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Ecole - Page 16

  • Une Semaine de bien mauvais goût


    semaine du goût,école,malbouffe,junkfood à l'cole,chips,beurre de cacahuèteIl faut toujours un prétexte ludique aujourd'hui pour asseoir les nouvelles "pédagogies" scolaires, et chaque enseignement doit s'inscrire dans un projet censé accrocher l'enfant afin qu'il s'y intéresse.


    Le flatter dans le sens du poil, toujours, et jusqu'à son palais, évidemment.

    Nous voilà donc avalés par la Semaine du Goût qui vient se caser entre la Semaine de la sécurité routière et du gilet jaune (avec gadgets offerts en souvenir -que les enfants ne portent jamais parce-que-c'est-la-honte) et autre Journée de la Science, pour les sciences à la petite semaine sans doute.

    Mon fils en CM2 à l'Ecole publique de Thouaré-sur-Loire vient de me raconter son atelier du goût, on s'accroche.

    J'ignore si sa maîtresse (pardon, son professeur) a de quelconques notions de nutrition, mais le menu est assez suprenant pour la fille de médecins que je suis.

    Certes le thème était la nourriture anglo saxonne, cela s'annonçait de façon incongrue (on a tous connaissance de la jelly pour se faire une assez bonne idée de la chose).

    - Chips.
    Alors, les chips étaient au vinaigre et aux légumes -qui ont bon dos.
    Mais depuis quand les chips, qu'elles soient à base de pommes-de-terre ou de betteraves, sont-elles recommandables pour qu'on y initie les enfants à l'école ?
    Les enfants ont-ils vraiment besoin d'un professeur pour manger ces paquets de graillon trop salés quand ils ne sont pas bourrés de conservateurs ?

    - Beurre de cacahuète
    Le produit américain connaît apparemment un regain de propagande.
    On revient à la période Carter qui avait énormément contribué à refourguer sa grosse industrie en Europe.
    Dans les années 50, où l'huile d'olive était encore un machin pour paysan et pour cochon, le produit avait fait des ravages, on sait notamment que le grand Elvis Presley en était un gros consommateur, et qu'il en est mort.
    On trouve aujourd'hui des sites de propagande qui prennent l'aspect de sites médicaux, qui vantent les "bienfaits" de l'arachide.
    Or l'arahide n'est pas un fruit ordianire, elle pousse comme une racine grasse.
    Elle pourrait à la rigueur se consommer fraîche pour ne pas être mauvaise, mais ce n'est jamais le cas en matière industrielle.
    La fermentation  naturelle de l'arachide est hautement cancérigène, du fait de son enveloppe fragile, sa fermentation en silo engendre des champignons et autres bactéries, ce qui rend son stokage naturellement toxique. C'est une racine athérogène qui favorise le dépôt de cholestérol.

    - Sirop d'anis, pour les initier au Ricard peut-être ?
    Depuis quand le sirop est-il une boisson à laquelle il faut éduquer les enfants sinon pour leur apprendre justement qu'il ne faut pas en consommer ou du moins le moins possible.

    - Carambars, en dessert (il doit y avoir de nouveau "goûts") ...



    La Semaine du goût est bien prétexte à faire découvrir les différentes saveurs aux enfants, mais cela ne devait-il pas encore rester un prétexte à l'éducation à une alimentation saine ?

    L'école doit-elle être le lieu de la junkfood ?
    Les enseignants eux-mêmes 


    Quand je pense que l'on m'a demandé d'arrêter de donner des noisettes à la cérémonie d'anniversaire de mes enfants parce que certains y étaient allergiques -oui, vos enfants sont régulièrement gavés de bonbons à l'école car la pression oblige à y célébrer sa date de naissance, sa fête, la naissance de son chien, j'ignore quoi encore, mais la ration de sucreries distribuée, est monnaie courante ...


    Mon fils est rentré après cet atelier.
    Il est conscient que ce qu'on lui a donné à déguster n'est pas bon pour la santé, il a la chance d'avoir reçu, une éducation.
    Il est allé manger une pomme, comme d'habitude ... 

  • Des baffes qui se perdent

    Cas d'école :

    Un gamin de trois ans en petite section à la cantine de midi :
    Il commence par dire qu'il ne veut pas manger avant même d'être assis tout en pleurnichant cinq minutes avant parce qu'il disait avoir faim.
    Une fois à table, il prend ses couverts, tape son verre avec et donne des coups sur la table partout où il peut avec.
    Le repas commence, il fait le singe en agitant ses bras au dessus de sa tête en tenant ses couverts qui renvoient toute la nourriture sur tout le monde.
    Il se lève de table sans arrêt, gigote dans tous les sens, tape les autres.

    Les réprimandes n'y font rien. Il dit qu'il le dira à ses parents.

    Ses parents qui ne doivent rien en savoir, c'est une nounou qui s'occupe de lui avant et après l'école.

    Il ne mange rien, sauf le dessert.

    Il se gavera bien de sucreries au goûter.

    Evidemment, on peut s'en foutre, ce n'est pas notre enfant.

    L'enfant, faute d'avoir été élevé (aimé), va grandir ainsi.

    On aurait envie de lui mettre une bonne fessée, il pleurerait les premières fois, mais rapidement, cela rentrerait dans l'ordre.
    Une fessée qu'il mériterait -ou plutôt que ses parents mériteraient- faute de n'avoir pas prêté attention à l'éducation de leur enfant.
    Un enfant normalement élevé ne dégénère pas ainsi.

    Evidemment, les experts qui n'ont jamais véritablement élevé des enfants au jour le jour et dans la durée, prôneront le dialogue -de toute façon que reste-t-il d'autre, et n'est-ce pas ce qui s'appliquent forcément déjà- me direz-vous ? 

    Non, beaucoup mieux que ça, il aura une excellente appréciation sur son livret de compétences, on lui promet un bel avenir à un poste de management, sa capacité à emmerder le monde et à exterminer le personnel pour avoir sa part de gâteau est redoutable. 


    Ce genre d'enfants qui emmerdent le monde engendrent la violence car les autres enfants ne savent comment y répondre, ils finissent par se taper dessus, il faut que l'adulte intervienne.

     

    La responsabilité parentale est la première, l'enfant qui a un mauvais comportement veut simplement dire en tout premier lieu à sa mère qu'elle lui manque, qu'il veut qu'elle s'occupe de lui.

     

    Une bonne éducation ne nécessite jamais de violence, mais le cas échéant une réponse ferme et définitive du genre fessée bien méritée et envoi dans sa chambre, il est des choses qui, ni ne se font, ni ne se discutent.

