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Ecole - Page 17

  • De la transmission et de sa table rase

    Yves Attou.jpgLa France est une puissance intellectuelle, et le Nouvel ordre éducatif mondial en uniformisant le modèle américain, se charge de détruire notre façon de transmettre qui nous avait donné cette avance, Ce sont des intellectuels comme Edgar Morin, Stéphane Hessel, George Charpak et bien d'autres qui l'instaurent, au service des USA, et avec les politiques Delors, libérales, et souverainistes (Bournazel, Président du RIF).

     

     

    http://www.conscience-vraie.info/edgar-morin-comite-mondial-formation.htm

     

    Intervention d'Edgar Morin au Comité mondial pour la formation tout au long de la viewww.conscience-vraie.info

     

    Vidéo et synthèse : Edgar Morin au Comité mondial pour la formation tout au long de la vie

    http://www.wcfel.org/frenchbis/index_.php?page=textes_fondamentaux

    CMA - Lifelong Learning - Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie - LifeLong Lwww.wcfel.org

    De Confucius à nos jours : résolutions, rapports, études, déclarations, appels, ...Afficher la suite

    http://ec.europa.eu/languages/documents/doc409_fr.pdf

    http://www.espacestemps.net/articles/lrsquoeducation-tout-au-long-de-la-vie/

    L’éducation tout au long de la vie.www.espacestemps.net

    En phase avec les évolutions liées à l'explosion des Techniques de l'information...Afficher la suite

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bournazel

    L'origine du souverainisme la paneurope :

    http://archives.polemia.com/article.php?id=398

     

     

     

    Les termes "Nouvel ordre éducatif mondial" ne sont pas tirés de je ne sais quelle invention conspirationniste, ce sont les termes propres du World Committee For Lifelong Learning.

    http://www.educavox.fr/formation/debats-50/Apprendre-tout-au-long-de-la-vie

    Apprendre tout au long de la vie, la révolution éducative - Educavox

    www.educavox.fr

    Par Yves ATTOU - yves.attou@yahoo.fr Président du Comité mondial pour l'éducation et la formation tout au long de la vie. La nécessité (...)




    Le très mondialiste président du Lifelong Learning World Committee a écrit à NPI :

     



    Commentaire par Attou Yves le 28 février 2011 @ 11:07 | Editer

    Yves ATTOU à Oriane BORJA,

    Suite à votre article posté le 28 février 2011, je vous demande de m’accorder un droit de réponse comme suit :

    DROIT DE REPONSE DE YVES ATTOU

    Je n’ai jamais jubilé concernant l’évolution transnationale de l’éducation et de la formation. Au contraire, comme le prouve l’extrait, ci-dessous, de mon éditorial actuellement en ligne sur wcfel.org :

    « La nouvelle architecture des apprentissages tout au long de la vie reconfigure les systèmes

    traditionnels d’éducation initiale et de formation continue des adultes. Elle est locale et transnationale

    et se construit en dehors de toute régulation. Elle est porteuse de valeurs très éloignées de celles de

    l’école républicaine française, gratuite, laïque et obligatoire. Aussi, le défi à relever est de ne pas subir

    la révolution éducative en cours mais d’en être les acteurs. C’est un immense chantier pour les

    prochaines décennies. D’autant que la « planète apprenante » compte encore 70 millions d’enfants non

    scolarisés ».

    Commentaire par Oriane Borja le 1er mars 2011 @ 23:21 | Editer

    @ Monsieur Yves Attou :

    Pour notre part, nous ne souhaitons pas du tout d’éducation mondialiste pour nos enfants.

    Nous ne souhaitons pas plus subir le nouvel ordre éducatif mondial qu’en devenir « acteurs », nous souhaitons le combattre.

    Nous ne croyons pas à la fatalité ni en la matière ni de façon générale, nous croyons en le politique et en l’homme.

    De même, nous ne sommes pas des tenants des pseudo « sciences de l’éducation » dont les idéologues vous accompagnent dans votre projet.

    Nous souhaitons à l’opposé, revenir à notre instruction nationale, que ces néopédagogues méprisent et dont ils ont fait table rase, nous pensons que chaque pays a sa propre méthode, issue du long et précieux ciselage du temps, façonnant les peuples.

    Nous ne saurions ainsi nous calquer sur d’autres méthodes que les nôtres et ne souhaitons pas une uniformisation mondiale de l’éducation dont il ne resterait que quelques touches folkloriques.

    On peut apprendre à connaître l’autre évidemment, c’est certainement une richesse, mais on ne mélange pas tout, les choses ont un sens.

    Nous préférons globalement que l’éducation reste le fait des familles et que l’instruction soit partout accessible de la même manière au niveau national, imposée et donc garantie par la force de l’Etat-nation.

    Par instruction, nous entendons la transmission stricte des savoirs.

    Nous n’entendons pas verser dans le ludique et l’animation pour revenir aux méthodes rigoureuses que nous avaient laissées nos pères, et qui avaient fait leurs preuves, forgeant l’esprit français, osons dire, le génie français.

    Nous pensons sans doute que l’éducation n’est pas vraiment « tout au long de la vie » au sens où vous l’entendez, que tout ne se vaut pas, que tout n’est pas éducation ou instruction.

    Si l’idée de l’étude et de la connaissance qu’elles soient purement intellectuelles, professionnelles, artisanales ou artistiques nous enchante, les formations du type méthode « assimil’ » et autres méthodes d’éducation globale et superficielle, ne nous conviennent pas.

    Il y a un temps pour l’éducation, qui se fait par les parents, et essentiellement dans les toutes premières années de la vie; un temps pour les apprentissages fondamentaux (savoir lire, écrire, compter, calculer), dont il vaut mieux ne pas rater l’acquisition sous peine de voir tout le reste s’écrouler; un temps pour les approfondissements qui, en fonction des résultats des personnes, les orientent vers de plus ou moins longues études, ou vers l’apprentissage d’un métier.

    Un vrai métier, pas un « job » qui irait de missions en reconversions incessantes.

