Dulac Expliques-moi comment marche l'effet placebo sur ma fille qui n'avait pas encore 2 ans, vomissait tout le temps en voiture, aucun médoc ne marchait à part l'homéopathie pour éviter les accidents...
      Rien que pour cela, je trouve que ça mérite qu'on ne la rejette pas en bloc.
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      Oriane Borja Parce que l'élément déclenchant du "mal des transports" est psychologique.
      Le fait de faire attention à votre enfant -en lui donnant une sucrette par exemple- le rassure, le simple fait de calmer son angoisse, évitera le vomissement.
      Si elle vomissait, c'est que vous ne faisiez tout simplement pas assez attention à elle, jusqu'à ce qu'elle vous dégueule dessus pour vous le faire comprendre.
      Il faut parler à son enfant, toujours, tout le temps, il ne sait rien, il a des peurs, des appréhensions, des angoisses, le rôle de l'adulte est de prévenir tout cela.
       

     

  • Nos enfants malbouffent, les actionnaires s'engraissent

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        Oriane Borja a partagé un lien.
         
        Cantines scolaires : le marché de la mal bouffe
        www.viva.presse.fr
        Chaque année, un milliard de repas sont servis à six millions d'élèves dans les cantines scolaires. Cet énorme marché, confié à 80 % au privé, ne connaît qu'une règle, celle du moindre coût... Ce qui rejaillit...
        J’aime ·  · Promouvoir · Pour remporter les marchés, les sociétés de restauration se livrent à une guerre des prix sans merci. »

        Pour cela, pas de miracle, elles ont recours à des produits bas de gamme issus du secteur agro-industriel : pas de chair, mais de la peau de volaille dans les cordons bleus et des miettes de poisson dans les nuggets. Et lorsque, dans certaines grandes villes, il s'agit de fournir 30 000 repas par jour, pas question bien sûr d'éplucher des légumes frais.

        L'externalisation des cantines vers le privé a commencé dans les maternelles et les écoles primaires et gagne aujourd'hui les départements (pour les collèges) et les régions (pour les lycées). « Economiquement et écologiquement, c'est un choix aberrant. Pis encore, petit à petit, même les crèches renoncent à la cuisine sur place », s'indigne Philippe Durrèche qui rêve d'une refonte de tout l'arsenal réglementaire français.

        « Lorsque j'étais cuisinier en collectivité, je pouvais aller le matin à Rungis pour acheter mes fruits en fonction de leur qualité et de leur prix. Aujourd'hui, le code des marchés publics impose aux collectivités de se fournir auprès de deux grossistes. Elles n'ont aucun pouvoir de choisir la qualité, la production ou le prix. »

       
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      Oriane Borja a partagé un lien.
      La Sodexo avale pour 7 ans le marché des cantines marseillaises
      www.marsactu.fr
      C’est un des plus gros marchés de restauration collective d’Europe. Un contrat de 45 000 repas par jour, pendant 7 ans. Environ 140 ...
      1J’aime ·  · Promouvoir · 
  • Journée de Retrait de l'Ecole - Mes "amis" les cons, voire les salauds, voici un message pour vous

    De comptes Facebook en sites internet, de courriels en sms, une rumeur visant une institutrice de Joué-lès-Tours se répand comme une trainée de poudre depuis le vendredi 28 mars, afin d’affoler les parents crédules et les attirer dans les réseaux des « Journées de retrait des écoles » orchestrées par Farida Belghoul.

    En deux jours, la vidéo a été vue plus de 35 000 fois. Publiée sur le site internet de Farida Belghoul [1], on y voit la responsable jocondienne des « Journées de retrait de l’école », Dalila Hassan, expliquer qu’une institutrice aurait contraint un garçon de 3 ans à baisser son pantalon en même temps qu’une petite fille, afin qu’ils puissent se toucher les parties génitales... Hassan, dontla page Facebook révèle notamment son soutien à Dieudonné, explique ensuite qu’elle a assisté à l’entretien entre la mère du garçon, une femme tchétchène accompagnée d’un interprète, et la directrice de l’école [2].