    C'est à l'enfant de s'élever, pas à l'adulte de s'abaisser à son niveau, on a suffisamment de choses à lui transmettre pour ne pas avoir à expliquer sans arrêt.

     

    L'adulte fixe les règles, on ne tape pas, on s'assoit correctement, on goûte à tout, on ne jette rien, on dit bonjour, on dit merci, on obéit (les dangers sont véritables pour l'enfants qui ne sait pas obéir, dans la rue notamment).

    Au parent de montrer toute sa fierté et son sourire quand l'enfant fait bien, tout son regard réprobateur et sa punition ferme en cas de nécessité.

     

    Et si l'enfant ne veut pas comprendre, la fessée est nécessaire, elle appuie la parole, l'enfant a besoin qu'on y associe parfois le geste, ça circule mieux et plus vite dans sa tête.
    Ce que ne peuvent faire, que, les parents. 


    Je pense aimer et connaître les enfants mieux que quiconque, et j'offre des résultats d'enfants épanouis probants, je peux me permettre de donner des leçons.

    Et j'affirme qu'en France, le problème vient bien plus de l'absence de fessée que de la fessée elle-même.

  • Journal d'un écolier extraordinaire

    Nouveaux rythmes scolaires : école privée Thouaré. A 15 heures, plus de maîtresse bien sûr, les dames de cantine prennent le relais. Elles décident de faire faire des jeux de société, et puis finalement non, parce qu'il n'y a pas assez de places. Donc elles demandent aux gamins de faire leurs devoirs (pendant 1h30, autant dire le trop plein à cet âge). Très bien, et on fait quoi ensuite à l'étude ?
    Les gamins :"Non, ça va, on a fait semblant." Ouf, tout va bien
    .

     
    Compte rendu des deux heures de cantine : deux gamins se bagarraient «pour rigoler», puis l'un a poussé l'autre un peu trop fort, cet autre n'a pas aimé, il l'a repoussé et lui a pété une dent. Heureusement que les gentils animateurs étaient là pour appeler les parents pour qu'ils s'occupent de la mâchoire de leur rejeton. On se marre comme ça à l'école.

     
    Ah ! Mise en place de l'atelier philo à la place du sport. En voilà une bonne idée. J'ai un sujet au hasard sur la question de la place du sport à l'école.
    Attention, le niveau des gamins doit être redoutable, ils étudient la philo depuis la maternelle, ne l'oublions pas. Comment ? Ils ne s'en souviennent pas eux ?
    M'enfin !

     
    Parmi les compétences clefs demandées dans nos écoles par l'OCDE, figure : l'esprit d'entreprise (t'es jamais trop jeune pour apprendre à être un bon esclave). D'où les travaux en groupe et le joyeux bordel des classes où tu dois gentiment faire comprendre au crétin fort en gueule qu'il ne dit que des conneries sans y laisser un oeil à la récré.
    Mais tu as aussi la journée spéciale, sortie T'es pas cap.

     
    Là se révèlent les enfants mal élevés qui poussent, passent devant les autres, filant au passage un coup dans un tibia, un poing dans l'estomac, le tout sous le regard aveugle des accompagnateurs occupés avec la cheville tordue de l'un, l'envie de dégueuler de l'autre, et de l'enseignant au regard illuminé du projet qui a vu la vierge pédagogie, et qui a déjà fait son rapport sur cette fabuleuse fabulée journée qu'il a passé deux mois à préparer avec l'équipe pédagogique pour la modique somme de 18 euros par tête de pipe après les aides de collectivités territoriales qui ont soigneusement sélectionné l'entreprise privée organisatrice parmi la clientèle électorale de la majorité en place.
    Mais c'est relativement donné eu égard aux projets en immersion collective de l'agence de voyage de la Ligue de l'Enseignement (leader sur le marché éducatif).

    L'esprit d'entreprise : vénérer comme un gourou sa multinationale ou un de ses sous-traitants, donner le maximum de son énergie, pour se faire virer comme une merde le jour où ta compétitivité te place sur le bouton eject. Normalement, tu dois alors être content parce que c'est bon pour l'entreprise.
    Si t'as un très très bon esprit d'entreprise, tu t'autoéjectes par la fenêtre dès que tu sens que tu deviens moins bon pour l'entreprise.

    Nous avons également eu la journée de la science, on a baladé les petits, ils ont paraît-il tous réussi à construire un pont du haut de leurs dix ans, ça valait le coup de désorganiser la journée d'école et celle du collège où ils étaient invités.
    Le fait que les enseignants partie prenante reçoivent une formation et des gadgets de partenaires privés pour ce faire, ainsi qu'une bonne évaluation de conformité à l'attente pédagogiste de l'Inspection Académique qui leur permettra de l'avancement, les aident sans doute à trouver la séquence convaincante.
    Avec les enfants, tout le monde est ravi, que demande le peuple.
    On aura cocher la case dans le rapport PISA de l'OCDE, on va monter en grade au niveau mondial.
    Mais ne leur demandez pas une division à l'entrée en sixième, là, vous déconnez.



     

  • Pourquoi notre société est fragilisée par les mêmes qui prétendent la défendre (en réponse aux papiers de Laurent Ozon et du FNJ, et en général)

    Laurent Ozon a donc commis un article en écho à celui du responsable du Front National de la Jeunesse sur la relative fragilité de la jeunesse européenne confrontée à l’arrivée de populations d’origine étrangère censées l’être moins.

     

    Le papier de Julien Rochedy est malhonnête et biaisé -le terme toubab n’a rien d’infâmant à la base, et le fragile ne représente qu’une fange infime, Rochedy ne cherche qu'à mettre de l‘huile sur le feu en prétendant que les arabes et les noirs (faisons simple) se moqueraient de l'ensemble des blancs (faisons simple) dont il se sent investi de défendre la « race » (faison simple)- et surtout, ridicule, quand on sent son idéologie du surhomme transparaître.

     

    Le sujet est repris par Laurent Ozon du haut de sa virilité censée elle, faire autorité.

    Le papier a plu au Club de l’Horloge, on le trouve sur Polemia, et à Nouvelles de france de Washington, alléluia !

     

    Le mérite de ces questions réside dans l’interrogation sur l’éducation.

    La façon dont le petit d’homme est façonné est un sujet primordial, tout l’avenir de l’humanité se base sur l’éducation.

     

    L’éducation qui devrait être la charge essentiellement des familles à qui on laisse de moins en moins d’espace, ce domaine est devenu chasse gardée, non pas de l’Etat que l‘on vide de ses attributs, mais des instances mondialistes (OCDE, Rand Coporation et déclinaisons).

