MMLP répète en boucle les éléments de langage que Philippot sort à l'identique :
"A bas la dérégulation", mais ce faisant, se met complètement en porte-à-faux avec sa doctrine droitarde et le fait qu'elle dénigre l'Etat qui selon elle, assassinerait la France.
La dérégulation, c'est le fait d'absence d'Etat puisqu'en France, l'Etat a toujours était garant de la prospérité économique avant les grandes manœuvres d'après-guerre qui ont commencé à le dépecer de ses attributs de souveraineté qui seuls permettent de réguler.
L'économie, ce sont les règles de la maison (oikos nomos), à l'origine.
Avec l'idéologie récente au regard de notre histoire, de la macroéconomie, ce sont les lois du marché, soit celles de la jungle où les gros prédateurs bouffent les petites proies.
Quant à la racaille agricole que MMLP ne saurait voir -la racaille ne pouvant être dans sa France blanche-blanche-blanche que celle des banlieues black-beur-beurk qui brûle les voitures (bon, ok, pour MMLP, un non-blanc jet setter qui à au moins l'air de faire du pognon, c'est un winner, soit presqu'un blanc)-, on se souvient de ce que ses amis les Benêts Rouges des gros Bonnets du patronat, ont fait comme millions de dégâts avec les infrastructures de nos routes en Bretagne, ou encore comment ils s'arrogent des droits de milices privées complètement barrées dès lors qu'un non-barrage ou quelque chose ne leur convient pas.
Même pour Florian Philippot, la banlieue qui crève du chômage ou de logique maffieuse organisés par l'absence d'Etat, ne sait voir dans les quelques échauffourées qu'il peut y avoir (quand les voitures ne sont pas cramées par l'extrême-droite pour faire valoir une insécurité qu'elle appelle de ses voeux ...), la colère sociale.
On pouvait parfaitement s'attendre à ce genre de pique pro race blanche, bourgeoise et propre sur elle, de la part d'une MMLP à l'identité estampillée mille générations non confondues, là encore, de la part de Philippot, républicain intermittent d'un anti républicanisme à plein temps de la petite Le Pen en jugeote courte, cela fait un peu désordre ...
Les agriculteurs quant à eux, ont souvent aussi des réflexes d'extrême-droite, qu'ils se situent en bas, ou en haut de l'échelle avec leur idéologie à la droite de la droite économique de fusion, concentration, absorption, pour toujours faire le maximum de profits, logique libérale oblige.
Logique inverse de celle d'un Etat protecteur, garant de notre unité, qui a fait la France.
Même mimétisme au niveau des petits agriculteurs qui se sont sentis souvent investis des mêmes intérêts que les grands, grenouilles se faisant manipuler pour tenter de faire les gros bœufs sans doute, on a vu souvent les petits paysans, comme les petits artisans, défendre les intérêts d'un patronat dont ils se croyaient partie.
Ils prenaient eux aussi, comme une Marion maréchal Le Pen, l'Etat pour une horreur, un monstre qui les aurait mangés tout crus.
Or c'est la bêtise qui tue.

BB peut exaspérer mais ses prises de position iconoclastes méritent un peu plus de respect même en étant critique. Votre vomi verbal envers Philippot est parfaitement dégueulasse. Vos commentaires très au dessous de la ceinture sont écoeurants et traduisent une fois de plus les aigreurs d'une looseuse hystérique déçue d'avoir laissé échapper sa part de gâteau.
Écrit par : ROSSEL 12h53 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire
Je n'en veux à Philippot que pour sa naïveté politique, je suis tenante de sa ligne politique dont j'aimerais qu'elle soit nettoyée de tout ce qui serait incohérent justement.
Le soutien à une lobbyiste en mal de reconnaissance est très malvenu pour un républicain.
Bardot essaie d'exister et accepte de parrainer le premier qui la brosse dans le sens du poil, en 2007, c'était Sarkozy, et auparavant, elle servait de Bardot servait de bouche-trou à VGE et à Chirac ...
Écrit par : orianeborja 13h36 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire
Et s'il vous plaît, cessez de m'accuser de tous les noms dès lors que j'émets une critique et que je fais une analyse politique.
Quand je critique Ron Paul, je ne suis pas jalouse de lui, de sa beauté ou je n'en veux pas à son hétéro sexualité.
Quand je critique les soutiens ouvriers des Bonnets Rouges, je ne le fais pas en losseuse ou en aigrie jalouse de leur réussite.
Quand je démissionne du Comité central du Front ou que je refuse les propositions d'appartenir au think tank de Louis Aliot ou de former les cadres du Front comme me l'a proposé Pascal Erre, je ne suis pas déçue de n'avoir pas de gâteau, je n'aime pas les gâteaux.
Quand je me suis interdit d'écrire dans NPI ou NPMag et même d'y commenter alors que je possédais tous les codes d'accès de l'intérieur, je n'avais pas plus les attitudes que vous me reprochez totalement gratuitement.
Ne soyez pas ridicule.
Je me sens parfaitement bien dans ma peau, je ne suis ni malade, je ne prends aucune drogue ni médicaments, je ne fume pas, je ne bois pas, j'ai des enfants magnifiques qui réussissent merveilleusement, je ne me sens pas vieillir et j'ai hâte que mes enfants aient des enfants, et je suis une incorrigible optimiste à la nature profonde extrêmement joviale.
Je ne voudrais rien d'autre au monde que la vie que j'ai.
Cherchez ailleurs les raisons de ma colère.
Écrit par : oriane borja 13h48 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire