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cia - Page 2

  • La liberté selon les dépositaires de la marque

    Nouvelles de France de Washington présente :

    TV Liberté de chez libertarien (ta tan !)
    Avec l'argent ... des adhérents et de la quête de la messe de Saint Nicolas du Chardonnet sans doute ?


    Ah, Philippe Millau a toujours des subsides, on est content, les fonds européens de la Ligue Padane, c'était bien déjà.

    Bon, maintenant, on voit mieux les liens directs avec Washington au moins.

     On  retrouve pêle-mêle des personnalités comme Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan, Philippe Conrad, Yvan Blot, Robert Ménard, Martial Bild, Arnaud Soyez, Jean-Baptiste Giraud, Anne Brassié, Christine Tasin.
    C'est étrange n'est-ce pas, on n'est pas étonné.

    C'est beau comme l'Empire la liberté. 

  • IDC, Institut pour la Démocratie et la Coopération, l'intitulé qui sonne comme une farce

    Narotchnitskia, Boutin, Bourges, Laughland PMC.jpg













    Christine Boutin, Béatrice Bourges, Yvan Blot, John Laughland , la brochette libérale conservatrice ...
    Natalia Narotchnitskia est-elle :
    1) débile
    2) hypocrite
    3) les deux ?

    Narotchnitskia, Boutin, Bourges, Laughland PMC IDC.jpg





















    C'est l'Heritage Foundation qui organise et coordonne le mouvement mondial anti mariage pour tous, la Fondation du Patrimoine a été fondée par la CIA.

    La CIA, ce sont aussi les multinationales qui financent, à la fois ce projet et le contre-projet.

    Ce que fait la CIA, c'est agiter lobbies contre lobbies pour obtenir chaos, déstabiliser les Etats, pour ensuite instaurer l'ordre libéral total voulu par les multinationales pour asseoir encore davantage leur pouvoir.

    Les actions de George Soros s'inscrivent dans ce schéma.

    Comme celles des multimilliardaires Mellon Scaife, qui financent tant la Manif pour Tous que le Planning familial ...

    Idem pour le multimilliardaire Horowitz, qui finance le Mariage pour tous, le projet Eurabia anti musulman, etc.

    La CIA elle-même a été fondée par les industrialo financiers qui contrôlent les matières premières.


    L'IDC de Narotchnitskia est un maillon de la CIA en Russie, son prétendu anti-atlantisme n'est qu'une anti action du Pentagone qui soutient encore un peu l'Etat.

  • Au-delà des USA et de la Russie, la France.


    Eurasie.jpg











    Le géopoliticien russe Alexandre Douguine prétend que les Etats-Unis sont 
    obligés à la guerre en Syrie, sous peine de perdre 
    tout leur crédit militaire et au-delà.

    Douguine se trompe, la CIA est contre la guerre en Syrie et a déjà rallié 
    certains militaires -le Pentagone est lui, pour la guerre
    et est soutenu par Israel et les lobbies militaro industriels-.

    Le conflit CIA/Pentagone a été exacerbé depuis la crise de 2008.

    La CIA a balancé Snowden par exemple, pour nuire à la NSA et au
    Pentagone, il en a sans doute été de même pour Assange.

    L'agence veut se débarrasser de toute emprise étatique, elle veut que l'Etat se réduise à maintenir l'ordre libéral, suivant ainsi les pères fondateurs des USA.

    Elle s'est assurée un bataillon de libertariens et a envoyé des missi dominici partout dans le monde.

    Ce sont les new Chicago Boys (La Manif Pour Tous, les Contribuables Associés, le Club de l'Horloge, et jusqu'en Russie, l'Institut pour la Démocratie et divers media, tout est tenu par la CIA, et sa centrale de lobbies : l'Heritage Foundation.

    La CIA flanqué de ses libertariens, considère Israel comme un boulet financier, à juste titre, Israel ne vit que sous perfusion états-unienne.

    Même si les lobbies israéliens financent les élections aux USA dans tous les camps, la mise est assurée de faire une belle culbute quand le Congrès vote les budgets pour Israel.

    Israel a peur de tout même de son ombre, mais l'Etat juif sait que sans le
    Pentagone, il tombe et il est prêt à sacrifier sa population pour rester "en vie".

    La CIA joue la carte isolationniste car elle préfère les armées privées et les Chicago boys et leur soft power chargés de répandre le système libéral total -et avant cela, le chaos total si nécessaire, d'où " naîtra-le-meilleur-ordre-libéral".

    Elle veut le modèle américain, en pilotage automatique.

    Les think tanks libertariens ont été créés par des dirigeants de l'OSS/CIA, qui sont aussi des multimilliardaires industrialo financiers (matières premières), je pense aux Mellon & Scaife Banks and Enterprise, David Horowitz, les Roundtables groupés au sein de l'American Enterprise Institute et qui alimentent financièrement les

    Heritage Foundation, Cato Institute qui nous refourgue partout à travers le monde, leurs experts, expertises, cadres et formations libérales.

