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culture - Page 16

  • Anonymous apatride et anonyme

    Anonymous France fait de la propagande grossière contre la démocratie.


    D'une part, la vidéo parle d'une"démocratie" hors-sol (dont la narration française laisse entendre une voix russe en sourdine), une sorte de démocratie universelle, or la "démocratie" comme la "république, ont des sens parfois bien différents de leurs étymologies respectives de "gouvernement par et pour le peuple" et de "chose publique".

    La République Populaire de Chine ou les démocraties populaires ou encore les démocraties libérales, et même la démocratie directe dont les lobbies sont friands et pour cause, n'ont rien à voir avec la démocratie.

    D'autre part, si l'on s'en tient à la France, dont le modèle politique est unique, même s'il est galvaudé depuis le sortir de la Guerre où les assauts libéraux sont à l'oeuvre contre l'Etat.

    Mais il est faux de dire qu'en France, nous vivions dans un système de castes.

    La république a fonctionné tant qu'on ne lui appliquait pas le modèle éducatif américain.

    Jusque dans les années 70, on avait des fils d'ouvriers dans les grandes écoles et dans l'élite politique du pays.

    Cela s'est tari avec l'arrivée des "nouvelles pédagogies" d'origine américaine et cela a reproduit naturellement les travers de la société américaine avec l'apparition d'une grande disparité entre les plus pauvres et les plus riches.

    Nos institutions françaises logeaient tout le monde à la même enseigne, la république est celle du mérite, chacun recevait selon ses capacités et efforts.

    C'est la disparition de pans entiers de souveraineté de l'Etat (et donc du peuple) qui ont amené des puissances privées à usurper son rôle.

    En France, il n'y avait rien au-dessus de l'Etat depuis toujours, jusqu'à ce qu'on laisse la finance prendre le dessus.

    La régulation qui se faisait par l'Etat depuis la fondation même de la France, disparaît peu à peu sous les coups de buttoirs du libéralisme imposé par des puissances privées dominantes, qui organisent (l'absence) des règles en sa faveur.

    Le seul rempart à ces forces sont justement la démocratie dans un cadre comme la république française l'avait mis en place.


    La propagande d'Anonymous serait piratée par les lobbies dominants que ce ne serait guère étonnant ...

    Dans tous les cas, pour qui se prennent ces groupes de pressions masqués et sans nom ?

    Une maffia voudrait simplement en remplacer une autre, que le peuple ne se laisse pas berner.

  • Les Corses sont aussi des Arabes comme les autres

    La Corse musulmane ou l'histoire de la Corse occultée

    Publié le 11/01/2012 à 07:02 par lejournaldessurvivantsTags : corse musulmans alphabet article histoire afrique livres islam

    La Corse musulmane ou un pan de l'histoire de la Corse occultée

    "Maures", "Sarrazins", "Barbaresques" et "Turcs" Tabous, mythes et réalités.

    Des bibliothèques entières traitent de la Corse romane, pisane, génoise, aragonaise, grecque et française, mais à notre connaissance, très peu de livres ont été écrits sur la Corse maure, sarrazine, barbaresque ou turque... pour reprendre les dénominations employées pour désigner les "envahisseurs" musulmans venus en Corse du 8 ème au 17ème siècle, voire, au delà ; lesquelles recouvrent des réalités humaines et géographiques imprécises.

    Pourquoi les Corses devraient-ils avoir plus honte de ces ancêtres, qui ont participé au peuplement de l'Ile et contribué au façonnement de leur identité aussi longtemps que les Pisans, les Génois et les Français réunis !

    L'absence de vestiges de ces 9 siècles d'histoire de la Corse musulmane, nous amène à nous demander, si l'Eglise d'alors, toute puissante en Corse, et s'estimant propriétaire de l'Ile, ne se serait pas employée lors de sa reconquête, à faire disparaître toute trace de présence "infidèle"...

    Il est difficilement pensable que des peuples soient restés aussi longtemps dans certaines régions de l'Ile, en laissant aussi peu de vestiges !

    Ces peuples se sont certainement livrés à des destructions et à des pillages, comme les manuels d'histoire, se plaisent à le souligner, mais dans des proportions équivalentes à celles des autres peuples (chrétiens) qui se sont succédés dans l'Ile. De la période maure, nous savons qu'un Roi maure du nom de Nugolone régna au 8ème siècle et qu'ils sont restés présents sur les côtes, jusqu'au 10 ème siècle. Des noms de lieux témoignent de cette présence : Campomoro, Morsiglia, Morosaglia, Moriani, Moriccio ...

