L'arabe est une langue très alphabétique, si elle est enseignée correctement, elle est un plus pour la gymnastique intellectuelle des enfants, et la France aurait tout intérêt à se tourner vers le Sud plutôt que de s'aligner toujours sur la domination de l'anglais.
Nous avons des histoires communes avec le monde arabe, même s'il serait temps que nous traitions ces nations d'égal à égal, quand le rapport de force avec le monde anglo-saxon est insupportable.
C'est le monde anglo-américain qui nous somme de nous aligner sur son anti-civilisation mercantiliste et anti-intellectuelle, quand les pays du Sud sont asservis, manipulés par la puissance dominante, nos relations au monde arabe pourraient être des rapports de coopération respectueux, c'est ce vers quoi l'avenir nous oblige, si nous voulons avancer en termes civilisationnels.
Cependant, l'école primaire n'est absolument pas le lieu de l'apprentissage d'une langue étrangère.
La tradition d'assimilation française ne doit absolument pas être remise en cause pour se fondre, une fois de plus, sur le communautarisme anglo-saxon.
L'assimilation repose au contraire sur un renforcement de l'apprentissage de notre langue française.
La France fait le Français essentiellement par l'école.
Là encore, comme avec la Loi El Khomri qui entend renverser nos normes institutionnelles d'unité nationale, nous devons préserver notre modèle scolaire en donnant à tous de solides bases de primaire.
Au collège, l'apprentissage des langues doit par ailleurs être beaucoup plus rigoureux, on doit cesser d'apprendre les langues étrangères par "méthode Assimil'" pour touristes seulement pour échanger des rapports commerciaux.
Les langues sont bien plus que cela, elles nous apprennent de l'autre profondément si tant est que l'on aime son prochain étranger comme sa propre culture.
L'amour des lettres nous pousse à maîtriser ce que nous sommes avant de pénétrer les autres mondes littéraires avec plus d'acuité et de recul.
Restons nous-mêmes pour mieux nous tourner vers les autres, les baromètres écoléconomistes Pisa et Pirls ne doivent pas nous guider, que l'OCDE aille se faire foutre, nous ne sommes pas encore tous des Américains !
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La langue arabe mérite plus de respect que ce que veut en faire le Ministre de l'Education Nationale
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Des réseaux Gladio à l'extrême-droite actuelle, un activisme toujours présent
Nos services de renseignements ont enfin pris la mesure de la réorientation de nos contrôles sur la mouvance d'extrême-droite dont les réseaux ont été réactivés depuis une vingtaine d'années et dont le maillage a acquis une certaine structuration.Les guignols de l'extrême-droite folklorique des groupuscules cachent des réseaux plus sérieux.
Chauprade ou le Général Piquemal sont les têtes émergées de l'iceberg, c'est au sein même de l'armée que se trouve "l'armée de réserve".
Quelques hauts gradés sont liés à des réseaux puissants comme ceux de Robert Spencer/Pamela Geller, ils ont des relais au sein du groupe parlementaire des Libertés à Strasbourg, Geert Wilders au premier chef, et Marine s'est entourée d'agents de Jihad Watch, et les Identitaires sont à même de fournir des activistes embrigadés.
Les cadres de l'armée pouvant compter sur une armée de mercenaires qui ont besoin d'argent et qui sont prêts à se mettre à leur service le doigt sur la couture.
Ces réseaux au sein de l'armée ne sont pas que reliés à Jihad Watch, mais également aux plus puissants lobbies libertariens, qui sont parmi les plus influents au monde, et qui ont réussi à s'adosser à des marges de l'Eglise, les traditionalistes via l'Opus Dei.
Leur but est la déstabilisation de l'Etat.
On les retrouve déjà dans certaines actions violentes lors de manifs (Printemps Français dont Action Française).
La volonté est clairement de déstabiliser l'Etat, et de tenter le coup d'Etat.
Cela peut paraître farfelu, mais eux du moins y croient et sont formés à cela.
Ils profiteront de toutes les failles, de toutes les faiblesses.
Leurs lobbies, dont le maillage est impressionnant (essentiellement parisien, avec quelques relais locaux pour la France, et internationaux au niveau de l'Union Européenne, à Washington, Russie, Syrie), depuis une vingtaine d'années qu'ils croissent et se structurent en France, Europe, Russie, utilisent déjà des procédés de manipulation tous azimuts.
