Les fossoyeurs du service public à la française
L'avenir de l'hôpital d'Ancenis suscite de vives inquiétudes depuis le début de l'année 2008.
L'égalité de nos concitoyens devant le service public et l'aménagement de notre territoire est un droit imprescriptible, il n'est pas monnayable.
Le Front National demande l'arrêt des ronds de jambes et le brassage de vent du député Ménard.
Etre en représentation ne sert à rien, on n'est pas chez Guignol.
L'utilité voudrait qu'on défende le Service Public là où il est menacé, c'est-à-dire au niveau de l'Union Européenne.
La définition même du service public à la française est remise en cause par la construction européenne qui ignore toute notion de service
public dans son droit.
En effet la logique européenne considère toute activité comme relevant potentiellement de l'activité marchande, et par conséquent à
encourager partout la mise en concurrence.
Les recommandations de l'OCDE et les négociations au sein de l'OMC, dont Bruxelles n'est qu'une courroie de transmission, laissent présager
le pire.
On ne peut à la fois dire OUI à la concurrence libre et non faussée et s'insurger ensuite de la logique libérale !
L'UE tient le budget de la France en tenaille, ne laissant au gouverneur Sarkozy que le choix de coupes sombres.
Ce n'est pas à l'économique de gouverner le politique mais bien l'inverse.
Il est grand temps de remettre l'Homme au centre du système.
Nous ne sommes pas pour briser les ménages, mais la lune de miel de l'UMPS dans le lit du libéralisme non débecte.
Si Delanoe a fait son « coming out » là où Ségolène montre encore quelques pudeurs, tout le monde sait bien qu'elle est aussi la maîtresse du
tout économique, mais elle n'assume pas et préfère cacher ce syndrome qu'elle ne saurait voir.
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