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libéralisme - Page 3

  • New Public Management, l'exemple des transports avec le Chronobus chronoploutophage

    chronobus,nantes,thouaré-sur-loire,normes européennes,ruralité,rentabilité,libéralisme,rationalisation,art de vivre,lycée la colinière,transport publicOn ne compte plus les reportages dithyrambiques sur la toute nouvelle ouverture des lignes de Chronobus nantais pour la rentrée (et qui ont leur équivalent partout en Europe).

    La réalité est toute autre.

    Deux ans de travaux perturbant les activités quotidiennes et économiques (je perds dix minutes en voiture à chaque déplacement obligatoire pour mon travail depuis le "progrès"), un coup pharaonique (70 millions d'euros), mais ce n'était que prémices.

    Il faut bien comprendre l'idéologie générale qui soutient ce genre de projets.

    Il faut les coupler au système de mégapoles que le monde calqué sur la "grande culture" américaine nous inflige.
    Du passé, il faut faire table rase, l'aménagement de notre territoire ne doit plus qu'obéir à des lois comptables.
    La ruralité est à bannir, le rat des ville doit être la norme. Vivre entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins, s'éloigner des écosystèmes naturels, voilà la normes, c'est plus rentable.

    Les mégapoles, c'est la logique libérale, pour les transports en commun, il faut donc supprimer les lignes à faible rendement commercial puisque c'est l'unique façon de penser.

    Le Chronobus a été prétexte à mettre fin au service public des transports en zones excentrées peu fréquentées, comme nous l'impose l'Union Européenne, et, on le voit, sans améliorer le trafic ordinaire puisque les lignes ne desservent que les grands axes quand il sillionnait avant beaucoup plus d'espace.

    Ils n'ont même pas pensé aux lycéens du plus gros lycée de Nantes qui n'est tout simplement plus desservi, le premier arrêt est à 800 mètres du lycée, soit à dix minutes à pied (dans l'autre sens, il faut marcher, attendre, prendre une correspondance, à moins de marcher aussi le matin), et une fois à Thouaré, ils doivent encore se débrouiller quand l'ancienne ligne 92 faisait le chemin directement du lycée aux différents endroits de la commune.

    http://www.evous.fr/Ligne-bus-Nantes-92-Toutes-Aides-Thouare,1162859.html


    Avant le "chronobus" mégapolien, les lycéens  se rendaient en vingt-deux minutes de Thouaré à leur Lycée de secteur à La Colinère à Nantes, et la ligne était directe.

    Aujourd'hui, alors qu'on nous a vanté un chronobus qui devait être la panacée, voilà le résultat :

    - le matin, les adolescents doivent se rendre à l'arrêt qui se trouvent sur l'artère centrale (huit à dix minutes à pied).
    Le Chronobus qui ne prend que les grands axes, suit cette artère jusqu'à les déposer à huit cents mètre du Lycée. Là, il doivent marcher jusqu'à un autre arrêt, attendre la ligne 12 qui les déposera au Lycée, ou finir à pied.
    Le Chronobus met peut-être dix-huit minutes pour faire le trajet Thouaré-Nantes au lieu de vingt-deux, il faudra dorénavant bien davantage pour ce même parcours !

    Et dans le sens inverse, c'est encore plus folklorique.
    Selon l'heure à laquelle les cours se termine, et à deux minutes près, il y a à chaque fois des solutions différentes (les enfants, on a enfin pensé à vos méninges).

    Du Lycée, les enfants doivent faire un trajet de douze minutes à pied pour rejoindre l'arrêt de bus, puis descendre à un autre, faire encore un trajet à pied, reprendre le bus, pour redescendre à l'arrêt terminal, et enfin rejoindre à pied leur domicile, l'arrêt qui passait par ma rue n'existe même plus.
    (Je viens de croiser un jeune qui est pourtant un des plus brillant gymnaste de L'Elan 2000 de Thouaré, il était épuisé de sa journée et devait encore rentrer depuis l'arrêt terminus du Clairais jusqu'à chez lui au bout de la Rue des Chalonges, une belle petite trotte).

    Eh oui, il ne s'agit plus de service public, mais de New Public Magagement, à l'anglo saxonne, ce doit 
    être rentable, et pour des personnes rentables, exit les sous-hommes.



    Et la rue de Mauves est la route principale d'où ils doivent encore rejoindre leur domicile.