    Même si bien sûr, nous n’entendons pas scléroser les individus dans un avenir qu’il ne souhaiterait pas, laissant des passerelles, nous ne souhaitons pas institutionnaliser la « flexibilité » et l’insécurité permanente théorisée et prôné par l’hyperclasse.

    Mais il faut bien comprendre que nous raisonnons dans une optique de relocalisation des emplois chez nous, rien chez nous ne s’inscrit dans la vision de l’homme nomade planétaire interchangeable, ni dans celle du partage du monde en parts de marché, notre idée de l’homme est celle d’un être enraciné vivant dans une société à visage humain telle que l’est pour nous la nation, où, pour rester maîtres de notre destin, nous aurions recouvert l’ensemble de notre souveraineté et donc de notre indépendance.



     

     

    L'article où je mettais en cause le président du World Committee :

    http://www.nationspresse.info/cantonales-en-loire-atlantique-argumentaire-de-campagne-du-front-national/

     

    Cantonales en Loire Atlantique : argumentaire de campagne du Front Nationalwww.nationspresse.info

    Michel Grosvalet, candidat à la présidence du Conseil Général de Loire-


    La vidéo sur laquelle je me basais pour l'incriminer, à 5'44 :

    http://www.youtube.com/watch?v=6DIs-EFME_c

    Yves Attou comité mondial de l'éducation et de la formation

    Yves Attou, Président du Comité mondial pour l'éducation et la formation tout au...Afficher la suite

  • So great Bernard Shaw


     
    My Fair Lady Apprentissage de la phonétique.jpgSon Pygmalion, immortalisé par Audrey Hepburn dans My First Lady, est une oeuvre majeure.

    C’est l’histoire d’un linguiste,.
    Il faut lire et écouter les linguistes, Upinsky, Chomsky, Stanislas Dehaene sont des lingui
    stes.
    Leur connaissance de la langue leur permet de décrypter les perversions de la pensée.


    Le scientifique de J.B. Shaw est tellement persuadé que la langue est un outil qu’il fait le pari de transformer une vulgaire petite marchande ignorante en une grande « lady » et de duper tout le monde quant à son origine sociale.

    Et en effet, l’apprentissage de la phonétique, qui est de la grammaire, le travail acharné de la petite marchande de fleurs, la métamorphose en une jeune femme fascinante.

    Toute la sensibilité de Shaw repose ensuite sur une autre évolution radicale, la petite paysanne insignifiante ne s’est pas contentée de paraître avoir reçu une éducation de grande famille. En recevant l’instruction de la grammaire, c’est tout son esprit qui s’est mis en branle, elle comprend le monde qui l’entoure et ressent des émotions qu’elle ignorait auparavant.
    Elle comprend hélas, et cela explique la référence à Pygmalion, que l’histoire se finira pas bien pour elle, car elle pense comme une « lady », alors que sa condition sociale ne change pas et son maître qui connaît sa véritable origine, la méprise alors qu’elle, en est tombée amoureuse.


    La maîtrise de l’orthographe et de la grammaire au sens large, repose sur la méthode d’apprentissage de la lecture et de l’écriture qui doivent être inséparables.

    Avec la méthode globale, ou semi-globale, on plonge directement l’élève dans la complexité sans qu’il connaisse le pourquoi du comment. Ces méthodes marchent sur la tête en inversant l’ordre des choses, en partant du général pour aller au particulier.
    Or le cerveau humain s’est structuré de telle manière que son fonctionnement obéit à des lois.

    Avant même l’existence de l’écriture il y a quatre milles ans, les traces étaient des images. La naissance de l’écriture s’est faite sur des idéogrammes.
    Il a nécessité deux milles ans d’histoire pour perfectionner le système en l’amenant peu à peu à l’abstraction de la lettre.
    Les idéogrammes nécessitaient d’apprendre par cœur en quantité incroyable avant de pouvoir lire et écrire, seuls quelques scribes étaient capables de le faire.
    Le chinois, par exemple a longtemps fonctionné sur la base de milliers de caractères à maîtriser avant de pouvoir appréhender la matière, longtemps, cela a bloqué la population à l’accès à la lecture. Le système a été simplifié mais il repose encore sur plusieurs centaines d’entités lorsque nous fonctionnons nous sur quelques lettres.

    Ce n’est qu’avec le passage de l’Egypte Antique à la Grèce Antique qu’apparaît le système alphabétique.
    Cela va favoriser l’accès à la lecture et l’écriture et par la même à la pensée car un plus grand nombre de personnes peuvent dès lors asseoir leur réflexion sur la maîtrise du langage, la transmission permettant une évolution exponentielle.


    La science nous prouve aujourd’hui que la méthode globale ne stimule pas toutes les régions de notre cerveau car seule la partie faisant appel à la mémoire est activée en priorité.

    Avec la méthode alphabétique, qui part du plus petit élément pour aller vers les plus complexes de façon rigoureuse et progressive, la partie analytique est sollicitée de manière satisfaisante.

    Il va de soi aussi que seule la répétition de l’exercice permet que le chemin neuronale se face et se retrouve, c’est juste de la médecine, toute chose honnie par les néo-pédagogues qui trouvent cela stupide.

    La méthode alphabétique repose très rapidement sur la grammaire dont la maîtrise des règles par leur apprentissage et la pratique par l’exercice répétitif, s’ancre dans notre cerveau pour devenir automatique.

    Il est évident que c’est sur le langage que s’asseoit la pensée, et que plus le langage est riche et maîtrisé, plus la pensée est riche, claire et logique.

    La rhétorique est une arme redoutable qui vous permet de comprendre l’homme et le monde.

    L’apprentissage global, par la mise en situation de recherche, sévit aujourd’hui dans toutes les matières et pas seulement en français.

    Ainsi l’orthographe catastrophique de la jeunesse issue du néo-pédagogisme n’est que la partie émergée d’un mal beaucoup plus profond car d’une réduction phénoménale de l’exploitation de notre cerveau.