    D’après la vidéo, la maman tchétchène est allée tout naturellement trouver la responsable JRE locale pour rencontrer la directrice de l’école, ce qui permet à Farida Belghoul, prévenue en urgence, d’accourir sur place pour être sur la photo : elle sera accueillie par une centaine de mamans qui se sont spontanément rassemblées sur le trottoir devant l’école pour attendre pendant plusieurs heures leur idole anti-théorie-du-genre... Quel sens de la mise en scène ! Peu importe si le cliché du site de Belghoul montre plutôt une dizaine ou une quinzaine de mères, on retiendra qu’elles étaient cent, puisque c’est ce qu’on nous dit de croire !

    Consigne a été donnée sur le site de Belghoul ...


    http://tours.mediaslibres.org/rumeur-a-l-ecole-maternelle-de.html?utm_source=dlvr.it&utm

  • Notre passé notre avenir

    Les langues anciennes, plus modernes que jamais ? – France Info

    Les langues anciennes, plus modernes que jamais ? – France Info

     

    « Arrête ton char ». C’est le nom d’un collectif et d’un site internet que viennent de créer des professeurs de langues et cultures de l’Antiquité. Ils veulent alerter sur les menaces qui pèsent sur l’enseignement du latin et du grec, en montrant que ces langues sont omniprésentes dans nos vies. On en parle avec Robert Delord, un des fondateurs d’Arrête ton char.

    A réécouter sur www.franceinfo.fr

  • Mes enfants, ces êtres merveilleux



    Tous ceux qui me connaissent savent la fierté que j'ai de mes enfants, et combien ils sont réellement extraordinaires.


    Tous les parents devraient être fiers de leurs enfants, mais certains plus que d'autres au regard du retour dont leur font grâce leur progéniture.

    J'ai le bonheur de constater chaque jour la chance que j'ai d'avoir d'aussi admirables envahissants spécimens.
    Je le conçois, mes enfants sont mes sujets d'étude favoris, je les observe, les jauge, les compare, avec toujours le même intérêt et le même ravissement.

    Ils sont aujourd'hui âgés de dix à dix-sept ans, mais je retrouve tout le long de leur vie, le même petit enfant qu'ils furent, peu de choses changent au fond.
    Je retrouve les expressions, les réactions, identiques à ce qu'elles étaient des années durant et dès le départ.
    Je sais ainsi déterminer leur véritable nature, et je crois avoir aiguiller de telle manière qu'elle soit belle ou tout du moins, la plus belle possible.
    On ne change pas forcément, mais on peut mettre des tuteurs qui canalisent le tout dans le bon sens.

    Il faut dire quel émerveillement devant quatre créatures étrangement bien différentes mais toutes aussi attachantes et intéressantes.

    Le regard tout d'abord, que l'on capte dès le tout premier instant, moments privilégiés des tétés où les yeux se parlent, et où l'enfant réagit à chaque sourire, chaque intonation, chaque bruit extérieur, et même aussi à chaque aliment que vous avez mangé et qu'il retrouve dans le lait.

    Se souvenir de l'air interloqué de ma fille testant à intervalles irréguliers des aliments dont je sais qu'elle ne les aime pas aujourd'hui mais qu'elle était bien obligée d'avaler, elle qui n'aurait loupé une tétée pour rien au monde.
    Elle se précipitait comme toujours sur le sein comme si on ne lui avait pas donné à manger depuis des jours -ils font tous ça-, puis s'arrête soudain, me regardant en basculant la tête d'un air interloqué, maman a mangé du chou ou de l'ail, quelle horreur !
    Je dois dire que les garçons n'ont jamais eu ce genre de réactions primitives, ou pas, bien qu'ils se défendent parfois aujourd'hui de pouvoir aimer tel ou tel ingrédient.

