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Législatives - Page 7

  • Nouvel ordre éducatif mondial, un monopole du marché (Partie VII)

    F -  E-Learning et présentiel, la révolution éducative en marche

    Le nouvel ordre éducatif mondial entend diversifier et privatiser les offres de formation en réduisant leur coût grâce aux réseaux informatiques, mais il a aussi besoin de points d’ancrage territoriaux, le tout au service de la flexibilité du marché du travail.

     

    1) Territorialisation de l’enseignement

    Cf. Rapport Thélot sus-cité.

    L’idéologie mondialiste a besoin de points d’ancrages territoriaux pour asseoir ses dogmes.

    Elle prend appui sur les régions pour distiller les métamorphoses. [ A noter que le concept de territorialisation est général, tous les ouvrages sur le village planétaire y font référence ].

    Des experts en éducation auprès de la Banque mondiale, ont participé à la régionalisation de la politique éducative. (William Experton par exemple, Spécialiste Principal auprès de la Banque mondiale, a travaillé au Conseil Régional de Paca en matière de Formation Tout au Long de la Vie).

    Le premier « Forum mondial sur l’éducation et la formation tout au long de la vie »  , s’est déroulé à Paris, au Conseil Régional d’IDF le 28 octobre 2OO8.

    Le second s’est déroulé à Shanghai, lors de l’exposition Universelle de 2010, et le troisième forum Mondial aura lieu à Marrakech du 30 octobre au 2 novembre 2012 . Les prix des places est de l’ordre de

    Ils entendent s’occuper de l’apprentissage, de la petite enfance à la retraite, ce concept d’apprentissage dépassant les frontières, les temps et lieux de vie dans la nouvelle “société apprenante ”.

     

    Ils s’intéressent tout particulièrement aux territoires régionaux où «se pose la question d’une nouvelle gouvernance des politiques d’éducation et de formation», et où «  préfigure la création d’un réseau mondial».

    Le Comité mondial pour l’éducation tout au long de la vie ou, LLL pour Life Long Learning, est né en 2005, rebaptisé CMA en 2010 pour Comité mondial des apprentissages tout au long de la vie.

    Il est inspiré par Jacques Delors et son rapport de la Commission internationale pour l’éducation pour le XXIème siècle de 1996, ainsi que par Philippe Mérieux.

    Jacques Attali en est un fervent défenseur, il clôtura les travaux du premier forum mondial.

    Le Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie développe un multi-partenariat en prenant soin de parvenir à un équilibre entre les secteurs public et

    privé et l’économie sociale. Il a noué des partenariats avec des organisations internationales publiques, dont l’Unesco, et

    privées. Par ailleurs, des conventions de partenariat ont été conclues avec des collectivités territoriales dans le cadre de la coopération décentralisée.

    Partenaires du Cma

    Partenaires officiels : UNESCO, Conseil régional d’Île de France, Opcalia, Centre INFFO, MAIF, CNFPT, Agence Europe Education Formation, Fédération européenne des écoles

    Parrainages institutionnels : Présidence de la République dans la cadre de la Présidence française de l’Union européenne, Ministère des Affaires Étrangères et Européennes (DGM), Ministère de l’Éducation nationale (Direction des relations internationales), Ministère de l’Économie et des Finances ( DGEFP), Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Conseil d’Etat, Association des régions de France

    Entreprises multinationales partenaires : Gdf suez, Danone, Bongrain, Veolia, Axa, et autre membres de l'European Round Table

    Partenariats internationaux : Ocde, Conseil international de l’éducation des adultes, Agence chinoise pour la stratégie de développement de l’éducation (Gouvernement Chinois), Conseil d’éducation des adultes d’Amérique latine, Commission européenne, Comité des régions du Royaume-Uni, l’Organisation Internationale du travail pour l’Onu.

    Partenariat scientifique : L’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie, CEDEFOP, Université Paris Dauphine ( Département d’éducation permanente), THOT Cursus

    Club de partenaires : GARF, CNED, Solidarité laïque, CNAM, Mairie de Paris, AFPA, Café pédagogique, Chambre syndicale des matériels didactiques, Training Trainers Network, Commission nationale française pour l’UNESCO, Ligue de l’enseignement, Écoles de la 2ème chance, AFREF, GEHFA.

     

    Le concept de « villes apprenantes », un concept mondialiste :

    le concept de « ville ou de région apprenante » est au cœur d’un nombre croissant de stratégies de développement régional.

    La définition qui suit est tirée de l’Observateur de l’Ocde, je la recopie in extenso :

    Il n’existe pas de définition unique d’une ville ou d’une région apprenante, bien que ce concept soit issu des théories sur l’innovation et les systèmes d’innovation. Les villes et régions apprenantes ont en commun la volonté clairement affichée de placer l’innovation et l’apprentissage au cœur de leur stratégie de développement. Elles cherchent à stimuler l’activité économique en combinant selon des modalités diverses l’apprentissage à vie, l’innovation et l’utilisation créative des technologies de l’information et de la communication.

    La notion « d’apprentissage » dans les « villes apprenantes » recouvre à la fois l’apprentissage individuel et institutionnel. L’apprentissage individuel se réfère à l’acquisition, formelle ou informelle, de connaissances et de compétences par les individus. Elle désigne généralement l’ensemble des activités éducatives auxquelles une personne participe tout au long de sa vie, et non pas uniquement la scolarité et la formation initiale. L’apprentissage permet aux individus d’améliorer leurs revenus et leurs perspectives professionnelles, tandis que la société peut disposer d’une main-d’œuvre plus flexible et formée aux technologies les plus récentes.

    Apprendre pour être compétitif

    D’autres conditions sont également nécessaires à la construction d’une ville ou d’une région apprenante. Il faut notamment que les villes et les régions trouvent leur place au sein de l’économie mondiale. Pour cela, elles doivent imaginer des stratégies novatrices qui leur permettent de rester compétitives. Le défi consiste à inscrire l’apprentissage individuel dans un contexte plus large où les institutions sont conscientes de la nécessité d’innover et d’apprendre, tout en étant capables de mettre en œuvre ces objectifs. La constitution de réseaux et de partenariats est primordiale car l’apprentissage collectif repose sur l’échange continu d’informations sur les produits, les processus et les méthodes d’organisation du travail. De tels liens se tissent généralement entre des organisations qui entretiennent déjà depuis longtemps des relations stables basées sur la confiance. On voit également se développer des partenariats entre les villes et les régions.

    Le tableau ci-dessous donne un aperçu des changements qui caractérisent le passage d’une économie industrielle à une économie fondée sur le savoir. Une étude portant sur des villes et des régions considérées comme « apprenantes » identifie plusieurs points communs.

