La Paneurope de de Gaulle, ce sont aussi, forcément, des doublons de souveraineté et le vecteur de pénétration des lobbies.
La domination des Américains, et notamment via l'Union Européenne, c'est déjà obsolète, les Américains ont trouvé mieux et le Département d'Etat et le Pentagone se font aujourd'hui dépasser par leur droite.
C'est la logique américaine aujourd'hui qui s'impose, et la logique par définition, pousse à son paroxysme.
Le danger passe aujourd'hui par-delà les Etats, par les groupes privés qui par libéralisme se sont bouffés les uns les autres jusqu'à former des monopoles privés dont les capacités financières sont supérieures à celles de la plupart des Etats et qui peuvent aujourd'hui rivaliser avec les grandes forces publiques en voie d'extinction.
Et t'as les cons de gaullistes qui contribuent à la mort des Etats en continuant de s'adosser à des politiques d'avant guerre parce qu'ils en ont dix de retard, et qui ce faisant, nous enfoncent vers le pire encore à venir.
L'Europe des Nations est une structure politique, elle a donc automatiquement des prérogatives.
On voit bien qu'elle exclut de fait les nations non européennes et qu'elle lie au-delà à une institution supranationale.
C'est une idéologie européenne, autrement elle ne servirait d'ailleurs à rien.
Et s'il vous plaît, que l'on m'évite le coup du contrepoids aux USA.
La seule chose qui fasse peur à la domination idéologique américaine, c'est la structure étatique telle qu'établie par la France lorsqu'elle l'était encore entièrement, sûrement pas un groupe politique qui soutiendrait la même idéologie libérale qu'un Farage par exemple ou que tous les partenaires que s'est choisie Marine Le Pen dont on ne sait qui gagnerait le concours du plus tenant des principes fondateurs des USA tant ils sont plus libéraux les uns que les autres.
Aucun pays n'a, de fait, les mêmes intérêts économiques, stratégiques, géopolitiques parce que leurs constructions respectives sont différentes, reposent sur des principes parfois diamétralement opposés, et sont le résultat d'histoires humaines différentes en fonction de paramètres nombreux et que nous ne partageons pas toujours non plus.
L'Europe des Nations ne serait pas une construction politique ?
Une structure économique alors ?
Seuls les ignorants ne savent pas que l'économique, c'est du politique, et que dans un monde bien fait, c'est le politique qui doit le dominer pour ne pas être à la merci de la finance.
Or pour construire une société, pour faire société, il faut une politique, la société européenne serait une société reposant sur quels principes ?
Ceux d'unité à la française, ceux du régionalisme teuton, ceux du communautarisme anglo saxon ?
Qui raflerait la mise ?
Quelle langue imposerait sa domination ?
Quel serait donc ce monstre informe, sans sens aucun, sans humanité aucune, sans raison d'être ?
Est-ce que je me sens proche d'un Anglais ou d'un Allemand ? Suis-je de la même civilisation en tant que Française ?
Bien sûr que non, nos civilisations se sont bâties en opposition.
Et si l'Europe, c'est ça, en tant que Méditerranéenne, j'embarque ma France dans une alliance au Sud, je préfère bouffer des gâteaux au miel et de la menthe en salade au soleil avec les Arabes plutôt que d'avaler de la jelly au bacon au petit déj' avant d'aller sous un ciel triste et bas remercier Dieu de m'avoir béni en m'ayant fait gagner beaucoup de fric sur le dos des autres cette semaine !
Autant parler l'Espéranto, avec sa grammaire et son vocabulaire misérables, et on imagine sa pensée à l'avenant.
L'Europe en réalité, dans n'importe quel sens, ce n'est même pas sérieux.
Je propose de recouvrer les attributs de l'Etat, je l'explique tous les jours en long large et travers.
Il faut se réinscrire dans le continuum français, dans notre histoire, dans nos principes fondateurs dont on affine sans cesse la lettre en en gardant l'esprit.
Dans ce cadre, il n'y a nulle place pour aucune Europe, ni économique, ni politique.
L'Europe est à la fois un cadre trop grand et trop petit à l'égard de la souveraineté et donc de l'indépendance d'un Etat.
Un Etat n'a d'accord qu'avec d'autres Etats, seul moyen d'ailleurs de respecter les autres d'égal à égal.
C'est ainsi que la France considérera les pays du Maghreb ou d'Afrique comme s'il s'agissait de Allemagne, qu'il ne nous viendrait pas à l'idée d'entuber, d'autant plus que le rapport de force est clairement inverse.
Nous ne nous interdirions pas d'accord a priori avec la Russie ni avec personne, et nous refuserions des accords ou les restreindrions de même, à notre gré, en fonction de principes propres.
Nous nous respecterions ainsi à la fois nous-mêmes mais aussi les uns les autres.
Les Etats sont les seuls remparts aux lobbies de toute sorte et des pires espèces.
Il semble que seuls nos ennemis (les ennemis des peuples) aient compris combien l'Etat était la menace à abattre, ce qu'ils font avec la plus grande application.
Bref, à bas l'Europe des nations, conneries gaulliste de la première heure !
Et de notre dernière ...
BB peut exaspérer mais ses prises de position iconoclastes méritent un peu plus de respect même en étant critique. Votre vomi verbal envers Philippot est parfaitement dégueulasse. Vos commentaires très au dessous de la ceinture sont écoeurants et traduisent une fois de plus les aigreurs d'une looseuse hystérique déçue d'avoir laissé échapper sa part de gâteau.
Écrit par : ROSSEL 12h53 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire
Je n'en veux à Philippot que pour sa naïveté politique, je suis tenante de sa ligne politique dont j'aimerais qu'elle soit nettoyée de tout ce qui serait incohérent justement.
Le soutien à une lobbyiste en mal de reconnaissance est très malvenu pour un républicain.
Bardot essaie d'exister et accepte de parrainer le premier qui la brosse dans le sens du poil, en 2007, c'était Sarkozy, et auparavant, elle servait de Bardot servait de bouche-trou à VGE et à Chirac ...
Écrit par : orianeborja 13h36 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire
Et s'il vous plaît, cessez de m'accuser de tous les noms dès lors que j'émets une critique et que je fais une analyse politique.
Quand je critique Ron Paul, je ne suis pas jalouse de lui, de sa beauté ou je n'en veux pas à son hétéro sexualité.
Quand je critique les soutiens ouvriers des Bonnets Rouges, je ne le fais pas en losseuse ou en aigrie jalouse de leur réussite.
Quand je démissionne du Comité central du Front ou que je refuse les propositions d'appartenir au think tank de Louis Aliot ou de former les cadres du Front comme me l'a proposé Pascal Erre, je ne suis pas déçue de n'avoir pas de gâteau, je n'aime pas les gâteaux.
Quand je me suis interdit d'écrire dans NPI ou NPMag et même d'y commenter alors que je possédais tous les codes d'accès de l'intérieur, je n'avais pas plus les attitudes que vous me reprochez totalement gratuitement.
Ne soyez pas ridicule.
Je me sens parfaitement bien dans ma peau, je ne suis ni malade, je ne prends aucune drogue ni médicaments, je ne fume pas, je ne bois pas, j'ai des enfants magnifiques qui réussissent merveilleusement, je ne me sens pas vieillir et j'ai hâte que mes enfants aient des enfants, et je suis une incorrigible optimiste à la nature profonde extrêmement joviale.
Je ne voudrais rien d'autre au monde que la vie que j'ai.
Cherchez ailleurs les raisons de ma colère.
Écrit par : oriane borja 13h48 - mardi 21 juillet 2015Répondre à ce commentaire