Ils attendent le grand soir, le choc des civilisations qu'ils appellent de leurs vœux, suivi du grand chaos qui amènera le "meilleur ordre libéral".
Au regard de la surveillance par nos services de renseignements des réseaux d'extrême-droite, nous pouvons faire le parallèle entre les réseaux réactivés aujourd’hui par les libertariens américains et les réseaux Gladio, la Loge P2 et les attentats de Bologne.
Proche du Vatican, cette maçonnerie clandestine avait infiltré tous les milieux, médiatiques, politiques, économiques, culturels, dans le but de former une élite anti communiste dans le but d'établir un pouvoir autoritaire réactionnaire.
Ces réseaux mafieux avaient également été introduits par les Américains.
Les libertariens sont également issu de la maçonnerie des Fils de la liberté, Chauprade comme de nombreux membres de la nébuleuse font partie de cette maçonnerie libérale conservatrice.
La nébuleuse entretient bien des rapports maffieux où circule argent, armes, volonté de prise de pouvoir violente.
Le rassemblement de Robert Ménard en ce moment à Béziers réunit une partie de cette extrême-droite opuso libérale qui ressemble à de nombreux égard aux réseaux Gladio avec lesquels on peut établir une filiation.
L'organisation actuelle n'est plus sous l'égide de la CIA, mais par une scission de celle-ci qui lutte aujourd'hui aux USA contre le Département d'Etat.
Même si la volonté y serait, la violence n'est pas non plus du même ordre que dans l'Italie des années 80 car la France n'a pas la même "culture maffieuse" du fait de la puissance de notre Etat.
Mais la stratégie de la tension est tentée, toutes les potentialités susceptibles de déstabiliser l'Etat sont cooptées,de Soral, Dieudonné, Chouard, Manif Pour Tous, Hollande Dégage, Belghoul, Veilleurs, Brigandes, Identitaires, Action Française, et autres groupuscules d'extrême-droite, à Nuit Debout ou aux Autonomes, avec en cadrage des organisations idéologiques plus structurées comme L'Institut de Formation Politique, l'Ecole de Guerre Economique, etc..
Anders Behring Breivik n'apparaît qu'un loup solitaire que lorsqu'on ne sait pas identifier les réseaux auxquels il est lié, l'idéologie du "grand remplacement" et du Choc des Civilisations tissent des liens entre la droite et l'extrême-droite.
Derrière ces préoccupations racistes se cachent la forêt idéologique libérale qui elle, travaille un spectre politique beaucoup plus large, de Marion Maréchal Le Pen à Macron, en passant par les velléités révolutionnaires d'un Mélenchon, anarchistes de droite comme de gauche, les supports vecteurs des réseaux anti Etat français sont nombreux, les pièges sont beaucoup plus poreux que les clivages politiques traditionnels.
Ils ne sont pas "partout", ils sont une minorité d'activistes, mais ils s'infiltrent ou tentent de le faire partout, espérant utiliser les faiblesses de pensées politiques peu rigoureuses (dans la mesure où elles méconnaissances les idéologies et leurs réseaux) auxquelles ils entendent substituer un arsenal dogmatique minutieusement élaboré dans les think tanks américains qui enfantent des lobbies qui s'organisent à pénétrer les failles étatiques de l'intérieur pour les faire imploser. -
La filiation entre les réseaux Gladio et l'extrême-droite actuelle
Au regard de la surveillance par nos services de renseignements des réseaux d'extrême-droite, nous pouvons faire le parallèle entre les réseaux réactivés aujourd’hui par les libertariens américains et les réseaux Gladio, la Loge P2 et les attentats de Bologne.
Proche du Vatican, cette maçonnerie clandestine avait infiltré tous les milieux, médiatiques, politiques, économiques, culturels, dans le but de former une élite anti communiste dans le but d'établir un pouvoir autoritaire réactionnaire.
Ces réseaux mafieux avaient également été introduits par les Américains.
Les libertariens sont également issu de la maçonnerie des Fils de la liberté, Chauprade comme de nombreux membres de la nébuleuse font partie de cette maçonnerie libérale conservatrice.
La nébuleuse entretient bien des rapports maffieux où circule argent, armes, volonté de prise de pouvoir violente.
Le rassemblement de Robert Ménard en ce moment à Béziers réunit une partie de cette extrême-droite opuso libérale qui ressemble à de nombreux égard aux réseaux Gladio avec lesquels on peut établir une filiation.
L'organisation actuelle n'est plus sous l'égide de la CIA, mais par une scission de celle-ci qui lutte aujourd'hui aux USA contre le Département d'Etat.
Même si la volonté y serait, la violence n'est pas non plus du même ordre que dans l'Italie des années 80 car la France n'a pas la même "culture maffieuse" du fait de la puissance de notre Etat.
Mais la stratégie de la tension est tentée, toutes les potentialités susceptibles de déstabiliser l'Etat sont cooptées,de Soral, Dieudonné, Chouard, Manif Pour Tous, Hollande Dégage, Belghoul, Veilleurs, Brigandes, Identitaires, Action Française, et autres groupuscules d'extrême-droite, à Nuit Debout, avec en cadrage des organisations idéologiques plus structurées comme L'Institut de Formation Politique, l'Ecole de Guerre Economique.
Propaganda Due — Wikipédia
Propaganda Due (prononciation italienne : [propaˈɡanda ˈduːe]) ou P2 était une loge maçonnique dépendant du Grand Orient d'Italie de 1945 à 1976, puis une loge pseudo-maçonnique (également qualifiée de loge « noire » ou loge « clandestine ») dont l’existence était illégale (au regard de la constitut...
FR.WIKIPEDIA.ORG
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De la Loi El Khomeri aux enjeux de civilisation et de l’humanité
Ne nous y trompons pas, au-delà de la Loi El Khomeri, c’est de la remise en cause totale de notre civilisation dont il s’agit.
La France, depuis nos Rois déjà, a toujours eu à lutter contre les intérêts particuliers et les velléités dominatrices de quelques puissants.
La France, depuis nos Rois, a toujours su lutter et maintenir nos valeurs, soutenues par des principes et des institutions, dont l’Etat centralisateur et protecteur est la clef de voûte.
Le tout dans le sens de l’intérêt commun et in fine, de la liberté.
La France est tout autre chose que le capitalisme ou le communisme, les uns agitant toujours la peur de l’autre pour asseoir eux-mêmes leur domination idéologique.
La France, admirée dans le monde entier pour son modèle civilisationnel, repose sur d’autres fondements.
Nous sommes une vieille nation qui a fait ses preuves, et n’avons aucune leçon à recevoir de ces idéologies modernes et mortifères.
De l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par tout le spectre politique, tous veulent abattre notre creuset, au premier chef les dits-souverainismes en réalité tenants de l’idéologie anglo américaine la plus extrême.
Les toqués de Tocqueville, IFRAPés au coin du mauvais sens, s'abreuvent à une source libérale, anglo américaine, ils n'ont rien de Français.
Leurs idéologues, rattachés à des “think tanks” cache-sexe de la main-mise mercantile sur la pensée, sont tous unis dans un même mouvement de remise en cause du fonctionnement de nos institutions et de nos paradigmes constitutifs.
Renverser le “système”, qui n’est en réalité que le leur, pour avancer vers la remise en cause de tout ce qui lui fait encore barrage, voilà leur créneau.
Un autre monde est possible selon eux, le Nouveau, celui de la jungle contre la civilisation, celui de la dérégulation qui, il faut en croire leur dogme, établira le “meilleur ordre libéral”.
La dérégulation, c’est la quintessence de l’extrême-droite, sans réglementation, sans frein, la loi du plus fort s’installe, toute faiblesse peut crever, elle est forcément un parasitage pour la race supérieure.
On vous promet la protection de la tribu, si par hasard de cuillère en argent, elle a les moyens de le faire, la liberté ne sera que celle du fort, qui ne se rend pas compte de sa propre faiblesse, tout le monde aura à y perdre, nous sommes tous dépendants les uns des autres, n’en déplaise aux bercés d’illusion, l’homme ne naît pas de nulle part, l’homme ne s’adosse qu’à la société et la société est tout le contraire de la tribu.
La société est le plus grand dénominateur commun quand la tribu est le plus petit, la tribu est une secte quand la société est une organisation beaucoup plus complexe permettant la liberté de chacun.