     

    J’ai maintes fois parlé de l’Education Tout au Long de la vie ou Comité mondial des apprentissages, Lifelong Learning  mondial mis en place par l’oligarchie mondialiste -de Jacques Delors au souverainiste Bournazel, main dans la main au service des Round Tables of Industrialists- qui  a aligné tous les pays sur sa norme jusqu‘en Chine, Russie ou Venezuela, même la Corée du Nord est en train d‘y passer, le voisin du Sud étant carrément premier de la classe aux baromètres PISA et PIRLS.

     

    Cette éducation mondialiste entend s’occuper de l’homme, de sa naissance à sa mort, s’occupant des politiques antifamiliales, des crèches, écoles,  formation, emploi/chômage, et du crédit formation de la naissance à la retraite qui va avec, au service du monde marchand.

     

     

    Mais revenons aux manifestations envisagées par Laurent Ozon.

     

    Il parle de faiblesses physiques et mentales de l’ « homme européen » qui se révèlent face à la « force » des populations d’origines étrangères.

     

    Le surhomme n’étant visiblement plus ce qu’il était …

     

     

    Il est évident que le petit occidental, élevé dans un cocon consumériste n’est guère prêt à affronter la vie.

    Abandonné tout petit par sa mère obligée par la pression sociale et/ou l’insécurité matérielle à travailler, elle doit très tôt laisser la charge de l’éducation y compris évidemment affective, de son enfant.

    Pour comprendre que l’amour vient dans le soin, il faut relire Le Petit Prince.

     

    L’enfant est ensuite pris en charge par l’école, la majeure partie d’entre eux connaissent le rythme garderie du matin, école, cantine, garderie du soir, ceux qui bénéficient de la présence parentale sont l’exception.

     

    Ce mode d’éducation ne favorise guère la responsabilité, le parent coupable arrive difficilement à asseoir son autorité sur le peu d’espace qui lui reste.

    La culpabilité l’entraîne à céder aux caprices de l’enfant, c’est ou cela, ou l’affrontement invivable, le cercle est vicieux.

     

    Ajoutons à cela donc, le reste de la société consumériste, l’alimentation rapide trop salée trop sucrée trop hyper excitante, la course aux gadgets, la fainéantise des uns et des autres sur le peu d’espace de repos familial.

    Les temps ne sont pas à la sagesse.

     

    Les progrès médicaux font aussi à la fois une population plus apte à surmonter les maladies, tout en affaiblissant ses fonctions immunitaires, mais c’est une choix de société globalement positif.

     

    [Disant cela, je dois reconnaître que fille de pédiatre ayant pourtant pignon sur rue au CHU de Nice, j’ai grandi en l’absence totale de vaccination ou de médicamentation et dans des conditions que d’aucuns jugeront farfelues, sans chauffage, fenêtres ouvertes et au sens propre comme figuré, élevée aux grains.

    Une enfance à la dure sans s’en rendre compte, c’est plus tard que l’on réalise. Randonnées en hautes montagnes, école de voile où l’on obligeait à dessaler en hiver,  importance du travail scolaire.

    Mon père avait cette préoccupation de l’endurcicement que je retransmets à mes enfants.

    Mais il connaissait et prévenait les risques, sur la vaccination par exemple, il ne préconise pas du tout ce qu’il a fait avec ses propres enfants, la société n’y gagnerait pas, et cela nécessite une surveillance rapprochée.]

     

    L’enfant façonnant son identité sur l’exemple, le modèle étant aujourd’hui évanescent, il ne peut s’adosser à du vide.

    Pour transmettre, il faut déjà se donner le temps pour ce faire. Cela prend beaucoup beaucoup de temps.

    Le petit va le plus souvent se construire tout seul, à tout risque et péril.

     

     

    Contrairement à ce que l’on peut penser, la force de son caractère ne va pas se forger sur ce mal être.

     

    Le petit est constamment en manque, il peut se former une carapace, mais en dessous, c’est du mou.

     

    On comprend que le petit veau élevé sous la mère, c’est mieux, on ne comprend pas la même chose pour l’enfant.

     

     

    L’enfant compense par le repli ou par la violence.

     

    L’enfant élevé dans les conditions optimales n’est ni l’un ni l’autre, il canalise son énergie, sa vitalité, dans des activités intelligentes, qu’elle soient d’ordre physique ou intellectuel.

    Il construit, ne cherche pas à détruire ni lui-même, ni l’autre, ni la nature.

     

    Ozon fait l’erreur classique très moderne d’ailleurs de mettre la charrue avant les bœufs.

    Il entend transmettre à l’enfant la façon dont les solidarités naissent pour l’aider à s’insérer dans un groupe.

    Ces choses-là n’obéissent pas à ce schéma, on s’insère naturellement dans un groupe par affinités de caractère (correspondant ou complémentaire), pas en se disant que l’on va construire un groupe en se créant un adversaire, en se liant contre lui, en se désignant un chef.

     

    Ozon demanderait une réponse face aux prétendues forces étrangères et donc de répliquer en conséquence.

    D’une part, la sauvagerie éventuelle de ces masses ne vient justement que de leur faiblesse, et on constate la même à l’identique chez l’homme européen ayant rencontré les mêmes carences (éducatives/affectives, de sentiment d’infériorité).

     

    D'autre part, de plus en plus de parents poussent leurs enfants à la même réponse de barbare, Ozon n’est que dans le lieu commun là où il croit être original.

     Rien d'étonnant quand on sait que l'école est pilotée par l'idéologie d'extrême-droite.

    Les parents, dépassés, demandent aujourd’hui expressément aux gamins de se débrouiller seuls.

     

    L’institution scolaire elle-même le demande, Ozon est largué, l’école, c’est la jungle, les équipes pédagogiques ont abandonné depuis longtemps, elles mettent en place des comités d’élèves chargés de régler les problème entre eux (j'ai eu àen signer des conventions de ce genre, la sous-traitance de la responsabilité d'adultes à des bébés caids en formation ...), l’autorité n’intervient que quand il y a un évènement tragique, et seulement pour blablater.
     
     

    En cela, Ozon a raison.

    Mais il a tort à un autre niveau, en cas de problème, certes, il ne faut rien attendre de l’institution scolaire, qui ne veut pas de vague, c’est très mauvais pour sa cote.
     
    Les équipes pédagogiques ont intérêt pour leur notation et leur avancement à se conformer au moule fixé par l'Inspection académique entièrement au service de l'idéologie pédagogiste.