    Ingrédients qu'ils n'aiment pas sauf si on les incorpore ni vu ni connu dans une purée, sans aucune honte, j'avoue les avoir berner de nombreuses fois quand ils étaient plus jeunes.

    Mais je dois dire n'avoir jamais eu de problème de repas avec eux -chose que j'ai connue avec des enfants qui n'étaient pas miens-, ils ont toujours eu tous un appétit qui fait plaisir à voir, sans jamais avoir eu de problème de poids, et ce sont des enfants qui ont le bon goût de n'avoir jamais été véritablement malades.
    Si l'un d'entre eux a quelque chose, il se rétablit le jour suivant, ce qui simplifie grandement la vie, et si j'ai toujours appréhendé que l'un d'eux se casse un bras ou une jambe, ce qui aurait eu des conséquences fâcheuses sur l'organisation de mon travail, nous avons fort heureusement échappé pour le moment à tous ces genres de désagréments.

    Idem pour le sommeil, je n'ai jamais eu aucun problème de sieste ni à la maison ni à la maternelle, ou d'endormissement le soir.
    Au contraire, les garçons étaient plutôt de gros dormeurs et au sommeil profond.

    Ma fille a en revanche eu besoin de peu de sommeil intermédiaire très rapidement, mais elle n'a jamais fait d'histoire, ni pour cela ni pour rien d'autre, elle restait couchée gentiment aux heures de sieste, observant le plafond et rêvant les yeux ouverts le temps qu'on lui disait. Idem à l'école, elle attendait que l'on autorise à descendre du lit gentiment.

    Oui, je sais que cela peut paraître étrange, mais mes enfants n'ont jamais fait de caprices, ou s'ils ont tenté une fois, ça a été la dernière, maman était ferme sur certaine chose, ils ont dû intégrer que ça ne se faisait pas et qu'il y avait au fond, plus intérêt à jouer, interroger, parler qu'à geindre.

    Il faut dire que j'en ai payé l'agréable prix fort en épuisement.
    Répondre aux inlassables questions des jeunes enfants est harassant, déroutant parfois, ils peuvent être insatiables.
    Réels questionnements ou questions pour se rassurer, j'ai été aimablement harcelée jusqu'à ce mort de sommeil s'en suive, une maman avec des enfants comme les miens assure son repos rien qu'en discutant avec eux.

    Portraits enfants.jpg

    L'aîné a été le plus redoutable.
    Il a parlé très rapidement et tout de suite de façon élaborée, à deux ans, il parlait comme un ministre, il posait déjà des questions relatives à la politique et disait : "Si je comprends bien donc ...".
    Oui oui, Lothaire, les institutions fonctionnent ainsi.

    A cinq ans, en Grande Section, il revient un jour en me récitant magnifiquement un poème de Verlaine.
    Je m'arrête et l'écoute fascinée et appelle toute la famille au téléphone pour qu'il récite son ode.
    Le lendemain, je remercie la maîtresse de le leur avoir appris. Celle-ci très étonnée demande à Lothaire de quelle poésie il s'agit, il la nomme et à ma demande de l'interpréter, s'exécute, en entier.
    La maîtresse me dit qu'ils avaient dû l'écouter une ou deux fois sur une bande ...
    Ne me demandez pas comment c'est possible, ça l'a été.

    Mais la suite a vite montré des capacités étonnantes, je me souviens la maîtresse du CP qui se précipitait au portail pour me dire toutes les éloges possibles.
    En CM2, ses deux maîtresses ne s'accordaient pas sur le fait de savoir s'il était plus matheux que littéraire.
    Lothaire est intelligent et doué, trop peut-être, trop de facilités, pas évident pour lui de trouver des copains à son images. Il a toujours eu cependant UN copain au gré de nos déménagements, en général moins doué mais admiratif, ce qui devait lui convenir.
    Il est cependant un bon camarade, et essaie -je dis bien essaie-, d'être drôle-, ce qui lui permet de ne pas canaliser trop d'animosités envers lui, à l'exception d'une jalousie aussi violente que fulgurante dont il a été victime une ou deux fois en tant que collégien.

