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Souverainisme versus souveraineté (suite)

La décentralisation des uns et des autres n’est pas exactement de même essence.

Les partisans de l’UE et leur « landerisation » n’ont pas exactement les mêmes postulats de base que les souverainistes.

Les partisans de l’UE ont créé les prémices d’un Etat européen, centralisateur pour certaines grandes règles, économiques notamment, vers toujours plus de libéralisme, avec les régions comme cellules de base.

Les souverainistes sont eux partisans d’un Etat minimaliste, ne garantissant que la liberté nécessaire au libéralisme et la décentralisation est pour eux un moyen de réduire la puissance de l’Etat, que l’Etat se situe au niveau de la nation, ou bien au niveau européen.

Pour les souverainistes, la décentralisation n’est pas exactement un territoire, elle est le plus petit lieu où peut s’exercer le pouvoir.

C’est leur principe de subsidiarité, dont ils disent que l’UE l’a inversé.
Pour eux, le pouvoir doit se situer au plus proche de l’individu, sauf si on ne peut pas faire autrement.

Ils se calquent sur l’Eglise, et sont liés à l’Opus Déi dont le côté religion n’est qu’un cache-sexe de son extrême-droitisme.

Mais il faut comprendre que, des deux nuances idéologiques, le souverainisme est celle qui tend vers le plus de libéralisme et pousse à tous les niveaux en ce sens.

Aucune de ces idéologie n’est la France et n’a de lien avec la souveraineté française, sinon que les souverainistes essaient de noyer leur idéologie derrière la confusion que peut entraîner les deux termes.

La souveraineté française est au service d’une grande idée d’unité nationale qu’ils ne défendent pas du tout, mais alors pas du tout.

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