    Le partenariat est essentiel

    Tout d’abord, il faut qu’il y ait une volonté claire et déterminée de tous les protagonistes – pouvoirs publics, entreprises privées, institutions d’enseignement et de recherche, associations locales ou personnalités importantes – de placer l’acquisition et la diffusion des connaissances au cœur du développement. Le fait que tous les acteurs aient le sentiment d’épouser les mêmes objectifs et d’avoir une identité commune et une confiance mutuelle est essentiel pour qu’ils puissent partager les mêmes valeurs et les mêmes réseaux au sein des villes. C’est ce que l’on pourrait appeler le capital social, un facteur déterminant pour que le fonctionnement des villes apprenantes puissent fonctionner.

    Un autre élément qui caractérise les villes apprenantes réside dans leur volonté de créer des activités industrielles et de services fondées sur le savoir et compétitives à l’échelle mondiale à partir de leur potentiel local d’apprentissage, d’innovation et de changement. L’apprentissage à vie offre aux individus des possibilités de formation, formelle ou non, quels que soient leur âge et leur qualification, en tenant compte des objectifs de cohésion sociale et de viabilité écologique, qui sont des éléments essentiels pour le développement des villes ou des régions.

    Mais au-delà de ces similitudes, les études de cas montrent que chaque ville ou région a mis au point sa propre recette. Et comme pour toute bonne recette, les ingrédients et le dosage doivent être adaptés en fonction de ce qui est disponible localement. Les stratégies suivies varient suivant le contexte économique et social, lui-même marqué par l’héritage historique et culturel. Quelles sont les stratégies adoptées, et comment les différentes villes et régions parviennent-elles à élaborer leur propre modèle de développement et de changement ? Les techniques de pointe dans le domaine de l’information et des communications constituent sans doute un facteur essentiel, mais l’aptitude à stimuler l’innovation, les interactions et les échanges entre toutes les composantes de la société est peut-être encore plus importante. Dans tous les cas, l’objectif est de rester compétitif sur le marché mondial grâce à l’éducation et à l’innovation et de se préparer à entrer dans le XXIème siècle.

    La ville de Iéna en Allemagne offre un exemple de transition économique et culturel intéressant. Avant la réunification allemande en 1989, l’économie de cette ville située dans la partie orientale du pays, était dominée par le complexe industriel Carl Zeiss, spécialisé dans les instruments d’optique. Il est clair que ce centre technologique a servi de catalyseur dans la création d’une ville apprenante. A l’époque, Zeiss employait 68 000 salariés, dont 23 000 à Iéna. Aujourd’hui, les effectifs locaux du groupe sont retombés à 4 500 personnes. Mais une nouvelle stratégie de développement est en train de propulser Iéna au rang de « région high-tech » et quelque 200 entreprises se sont déjà installées dans la région. Le secteur des biotechnologies, qui emploie un millier de personnes, est en pleine expansion. Cette mutation économique et culturelle s’est produite à une vitesse impressionnante. En seulement six ans, l’Université Friedrich Schiller a renouvelé 85 % de son personnel enseignant et, à présent, la plupart des professeurs viennent de l’ex-Allemagne de l’Ouest. L’enseignement primaire et secondaire a été entièrement rénové et tous les enseignants de Thuringe – environ 32 000 – ont subi une évaluation professionnelle et politique.

    L’expérience "française"

    L’exemple d’une région apprenante en France concerne la région de Poitiers. Ce département principalement rural s’est engagé dans une stratégie de développement reposant sur les techniques de communication, le multimédia et une main-d’œuvre hautement qualifiée. Le parc du Futuroscope est au cœur de cette stratégie. Celui-ci réunit sur un même site des activités de recherche et développement, d’enseignement et de loisir. Le parc a déjà attiré 70 entreprises et créé 1 500 emplois, auxquels il faut ajouter 12 000 emplois indirects dans l’ensemble de la région. C’est aussi un important site touristique qui attire des visiteurs du monde entier. La majorité des investissements a été financée par des fonds publics.

    A cheval sur deux pays, la région scandinave d’Oresund est sur le point de passer d’un centre industriel traditionnel en une économie du XXIème siècle fondée sur le savoir. Ce passage sera illustré de manière symbolique en l’an 2000 par l’achèvement d’un pont et d’un tunnel de 16 kilomètres de long qui relieront la ville de Copenhague au Danemark à celle de Malmö en Suède. Avec 175 000 entreprises employant 1,4 million de personnes sur une population totale de 2,8 millions d’habitants, cette région transfrontalière offrira la plus forte concentration d’installations de recherche, d’établissements d’enseignement prestigieux et de savoir-faire technologique existant en Scandinavie. Les systèmes d’innovation de part et d’autre de cette région diffèrent quelque peu et la coopération entre la partie danoise et la partie suédoise n’est pas aussi importante qu’elle aurait dû l’être. Le nouveau pont qui relie les deux régions pour finalement en faire une et même région entraînera sans doute un rapprochement inévitable au niveau de la recherche, de l’éducation, et donc de la stratégie d’investissement.

    La province espagnole d’Andalousie offre un autre exemple de stratégie de développement. Situé face au continent africain et doté à la fois d’un climat agréable, de très anciens ports maritimes, d’une agriculture extensive et d’un riche héritage culturel, ce creuset des civilisations et haut lieu touristique n’est pourtant pas la région la plus riche d’Espagne. Mais l’Andalousie veut aujourd’hui diversifier son économie. Grâce aux investissements qu’elle a récemment réalisés dans les communications, les technologies et la recherche, et à la présence d’universités et de villes historiques comme Séville, Malaga, Cadix, Cordoue et Grenade, cette région espère attirer de nouvelles entreprises et activités. La coopération régionale et l’organisation des villes en réseau jouent un rôle déterminant dans la transformation de l’Andalousie en région apprenante.

    L’un des plus vastes projets d’aménagement en Europe est situé dans la région du Kent autour de la Tamise, à l’est de Londres. Quelques 4 milliards de livres vont être investis sur une période de trente ans pour transformer en région apprenante cet ancien site industriel où était autrefois implantée une cimenterie de 15 000 salariés. La municipalité du Kent a non seulement développé les infrastructures dans la région – celle-ci sera reliée à l’Europe continentale par une liaison ferroviaire à grande vitesse et quelque 30 000 nouveaux logements et immeubles de bureau seront construits pour accueillir de nouveaux résidents et 50 000 employés supplémentaires, qui pourront se rendre à Londres aisément – mais elle s’est également efforcée de créer une véritable région apprenante. Par exemple, il est prévu d’y construire une vingtaine d’écoles et une dizaine d’établissements secondaires avec l’appui du secteur privé.