     
    DÉPART: 17h06  -  ARRIVÉE: 17h50 CORRESPONDANCE : 1 DURÉE TOTALE : 00h44  dont 15 min de marche et 6 min d'attente

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h06 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h50  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris

    Sur le bus qui ramènerait à Thouaré les lycéens qui sortent un peu en retard à 17 heures (la sonnerie est à 16h55, mais il faut le temps de ranger ses affaires et de traverser le parc du Lycée, éventuellement discuter avec l'enseignant ou des camarades), la Tan propose tout simplement 22 minutes à pied si l'on est sorti du pas du Lycée à 17h12 ! On rêve ...
    DÉPART: 17h12  -  ARRIVÉE: 17h53 DIRECT DURÉE TOTALE : 00h41  dont 22 min de marche

    FEUILLE DE ROUTE DE L'ITINÉRAIRE

    DÉPART :  17h12 LYC GEN ET TECHNOLOGIQUE LA COLINIERE  Ajouter aux favoris
    ARRIVÉE :  17h53  rue  DE CHAMBORD  (Thouaré-sur-Loire) Ajouter aux favoris


    Priorité à la jeunesse qu'ils disaient, oui, c'est sûr, en lui faisant les pieds.
    Il est aussi proposé de prendre bus+vélo le matin, mais oui, le vélo dans le bus aux heures de pointe, très fort ... En rappelant qu'il n'y a pas de bornes à vélo dans le secteur, ce qui resterait encore trop alaéatoire.

    [Pour les grands ingénieurs qui ne prennent jamais le bus qu'ils mettent en route ou qui n'ont guère de bon sens, l'arrêt du Clairais à Thouaré (terminus) est formidable :
    quand on arrive pour la sortie des écoles vers 16H30 quand on arrive du bas de la ville, on se retrouve avec le bus qui stationne côté droit de la rue, qui marque un temps de pause, et qu'on ne peut pas doubler faute de visiblité -à moins de tenter de s'encastrer si une voiture circule dans l'autre sens ...-, cela forme donc un bouchon, et des énervements car les enfants attendent, là où il n'y a absolument aucune circulation, mais pas d'autres rues qui permettent d'y échapper (c'est la campagne), chapeau ! Il faudrait s'allonger de tout un détour pour rejopindre une place pour se garer ...
    Mais ne nous plaignons pas, la ligne non retable vient d'être supprimée].


    Alors s'il vous plaît messieurs les institutionnels, rabattez votre caquet, c'est insupportable de vous entendre vous exalter sur ce projet idéologique sans la moindre distance et analyse de la réalité.

    Nous sommes tous touchés à cette aune, votre bus de l'espace l'occupe moins, délaissant les usagers du services publics qui bénéficiaient autrefois d'un réseau moins clinquant mais bien plus performant.

    Ce cher Pagnol nous disait déjà de nous méfier de ces gens qui vendent des outils dont ils ne se servent jamais, mais il était en deçà, maintenant, on nous vend -à prix exorbitant (70 millions pour une ligne de bus qui existait déjà en mieux, les multinationales Eiffage et Vinci ne subissent pas la crise, elles, c'est évident) nous propre régression en nous faisant croire qu'il s'agit d'amélioration, et sous prétexte d'une crise que leur système a créée.



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    www.destineo.fr
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  • Le journal Marianne ne vous dit pas tout, ou, comment en savoir davantage sur la formation de certains cadres politiques

    Dans un article en date du 5 août 2013, le journal républicain manque à son devoir en vous cachant une part prépondérante de la vérité au sujet de l'Institut de Formation Politique.

    En effet, l'IFP est un des réseaux des libertariens de Contribuables Associés.
    Ils fonctionnent directement avec et en allégeance des lobbies de l'Heritage Foundation basés à Washington DC.

    Pourquoi le journal fait-il abstraction d'un fait aussi signifiant ?

    Quand il révèle que l'IFP formerait des cadres de l'UMP (il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver des personnalistés comme Elisabeth Levy (Causeur), Eric Brunet (RMC)

    http://www.lopinion.fr/11-juin-2013/eric-brunet-quitter-secu-c-est-maintenant-928

    ,
      encadrant le cheptel), il omet d'ailleurs de dire qu'il forme aussi des cadres de la droite au sens large, FN compris, comme j'ai été la première à m'en alarmer il y a plus de deux ans en publiant la photographie d'un responsable FNJ en pleine formation libéralo atlantiste.

    On notera que l'IFP travaille à l'Union des droites à la base et au renouvellement de la classe politique, en partenariat avec le Club de l'Horloge. 

     


    Institut de formation politique fn.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Adrian Grosjean notamment, mais il n'est pas le seul,
    quand on sait que le Discours des Mille de Marine reprenait texto certaines de leurs références ...

     Young Chicago boys que l'on retrouve ici :


    Institut de formation politique.jpg 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     http://www.fnjeunesse.fr/les-federations/le-bureau-national/

     

    Le Bureau national

    Les membres du Bureau national ont un rôle de coordination des Secrétaires départementaux du FNJ, au sein de la zone géographique qu’ils représentent. Ils ont également une vocation de porte-parole de notre mouvement de jeunesse. Enfin, ils sont une force de propositions et de travail, notamment au cours des Conseils nationaux qui les réunissent, le plus régulièrement possible, aux côtés de la Direction nationale.