    Mais je pense qu'il passe vite à autre chose.

    Tout petit, il avalait en nuits blanches avec lumière cachée sous la couette que maman faisant semblant de ne pas voir, les gros tomes de Harry Potter -maman lui a même franchement autorisé à lire le dernier - tout fraîchement sorti des imprimeries-  durant la nuit malgré école le lendemain, à condition qu'il me raconte l'histoire, ce qu'il sait faire de façon extrêmement limpide.
    Idem pour les pavés de Tolkien et ses appendices explicatifs qu'il dévore.
    Lothaire explique les mondes complexes de façon sûre et avec une facilité déconcertante, avec un léger air de mépris mal dissimulé pour ceux qui ne comprennent pas les détails, même s'il s'applique alors à nous aider à dénouer les noeuds, pour maman, pour ses frères, il dit : "Tu n'as qu'à le lire, ça te fera le plus grand bien", il est parfois dur, surtout avec le dernier de ses frères.
    Lothaire est cet étrange personnage que l'on entend chanter dans sa chambre dans un langue étrange aux intonations lugubres renforcées par sa voix très grave, pas de panique, c'est de l'elfique, mon fils parle le Tolkien couramment.

    Je dois préciser qu'il n'y a jamais eu aucune violence entre eux, ce qui est assez rare dans une fratrie, ils ne se disputent pas, ils peuvent discuter fermement, mais ils ne font jamais d'exclandres.


    Reste que vis-à-vis de lui, j'aurais toujours la culpabilité de n'avoir pas réussi à retenir son père.
    Il est celui qui a été le plus marqué, le plus affecté, et sa jovialité a été enterrée du jour où la séparation a été effective.
    Il ne voyait pourtant que très rarement son père auparavant, mais il avait compris.
    Leur père était très présent dans mes paroles, mais sans doute au fil du temps, moins admiratives.
    Lothaire en a été forcément perturbé, et d'autant plus qu'il n'en a jamais dit mot, sion que son père reste son héros, son modèle, sa gloire.
    Je n'oublierai jamais l'immense joie qui s'était vue sur son visage le jour où il avait revu son père pour la première fois après la longue séparation lorsque j'avais dû quitter la maison où nous habitions tous ensemble; le sourire qui l'avait définitivement quitté pendant des mois, réapparaître soudain.
    Il a appris trop tôt la douleur, mais aussi sans doute le sens des responsabilités, Lothaire s'est toujours comporté en sorte de chef de famille et s'est occupé de ses frères et soeur de façon admirable.


    Mes autres enfants ont moins subi le traumatisme.
    On  les sent plus sereins, même si ce n'est pas ce qu'ils auraient souhaité.


    Tugdual, le deuxième a dit une fois quand il avait sept ans, qu'il n'abandonnerait jamais sa femme et ses enfants ainsi, et des sanglots lui étaient montés aux yeux.
    J'essaie de leur expliquer dans ces cas-là, je ne cache pas la vérité sur leur père, je dis qu'il a, et avait surtout, des qualités peu communes, que sa vie n'a pas été simple, et que l'alcool est une terrible plaie.

    Tugdual est le garçon rêvé par excellence, d'une très grande maturité.
    Toujours en admiration devant son grand-frère, ce héros, toujours à lui donner raison et à reconnaître toutes ses qualités jusqu'à en oublier ses défauts -Lothaire ayant du mal à reconnaître ses torts et s'appliquant toujours à forcer son raisonnement de manière à garder l'avantage- Tugdual est un être de raison depuis tout petit.
    Il a une sagesse totalement innée, une réflexion posée et assise sur des arguments solides.
    Discret mais présent, il ne s'avance pas en terre inconnue mais fait tout pour connaître, ce qui le fait avancer avec assurance.

    Moins doué que son frère de prime abord, il compense par une persévérance tranquille, qui l'amènera sans doute très loin.

    Tugdual a pour lui aussi d'être capable d'empathie et de dire ses sentiments, je pense que ce doit être plus simple.
    "Sérieux", c'est l'adjectif qui ressort le plus souvent à son sujet, mais aussi, "brillant", Tugdual emmagasine des trésors.
    Tugdual est incapable de faire une bêtise.
    C'est comme ça.
    Le genre à qui les professeurs confient spontanément la classe s'ils ont à s'absenter, et qui saura gérer cela très bien.

    En CM1, il avait créé un club de récréation, le Club des Historiens, n'y entraient que ceux qui avaient des connaissances approfondies au moins sur une période de l'histoire ou de la préhistoire.
    Il a ainsi obligé bon nombre de ses camarades à potasser leurs bouquins.
    Il était naturellement le chef de ce club puisqu'il disait modestement en avoir eu l'idée.

    Maintenant au Lycée et durant le Collège, il a abasourdi les enseignants d'histoire, de français et de latin par sa culture, à l'image de son grand frère, mais Lothaire assène ses connaissances avec plus de désinvolture -trop facile-, Tugdual y met plus de coeur.

    Ce cher Tugdual qui est dur au mal mais qui a eu encore les yeux qui brillent quand sa mère l'a privé d'étude de breton -méchante mère qui interdit de cracher par terre et de parler breton-, une de ses passions.
    Mais il fallait choisir entre les options, entre conserver le latin ou commencer le breton, ce fut la première. Il s'est résigné à l'apprendre tout seul.

    Tugdual est aussi un parfait gestionnaire de famille, toujours à dire qu'on n'a pas besoin de si ou de ça.
    Mes enfants n'ont jamais besoin de rien, sauf pour travailler, mais n'allez pas les embêter avec l'habillement, deux pantalons, quelques t-Shirt feront l'affaire, et surtout pas plus d'une paire de chaussure, ils ne mettraient même pas les autres.
    Seule ma fille se laisse convaincre, mais ne réclame jamais rien.

    Tugdual est une force tranquille, comme sa soeur.

    Portraits enfants.jpg


    Alors Othilie, comment dire, ma fille est la perfection incarnée, la plus belle image de moi, moi en infiniment mieux.
    J'ai plus confiance en elle qu'en moi.
    Elle est simplement archi douée en tout, réussit tout, s'implique énormément dans tout, prend plaisir en tout et pour tout, combative, gentille, généreuse, d'une gaité sérieuse.
    Sa maman fait trop le clown et se laisse aller au ridicule parfois, Othilie est chic quoi qu'elle fasse.

    Bon, Lothaire est capable d'aligner des 21/20, mais aussi un beau plomb sans que l'on comprenne trop pourquoi, Tugdual est d'une régularité exemplaire tournant autour de 14-15, Othilie, c'est ou 18 ou 19 ou 20, jamais autre chose.
    Si, malgré ces qualités athlétiques indéniables (mes bébés sont tous nés grands, costauds et très toniques, à 3,8 Kg, Tugdual était le plus petit, Othilie faisait un kilo de plus, et elle est née avec des petits muscles durs déjà très formés, elle devait faire de la gymnastique in utero) et reconnues, elle a eu un 12-13 en lutte, ce sport de combat qu'on leur demande en cinquième.
    Elle n'a malheureusement comme adversaire que des gamins chétifs par rapport à elle, à douze ans, elle est plus grande que moi et fait un 42 fillette de pointure, elle a hélas pris de son père et mesure une tête de plus que ses petits camarades de classe.
    En lutte, elle n'a pas osé écraser tout le monde, et pourtant, elle me disait que ses copines n'y allaient pas mollo, et mettaient les griffes, chose qu'elle ne sait pas faire, et pour laquelle je lui sais gré.

    D'ailleurs, elle en aurait fait une maladie si la cause avait été tout autre, là, il rit de sa note.