    J’ajoute que le calcul de QI et rapports de ce genre prétendant évaluer le niveau des personnes, reposent seulement sur la conformité du résultat avec les nouvelles normes qu’ils ont établies, c’est-à-dire la capacité de l’individu à ressortir une pensée et un pseudo-raisonnement pré-mâché. C’est ainsi qu’on voit un Emmanuel Todd faire semblant de ne pas voir de problème dans l’instruction et prétendre que le niveau monte, puisqu’il fait le choix de se baser sur les rapports pondus par les mêmes qui mettent en place et exploitent le filon.

    Les néo-pédagogies sont un système autrement plus lucratif que les méthodes traditionnelles d’apprentissages, on ne lâche pas la poule aux oeufs d’or.

    L’échec scolaire permet à la Ligue de l’Enseignement de monter des projets subventionnés d’ « education populaire » ainsi que de « formation continue ».

    Face à la catastrophe qu’ils génèrent, ils proposent une fuite en avant, ils ont inventé le mouvement perpétuel.

    De l’autre côté de la médaille, le système libéral n’a plus qu’à s’appuyer sur le néant et sur le poisson pour imposer son filet de domination.


    Ces méthodes de l’« apprendre à apprendre » ne sont d’ailleurs pas d’origine anglo-saxonnes, si c’est bien aux Etats-unis que l’escroquerie a pris, l’origine en est européenne.

    Ce sont des psychiatres qui ont fait à l’origine des expériences sur des débiles mentaux, ils ont été expulsés par l’Académie de médecine.
    Ils ont alors sillonné le monde, en Asie, en Amérique Latine, puis aux Etats-Unis où les idées farfelues et l’esprit sectaire sont plébicités.

    Leurs théories, alors même qu’elles n’étaient pas adaptées aux simples d’esprit qui ont besoin d’être structurés encore davantage que les autres, ont fait florès.
    Il faut dire qu’elles sont « vendeur », elles partent du postulat que les enfants possèdent en eux un potentiel qui ne demande qu’à être révélé en le laissant lui-même construire ses propres savoirs.
    Plus de règles à apprendre, ni d’exercices répétitifs, sensés être abrutissants. D’ailleurs tout ce qui existait avant est méprisable.
    C’est l’enfant-roi, l’enfant au centre de tout, fini le maître, finie la transmission, fini l'esprit libre without you.

    http://www.youtube.com/watch?v=t3mC4485Ue0&feature=related

  • Ressources humaines


     

    La dernière proposition de l'Association nationale des DRH visant à neutraliser certains jours fériés n'est qu'une avancée du libéralisme.
    Un moyen de rentabiliser encore davantage les infrastructures tout en n'ayant pas à payer la revalorisation en cas de travail les jours fériés.

    Ajoutons pour bien comprendre le phénomène, le rôle clef des DRH dans le processus mondialiste.

    Ils participent de tous les fora mondiaux organisés par les organisations internationales (notamment et c'est extrêmement important en ce qui concerne le nouvel ordre éducatif mondial puisqu'ils participent à l'élaboration de cette politique pour mettre l'école au service unique du marché).

    Ce sont encore les DRH qui forcent la France à revoir à la baisse la sécurité de son CDI.

    La Commission européenne, dans ses dernières recommandations publiées rappelle qu'en France, les chances d'évoluer d'un CDD à un CDI sont passées de 45% en 1995 à 12,8% en 2010 -alors que ce taux est à 25,8% en Europe. Et explique que cela «nuit au marché du travail et à la qualité du capital humain».

    C'est un classique, on organise les voies de fait, ensuite on établit une législation en conséquence.
    Et toujours sous de fallacieux prétextes, ici on fait croire à une avancée du CDI que chacun tient pour plus protecteur qu'un CDD.


    Pour la Commission, revoir «le haut niveau de protection» du CDI serait donc la solution pour favoriser l'emploi durable. Ces recommandations pourraient remettre sur le tapis l'idée du «contrat unique».

    Le concept? Un seul et même contrat de travail pour tous, sans limitation de durée, dans lequel le salarié accumule des droits en fonction de son ancienneté, tout en garantissant à l'employeur la possibilité de s'en séparer plus simplement.

    Une idée que défend l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH).

    D'après ce que l'on comprend à la lecture des rapports mondialistes de l'OCDE et de l'OMC, ce ne sont que des étapes, à terme, il est prévu une assurance-crédit éducation et formation tout-au-long-de-la vie, une sorte de chèque éducation-emploi-maladie-chômage-retraite.

    Le contrat sera bien à durée indéterminé puisque de la naissance à la mort, cela payera la crèche, l'école et la suite, mais ce sera un crédit que l'on remboursera durant les périodes travaillées, cela paiera ainsi les périodes de chômage, de maladie, etc. jusqu'à la retraite.

    Le tout au niveau d'un smic mondial, à ce compte-là et étant donné que les entreprises ont établi leurs besoins de main-d'oeuvre à 20% de la population active, l'organisation internationale du travail établira le planning de la population mondiale en conséquence, avec un partage de petits boulots ponctuels pour le meilleur ajustement à leurs besoins.

    Ah, j'oubliais, pour occuper tout le petit monde, il est prévu de beaux évènements sportifs, paraît que ça calme, ça a été étudié au mieux.

     

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quelques-reflexions-sur-le-gouvernement-hollande-ayrault.html

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite

    Où l'on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Auyrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l'éducation est domaine réservé des deloriens, qu'on se le dise ...

     http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quelques-reflexions-sur-le-gouvernement-hollande-ayrault.html
     A gauche, on a toujours demandé la suppression de l'école le samedi.
     
    La gauche fut l'initiateur de cette demande.
    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c'était une demande des Iufm.
     
     Cette gauche a seulement fait semblant de s'opposer quand c'est la droite qui a profité de l'aubaine pour l'inscrire dans sa gestion comptable de l'éducation.
     
    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l'école du mercredi.
     
     Du reste, la semaine sans samedi s'inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l'UE pour qu'il n'y ait plus classe le samedi comme c'était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base ...), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.
     