    Adrien GROSJEAN, membre du Bureau national grosjean@fnjeunesse.fr


    Adrien est âgé de 21 ans, il est étudiant en Droit et totalise déjà 6 années de militantisme au sein du Front National, pour la France. Sa passion pour sa ville, Cannes, son dynamisme et ses qualités de rassembleur lui valent en retour des résultats électoraux remarqués : 41, 47 % aux cantonales de 2011, 33,87 % aux législatives de 2012. Son engagement sans limite fait honneur à la mémoire d’Albert PEYRON, ancien Député FN, qu’il cite en modèle politique de la cause nationale, au service des habitants du bassin cannois. Adrien est également un féru d’Histoire.


    La photographie qui illustre l'article de Marianne est d'ailleurs très parlante puisqu'y figure un jeune garçon que l'on retrouve sur une autre image, à Washington celle-ci, en compagnie d'un formateur que l'on retrouve souvent quand on étudie la façon dont les USA travaillent les forces politiques européennes en général, françaises en particulier.

    http://www.marianne.net/L-ecole-des-fans-de-l-UMP_a231023.html


    Il s'agit de Nigel Ashford, formateur de l'Heritage Foundation fondé par un multimilliardaire ancien  dirigeant de l'OSS (CIA) et financé par les Mellon's Banks & Enterprises ainsi que par David Horowitz du Freedom Center, qui finance et pilote également Geert Wilders et les Freedom Alliances.

     


    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires
    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires

      



    Bourse Tocqueville (lien avec IFP).jpgWashington DC

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Nigel Ashford Heritage Foundation Exxon Mobil.jpgNigel Ashford (Formateur de l'Heritage Foundation agissant pour le compte d'Exxon Mobil -le partenaire de Gazprom, mais l'aventure libertarienne avec la Russie est une autre histoire (cf. mes autres articles sur le sujet)


    Les nouveaux amis d'Alain Soral -qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec les Fils de la Liberté ...

     

     

     

     

     

    Young leader en formation aux Etats-UnisBourse Tocqueville (young leader).jpg                                                                        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le bureau de Ron Paul, leader libertarien
     

     

    Ron Paul et ses young leaders.jpg                             

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
  • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

    scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

    Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

    Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

    «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

    Plus grands bénéficiaires sont :

    - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
    - le Centre d'études stratégiques et internationales 
    - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

    - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
    - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
    - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


    Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


     
    Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

    Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


    Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

    L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


     Il y a également le Freedom Center.

    D'ailleurs 
    Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
    Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

    Quant à
    Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
    Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



    A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

    "
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


     
    Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

    C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

     

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

  • Qu'est-ce que le Printemps Français ?

    Symboliques visuelles des Printemps de couleurs.
    Symboliques visuelles des révolutions de couleurs.jpgIl faut bien comprendre ce qu'est le Printemps Français.


    Normalement, il ne doit en effet s'impliquer dans aucun parti politique proprement dit.

    Ce que n'ont vraisemblablement pas bien compris, ni Barjot, ni Boutin, ni Bourges.

    Barjot a l'habitude de la politique spectacle, voire même la politique grosse farce, elle gagne sa vie à exiber ses fesses, mais comme c'est une bobo, il lui faut un prétexte.

    Boutin et Bourges ont l'habitude de monnayer leurs prestations, et Boutin entend en retirer un bon prix, il y a des précédents.

    Olivier Pichon, l'avocat et responsable du Printemps Français, est plus dans la ligne que lui ont confiée ses parrains de Washington.

    Il faut bien comprendre le "modèle"mère américain.

    Certes in fine, tout ce fatras et filiales (Hommen, Antigones, Veilleurs, Camping pour tous, La Manif Pour Tous) sont destinés à alimenter la droite, les conservateurs si vous voulez, si nous reprenons l'acception outre Atlantique.

    En réalité, les libéraux, selon notre sémantique propre, en tenant compte du fait qu'eux-mêmes se disent et se sentent "anti liberal" puisqu'ils reprennent tout de leurs maîtres et que le "liberal" aux USA, c'est la gauche.

    Ce sont bien pourtant des tenants du libéralisme total à qui nous avons affaire, même s'ils refusent d'admettre leurs incohérences, le libéralisme ne fait qu'un, il n'a pas de frontières et concerne tant la philosophie, que l'économie, que les moeurs. Quand eux tiquent sur les moeurs, du catholicisme, ils n'ont gardé que le folklore, ils ont déjà pris du protestantisme, l'hypocrisie.

