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culture - Page 62

  • Lobby soit qui mal y pense

    Attisés par les lobbies qui profitent des faits divers pour accroître leurs clientèles-cible, et les détourner en réalité à d'autres fins, certains parlent de donner un statut à l'animal.
    Jusqu'à Brigitte Bardot qui parle des animaux pour mieux détester l'Homme. Qu'elle ne considère donc même pas, comme un animal.

    Dans notre civilisation, l'homme a un statut à part, le reste est considéré comme chose par notre droit.
    En Amazonie, les tribus indigènes ne font pas de différence entre l'homme et la nature, en revanche, la tribu d'en face peut, elle, être paradoxalement considérée comme du bétail. (Un peu comme les "chrétiens" pas très catholiques du Salon Beige considèrent les musulmans d'Afrique)

    Notre science nous porte à considérer l'humanité et l'animal sur un plan différent. Ce qui ne nous empêche pas d'être respectueux envers la nature, ce qui marque même un haut niveau de civilisation.

    Léonard de Vinci disait qu'un jour viendra où les personnes regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd'hui le meurtre des êtres humains.

    Je ne suis pas loin de partager cet avis. La nature m'inspire un profond respect et je ne mange pas les animaux.

    Mais vous ?
    Avez-vous réfléchi au fait que si l'animal change de statut, il vous sera alors sans doute impossible de vous en nourrir ?

    Consultez votre raison avant de voir avec vos émotions, vous serez bien avisés.

  • Des études d'un genre bien particulier

    Elie Hatem, candidat pour le Front National à Paris,  monsieur faculté privée bling-bling pour fils à papa, participe de l'assassinat de l'esprit français, en France, l'instruction est gratuite.

    Lui nous importe les "standing" américains (mais il n'est pas le seul dans la mouvance, outre le président du RIF qui participe à l'alignement de notre école sur le modèles américains via le LifeLong Learning -que l'on croit donc à tort une spécialisté de Jacques Delors et de son European Round Table of Industralists-, Jean-Michel Dubois a de nombreuses billes dans les facultés privées à l'américaine), avec l'insupportable vernis de façade
    compris.
    La FACO restera toujours un fac de collabos.

    Il a évidemment son rond de serviette à Radio Courtoisie.

     

    Le pire est que toute la clique de Contribuables Associés a pour filiale Créer Son Ecole chargée de créer les écoles hors contrat en France et où toutes les dernières idéologies éducatives les plus farfelues sont promues :

    écoles Montessori, écoles Waldorf, écoles communautaires, tout y est à la carte, c'est l'école libre à l'Américaine.

    On les voit geindre sur les gender studies alors que leur idéologies même implique ce genre d'expériences pédagogistes.


    Créer son Ecole travaille main dans la main avec SOS Education et la Fondation Polemia (Club de l'Horloge) et chasse sur le terrain des écoles privées sous contrat où elle pense trouver son gibier légitime.

    Elle est la composante "éducation" des lobbies libertariens.

    Les mêmes qui fustigent l'Etat en toute chose, quand celui-ci tend aussi à s'aligner vers le pédagogisme farfelu sur le modèle américain.

    L'Etat lui prend des parts de marché, voilà le blasphème.


  • Pas de ça chez nous

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    JMLP et Marion Maréchal Le Pen rendent visite à Béatrice Bourges, une amicale rencontre d'extrême-droite.
    Aucun problème là-dessus, Béatrice est bien la droite de la droite selon la définition même de Marine Le Pen.
    Il n'y a qu'à demander à ses amis de Liberté Chérie.


    Nous savons bien que Béatrice Bourges était une référence chez les libéraux du Front (Mégrétistes, Languistes, Horlogers, Gollnischiens) et qu'elle gravite dans la sphère de Contribuables Associés de Washington où elle va faire son marché idéologique.
    Ces tristes tendances auraient dû être éloignées du Front National pour cause d'incompatibilité de base, l'Etat-Nation France est l'antithèse de l'idéologie anglo américaine des Tea Parties.