    Ma fille a toujours été plus l'aide de camp de ses maîtres que leur élève, même si elle adore être l'élève, et la très bonne.
    Mais ayant été souvent dans des classes pilotes, "en autonomie", elle a surtout était souvent chargée de chapeauter les autres, mais elle a de moi, d'adorer couver, elle pouponne de façon innée,  c'est une fille responsable sur qui l'on peut compter.

    Et peu le croiront mais elle est heureuse dans le rôle d'Hermione, son héroine préférée, pas celle de Sophocle, mais celle de J.K. Rowling (oui, nous sommes comme ça, pas de moquerie), cette indispensable madame je sais tout.

    Mais ma fille arrive sans retourneur de temps à cumuler toutes les matières, elle veut tout faire, il y a même eu un conseil spécial pour savoir si on l'y autorisait, et ce fut le cas :

    - au collège, elle cumule dès la sixième : anglais, allemand, latin, théatre
    - en dehors : gymnastique, en compétion (comme tous ses frères), chant, solfège, violon, orchestre (où elle a été cooptée rapidement), entraîneur de gym de l'école du mercredi et de l'école du samedi.
    Sans compter les auditions, les répétitions et les spectacles.
    Quand on ajoute qu'elle se rend à ses activités et au collège le plus souvent en vélo ...

    Et magré tout cela, vous la trouvez toujours dans sa chambre un livre à la main après avoir travaillé son violon, elle avale les bouquins, qu'elles se prêtent avec sa floppée d'adorables bonnes copines.
    Elle fait aussi de la couture et s'initie à la joaillerie en confectionnnant des bijoux dont certains pour que sa maman puisse les assortir à ses vestes.

    Je n'ai jamais entendu mes enfants dire qu'ils se seraient ennnuyés un jour, ils trouvent toujours à s'occuper, soi seuls, soit ensemble, par quatre, par trois, par deux, indifféremment.

    Les copains jouent un rôle important dans la vie de mes enfants, je fais des soirées "intello" ;), parce qu'ils ne fréquentent que des gamins comme eux, c'est ainsi que je peux rassurer chacun sur l'intelligence prétendument déclinante de la société à venir, quand les copains arrivent, je me contente de faire les petits plats, le taxi et à peine l'animation, honnêtement, je ne suis pas de taille.

    Mon dernier enfin, mon Gauvain.
    Inutile de dire qu'il s'agit de la merveille des merveilles d'amour.
    Alors mon Gauvain, déjà, on en mangerait, à dix ans, il a toujours ses bonnes joues de bébé, deux fossettes, une de plus que maman parce qu'il est plus riche, qui sont autant de petites cachettes à bisous, bref mon bébé est un ange du Ciel qui a permis à maman ses dernières années de pouponnage intensif et prolongé.

    "Bizarrement", on a repéré vers 4-5 ans chez Gauvain un problème d'articulation, il parlait à toute vitesse, ce que d'aucun de comprenaient pas.
    Nous avons eu deux-trois séances chez l'orthophoniste pour rassurer l'infirmière scolaire de service.
    L'orthophoniste a eu une drôle de surprise, il préparait sa séance avec des Playmobils, mes fils ayant eu le Noel précédent les derniers sortis sur le thème de la Rome antique, Gauvain ne s'exprimait qu'en latin puisque son grand frère avait planifié les batailles dans cette langue, le petit avait dû se plier à la dure loi du grand.
    En discutant avec moi, le spécialiste a vite compris ce que je savais qu'il allait me dire, à savoir que Gauvain était le petit dernier que je forçais sans m'en apercevoir de trop, à rester petit, et qu'il faisait ainsi de moindres efforts de langage.

    Bon, sans doute, ça ne me traumatisait pas, loin non plus, toujours à me renvoyer des sourires jusqu'aux oreilles.
    Je le savais intelligent, je lui apprenais à lire comme les autres, avant le CP pour qu'ils apprennent avec la méthode alphabétique, j'étais sûre que ça se décanterait avec l'apprentissage de la lecture.

