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culture - Page 19

  • Onfray, la consécration

     

    Chemise brune ou immaculée, la race supérieure du philosophe de bas étage, l'élément folklorique qui suit le vent comme l'ambitieuse feuille morte.

    Onfray est vraiment le nouveau BHL, serviteurs zélés de l'extrême-droite aux moments opportuns de leurs carrières respectives, et comme à droite, il faut toujours être plus à droite, il est naturel que le plus jeune le soit encore davantage que le premier.

    Ces libertariens qui ne supportent pas le "liberal" , ces gauchistes de la droite non aboutie.

    Ils fustigent l'Etat sans comprendre qu'il est le seul rempart au capital et qu'en s'y attaquant, ils se font serviles valets du capitalisme.

    Mais qu'attendre d'une revue qui ignore la différence entre la civilisation française et les autres civilisations qui se sont parfois construites sur un modèle opposé ?

    "Civilisation européenne", le même genre de chimère que la "souveraineté européenne" d'un Hollande, sauf que la souveraineté de celui qui lutte tout contre la finance, serait celle d'un Etat, qui, s'il ne repose sur rien, n'en ne serait pas moins un cadre réglementaire qu'un libertarien se doit de honnir.

    "Civilisation européenne" pour dire "race blanche", autrement appelé "ethno différentialisme" pour ne pas le dire comme une vulgaire Morano, ne nous y trompons pas, le communautarisme libertarien se déclinant à tous les étages les plus nombreux possibles en partant du plus petit dénominateur individualiste commun au plus grand racialisme commun diviseur.

     

     
  • Sale temps sur l'éducation

    Temps libéral, un temps signe des temps morts.


     
    A en croire Mon Cahier de Français 4e publié par les éditions Magnard, la filiale éducation du groupe Albin Michel, il faudrait dire «je vus», «tu vus»,«il vut» au ...
    LIBERATION.FR

     

     
  • Des associatons apolitiques hyperpolitisées

    Sur ma commune, les parents d'élèves FCPE sont candidats et élus des listes PS depuis toujours, on les retrouve aussi à l'Amicale Laïque et la Ligue des droits de l'homme.

    Et je vous le donne en mille, côté PEEP, ils sont sur les listes de droite.

    Vous avez éventuellement une liste "indépendante", de droite (ce doit être des centristes).

    J'ai 45 ans, et ça a toujours été ainsi.

    Il y a les indépendants de la gauche, qui sont à droite, et les indépendants de la droite qui sont à gauche.

    Et je suis sûre que tout le monde l'a remarqué.

    Quant aux frontistes, j'en ai connu dans tout le spectre des syndicats, mais en général, ils sont discrets, ils savent très bien qu'ils se feraient virer.

    Tous ces groupes apolitiques le sont trop pour tolérer le moindre écart.

     
    Louis Aliot vole au secours d'une militante FN interdite de représenter une association de parents d'élèves.
    LELAB.EUROPE1.FR
     
     

     

    Ca me rappelle quand je luttais déjà contre les lobbies libertariens et que j'avais adhéré à une association chevènementiste (remarquons que paradoxalement, on retrouve Natacha Polony avec Zemmour aux côtés de SOS Education)

     
     
    NATIONSPRESSE.INFO

     

     
  • Souverainisme versus souveraineté (suite)

    La décentralisation des uns et des autres n’est pas exactement de même essence.

    Les partisans de l’UE et leur « landerisation » n’ont pas exactement les mêmes postulats de base que les souverainistes.

    Les partisans de l’UE ont créé les prémices d’un Etat européen, centralisateur pour certaines grandes règles, économiques notamment, vers toujours plus de libéralisme, avec les régions comme cellules de base.

    Les souverainistes sont eux partisans d’un Etat minimaliste, ne garantissant que la liberté nécessaire au libéralisme et la décentralisation est pour eux un moyen de réduire la puissance de l’Etat, que l’Etat se situe au niveau de la nation, ou bien au niveau européen.