    Giovanni della Grossa, chroniqueur insulaire de la fin du 14 ème siècle et du début du 15 ème parle de Corses fuyant pour échapper au pillage (?) des Maures, mais aussi de conversions massives des Corses à l'Islam. Si l'on peut relativiser celles-ci, on ne peut nier leur existence. On suppose que ceux qui n'ont pu s'enfuir avec les Maures, ont été soit contraints de renier l'Islam ou ont été passés par le fil des très chrétiennes épées.

    La tête de Maure figurant sur le drapeau corse... symboliserait la victoire des Chrétiens sur les Maures. Mais les avis des historiens divergent sur ce point.

    Les ruines de Castello dei Mori (château des Maures) se trouveraient à Prunelli di Casacconi. Parmi les villes et les villages envahis et dévastés (on voit difficilement l'intérêt de dévaster des lieux qu'on vient d'envahir ?) par les Turcs et les Barbaresques, on cite fréquemment : Algajola (les Turcs) en 1643 ; Albellara (les Turcs) en 1583 ; San Pietro di Tendo du 7 ème au 11 ème siècle ; Propriano, du 16 ème au 17 ème siècle ; Manso, jusqu'au 17 ème siècle (Turcs et Barbaresques) ; Santa Giulia di Tavaro (les Turcs) au 16 ème siècle ; Ogliastro au 16 ème et au 17 ème siècle ; Ile Rousse (Barbaresques) ; Pietra Corbara (Barbaresques) ; Porto-Vecchio (Barbaresques) jusqu'au 15 ème siècle ; Ersa (Turcs) de 1555 à 1570 ; Ortinola (Turcs) en 1563 ; Bonifacio (Turcs alliés des Français) en 1554 ; Sartène (Barbaresques) du 14 ème au 18ème siècle : en 1583 près de 400 habitants auraient été emmenés en esclavage ; en 1583, le Corsaire turc Dragut aurait cannoné la cité pendant 18 jours et nuits ; Girolata : le corsaire Turc Dragut enleva en 1524, 9 vaisseaux. On dit qu'un certain Manoni, originaire de Pino, était à la tête des Turcs qui ont saccagé Ortinola, en 1563.

    Beaucoup de Barbaresques, étaient des Corses convertis à l'islam. On dit que ces Corses étaient des captifs de... barbaresques... Ce qui est certain, c'est que de nombreux Corses, les Capcorcins en particulier, on émigré en Afrique-du-Nord dès le 14 ème siècle, pour exercer leurs métiers de pêcheur ou de marin au service de l'Empire Ottoman. Tavera, est la patrie de Pietro Paolo Tavera, qui deviny Dey d'Alger sous le nom de Hassan Corso au 16 ème siècle. Pendant une longue période, les Corses, occupèrent toutes les hautes fonctions de l'administration ottomane en Algérie et en Tunisie.
    On dit que la tour médiévale d'Appietto porte des inscriptions arabes, mais quelles sont-elles ? Rappelons à ce sujet que les Turcs sous l'Empire ottoman utilisaient cet alphabet. Un trésor Maure aurait été trouvé au 18 ème siècle à Lumio, par l'Abbé Colonna.

    Nous espérons qu'il se trouvera des Chercheurs corses pour transcender les tabous qui subsistent encore à propos de populations "religieusement incorrectes" qui ont participé au peuplement de l'Ile et au façonnement de son identité. L'histoire de ces Corses maures, sarrazins, barbaresques "turcs" ou Corses... musulmans, reste à écrire... en toute objectivité...

    Daniel Milan
    (article inédit rédigé en octobre 1999)

    NOTES :

    Petit lexique : d'après les définitions données par les dicos usuels :

    Maures : ancien nom des Arabes et Berbères d'Afrique-du-Nord. Peuple berbère qui conquit l'Espagne... Conquerrants arabes du Maghreb et de l'Espagne. De la Mauritanie antique. Habitant de la Mauritanie.

    Sarrazins : nom donné au moyen-Age aux Arabes qui envahirent l'Europe et l'Afrique. Nom par lequel les occidentaux du Moyen-Age désignaient les Musulmans. Nom donné aux populations musulmanes de l'Afrique, du Maghreb et de l'Espagne.
    Barbaresques : de barbare : étranger pour les anciens grecs et romains. Populations des régions d'Afrique-du-Nord placées sous la suzeraineté ottomane. Par extension, aux populations converties à l'islam, des Balkans et du bassin méditerranéen. Les Provençaux, les Italiens, les Espagnols et les Corses convertis à l'islam, au service des Ottomans.

    Turcs : habitants de l'Empire ottoman... ou de la Turque moderne.

    Comme vous le voyez, chaque définition donnée par les différents lexiques et dictionnaires usuels et employée à des fins de commodités ou partisanes, correspond à des réalités historiques, géographiques, politiques et humaines très larges. De la même manière qu'aujourd'hui encore, nous appelons "Arabes" ou "Turcs", des peuples qui ne sont pas, parce que berbères ou Kurdes...



    http://lejournaldessurvivants.centerblog.net/303-la-corse-musulmane-ou-histoire-de-la-corse-occultee

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  • U et le nouveau dada

    U veut révolutionner le monde des enfants et de leurs jeux, en suivant le courant idéologique dominant, la déconstruction en se calquant sur les constructions à la mode en stigmatisant les petites filles comme des garçons et inversement, dans une mise en scène où les uns et les autres font systématiquement l'inverse de ce qu'ils feraient dans la réalité.

    C'est mal connaître les enfants, si évidemment les petites filles jouent aussi avec les jouets de leurs frères et camarades masculins (j'ai personnellement été la reine du Mecano, boulons et moteurs, j'ai créé des tas d'engins, tout en jouant à la poupée de façon très attardée), et réciproquement (encore qu'il faut bien chercher, c'est souvent l'effet curiosité qui joue, ensuite ils se lassent très vite et retourneront à leurs activités favorites), naturellement et sans conditionnement, c'est l'inverse qui se produit.

    Jamais -sauf exception qui confirmera la règle- on ne verra une petite fille prendre un morceau de bois et s'en servir comme arme à feu (elle préférera la finesse d'un arc), jamais on entendra une petite fille faire le bruitage des batailles interminables, le rouge et le noir seront choisies en priorité par les petits garçons pour les dessins quand les filles iront vers les roses et violets alors qu'on leur laisse les mêmes jeux et couleurs à disposition.

    Mais pour voir et comprendre cela, il faut sans doute aimer, c'est-à-dire, regarder vivre et jouer les enfants.

    La triste réalité correspond davantage à des enfants qui jouent beaucoup, ou pas du tout, selon l'éducation qu'ils ont eue, ceux qui ne seront jamais satisfaits que de leurs tablettes, et ceux qui iront tout autant vers la construction, la mise en scène, la lecture, l'imagination, ce petit plus qui fait, toute la différence.

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  • De nos rois à notre peuple, de notre peuple à notre république, le continuum politique

    L'Eglise avait choisi d'établir un roi et d'invoquer la nécessité divine afin de pacifier et d'unifier un territoire, et au passage sans doute, certains ecclésiastiques y ont vu moyen d'asseoir leur pouvoir.

    Le fondement de la France, c'est l'esprit d'unité et de paix, pas la monarchie de droit divin, qui irait à l'opposé de ce que la France, patrie des sciences, des arts et des lettres, fille des idées politiques, a engendré.

    Sans volonté, point d'unité; sans unité, point de paix; sans paix, point de pain; sans pain,point de sciences; sans sciences, point de volonté.

    Il faut garder l'esprit, le sens de cette volonté, pas la lettre.
    Ceux qui interprètent les choses de façon littérale sans comprendre la signification profonde de ce qui est dit, n'ont aucune subtilité, aucune intelligence, n'ont jamais rien appris de rien.


    Citez-moi un seul attribut de souveraineté de l'Etat que la république n'a pas gardé de sa royauté.

    Citez-moi un seul principe fondateur de la France que la république n'a pas reconduit.

    La souveraineté que nos rois exerçaient pour leur peuple est simplement passée de leurs mains à celles du peuple directement parce que nos rois avaient fait de lui, une nation civilisée, propre à détenir les rênes d'un pouvoir qu'ils exerçaient jadis pour lui.

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  • Marc Bloch dévoyé, de Sarkozy à Marion Maréchal Le Pen

    L’œuvre de Marc Bloch dévoyée (par Suzette Bloch Journaliste, petite-fille de Marc Bloch, 2012).

    A la lecture du Figaro Histoire numéro 4, mes cheveux se sont dressés sur la tête. Marc Bloch, le grand historien qui a payé de sa vie son engagement dans la résistance contre les nazis, y est mis sur le même plan que le maurassien pro-mussolinien et antisémite Jacques Bainville, membre de l’Action française, journal de l’ultradroite monarchiste.

    Ce n’est pas la première fois que l’œuvre à portée universelle et la vie irréprochable de Marc Bloch sont récupérées pour tenter de rendre vertueuse une idéologie douteuse qui prône le retour à la préférence nationale. Nicolas Sarkozy, épaulé de ses conseillers, le souverainiste Henri Guaino et l’extrême droitiste Patrick Buisson, était un habitué du genre. En décembre 2009, avec l’historien Nicolas Offenstadt, j’avais tapé du poing sur la table, dans une tribune au Monde intitulée «M. Sarkozy, laissez Marc Bloch tranquille».

    Cela n’a pas suffi. Le dernier numéro du Figaro Histoire met à nouveau en exergue ce passage de l’Etrange Défaite - livre posthume décrivant le désastre de 1940 - cité, recité et même rabâché dans une version tronquée et sortie de son contexte afin de pouvoir caser Marc Bloch, dans, dixit le Figaro Histoire, le «panthéon des ferments d’unité nationale». Voici cette phrase : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.» Sauf qu’incluse dans le paragraphe complet, elle a un tout autre sens. Marc Bloch y évoquait le Front populaire de 1936 et critiquait l’égoïsme du patronat et des élites et leur incapacité à saisir l’élan des luttes ouvrières. Voici le début du paragraphe : «Surtout, quelles qu’aient pu être les fautes des chefs, il y avait dans cet élan des masses vers l’espoir d’un monde plus juste, une honnêteté touchante à laquelle on s’étonne qu’aucun cœur bien placé ait pu rester insensible. Mais, combien de patrons, parmi ceux que j’ai rencontrés, ai-je trouvé capables, par exemple, de saisir ce qu’une grève de solidarité, même peu raisonnable, a de noblesse : passe encore, disent-ils, si les grévistes défendaient leurs propres salaires.»

    Mais il y a pire. Voilà ce que l’on peut encore lire à propos de l’Etrange Défaite : «Marc Bloch dresse un tableau éblouissant des faiblesses récurrentes de la France : luttes des classes, élites coupées du peuple, ouvriers plus préoccupés de l’esprit de jouissance que de celui de sacrifice…» une fin de phrase qui n’apparaît nulle part dans le livre de Marc Bloch et qui reprend, en fait, presque mot à mot le discours de Philippe Pétain le 20 juin 1940 : «Depuis la victoire, l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice.» Les auteurs de ce dossier cherchent à s’approprier la figure héroïque de Marc Bloch tout en accusant l’école des Annales, fondée par ce même Marc Bloch avec Lucien Febvre, de tous les maux. Le chapeau d’un article intitulé «Vie et mort du roman national» dit ceci : «L’enseignement de l’histoire à l’école a longtemps visé à entretenir le patriotisme des jeunes Français. La volonté de le ramener à l’objectivité sous l’influence de l’école des Annales a paradoxalement conduit à conjuguer l’ignorance avec le communautarisme.»

    J’aurais pu traiter par le mépris cette façon de faire mais ce numéro du Figaro Histoire va trop loin. Au fil des pages l’ensemble de ce dossier consacré à «la vérité sur l’histoire à l’école», décline clichés nostalgiques, positions conservatrices, héros virils et guerriers du roman national, positions réactionnaires, distillant racisme et xénophobie, utilisant le témoignage d’anonymes comme si nous n’étions pas en démocratie. «Têtes blondes, traite des Noirs, mère maghrébine, la place de l’homme européen, l’identité française, la France chrétienne» : ces mots sont agencés dans un discours xénophobe appuyé par une iconographie orientée où l’on peut voir des écoliers mis en contrepoint avec des reproductions de manuels scolaires incriminés, dont l’une avec une étoile de David et le drapeau nord-américain. Dans un dossier détaillé publié par le collectif Aggiornamento histoire-géographie, des historiens décortiquent les différents articles.

    Je lance l’alerte. Il y a tentative répétée de mettre le feu à la démocratie. Ne laissons pas le discours d’une extrême droite continuer à se diffuser dans le discours public et envahir le champ intellectuel à la faveur des déclarations tonitruantes de la droite décomplexée «pain au chocolat». Plaidoyer d’un côté pour un retour à «l’histoire-récit» sous forme d’un grand roman national magnifié par les grands héros tels Vercingétorix, Saint-Louis, Jeanne d’Arc ou… Pétain ; occupation de l’autre de la mosquée de Poitiers par des membres du Bloc identitaire : voilà deux facettes d’une réalité alarmante. Il faut lire et relire Marc Bloch qui, dans ses écrits clandestins, esquissait les contours d’une réforme de l’enseignement : «Il importe bien davantage à un futur citoyen français de se faire une juste image des civilisations de l’Inde ou de la Chine que de connaître, […] la suite des mesures par où "l’Empire autoritaire" se mua, dit-on, en "Empire libéral".» «Le passé lointain inspire le sens et le respect des différences entre les hommes, en même temps qu’il affine la sensibilité à la poésie des destinées humaines», ajoute-t-il. «L’histoire est un effort vers le mieux connaître», affirme-t-il encore dans Apologie pour l’histoire ou métier d’historien.

    (1) Et aussi : Sylvie Aprile, Maurice Aymard, William Blanc, André Burguière, Bernard Chambre, Christophe Charle, Sonia Combe, Christian Delacroix, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Pascal Jeanne, Elisabeth Lalou, Christophe Maneuvrier, Massimo Mastrogregori, Vincent Milliot, Joseph Morsel, Didier Panfili, Peter Schöttler, François-Olivier Touati, Pierre Toubert, Sophie Wahnich.