    Il y a d'autres moyens que la guerre, il y a en effet le hard power, et le soft power.

    Ils sont en train d'avoir jusqu'à la Corée du Nord ainsi, qui se met peu à peu au libéralisme, comme ils ont eu la Corée du Sud et la Chine.

    Pour la petite histoire, j'ai été une traductrice de bouquins de Douguine, parce que, au Front, j'ai connu son plus vieil ami en France, qui habite Nantes, le monde étant petit.

    Il y a des éléments intéressants à prendre dans l'idée d'Eurasie. La France est naturellement plus portée vers l'Est que vers l'Ouest, la Russie est notre allié naturel et l'alliance vers là où le Soleil se lève, est géopolitiquement stratégique.

    Elle rétablit l'équilibre mondial et nous assure des ressources vitales.

    Et il nous faut, pour notre survie même, rompre tout lien politique avec le Nouveau monde. 

    Dans sa biographie, ils laissaient entendre que Douguine avait été un des conseillers de Poutine.

    Ce n'est pas vraiment le cas, sa théorie géopolitique de l'Empire eurasiste est une vieille antienne.

    Elle met en avant la grande Russie, à qui Poutine a redonné sa fierté.

    Mais au vrai, Douguine et Poutine ne sont pas sur la même longueur d'onde
    politique.

    Les eurasistes de Douguine sont considérés comme d'une secte en Russie (où les sectes n'ont rien que de très ordinaire).

    En France, leur relai est Alain de Benoist (lui-même affilié au Club de l'Horloge, qui est surtout à l'horloge américaine et à l'heure de Washington -et qui a infecté la Russie de libertariens ), ou, comment la boucle est bouclée.

    La tellurocratie de Douguine serait donc, flottante ... 

    Ce que Douguine retient d'Evola, c'est qu'il faut combattre le poison par le poison, et donc l'Empire par l'Empire.

    Mais avec les mêmes méthodes.

    Or pour moi, l'Empire, ce sont ces méthodes : le mensonge, la manipulation, le meutre, bref, la sauvagerie, l'inverse de la civilisation.

    La civilisation française en l'occurrence.

    Douguine n'accorde aucun crédit à la France, pour lui, la France, c'est le
    catholicisme et l'Occident, l'un étant pourtant l'antithèse de l'autre, mais pour Douguine, c'est déjà le mal.

    Pourtant le mal, c'est faire comme notre ennemi, c'est être dans le camp nominaliste -ceux qui pervertissent le langage, ceux qui croient au pouvoir des mots et non à leur vérité-, c'est déjà être l'ennemi.

    Douguine entend lutter contre la modernité que représentent les trois théories politiques que sont le libéralisme -la plus ancienne des trois-, le communisme et le nazisme/fascisme; s'il avait cru un temps qu'il fallait s'allier aux deux dernières pour contrer la première, il conçoit aujourd'hui qu'elles entretiennent en réalité le libéralisme qui s'est maintenu grâce à son opposition à ces idéologies, et qu'à présent que l'on s'aperçoit qu'il (le libéralisme) ne repose sur rien ou une idéologie nihiliste, il faut laisser tomber le malade, et proposer donc la quatrième théorie politique, l'eurasisme.

    Exit la France, exit notre civilisation, son sens, sa preuve par le temps.

    Laissons Douguine, il ne saurait voir, c'est un idéologue, la réalité lui échappera toujours.

  • RMC, relais de la CIA contre le guerre en Syrie

    Non à la guerre en Syrie.jpg





















    RMC, via Eric Brunet, se fait chevalier contre la guerre en Syrie.

    Brunet est un libéral dernière mouture, il est un intervenant des

    Contribuables Associés, Institut de Formation Politique, filiale directe de

    Washington qui forme les new Chicago boys, éléménets destinés à répandre

    l'idéologie libérale anglo américaine.

    Brunet est un libertarien, il nous propose l'avis de la CIA, c'est-à-dire qu'il est

    contre, mais pour de mauvaises raisons.



    La CIA s'oppose au Pentagone et la crise de 2008 a exarcerbé cet affrontement.

    La CIA a l'esprit des pères fondateurs de l'Amérique, partisans du moindre Etat.

    Ces libertariens sont pour réduire l'Etat à peau de chagrin, y compris dans sa

    souveraineté militaire car dans ce domaine comme des les autres, le privé ferait

    pour eux, mieux que le public. 



    Et dans tous les cas, le chaos ramènerait toujours le meilleur ordre libéral.

    Le Pentagone est lui, soutenu par le complexe militaro industriel qui détient là un

    monopole et une manne assurée par le contribuable.

    Mais ne nous y leurrons pas, il ne s'agit que d'une querelle libérale dans laquelle les

    peuples ont tout à perdre.

    La CIA tendrait à revêtir un costume plus isolationniste pour laisser le champ libre

    au marché et donc à la concurrence, qui finit toujours, de rachat en absorption, par

    un monopole. 

    Ce qu'elle veut surtout, c'est la disparition de l'Etat, et tous les moyens de

    manipulation de l'opinion publique sont bons pour ce faire.