    L'objectif, est bien un objectif de lobbying, le but est politico commercial, leurs prétextes doivent être rentables, il faut faire remonter les chiffres de leurs interventions médiatiques, leurs captations des élus, locaux ou nationaux, leur capacité à trouver de la main-d'oeuvre (le petit pion manifestant), leurs réseaux Internet et leurs fréquentations.
    Tout est minutieusment analysé ensuite par les magnats financiers, les multinationales, pour lesquelles ils raccolent.
    Ils sont là pour asseoir le système libéral sur les territoires, la manoeuvre est d'origine étrangère, via le bras armé idéologique américain. Il s'agit de soft power afin de pérenniser l'oligarchie en place.

    Le principe est de créer des bulles idéologiques, des communautés reliées entre elles par le petit bout de la lorgnette.

    Cela fonctionne avec le projet de Démocratie directe", un des grands principes libéraux (Cf. le Club de l'Horloge. le pion libertarien Etienne Chouard, le Mouvement International pour la Démocratie Directe)
    Il faut morceler, semer, récolter.

    Tenter de rallier un territoire, toujours sur le modèle américain.
    Dans telle ville se pratiquera le mariage gay, mais pas dans telle autre, dans telle région on autorisera l'avortement, pas dans l'autre, et ainsi de suite, comme cela se fait des les "Etats" américains qui n'ont que ce genre d'attributs.

    Aucun pan de souveraineté, mais le choix de fonctionnement de leur trou du cul, voilà la grande liberté américaine !

  • Ne vous inquiétez de rien, ils s'occupent de tout ...

    L'agence américaine Burson-Marsteller récompense ses affidés.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Burson-Marsteller

    http://www.oftt.eu/IMG/pdf/compte_rendu_final_des_trophees_des_think_tanks_francais.pdf

     
    Retour sur l’année 2011-2012
     

    Durant cette dernière année d’élections, présidentielle et législatives, le phénomène think 
    tank a atteint en France son climax. Les think tanks ont vu leur présence dans le débat 
    politique, dans les medias et donc auprès du grand public s’accroitre de façon notable. 

    Sollicitations des medias, partenariats, conférences et publications ont participé de leur 
    dynamisme sur le dernier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Jamais auparavant les 
    think tanks en France n’avaient occupé un tel espace médiatique, n’avaient autant pesé sur 
    les orientations programmatiques des équipes de campagne des candidats à la présidentielle 
    et sur les partis politiques.

    A l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis où les partis politiques 

    majeurs tenus par les échéances électorales et par l’idéologie militante ont des difficultés 
    fondamentales à innover, les think tanks les alimentent de leurs réflexions et propositions 
    construites sur la base de leur expertise. Il faut toutefois noter qu’en France les 
    personnalités politiques restent encore discrètes et même souvent réservées sur l’apport 
    des think tanks. 


    Des faits exemplaires

    A ce titre, il est utile de souligner, de façon non exhaustive, les faits les plus marquants. Ainsi 
    le partenariat entre Le Monde.fr et treize think tanks français (Fondapol, Fondation JeanJaurès, Fondation Res Publica, Institut Montaigne, Terra Nova, EuropaNova, Fondation 
    Robert Schuman, Notre Europe, Attac, Fondation Copernic, Fondation Ifrap, Institut de 
    l'entreprise, OFCE) visant à mettre en avant certains de leurs travaux dans la section 
    « Idées ».

    Ainsi la Fondapol et ses douze propositions pour la présidentielle, invitée aux 

    universités d’été 2012 des CCI de France à Versailles à intervenir sur le thème de la jeunesse, 
    thème qui a été précisément au cœur de la dernière campagne présidentielle.

    La Fabrique 
    Spinoza conviée par l’Institut d’Innovation Sociale et l’ESSEC à une conférence sur la 

    philanthropie en France et ses effets sur l’innovation. Le très médiatisé rapport de Gilles 
    Kepel sur les banlieues porté par l’Institut Montaigne ou bien encore le Club Jade en 
    partenariat entre autres avec Renaissance Numérique à l’origine du Pacte du Numérique 
    adressé à tous les candidats à la présidentielle.

    Ainsi Terra Nova qui a importé l’idée des 

    primaires ouvertes des Etats-Unis marquant un avant et un après dans l’exercice de la 
    démocratie au sein des partis politiques français, ou son rapport sur la réforme de 
    l’éducation qui a marqué les esprits.

    Pour finir citons l’Institut de l’entreprise qui avait, lors 

    de l’élection présidentielle de 2007, créé un outil de chiffrage des propositions des différents candidats, largement repris par les medias, et dont le principe a inspiré d’autres think tanks 
    en 2012.
    Et la Fondation IFRAP dont les propositions sur les réformes de l’administration et 

    de la fiscalité ont largement trouvé écho en 2012.


    Les hommes politiques sont de grosses feignasses qui laissent aux experts commandités par les multinationales, le soin de construire leur projet politique. 