D'autant que dans le contexte de moins-disant salarial, il faudra s'adosser à une vie en trouple, non pas à trois mais en troupe, pour réduire les coûts et pouvoir survivre, l'avenir libéral, c'est la secte mormon.
La liberté obéit à des lois, pour atteindre le meilleur degré de liberté avant de sombrer dans la liberté illusoire, il faut le meilleur taux de contraintes possibles.
Cette alchimie scientifique, la France avait su la trouver par le miracle de l’alliance de l’histoire, de la bonne volonté et de l’intelligence, et sans doute du combat intellectuel armé de quelques moyens coercitifs.
Ce miracle repose sur des ingrédients, comme notre cerveau obéit à des lois neuronales auxquelles on ne peut pas déroger, l’organisation de la Cité repose sur des principes de civilisation.
Une société ne s’organise pas sans Etat organisateur, partout dans le monde, le malheur vient de l’absence d’Etat véritable, à savoir une entité non corrompue au service de sa population.
Un Etat obligatoirement maillé sur un territoire, doté d’attributs de souveraineté permettant son fonctionnement.
La décentralisation des pouvoirs au niveaux inférieurs n’est que le royaume des maffias, force, violence, dont le maintien ne repose aujourd’hui que sur la puissance financière.
Le clivage actuel est celui de la finance contre l’Etat, la sauvagerie barbare contre l’organisation de la Cité, l’Economique contre le Politique.
La Loi contre le travail et ses petits porteurs de valise dont Emmanuel Macron est un des hérauts au milieu de ses coreligionnaires d’extrême-droite, est une corde avancée pour nous pendre tous, la résistance est vitale, mais le combat sera éternel, le mouvement perpétuel, de tout temps les uns voudront dominer les autres, quels que soient les prétextes, les idiots-utiles et les moyens mis en oeuvre pour se faire.
La capacité de résistance réside tant dans le raisonnement que dans le bon sens, des petites-mains à l’architecte, on trouvera des bons et des mauvais partout, l’affrontement est pérenne, mais ne désespérons pas, l’humanité sera altruiste ou ne sera pas, et en l’espèce a déjà fait ses preuves sous peine de disparition, même si l’époque est au charity business, gageons qu’il faille un peu plus que du marketing commercial pour asservir l’humanité.
Nous n’en aurons à terme pas le choix.
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De l'importance des contes
Elle a un très bel anglais, ça donne envie de le voir et en version originale, par attachement à Hermione, la petite Moldu si intelligente, honnête et courageuse, par intérêt pour le conte philosophique dont l’héroïne est une des plus intéressantes du genre, choisissant de s’élever dans un milieu où la seule richesse n'est constituée que de livres et qui donc, sait se détacher de la bêtise, du matériel et sait ainsi percer la vérité des choses.
A voir si le film sait se détacher de l'enrobage Disney pour se rapprocher de l'oeuvre.
L'adaptation de Jean Cocteau avait utilisé des acteurs de grands talents, comme J.K.Rowling avait su choisir des acteurs shakesperiens, on sait l'attachement et la formation d'Emma Watson à la littérature, fondant peu à peu sa vie au personnage d'Hermione qui reste un vrai modèle pour les adolescentes férues de sciences et de lettres aujourd'hui et le restera sans doute longtemps.
Une interprétation et adaptation attendues, gageons que l'actrice n'ait pas voulu décevoir.
La Belle et la Bête en chair et en os avec une mystérieuse Emma Watson
Le premier teaser de l'adaptation du classique de Disney en prise de vue réelle a été dévoilé ce lundi 23 mai. Le court extrait laisse entrevoir avec délicatesse les…
LEFIGARO.FR|PAR ALICE DEVELEY
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B a Ba contre charabia
La langue et donc la pensée sacrifiées pour des raisons idéologiques.
Je rappelle qu'en libéralisme, la langue, comme la Princesse de Clèves, ne servent à rien, ce sont les méthodes américaines qui mènent à cet ensauvagement.
Même en communisme l'école était une priorité ...
Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987
Une étude menée par des professeurs d'université et des écoles montre l'évolution du niveau orthographique des élèves de 10 à 16 ans, etnre 1987 et 2005. Elle n'est pas à…
LEMONDE.FR
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Sans peur et sans reproche ? L'extrême-droite contre la France
La France est née avec l'impôt qui fait de nous société protectrice, et ils planquent leurs pognons à l'étranger;
la France est née avec la justice, nous faisons société protectrice parce que nous sommes soumis aux mêmes lois, et ils se barrent sous juridictions étrangères;
la France est née d'une culture commune, ils forment leurs cadres dans les lobbies américains;
Le parti de l'étranger, ça ne vous dit rien ?