    Brunet n'est qu'un de leur pion.

    A noter que Ron Paul, chef de file libertarien est pour la disparition de la CIA.

    Ce qui est logique, c'est une agence d'Etat.

    Pour les libertariens, il ne doit rester que les individus, organisés en communautés,

    qui s'affrontent les unes les autres pour établir le meilleur ordre.

    L'Etat ne doit être que le garant de cet ordre libéral.

    Il veut la privatiser, ce qui est déjà en partie réalisée. 

    Elle est déjà totalement liée aux multinationales pour le compte desquelles elle 

    agit.

    L'Heritage Foudation, la Cato Instiutute, l'AEI, etc., sont ses filiales privées, 

    fondées par et pour d'anciens dirigeants de l'OSS/CIA.

    Il nous faut être contre cette guerre car elle n'est toujours qu'une guerre de 

    plus de l'impérialisme américain qui ne cherche qu'à contrôler les matières 

    premières, richesses des peuples, et en jouant contre ces mêmes peuples.

    En se trouvant des prétextes, ce qui renforcent encore leur hypocrisie.

    Mais il nous faut aussi faire attention aux jeux sordides qui se cachent derrière, 

    et qui sont encore pires que ce que l'on pourrait croire.

  • Le journal Marianne ne vous dit pas tout, ou, comment en savoir davantage sur la formation de certains cadres politiques

    Dans un article en date du 5 août 2013, le journal républicain manque à son devoir en vous cachant une part prépondérante de la vérité au sujet de l'Institut de Formation Politique.

    En effet, l'IFP est un des réseaux des libertariens de Contribuables Associés.
    Ils fonctionnent directement avec et en allégeance des lobbies de l'Heritage Foundation basés à Washington DC.

    Pourquoi le journal fait-il abstraction d'un fait aussi signifiant ?

    Quand il révèle que l'IFP formerait des cadres de l'UMP (il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver des personnalistés comme Elisabeth Levy (Causeur), Eric Brunet (RMC)

    http://www.lopinion.fr/11-juin-2013/eric-brunet-quitter-secu-c-est-maintenant-928

    ,
      encadrant le cheptel), il omet d'ailleurs de dire qu'il forme aussi des cadres de la droite au sens large, FN compris, comme j'ai été la première à m'en alarmer il y a plus de deux ans en publiant la photographie d'un responsable FNJ en pleine formation libéralo atlantiste.

    On notera que l'IFP travaille à l'Union des droites à la base et au renouvellement de la classe politique, en partenariat avec le Club de l'Horloge. 

     


    Institut de formation politique fn.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Adrian Grosjean notamment, mais il n'est pas le seul,
    quand on sait que le Discours des Mille de Marine reprenait texto certaines de leurs références ...

     Young Chicago boys que l'on retrouve ici :


    Institut de formation politique.jpg 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     http://www.fnjeunesse.fr/les-federations/le-bureau-national/

     

    Le Bureau national

    Les membres du Bureau national ont un rôle de coordination des Secrétaires départementaux du FNJ, au sein de la zone géographique qu’ils représentent. Ils ont également une vocation de porte-parole de notre mouvement de jeunesse. Enfin, ils sont une force de propositions et de travail, notamment au cours des Conseils nationaux qui les réunissent, le plus régulièrement possible, aux côtés de la Direction nationale.

    Adrien GROSJEAN, membre du Bureau national grosjean@fnjeunesse.fr


    Adrien est âgé de 21 ans, il est étudiant en Droit et totalise déjà 6 années de militantisme au sein du Front National, pour la France. Sa passion pour sa ville, Cannes, son dynamisme et ses qualités de rassembleur lui valent en retour des résultats électoraux remarqués : 41, 47 % aux cantonales de 2011, 33,87 % aux législatives de 2012. Son engagement sans limite fait honneur à la mémoire d’Albert PEYRON, ancien Député FN, qu’il cite en modèle politique de la cause nationale, au service des habitants du bassin cannois. Adrien est également un féru d’Histoire.


    La photographie qui illustre l'article de Marianne est d'ailleurs très parlante puisqu'y figure un jeune garçon que l'on retrouve sur une autre image, à Washington celle-ci, en compagnie d'un formateur que l'on retrouve souvent quand on étudie la façon dont les USA travaillent les forces politiques européennes en général, françaises en particulier.

    http://www.marianne.net/L-ecole-des-fans-de-l-UMP_a231023.html


    Il s'agit de Nigel Ashford, formateur de l'Heritage Foundation fondé par un multimilliardaire ancien  dirigeant de l'OSS (CIA) et financé par les Mellon's Banks & Enterprises ainsi que par David Horowitz du Freedom Center, qui finance et pilote également Geert Wilders et les Freedom Alliances.