  • Bons baisers de France mister Friedman


    Jeanne-d-Arc-jeanne-envoie-aux-anglais-un-message-leur-enjoignant-de-sortir-de-france.jpgAlors que le site Contrepoints-de-vue du Département d’Etat américain fête l’anniversaire de la naissance du Chicago boy en chef, Milton Friedman, leur papier sur l’analyse de l’économiste, et donc idéologue, sur la question de l’euro est particulièrement éclairante de manière générale, et en particulier, eu égard aux positions du Front national en la matière.

    Le FN a vite fait de laisser tomber l’esprit d’un de ses principes qui garantissait au peuple la maîtrise de son destin, à savoir : Une Monnaie = Une Nation, au profit de la vision de ses « experts » si gracieusement fournis par de dits souverainistes.

    Ainsi Marine et JMLP ne font que s'inscrire dans une querelle économique de libéraux et donc se fondent parfaitement dans la normalité mondialiste entant que paradigme anglo américain.

    Malheureusement l'esprit français non suffisamment maîtrisé par ces deux chefs de file, fait que le logiciel étranger s'y insère si aisément.

    Le seul espoir est l'évidente incohérence que cela engendre, et le fait que la force de l'esprit français puisse les dépasser totalement.

    Je rappelle que notre filiation s'inscrit, du fait de notre histoire, dans le droit romain.

    Le droit romain a eu cette supériorité par rapport aux pays du nord, de s'inscrire dans le marbre. Les pays de tradition orale ont par essence moins d'assise.

    Notre histoire plus longue et plus arrimée à la réflexion permise par la transmission écrite de la langue et des sciences.

    Le miracle français est d’avoir parachevé notre héritage gréco romain en le pérennisant et l’améliorant par l’histoire qui ne garde dans sa sagesse que le meilleur et élimine le moins bon, c’est l’unité française qui en fut le vecteur et le catalyseur.

    Le droit anglo saxon est ainsi construit de façon très différente voire opposé au nôtre.

    Quand notre histoire du droit s’appuie sur une amélioration constante ayant pour base les solides apports antiques, apogée si bien senti par Renan dans sa Prière sur l’Acropole, le droit anglo saxon de tradition orale, ne prend assise que sur le Bill of rights (le XVII ème siècle ! Qui fut le départ du libéralisme chez les anglo saxons dont l’emprise gangrènera hélas la France, Jeanne d’Arc fut assassinée essentiellement à ce moment de l’histoire.

    Le Français recherche l’esprit des lois en le respectant en l’adaptant et l’améliorant par empirisme organisateur, l’Anglais recherche la lettre dans son passé moderne (oxymore volontaire) et forcément biaisé dans son adéquation avec le juste en particulier, le bien le beau le vrai en général.

    Jeanne avait combattu l’ennemi, non pas qu’il nous aurait tous anéantis physiquement, mais bien parce que nous aurions subi le joug de la domination de l'Anglais via la mentalité anglo saxonne.

    La France meurt de perdre son esprit et de rien d’autre, et la liberté s'éteint par ce même biais et au nom de la liberté (R) des nominalistes anglo saxons.

    C’est ainsi qu’un JMLP assassine Jeanne d’Arc. Régulièrement.

    De manière générale en reprenant les thèses économistes anglo saxonnes, alternant d’une querelle libérale à l’autre, leurs variations autour de l’euro ne sont que des soubresauts entre l’école autrichienne (dite autrichienne, en réalité anglo saxonne) et l’école de Chicago.

    L’esprit français ne souffle pas dans leurs thèses, sauf à ne révéler que leur incohérence car les contradictions ne manquent pas de se faire jour de façon immanente.

    Un dernier exemple en date a bien montré la permanence du logiciel étranger et ennemi chez le président d’honneur du Front national pour l’unité française (SIC dans ce contexte) :

    Le Front national, et JMLP le premier, sont immédiatement montés au créneau dans une affaire récente pour défendre le bijoutier qui a tué l'agresseur qui venait le cambrioler, arme au poing.

    La légitime-défense des biens par homicide volontaire est inconnue en droit français et dans sa matrice originelle romaine , depuis que nous avions passé un cap de civilisation, disons depuis la Loi des Douze Tables.

    Ce faisant, nous devenons pourfendeurs de la conception française qui est le fruit d’une longue histoire, notre histoire, qui, dans sa sagesse, nous avait fait devenir plus fins et donc plus sages, en exprimant une hiérarchie entre l’avoir et l’être.

    La logique libérale anglo américaine a engendré la Loi Stand your ground qui permet de tuer pour défendre son bien, entraînant abus et cascade de la violence.

    Le logiciel lepéniste est hélas gangréné par cette logique qui a donc tendance à ressurgir malencontreusement d'où les trop nombreuses incohérences qui en découlent, et la trahison donc, de l'esprit français.