La « fachosphère » s’expatrie
Pour échapper à la justice française, des sites d’extrême droite sont hébergés à l’étranger.
LEMONDE.FR
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Qui est vraiment Eugénie Bastié, la petite dernière des réseaux libéraux cons américains ?
Eugénie Bastié, le nouveau clone de Marion Maréchal Le Pen des libéraux cons, pressentie pour remplacer Léa Salamé dans l'Emission "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier sur France 2, a surtout été formée à Washington, dans les think tanks libertariens, via l'Institut de Formation Politique.
Ces réseaux sont liés à l'Opus Dei.
Ils se sont donné pour mission d'investir tous les champs, économiques, médiatiques, scolaires, politiques, culturels.
Le but est de répandre l'idéologie des pères fondateurs des USA, la maçonnerie libérale pure des Fils de la Liberté à l'origine.
Pour eux, le système actuel qu'ils appellent "néolibéral" est un dévoiement du vrai libéralisme qui n'aurait pas encore été réalisé.
Sur un air connu, le libéralisme ne fonctionne pas, il faut plus de libéralisme.
Ils mettent la liberté individuelle au centre.Ils sont extrêmement communautaristes, leur idéal est la cellule sectaire, on vit entre soi entre ceux qui pensent la même chose.
Ils sont pour réduire l'Etat à sa portion congrue, même s'ils sont animés de querelles libérales sur le sujet, à savoir s'il faut le réduire beaucoup ou jusqu'à totalement.
Quand Eugénie Bastié se dit anti-libérale, c'est qu'elle ne traduit pas le terme en Français, elle est anti- "liberal" dans son acception anglo américaine.
Bastié, Lévy et Polony sont évidemment du même cercle.
Polony est liée à tous les réseaux des lobbies libertariens de Washington, comme Elisabeth Levy.
On a vu Polony et Zemmour tourner dans tous leurs relais et notamment se porter cautions du lobby SOS Education, émanation des Contribuables Associés, dont les financements sont croisés avec l'Institut de Formation Politique, où tous évoluent également et qui forment ses petits cadres, dont Bastié, à Washington, dans les lobbies libéraux les plus puissants et influents au monde.
Bastié était en février 2016 à une de ces formations à Washington avec l'IFP puis dans la foulée, en France dans les locaux de l'IFP pour promouvoir son livre auprès des gamins-clients et futurs VRP de ces groupes de pression américains.
Quant à l'écologie de Bastié, il s'agit de celle de la secte de la famille Derville (Opus Dei), écologie et bondieuseries servant de cache-sexe, comme la couverture médiatico-culturelle, pour répandre l'idéologie des pères fondateurs des USA, celle des non moins sectaires Fils de la Liberté à l'origine de la Boston Tea Party.
Ce sont les mêmes qui sont derrière Causeur, Boulevard Voltaire-Robert Ménard, Valeurs Actuelles et Alexis Brézet, qui a embauché ce nouvel petit agent de Washington au Figaro, où elle n'est ni la première, ni la dernière télégraphiste des grands groupes d'influence états-uniens.
Au passage, on comprend comment on devient journaliste dans ces réseaux, un peu comme on devient député au Front National ...
Si France 2 n'est pas non plus la dernière chaîne à faire circuler les agents de l'école Autrichienne (Austrian School of Economics), rivaux de la non moins libérale Ecole de Chicago dont les luttes intestines ont été importées dans tout le reste du monde, Zemmour et Polony ayant été de la même école anti-France que la petite Bastié, il semblerait normal que le service public sache, ainsi que les citoyens, quels sont les réseaux et idéologies derrière ceux qu'ils prennent peut-être pour des débatteurs libres quand ils sont surtout les débiteurs de propagande idéologique qu'il faut savoir identifier.
Bastié, Bastiat, Basta ! -
Les royalistes sont à nos Rois ce que Marion Maréchal Le Pen est au mouvement national, une vaste farce
Lors du colloque de l'Action Française de dimanche, il semblerait que l'un des orateurs ait fait une tribune sur l'établissement de Parlements locaux afin d'asseoir la décentralisation dont l'AF se veut fer de lance.