    Gauvain a grandi entouré du gazouillis et du réconfort de ses grands frères et de sa grande soeur.
    La venue d'un enfant était toujours chez nous une très grande joie, et ce bébé-là a été attendu comme le plus beau des cadeaux des grands, surtout quand les garçons ont découvert qu'un autre gars allait agrandir la fine équipe, ce petit a été choyé de tous les côtés au sein d'une fratrie soudée par le bonheur, puis par le malheur, Gauvain était bébé lors de la séparation d'avec le papa.

    Mais il connaissait bien ce père par sa mère et par ses frères, il n'a jamais connu autre chose, cela ne lui a pas semblait anormal.

    On le voit sur les photos prises avec son père, qui se réfugie dans les bras de son grand frère, qui remplace maman, les week-end côté père.

    Il a dû toujours être rassuré par cet énorme avantage que d'avoir tous ses supports sur lesquels grandir, il ne connaît la vie qu' avec une belle fratrie et en profite pleinement.

    Seul bémol sans doute si son Tugdual dort chez un copain, comme c'est le frère dont il partage la chambre, pas évident de dormir seul, on laisse alors la porte ouverte.
    De manière générale, si l'un d'entre eux était chez un ami ou autre, les autres ressentaient l'absence et demandait toujours quand il rentrait.

    Et aujourd'hui encore, ils me servent chacun à tour de rôle de pense-bête en connaissant mieux leurs emplois du temps respectifs que moi-même.

    Mon petit Gauvain est encore pour quelques mois, mon petit écolier, que je peux aller chercher à l'école et qui se jette dans mes bras quand il sort :"Maman !".

    C'est le petit garçon qui fait mon lit quand je prends ma douche, comme ça, sans qu'on lui demande, juste pour le plaisir de faire plaisir.
    C'est le petit de service à qui tout le monde peut demander de se lever à table parce qu'il manque quelque chose, et qui s'exécute : "Toujours moi ...", mais avec un petit sourire tristo malicieux.

    Eh oui, c'est ça d'être un nain.
    Le pauvre petit Caliméro qui un jour s'est écrié lors d'une discussion des grands dans laquelle il essayait désespéremment de s'inscrire :"J'en ai marre, c'est moi le plus idiot de la famille !".

    Petit Gauvain et son indécrochable sourire au lèvre, qui est pourtant devenu grand, il rentre tout seul de l'école aussi parfois, et il fait tout très bien, comme un grand.

    L'air de rien, en maternelle, le gros bébé à tête de poupon avait réussi brillamment des tests de logique qu'on leur fait passer en douce en moyenne section.
    L'ATSEM très gentille qui m'avait dit qu'alors Gauvain les avait épatées, qu'il avait tout réussi en sidérant tout le monde.

    Ai-je eu l'air étonné ?
    Je ne crois pas, juste un petit échange de regard complice avec mon Gauvain.

    Je le sais dans les traces de ses frères, quand apparaissent quelques notes, si honnies aujourd'hui, ça pète des flammes.


    Aussi excellents en notes qu'en compétences et comportement, ils ont tout bon.

    Que les psychologues nous excusent.




















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  • Apprendre à devenir libre

    Un de mes élèves, très studieux de manière générale, a eu un 19 sur 20 à un compte-rendu de lecture du livre Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier.
    Je l'ai laissé exprimer ce qu'il pensait, je lui ai simplement appris à argumenter à chaque fois son moindre avis.

    Il devait entre autre écrire une lettre à un des personnages, voici cette lettre après que je lui ai expliqué la philosophie de cette robinsonade; son professeur a dit avoir eu les larmes aux yeux, il est vrai qu'il est très satisfaisant de faire comprendre cela à un enfant de treize ans :

    Cher Vendredi,

    je t'écris pour te dire combien j'ai été impressionné de la façon dont tu as survécu à toutes tes aventures.

    Tu aurais dû mourir dans d'atroces conditions, prisonnier de ta tribu de cannibales.

    Le hasard a voulu qu'un Anglais ayant fait naufrage te rencontre à ce moment-là et t'enlève de ces griffes sauvages.