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  • Pierre Gattaz, le patron low cost, face à la nouvelle génération

    Pierre Gattaz a rendu le service minimum syndical dans sa critique économique du programme du Front National, un argumentaire qui a dû lui prendre 35 secondes payé soixante-dix heures.
    Une anti-campagne à pas chère, compétitivité oblige sans doute, il ne s'est nullement plongé dans le programme de Marine Le Pen, qui est très incohérent par ailleurs, reprenant notamment des mesures extrêmement libérales (autonomie des établissements, libéralisation monétaire, étalon-or, décentralisation dissimulée, etc.).
    Le patron des patrons se contente de prendre trois mesures elles-mêmes décriées par les libéraux du Front qui n'attendent qu'une défaillance de Florian Philippot pour reprendre l'entier contrôle.

    D'aucuns diraient du travail d'arabe -et pas celui de l'Alhambra, nous sommes à l'ère Martel-Maréchal Le Pen-, même si le Medef n'a rien contre le travail des immigrés en lesquels il trouve toujours une main-d'oeuvre acculée qui acceptera n'importe quelles conditions et viendra accroître l'offre concurrentielle de l'esclave à employer sur le marché de l'exploitation.



    - La retraite à 60 ans

    Les lobbies libéraux au sein du Front, tentent de revenir dessus, ils n'attendent que patiemment un éventuel moment de disgrâce qui éliminerait Philippot, voire Marine Le Pen elle-même.

    Il y a plein de copains de Gattaz au Front, les Gattaz, Pierre et Yvon, et les Contribuables Associés - aujourd'hui aussi à Marion Maréchal Le Pen-, c'est une longue histoire, la même qu'avec la dynastie Le Pen.



    Il est une autre romance qui fait bon ménage : l'alliance patronat/Club de l'Horloge dont les aiguilles flottent toujours au plus près de Marine Le Pen, et même de Florian Philippot, qui n'a jamais donné d'explications sur son alliance a priori contre-nature avec la droite de la droite de Jean-Yves Le Gallou et de sa clique libérale conservatrice, ni avec les recrues de l'IFP (Institut de Formation Politique), encensé par Marion Maréchal Le Pen, et dont les cadres se forment dans les lobbies libertariens américains.


    Tous ceux-là fustigent ensemble la retraite à 60 ans, et alors même que ce sont les entreprises qui, en plus de délocaliser pour trouver toujours plus compétitif (comprendre clairement que l'esclave est moins cher sur le marché exotique), se débarrassent des "seniors", et qui sont bien contentes de cette concurrence sur le marché du travail.

    Et qui verront, à force de "compétitiver", ce qu'il restera bientôt des bonhommes qui auront eu le travail-sauf à 60 ans. Si le travail est flexible, pas sûre que tirer sur la bête humaine, la rende plus souple à la tâche.


    Et il est vrai qu'un patron à la mentalité patronale, ça croit en général travailler plus que tout le monde, à faire suer les autres, ce qui occupe tout son esprit (même quand il bouffe, il travaille), tant et si bien qu'il est incapable de comprendre que la véritable responsabilité échet et échoue in fine dans les dernières petites mains, presque aussi invisibles que la non-régulation qu'ils appellent de leurs vœux.


    - L'augmentation du Smic, la dernière Loi Ayrault va l'augmenter d'une centaine d'euros via la suppression de la CSG, mais il est vrai que le Medef demande plusieurs Smics (des sous-Smics pour les jeunes, pour les repreneurs d'emplois, etc.) de façon à payer une bonne partie des cacahuètes.
    La gauche libérale a beau se démener pour faire mieux que la droite en matière d'aplaventrisme économique -si tant est qu'elle puisse rivaliser-, elle risque toujours de dégoter une mesure de derrière les fagots pour sauver les apparences.
    Et supprimer une taxe, voilà une mesure de droite que la gauche peut prendre sans appréhension, Ayrault, hérault et héros de Contribuables Associés, serait presque nommé au prochain Prix libéral à la con, si Macron n'arrivait pas avec sa bonne tête à claques, rafler toutes les médailles.
    Macron premier de la classe, Sarko-la-loose aura beau pomper dessus et faire du lèche avec son "choc des civilisations fiscal", pour un patron, la main-d'oeuvre est Kleenex, Sarkozy n'a pas compris qu'il est un produit périmé, déjà-vu, dépassé, on est à l'ère du one-shot, le modèle politicien n'est à la mode qu'une année, à la rigueur une année tous les vingt ans parce que le nostalgique est toujours vendeur, surtout à l'ère "plus libéral qu'hier, toujours moins que demain", un candidat d'hier pourra toujours avoir un côté rassurant.