    Le lieu, une notion clé

    Tous ces exemples contredisent manifestement la thèse largement répandue qui veut que la notion de « lieu » ait perdu de son importance du fait de la mondialisation, même si les arguments en faveur d’une décentralisation issue de la technologie restent solidement étayés. Il semble au contraire que l’intérêt de la dimension géographique ou territoriale reste de mise et devrait continuer de l’être. Le concept de villes et de régions apprenantes s’articule autour de cette notion de lieu, et ce pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, il y a beaucoup d’avantages à opérer à l’intérieur de marchés du travail avec des limites géographiques précises et à adhérer à un même ensemble de conventions, de valeurs et de normes régionales. Il est également avantageux d’être en relation étroite avec les fournisseurs, les consommateurs et même les concurrents. Dans son étude consacrée à la région, Michael Storper parle « d’interdépendances non négociées » et décrit la région comme un élément essentiel de « l’architecture de l’offre » pour l’apprentissage et l’innovation. Étant donné le caractère social, et souvent informel, de l’apprentissage et de l’innovation, il n’est pas étonnant que le dynamisme naisse souvent de la proximité géographique des partenaires qui permet des interactions fréquentes et des échanges d’informations aisés et informels.

    Comme nous le montrent tous ces exemples, les entreprises et les institutions du savoir qui cohabitent sur un même site peuvent plus aisément partager une culture et une perception communes, ce qui favorise l’apprentissage social et permet d’économiser du temps et de l’argent. Cela permet de renforcer la confiance entre les partenaires et de décourager les comportements opportunistes de certaines entreprises. Le flux des connaissances, un facteur essentiel pour l’innovation, s’en trouve de fait facilité. La mondialisation rend les villes, les régions et les pays plus vulnérables aux chocs externes et aux restructurations économiques. Cependant, toutes les villes et les régions disposent de ressources qui peuvent servir de moteur à la croissance économique locale, à condition que leur exploitation s’inscrive dans une stratégie de développement privilégiant les objectifs à long terme par rapport aux gains à court terme. Dans la société du savoir et dans le microcosme d’une ville ou d’une région apprenante, aucune institution ne détient le monopole de la connaissance. Cela a des conséquences importantes pour le système d’enseignement et de formation, qui doit être en permanence au service de l’éducation et être suffisamment orienté vers le collectif et vers le travail en équipe pour répondre aux besoins d’une organisation économique fondée sur le savoir. Les établissements d’enseignement et de formation doivent également s’efforcer d’établir de nouveaux partenariats avec d’autres « institutions cognitives régionales ».

    2) Concurrence des écoles virtuelles à la carte et monopole du modèle mondial des apprentissages

    Si le modèle du LifeLong Learning est dorénavant incontournable en matière de gouvernance mondiale, ses tenants font eux-mêmes remarquer que leur création a fait des émules et qu’elle devient ingérable et que bon nombre de société de formation sont inidentifiables, d‘origine sectaire (IBM en a été victime par exemple il y a quelques années) et/ou proposant des formations bidons.

    L’objectif du prochain Forum Mondial sur l’Education Tout au long de la Vie se tiendra en 2012 à Marrakech, et aura pour objectif de contrôler ces évolutions de façon à « moraliser » le capitalisme.

    Des difficultés sont apparues avec le E-Learning préconisé ce système. Sont venues se greffer des sociétés qui proposent des cours de formation à des prix défiant toute concurrence, elles sont incontrôlables, les Opca ( Organisme paritaire collecteur agréé (par l'État), souvent abrégé en OPCA, est une structure associative à gestion paritaire qui collecte les contributions financières des entreprises qui relèvent de son champ d'application dans le cadre du financement de la formation professionnelle continue des salariés des entreprises de droit privé) se voient ainsi dépassées par leur marché.

    Le marché éducatif a été évalué à 1400 milliards de dollars, soit le deuxième marché mondial après l’automobile et avant la santé.

    Des millions de personnes à travers la planète apprennent déjà en E-Learning, une bonne part en Chine où le LLL a immédiatement séduit les dirigeants qui ont demandé son application immédiate, mais cela concerne déjà des milliers d’étudiants en France.

     

    L’enseignant lui-même, va passer non seulement par la réduction d’effectifs mais de plus en plus à un simple formateur de base qui pourra tout encadrer puisque c’est l’enfant qui ira chercher son propre savoir avec les outils dont on lui aura vaguement appris à se servir. Au portugal, ces formateurs de base ont été très rapidement mis en place à grande échelle, problème budgétaire oblige :

    http://www.liberation.fr/monde/0101630037-obligation-de-service-precaire

    Déjà ces dernières années, sont recrutés en France, des enseignants sur diplômes ou en voie d’acquisition de diplôme (un simple étudiant qui vient d’avoir son bac suffit pour faire des suppléances, et au bout de quelques années de suppléances, on peut relativement s’installer, si l’on suit bien la pédagogie de groupe, tout va bien), payé au minimum.

    Il est inutile de préciser que l’Organisation mondiale du travail est partie prenante, et que les pseudo syndicats collaborent totalement.

    On ne demande ni culture générale, ni réflexion, ignorant même l’utilité que cela peut avoir, on ne veut que des spécialistes immédiatement opérationnels allant de formations qualifiantes en formations qualifiantes que la Banque mondiale a prévu à rapide échéance de rendre payantes du début à la fin de la vie en généralisant le système de la formation continue qui n’était que la première marche du nouvel ordre éducatif mondial qui entend mettre en place l’éducation tout au long de la vie en privatisant le système de façon la plus indolore possible.

    Le tout au service d’une flexibilité maximale et dans tous les domaines : géographique, dans l’objet de la formation et de l’éventuel job jetable à la clef, et de la rémunération, l’assurance formation remplaçant tant l’assurance chômage que le budget éducation.

  • Bien mal acquis ne profite jamais

    ocde_chatel1_159925_54.jpgLuc Chatel, notre directeur marketing passé de l’Oréal à l’Education dite Nationale tient à faire une rentrée en fanfare et en fanfaronnade.
    L’intitulé fait son petit effet, fut-il d’annonce : Le retour de la morale, Episode II.
    Sonnez tambours, jouez trompettes, pas un media ne manque à l’appel (d’air ?), il s’agit de ne pas faire mauvaise impression le jour de la rentrée, les fayots sont au premier rang, de toute façon chacun a intégré que le chauffage du fond de la classe n’était plus assuré par l’institution, si on garde l’idée de ces classes de petits écoliers africains sur terre battue, il existe sous nos contrées des classes où l’on garde son manteau l’hiver avant d’entrer, les coupes sombres dans les services publics ne sont un phantasme que pour ceux qui ont gardé la foi du débutant.
    Chat échaudé craignant l’eau froide, nous examinons d’un œil circonspect, la dernière rengaine gouvernementale.
    D’aucuns diront que Luc Chatel en père la morale, court après les voix du Front National, mais regardons-y de plus près.
     

    L’oisiveté étant mère de tous les vices, Luc Chatel s’occupe, il reste un peu de temps en fin de mandat pour s’apercevoir qu’on laisse la place dans un état encore plus lamentable qu’on ne l’avait trouvée, c‘était donc apparemment possible.
    L’Education nationale, c’est comme le gouvernement, ce n’est même pas un QCM, c’est un loto, il suffit de cocher les cases sans grande conviction, le tout étant de faire des ronds de manche, de la promo vite fait bien fait, et tant pis si le consommateur de camelote Ump se retrouve avec un produit fabriqué au rabais dont on ne garantit même plus les vices cachés.