    Mais tu retombais alors dans une autre forme d'esclavage, sous l'emprise de Robinson.

    Tu dois sans doute le remercier de t'avoir sauvé la vie et de t'avoir beaucoup appris.
    Ce qui t'a permis de te libérer plus tard de Robinson lui-même.

    Entièrement libre ! 
    Qui l'aurait cru en lisant les premières lignes de ce qui semblait être ta triste destinée ?

    Finalement rien n'est écrit, on a toujours le choix d'être un homme libre.

    Merci pour cette leçon de vie et bon courage pour la suite.

    Yanis

  • Marine s'assoit sur sa formation

    Marine qui n'a pas assimilé sa formation et l'assume avec un culot dont elle seule a le secret, pire, elle participe d'un corporatisme inacceptable, Marine au pouvoir honnêtement, ça fait peur ...

    "La garde des Sceaux a rappelé que le code de procédure pénale prévoyait, à titre exceptionnel, la possibilité de placer un avocat sur écoute, principe consacré par la jurisprudence. Elle a rappelé qu’il existait des voies de recours pour un justiciable estimant qu’un juge d’instruction n’aurait pas respecté le droit dans une procédure le concernant."

    «Est-ce que vous êtes en train de me demander d’assurer l’impunité à un avocat qui serait éventuellement impliqué dans une infraction ? Si vous me demandez ça, la réponse est non», a déclaré Christiane Taubira, interrogée sur cette question, tout en précisant qu’elle raisonnait dans l’absolu et ne parlait pas de l’affaire des écoutes. «On ne peut pas assurer l’impunité, parce que le petit justiciable, le justiciable ordinaire, il a besoin d’être sûr que tout le monde est (soit ...) traité de la même façon», a-t-elle ajouté.

  • Il faut cultiver notre jardin, ce qui signifie bien : ta gueule Pangloss-Terra Nova

    Terra Nova n'a toujours pas compris ce que la France telle qu'elle nous avait été léguée avant 1960 avait intégré :

    Pour faire quelque chose des 40 % des collégiens dont on ne sait que faire, il suffit de leur avoir appris à lire, écrire, compter, calculer en primaire.

    Pagnol nous disait déjà qu'un paysan instruit en valait deux, peut-être trois.

    Ils veulent encore dépenser quatre milliards supplémentaires pour simplement ne pas vouloir voir que le cerveau de l'enfant se fabrique en la matière avant les dix ans.

    Et sont-ils bien placés ces adeptes de l'abandon maternel, de l'enfant-roi, du caprice permanent et du détachement perpétuel ?

    Sous la Terra, le patronat, que ces enfants perdus vous jettent le premier pavé.

  • La France, tu la quittes ou tu l'aimes ou quand Ulysse rejette Ithaque

    Incités à la mobilité et au nomadisme planétaire par les politiques éducatives et générale, les plus favorisés et les moins attachés répondent présent.




     
    De plus en plus de jeunes quittent la France
    lemonde.fr
    Les entreprises parlent de « fuite des cerveaux ». Au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne, le mouvement est plus fort.
    J’aime ·  ·  · il y a 25 minutes · 
     

  • Une dose dans le cartable

    La propagande d'extrême-droite fait tourner en boucle un fait-divers selon lequel les petits belges seraient incités à ne plus amener de bonbons à l'école, la cause en serait l'islam.

    Nos anti bougnoules en goguettes, de pousser les hauts cris, on ne peut plus bouffer de Haribo à l'école !

    Mais je veux, qu'on n'amène plus de bonbons à l'école, ces parents aiment-ils tant leurs enfants pour leur donner autant de merde ?

    Et s'ils ne pensent pas aux leurs -ou s'ils s'en débarrassent avec ça-, qu'ils pensent au moins aux autres, ras-le-bol de toutes ces sucreries qui circulent entre les cartables !

    Et vous croyez que le sussucre va leur suffire longtemps ?
    Demain, le hakik et la gnôle pour leurs mauvaises passes ?