     


    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires
    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires

      



    Bourse Tocqueville (lien avec IFP).jpgWashington DC

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Nigel Ashford Heritage Foundation Exxon Mobil.jpgNigel Ashford (Formateur de l'Heritage Foundation agissant pour le compte d'Exxon Mobil -le partenaire de Gazprom, mais l'aventure libertarienne avec la Russie est une autre histoire (cf. mes autres articles sur le sujet)


    Les nouveaux amis d'Alain Soral -qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec les Fils de la Liberté ...

     

     

     

     

     

    Young leader en formation aux Etats-UnisBourse Tocqueville (young leader).jpg                                                                        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le bureau de Ron Paul, leader libertarien
     

     

    Ron Paul et ses young leaders.jpg                             

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

  • Bob et ses mécènes

    C'est bien connu, Robert Ménard, les Américains, il ne connaît pas, puisqu'il peut même vous le dire les yeux dans les yeux, est-il à ça près ...
    Le problème étant qu'il nous est revenu (Cf.

    http://orianeborja.hautetfort.com/tag/robert+m%C3%A9nard

    )

     "En dépit de quatorze mois d’obstruction de la National Endowment for Democracy (CIA/NED) au sujet d’une requête de mise en application du Freedom of Information Act (Loi sur la liberté de l’information) et malgré le déni total de la part de la représentante de Reporters Sans Frontières à Washington, Lucie Morillon, cette fondation a fini par avouer que RSF a reçu des prêts, au moins ces trois dernières années, de la part de l’International Republican Institute (IRI), la branche de la NED/CIA gérée par le Parti républicain.


    La NED continue à refuser de fournir les documents demandés, à même de révéler les montants de ces prêts, mais on sait qu’ils sont identifiés par les références suivantes : IRI 2002-022/7270, IRI 2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473. Le journaliste d’investigation Jeremy Bigwood a demandé à Mme Morillon, le 25 avril dernier, si son association recevait des fonds de l’IRI. Elle l’a nié. Néanmoins, l’existence des prêts a été confirmée par Patrick Thomas, l’assistant du président de la NED.

    La découverte de ces prêts met au jour une tromperie majeure de cette association, qui niait depuis des années recevoir un traître dollar de Washington.

    L’IRI est spécialisé dans l’immixtion dans les élections de pays étrangers, comme le montre très rapidement une consultation des rapports annuels de la NED/CIA et du site Internet de l’IRI. Il s’agit de l’un des quatre principaux allocataires de la NED, une organisation fondée par le Congrès sous l’administration Reagan, en 1983, afin de se substituer aux programmes d’action secrète de la CIA au sein des sociétés civiles, lesquels avaient été dévastés par leur dénonciation par le Conseil des Églises, dans les années 1970. Les trois autres piliers de la NED/CIA sont le National Democratic Institute du parti démocrate, le Centre de Solidarité du syndicat AFL-CIO et le Centre pour l’entreprise privée internationale de la Chambre de commerce états-unienne.

    Mais, de ces quatre organisations, l’IRI est le plus proche de l’administration Bush, d’après un article récent du New York Times dénonçant la part qu’il prit dans le renversement du président haïtien Jean-Bernard Aristide : « Le président Bush a nommé son président, Lorne W. Craner, pour gérer les efforts de meccano de la démocratie déployés par son administration. L’Institut, agissant dans plus de soixante pays, a vu ses financements fédéraux pratiquement tripler en trois ans, passant de 26 millions de dollars en 2003 à 75 millions de dollars en 2005. Au printemps dernier, au cours d’une “vente de charité” pour le financement de l’IRI, Bush a qualifié le meccano de la démocratie de “secteur industriel en pleine croissance” ».

    L’arrosage en provenance de l’IRI constitue un problème majeur pour la crédibilité de RSF en tant qu’organisation « défendant la liberté de la presse », d’autant que cette organisation a fomenté une campagne de propagande hostile aux gouvernements démocratiquement élus du Venezuela et d’Haïti exactement en même temps que son chaperon, l’IRI, était profondément engagé dans des actions visant à leur renversement. L’IRI a ainsi financé l’opposition vénézuélienne au président Hugo Chavez et il a activement organisé l’opposition haïtienne à Aristide, en coordination avec la CIA.

    Cette association a par ailleurs utilisé son image de marque d’organisation indépendante de défense des droits de l’homme pour faire passer son message dans les médias états-uniens et européens et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus, s’ils n’ avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le plus puissant qui soit au monde."

  • Qui se cache derrière la Manif pour tous ?

    Manif pour tous, mariage pour tous, Robert Ménard, Frigide Barjot, Heritage Foundation, CIA, extrême-droite, union des droites, Contribuables assoicés, Institut de formation politique, Front national, libertariens, christine Boutin, Fils de france, Boulevard VoltaireDimanche 13 janvier aura donc lieu le grand rassemblement contre le mariage entre homosexuels.
    On aura tout lu sur le sujet me direz-vous ? Pas sûr.

    On sait que Georges Soros -le financier philanthrope qui a distancé Dorian Gray en parvenant lui, à se racheter une vertu- finance les activistes progressistes mi-féministes mi-femelles à tout faire du type FEMEN, mais qui sait qui se cache derrière ceux qui encadrent la Manif pour tous ?