    Ces Tea-partistes sont l'anti-France absolue, ils se calquent sur l'idéologie anglo américaines des pères fondateurs des Etats-Unis. Ils représentent l'Ecole de Chicago et l'Ecole Autrichienne (toute américaine) et sont les nouveaux Chicago Boys, ces agents que la CIA envoient pour déstabiliser les Etats et répandre l'idéologie libérale anti Etat, la liberté individuelle soutenue par les lobbies et le communautarisme les plus sectaires.

    Le Front ne sait même pas faire la différence entre un rassemblement de loobies commandités et manipulés par Washington, et le peuple qui les déteste naturellement. Le Front veut-il réellement servir la France et les Français ou achalander une boutique d'extrême-droite américaine ?

    Le Front croit-il vraiment qu'il peut prendre ainsi les Français pour des imbéciles en tenant un langage qui colle mal à ces accointances idéologiques ?

     

     

     

    http://www.dailymotion.com/video/xbiumu_le-liberalisme-pourquoi-ca-marche_news

    Le Libéralisme, pourquoi ça marche ?

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    Les vidéos de Revolution bleue

    Le Libéralisme, pourquoi ça marche ?
     
    lecture en cours
    Crise : Sarkozy inspiré par le diable rouge...
     La "révolution Bleue" de Béatrice Bourges avec Liberté Chérie.
     
    Liberté chérie est une fédération d'associations françaises ayant pour vocation de réformer le modèle social français. Créée en mars 2001 sous l'appellation Liberté, j'écris ton nom, elle vise à promouvoir la pensée libérale et refuse toute subvention publique : ses ressources viennent de ses adhérents et de ses partenaires financiers.
    Son nom initial avait été choisi en référence au poème Liberté du communiste Paul Éluard. Ce poème rédigé en 1942, reste très associé à la lutte contre le fascisme et le nazisme. Selon les dirigeants de l'époque, ce choix avait été fait pour marquer le fait que le libéralisme n'était ni de droite, ni de gauche2 : l'association a depuis toujours refusé d'être cataloguée à droite comme à gauche. Les dirigeants affirment ainsi avoir plus soutenu Tony Blair que Jacques Chirac contre lequel elle a d'ailleurs organisé un happening en octobre 20043.
    En 2003, l’association décide de promouvoir ses idées en développant une stratégie plus militante. Le 15 juin 2003, à son appel à manifester « en faveur des réformes et contre les blocages », 30 000 personnes selon Le Monde (18 000 selon la police, 150 000 selon les organisateurs4) ont défilé de Châtelet à la place de la Concorde à Paris pour dénoncer les blocages des syndicats dans le cadre du débat sur la Loi Fillon sur les retraites. L'association avait pour mot d'ordre « oui aux réformes » (sans nécessairement soutenir la réforme Fillon) et « non aux blocages ». Depuis, l’association a organisé d’autres contre-manifestations, notamment à Marseille en novembre 2005 pendant le conflit de la RTM.
    En janvier 2004, l’association se transforme en une fédération d'associations actives dans de nombreuses villes de l'hexagone.
    Le 29 septembre 2004, elle coorganise avec d'autres associations les premières Rencontres de la réforme à la maison de la Chimie, à Paris, pour proposer et défendre six grandes réformes en présence de 70 députés et 2 ministres5.
    Moyens d'action[modifier | modifier le code]
     