     Je rappelle qu'en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :
     
     - l'horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école
     
    - l'apprentissage s'en ressent surtout lors de l'acquisition de la lecture et des bases de calcul
     
    - les enfants rentrent plus fatigués d'un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits
     
    - la distorsion d'éducation se fait sentir quand certains enfants n'ont qu'un écran le samedi sans école pour occupation
     
    - l'effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n'y incite pas, quatre jours et demi, ce n'était pas le bagne
     
    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l'enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu'il y ait une coupure le mercredi.
     
    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l'on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas -puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l'école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l'enfant.

  • Carla Bruni-Sarkozy, un agent de l'Unicef

    Travail des enfants.jpg

    L’UNICEF est une organisation mondialiste pilotée par les Etats-Unis au service de l’oligarchie financière.

    L’éducation est le prétexte utilisé par les services américains pour pénétrer les Etats et asseoir l’idéologie libérale.

    Les archives historiques ont révélé ce genre d’actions subversives.
    On sait les actions de la Milton & Rose Friedman Foundation en la matière, charity business soutenu par les néoconservateurs.

    Les services américains ont même mis en place des organismes privés d’éducation qui sous-traitent le travail, sur le modèle des Blackwaters (armées privées), existe la Creative Associates dont le siège se trouve à Washington :

    http://www.creativeassociatesinternational.com/CAIIStaff/Dashboard_GIROAdminCAIIStaff/Dashboard_CAIIProjectDescription/CAIIAdminResultsPage.aspx?RowNumber=100&submitter&SurveyID=0&part&sort=1D



    L’UNICEF agit directement pour l’oligarchie financière.
    En partenariat avec le Groupe éthique du MEDEF, ils développent leurs affaires parallèlement.


    Dès que l’on entend « éthique » dans ces milieux, c’est comme lorsque l’on entend « dévelopement durable » , « éducation » ou encore "démocratie", il faut déceler le son de prétextes pour pénétrer des marchés et asseoir une domination.

    On sait par exemple que la Rotary Foundation qui regroupe des businessmen s'est très tôt convertie aux actions caritatives ne cachant pas l'intérêt pour les affaires, c'est d'ailleurs un de leurs slogans : .« Qui sert le mieux profite le plus » (They profit most who serve the best).

    Pour ne rien dire de la NED (National Endowment for Democraty) ...


    On a ainsi récemment appris que l’UNICEF soutenait le travail des enfants via l’une des fille et femme de cette aristocratie financière, Sophie de Menthon, dont la famille est liée aux réseaux de l’European Round Table, du Cercle de l’Industrie ou de l’American Enterprise Institute, qui détiennent vraiment le pouvoir.

    Ces gens justifient le travail des enfants au prétexte qu’ils ramènent ainsi de quoi nourrir toute leur famille.
    Il est évidemment plus rentable pour une entreprise d’exploiter l’enfant plutôt que son père moins souple et plus cher, payer un adulte quatre sous, c’est bien, mais donner à un enfant trois cacahuètes, c’est mieux.
    Le Comité Ethique du Medef offre le crayon et le cahier bonus avec le kit, faudrait pas le prendre pour un sauvage.
    Bien entendu, tiquer sur la chose reviendrait à nous faire passer pour un abruti qui ne comprendrait rien à l’économie et à la compétitivité, voire au sens du bien, forcément :

    http://youtu.be/1HPhs881mVU


    Bref l’UNICEF est le roi de l’« Economie de la connaissance », une économie à multiples facettes.

  • Dukan ou la marque d’un changement de régime

    Le meilleur des mondes.jpgPierre Dukan, exploitant de la misère moderne, ne détonne pas en se positionnant sur un marché d’avenir.

    S’étant fait connaître dans un premier temps pour son régime miracle qui vaut bien évidemment ce que valent toutes les modes en l’espèce, sa dernière saillie en a étonné plus d’un.

    Pas d’autres.

    Sa proposition de faire entrer l’Indice de Masse Corporelle en option au Baccalauréat, permettant ainsi aux élèves maintenant la norme requise de prendre des points, est-elle si saugrenue ?

     

    Nous pourrions reformuler l’affaire en se questionnant sur la venue de cet apprenti-sorcier dans le monde de la pseudo science par excellence.

    En effet, le Docteur No ou numéro Dukan, ne fait que s’inscrire dans un système d’ores et déjà parfaitement rodé.

    On pourrait citer bien des exemples en la matière.

    Le Nobel Georges Charpak avec sa  "Main à la pâte" ® n’a-t-il lui-même pas transposé le régime de son ami américain Léon Lederman et la manne qui allait avec.

    Il a ainsi importé tel quel le «Hands on» sorti du ghetto de Chicago, considérant comme un tour de force le fait que dans les huit jours, le ministre de l’Education nationale de l’époque lui ait envoyé son directeur de cabinet, son chef de cabinet, ainsi qu'un certain nombre d'inspecteurs généraux, afin d’appliquer en France, ce bouillon de culture.

    Le «modèle» collait parfaitement aux directives de l’OCDE dont les experts ont planifié l’évolution mondiale de l’éducation dans l’objectif d’une contractualisation progressive et indolore de l’école.

    La technique du système Lederman consiste à signer un contrat avec une école si 70 % des instituteurs y sont favorables. Lorsqu'un contrat est conclu, un centre de pilotage peut intervenir pour prendre l'école en main, former les instituteurs et fournir des remplaçants le temps de la formation. Un moniteur peut ensuite être mis à la disposition de l'école. Tous les deux mois, on livre aux instituteurs un manuel et le matériel. Le manuel constitue une sorte de colonne vertébrale pour l'instituteur qui n'a reçu que 200 heures de formation ; il le dispense de tout effort d'organisation lorsqu'il veut réaliser une expérience. Aujourd’hui, cette externalisation de l’école est généralisée et s’exporte en Allemagne, en Chine, etc. sous le parrainage de l’UNESCO.

    On demande aux parents d’élèves une participation financière pour chaque projet pédagogique, en fonction du niveau social du secteur.

    C’est une des applications de l’école à la carte selon la technique dite de l’ajustement de l’OCDE .