    - Le retour au Franc qui n'est jamais que le retour d'un pan de souveraineté de la France, et donc de son Etat régulateur qui fait naturellement horreur au Medef car rempart à l' emprise des gros intérêts privés.

    Et de feindre le "repli sur soi", comme si la monnaie n'était pas une monnaie d'échanges, et comme si cela empêchait les discussions quand c'est souvent l'Euro qui les bride.

    Le Medef qui stigmatise une économie basée sur la consommation et non sur la compétitivité (comprendre, baisse de tous les salaires -sauf les leurs-, droits et protections).
    Il est vrai que pour consommer, il faudrait que le consommateur ait un certain pouvoir d'achat, et donc sans doute un meilleur salaire par rapport aux prix à la consommation?
    Ce n'est donc pas cette option que le Medef va choisir.

    Comme si l'économie tournait autour de cette unique alternative, et comme si elle devait dominer toute chose.




    Enfin, Gattaz parle avec quelques guerres de retard, histoire d'avoir quelque chose à dire pour défendre le lobby dont il est le patron et qui, entre nous, devrait aller se faire foutre, chez les Grecs ou en Suisse, mais définitivement, pas pour aller et venir selon les profits à générer, le politique doit embrasser une vue d'ensemble, d'en haut, les intérêts particuliers portés au pinacle sont l'inverse de l'intérêt général.

    Car il y a une composante lepéniste qui est bien plus en avance sur son libéralisme, Gattaz se fait dépasser par sa droite par les lobbies libéraux qui ont choisi d'adouber Marion Maréchal Le Pen (n'en déplaise au Point qui ne sait utiliser que le terme anglo saxon de "liberal" et qui a du mal à bien définir les cons qui tapissent le mur du libéralisme).

    Et au passage, rappelons que l'identitarisme est un libéralisme.
    Martel en tête, Marion Maréchal Le Pen a pour parrains les saints patrons libéraux de chez libéraux, cornaqués par l'Opus déi et ses réseaux puissants, Gattaz risque le licenciement pour insuffisance professionnelle lors de la prochaine tournante, l'heure est à l'immigration choisie parmi l'élite chrétienne, les banquiers sont aussi des assureurs, et les mêmes ont pipé les aléas en plombant l'islam, et espèrent rafler la mise au ban en misant justement sur les théories du choc.

  • Intégrisme religieux et intégrisme libéral ne font qu'un

    L'intégrisme religieux traditionaliste a pour ennemi l'Etat, puissance publique, rempart à ses velléités libérales intégrales.

    L'objectif est de substituer la religion de leur secte anti catholique au rôle social de l'Etat.

    Lorsque l'Etat nous protège en intervenant dans la vie économique et donc sociale, nous ne dépendons que de nous-mêmes, puisque l'Etat, c'est nous, et nous faisons ainsi société.

    Casser l'Etat, c'est permettre à des intérêts privés de dépendre d'eux et d'assurer leur hégémonie.

    Cela force à se mettre sous protection d'une secte, même la croyance est privatisée.



    "Pour Jean-Yves Camus, « ce mariage entre la carpe et le lapin renvoie à la proximité de Gaudin avec un certain nombre de réseaux ». Celui qui s’est déjà défini comme une véritable « grenouille de bénitier » a déjà dit tout le bien qu’il pensait de l’Opus Dei, « une institution qui a toujours été dirigée par des scientifiques, des gens de valeur » avec laquelle il est toujours en contact et pour laquelle il reconnaît avoir donné des cours dans sa jeunesse (Entretien au Point le 3 février 2011)...

    Alors, parfois, le masque tombe. Comme lorsque, sur Public Sénat, Gaudin dira de Jean-Luc Bennahmias : « Celui-là n’a jamais été aspergé d’eau bénite. Moi j’ai grandi dans les sacristies. C’est mieux… » Soupir du fondateur du « Front démocrate » : « Même si on sentait que cela venait de loin, Gaudin s’est depuis excusé. Quant à son assistant, je ne le connais pas. Mais, à l’UMP, il n’y a pas que Gaudin. Il y a aussi Hervé Mariton (député de la Drôme), avec son assistante qui vient de passer au FN... »

    Entre la chèvre et le chou, Gaudin sait composer. Comme lorsqu’il nomme adjointe à la famille Catherine Giner, la pasionaria de la « manif pour tous » dans le « 13 ». Le patronat du département - dont nombre de représentants figurent parmi les soutiens de Gaudin pour les sénatoriales - l’a bien compris. Début septembre, l’UPE 13 (le Medef local) a invité Frigide Barjot à son « forum des entrepreneurs » dont le mot d’ordre est, cette année, « du courage »."