    Contre-manifestations pour protester contre les blocages et grèves lors des grands conflits sociaux. Par exemple :
    mouvement de protestation contre Loi Fillon sur les retraites de juin 2003
    grève de la RTM de novembre 2005
    En mars et avril 2006, Liberté chérie a organisé 4 contre-manifestations en 4 semaines afin de dénoncer le blocage des universités par le mouvement anti-CPE. Opposée au CPE6, l’association disait ne pas accepter que l’on se « serve d’autrui comme d’un moyen pour arriver à ses fins politiques ». La plus grosse de ces manifestations anti-blocage a réuni moins de 2000 entre la place du Châtelet et la Place de la Bastille7.
    Le 18 novembre 2007, suite aux grèves relatives à la réforme des régimes spéciaux de retraite, l'association a appelé à une grande manifestation « contre tous les blocages » de la Place de la République à la Place de la Nation8. Elle a réuni entre 8 000 et 20 000 personnes9.
    Utilisation des mêmes méthodes de rhétorique et d’action que les syndicats.
    Fête de la liberté, tentative de réponse à la Fête de l'Humanité. Rendez-vous de 25 associations libérales au Pavillon Baltard avec conférences, concerts, shows humoristiques, stands associatifs, spectacles de magie, etc. Première édition le 25 juin 2006. Selon l'association, cette fête a rassemblé 900 à 1 000 personnes alors que la Fête de l'Humanité en rassemble 500 à 600 000 chaque année.
    « Fun-politique »
    édition à 2 000 exemplaires en décembre 2004 et commercialisation d'un jeu de société Monopole public.
    opérations symboliques comme la plantation de maïs OGM sur le Champ de Mars à Paris.
    « Cafés liberté » hebdomadaires à Paris, Grenoble, Amiens ou Toulouse où sont abordés des sujets d'actualités comme la Loi Dadvsi ou le terrorisme10
    Conférences avec par exemple Serge Schweitzer, Henri Lepage ou Pascal Salin.
    Université d’été annuelle
    Formation tout au long de l’année de ses membres aux thèses libérales et aux techniques de communication.
    Idées[modifier | modifier le code]
     
    Influences[modifier | modifier le code]
    Liberté chérie a pour ambition de diffuser la pensée libérale au sein de la société française, notamment la responsabilité individuelle ou l'autonomie de l'individu, et de lutter contre le socialisme, qu'elle considère être une idéologie dangereuse. Elle s'inscrit dans la tradition du libéralisme : elle plaide pour une limitation de la taille de l'État. Elle souhaite une société d'égalité des droits, de laquelle seront donc supprimées toutes sortes de « privilèges » et de « statuts ».
    Pour Liberté chérie, la pensée libérale a été principalement représentée et développée en France par Turgot, Benjamin Constant, Jean-Baptiste Say, Frédéric Bastiat ou, plus récemment, Jean-François Revel, Pascal Salin ou encore Philippe Nemo. Philippe Nemo a une forte influence sur la mouvance SOS Education dont Vincent Laarman est le dirigeant. Cette mouvance est de plus en plus contestée à droite au travers du collectif informel sos-justice.
    À l'étranger, elle est représentée par John Locke, Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Ayn Rand ou Milton Friedman.
    Liberté chérie se veut à la fois une association politique, rassemblant les libéraux de toutes tendances, et un think tank libéral.
    Thèmes[modifier | modifier le code]
    Liberté chérie a pour vocation de traiter des thèmes d'actualité sous un angle libéral. Elle a publié sa première liste de propositions de réformes11 sur le syndicalisme, l'éducation, l'emploi, la retraite, la santé et le logement.
    Quelques points jugés « clefs » par l'association :
    Emploi
    Simplification du Code du travail, libre négociation des termes du contrat de travail entre l'employeur et l'employé.
    Amélioration du fonctionnement du système éducatif, considéré comme « usine à chômeurs ».
    Retraites
    Suppression des cotisations retraite obligatoires pour permettre une épargne libre et faciliter l'achat de son logement.
    L'État subvient aux besoins de ceux qui ne sont pas parvenu à se constituer une épargne retraite.
    Santé
    Suppression des cotisations maladie obligatoires pour permettre une assurance libre et concurrentielle.
    L'État subvient aux besoins de santé de ceux qui n'ont pas de revenus suffisants et des personnes dépendantes.
    Éducation
    Autonomie totale pour les établissements scolaires (programmes, méthodes, professeurs).
    Mise en place du chèque éducation, subventionnant l'élève et non plus l'établissement.
    Syndicalisme
    Suppression des subventions publiques aux syndicats et publication de leurs comptes.
    Liberté aux salariés de choisir le syndicat qui les représentera pour négocier la convention collective qui s'appliquera à leur contrat de travail.
    Logement
    Libération du foncier.
    Privatisation des HLM.
    Organisation[modifier | modifier le code]
     