    La mesure aura certes amusé la galerie des chaisières.
    « Enfin », disent-elles, « il était temps ».
    Comme si le sacro saint retour de la morale accordait des gages de sainteté et permettait au gouvernement de se faire donner le bon dieu sans confession.

    Pour déceler le bon grain de l’ivraie, il reste une méthode simple même si peu académique : aller voir ce qu’en pensent les tenants des pseudo sciences de l’éducation, celles qui ont tout fait, sauf leurs preuves, mais qui garantissent aux scienteux, l’étoffe de la vérité, et tant pis pour le protocole si le postulat est erroné, chacun sait que l’on peut bâtir les plus belles idéologies sur les moins solides fondements.
    Ils racontent que cela se fait déjà, que cela participe du « savoir-être » et du « vivre ensemble », les mots racines de la novlangue éducative.
    Pour les apôtres de l’introduction de la philosophie (n’ayons pas peur des mots) dès le jardin d’éveil, c’est du pain béni.
    On avait du mal à revêtir les débats-blabla et autre « vie scolaire » d’une dimension sérieuse et pour cause, voilà encore une idée dont la gauche a rêvé et que la droite a réalisée, les voici propulsés discipline à part entière pour laquelle les pédagogistes sont entièrement partie.

    Il faut bien comprendre que la concomitance de la montée de la violence scolaire et au-delà ( l’école mène à tout), est absolument à mettre en parallèle avec la montée en puissance des prétendues sciences de l’éducation.
    L’enfant au centre, c’est le pendant scolaire de l’enfant-roi des Dolto et consorts.
    Il construit son propre savoir, il détruit ses propres devoirs.
    La réalité revenant souvent au galop, on ne tardait pas recevoir en pleine figure (au sens propre comme au figuré), les retombées de ce système d‘apprentissage.
    Le cher enfant n’ayant pas manqué de faire valoir l’étendue de sa grande culture de barbare et à faire le coup de poing.

    On allait lutter contre la violence, ce qu’il va falloir démonter.

    L’histoire de la violence a beaucoup rapport à notre histoire du droit.
    Au commencement furent les ordalies, la justice se mêlant à l’ignorance, on condamnait le présumé coupable à toutes sortes de joyeusetés, on pouvait ainsi le jeter à l’eau pieds et mains liés, s’il remontait à la surface, c’est qu’il était forcément innocent, (Justice expéditive qui refait parfois surface, elle, si d’aventure on admettait que Ben Laden ait vraiment été jeté à la mer, une chose est certaine qu’il n’est jamais remonté, il devait donc être coupable).

    Puis, les mesures ayant fait leur temps et sans doute quelques dégâts, on passa à la justice supérieure, si la Loi des Douze Tables consacre encore la Loi du Talion : « Si on a estropié un autre et qu’on n’a pas conclu d’accord à l’amiable avec la victime, que la peine du Talion (œil pour œil, dent pour dent) soit appliquée », certaines mesures marquent une évolution : « Si quelqu’un casse les os d’un autre à la main ou grâce à une massue, que la peine soit de 300 sesterces, si c’est un esclave, 150, s’il a fait un simple mal, vingt-cinq ».

    En cas de crime, se pratiquait encore l’éventuel abandon noxal, on laissait à la victime le soin de se venger comme il l’entendait, le père pouvait ainsi éventuellement livrer son enfant afin d’éviter de payer, c’était mieux que la guerre privée.

    On se demande parfois s’il n’existe pas quelques résurgences par ci par là, de notre droit archaïque, voire même une régression, le fait est qu’a priori la justice publique est venue se substituer à la justice privée et que la première est tout de même censée être supérieure à la seconde.
    La justice publique s’améliora par empirisme organisateur, le temps dans sa sagesse ne préservant que le meilleur.

    L’école évoluait de même, nous arrivions à transmettre dans des structures de plus en plus adaptées et nous étions arrivés bon an mal an, à devenir la meilleure école du monde, reconnue de tous.

    C’est dans les années 60-70 que nous allions ressentir le contre-coup de la victoire de 45.

    Il faut en effet remonter aux accords de Bretton Woods pour comprendre que se posent-là, les jalons d’une nouvelle domination, les vainqueurs organisent le monde tant à leur profit que bientôt à leur image, la Banque mondiale et le Fmi voient le jour, ce qui allait devenir l’Omc et l’Ocde sont en germe, ce sont les prémices du Nouvel ordre mondial.

    Financée par le plan Marshall, l’Ocde décidait dorénavant de s’occuper de tout, de toutes les normes auxquelles il nous faudra dorénavant nous conformer « jusqu’à la qualité de nos concombres » se vante-t-elle dans ses missions.

    Où l’on apprend aussi que l’Ocde qui s’occupe de productivité, est une bien bonne chose puisque comme l’affirme d’Ocde elle-même : « Les résultats obtenus sont impressionnants. En cinq décennies, depuis la création de l’OCDE, la richesse nationale a presque triplé aux États-Unis ». A titre de comparaison, notre PIB a stagné dans la même période selon l’Insee, tandis que pour la Commission Stieglitz (créée par Nicolas Sarkozy mais présidée par un membre de l’Ocde, un membre de la Columbia University et un autre de la Princeton University ), le produit intérieur brut de la France présente plutôt une baisse tendancielle de 6 à 1,5 % entre 1950 et 2008.

    Ce sont les organisations économiques et financières internationales issues de la guerre qui vont élaborer et contrôler les politiques des pays que l’on va dire alignés, les instances européennes leur servant de courroie de transmission, et notamment en matière éducative.

    Le grand changement qui allait s’opérer, était le basculement de l’instruction vers l’éducation.

    Pour certains milieux dits humanistes, c’est la Shoah qui fut le catalyseur.
    Jusqu’alors, on avait pensé à raison, que l’instruction des masses les préserverait de la barbarie, et voilà que l’Allemagne, instruite, tombait dans une horreur insoutenable.

    C’était sans doute mal connaître précisément, des premières expériences d’éducation globale qui y furent mises en application précisément tout au long de la montée du troisième Reich. On sait aujourd’hui, l’influence des sociétés théosophiques et anthroposophiques, la vogue des nouvelles formes d’éducation et autre «  pédagogie des maîtres-camarades  » dans les milieux nazis et l’expérimentation de masse des premières écoles appliquant ce que l’on appelle aujourd’hui les « sciences de l’éducation  ».

    En Allemagne la réflexion pédagogique a une longue tradition qui se manifeste par la fondation au XIXe siècle d’Universités pédagogiques (Pädagogische Hochschule (de)) dans toutes les villes universitaires. C’est dans ce cadre que la pédagogie nouvelle (Reformpädagogik) s’est développée. Les pédagogues qui ont le plus influencé la pédagogie nouvelle en Allemagne sont Georg Kerschensteiner et Maria Montessori. Il convient également de citer l’anthroposophe Rudolf Steiner et ses Waldorfschulen.