    Outre les coups tirés dans les structures institutionnelles de notre école, c’est bien au nom des nouvelles pédagogies qu’on a mis à bas l’ensemble de l’édifice.

    Or, elles vont à l'encontre des lois biologiques qui régissent notre cerveau.

    La généralisation de ces méthodes a consisté à mettre la charrue avant les bœufs, à proposer, dans un aveugle souci de sens, le sens du savoir avant le savoir et à sa place.

    Il est à noter que l’embrigadement aux «méthodes rénovées des sciences» est favorisé par la remise de prix dont nombreux durant la formation des maîtres pour ceux qui utilisent le mieux cet enseignement.

    Leur financement est assuré par les redevances de la marque et les cessions de droits d'auteur et d'honoraires par les membres de l'équipe de La main à la pâte. Par ailleurs, de nombreux éditeurs et sociétés s'associent aux récompenses remises par l'Académie des sciences en offrant aux lauréats des livres, magazines, cédéroms et matériels pédagogiques.

     

    On ne compte plus les activités dites pédagogiques reposant sur un affairisme effectif.

    Les techniques marketing les plus redoutables sont avancées dans les écoles pour vendre des projets clefs-en-main :

    Qui ne connaît pas les exemples des Classes découvertes organisées par la Ligue de l’Enseignement (c’est la gauche qui capte le gros du marché éducatif) proposées aux écoles, collèges, lycées et dont on remarquera les alléchants intitulés d’appel :

    « Le monde des volcans , « Futuroscope , « Domptons les énergies , « A la conquête de l’espace, « La tête dans les étoiles, « Apprenti informaticien, « Géologie dans les Alpes, « Eco-citoyen de demain, « L’homme et l’océan, « Découverte de la ferme, « Raid nature, « Contre vents et marées, « Le sport dans tous ses états, « Cocktail sportif à Serre Chevalier, etc..

    Et à des prix défiant toute concurrence, si l’on prend cette phrase comme antiphrase.

     

    A quel élève n’a-t-on pas vendu un « Kit lecture » :

    «Défi lecture», «Incorruptibles», «Rallye lecture», et autres « Big Challenges ».

    Quel écolier n’a pas aujourd’hui participé à sa journée payante « Fabrique ton pain », et ne revient pas avec son petit sachet bien estampillé au logo d’une marque.

     

    Et combien d’autres extras ne demande-t-on pas aux parents pour assouvir l’appétit grandissant des opérateurs ad hoc de l’Education nationale ?

     

    Les cantines scolaires n’ouvrent-elle pas la voie à l’entrepreneur Dukan en balisant leurs menus Sodexo de marque Max Havelaar ou de Labels de goût qui ont forcé la porte des réfectoires en entrant comme dans du beurre.

    Tartufferie organisée quand on sait combien la rentabilité des repas, dorénavant transmise entre les mains d’entreprises dont le but est par essence lucratif, laisse place à des menus forcément composés, de graisses, de sucres et de combinaisons diététiques aléatoires, l’alchimie santé-coût-repas collectif envoyé sous vide, ne faisant pas forcément une bonne sauce.

    Et que dire de l’apprentissage en jugeotes courtes des collations des maternelles, sacro saint temps-de repos-pédagogiques ou gavages des jeunes oies, qui n’ont jamais disparu des bancs de nos écoles.

    Toute une génération élevée au grignotage permanent, et au sponsoring Haribo à l’insu de son plein gré, on n’imagine pas la somme de bonbons circulant dans les menottes de nos chères progénitures via l’école, de goûters en anniversaires continus, de laxisme en sens de l’irresponsabilité hautement développés.

    Le petit Docteur Maboul n’attend toujours pas jusqu’au Baccalauréat pour être initié à la santé en pochette surprise. A douze ans, ils auront bientôt tous leur kit « Premiers Secours » et n’importe quel avorton se croyant investi du don de guérisseur, imposera ses mains puériles sur un autre rejeton en péril, à ses risques et mêmes périls il faut bien le dire.

     

     

    Reste que la santé des générations à venir est hautement préoccupante et que les palliatifs n’auraient pas besoin d’être si l’entière place ne leur avait été largement laissée par des modes de vie devenus fous.

    Dès la maternité, les petits d’homme ne sont-ils pas sevrés aux marques si généreusement offertes de lait artificiel, facilités gracieusement proposées aux mamans incitées à abandonner leur responsabilité de mère et la façon toute naturelle de nourrir leur enfant.

    Modernité qui les oblige encore à abandonner leur trésor en d’autres mains forcément moins attentives, inévitablement moins généreuses, tristement plus inhumaines.

    C’est de cela dont le bien-être dépend en tout premier, c’est du plus profond du cœur, la corne d’Amalthée est le soin, le soin est l’amour, l’amour est au bord des lèvres, c’est de vouloir le meilleur pour son enfant qui lui apportera le meilleur.

    Qui ne comprend pas que le premier et le dernier besoin de l’enfant, homme en devenir, est sa mère.

    Qui ignore que l’enfant élevé sous la mère a tous ses besoins satisfaits et que celui en carence, a tous ses besoins refoulés. A partir de là se déroule le fil d’Ariane, quel temps pour l’éducation, quel temps pour subvenir aux structures qui vont le bâtir, à ses nourritures terrestres ?

    Bien sûr tous ne seront pas touchés mais aucun ne sera épargné.

    Les parents compensent par des palliatifs l’attention qu’ils ne prodiguent plus à la chair de leur chair.

    De là, l’horloge se dérègle, on ne cessera dès lors et dès l’ore, de vouloir la remettre à l’heure.

    Et les charognards ne manqueront pas de hanter les décombres.

     

    Le commerce de notre bien prend bien assise sur des prétextes dont le marché a bien compris l’utilité. Quelle entreprise se passerait aujourd’hui de sa vertu écologique, de son sésame développement durable, de son label paix dans le monde ?

    De la même manière, le « projet pédagogique » est le nouvel hameçon pour attirer les gros poissons.

    D’où l’importance de bien choisir son régime.