    Liberté chérie revendique près de 30 000 sympathisants. La structure fonctionne avec 25 responsables au niveau fédéral et près de 100 répartis dans sa quinzaine de comités locaux12.
    Les présidents successifs depuis 2001 ont été : Édouard Fillias, Christophe Maillard, Aurélien Véron et Vincent Ginocchio qui est l’actuel président depuis février 2006.
    Les fondateurs (Édouard Fillias et Sabine Herold) ont, en mars 2006, fondé le parti politique Alternative libérale, parti qui abandonne ce statut en juillet 2011 afin d'évoluer en « œuvre auxiliaire », dans le cadre de son rapprochement avec le Nouveau Centre et pour continuer d' « œuvrer au rassemblement des libéraux aujourd’hui impliqués dans des partis indépendants »13.
    Fillias et Herold n'exercent plus de responsabilité au sein de l'association Liberté Chérie et s'en sont désengagés afin de se consacrer à leur carrière politique. Aurélien Véron a fondé le Parti libéral démocrate en septembre 2008. Liberté Chérie se déclare être totalement indépendante d’Alternative libérale et du Parti libéral démocrate. L’association affirme d’ailleurs se méfier de tout parti politique, quel qu’il soit.
    Notes et références[modifier | modifier le code]
     
    ↑ Présentation de Liberté Chérie [archive]
    ↑ Sabine Herold et Édouard Fillias, Liberté, liberté chérie, Les Belles Lettres, 2003
    ↑ Manif libérale in Le canard enchainé, 6 octobre 2004
    ↑ « À Paris, les "antigrèves" défilent pour soutenir le projet Fillon [archive] », Le Monde, 2003 (rapporté par Liberté chérie)
    ↑ Les rencontres de la réforme sur le site de Liberté chérie [archive]
    ↑ Elle et nous [archive], Public Sénat, 19 septembre 2006, rapporté par Liberté chérie.
    ↑ Le Monde, 12 avril 2006
    ↑ « Dimanche 18 novembre : Grande manifestation à Paris contre tous les blocages ! » [archive], Liberté Chérie
    ↑ « Plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris contre les grèves dans les transports [archive] », La Tribune, 18 novembre 2007
    ↑ [1] [archive]
    ↑ Positions de Liberté Chérie sur les réformes nécessaires en France [archive] 02/09/2006 - Source Liberté chérie
    ↑ [2] [archive]
    ↑ Alternative libérale : du parti à l’œuvre auxiliaire [archive], juillet 2011.

     

  • La Freedom academy lepéniste

    Rappel : l'avocat de Robert Ménard et proche de Marine Le Pen est juste un membre du lobby libertarien américain de l'Institut Pour la Justice qui s'est donné pour objectif d'influencer les politiques judiciaires en faveur d'une réforme libérale s'alignant sur le système américain dans sa vision la plus extrémiste.
    L'IPJ (si cher à Nicolas Dupont Aignan et à Nicolas Sarkozy) est un des lobbies de la nébuleuse libertarienne de Washington, spécialisé dans le thème de la libéralisation du système judiciaire.

    Tout va bien ...
    GILLES-WILLIAM GOLDNADEL
    www.institutpourlajustice.org
    Essayiste, Me Goldnadel est avocat au barreau de Paris, président d'Avocats sans frontière et président de l'Association des Juristes Pénalistes de France.

  • Ne laissez pas vos enfants seuls

    Les milieux proches de la Manif Pour Tous manipulent une fois de plus leur entourage en lançant une pétition contre un prétendu programme de l'OMS au sujet de l'éducation sexuelle dans les écoles maternelles.
    Quoi que l'on pense de l'OMS qui peut avoir son utilité, pour tout aussi bien, comme toujours lorsqu'il s'agit d'organisations mondialistes occidentales, la mettre au service du pouvoir dominant, le rapport en question est interprété de façon fallacieuse par ces autres organisations mondialistes que sont les lobbies de la nébuleuse libertarienne.

    Comme d'habitude, ils lancent un prétexte pour exciter leur clientèle-cible et s'en servir pour déstabiliser la société.


    Après les appels à déscolariser les enfants, la montée en mayonnaise d'une histoire de parents qui auraient été mis en prison en Allemagne pour l'avoir fait, alors qu'il s'agit d'une famille en rupture avec la société qui finit par devenir dangereuse pour ses propres enfants, voici donc une iènième manifestation de leur pétitionnite aigue contre le projet de l'OMS.

    Certes, le projet n'est pas forcément adapté à une société civilisée puisqu'il est question de masturbation à la maternelle, mais en rien pour l'inciter, contrairement à la propagande objectée, mais bien au contraire pour la limiter.