    Il est à noter qu’aujourd’hui, les associations libérales du genre de Sos Education et sa Fondation pour l’école, ne forment leurs « maîtres » qu’aux pédagogies nouvelles (bien plus rentables) et notamment Montessori, ceux qui croient encore que les libéraux ont des quelconques velléités de retour à l’école traditionnelle, font une terrible erreur de jugement.

    Il s’agit d’une manière de transmettre globale, à l’opposé des méthodes traditionnelles d’instruction qui partent toujours du plus petit élément en allant vers le toujours plus complexe avec force répétition pour ancrer les chemins synaptiques.
    Grâce aux progrès en neurosciences, on sait aujourd’hui comprendre davantage le fonctionnement de notre cerveau et expliquer ce que tant le bon sens que l’expérience nous dictaient auparavant.
    A savoir que le cerveau obéit à des lois, que sa structure en arborescence nécessite un apprentissage rigoureux et logique afin de fonctionner au mieux.

    Le but étant de créer le plus de chemins synaptiques afin d’activer les neurones entre eux.

    Or l’instruction, parce que fruit de l’histoire, correspond à l’imbrication étroite entre la structuration de notre cerveau ancestral et notre langue.
    C’est avec l’abstraction de la lettre grecque que naissait l’instruction, les méthodes d’apprentissage les plus à même de permettre l’accès à l‘analyse, la réflexion, la pensée; le grec ancien étant d‘ailleurs toujours, la langue de la pensée par essence.
    Avant, l’écriture s’apprenait de façon globale, seuls les scribes, par un travail de mémoire considérable, pouvaient se permettre de transmettre les acquis de l’histoire.

    De même, la tradition orale des pays du nord, ne permettait guère la transmission généralisée et l’évolution approfondie de la pensée.

    Socrate tenta de remettre en cause la transmission que nous appellerons traditionnelle des savoirs. Platon lui-même avait montré l’absurdité avec le petit esclave du « Ménon », de la maïeutique socratique selon laquelle on serait acteur de son instruction et tirerait tout de son propre fond. On oubliait vite que Socrate n’interrogeait que des adultes déjà instruits.
    Socrate posait les bases de l’éducation globale, de la mise en recherche, de l’apprendre à apprendre, mettant la charrue avant les bœufs et voulant ignorer que l’enfant est en construction, que son cerveau n’est pas encore structuré pour accéder à la pensée.

    L’éducation globale se transmit jusqu’au XIX ème siècle dans de petits milieux aristocratiques.
    Des sociétés plus ou moins secrètes et fermées vont véhiculer cette idée d’éducation nouvelle qui connut donc un fort écho en Allemagne fin XIX, début XXème. On sait aussi qu’elles influencèrent Ron Hubbard, le maître de la scientologie, et ainsi jusqu’aux pédagogismes actuels.

    Ce genre d’éducation préconise de laisser l’enfant construire à son rythme son propre savoir.

    Pour certains milieux intellectuels tenants du village planétaire, l’explosion démographique du XXème siècle fut prétexte pour décréter que, devant la masse, il ne serait plus possible d’instruire et qu’il était préférable, et alors même qu’ils admettent la faiblesse de l’éducation globale, de préférer l’éducation à l’instruction.

    En ce sens, les méthodes globales remplaçaient ou se mettaient au niveau des éducations religieuses.
    Le processus est le même, on propose une pensée prémâchée.
    Le procédé est juste inapproprié à notre fonctionnement neurobiologique pour nous permettre l’accès à l’analyse.

    Les religions sont a priori destinées à transmettre le bien, mais sur des personnes non instruites, elles contiennent le danger de leur faire suivre bêtement des dogmes.

    Ainsi, l’introduction de la morale à l’école n’est qu’un leurre.

    On dit que : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », il se pourrait bien que cette forme de pseudo conscience sans science le soit bien davantage et que la connaissance transmise de façon rigoureuse soit seule à même d’éduquer, c’est bien l’instruction qui éduque.

    A ce propos, il convient comme toujours de définir les termes et faire la différence entre «  la morale, celle des Grecs, celle qui provient d’une éthique, d’une réflexion personnelle, d’exigences à son propre égard, et la moraline, forme dégradée de la première qui lui substitue une série de règles formelles et de système de culpabilité, remplaçant du même coup la responsabilité individuelle par l’observance de recettes ».

    L’école ne devrait pas parler de morale, seulement de comportements exemplaires que l’on félicite et met en avant, et de sanctions le cas échéant, ce qui ne sera JAMAIS fait car contraire à l’idéologie des pseudo sciences de l’éducation.
    Elle doit surtout instruire, donner les outils qui permettent la réflexion, ce qu’elle ne fait plus au profit d’une éducation globale abrutissante.
    La prime est au semblant et au superficiel.

    L’inflation de violence est parallèle à celle des débats bla-bla et autres séquences vie-scolaire qui hantent nos écoles.

    Luc Chatel s’inscrit totalement dans l’idéologie égalitariste des prétendues sciences de l’éducation et du comportement qui ont tout fait sauf leurs preuves.

    Mais il n’y a rien d’étonnant à cela, ce « Créateur d’écoles », reste toujours un directeur de marketing, c‘est un vendeur d‘écoles.

    Il fut membre de ces réseaux libéraux copiés du modèle-mère anglo-saxon, qui militent pour des écoles à la carte qui s’inscriront parfaitement dans le marché éducatif, tout comme François Bayrou au passage, pour ceux qui croiraient que ce dernier proposerait un modèle différent .

    Luc Chatel n’est pas là pour nous rendre notre école à la française, il est là pour finir de la saborder et nous refourguer un kit éducatif clef-en-main au service de l’Ocde et sa formation tout au long de la vie tant vantée par Martine Aubry.
    L’Umps ne joue le rôle que de la caisse enregistreuse des programmes éducatifs des organisations économiques et financières internationales qui les élaborent et les contrôlent notamment via le rapport Pisa.

  • "Le cartable électronique ou la mise en boîte de l'enseignement", s'exporte

    Mon article sur le sujet, que l'on retrouve sous la rubrique "Mes articles" sur ce blog, ou sur NPI

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

    a été traduit sur un site économique étranger :

    europe economy
    by De Balie

    electronic schoolbag or canning of education

    Electronics ® Binder is the idea that each student could have a “virtual school bag” that would follow in his movements and allow him access to educational resources he may need.

    Presented as

    unsurpassable revolution to come, the ICT (Information Technology and Communication for Education) do not cover only a technical aspect, but mainly a political and even geopolitical.

     

    The advent of Digital Workspaces (ENT) and related software services, is correlated with decentralization and perspective in the New world order educational.

    strictly technical problems still pose an obstacle to the success of a global education.

    Its proponents

    referencing themselves these constraints and work to address them.