    Sébastien Boistel (Le Ravi 17/09/2014)




    Derrière la tribune du père Benoit, Riposte-catholique, le site d’info de la nébuleuse...
    C’est une tribune qui a suscité la consternation. Publiée le 20 novembre sur le site Riposte-catholique, quelques jours à peine après les attentats qui ont…
    MARIANNE.NET









  • Planning familial, l'extrême-droite veut reprendre le contrôle des naissances via Marion Maréchal Le Pen

    Le Planning familial ayant échappé, comme la créature de Frankenstein, à ses fondateurs, ils tentent d'en reprendre le contrôle.

    En effet, l'extrême-droite américaine à l'origine de l'organisation, l'avait destinée à éradiquer les êtres jugés par elle inférieurs.

    Les riches blancs, censés engendrer la race supérieure, ne devaient pas être concernés par la question.

    Or c'est l'inverse qui s'est produit.


    Margaret Sanger, fut la fondatrice du Planned Parenthood.

    Infirmière, sage-femme, en 1914, elle affirme dans l'esprit individualiste qui était le sien, que « Le corps d'une femme n'appartient qu'à elle seule ».

    Elle établit ensuite des cliniques de proximité pour le contrôle des naissances qui est un terme de son invention.
    Elle fonde en 1921 l'American Birth Control League (ligue pour le contrôle des naissances), qui deviendra en 1942 le planning familial.

    Margaret Sanger défend une forme d'eugénisme négatif, qui selon elle « améliorerait l'humanité » en évitant la reproduction des êtres « indésirables ».

    « Toutes les misères de ce monde sont imputables au fait que l’on permet aux irresponsables ignorants, illettrés et pauvres de se reproduire sans que nous ayons la moindre maîtrise sur leur fécondité. »
    .
    C'est dans cette optique qu'elle projette d'améliorer les conditions de vie des afro-américains en leur favorisant la contraception, ce qui n'a pas été accepté par tous les noirs américains. Certains militants noirs, particulièrement pendant les années 1970, ont considéré le planning familial comme une tentative de génocide à leur encontre.

    En 1925, lors du VIe congrès du « birth control », elle invite l'anthropologue eugéniste français Georges Vacher de Lapouge. En 1926, l'une de ses nombreuses conférence sur le contrôle des naissances s'adresse aux membres de l'association Women of the Ku Klux Klan à Silver Lake, dans le New Jersey.

    Elle propose la stérilisation ou l'internement des groupes « dysgéniques » et reçoit à son domicile en septembre 1930 le conseiller d'Adolf Hitler en matière raciale, Eugen Fischer.

    En 1951, elle invite Gregory Pincus à mettre au point la contraception orale. C'est une de ses amies, Katharine McCormick qui financera ces recherches, lesquelles aboutiront à la mise sur le marché en 1960 de l'Enovid, aussitôt appelée « la pilule ».


    Les amis de Margaret Sanger, fondateurs et principaux bailleurs de fonds du Planning Familial aux Etats-Unis, sont des membres de la famille Mellon Scaife des pétrole, aluminium et banques du même nom, et dont les richesses proviennent de la captation de matières premières par le père Mellon Scaife, ancien dirigeant de l'OSS, ancêtre de la CIA.

    Proches du Ku Klux Klan, l'idée était de contrôler les naissances des populations noires.

    La famille Mellon Scaife est aussi à l'origine de la fondation du think tank libertarien Heritage Foundation (Fondation du patrimoine).

    L'Heritage Foundation, située à Washington, est un des lieux où les cadres de Radio Courtoisie forment les leurs au lobbying via la Bourse Tocqueville et l'Institut de Formation Politique, dans l'objectif de propagation du libéralisme total et de pénétrer les milieux économiques, médiatiques, culturels, politiques, etc..

    La branche famille de ce think tank, a reçu notamment Christine Boutin, Béatrice Bourges et Frank Margain à Washington dans le cadre de La Manif Pour Tous qui est une ramification de cette organisation, qui en compte également jusqu'en Russie.

    Egalement lié à l'Opus Déi, l'oligarque maffieux russe qui fait le lien -et dont les avoirs à la City ont été gelés-, est Konstantin Malofeev, qui reçoit fréquemment Aymeric Chauprade, parfois affublé de Marion Maréchal Le Pen.


    Marion Maréchal Le Pen a été cooptée par les membres de cette secte américaine dangereuse.

    Le projet initial est toujours le même.

  • J'ai fait un rêve, on ne se donne pas vraiment la main mais on met le doigt dans l'engrenage

    Il y a un lien fort entre les opprimés par rapport à leurs oppresseurs communs.

    Ces opprimés peuvent être ou ne pas être des voyous ou des criminels par ailleurs, et avoir des jugements négatifs sur leurs proches.

    Mais l’impérialisme américain fait souvent l’unanimité contre lui, cela lie mêmes les arabes aux perses et tous les courants antagonistes arabes entre eux.