    Et de toute façon, elles sont formées en ce sens.

     

    En revanche, le parent citoyen a des moyens.

     

    Il peut en référer à l’autorité des officiers de police judiciaire, et là, ça fonctionne parfaitement.

     

    Certes, on ne va pas emprisonner un gamin qui emmerde le monde, mais on le convoque, lui et ses parents, et ça les calme bien, l’institution scolaire a horreur de ça évidemment puisque ce qu’elle veut, elle, c’est étouffer les problèmes pour  préserver sa notoriété au sein même de la hiérarchie éducative, et vis-à-vis de la population.

     

    Mais la police ou la gendarmerie prennent en compte les faits de violence, et c’est de cette manière que les enfants violents sont dégagés.

    Ce genre d’enfants auront sans doute une vie de délinquance, c’est souvent trop tard pour eux, les parents, et, l’école qui a laissé se développer des comportements inappropriés à la vie en société, en sont responsables.

     

    Mais très peu de parents ont le soucis d’en référer aux rouages légaux de protection de la société, ils préfèrent en général se plaindre par derrière, et ont au final, peur de leur ombre.

     

     

    Et disant cela, je ne suis pas du tout en dehors de la réalité, je fréquente ce monde depuis toujours et j’ai habité successivement avec mes quatre enfants -que j'élève seule- dans des zones dites sensibles et des quartiers plus bourgeois, où la violence existe aussi mais où on a les moyens de ne pas lui donner de visibilité.

     

    Il est des maisons bourgeoises propres sur elles où les enfants règlent leur compte avec leurs parents en les tabassant, et où les parents prennent soin de planquer les couteaux, même si en général, on peut acheter un caprice et que cela suffit à calmer l’enfant tout puissant, il arrive des moments où il veut voir jusqu’où ses parents sont lâches et irresponsables.

    Ce qui aggrave évidemment son sentiment d’insécurité.

     

     

    L’engrenage de la violence est à prendre en compte, l’enfant n’a guère de limites naturelles, si vous l’autorisez, voire l’inciter à cela, vous ne savez pas où cela peut s’arrêter.

     

     

    L’incitation de Laurent Ozon à élever l’enfant dans cette réponse à l’agressivité qui serait celle des autres et non pas la sienne, fut-elle latente, est irresponsable.

     

    En revanche, la question du développement physique de l’enfant est essentielle.

     

    D’une part pour canaliser justement sa vitalité naturelle, mais encore pour répondre le cas échant à une agression fortuite.

     

    C’est-à-dire qu’il faut à la fois ne pas inciter l’enfant à se battre, en intervenant systématiquement y compris au sein même de la fratrie, mais également ne pas le laisser démuni en cas d’agression.

     

    Il faut que l’enfant ait le soutien responsable de ses parents, qui ne l’abandonnent pas dans cette jungle, qui lui apprennent à ne pas y tomber, et en lui donnant les moyens de s’en prémunir, sans tomber dans la sauvagerie que l’on dénonce (a priori).

     

    Il ne faut pas douter de la puissance du caractère bien mené.

    L’enfant qui n’a pas appris spontanément à se battre, sait mieux se défendre s’il a appris à canaliser sa force physique et mentale.

    [Mon fils aîné a été emmerdé une fois au collège -il a très vite atteint une taille qui inspire le respect ...- en sixième, il s'est fait "baptiser" juste à la sortie du collège par une bande de la commune voisine dont les membres redoublaient leur sixième et qui avaient déjà un dossier lourd au niveau comportement (tous des biens blancs pour précision aux lecteurs qui aiment bien les nuances de couleur).
    Ils n'aimaient pas son indéniable côté intello.
    Ils l'ont encerclé, lui ont balancé ses affaires, l'ont jeté au sol et roué de coups, visant la tête (je suppose que chacun mesure les conséquences que peuvent engendrer un coup à la tête).
    Les copains de mon fils étaient dans le car scolaire et voyaient la scène sans pouvoir réagir.
    Mon fils a eu le réflexe d'attrapper le leader et de lui coller la tête au sol, le gamin a gueulé pour que cela cesse, la bande s'est dispersée.
    Mon fils rentré, j'ai immédiatement appelé le collège, qui ne voulait pas connaître de l'affaire.
    Le lendemain, je me suis rendue sur place, vu le CPE qui a fait semblant d'abonder dans mon sens.
    En réalité, elle a convoqué les parties, reconnues sur photo par mon fils et les témoins du car, elle a fait rédiger à chacun la scène par écrit, les voyous de la bande s'accusaient les uns les autres, mon fils fut mis totalement hors de cause.
    Le CPE a ensuite laconiquement apposé sur leur carnet de correspondance : "s'est bagarré" à chacun, mon fils compris, et leur a demandé de se serrer la main.
    Je suis revenue la voir. Je lui ai demandé de consulter le dossier scolaire de mon fils qu'elle ne connaissait pas, et qui dresse le portrait d'un élève exceptionnel, celui des autres -dont j'avais appris le curriculum vitae-, je lui ai demandé si devant tous les éléments, elle persistait à mettre tout le monde dans le même panier, elle m'a juste répondu : "Oui".
    Je suis partie lui disant que si elle vit ensuite dans une société de dégénérés, elle n'aura qu'à s'en prendre à elle-même.

    J'ai fait connaître l'affaire partout, tout le monde m'a donné raison et la CPE en a pris pour son grade .
    Depuis, mon quatrième enfant rentrera dans ce même collège l'an prochain, elle a entendu tous les conseils de classe de mes aînés et les lauriers que l'on tressait à mes enfants, quand je la croise, elle baisse la tête.

    J'ai convoqué tout le petit monde à la gendarmerie, la CPE a été contrainte de s'y rendre aussi.
    On n'a plus jamais été emmerdé au collège. Ma réputation précède ma famille, c'est suffisant pour avoir la paix.


    J'ai deux autres exemples d'agressions sur mes enfants propres.