    This will be a key challenge for the next Global Forum of learning throughout life to be held in Marrakech in 2012.

    It is obviously subject to the hardware (laptops, digital tablets) available to students but also business partners that market ideology is inherently associated with the education process.

    access and network security are not yet developed, and the idea has even already been overtaken by practice, corporations having already positioned on the device and sell education low cost without control, and the degree counter-top box, all at the risk of consumer education.

    States and thus the disparate content are so many obstacles, but the new and promising market assessed as one of the most lucrative with 1400 billion per year, just waiting to explode under the blows of economic and financial organizations that are international OECD, IMF and the World Bank and WTO and GATS (General Agreement on Trade in Services) that we signed in white through the European Union, and under pressure from U.S. States.

    global standardization of the educational model could not be established without local roots.

    learning region, mostly centered on a learning city in the form of megalopolis, has been defined as the basic unit of a global network that transcends borders, times and places in the new learning society by Global Learning Committee is currently chaired by Yves Attou, and sponsorship of the former Socialist European Commissioner Jacques Delors called Senior Education at the OECD in 1999 and initiated large technical project, especially during the extraordinary European Council 2000 Lisbon, where the major guidelines were set and especially through the ICT, key skills such as teamwork, creativity, multidisciplinarity, adaptability, intercultural communication and the ability to solve problems.

    called “science” of education are used as ideological support to educational globalism.

    E-Learning (teaching through digital software) and face (an effective presence in places of learning society) are the new concepts that define the modes of learning.

    You have the strange feeling of being entered into the atmosphere of an inhuman world of science fiction? You will be treated chilly, narrow-minded and limited.

    And if your culture you recalled a Ray Bradbury or more prosaically, a merry bonfire to seal the same act of faith described in Candide, that would prevent the earth to tremble, there is the thrill that you come to appreciate the temperature which ignite the paper and thereby our souls to burn.

    writing tablets, books, the strength of the transmission set in stone, shot by a will as virtual invisible, impalpable as anonymous, as she controlled us from the grip our destiny.

    work is not to burn all the works written without exception, the story of the Princess of Cleves was only beginnings, the humanities classes closed for lack of students and credits, the suites have known.

    Recent events show that reality is stranger than fiction: the U.S., many iPhone owners no longer able to access the applications they had yet purchased legally through the Apple Store. Under pressure from leagues under, Apple had blocked all applications, retroactively, no longer corresponded to its new commercial. The name of the rose in the name of the apple.

    users were presented with a fait accompli. Apple has launched the iPad and function “digital books”, associations of defense of fundamental freedoms have warned against the fact that the seed company can remotely wipe the books there have been loaded and the contents of n ‘ have not the time to appeal to religious groups or philosophical militants.

    This assumption is not pure speculation puisqu’Amazon, which sells books in digital form that can be read through its terminals kindle, erased, last year on them, hundreds of books purchased legally on its site. If the reason was a problem of copyright and not moralistic pressure groups, the scandal has again been great and the ability of services to Amazon to remove, via the activation of digital locks remote content on the terminals that the company was sold, was chilling to many.

    Captain Beatty is not dead, he just changed his profession: but it is no longer firefighter computer.

    Voltaire

    back! The 451 ° Fahenreiht are met. “I saw where we were going there a long time ago. I said nothing. I am one of those innocent people who could raise their voices when no one wanted to listen to ‘guilty’. “

    In the books

    citizens, and fearless guardians of our talking nice, keep it honest, pure and clear as silver, as a people here drink, as a people face against the ground falls slave s ‘he holds his tongue, he holds the key, the issuing of the chains.

    What

    Mistral blows in order not to take away from us, the laughter of our children, times are murderers.

    Oriane

    Borja

    to see: The binder Big Brother

    Published in the latest issue of Nations Press Magazine

    Sources:


    orianeborja

  • Crime contre les humanités

    Prière sur l'Acropole

    Prière sur l'Acropole ...

    Voici la lettre que j’ai adressée début juillet à la presse quotidienne régionale et à laquelle le journal Ouest-France, par l’intermédiaire d’une aimable journaliste, a bien voulu prêter attention.

    Si l’angle ne préserve que partiellement mon point de vue et mon désarroi face à la volonté de l’Education nationale, d’éradiquer les humanités – l’histoire de façon très nette en supprimant en partie cette matière dans les filières scientifiques, mais également le latin et davantage encore le grec qu’il apparaît impossible d’étudier lorsque l’on habite vraisemblablement en dehors des beaux quartiers des grandes villes -, on comprend par la question de l’augmentation des effectifs suggérée par la journaliste, que la réponse de l’inspecteur d’académie prête à caution, quand on sait que la poursuite d’une filière scientifique, ne permet plus de suivre en première, toutes les humanités, comme c’était le cas jadis dans l’instruction à la française.

    Je mentionne que les élèves choisissant une seconde générale, sont dorénavant sommés obligatoirement d’opter pour un enseignement d’exploration en « sciences » économiques.

    De même, je précise que le barème dont l’inspecteur fait état est obscur et complexe, de nombreuses variables entrent dans le calcul de la note, comme l’éloignement géographique qui défavorise les banlieues, un quota réservé aux élèves venant du privé, etc., etc.

    _________

    Madame, Monsieur,

    je souhaite vous faire part d’une triste situation concernant l’état de notre école.
    L’épisode de la Princesse de Clèves ne fut que prémices, la fin des humanités, les suites logiques.


    Mon fils est scolarisé cette année en classe de 3ème au Collège des Sables d’Or à Thouaré-sur-Loire où il est très bon élève (ses moyennes générales se sont toujours échelonnées durant tout son cursus scolaire entre 15 et 19 sur 20) et poursuivait les options de lettres classiques (latin en option et grec en initiation pour lesquelles son exigeant professeur les quatre années durant, met cette appréciation dans son dernier bulletin : « De l’excellence dans la réflexion générale sur les divers thèmes abordés et surtout dans l’analyse pour la traduction. Garde ton exigence et ton application dans ton travail, cultive ton excellence ! »).

    Nous aurions vivement aimé qu’il continue à étudier le grec et avons demandé qu’il soit affecté au Lycée Clémenceau pour ce faire, ou à Guist’hau, les deux uniques et derniers lycées dans toute l’académie où cela reste possible.

    Ses vœux scolaires n’ont pas été réalisés, je viens d’apprendre auprès du proviseur de notre collège, qu’il sera affecté à la Colinière (son quatrième et dernier vœu par défaut)où on ne propose plus ce cours.


    Nous sommes assez effondrés de comprendre que dans une académie aussi importante que Nantes, l’on ne puisse poursuivre l’étude des humanités, d’autant que mon fils est boursier, il a même d’ores et déjà obtenu un avis favorable pour recevoir la bourse au mérite qui signifie bien ce qu’elle veut dire (bousier social + niveau scolaire au-dessus de la mention bien). [ Entre temps et suite à la mention qu'il a obtenue au Brevet National, cette bourse conditionnée à des notes supérieures à 14 sur 20 au Brevet, lui a été accordée d'office].