    Pour les souverainistes, la décentralisation n’est pas exactement un territoire, elle est le plus petit lieu où peut s’exercer le pouvoir.

    C’est leur principe de subsidiarité, dont ils disent que l’UE l’a inversé.
    Pour eux, le pouvoir doit se situer au plus proche de l’individu, sauf si on ne peut pas faire autrement.

    Ils se calquent sur l’Eglise, et sont liés à l’Opus Déi dont le côté religion n’est qu’un cache-sexe de son extrême-droitisme.

    Mais il faut comprendre que, des deux nuances idéologiques, le souverainisme est celle qui tend vers le plus de libéralisme et pousse à tous les niveaux en ce sens.

    Aucune de ces idéologie n’est la France et n’a de lien avec la souveraineté française, sinon que les souverainistes essaient de noyer leur idéologie derrière la confusion que peut entraîner les deux termes.

    La souveraineté française est au service d’une grande idée d’unité nationale qu’ils ne défendent pas du tout, mais alors pas du tout.

  • Souverainisme versus souveraineté, encore des efforts monsieur Hollande

    Lors de sa joute verbale au sein du Parlement européen, François Hollande s'est opposé à Marine Le Pen et notamment sur les concepts de souverainisme et de souveraineté, affirmant ce que j'étais une des rares jusqu'à présent à énoncer, à savoir que l'un n'avait rien à voir avec l'autre.

    François Hollande a à la fois raison et tort.

     

    Raison sur le fait que le souverainisme ne soit pas la souveraineté.

    Le souverainisme est une idéologie, d'origine anglo saxonne à la base, et qui en Europe, a pris naissance avec la Paneurope.

    Le Mouvement paneuropéen a commencé à germer après guerre et notamment dans les correspondances Condenhove Kalergi-De Gaulle.

    De ce mouvement seront issus les Mouvement Pour la France et autre RPF.

    C'est un mouvement étroitement lié à l'idéologie libérale (dans son acception française, le "liberal" anglo saxon étant classé à gauche par les partisans libéraux du souverainisme).

    C'est ainsi que le thatchérien Nigel Farage et le mouvement Libertas du multimilliardaire Jimmy Goldsmith, se sont retrouvés ou se retrouvent dans ce courant.

    Le Front National ne serait a priori pas "souverainiste" a proprement parlé, Marine Le Pen ne sait pas exactement à quoi cela correspond, mais ses partisans libéraux, et notamment ceux liés au Club de l'Horloge (Marine Le Pen est conseillée par Jean-Yves Le Gallou par exemple), ou l'Institut de Formation Politique -qui se revendique ouvertement de maison-mère libertarienne/libérale cons américaine- qui alimente Marine Le Pen (mais pas seulement) en cadres, ou encore l'Ecole de Guerre Economique (également liée aux Américains, notamment via John Laughand, agent de Ron Paul en Europe et Russie), se retrouvent dans le souverainisme.

     

    La souveraineté est autre chose.

     

    La souveraineté française se définit clairement par les attributs de souveraineté de l'Etat depuis les siècles qui ont fondé la France.

    Ce sont ces attributs de souveraineté (droit de battre monnaie, droit de faire et d’exécuter les lois, droit de rendre justice, droit de police, droit de défense extérieure) qui garantissent ou garantissaient (puisque la France a perdu peu à peu ses attributs de souveraineté) qui permett(ai)ent à la France les moyens d'assurer son grand principe fondateur d'Unité nationale.

    Ce principe d'Unité qui permet à chaque Français, quelles que soient son histoire et notamment ses origines, d'être considéré comme tous les autres, quel que soit son lieu sur notre territoire.

    Cette souveraineté française donnait à la France son indépendance, le droit pour les Français de décider de leur devenir.

    La démocratie avait permis de transférer ce pouvoir jadis détenu dans les mains d'un Roi, dans les mains du peuple, cette population dont la France faisait des Français.

     

    Mais François Hollande ne se réclame apparemment pas de cette souveraineté française.