    Le mouvement national français dans sa composante majoritaire, et ce d’autant plus que le Département d’Etat se charge depuis toujours des groupuscules plus ou moins satellites qui l’entourent, ne se mettra en ordre de bataille pour vaincre l’ennemi (le monde anglo saxon et sa politique mondialiste) que quand il se sera définitivement débarrassé de toutes ces scories qui ne sont pas siennes.

    Déjà un premier stade serait de le comprendre.

  • Ressources humaines


     

    La dernière proposition de l'Association nationale des DRH visant à neutraliser certains jours fériés n'est qu'une avancée du libéralisme.
    Un moyen de rentabiliser encore davantage les infrastructures tout en n'ayant pas à payer la revalorisation en cas de travail les jours fériés.

    Ajoutons pour bien comprendre le phénomène, le rôle clef des DRH dans le processus mondialiste.

    Ils participent de tous les fora mondiaux organisés par les organisations internationales (notamment et c'est extrêmement important en ce qui concerne le nouvel ordre éducatif mondial puisqu'ils participent à l'élaboration de cette politique pour mettre l'école au service unique du marché).

    Ce sont encore les DRH qui forcent la France à revoir à la baisse la sécurité de son CDI.

    La Commission européenne, dans ses dernières recommandations publiées rappelle qu'en France, les chances d'évoluer d'un CDD à un CDI sont passées de 45% en 1995 à 12,8% en 2010 -alors que ce taux est à 25,8% en Europe. Et explique que cela «nuit au marché du travail et à la qualité du capital humain».

    C'est un classique, on organise les voies de fait, ensuite on établit une législation en conséquence.
    Et toujours sous de fallacieux prétextes, ici on fait croire à une avancée du CDI que chacun tient pour plus protecteur qu'un CDD.


    Pour la Commission, revoir «le haut niveau de protection» du CDI serait donc la solution pour favoriser l'emploi durable. Ces recommandations pourraient remettre sur le tapis l'idée du «contrat unique».

    Le concept? Un seul et même contrat de travail pour tous, sans limitation de durée, dans lequel le salarié accumule des droits en fonction de son ancienneté, tout en garantissant à l'employeur la possibilité de s'en séparer plus simplement.

    Une idée que défend l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH).

    D'après ce que l'on comprend à la lecture des rapports mondialistes de l'OCDE et de l'OMC, ce ne sont que des étapes, à terme, il est prévu une assurance-crédit éducation et formation tout-au-long-de-la vie, une sorte de chèque éducation-emploi-maladie-chômage-retraite.

    Le contrat sera bien à durée indéterminé puisque de la naissance à la mort, cela payera la crèche, l'école et la suite, mais ce sera un crédit que l'on remboursera durant les périodes travaillées, cela paiera ainsi les périodes de chômage, de maladie, etc. jusqu'à la retraite.

    Le tout au niveau d'un smic mondial, à ce compte-là et étant donné que les entreprises ont établi leurs besoins de main-d'oeuvre à 20% de la population active, l'organisation internationale du travail établira le planning de la population mondiale en conséquence, avec un partage de petits boulots ponctuels pour le meilleur ajustement à leurs besoins.

    Ah, j'oubliais, pour occuper tout le petit monde, il est prévu de beaux évènements sportifs, paraît que ça calme, ça a été étudié au mieux.

     

  • Aidons-nous et Dieu donnera la victoire !

    Nicolas-Sarkozy-signe-de-croix-Vatican.jpg Marine Le Pen nous l'a dit, en cette fête-anniversaire de Jeanne d’Arc, nous sommes libres de voter en conscience au second tour de l’élection présidentielle.

    Je me sens donc la haute responsabilité de sacrifier mon vote en mettant le bulletin Hollande dans l'urne, il en faut bien qui contrebalancent l'hérésie des autres, je rappelle que le pire reste le piège de l’ Union des Droites, projet mondialiste pour liquider les nationaux.


    Et ma foi, pour les chouineurs, faire élire Hollande grâce à nos voix et ensuite créer un mystérieux Comité Théodule qui exigera la démission de celui qui doit son élection aux voix du Front National.

    Nul besoin ainsi de faire repentance, on ne voterait pas pour lui, on lui ferait la peau -lui qui entend aussi nous brosser ces temps-ci dans le sens du poil-, nous serons ainsi responsables …mais pas coupables.


    Cela n’étonna pas vraiment, Bruno Gollnisch a expliqué dans un entretien accordé au quotidien Le Progrès qu’ « à titre personnel, (il) penche plutôt pour un vote Sarkozy que pour un vote Hollande » le 6 mai.


    De même, nous figurons tous - de façon totalement usurpée - dans les fichiers de Minute, nous avons donc ainsi pu recevoir concomitamment l’appel à voter Sarkozy tant d’un Larebière que d’un triolet de prêtres conseillant leurs zouaves dans ce qu’il faut bien appeler la minute des abbés, pour le « bien commun » il va sans dire, il existe tout de même des voix plus pénétrables que d’autres.
    Ceux-là mériteraient d’éprouver la surprise assez désagréable qu’on leur dise un jour du combat pour le rétablissement du catholicisme et de la royauté : « C'est pour demain ! ».