  • La petite histoire de l'école mondialiste

    Huxley_Meilleur_rond.jpgNous sommes capables aujourd’hui d’identifier précisément les causes réelles de l’effondrement de l’école, et le seul moyen d’y remédier est de les chercher vraiment.

    Le coup de 68, même s’il fait évidemment partie du jeu, est un peu court, on voit bien que l’on n’en sort pas.

    On peut citer l’Ecole de Summerhill, c’est bien un des lieux de l’idéologie, mais c’est une partie émergée de l’iceberg.

    La naissance de l’idéologie se situe dans l’Antiquité déjà, et comme souvent toute idée y prend assise.

    Il faut partir de la maïeutique socratique pour trouver l’idée d’apprendre à apprendre, c’est le début des prétendues sciences de l’éducation. Socrate prétendait que l’on pouvait être maître de son propre savoir.
    Platon même a montré l’absurdité de la chose par l’esclave du Ménon, car Socrate interrogeait des adultes déjà instruits, cela ne fonctionne pas avec l’enfant.

    Cependant l’idée reste et excite les tenants de petites sectes qui se croient supérieures et prétendent aller contre les forces de la nature ou contre la transmission traditionnelle.

    Les pairs de Socrate avaient senti le danger, ses théories remettaient en cause l’ensemble de la transmission et il est évident que si elles avaient pris le dessus, nous n’aurions pas connu l’histoire que nous savons.
    Il a été banni aux motifs légitimes qu’il était un danger pour la jeunesse.

    Ses tenants ont joué sur la mise au ban politique pour certifier qu’il avait raison et qu’il représentait la modernité.
    En effet, il était la modernité face aux méthodes traditionnelles.

    Les méthodes pédagogiques de Socrate vont se transmettre à travers les âges via des petites sociétés aristocratiques que l’on retrouve aux XVIII et XIXe siècles dans les loges maçonniques et les sectes de type anthroposophiques, théosophiques, scientologiques. On sait qu’une première application en a été faite fin XIXe et début XXe tout le long de la montée de l’Allemagne nazie.

    En lisant simplement leurs idées sur l’Education, on retrouve l’idée de base de Socrate qui entend faire du passé table rase pour instaurer des méthodes nouvelles qui prendraient le contrepied de la façon de transmettre le savoir par des moyens plus ludiques de mise en recherche.
    Ces méthodes sont très attractives puisqu’elles permettent de s’affranchir du difficile travail d’apprentissage rigoureux et fastidieux qui assure l’accès à la connaissance.

    On retrouve par exemple la trace de médecins espagnols qui se sont fait bannir de l’Académie de médecine au XIXe siècle pour avoir mis au point ces prétendues nouvelles sciences sur des handicapés mentaux. Les méthodes ont en effet une relative apparence de réussite, voyez comment on apprend aujourd’hui à lire aux enfants en trois mois quand l’apprentissage traditionnel alphabétique prend au moins un an et demande un effort de travail beaucoup plus conséquent.
    Ces médecins en exil voyagent en Inde comme c’était de mode à l’époque et étoffent leur modèle d’exotisme dont on est friand en ce temps là dans ces milieux. Ils font des émules dans les sociétés aristocratiques en Europe, gagnent l’Amérique Latine puis explosent au royaume des sectes par excellence, aux Etats-Unis. Cela deviendra la PNL, programmation neurolinguistique.
    La propagation de telles idées se fera via l’aristocratie mondiale qui deviendra l’aristocratie mondialiste.

    En 1981, le Prix Nobel de médecine est attribué à Roger Sperry qui commence à mettre en évidence les effets physiologiques de ces méthodes sur le cerveau.
    Il faut savoir que le Nobel est une institution, comme tant d’autres, créée et financée par des réseaux initiés par la CIA via des fondations du type Rockefeller, Rotary, etc., à vocation mondialiste au service de la domination anglosaxonne.

    On perçoit bien vite l’intérêt de la mise en place généralisée de ces méthodes au niveau mondial.

    L’éducation et l’école deviennent un vecteur primordial de l’idéologie mondialiste.

    Partout dans le monde aligné ou dominé, éclosent des institutions chargées de promouvoir les nouvelles méthodes, le caractère humanitaire, caritatif de l’affaire, permet l’implantation. Cela permet non seulement de formater le cerveau des enfants, mais encore de véhiculer fonds, propagandes idéologiques sans y paraître.

    On retrouve les fondations Milton & Rose Friedman liée aux néocons et notamment aux Tea Parties, Club de La Haye, Fondation Saint-Simon, les différentes Fondations Rockefeller, et autre Fondation Ditchley , via lesquels l’idéologie libérale va asseoir son emprise sur les pays.

    En France, l’Afev, qui a promu le livret de Compétences, semble être une de leurs implantations, les connexions avec les faux-nez mondialistes que sont la Chaîne de l’espoir, la Rose ou la Flamme Marie-Claire, Toutes à l’école, sont faciles à établir et fonctionnent selon les méthodes classiques des réseaux des services américains.
    La lecture de la revue liée à l’Afev, Universités et territoires, ne laisse guère de doute quant à ce qui est véhiculé, et on retrouve parmi les personnes qu’elles mettent en avant des intellectuels dont les archives ont prouvé qu’ils étaient des agents de la Cia ( Edgar Morin, l’indigné de service Hessel, etc.).

    On sait même qu'aujourd'hui, les américains ont créé des compagnies d'éducation privées en lien avec les fondations proches de la Cia, sur le modèle des Blackwaters pour l'armée - on peut citer la Creative Associates - chargées sous couvert de droits de l'homme et autres prétextes caritato humanitaires, de gérer la subversion libérale.

    Les organisations économiques et financières internationales issues et mises en place par les vainqueurs de la guerre, se chargent bientôt d’élaborer et de diffuser officiellement le système, il s’agit de l’Ocde, de l’Omc, du Fmi et de la Banque mondiale.

    Les rapports Pisa et Pirls de l’Ocde permettent l’uniformisation sous prétexte d’efficacité et de modernité, les méthodes sont présentées comme incontournables.

