- Premièrement, le gars énonce très clairement qu'il est libéral et il parle depuis l'Institut Turgot.
C'est le Medef.
Tous ces think tanks sont soutenus et financés par le patronat, pardon, "par de généreux donateurs".
Ou, disons qu'il s'agit de l'idéologie de la droite de la droite (il y a parmi les libéraux des personnes qui stigmatisent les grands groupes parce qu'ils se sucrent de subventions par-ci par là, ce qui en ferait presque à leurs yeux des gauchistes, quand la logique libérale veut que l'on suce le profit partout où il est, par corruption et donc par autorisation s'il est autorisé, même si le libéralisme considère l'intervention de l'Etat comme hérétique).
- Ensuite, qu'est-ce qui ne leur plaît pas concrètement au niveau du GIEC ?
D'être un lobby comme ils le sont eux-même ?
Pas du tout.
Ce qui est reproché in fine, ce sont les conclusions qui imposeraient des règles restrictives aux entreprises, ne nous faisons pas leurrer par les détails que cet avocat de la cause libérale donne à foison pour mieux noyer le poisson.
- Enfin, nous devons considérer que le GIEC, comme beaucoup d'organisations
, pousserait les gouvernements à mettre en place des normes pour les pays riches, dont s'affranchiraient comme toujours les Etats-Unis.
Et il n'est guère étonnant que le climato-scepticisme vienne d'ailleurs directement des lobbies les plus violemment libéraux états-uniens, et notamment il faut bien le dire encore, des libertariens.
- Il faut donc renvoyer dos à dos tous ces manipulateurs.
- S'il faut contrer le libéralisme par le grand retour du contrôle des Etats comme rempart au concentrationnisme industrialo financier, c'est parce qu'il détruira l'homme avant même de détruire le reste de la planète.
- l'Intendance écologique suivra.
Naturellement.