    Qu'est ce que l'Alliance Vita fondée par Christine Boutin ? Que sont les Contribuables Associés et le Club de l'Horloge ? Qu'est-ce que Civitas (qui ne défilera pas avec Forsane Alizza cette fois-ci, la Dcri aura peut-être eu quelques remords) ?
    Qu'est-ce que Frigide Barjot, et les Bains Douches n'ont-ils jamais eu de recrues formées à l'américaine ? Qu'est que Fils de France ?
    Les réseaux libertariens et leur fonctionnement vous disent-ils quelque chose ?
    Qu'est-ce que Contrepoints ? Qu'est que Nouvelles de France ? Qu'est ce le Prix Razel ? Les liens de ces nouveaux Chicago Boys avec l’Heritage Foundation et les Tea-Parties ? Qu’est-ce que l’Heritage Foundation fondée par des membres de l’OSS, ancêtre de la CIA ? Qui est la famille Mellon Scaife ? Que fout-elle à financer, tant extrême-droite, que sectes, que nécons, que Planning Familial ? Qui est David Horowitz ? Qu'est-ce que Atlantico (la voix de son maître ?) ?

    Qu'est-ce que les ONG ont à voir avec la CIA ? Qu'est-ce que la NED (National Endowment for Demcracy) ? Que sont que les réseaux Liberté ? Qu'est-ce que les programmes Liberté ont avoir avec la CIA ? Qu'est-ce que Ménard a foutu au Qatar ? De Médecins sans frontières à la direction générale du Centre pour la liberté de l'information à Doha au Qatar ? Quels liens le site Boulevard Voltaire entretient-il avec les libertariens et Washington ? Qui est Alain, pardon, Dominique Jamet ? Pourquoi Robert Ménard recycle-t-il des anciens du Club de l’Horloge, National Hebdo, Minute, Choc du mois ?

    Que sont que les Freedom Alliances et accessoirement le projet Eurabia, quels sont leurs liens financiers avec Horowitz, l’Heritage Foundation, la Fairbrook Foundation ? Dans quels buts ?
    Que sont les Fils de la Liberté, leurs liens avec les Tea-parties, Rosine Ghawji, Ron Paul, Alain Soral, Piero Faloti San Giorgio ?

    Alain Soral qui a pris lui-aussi le train libertarien en route (le sujet mériterait un papier à lui tout seul).

    Vous ne les connaissez peut-être pas, mais eux, entre eux, se reconnaissent bien.
    Ils s’auto promeuvent les uns les autres, défendent les mêmes intérêts in fine -même s’ils peuvent avoir a priori parfois, l’apparence de s’opposer sur des détails.
    Autant de coïncidences dans un monde si petit qui méritent que l’on s’y attarde.



    Ceux qui sont derrière cette manifestation relèvent d'une officine américaine qui est une émanation de la CIA et qui s'appelle l'Heritage Foundation.
    L’Heritage Foundation est le plus puissant réseau de lobbies au monde.
    Mais se sont les grandes multinationales qui pilotent ce dit think tank, qui a la particularité de soutenir et manipuler l'extrême-droite partout dans le monde et en particulier en Europe et en France. Leurs filiales France œuvrent à l'Union des droites à la base.
    Ce sont des descendants des Chicago Boys, ces agents économiques chargés de déstabiliser les systèmes politiques dans le but d’asseoir le système libéral et l’hégémonie américaine qui sert en même temps à maintenir l’oligarchie industrialo financière.
    Ils sont pour réduire l’Etat à sa portion congrue et/ou l’utiliser pour défendre encore davantage leurs petits intérêts. Ils placent la "liberté" (all rights reserved) au-dessus de tout et donc sont contre le fait que l'Etat interviennent en général.
    Dans leur optique, les homosexuels ont donc le droit de se marier en particulier, comme le défend le chef des libertariens, Ron Paul.
    La famille Mellon Scaife, des Mellon’s Banks & Enterprises (matières premières) financent tant l’HF que le Planning Familial par exemple (ceci explique-il pourquoi le Planning Familial aux USA fait le forcing sur les populations noires ?)
    Les filiales françaises sont donc dans le paradoxe, sauf à comprendre qu’il ne s’agit que de lobbies qui s’annihilent les uns les autres tout en maintenant un semblant de démocratie.

    Le lobbying sert à canaliser les colères et c'est un marché en soi.

    Au besoin, il sert au véritable pouvoir s'il est mainstream, en tous les cas, il le sert à manipuler les masses, les distraire de la politique réelle.

    La politique des lobbies, à la petite semaine, s'oppose à la véritable politique basée sur des idées cohérentes et représentant le bien commun.

    Le droit de la famille ne peut s'inscrire que dans une politique générale de redressement national.