    Leur efficience économique au service du monde marchand est certes adéquate.
    Les travaux de Roger Sperry, sans cesse validés par les progrès technologiques des IRM et les avancées en neurosciences. Notre cerveau obéit à des lois que les nouvelles méthodes contournent pour le formater à l’absence de réflexion pour le rendre davantage perméable à la pensée dominante, plus flexible et favorable à l’insécurité permanente demandée pour une adaptation à la nouvelle organisation internationale du travail.

    Ainsi comme cela se généralise, c’est par la duperie et des données très techniques que le mondialisme s’implante partout.

    Toutes les méthodes actuelles sont le fruit de recherches menées dans des laboratoires américains, je l’ai déjà détaillé dans les quelques recherches que j’ai menées.

    L’Education et la Formation Tout au Long de la Vie ou Lifelong Learning est le concept qui permet l’ancrage territorial indispensable aux mondialistes.

    Ils ont ainsi noyauté par le bas (collectivités territoriales) et par le haut (institutions internationales dont l’UE est une courroie de transmission), le nouvel ordre éducatif mondial.

    Pour en sortir et revenir aux méthodes traditionnelles (ce mot est en effet ce qui fait bondir toutes ces organisations) qui ont fait leurs preuves par l’histoire et qui seules nous rendrons libres, il faut en découdre avec toutes ces organisations dont le seul rempart est la nation pleine et entière.

    On ne doit laisser aucune place possible à toute instance internationale et se méfier de tous les pièges techniques qu’elles nous tendent (j’ai également expliqué comment le chef d’établissement était un de ces pièges …).

    De Gaulle et même Mitterrand à la fin de sa vie quand il disait que la France ne le savait pas mais elle était en guerre, contre les Etas-Unis et que ce serait une guerre à mort, avaient bien identifié le problème, à nous d’être à la hauteur.

  • Rupert Murdoch sait qu'il peut s'asseoir sur l'Umps

    Rupert Murdoch.jpgLe Wall Street Journal édition paneuropéenne, nous annonce que le duel Umps à la présidentielle sera davantage un duel de style qu'un duel d'idées, Rupert Murdoch en bon financier qui détient réellement le pouvoir, est certes au-dessus des partis, bien dessus comme dirait Guitry.

     

    Néocons aux Usa tout en étant fan d'Obama, financier de Hillary Clinton et plus vert qu'Al Gore, travailliste un coup sur deux en Angleterre, eurosceptique au besoin, admirateur de la Chine communiste, roi du sexe et béni par le pape, membre du Council on Foreign Relations qui sait donc que tant l’Ump que le Ps sont à sa botte, le genre qui gagne à tous les coups.

    N’oublions pas ses paroles : « Nous sommes au milieu d’une phase de l’histoire dans laquelle les nations seront redéfinies et leur avenir fondamentalement modifié ».

    Un de ceux qui organisent le Nouvel ordre éducatif mondial au sein du NOM, pour notre bien cela va sans dire, il a d’ailleurs d’ores et déjà acheté rien moins que 90 % des logiciels éducatifs.

     http://www.youtube.com/watch?v=RGcPzyioi14&feature=player_embedded

      

  • L’école à l’épreuve des pièges mondialistes, dernières nouvelles

    ert_barroso_small.jpgLes politiques éducatives sont aujourd'hui bien ancrées dans le mondialisme, entièrement élaborées et conduites par les instances économiques et financières internationales, nous les retrouvons dans toutes les réformes gouvernementales sans que souvent, tant personnels politiques que pédagogiques n'y comprennent quoi que ce soit.

    Au sujet du statut du directeur d’école :

    Ce statut serait un danger pour l’école républicaine, enfin, ce qu’il en reste dans les structures, les méthodes républicaines d’apprentissage, poursuivent, elles, leur tranquille disparition pour laisser place aux méthodes mondialistes.

    Une fois de plus, il faut l’analyser à l’aune de l’idéologie mondialiste.

    Ce sont les dirigeants de l’ERT (European Round Table), petite soeur de la Business Round Table américaine, affiliés au groupe Bilderberg, qui pilotent les politiques mondialistes avec l’Ocde, on retrouve leurs desiderata directement dans toutes les directives de l’UE en matière éducative.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article36

    http://www.oecd.org/dataoecd/63/53/39487500.pdf

    http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index.php/2010/10/17/548-pour-une-veritable-gouvernance-des-ecoles-primaires

    Ils instillent les idées d’autonomie des établissements scolaires, en se servant toujours d’idiots-utiles, car ce sont des prémices nécessaires à l’instauration progressive, selon la théorie de l’ajustement de l’Ocde, de la libéralisation à venir du marché éducatif.

    La personnalité juridique implique le statut d’Etablissement Public Administratif de l’école.

    Or les critères du passage de l’EPA à l’EPIC sont déjà réunis pour les établissements qui ne seraient plus destinés à rester publics, l’école publique ne concernera qu’un reliquat poubelle destiné aux indigents, servant de garderie ou d’antichambre à la prison.

    L’Etablissement public industriel et commercial est régi en majorité par le droit privé, il faut trois critères pour passer de l’EPA à l’EPIC, ils seront vite atteints puisque l’Education tout au long de la vie (Lifelong Learning, autre concept mondialiste élaboré par le monde économique) les prévoit :

    - l’école devient au sein de l’Education tout au long de la vie, un produit culturel comme un autre, avec services à la carte

    - il faut qu’une partie des ressources soit d’origine privée, ce qui se fait progressivement pour de nombreux projets sous-traités (voyages dits pédagogiques, journées découverte, projets intra muros du type la Main à la pâte, Défi lecture, Big Challenge, etc.), logiciels éducatifs actuellement fournis gracieusement par des entreprises privées (School.net, Beneyluschool, et autres sociétés qui se positionnent d’ores et déjà).

    - enfin, le critère de rendement évalué par les Livrets de compétences de l’Ocde, commandés et au service des magnats de l’European Round Table

    Cette réalité du passage d’EPA à EPIC est ajourd’hui celle du CNED.