    Il parle d'une "souveraineté européenne".

    Faisant référence à un rêve d'indépendance de l'Europe, peut-être vis-à-vis des Américains, comme tel était le projet d'un de Gaulle également.

    Le fait est que le souverainisme appelle aussi cette Europe, dite des nations, à cette indépendance.

     

    On voit mal comment une Europe libérale serait différente de l'idéologie anglo saxonne libérale, mais ne compliquons pas l'affaire.
    Etant donné que peu semblent déjà maîtriser les termes du débat ...

     

    Ce que veulent les souverainistes, c'est d'une Europe plus libérale, moins "étatiste", moins réglementée, ils appellent ainsi l'UE : "l'union soviétique européenne".

     

    Lorsque vous faites appel à la notion de souveraineté, votre nation s'accorde et respecte, également, toutes les autres entités équivalentes dans le monde.

    La France est un Etat-Nation (qui détient donc les attributs de souveraineté) est en en cela, très différente d'autres cadres politiques.

     

    Un hypothétique principe de "souveraineté européenne" serait-il ainsi sous-tendu par le principe d'unité français, ou par le principe individualiste anglo-saxon ?

    Notre unité implique un pouvoir centralisé, quand le paradigme anglo-saxon s'alimente de décentralisation.

     

    Le souverainisme est une idéologie qui revendique par ailleurs cette décentralisation, et l'Etat est une plaie à combattre, même s'ils jouent sur le concept d' "Etat fort", car ils veulent un Etat minimal qui défende fortement la liberté individuelle.

    La domination anglo américaine ayant entraîné la France dans ce processus qui nous est étranger car la France a justement toujours lutté contre les pouvoirs et petits intérêts féodaux que cela engendraient, et qui mettaient en péril notre raison d'être, celui de l'intérêt général contre les intérêts particuliers.

     

    Le modèle allemand, ou britannique naturellement, s'assimilent au modèle fédéral américain en revanche.

    En sachant que ce genre d'organisation politique est très poreux aux lobbies, quand l'Etat y est un rempart.

     

    Que l'on ne me demande pas comment un J-P Chevènement se situe dans cette idéologie, je ne suis pas responsable des incohérences des uns et des autres.

    Mais depuis longtemps les souverainismes sont solubles entre eux et parlementent de façon transversale, sans trop s'avancer sur des questions qu'on ne leur pose jamais, sur leur réelle vision économique, sociale, leurs frontières en quelque sorte, et même celle de leur "indépendance", notamment vis-à-vis de l'idéologie libérale.

     

    Quid des valeurs de François Hollande ?
    De ses rapports à la souveraineté française ?

    Tout cela mériterait un grand débat, qui n'a jamais eu lieu.

     

     

     

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    Fil d’actualité

     
     

    Coudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefitte comme Secrétaire général.

    Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond Triboulet, Michel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013. Le sénateur Jean Bizet, président de la Commission des affaires européennes au Sénat, lui succède en mai 2015.

    Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.

    https://fr.m.wikipedia.org/…/Union_paneurop%C3%A9enne_inter…

     
     

  • Ni Hollande ni Le Pen ne savent ce qu'est le souverainisme

    Hollande ne sait pas ce qu'est le souverainisme.

    Certes, ce n'est pas la souveraineté (ce que ne sait pas Marine Le Pen).

    Mais lui parle de souveraineté européenne.

    Or justement, le souverainisme a avoir avec la souveraineté européenne.

    Dans l'idée des souverainistes, très liés à l'Opus Déi et au principe de subsidiarité de l'Eglise, ce principe doit également s'appliquer à l'Europe.

    Il s'agit d'un principe libéral.

    "La subsidiarité peut se définir comme la hiérarchisation des pouvoirs au sein d'une société en fonction des compétences propres à chacun des éléments constitutifs de cette dernière.

    Le principe de subsidiarité énonce le souhait que les compétences des groupements d’ordre supérieur doivent se limiter aux tâches que les groupements d’ordre inférieur ne peuvent faire par eux-mêmes.