    Pour les liens avec l'Heritage Foundation , il faut s'intéresser aux Contribuables Associés, dont le projet est clair :

    http://laboursetocqueville.fr/le-projet.html

    "Le projet 

    Initiée et financée par Contribuables Associés, la Bourse Tocqueville a pour objectif de permettre à des étudiants ou jeunes actifs portant un intérêt tout particulier aux idées de liberté d’approfondir leur connaissance des grandes doctrines politiques, d’acquérir la maîtrise des techniques d’action politique les plus modernes et d’établir des contacts avec des acteurs de la société civile française et de la vie politique américaine.



    Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les six lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains (élus, journalistes, universitaires, experts…).
    Découvrir le programme"


    Et donc, au Club de l'Horloge, Radio Courtoisie, Nouvelles de France, Contrepoints, l'Institut de Formation politique, etc. qui travaillent à une France américaine, et qui ne cachent pas, si on les interroge, leurs relations avec le dit Think tank.

    Christine Boutin va y faire ses courses et ils forment des cadres souverainistes, l’Institut de Formation politique -lié directement au projet de défense du « modèle » américain- forme par exemple, des cadres du Front National et affiche clairement son objectif d’ »Union des droites » à la base, aux municipales.
    Le projet d'Union de droites (Le Front National n'est d'ailleurs pas a priori un mouvement de droite, la France, c'est autre chose), est le projet des libéraux tenant de la France américaine.

    Ils entendent phagocyter le mouvement national par la base et/ou par des diligences d'experts.

    Le but est d'annihiler toute résistance nationale, seul rempart à la monstruosité mondialiste qui n'est que l'uniformisation du "modèle" américain au service d'une oligarchie industrialo financière et contre les peuples à visage humain.
    Les USA servent de bras armé à ces multinationales qui sont de l'ordre de quatre cents et qui contrôlent par nébuleuses, l'ensemble du réseau d'entreprises.
    On retrouve les noms de ces groupes dans des lieux comme :

    - l'American Business Roundtable
    - l'European Round Table
    - l'American Enterprise Institute
    - L'Institut de l'Entreprise et Cercle de l'Industrie

    Ce sont elles qui tiennent les organisations économiques et politiques internationales (OCDE, OMC, FMI, Banque Mondiale, UE).
    Le processus est issu des Accords de Bretton Woods initiés par les vainqueurs de la guerre.
    Ce sont les Think tanks de ces groupes qui fournissent les politiques en expertises allant dans le sens des intérêts de l'oligarchie et qui sont à l'origine des lois.


    Christine Boutin, donc, va prendre ses ordres à Washington, auprès de cette centrale du lobbying.

    Ce qui ne l’empêche pas de faire la maline :

    Christine Boutin: "il y a un lobby gay important auprès de Marine Le Pen" - Lelab Europe1

     

    lelab.europe1.fr

     

    "Comme l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, Christine Boutin pense qu'un "lobby gay" est à l'oeuvre au sein du Front National. Et c'est bien lui qui empêcherait Marine Le Pen de descendre dans la rue pour manifester son opposition au mariage homo, selon elle. Invit&ea..."

     



    Et pourtant, elle s’acoquine, elle, au plus important des groupes de pression :

     

     

     

    http://www.ndf.fr/vu-des-etats-unis/21-10-2012/defense-de-la-famille-christine-boutin-franck-margain-et-beatrice-bourges-a-la-bonne-ecole

    Défense de la famille : Christine Boutin, Franck Margain et Béatrice Bourges à la bonne écolewww.ndf.fr

     

    Pour rappel, l’Heritage Foundation, que le chercheur Patrick Gatines place comme parmi les plus gros groupes d’influence mondialistes :

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/The_Heritage_Foundation&prev=/search%3Fq%3Dheritage%2Bfoundation%26hl%3Dfr%26tbo%3Dd%26rlz%3D1R2GZEF_frFR345%26biw%3D1424%26bih%3D754&sa=X&ei=R43sUPTOBeWW0QWyvoGICg&ved=0CF4Q7gEwBA

     

    Google Traduction



    Christine Boutin est ainsi aller faire ses allégeances aux USA avec Béatrice Bourges, que l’on retrouve régulièrement aux côtés des réseaux de Contribuables Associés, et ci-dessous avec le nouveau-venu, Fils de France. On n‘est jamais si bien servi que par soi-même :

    http://www.filsdefrance.fr/uncategorized/entretien-avec-beatrice-bourges/


    Frigide Barjot, elle, confond juste le Vatican avec le plus gros rassemblement évangéliste anglo américain.
    Elle a récemment pris ses ordres à ce cercle qui est une sorte de Siècle américain qui réunit politiques et industriels autour de leur foi en le libéralisme.