    Une première fois dans une école classée ZEP avec une majorité de population d'origine immigrée, mais de deuxième et troisième génération.
    Nous venions de revenir dans cette commune qui était ma commune d'origine.
    A l'école, mes enfants ont été considérés comme des étrangers, mais la violence était générale -coups de compas et en tout genre, bordel incessant, enseignants dépassés et en congés fréquents dus à l'ambiance.
    J'ai retiré mes enfants en CP et CE pendant une semaine suite à une agression plus violente qu'une autre, de la part de gamins non d'origine étrangère, et notamment d'une famille qui faisait le larbin UMP à la mairie du genre qui milite pour se gaver dans les coktails et qui se croit toute puissante parce qu'elle a une photo avec le président de son parti de minables.
    Elle ignorait qu'il y a quelques années, elle me léchait les bottes quand elle savait qui j'étais, mais m'avait insultée quand j'étais venue lui dire quatre vérités sur son affreux rejeton et alors qu'elle ne m'avait pas reconnu après dix d'absence.
    La directrice et une enseignante sont venues me voir le dimanche pour me demander de revenir et de me dire qu'elles protégeraient mes enfants personnellement.
    On a une force incontestable lorsque notre propre comportement est irréprochable.
    Ma tante était directrice de l'école maternelle qui jouxtait ce primaire et ma famille était à la mairie (mon grand-père a été maire de cette commune).

    Une autre fois, dans ma commune actuelle encore, des gitans sédentarisés, une famille nombreuse dont les enfants ont été virés d'école en école.
    Personne ne savait plus comment faire avec eux, jusqu'au jour où ils s'en sont pris à mes deux derniers.
    Direction gendarmerie, où ils avaient leur abonnement, j'ai apparemment fait tomber un sursis, les parents m'ont traitée de tous les noms et j'ai reçu des menaces de mort.
    Aujourd'hui, ils ont été contraints de quitter la commune. Il faut dire que la tentative de viol d'un de leurs monstres sur une gamine au collège n'a pas arrangé leur cas ...
    ]
     

     

    La violence naît plus de la peur et de la lâcheté, de la bêtise en général, qu’autre chose.

    D’ailleurs, on vient rarement chercher plus grand, plus costaud, plus nombreux que soi.

     

    La civilisation, c’est canaliser les instincts pour construire et donc s’éloigner au mieux de l’affrontement, la civilisation, ce sont des protections qu‘on érige, et à commencer contre la violence privée.

     

    Evidemment, Ozon reprend les théories qui permettent de classer Hobbes comme un des premiers libéraux par la légitime rebellion contre l’Etat qui n’assure plus la sécurité et la possibilité de se défendre seul.

    Mais toujours rien d'étonnant quand on comprend le fonctionnement du mondialisme.

     

    Mais il confond aussi l’absence d’Etat, son sabordage par ces libéraux qui demandent alors les rebellions individuelles. C’est le cercle vicieux libéral.

     

    Je répète que le petit d’homme suit le modèle, si le modèle est le mal, il ira vers le mal, si le modèle est le bien, il ira vers le bien.

     

    L’engrenage va dans un sens comme dans l’autre, on choisit vers où on veut faire aller la société à venir pour ses enfants.

     

     

    Notons que Ozon fait l’impasse sur les filles.

    Il méconnaît que les filles sont confrontées aux mêmes type de violence, entre elles mêmes.

    Parce que les mêmes causes ont les mêmes conséquences que l’on soit fille ou garçon.

  • Les rythmes destructeurs de l'enfant

    Avant, et comme cela paraît normal, les véritables rythmes biologiques de l'enfant étaient pris en compte à l'école :

    "Entre 2 et 3 ans, votre tout-petit dort en moyenne 12 heures par 24 heures, même si le besoin de sommeil est très variable d'un enfant à l'autre. La sieste dure une à deux heures. Sans elle, votre enfant aurait bien du mal à se concentrer et à aller au bout d'une journée de petit écolier bien remplie.

    Un dortoir, des copains, la sieste... quelle aventure !
    A l'école, votre enfant doit passer de son rythme individuel à celui de la vie collective. Pas si simple !
    La sieste à l'école est un moment-clé : votre tout-petit doit accepter l'absence des rituels rassurants de la maison. Difficile de se laisser aller dans les bras de Morphée sans maman, papa, ou son assistante maternelle. Patience, il va vite intégrer les nouveaux repères et s'endormira comme un loir... ou presque.
    L'école est un espace plus neutre où les adultes ne font pas partie de son univers affectif. Tout le monde doit se tenir tranquille et se reposer à la même heure ! Pas facile, là encore, de respecter la gestion collective du temps, mais comme c'est enrichissant.
    Le rôle de l'école maternelle est d'amener l'enfant à mieux connaître les besoins de son corps. La sieste a une dimension pédagogique : votre enfant comprend que les autres petits sommeillent aussi, qu'il est indispensable de dormir."

     http://www.enfant.com/votreenfant-1-3ans/education/Les-bienfaits-de-la-sieste-a-l-ecole-maternelle.html

    Aujourd'hui, les nouveaux rythmes sont proprement aberrants.

    On propose royalement dix minutes de sommeil réparateur à l'enfant.
    C'est du mauvais traitement à enfant et tout à fait scandaleux :

    http://www.thouare.fr/sites/default/files/plaquette-100x210-bd-halbarderie1.pdf


    http://www.thouare.fr/sites/default/files/plaquette-100x210-bd-halbarderie2.pdf




    Les mairies de la sphère Ayrault se sont précipitée
    s pour s'aligner sur des rythmes idéologiques sans même penser une seconde à l'enfant.




    Quand mes enfants étaient petits, je les ai scolarisés en petite, moyenne et grande section,comme je l'avais été moi-même, et une fois à l'école, pas question de faire l'école à la carte, si je tenais et tiens toujours à les faire manger à la maison entre midi et deux, ils retournaient à l'école l'après-midi.
    Je les couchais dans le dortoir avec les autres -bien sûr, ils étaient favorisés d'avoir leur maman qui venait les coucher à ce moment-là, et c'est bien cela qui semble aussi sanctionné aujourd'hui, c'était un choix d'éducation de ma part- mais les enfants dormaient tous jusqu'aux alentours de 15 heures, les premiers émergeaient vers 14h15.

    Les activités scolaires reprenaient en milieu d'après-midi.

    Aujourd'hui, à 13 h 50, les petits sont censés être opérationnels (j'entends d'ici la chorale de pleurs ...) !

    Evidemment, les parents trouvent leurs enfants fatigués, avec l'énervement qui va avec.

    Les mots ne sont pas assez forts pour dénoncer cette maltraitance.




  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite


    Reprise texto de mon texte écrit le
    20/05/2012

    Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quel...

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ec...

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

     
  • Comme un air de National Rafle Association qui s'invite aux municipales

    Valérie Laupies arme au poing.jpgValérie Laupies, tête de liste FN aux municipales 2014
    27 septembre 
     
     
    "Invitée par un membre du "Club de tir de Tarascon" à une initiation. J'ai pu non seulement essayer des armes de poing, mais aussi rencontrer les passionnés de ce sport et leurs représentants."