    En attendant je me charge de leur décocher un bon coup de pied de mule, après tout je descends bien directement d'un pape, on a le droit de s'inspirer du plus bel exemple de rancune ecclésiastique.



    Même son de cloche entendu par la laicarde Christine Tasin qui riposte au communautarisme mondialiste en appelant au vote … mondialo communautaire.

    Quand les lobbyistes du genre Catholiques en campagne, du même tonneau, font dans le subtil : « Nous n’avons pas reçu de réponse du candidat Hollande » …

    Chez les autres lobbies de l'extrême-droite liés ainsi à l'Heritage Foundation (CIA, sachant que d'autres réseaux de la CIA appellent évidemment à voter Hollande; je pense à l'Afev, Jeunesses Solidaires, Universités et territoires), font lourdement comprendre que Hollande est incompatible même si les intérêts de la boutique peuvent faire pour certains qu'ils appellent à voter blanc.
     Les zouaves de Frigides Bardot invités à voter enfin pour leur candidat naturel.
    Même chacals aux Mnr, Carl Lang, Rivarol mitigé mais qui compte le père de Guillaume Peltier qui appelle au vote Sarkozy, bref avec Larebière , les réseaux Buisson. Manque que Synthèse Nationale, dommage, c'est paraît-il parce Sarkozy est trop juif pour eux.

    Restaient encore les deux crypto mondialistes Collard et PMC, c'est fait (j'ai complété mon texte avec l'actualité).

    Mais le véritable mouvement national ne compte heureusement pas que cette fange d'extrême-droite dont il faudrait bien un jour se débarrasser vraiment pour être enfin à la hauteur de notre peuple, enfin à la hauteur de la France.

    Nous sommes un certain nombre à appeler à voter Hollande -dont nous savons pertinemment qui il est, faut-il le rappeler, et sûrement mieux que beaucoup de gens qui ignorent tout en réalité du mondialisme-, d'une part parce que nous savons qu'il remportera l'élection quoi qu'il arrive, d'autre part pour contrer cette extrême-droite, et encore, pour le temps que nous pensons gagner.


    En aucun cas de toute façon, il ne faut croire à l'implosion de l'Ump et ne la souhaiter même surtout pas.

    L'Ump est déjà une alliance hétéroclite issue d'une implosion, elle était déjà cela par essence, ce groupement d'intérêts électoral. De plus, l'alternance mondialiste était prévue, Copé est aux anges, il se positionne déjà pour 2017 où il jouera sur le fait que Sarkozy -l'Ump- avait "endigué la crise".
     
     Il ne faut souhaiter aucun transfert de la part de potentiels éléments de l'Ump qui "se reconnaîtraient davantage dans nos valeurs que dans celles de Sarkozy", ne pas vouloir de ces éternels gamellards, aveugles, velléitaires, ignorants, imposteurs, roublards, hâbleurs, commerciaux, j'en passe et des pires.

    Ils ne nous apporteraient que leur sale mentalité de lobbyiste et on voit aujourd'hui le retour de bâton :
    on a vu Collard le soir du premier tour sur le plateau de France 2, devant 20 millions de téléspectateurs, dire que nous étions "la droite moderne" (double fois envie de vomir). 
    Mais il semble que Collard ne soit plus nommé porte-parole pour les prochaines échéances ..., et il a récidivé sur le plateau d'I-Télé avec sa droate. Cela nous flingue à présent bien plus que le "détail".

    D'autant que même s'il est vrai que nous avons besoin d'ancrage, ne nous leurrons pas, si les candidats en question courent et s'entretuent pour l'étiquettes Ump, c'est bien que chacun sait qu'on peut présenter un chèvre sous une étiquette, et qu'en l'absence, l'ancré en question ne se retrouverait que dans la nasse. Et puis la rangaine d'Union des droites des souverainistes nous bassine, d'autant que nous savons pertinemment le piège derrière.

    Cela brouillera encore notre message auprès des électeurs qui en ont assez de tous les bidouillages.
     

     
    Ces attardés d’une guerre font qu’à présent, tout nationaliste (celui qui ne fait que mettre la Nation au centre de tout, notre Nation étant tant notre peuple que le cadre institutionnel national, inextricablement liée à notre terre, notre Patrie) qui entend les termes de "fausse droite", de « droite molle » ou de "droite nationale" dans la bouche de quelqu'un, sait qu’il a affaire à un vrai con, ou un con dur, au mieux, un idiot international, au pire.

    Il est certain qu'à la tarte à la crème : "Rassemblons-nous" -se croire obligé de s'allier à des boulets qui ont toujours prouvé tant leurs seules versatilité qu'inutilité-, j'eus préféré "Ressemblons-nous".

