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La langue arabe mérite plus de respect que ce que veut en faire le Ministre de l'Education Nationale

L'arabe est une langue très alphabétique, si elle est enseignée correctement, elle est un plus pour la gymnastique intellectuelle des enfants, et la France aurait tout intérêt à se tourner vers le Sud plutôt que de s'aligner toujours sur la domination de l'anglais.

Nous avons des histoires communes avec le monde arabe, même s'il serait temps que nous traitions ces nations d'égal à égal, quand le rapport de force avec le monde anglo-saxon est insupportable.

C'est le monde anglo-américain qui nous somme de nous aligner sur son anti-civilisation mercantiliste et anti-intellectuelle, quand les pays du Sud sont asservis, manipulés par la puissance dominante, nos relations au monde arabe pourraient être des rapports de coopération respectueux, c'est ce vers quoi l'avenir nous oblige, si nous voulons avancer en termes civilisationnels.

Cependant, l'école primaire n'est absolument pas le lieu de l'apprentissage d'une langue étrangère.

La tradition d'assimilation française ne doit absolument pas être remise en cause pour se fondre, une fois de plus, sur le communautarisme anglo-saxon.

L'assimilation repose au contraire sur un renforcement de l'apprentissage de notre langue française.

La France fait le Français essentiellement par l'école.

Là encore, comme avec la Loi El Khomri qui entend renverser nos normes institutionnelles d'unité nationale, nous devons préserver notre modèle scolaire en donnant à tous de solides bases de primaire.

Au collège, l'apprentissage des langues doit par ailleurs être beaucoup plus rigoureux, on doit cesser d'apprendre les langues étrangères par "méthode Assimil'" pour touristes seulement pour échanger des rapports commerciaux.

Les langues sont bien plus que cela, elles nous apprennent de l'autre profondément si tant est que l'on aime son prochain étranger comme sa propre culture.

L'amour des lettres nous pousse à maîtriser ce que nous sommes avant de pénétrer les autres mondes littéraires avec plus d'acuité et de recul.

Restons nous-mêmes pour mieux nous tourner vers les autres, les baromètres écoléconomistes Pisa et Pirls ne doivent pas nous guider, que l'OCDE aille se faire foutre, nous ne sommes pas encore tous des Américains !

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