    Cela peut même naturellement faire des ponts entre les Français et eux.


    Une fois où je collais pour une campagne au Front National, j’étais accompagnée d’une seule personne, avec notre petite voiture, nous sillonnions un secteur de la région.

    Tout était calme et soudainement, nous avons été littéralement cernés par plusieurs voitures arrivées à vive allure.

    Nous avions dû être repérés par les caïds d’un quartier, qui s’étaient donnés le mot pour nous bloquer après nous avoir obligés à nous engoufrer dans une petite rue déserte.

    Nous n’avions pas le choix, ils étaient très nombreux et nous ont obligés à ouvrir.

    Nous leur avons expliqué qu’ils faisaient erreur, qu’ils n’étaient pas nos ennemis.

    Et je suis sincère, cela doit se sentir.

    Non pas que je me sente une quelconque solidarité avec des voyous, là-dessus, je suis très claire, je suis tenante de notre état de droit et en toute chose, force doit rester à l’Etat que je considère comme notre bien le plus précieux.

    Mais je leur ai demandé s’ils se réjouissaient vraiment que nous devenions tous Américains, s’ils voulaient vraiment que leurs enfants soient Américains.

    Je considère l’impérialisme américain -qui s’exerce tout autant contre la France qu’ailleurs et j’ai écrit de nombreux articles sur la façon précise dont cela se passait, sans que cela n’ait de rapport avec les théories farfelues, puisque je me base sur des textes de lois, sur les programmes éducatifs mondiaux notamment- comme notre ennemi principal.

    Le chef de la bande a fait taire les autres membres qui voulaient en découdre, il m’a textuellement dit que ce que je lui disais l’interpellait et l’embêtait parce qu’il était d’accord.

    Ils nous ont laissés partir.

    C’était dans une ville jouxtant Nantes.


    Une autre fois, dans d’autres circonstances, j’ai eu une réaction similaire de la part du responsable des jeunes du NPA sur Nantes, qui est revenu me voir après un long échange - je tractais contre l’intervention au Kosovo à l’époque- il voulait encore discuter certains points, il a carrément engueulé ses camarades pour qu’on me laisse parler et il a affirmé devant les autres qu’il était d’accord avec de nombreux points de mon discours.

    Bref, je pense qu’il y a des liens politiques entre nous, des terrains d’entente.


    Si j’aime la France, c’est parce que j’admire la mécanique complexe de ses institutions en fonction de principes fondateurs dont l’esprit est celui de l’unité.

    S’il faut toujours courir après la barbarie des hommes, j’aime que mes institutions la rattrapent et finissent toujours par rétablir la paix.

    D’autres pays n’ont pas cette chance, soit d’avoir les institutions nécessaires, soit parce qu’ils sont dans une période de chaos, dans cet état de déséquilibre permanent.

    Je n’ignore pas le degré de barbarie dont les hommes sont capables sous tous les degrés de latitude que ce soit, et je les condamne.

    Mais je pense que même derrière Daech, il peut exister des hommes qui n’ont pas forcément envie du monde dont ils font partie, les dissensions existent au sein de Daech.

    Et notamment du côté des militaires qui sont obligés de faire avec.

    La voix de la France sera entendue partout, si elle donnait un signal fort de rupture avec l’impérialisme, elle serait aussi entendue qu’elle est attendue.

    En tous les cas, c’est de l’autre côté du bord que cela interpellerait.

    Et cela pourrait changer beaucoup de choses.

  • Chauprade, Villiers, Ménard, la Cinquième colonne autrichienne

    Les guignoleries de Bob Ménard sont pathétiques mais si ça pouvait au moins servir de leçon à Marine, qu'elle se débarrasse vite et complètement de ces lobbyistes liés à l'Ecole Autrichienne américaine, à David Horowitz et à l'Opus Dei pour détruire les grands principes fondateurs de la France, celui d'unité nationale au premier chef.

    Ils ne sont là que pour déstabiliser et abattre l'Etat, instaurer la liberté économique totale des grands puissances financières en se servant de leur dieu comme cache-sexe. Ils n'ont rien de catholiques, ce sont des usurpateurs.

    Ils ont le même dieu Individualisme que les Américains, la même volonté de laisser les puissances privées envahir l'espace publique dont la France a hérité de la Grèce et de Rome.

    Les lobbies de Villiers, de Chauprade, de Bob Ménard et de leurs réseaux maffieux, de Punta Cana à Vladisvostok, sont les ennemies héréditaires de la France.

    Qu'ils giclent tous du Front et de ses abords, bon débarras, la cinquième colonne libertaro-cons est une plaie pour la France en général et pour le Front en particulier.
    Et qu'ils n'oublient pas d'exfiltrer Marion Maréchal.