     

    Pour parodier les cathos crypto mondialistes, choisissons donc le candidat du moindre mal :


    quand Sarkozy accélèrera toujours plus la fuite en avant libérale, Hollande sera toujours freiné par la cour qu'il arrose (encore qu’en matière de Défense, il faut noter que l’appel à l’accélération de la libéralisation émane de la gauche qui, rappelons-le, a ouvert au marché bien plus de secteurs sous Jospin que sous tout autre), mais on note tout de même dans le domaine qui à mon sens reste le plus important, puisqu’il s’agit de celui de la transmission, davantage de résistance près des enseignants ralliés à Hollande tandis que les mêmes, tenants de Sarkozy, courent toujours plus rapidement que les premiers vers le non retour en sacrifiant l'Ecole française en lui coupant la tête quand Hollande l'ampute des jambes et des bras mais se heurte encore chez ses partisans à quelques pudeurs libérales, même s’ils ont clairement servi et serviront toujours d‘idiot utile à la mise en place des directives de l’Ocde et de l’Omc. On note par exemple des résistances de gauche au Livret de compétences alors même que, paradoxalement (mais tout paradoxe qui se respecte n'en est pas un), ce sont les réseaux de l'Afev (de gauche) qui sont à l'origine de sa mise en place en France, respectant ainsi les desiderata des grands groupes industrialo financiers.

    Et puis quelle galéjade que le puritanisme des chaisières quand le sarkozyste Richard Descoing introduit les Gender Studies façon suppo …


     Idem en matière judiciaire où l’on voit que les juges et législations rouges sont en train de faire le lit de la justice libérale, laissant libre champ au super lobby atlantiste, mondialiste (pléonasme) : l' Institut pour la Justice/Rassemblement pour la Justice 2012, monte ne puissance et se permet même de convoquer les politiques qui rappliquent le doigt sur la couture.



    Alors comme ce n'est pas dit, je le dis :

    Sarkozy, c'est Hollande, en pire !

    Les deux ne sont que des valets mondialistes (L’Umps vice-préside le Cercle de l‘Industrie en les personnes de Pierre Moscovici et d’Alain Lamassoure, allié à l'Institut de l'Entreprise, ces organisations regroupent tous ceux que l'oligarchie industrialo financière compte comme donneurs d'ordre. Il suffirait seulement de savoir que ce sont tant Terra Nova et la Fondation Jaurès, que Fondapol, l'Institut Montaigne et l'Institut Turgot, dont les "experts" sont interchangeables, qui nourrissent les politiques,  et qui ne sont aussi qu'à la bottes des mêmes puissances industrialo fiancières), mais Sarkozy n'a aucune tenue quand Hollande se sentira retenu, avec Sarkozy on va dans le mur à Vitesse grand V quand Hollande devra prendre son trantran. Sans compter qu'au pire, nous récupérerions un peu de proportionnelle ...

    Gagnons toujours un peu de temps, le temps, c'est de la France !

     

  • Les fossoyeurs des Services Publics

     

    Les fossoyeurs du service public à la française

     

    L'avenir de l'hôpital d'Ancenis suscite de vives inquiétudes depuis le début de l'année 2008.

    L'égalité de nos concitoyens devant le service public et l'aménagement de notre territoire est un droit imprescriptible, il n'est pas monnayable.

    Le Front National demande l'arrêt des ronds de jambes et le brassage de vent du député Ménard.

    Etre en représentation ne sert à rien, on n'est pas chez Guignol.

    L'utilité voudrait qu'on défende le Service Public là où il est menacé, c'est-à-dire au niveau de l'Union Européenne.

    La définition même du service public à la française est remise en cause par la construction européenne qui ignore toute notion de service

    public dans son droit.

    En effet la logique européenne considère toute activité comme relevant potentiellement de l'activité marchande, et par conséquent à

    encourager partout la mise en concurrence.

    Les recommandations de l'OCDE et les négociations au sein de l'OMC, dont Bruxelles n'est qu'une courroie de transmission, laissent présager

    le pire.

    On ne peut à la fois dire OUI à la concurrence libre et non faussée et s'insurger ensuite de la logique libérale !

    L'UE tient le budget de la France en tenaille, ne laissant au gouverneur Sarkozy que le choix de coupes sombres.

    Ce n'est pas à l'économique de gouverner le politique mais bien l'inverse.

    Il est grand temps de remettre l'Homme au centre du système.

    Nous ne sommes pas pour briser les ménages, mais la lune de miel de l'UMPS dans le lit du libéralisme non débecte.

    Si Delanoe a fait son « coming out » là où Ségolène montre encore quelques pudeurs, tout le monde sait bien qu'elle est aussi la maîtresse du

    tout économique, mais elle n'assume pas et préfère cacher ce syndrome qu'elle ne saurait voir.