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FNational_Prayer_Breakfast

    Agenda de Frigide Barjot :

    Mercredi 1er février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA -/ 12h30 : 60th National Prayer Breafast meeting - International Lunch, Hilton Washington Jeudi 2 février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA / 60th National Prayer Breakfast, Hilton Washington, en présence de Michelle & Barack Obama. > Lien sur le site de Leadership Development < > Discours de Barack Obama à l’édition 2011 < Vendredi 3 février 2012 - Meeting international chrétien International Women’s continental Breakfast with Congressional Spouses Mercredi 8 février 2012 - fin du US Tour après un séjour en Floride Jeudi 9 février 2012

    Il y en a quand même qui ne sont pas curieux, ce rassemblement de multinationales auquel assistent tous les présidents des USA depuis Eisenhower, ne réunit qu'un millier de personnes autour d'un dîner infiniment sélect, et personne ne s'étonne qu'y figure une habituée des Bains Douches mi-catho mi-catin, qui a récemment retrouvé la foi ...


    Bref, participer de cette manifestation montre seulement que l'on n'a pas compris ce qu'était le mondialisme qui se joue du peuple mais s'assoit, le cas échéant et dans tous les sens du terme, sur les lobbies.

    Je suis contre le mariage homosexuel, mais je sais les gender studies introduites par Sarkozy-Descoing façon suppo.
    Du reste, la position réelle de la droite est celle de son chef, tous ceux qui défileront dimanche ont tous voté pour lui au moins au deuxième tour des présidentielles, quand l’encadrement n’a pas ouvertement appelé à le soutenir :

    http://www.youtube.com/watch?v=lTCRYFkxUUw

    Je sais qui tient les lobbies libertariens et dans quel but.

    La Manif pour tous est tout aussi stérile que le mariage pour tous, en revanche, certains espèrent bien tirer les fruits des différents accouplements, fussent-ils ceux de la carpe et du lapin et dussent-ils passer par des canaux peu forcément appropriés et pas forcément propres pour cela.
     

    [La stratégie de Bob Ménard -l'homme qui a des méciaènes- est de fédérer l'Union des droites aux municipales, par la base donc.

    Sur sa prorpre liste, on devrait trouver les hommes d'Elie Aboud -le libanais de Copé-, les gars de Dupond-Aignan, et ceux du Front National, le tout pour babattre la gôche-qui-est-à-l'origine-de-tous-les-maux-de-la-France, comme chacun sait.

    Evidemment, je ne saurais que conseiller au Front de fuir à toutes jambes tant qu'il est encore temps.]

     

     

  • La petite histoire de l'école mondialiste

    Huxley_Meilleur_rond.jpgNous sommes capables aujourd’hui d’identifier précisément les causes réelles de l’effondrement de l’école, et le seul moyen d’y remédier est de les chercher vraiment.

    Le coup de 68, même s’il fait évidemment partie du jeu, est un peu court, on voit bien que l’on n’en sort pas.

    On peut citer l’Ecole de Summerhill, c’est bien un des lieux de l’idéologie, mais c’est une partie émergée de l’iceberg.

    La naissance de l’idéologie se situe dans l’Antiquité déjà, et comme souvent toute idée y prend assise.

    Il faut partir de la maïeutique socratique pour trouver l’idée d’apprendre à apprendre, c’est le début des prétendues sciences de l’éducation. Socrate prétendait que l’on pouvait être maître de son propre savoir.
    Platon même a montré l’absurdité de la chose par l’esclave du Ménon, car Socrate interrogeait des adultes déjà instruits, cela ne fonctionne pas avec l’enfant.

    Cependant l’idée reste et excite les tenants de petites sectes qui se croient supérieures et prétendent aller contre les forces de la nature ou contre la transmission traditionnelle.

    Les pairs de Socrate avaient senti le danger, ses théories remettaient en cause l’ensemble de la transmission et il est évident que si elles avaient pris le dessus, nous n’aurions pas connu l’histoire que nous savons.
    Il a été banni aux motifs légitimes qu’il était un danger pour la jeunesse.

    Ses tenants ont joué sur la mise au ban politique pour certifier qu’il avait raison et qu’il représentait la modernité.
    En effet, il était la modernité face aux méthodes traditionnelles.

    Les méthodes pédagogiques de Socrate vont se transmettre à travers les âges via des petites sociétés aristocratiques que l’on retrouve aux XVIII et XIXe siècles dans les loges maçonniques et les sectes de type anthroposophiques, théosophiques, scientologiques. On sait qu’une première application en a été faite fin XIXe et début XXe tout le long de la montée de l’Allemagne nazie.

    En lisant simplement leurs idées sur l’Education, on retrouve l’idée de base de Socrate qui entend faire du passé table rase pour instaurer des méthodes nouvelles qui prendraient le contrepied de la façon de transmettre le savoir par des moyens plus ludiques de mise en recherche.
    Ces méthodes sont très attractives puisqu’elles permettent de s’affranchir du difficile travail d’apprentissage rigoureux et fastidieux qui assure l’accès à la connaissance.