    L’inspection académique reste injoignable et sans doute vraisemblablement incapable de pourvoir à notre demande, nous ne savons plus à quel saint nous vouer.

    Par ce message, je souhaite au moins si vous le juger utile, alerter l’opinion.

    Nous sombrons, ceci n’est qu’un début, coupes sombres dans les crédits des enseignements jugés non utiles par une méconnaissance d’ailleurs de l’utilité de la culture générale.

    Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements.

    Bien à vous,

    Oriane Borja

    En tout état de cause, le Front National reste le dernier rempart de l’instruction et de la transmission des savoirs à la française qui préservait jusqu’à ces trente dernières années, la formation généraliste qui avait permis d’engendrer l’esprit français, son excellence et son génie le cas échéant.

  • Quelques remarques sur les élections cantonales 2011 en Loire-Atlantique

    cantonales 2011,fn,loie-atlantique,saint-nazaire

     

     

      

    Nous remercions nos électeurs pour les très jolis scores du Front National en Loire-Atlantique, permettant à nos contrées de l’ouest de lisser notre force au niveau national.

      

    Nous savons que le département de la Loire-Atlantique n’est pas encore aussi atteint par les fléaux qui touchent notre pays, délocalisation, chômage et précarité de masse, immigration engendrant tant des problèmes économiques qu’en terme d’identité et d’unité de notre peuple puisqu’utilisée en ce sens par nos dirigeants irresponsables.

    N’oublions pas que l’ouest est encore un des derniers bassins industriels français, voué comme ailleurs à disparaître puisqu’il en a été décidé au niveau mondial, la partition du "village planétaire" par l’hyperclasse mondialiste ayant établi notre relégation au rayon des musées et du tourisme.

    On voit tout de même saillir les prémices de cette politique inhumaine, les nombreux équipementiers automobiles vont voir leur activité assassinée par la fin de la prime à la casse non tolérée par les dogmes ultralibéraux de la concurrence libre et non faussée européenne.

    Idem pour le bastion industriel de Saint-Nazaire auquel personne ne peut faire croire le contraire étant passé de 12 000 à un petit millier d’emplois dans les chantiers navals, toujours plus touchés par la précarité, même ceux qui ont encore un emploi, connaissent l’incertitude et les conditions de travail de la « flexibilité » fétiche des instances économiques et financières internationales à qui nos dirigeants Umps & Co, ont vendu notre pays : l’Ocde, l’Omc, le Fmi, la Banque mondiale.

    La casse économique étant à la fois alimentée et possible par la folle politique de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux et donc l’immigration qui va commencer à changer l’identité bretonne et française de nos quartiers.

    La Loire-Atlantique n’a certes pas encore connaissance, ou partiellement dans certains quartiers, de ce génocide par substitution que l’on peut connaître ailleurs en France, mais son avenir, je le connais pour l’avoir vécu puisque je n’ai rejoint cette région que depuis quelques seize années.

    Mon passé, je l’ai laissé sur les rives nord de la Méditerranée où j’ai vu le cher petit village de mon enfance changer du visage adoré que j’en avais, celui que ma mère et ma grand-mère m’ont conté, les temps paisibles où jadis, l’on pouvait encore sortir à pied chercher des médicaments pour les patients de mon grand-père dans le besoin. Aujourd’hui, la nuit tombée, c’est le couvre-feu, on se fait insulter, cracher dessus, à la sortie des écoles, on ne parle plus notre langue et les parents sont habillés selon des traditions qui nous sont étrangères mais qui nous font passer, nous, pour étrangers en notre propre pays.

    La femme qui s’habille simplement à la française est clairement traitée de « pute » et de « salope » par de petits ou jeunes garçons.

    Le niveau des écoles y a baissé terriblement, la violence des cours de récréation, patente.

    Il y a aurait multiples explications, dont la responsabilité incombe en quasi entière majorité à la politique de nos dirigeants, allant de la politique d’immigration bien sûr, à la politique d’abandon de notre école traditionnelle, en passant par l’idéologie anglo saxonne de discrimination positive et établissant le communautarisme quand la France ne reconnaissait à l’inverse que la communauté nationale.

    J’ai ainsi vu mourir sous mes yeux ma petite patrie, mon combat pour mon pays tout entier est un combat vital, je ne l’abandonnerai jamais.

    A l’instar des peuples du sud - victimes comme nous de politiques mondialistes puisque le Fmi pilotait en sous-main ces dictatures qui ne gênaient pas outre mesure nos tenants de l' hyperdémocratie (comprendre la démocratie sans les peuples) mondialiste - les peuples semblent de nos jours mettre une trentaine d’années avant de comprendre et de réagir.

    ela a laissé le temps au Front d'être fin prêt, au bon moment.

    La réalité prise en pleine figure, la prise de conscience des leurres des dirigeants en place, appelle à la réaction, la révolution chez nous a la chance de pouvoir trouver un réceptacle qui a eu le temps de peaufiner un programme adapté au réel, c’est la révolution patriotique proposée par le Front National.

    A l’idéologie mondialiste, nous proposons le visage enraciné et humain de la réalité nationale.

    Les français ont montré qu’ils en avaient assez d’être baladés de droite à gauche, dans tous les sens du terme, ils ont compris. Ils rejettent en masse les responsables du désastre et nous rejoignent parce que nous leur ressemblons, forcément.

    Tous les voyants sont au vert pour la France.

    Nos résultats émergés sont déjà de bel augure, nous savons que la partie immergée de notre aura est encore plus importante, 27 % des abstentionnistes nous sont favorables, nous sommes les premiers dans le cœur de la majorité des français.

    Nous le sentons sur le terrain, nous sommes reconnus par ceux que nous défendons, c’est naturel.

    C’est donc cœur battant et cœur vaillant que nous serons portés au pouvoir pour remettre chaque chose à sa place.

    Même le théâtre de guignols ne fait plus florès, les dirigeants en place aux abois ne réussissent à peine à se maintenir aux places de notables que grâce aux prébendes qu’ils distribuent et à la clientèle qu’ils arrosent.

    Ils nous ressortent le coup du baou dans la cave, le méchant méchant Front national, arheu arheu.

    Arheu arheu guili guili, on en fait des sketches aujourd’hui, même certains de nos récents adhérents nous avouent avoir défilé contre nous en 2002, la sauce pourrie ne prend plus.

    Non, il n’existe pas une race frontiste différente, j’assure que c’est le même sang qui coule dans nos veines que les autres humains, et si la caste au pouvoir a d’autres croyances, qu’ils fassent des tests génétiques, que notre cas soit résolu dès la naissance, qu’ils nous piquent et que l’on en finisse.

    Nos valeurs ne sont que le courage, l’abnégation, le don de soi, la persévérance, au service de notre peuple, le peuple français.