Le hasard faisant bien les choses, j'avais justement écrit récemment un papier sur le sujet des parlements afin de démontrer le caractère anti-France des propositions de l'AF, qui n'a en réalité, qu'une filiation, étrangère, libérale, anglo saxonne.
Nul doute que la petite Marion Maréchal Le Pen, venue adouber l'anti-parlementarisme et l'anti-républicanisme de ses coreligionnaires d'extrême-droite de son onction intellectuelle, n'y aurait rien trouvé à redire, nous connaissons l'idéologie opuso villéro AFo horlogeo libérale et leur concept de subsidiarité.
Passer de Maurras à Maréchal Le Pen, fallait oser.
On ne saurait en effet dire qui, des coupeurs de têtes du peuple, à la pensée blonde, est le plus ridicule.
Certes, la peu attirée de la Chose Publique n'a fait que répéter un discours attendu (la jeune tient à garder cinquante ans de retard sur l'horaire actuel, la ringardise étant un état d'esprit), et s'est donc foutu de la vieille garde à l'insu de son plein gré, mais les attardés de la France ont tenu à l'accueillir comme une reine, ils reconnaissent ce qu'ils peuvent.
De leur principe de subsidiarité, il faut comprendre que leur objectif est le dépeçage de notre pouvoir central ancestral qui a fait la France.
Rien de nouveau, le combat de nos rois contre ces velléités usurpatrices du pouvoir royal et de détricotage de la France a toujours existé au sein d'une aristocratie ayant soif d'asseoir ses intérêts particuliers, contre nos rois défendant l'idée d'unité, dont notre Etat est garant, et qui est notre grand principe fondateur, la clef de voûte de la cathédrale France.Et nos Rois ont toujours su faire front, c'est ainsi que la France se pérennisa.
On ne répétera donc jamais assez l’histoire de ces parlements dont nos rois ont voulu qu'ils soient les garants de l'autorité royale, ce qui fut assuré dans une admirable transmission, de façon ferme et définitive par notre république.
Une république bien plus dans la lignée royaliste que les frondeurs de la noblesse provinciale qui, attirés par le monde anglo saxon et le pouvoir qu'ils auraient pu tirer de cet anti-modèle, ont bien tenté, heureusement en vain, de copier le système de l'ennemi héréditaire.
Comme dirait l'autre, Jeanne, au secours !
Origine
"Au début du Moyen Âge, la cour du roi, Curia Regis entourait le roi pour toutes les affaires du royaume.
Mais le développement du pouvoir royal entraîna la séparation de la Curia Regis en trois organes distincts : le Conseil du roi pour les affaires politiques, la Chambre des comptes pour les questions financières, et le Parlement pour la justice.
C'est l'origine du parlement de Paris au xiiie siècle. Le parlement de Paris a compétence sur tout le royaume jusqu'au xve siècle. Les clercs en sont exclus en 1319. L'ordonnance du 11 mars 1344 l'organise définitivement.
À partir de 1422, de nouveaux parlements sont créés : à Toulouse, à Bordeaux puis dans les grands fiefs rattachés au domaine royal. En tout, quatorze parlements ont été mis en place du xiiie au xviiie siècle.
Les parlements, et notamment le parlement de Paris, ont toujours été un appui de la royauté face à la papauté pour la défense de l’église gallicane.
Durant les guerres de religion, ils s’opposent ainsi à l’introduction de la réforme tridentine en France, qui renforcerait les pouvoirs du pape, puis éclatent entre ligueurs et royalistes : ainsi, les membres du parlement de Paris fidèles au roi forment de 1589 à 1594 le parlement de Tours.
Frondes parlementaires
Les droits d’enregistrement (qui consiste à publier les actes royaux : édits, ordonnances, déclarations, lettres patentes) et de remontrance (qui consiste à faire des remarques en cas d'irrégularité ou d'incompatibilité avec des lois ou coutumes existantes dans leur ressort), donnèrent aux parlements l'idée qu'ils avaient un pouvoir de contrôle, voire de censure, des décisions royales.
C’est notamment le cas pendant la première période de la Fronde, la Fronde parlementaire, (1648-1649).