    Madame la Directrice va pouvoir faire la leçon de morale à ses petits caids de bac à sable maintenant dans sa ZEP ...
    En sachant toujours que la meilleure des morales, c'est l'exemple.
    Mais sans doute veut-elle offrir une image exemplaire de la nouvelle femme, mère de famille, gun au poing ... 

    Mais peut-être envisage-t-elle l'apprentissage de ce "sport" au sein de son établissement, les nouveaux rythmes scolaires ne sont après tout pas un peu fait pour cela, et les nouvelles générations semblent prêtes à ces expériences qui leur permettrait de faire valoir l'étendue de leur propre savoir de barbare ? 
    Travaillons les instincts du sauvageon, nul doute qu'il a déjà ça dans le sang, et qu'il pourra enfin acquérir des compétences d'avenir dans le Livret du même nom. 

    Après avoir soutenu l'assassin-bijoutier, finira-t-on par soutenir une Licence to kill dans les établissements scolaires ?

    Madame la Directrice ferait mieux de réserver ses cartouches aux assassins de l'Ecole, on ne l'a guère entendu pour contrer le lobby SOS Education -fer de lan ce de l'évolution libérale-, mais il est difficile de s'en prendre à un des lobbies libéraux de Radio Courtoisie quand on y a ses entrées sans doute ...
     
    La radio qui promeut le système américain à tous les étages tout en se targuant de défendre la France, est sans doute un des plus beaux cas d'école du camp national.

    Que les manipulateurs dedroite créent des leurres pour rapatrier au bercail leur naturelle extrême-droite, ça se comprend, et c'est tant mieux puisque quand ces salopards nous rejoignent, ils éloignent de nous notre électorat naturel à nous qui est bien différent et bien plus nombreux que celui-là; mais quand ce sont nos propres cadres qui mettent en avant ces leurres ...


    Un petit air survivaliste peut-être pour la chorale de l'école de madame la Directrice :

    https://www.dailymotion.com/video/x154lsm_les-enfoireux-parodie-du-soutien-au-bijoutier-de-nice_fun



     

    Bourse Tocqueville

    De Wikiberal
     

    La Bourse Tocqueville a été créée en 2003 pour permettre à de jeunes gens prometteurs de rencontrer les différents acteurs politiques américains et d’apprendre les techniques utilisées par la société civile américaine pour défendre les valeurs de liberté et de responsabilité[1].

    Initié par Alexandre Pesey et financé par l'association Contribuables Associés, ce séjour de formation est organisé chaque année en juillet. Il a lieu principalement à Washington D.C.

    Après examen du dossier et entretien d’admission, 5 à 6 candidats sont retenus chaque année.

    Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les cinq lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains:

    Les personnalités rencontrées:

    Les organisations visitées:

    Notes et références

    1.  Voir notamment Le Point, août 2005 [1]
    2.  La Bourse Tocqueville 2007Valeurs Actuelles, 7 septembre 2007

    Société.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail actualités du libéralisme.
  • Les rythmes scolaires qui ont fait leurs preuves

    Doisneau-Ecoliers.jpgDevant le fisaco total des nouveaux rythmes scolaires calqués sur les rythmes anglo saxons, on peut rappeler que jadis, quand les enfants allaient à l'école pour apprendre et maîtriser un savoir -ce qu'ils parvenaient à faire effectivement-, il y avait une extrême régularité dans les apprentissages.

    La maîtrise des savoirs de base permettent l'assise des apprentissages ultérieurs, les fondements sur lesquels l'édifice d'apprentissage s'appuiera.
    Seule une solide formation à l'école donnera les ailes nécessaires à l'enfant pour s'élever et devenir un homme libre.

    Dictée le matin, corrigée l'après-midi. 
    Leçon de français (avant la récréation) et de mathématiques (après la récréation) le matin, après corrections des exercices sur la ou les leçons précédentes, et avec exercices d'application de la leçon du matin l'après-midi, dûment corrigés, avec devoirs personnalisés à faire à la maison en fonction des fautes que l'on avait faites aux exercices, et/ou exercices de rédaction pour ce qui avaient eu tout bon.
    Mots et mathématiques à réviser pour tous avec classement et hiérarchie progressive de ces mots. Et exercices de révision.

    La dernière demi-heure de cours servaient aux autres sciences, histoire ou activité artistique, et une moitié d'après-midi par semaine était réservée au sport.

    MATIN : 

    - Correction des devoirs de français donnés la veille.
    - Dictée
    - Leçon de français

    Récréation

    - Correction des devoirs de mathématiques donnés la veille
    - Apprentissage concret
    - Leçon de mathématiques

    APRES-MIDI :

    - Exercices d'application de la leçon de français du matin
    - Correction et inscription sur le carnet de devoirs des choses à revoir

    Récréation

    - Exercices d'application de la leçon du matin en mathématiques
    - Correction et inscription des difficultés à revoir le soir en fonction des fautes commises par chacun

    Dernière demi-heure :
    - Sciences naturelles (lundi), histoire-géo(mardi), sport (jeudi ou un autre jour en permutant), arts (vendredi)

    Mercredi, repos pour laisser au cerveau le temps d'assimiler et pour en profiter pour faire du sport et/ou des activités musicales ou autres arts en fonction des affinités de chacun, et samedi matin travaillé pour ne pas laisser deux jours consécutifs sans cette régularité absolument nécessaire à l'enfant qui a besoin de rites et de rythmes extrêmement rigoureux.


    Contrôle général en fin de trimestre (avec exercices faciles, moyennement difficiles et une partie sur deux points difficile pour permettre aux meilleurs de s'exprimer) après quinze jour de révision des leçons du trimestre avec force d'exercices.

    Notes et courbes des notes précises pour corriger le tir le cas échéant.

    Récompenses en bons points, puis images, puis livres en fonction des "très bien obtenus" dans le travail, effort, comportement dès que l'occasion se présente.
    Intervenir au moindre petit écart de comportement, les anticiper pour les prévenir grâce à la connaissance du comportement des enfants.
    Le maître doit être aussi admiratif et reconnaissant du bon, qu'intraitable au mauvais comportement.
    Un coup doit entraîner l'éloignement temporaire du groupe, une exclusion de l'école s'il est porté contre un maître, ainsi que tout autre manque de respect dû aux adultes.
    Le maître rappelle sans cesse le "Bonjour/au revoir Madame/ Monsieur", "Merci Madame,/Monsieur".
    L'élève vouvoie les adultes.
    Pour le travail, admiratif et reconnaissant du bon, indulgent au mauvais mais donnant les clefs à l'élève pour lui permettre de se reprendre.