    On retrouve par exemple la trace de médecins espagnols qui se sont fait bannir de l’Académie de médecine au XIXe siècle pour avoir mis au point ces prétendues nouvelles sciences sur des handicapés mentaux. Les méthodes ont en effet une relative apparence de réussite, voyez comment on apprend aujourd’hui à lire aux enfants en trois mois quand l’apprentissage traditionnel alphabétique prend au moins un an et demande un effort de travail beaucoup plus conséquent.
    Ces médecins en exil voyagent en Inde comme c’était de mode à l’époque et étoffent leur modèle d’exotisme dont on est friand en ce temps là dans ces milieux. Ils font des émules dans les sociétés aristocratiques en Europe, gagnent l’Amérique Latine puis explosent au royaume des sectes par excellence, aux Etats-Unis. Cela deviendra la PNL, programmation neurolinguistique.
    La propagation de telles idées se fera via l’aristocratie mondiale qui deviendra l’aristocratie mondialiste.

    En 1981, le Prix Nobel de médecine est attribué à Roger Sperry qui commence à mettre en évidence les effets physiologiques de ces méthodes sur le cerveau.
    Il faut savoir que le Nobel est une institution, comme tant d’autres, créée et financée par des réseaux initiés par la CIA via des fondations du type Rockefeller, Rotary, etc., à vocation mondialiste au service de la domination anglosaxonne.

    On perçoit bien vite l’intérêt de la mise en place généralisée de ces méthodes au niveau mondial.

    L’éducation et l’école deviennent un vecteur primordial de l’idéologie mondialiste.

    Partout dans le monde aligné ou dominé, éclosent des institutions chargées de promouvoir les nouvelles méthodes, le caractère humanitaire, caritatif de l’affaire, permet l’implantation. Cela permet non seulement de formater le cerveau des enfants, mais encore de véhiculer fonds, propagandes idéologiques sans y paraître.

    On retrouve les fondations Milton & Rose Friedman liée aux néocons et notamment aux Tea Parties, Club de La Haye, Fondation Saint-Simon, les différentes Fondations Rockefeller, et autre Fondation Ditchley , via lesquels l’idéologie libérale va asseoir son emprise sur les pays.

    En France, l’Afev, qui a promu le livret de Compétences, semble être une de leurs implantations, les connexions avec les faux-nez mondialistes que sont la Chaîne de l’espoir, la Rose ou la Flamme Marie-Claire, Toutes à l’école, sont faciles à établir et fonctionnent selon les méthodes classiques des réseaux des services américains.
    La lecture de la revue liée à l’Afev, Universités et territoires, ne laisse guère de doute quant à ce qui est véhiculé, et on retrouve parmi les personnes qu’elles mettent en avant des intellectuels dont les archives ont prouvé qu’ils étaient des agents de la Cia ( Edgar Morin, l’indigné de service Hessel, etc.).

    On sait même qu'aujourd'hui, les américains ont créé des compagnies d'éducation privées en lien avec les fondations proches de la Cia, sur le modèle des Blackwaters pour l'armée - on peut citer la Creative Associates - chargées sous couvert de droits de l'homme et autres prétextes caritato humanitaires, de gérer la subversion libérale.

    Les organisations économiques et financières internationales issues et mises en place par les vainqueurs de la guerre, se chargent bientôt d’élaborer et de diffuser officiellement le système, il s’agit de l’Ocde, de l’Omc, du Fmi et de la Banque mondiale.

    Les rapports Pisa et Pirls de l’Ocde permettent l’uniformisation sous prétexte d’efficacité et de modernité, les méthodes sont présentées comme incontournables.

    Leur efficience économique au service du monde marchand est certes adéquate.
    Les travaux de Roger Sperry, sans cesse validés par les progrès technologiques des IRM et les avancées en neurosciences. Notre cerveau obéit à des lois que les nouvelles méthodes contournent pour le formater à l’absence de réflexion pour le rendre davantage perméable à la pensée dominante, plus flexible et favorable à l’insécurité permanente demandée pour une adaptation à la nouvelle organisation internationale du travail.

    Ainsi comme cela se généralise, c’est par la duperie et des données très techniques que le mondialisme s’implante partout.

    Toutes les méthodes actuelles sont le fruit de recherches menées dans des laboratoires américains, je l’ai déjà détaillé dans les quelques recherches que j’ai menées.

    L’Education et la Formation Tout au Long de la Vie ou Lifelong Learning est le concept qui permet l’ancrage territorial indispensable aux mondialistes.

    Ils ont ainsi noyauté par le bas (collectivités territoriales) et par le haut (institutions internationales dont l’UE est une courroie de transmission), le nouvel ordre éducatif mondial.

    Pour en sortir et revenir aux méthodes traditionnelles (ce mot est en effet ce qui fait bondir toutes ces organisations) qui ont fait leurs preuves par l’histoire et qui seules nous rendrons libres, il faut en découdre avec toutes ces organisations dont le seul rempart est la nation pleine et entière.

    On ne doit laisser aucune place possible à toute instance internationale et se méfier de tous les pièges techniques qu’elles nous tendent (j’ai également expliqué comment le chef d’établissement était un de ces pièges …).

    De Gaulle et même Mitterrand à la fin de sa vie quand il disait que la France ne le savait pas mais elle était en guerre, contre les Etas-Unis et que ce serait une guerre à mort, avaient bien identifié le problème, à nous d’être à la hauteur.