    Si une éducation correcte fait se résorber le phénomène et fait même qu'il n'apparaît pas, force est de constater que les personnels pédagogiques peuvent être confrontés à des comportements déplacés en société, et qu'il faut bien alors y pallier, sans traumatiser l'enfant mais en lui apprenant que certaines choses ne se font pas, ou tout du moins, pas en public.

    Je n'avais jamais eu l'occasion d'être confrontée au problème jusqu'à récemment.
    Dans les familles où l'éducation est dispensée, cela ne se rencontre pas, mais, en cas de carence, il apparaît au grand jour et est forcément perturbant.

    Le fait est que l'on voit aujourd'hui des enfants de maternelle et de primaire, garçons comme filles se masturber en public sans avoir conscience de ce qu'ils font.

    J'ai pu me rendre compte que certains parents refusaient d'affronter leur responsabilité d'éducateur -et cela même, voire surtout, dans les familles les plus bourgeoises et propres sur elles-, soit qu'elles ne savent pas comment réagir face au comportement de leurs enfants et préfèrent faire comme si elles ne voyaient pas, en attendant que cela passe tout seul et laissant les autres dans l'embarras, soit qu'elles nient carrément le problème, laissant en tous les cas, la responsabilité de l'éducation de leurs petits, à des intermédiaires.

    Il serait peut-être plus judicieux de traiter le problème discrètement avec la famille, mais il semble justement que cela soit délicat car la famille a en réalité, choisi de laisser l'enfant sans son aide.
    Et les enfants témoins des scènes peuvent en être affectés à leur tour de manière à ce qu'il faille intervenir collectivement.

    Une fois de plus, on laisse à l'école ou à des tierces personnes, le soin d'intervenir aux lieu et place des parents.
    Ceux qui s'en plaignent n'étant pas toujours exempts de tout reproche.

    Et l'OMS de s'engoufrer dans la brèche avec sa volonté d'ingérence uniformisatrice. 

    Une fois de plus, occupez-vous de vos enfants, veillez vous-mêmes à leur éducation, donnez-leur l'attention nécessaire et suffisante, ils n'iront pas chercher ailleurs de quoi combler le vide affectif.

  • N'ayez pas peur, ou, On a les enfants qu'on mérite

    Certains parents ont peur de l'école, et la même fange extrémiste en toute chose, parle de les déscolariser selon une mode toute américaine, prémice à l'école à la carte libérale, payante et idéologique, le plus que privé.

    L'école n'est un danger que pour les enfants mal élevés, et force est de constater que pas mal en font des pervers et autres tordus en puissance derrière leur Barbour et leur jupe plissée.
    Quand on est sûr de l'éducation que l'on donne à ses enfants, on n'a peur de rien.

    Bien sûr que les parents sont plus forts que l'école-éducateur (l'école ne demanderait d'ailleurs parfois que cela, accueillir des enfants éduqués, et des parents à l'avenant ...), encore faut-il pour cela qu'ils se donnent la peine d'élever leurs enfants. La plupart confient cela aux nounous puis à l'école et aux garderies et études scolaires, à la pension.

    Les parents intelligents apprennent au contraire à tirer le meilleur de l'école en apprenant à leurs enfants à respecter leurs professeurs, respecter le savoir, respecter leurs camarades, respecter la discipline.
    Tout en faisant comprendre à leurs enfants ce qui peut-être de l'ordre de l'idéologie.

    J'ai été une des première à défendre l'école des méthodes traditionnelles et sûrement la seule à expliquer l'origine et les rouages de la dégradation.

    L'école a cependant encore de beaux restes, j'observe même certaines évolutions tout à fait intéressantes dues à la véritable passion de l'enseignement, nous sommes en France, mais il est évident aussi que les écoles privées que fréquentent souvent ces parents qui se plaignent, sont toujours plus à la pointe des nouvelles méthodes pour répondre à la demande des parents qui renvoient toujours sur l'école leurs propres turpitudes, voulant ignorer que leurs chérubins ont des problèmes d'éducation qui biaisent leur instruction, ils font reporter toute la faute sur l'école et demandent sans cesse les nouvelles méthodes américaines, fuite en avant censées s'adapter à l'enfant nouveau.