    Il est proposé pour les récréations des activités de marelles, cordes, élastiques, balles, course, grimpe sécurisée.

    Ajoutons que la rigueur du maître engendre la rigueur de l'élève, concentration, calme.
     

    Lien permanent Catégories : Brèves, Ecole
  • New Public Management, l'exemple des transports avec le Chronobus chronoploutophage

    chronobus,nantes,thouaré-sur-loire,normes européennes,ruralité,rentabilité,libéralisme,rationalisation,art de vivre,lycée la colinière,transport publicOn ne compte plus les reportages dithyrambiques sur la toute nouvelle ouverture des lignes de Chronobus nantais pour la rentrée (et qui ont leur équivalent partout en Europe).

    La réalité est toute autre.

    Deux ans de travaux perturbant les activités quotidiennes et économiques (je perds dix minutes en voiture à chaque déplacement obligatoire pour mon travail depuis le "progrès"), un coup pharaonique (70 millions d'euros), mais ce n'était que prémices.

    Il faut bien comprendre l'idéologie générale qui soutient ce genre de projets.

    Il faut les coupler au système de mégapoles que le monde calqué sur la "grande culture" américaine nous inflige.
    Du passé, il faut faire table rase, l'aménagement de notre territoire ne doit plus qu'obéir à des lois comptables.
    La ruralité est à bannir, le rat des ville doit être la norme. Vivre entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins, s'éloigner des écosystèmes naturels, voilà la normes, c'est plus rentable.

    Les mégapoles, c'est la logique libérale, pour les transports en commun, il faut donc supprimer les lignes à faible rendement commercial puisque c'est l'unique façon de penser.

    Le Chronobus a été prétexte à mettre fin au service public des transports en zones excentrées peu fréquentées, comme nous l'impose l'Union Européenne, et, on le voit, sans améliorer le trafic ordinaire puisque les lignes ne desservent que les grands axes quand il sillionnait avant beaucoup plus d'espace.

    Ils n'ont même pas pensé aux lycéens du plus gros lycée de Nantes qui n'est tout simplement plus desservi, le premier arrêt est à 800 mètres du lycée, soit à dix minutes à pied (dans l'autre sens, il faut marcher, attendre, prendre une correspondance, à moins de marcher aussi le matin), et une fois à Thouaré, ils doivent encore se débrouiller quand l'ancienne ligne 92 faisait le chemin directement du lycée aux différents endroits de la commune.

    http://www.evous.fr/Ligne-bus-Nantes-92-Toutes-Aides-Thouare,1162859.html


    Avant le "chronobus" mégapolien, les lycéens  se rendaient en vingt-deux minutes de Thouaré à leur Lycée de secteur à La Colinère à Nantes, et la ligne était directe.

    Aujourd'hui, alors qu'on nous a vanté un chronobus qui devait être la panacée, voilà le résultat :

    - le matin, les adolescents doivent se rendre à l'arrêt qui se trouvent sur l'artère centrale (huit à dix minutes à pied).
    Le Chronobus qui ne prend que les grands axes, suit cette artère jusqu'à les déposer à huit cents mètre du Lycée. Là, il doivent marcher jusqu'à un autre arrêt, attendre la ligne 12 qui les déposera au Lycée, ou finir à pied.
    Le Chronobus met peut-être dix-huit minutes pour faire le trajet Thouaré-Nantes au lieu de vingt-deux, il faudra dorénavant bien davantage pour ce même parcours !

    Et dans le sens inverse, c'est encore plus folklorique.
    Selon l'heure à laquelle les cours se termine, et à deux minutes près, il y a à chaque fois des solutions différentes (les enfants, on a enfin pensé à vos méninges).

    Du Lycée, les enfants doivent faire un trajet de douze minutes à pied pour rejoindre l'arrêt de bus, puis descendre à un autre, faire encore un trajet à pied, reprendre le bus, pour redescendre à l'arrêt terminal, et enfin rejoindre à pied leur domicile, l'arrêt qui passait par ma rue n'existe même plus.
    (Je viens de croiser un jeune qui est pourtant un des plus brillant gymnaste de L'Elan 2000 de Thouaré, il était épuisé de sa journée et devait encore rentrer depuis l'arrêt terminus du Clairais jusqu'à chez lui au bout de la Rue des Chalonges, une belle petite trotte).

    Eh oui, il ne s'agit plus de service public, mais de New Public Magagement, à l'anglo saxonne, ce doit 
    être rentable, et pour des personnes rentables, exit les sous-hommes.



    Et la rue de Mauves est la route principale d'où ils doivent encore rejoindre leur domicile.


     
    DÉPART: 17h06  -  ARRIVÉE: 17h50 CORRESPONDANCE : 1 DURÉE TOTALE : 00h44  dont 15 min de marche et 6 min d'attente

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h06 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h50  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris

    Sur le bus qui ramènerait à Thouaré les lycéens qui sortent un peu en retard à 17 heures (la sonnerie est à 16h55, mais il faut le temps de ranger ses affaires et de traverser le parc du Lycée, éventuellement discuter avec l'enseignant ou des camarades), la Tan propose tout simplement 22 minutes à pied si l'on est sorti du pas du Lycée à 17h12 ! On rêve ...
    DÉPART: 17h12  -  ARRIVÉE: 17h53 DIRECT DURÉE TOTALE : 00h41  dont 22 min de marche

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h12 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h53  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris


    Priorité à la jeunesse qu'ils disaient, oui, c'est sûr, en lui faisant les pieds.
    Il est aussi proposé de prendre bus+vélo le matin, mais oui, le vélo dans le bus aux heures de pointe, très fort ... En rappelant qu'il n'y a pas de bornes à vélo dans le secteur, ce qui resterait encore trop alaéatoire.

    [Pour les grands ingénieurs qui ne prennent jamais le bus qu'ils mettent en route ou qui n'ont guère de bon sens, l'arrêt du Clairais à Thouaré (terminus) est formidable :
    quand on arrive pour la sortie des écoles vers 16H30 quand on arrive du bas de la ville, on se retrouve avec le bus qui stationne côté droit de la rue, qui marque un temps de pause, et qu'on ne peut pas doubler faute de visiblité -à moins de tenter de s'encastrer si une voiture circule dans l'autre sens ...-, cela forme donc un bouchon, et des énervements car les enfants attendent, là où il n'y a absolument aucune circulation, mais pas d'autres rues qui permettent d'y échapper (c'est la campagne), chapeau ! Il faudrait s'allonger de tout un détour pour rejopindre une place pour se garer ...
    Mais ne nous plaignons pas, la ligne non retable vient d'être supprimée].