    Quant au passage de l’EPIC en Sociétés Anonymes, voire complètes privatisations quand les capitaux sont majoritairement privés, nous connaissons :

    France Télécom, d’Electricité de France, de Gaz de France, d’Aéroports de Paris.

    Un nouveau statut signifierait également un nouveau concours, même pas sûre que les directeurs actuels l’obtiendraient, aujourd’hui, le métier est prisé par des surdiplômés qui ont du mal à gagner leur vie dans le privé, ils ont l’habitude de travailler beaucoup et le bilan coût-avantage est vite fait, surtout pour une femme. J’y vois d’ailleurs la raison du glisssement de cette profession de la gauche vers la droite.

    L’EN emploie d’ailleurs directement des enseignants qui n’en sont pas et qui viennent du monde de l’entreprise.

    On a vu ainsi la nomination à la direction d’une université d’un grand patron de l’European Round Table pour laquelle la transformation est toute stratégique.

    Ce qui est appelé pudiquement le « partenariat public-privé » par les mondialistes, est un piège qui mènera directement à la privatisation au service du monde marchand.

    Et si l’on fait miroiter un statut dont on bout du compte, il est essentiellement question de revalorisation salariale, elle sera conditionnée à l’adéquation aux résultats attendus par l’aune entrepreneuriale bien comprise dans les compétences DESECO de l’Union Européenne.

    La « nécessité » d’un statut de directeur d’école ne se fait que parce les politiques mondialistes concomitantes le demandent, le maître n’est plus maître dans sa classe, il doit s’inscrire dans une pédagogie de groupe, construire des projets dont il ne sera pas plus maître, s’aligner sur des plans de formation, etc., qui s’articuleront autour de l’idée d’adéquation aux objectifs de « régions apprenantes » (concept mondialiste qui casse toute idée de diplômes nationaux, l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché, l’apprendre à apprendre de l’éducation et la formation tout au long de la vie est fait pour cela), le système est bien bouclé, le monde marchand l’a noyauté bien plus dangereusement que les idiots-utiles du ministère.

    Au sujet de l'évaluation des élèves en maternelle :

    Il est vrai que les enfants portent toute leur vie les carences essentiellement éducatives que leurs parents leur ont données en héritage.

    En maternelle, ceux qui ne suivent pas sauf pathologies très rares, sont ceux dont les parents n’ont pas pris gare à leur éducation.

    Mais il faut bien comprendre ce dont il s’agit, et voir que la maternelle a cessé d’être la préparation à l’entrée dans l’écriture et la lecture pour ne s’attarder que sur des procédés superficiels et illusoires du vivre-ensemble, entre méthodes globales et nombrilisme.

    En l’occurrence, la mesure annoncée relève du Livret de compétences et autre rapport Pisa, Pirls (c’est-à-dire des instances mondialistes) qui entendent très clairement établir une traçabilité de la viande humaine et ne l’évalueront qu’à l’aune de leurs propres prescriptions. Ce sont des politiques demandées par le monde économique et qui seront appliquées dans tous les pays de l’Ocde et même au-delà.

    Et puis, il faut bien que les industriels adaptent les prochains logiciels ludopédagogiques destinés à « enseigner » à nos enfants, et que le marché éducatif à la carte prennent ses marques.

    Or leur façon de jauger est idéologique, tant sur le fond que dans la forme, elle est superficielle, la méthode de type Assimil est utilisée à tous les niveaux, y compris dans le relevé de compétences.

    Il est intéressant de lire dans les derniers rapports de l’Ocde qu’ils ont dorénavant définitivement renoncé à leur précédente idéologie égalitariste(ils ont bien défini que le but n’était plus d’obtenir toute une classe au Bac, diplôme national destiné à disparaître), leurs experts ayant conclu que l’économie du XXI ème siècle a besoin de peu de diplômés et pour rentabiliser l’affaire, de peu d’enseignants (à remplacer par des encadrants).

    Autonomie et flexibilité sont les deux nouvelles mamelles de l’enseignement.

    Chacun recevra un socle commun minimaliste, le darwinisme social se chargeant de faire le tri pour extirper une petite élite tout aussi stupide mais adaptée au système.

    Enfin, peut-être un jour, même l’économie comprendra-t-elle qu’elle est perdante à ce petit jeu.

    Autrement, il va s’agir pour nous, de vite changer nos logiciels concernant la façon de juger les politiques éducatives, si nous nous refusons à connaître le Nouvel ordre éducatif mondial, nous tomberons dans tous ses pièges.

     Un exemple de ces pièges techniques :

    Le "Compte formation universel régional" est un concept issu de l'Education tout au long de la vie.

    C'est une première étape dans l'idée de la Banque mondiale de doter chaque citoyen du monde d'un crédit-assurance formation que nous recevrons dès la naissance et qu'il s'agira de rembourser tout au long de la vie. Cela regroupera le financement tant de la crèche que les études, le chômage, le revenu minimal le cas échéant, la retraite, à lui de se fondre dans la flexibilité maximale, la nomadité planétaire, pour rembourser.

    [West, R 1998, Learning for life. Final report Review of Higher Education Financing and Policy. Canberra: AGPS :
    "Self-funded learning is the third characteristic of the lifelong learning literature. Le concept d'apprentissage auto-financé est lié à la caractéristique de l'apprentissage auto-motivé. The concept of self-funded learning is linked to the characteristic of self motivated learning. E..n reconnaissance des coûts impliqués dans le subventionnement de l'implication continue dans l'éducation et la formation, l'agenda politique de formation continue met l'accent sur la responsabilité des individus pour financer leur propre éducation et la formation continue avec un soutien minimal du gouvernement. In recognition of the costs involved in subsidising lifelong involvement in education and training, the lifelong learning policy agenda emphasises the responsibility of individuals to finance their own continuing education and training with minimal support from government. Le rapport définit un apprenant à vie comme une personne qui prend la responsabilité de son propre apprentissage et qui est prêt à investir temps, argent et effort dans l'éducation ou de formation sur une base continue. The West report defines a lifelong learner as a person who takes responsibility for their own learning and who is prepared to invest time, money and effort in education or training on a continuous basis." ]