    Je veille scrupuleusement sur mes enfants - et j'observe attentivement ceux des autres-, je les ai toujours plus vus que ne les voient les autres "éducateurs", parce qu'ils sont ma priorité, et pourtant je les élève tous les quatre seule et je travaille, j'ai aménagé mes heures de en fonction de leurs emplois du temps.

    Je sais tout ce qu'ils font en classe, les cours d'éducation sexuelle sont anecdotiques, ils faut être gravement atteint pour ramener l'école à deux séances par an grand maximum.
    Et largement surestimer l'impact sur les enfants.

    Je parle de tout cela avec mes enfants et leurs petits camarades, ils perçoivent très bien les choses et comprennent comment les séances de ce genre sont en partie incongrues.
    Ils en sourient et savent très bien remettre tout en place.
    Parfois, s'ils peu mâtures, ils ricannent bêtement et peuvent même ressortir en ayant l'attitude à peu près inverse que celles que les intervenants espéraient leur avoir inculquées.

    Ils voient plutôt cela comme du théâtre, mais cela leur fait se poser des questions, réfléchir à des sujets qui sont parfois tabous, et c'est une bonne chose qu'ils y aient accès via des tierces personnes.

    En revanche, j'ai remarqué qu'en effet, sur les enfants habitués à croire à des carcans tout fait, la réflexion est faible, ils croient que la parole de l'adulte est d'évangile, en rejetant tout à la fois la parole du professeur que leurs parents leur ont appris à honnir.
    Il y a un parallèle à faire entre les idéologues de la religion, quelle qu'elle soit.
    Entre le petit mormon ou le petit apprenti talib extrémiste, et le catho tradi idéologisé, guère de différence.
    Le résultat est catastrophique, l'enfant est perdu dans des repères aussi rigides que fluctuants.
    C'est ainsi que certains catho tradi virent paiens ou satanistes sur une coup de folie.
    Il y a des carences affectives, des carences intellectuelles qui peuvent être assez effrayantes.

    Les récents mouvements sont d'ailleurs là pour casser les dernières structures de l'école nationale à la française en se servant de prétextes dont ils ne remettent jamais en cause les véritables fondements.

    - J'appelle la fange extrémiste tout ce qui se rapproche de la droite américaine et qui va vers toujours plus de libéralisation (avec bien sûr l'incohérence des sectaires qui ne comprennent pas que le libéralisme n'a pas de frontières, y compris au sujet des moeurs, ils sont leurs propres bourreaux).

     

    - Les enfants ont les fréquentations qui leur vont bien, je parle d'expérience, qui se ressemble s'assemble.

    Il n'y a que de la faiblesse de l'éducation qu'on leur donne dont il faut avoir peur.

     

    - Vos enfants sera confronté toute sa vie à la propagande et à l'idéologie -quand vous ne l'y baignez pas vous-même-, donnez-lui la résistance, il fera front.


    Hélas, l'enfant continuera longtemps à être le reflet de ses parents, dans le bon comme dans le mauvais, dans le profond comme dans le vernis de façade, on a les enfants qu'on mérite.

  • PISA,une machine de guerre de l'OCDE contre l'instruction publique.Michel Eliard,universitaire.

    PISA,une machine de guerre de l'OCDE contre l'instruction publique.Michel Eliard,universitaire.

     

    PISA (1),teste tous les trois ans un échantillon d'élèves de 15 ans dans le monde entier (soixante cinq pays en 2012).

    La France aurait reculé du 20ème au 25ème rang par rapport à 2009.Le Monde (4 décembre 2013) tirait à la une: "Education:la France décroche".Cité par Maryline Baumard,Andréas Schleicher,responsable de PISA depuis sa création en 2000,s'en est pris directement au système d'enseignement français dans le Guardian (26 novembre 2013): "C'est un des systèmes les plus rétrogrades.On y fait beaucoup d'apprentissage par coeur."

    En 2011,il écrivait: Pour construire les compétences nouvelles,il faut faire tomber les murs entre les classes,entre les matières,et même les écoles!...Il faut en finir avec le modèle d'éducation né de l'industrialisation ,celui où des personnes dans un ministère décident de la façon dont les enfants doivent apprendre,puis rédigent des magnifiques textes et circulaires que les enseignants sont chargés de mettre en pratique" (2).