Le Parlement de Paris réclame le droit de contrôler les finances du royaume.
Ce faisant, après la Révolution anglaise, les parlements revendiquent les compétences du Parlement de l’Angleterre dont une des deux chambres, la Chambre des communes, est composée d’élus, alors que les parlements français sont à l’époque composés de magistrats dont les charges sont des offices royaux inamovibles et souvent héréditaires.
En 1673, Louis XIV interdit aux parlements de faire quelque remarque que ce soit avant l’enregistrement des édits. Ceci musela les parlements pendant tout son règne.
Les parlements relèvent la tête après la mort de Louis XIV en 1715, en négociant leur droit de remontrance avec le régent Philippe d’Orléans, à qui ils attribuent, en cassant le testament de Louis XIV, les pouvoirs que ce dernier, oncle du régent, avait très fortement limité.
À partir de 1750, les parlements bloquent les réformes du pouvoir royal, notamment le principe d'égalité devant l'impôt.
Le 3 mars 1766, Louis XV, frustré de n'avoir pas pu faire la série de réformes qui devaient permettre au royaume de se remettre, va au devant du parlement et tient un lit de justice.
Cette séance s'appelle la séance de la Flagellation du nom de la fête du 3 mars.
Louis XV y fait donner un discours appuyant le principe d'absolutisme royal, et le fait que le droit de remontrance des parlements n'est qu'un pouvoir de justice délégué, que le roi reste la seule source de pouvoir du royaume.
Louis XV est désormais décidé à limiter les parlements.
En 1771, le chancelier Maupeou, nommé en 1768, enlève aux parlements de Paris et de provinces leurs attributions politiques et les divise en six Conseils supérieurs, les cantonnant à rendre la justice.
Mais en 1774, Louis XVI, conseillé par Maurepas (« Sans parlement, point de monarchie ») et inquiet de sa popularité, fait rappeler les anciens Parlements, ce dont se charge son nouveau chancelier Lamoignon.
Louis XVI reculera désormais chaque fois devant leur opposition.
Ils jouent un rôle important dans l’agitation pré-révolutionnaire des années 1780.
Ils sont soutenus par une partie du peuple dont ils prétendent être les protecteurs contre le « despotisme » royal.
En empêchant toute réforme de celui-ci, ils préparent la Révolution, dont ils sont les premières victimes : dès 1790, les parlements sont remplacés par des juges élus et appointés par l’État."Lien permanent Catégories : culture, libéralisme mondialisme -
Notre République n'est pas une valeur négociable
""Ca ne sert pas à grand chose d'être élue au Parlement français" a-t-elle également lâché sous un tonnerre d'applaudissements."
Quelle honte d'avoir donné les deux postes de député à deux personnes qui ne le méritaient en rien (car ne nous leurrons pas, Collard est de la même facture que Maréchal Le Pen), et comme confiture à des gorets.
Marion Maréchal Le Pen ne fait rien de ses vingt ans sauf à décliner des idéologies des années 30.
Elle n'a pas compris que notre République était un héritage français, elle prend par défaut un patrimoine qui nous a été légué et dont nous sommes les héritiers.
Nous devons tout à notre République issue d'un long processus civilisationnel vers la démocratie, et notre devoir de gardiens est de la préserver comme la prunelle de nos yeux, de la défendre comme notre bien le plus précieux, d'en comprendre et transmettre les mécanismes et institutions.
Les vieilles dingueries anti parlementaristes, anti Etat, anti république de l'extrême-droite ne sont pas nationales, laissons Marion Maréchal le Pen à l'extrême-droite, elle le mérite bien, mais au nom de la France, que l'on se serve d'elle, et de Florian Philippot pour séparer le bon grain de l'ivraie.
Il est aujourd'hui assez simple de reconnaître l'extrême-droite à son adoration pour celle dans laquelle elle se reconnaît;
a contrario, on la retrouve dans le dénigrement qu'elle fait d'un Florian Philippot, défenseur de l'Etat, de la République et donc in fine de la France.
On ne fait pas un rassemblement de deux courants opposés qui s’annihilent l'un et l'autre.
La politique, c'est faire des choix cohérents, autrement, c'est de la cuisine politicienne de bas étage, qui ne mène à rien d'autre que ceux par qui la France a été desservie depuis les dernières décennies.Lien permanent Catégories : culture