    Les décisions devraient donc être prises à l'échelon le plus adapté (si possible au niveau de l'individu), de façon à permettre la résolution la plus rapide et la plus efficace des problèmes.

    Le contraire du principe de subsidiarité est la centralisation, qu'elle soit le fait d'une autorité centrale coercitive, ou que les groupements d’ordre inférieur (individus, communes, cantons, régions...) cèdent leur droit à l'entité supérieure, en échange de subventions : on n'accepte pas aisément une atteinte à sa propre souveraineté - à moins de recevoir de l'argent en compensation !

    La subsidiarité rejoint l'idée fédérale et s'oppose au modèle jacobin centralisateur de l'État-nation."

  • Villiers, le révélateur

    Catho de merde Villiers ?

    Oui, dans le sens où il n'a rien de catholique, sinon la façade, façon puritain.

    Villiers est avant tout un libéral (qui va fustiger le 'liberal "anglo saxon, un gauchiste), et plus précisément un libéral-cons, très à droite économiquement mais pas très libéral sur les moeurs -sinon par derrière naturellement.

    Autant la gauche cache son libéralisme derrière un cache-sexe humaniste, autant la droite libérale-cons utilisera la religion pour faire passer la pilule.

    Mais c'est le même projet de libéralisation, dérégulation (autrement appelé "réforme").

    On a affaire à des faux-culs équivalents.

    Bon, ses confidences d'ivrogne ont l'air alléchantes, comme disait Coluche, entre lui et les piliers de bistrot, il n'y avait pas de différence, sauf que lui prenait des notes.

  • Théâtre politique en spectacle

    Vous aimez vous sentir "chez vous " ?

    Ceci est pour vous :

    Claude Dartois joue un Jean-Jean irréprochable en vieillard révolté et un peu perdu. En début de spectacle, il suscite même l’empathie. Sentiment qui, au fil des scènes évolue, tandis que les règlements de compte pleuvent. La concurrence s’aiguise entre héritières, les travers s’accusent, les fêlures affleurent: le père au bord de la folie; la fille colérique, alcoolique, malade d’un oedipe mal digéré ; la petite fille, bimbo écervelée, geek et égotique.

     

     

     

     
    "Front Familial" est une comédie satirique sur bisbilles de la famille Le Pen. Un huis clos intime, donné au théâtre du Funambule à Montmartre, et écrit par le metteur…
    CHALLENGES.FR|PAR PAR SABINE SYFUSS-ARNAUDVOIR TOUS SES ARTICLES

     

     
  • La Russie et le gratin de l'extrême-droite américaine représentée par ses petits caniches français

    Où l'on retrouve MMLP en compagnie de Chauprade et d'Yvan Blot (Club de l'Horloge-Institut pour la Démocratie et le Développement du libertarien agent de Ron Paul en Europe et en Russie John Laughland).

    Le gratin de l'extrême-droite avec Mariani et Morano (ils aiment bien récupérer les blondes, ça peut toujours servir et c'est facile).

    Bref, l'extrême-droite américaine (MMLP ne semble pas au courant, elle n'est pas blonde pour rien non plus), fait son spectacle chez les cosaques.

    Le combat des libertariens contre le Département d'Etat et le Pentagone passe par Moscou, Poutine ne sera pas le premier ni le dernier pantin du Tiers-monde dictatodirigeant à jouer une partition dont il ne connaît pas la musique.

     
     
     
  • De Gaulle, Yes Sir !

    Les races de de Gaulle, ça rappelle les conneries répétés de livre en livre parce que personne ne dit à un moment "stop", il en a dit une énorme.

    Mais la propagande gaulliste est un patrimoine entretenu par l'extrême-droite, donc on n'y toucherait pas, pas droit d'inventaire, ils prennent l'héritage sans prendre garde au passif, voir en nous faisant passer la came pour de l'or en barre, histoire de se dorer le blason, tels des faussaires.