    La république et la démocratie ne sont en danger aujourd’hui que du fait de ceux qui ne les laissent pas vivre, qui ont abandonné notre souveraineté en d’autres mains, ne permettant plus à la république française d’être maître de son destin ou qui trahissent la volonté du peuple lorsqu’elle est clairement exprimée par le référendum.

    Nos dirigeants croient -ils vraiment qu’ils pourront longtemps prendre les gens pour des imbéciles ?

  • Qu'est-ce que c'est pour une modeste préceptrice de province ?

    Oriane Borja : Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?

    Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?
    Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?

    Ce sont les fraises de Carros, les artichauts de Bretagne ou les petits violet de Nice, la mâche nantaise, le nougat de Montélimar, les bêtises de Cambrai, le pain d’épice d’Alsace, la charcuterie de Corse, le vin de Bordeaux, c’est ne pas mettre de sucre dans le pain, c’est qu’on se damnerait pour un plateau de fromages, c’est se battre entre bretons et normands pour savoir qui des deux fait le meilleur cidre, et à qui appartient le Mont Saint-Michel, c’est se croire indépendant parce qu’on habite de Comté de Nice, c’est être certain que le roquefort est le meilleur fromage du monde et le champagne, la plus aphrodisiaque des boissons, c’est quand on boit son café fort, et remercie Christophe Colomb de nous avoir ramener le chocolat.
    Ce sont les santons et les petits marchés de Provence, c’est rêver d’un noël en Alsace, de faire la fête au pays basque ou de vouloir affronter ses vagues, c’est partir sur les pas de Saint Jacques de Compostelle, faire l’ascension du Mont Blanc, sentir le parfum des collines, se sentir petits devant l’âge des volcans d’Auvergne, connaître les grottes de Lascaux.
    C’est savoir qu’il y a de la magie dans Brocéliande, de l’aventure en partance des ports bretons, des premiers de cordées et des grandes crevasses dans nos montagnes magnifiques, savoir qu’elles sont vertes nos vallées, et nos prairies pleines d’abondance.
    C’est savoir que du sang de paysan coule dans nos veines, et qu’un roi peut toujours hanter nos têtes même si on lui a coupé la sienne.
    Être français c’est savoir, sentir tout cela, ce sont nos madeleines de Proust. Et sachant cela, aimer à découvrir le monde, connaître l’ailleurs, mais par-dessus tout aimer revenir pour revoir de son petit village fumer la cheminée, ou notre pauvre maison qui nous ai une province et beaucoup davantage.
    Être français, c’est naître avec cette langue qui conquit le monde comme on conquiert l’amour. C’est connaître nos Lagarde et Michard comme l’anglo-saxon sait sa Norton, et oui, monsieur Sarkozy, c’est avoir eu l’obligation de lire la Princesse de Clèves. C’est savoir que «Sur la racine de la bruyère, la corneille boit l'eau de la fontaine Molière» , et que les conjonctions de coordination font : «Mais où est donc Ornicar ?».
    C’est fondre en larmes de rire ou de tristesse quand Pagnol nous raconte la vie du petit peuple de Provence, c’est prendre pour modèle les chevaliers de la table ronde et rêver de Camelot. C’est savoir que nous ne sommes que les hommes que dépeint Maupassant, que nos souvenirs sont comme les tableaux impressionnistes de nos Manet, une infinités de petites touches qui font les chef-d’œuvres. Ce sont les petits soldats de Bizet, l’apprenti sorcier de Dukas, c’est Mireille de Gounod, c’est Manon de Massenet, ce sont les paroles et la guitare de Brassens.
    C’est se sentir un peu de sang viking au nord et beaucoup de sang latin au sud, fiers aussi de nos racines grecques apportées à nos contrées barbares. Cette culture qui est venue ajouter l’écrit à notre transmission orale, lui permettant l’assise et la réflexion de plus en plus approndie, amenant avec elle, la sagesse et la science.
    Dans ce tourbillon de savoirs transmis, c’est grandir en sachant que l’on a été un merveilleux petit prince, c’est lire la bibliothèque rose et verte, c’est maudire Charlemagne et Jules Ferry avant de leur être éternellement reconnaissant.
    Être français, c’est se souvenir de la foi de Jeanne, c’est être du pays où chaque village a son clocher, «d’une terre mêlée du sang de nos morts».
    C’est n’avoir peur que du ciel qui nous tomberait sur la tête et ne pas ignorer que Rome a bâti nos routes et nos villes, que la France a connu un Empire où le soleil ne se couchait jamais, que la France est petite mais que son rayonnement est grand quand elle sait être elle-même.
    La France , c’est cette merveilleuse alchimie qui a pris, c’est d’une telle beauté que certains n’y voient là qu’une intervention divine.
    La France, c’est sacrée, c’est éternelle, on n’y touche pas, on a seulement le droit de l’admirer, de lui donner, de la servir, et vous verrez comme elle vous le rendra.

    Si tout cela ne vous touche pas, ne vous fait pas vibrer, et surtout si vous ne souhaitez pas le transmettre à vos propres enfants, sachez que vous n’êtes seulement pas français,.
    Vous pouvez être d’ailleurs, tout le malheur que l’on souhaite aux autres, c’est de connaître un tel attachement à sa patrie, et surtout de ne pas être de nulle part.
    Notre pays n’est peut-être pas supérieur, mais il est sûrement différent, il est surtout le nôtre, qu’on veuille bien nous pardonner de l’aimer plus que tout, nous pardonner notre pêché d’orgueil, dicté par l’amour.
    La France n’est rien d’autre que son Histoire, même si c’est tout cela. C’est depuis plus de mille cinq cents ans, un sentiment commun d’un avenir commun, c’est cet attachement à nos racines, et ce que l’on transmet comme héritage le plus précieux à nos enfants, «ce n’est pas plus grand qu’un cœur tranquille.»

    HPIM3124.JPG

  • La cinquième circonscription de Loire-Atlantique

    La 5e circonscription du FN 44 à l’honneur

    Depuis septembre dernier, les militants de la 5e circonscription du FN 44, aidés par ceux d’Egalité & Réconciliation,  sont régulièrement sur le terrain. Collages, tractages dans les rues, rencontres avec les habitants.  Ce sont les bonnes vieilles méthodes qui sont appliquées par nos camarades qui, en équipe, ont décidé, pendant que d’autres causent, d’investir la rue [...]

    Depuis septembre dernier, les militants de la 5e circonscription du FN 44, aidés par ceux d’Egalité & Réconciliation,  sont régulièrement sur le terrain.

    Collages, tractages dans les rues, rencontres avec les habitants.  Ce sont les bonnes vieilles méthodes qui sont appliquées par nos camarades qui, en équipe, ont décidé, pendant que d’autres causent, d’investir la rue et de travailler ! Bravo donc à ces militants car ce travail finira, à coup sûr, par payer.

    Qu’ils en soient donc, ici, remerciés publiquement.






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