    Alors s'il vous plaît messieurs les institutionnels, rabattez votre caquet, c'est insupportable de vous entendre vous exalter sur ce projet idéologique sans la moindre distance et analyse de la réalité.

    Nous sommes tous touchés à cette aune, votre bus de l'espace l'occupe moins, délaissant les usagers du services publics qui bénéficiaient autrefois d'un réseau moins clinquant mais bien plus performant.

    Ce cher Pagnol nous disait déjà de nous méfier de ces gens qui vendent des outils dont ils ne se servent jamais, mais il était en deçà, maintenant, on nous vend -à prix exorbitant (70 millions pour une ligne de bus qui existait déjà en mieux, les multinationales Eiffage et Vinci ne subissent pas la crise, elles, c'est évident) nous propre régression en nous faisant croire qu'il s'agit d'amélioration, et sous prétexte d'une crise que leur système a créée.



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  • New Public Management

    Medef.jpgCopé au mieux de sa forme libérale ! On dirait quand le Front National repompe le programme du Club de l'Horloge, à ses heures ...


    Club à l'heure de l'idéologie anglo américaine qui travaille à l'Union des droates, à la

    base.


    "Pour libérer l'Éducation nationale, on pourrait inscrire dans une ordonnance

    l'autonomie des chefs d'établissement, l'examen d'entrée en sixième, le

    développement massif de l'apprentissage. Pour libérer le marché du travail, les

    ordonnances permettraient de dire que le temps de travail est désormais fixé

    entreprise par entreprise, branche par branche, comme c'est le cas dans la quasi-

    totalité des pays occidentaux. Pour libérer les Français d'une fiscalité oppressante, je

    propose que l'on réduise de 10% la dépense publique. Soit 130 milliards de

    dépenses en moins. La moitié de ces économies serait consacrée à rembourser la

    dette, et l'autre moitié à rendre du pouvoir d'achat aux ménages et de l'oxygène aux

    entreprises. Je propose par exemple une baisse immédiate de 10% des charges

    sociales pour redonner tout de suite 40 milliards d'euros aux entreprises, financés

    pour moitié par la TVA et l'autre moitié par des économies dans les dépenses. Pour

    libérer les Français de l'hyper-réglementation, chaque nouvelle norme devra

    s'accompagner de la suppression d'une ou deux normes existantes. Il ne faut pas

    craindre de s'atteler à la réécriture des codes, de l'urbanisme, du travail... Je veux

    développer la contractualisation, notamment pour le top management de la fonction

    publique. Et évidemment la fusion des départements et des régions. Enfin pour

    libérer les générations à venir du fardeau de la dette, il faudra réformer notre

    modèle social." François Copé, 22/08/13.



     
    Il faut connaître du New Public Management, cette nouvelle notion de "service

    public" qui fait du citoyen un consommateur de services, et des services, des

    objectifs comptables.

    L'UE nous impose cette nouvelle norme qui détruit les services publics à la française

    qui ne sont pas reconnus par le droit européen.

    A noter que la Russie ne connaît que de ce Management à l'anglo saxonne qu'elle a

    emboîté sans problème à courir après les USA, on se demande si elle passera un

    jour par la case Russie, en un pays qui, de table rase en table rase, n'a aucun

    problème à devenir libéral.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_gestion_publique

     
    "
    La participation de l'Etat ne peut être considérée comme la construction d'un

    «État-providence», mais vient plutôt proche d'une état entrepreneuriale à la tête de

    fiducies sectorielles vise à être compétitif sur les marchés mondiaux. Tel qu'il

    apparaîtaujourd'hui, la restructuration de l'enseignement supérieur l'éducation est la

    clé pour comprendre comment la formation de cette entreprise état est conçu et

    quelles incertitudes structurelles pourraient apparaître.


    Après une période de faible pouvoir central dans les années 1990, la Russie

    Fédération cherche maintenant à rétablir son autorité et, en particulier, à reprendre

    pied dans la sphère publique "perdue". A travers les différents projets adoptées

    depuis 2004 pour réformer l'Etat, les services publics et stratégique industries, l'État

    n'est pas seulement perçu comme un régulateur et de contrôleur, mais aussi comme

    un acteur clé dans les secteurs qu'elle est censée reconstruire. Il fait usage de son

    légitimité de concentrer ses efforts sur les producteurs les mieux placés en national

    et la concurrence internationale; à se jeter de ceux qui ne sont pas rentables; et de

    sous-traiter ce qu'il veut faire plus flexible. Cela implique Les stratégies de

    transposition des grandes multinationales laquelle «New Public «Outils de gestion

    (NPM) sont déployées pour permettre à l'Etat d'agir comme un entrepreneur sur les

    marchés mondiaux. Ces outils, qui sont principalement associé à un tournant néo-

    libéral dans la gestion publique et ont été forgés dans Pays-anglo-saxons contexte

    institutionnel qui est très différent de Russie-sont présentes réapproprié par les

    acteurs locaux à partir d'un interventionniste perspective. L'enseignement supérieur

    constitue un défi économique majeur aujourd'hui et est un zone particulièrement

    privilégié en Russie car il conserve les avantages comparatifs hérité de l'époque

    soviétique. Les réformateurs de l'État fédéral face à la difficulté de le rendre

    compétitif à l'échelle mondiale sans perdre le contrôle de elle. À cette fin, l'ensemble

    du secteur et le système administratif chargé de sa gestion sont reconfigurés en

    fonction d'un certain nombre de NPM principes." 


     
    Rappel :


     
    Les politiques éducatives sont aujourd’hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n’y comprennent quoi que ce soit.


    Au sujet du statut du directeur d’école :

    Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.

    Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.

    Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36

    http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf

    http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index

    Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.

    La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.

    Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.

    L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :

    - l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte

    - il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).

    - enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table

    Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.

    Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :

    France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.

    Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.

    L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.

    On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.

    Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.

    Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.

    La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.

    Au sujet de l’évaluation des élèves en maternelle :

    Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.

    En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.

    Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.

    En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.

    Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.

    Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.

    Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).

    Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.

    Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.

    Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.

    Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.

    Un exemple de ces pièges techniques :

    Le « Compte formation universel régional » est un concept issu de l’Education tout au long de la vie.

    C’est une première étape dans l’idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d’un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu’il s’agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.

    [West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
    "Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]

     
    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html