    PISA n'évalue pas,en effet,les connaissances prévues dans des programmes scolaires ,mais on peut dire que ,pour la France au moins,ce test mesure d'une certaine façon l'effet désastreux des contre-réformes de la Vème République depuis des dizaines d'années.

    Fallait-il donc dépenser 534 000 euros en 2012 (3) à tester 4300 adolescents pour apprendre ce qu'on savait déjà?

    L'école française est la bête noire de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui s'acharne à multiplier les injonctions aux gouvernements de diminuer les dépenses publiques: " Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement ,il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service,quitte à ce que la qualité baisse.On peut réduire,par exemple,les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités,mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants" (4).Difficile de faire plus cynique!

     

    Quelle est la validité de PISA?


    L'échantillon d'élèves étant fondé sur le critère de l'âge et non du niveau de classe,il écarte les effets des redoublements qui ont disparu presque partout,sauf en France où il est encore une chance supplémentaire de réussite.L'échantillon français comprend donc des élèves de 15 ans qui se trouvent en seconde,mais aissi en troisième,voire en quatrième (parfois en première).Mais comme l'écrivaient Christian Baudelot et Roger Establet dans L'élitisme républicain en 2009: "Le choix du critère d'âge plutôt que d'un niveau d'enseignement  permet des comparaisons plus fiables en évitant que les résultats ne soient biaisés par l'effet du redoublement ,pratique inégalement adoptée dans différents pays". Tous les arguments sont bons pour sauver PISA.

     

    Un outil de privatisation de l'école


    Des pays qui ont adopté les prescriptions de l'OCDE ont mis en place,aux frais des parents qui en ont les moyens,des cours de rattrapage pour accéder à l'enseignement supérieur.Emma Paoli écrit,dans ce même numéro du Monde,à propos de la Corée du Sud,classée 1ère en 2012:"Les élèves sud-coréens étudient en moyenne 50 heures par semaine,soit environ 16 heures de plus que leur camarades européens .A l'école de 7h30 à 16 heures ,les trois quart rejoignent ensuite les "hawgons".Ces instituts privés préparent les jeunes ,dès le primaire,à l'examen d'entrée universitaire.Leurs parents y ont dépensé 13 milliards d'euros en 2012.Dix fois plus que les dépenses françaises en soutien scolaire (2.3 milliards d'euros) pourtant les plus élevées d'Europe."

    En substituant ,comme l'Union européenne,les compétences aux connaissances,PISA encourage la privatisation et travaille à accroître ,sur un marché du travail qui détruit chaque jour un nombre croissant d'emplois productifs,une foule de jeunes sans diplômes.

    Rien d'étonnant à ce que Vincent Peillon ait voulu tirer parti de ce classement pour tenter de conforter sa réforme face à la levée en masse des enseignants:Les systèmes les plus performants sont ceux qui démocratisent le plus l'école.C'est ce que l'on tente de faire depuis un an et demi,dans l'esprit de la loi de refondation de l'école" (octobre 2013).Qui va le croire?

    Cédric Villani,médaille Fields de mathématiques ,a posé cette question à propos de ce classement PISA:

    "Les maths sont ils mal enseignés en France? Il répond:En France ,il y a longtemps eu une tradition de mathématiques fort abstraites,mais à force de mouvements de balancier,nous penchons désormais du côté concret.Un peu trop à mon goût,car les mathématiques sont par définition une science abstraite.Les évolutions les plus dommageables concernent les horaires qui ont baissé.Les programmes qui se sont vidés et les exigences de démonstration qui sont moins fortes".

    Il serait urgent d'évaluer les évaluateurs de l'OCDE!


    (1) Program for international Student Assesment:programme international d'évaluation des élèves,traduit encore par "programme international de suivi des acquis des élèves".

    (2) VousNousIls,l'e-mag de l'éducation ,24 novembre 2011,Internet.

    (3) C'est,selon,le Monde (3 décembre 2013) ce que cela à coûté,le journaliste ajoutant:"tous les ans ,c'est à peu près le même montant en bas de la facture.

    (4) OCDE,la faisabilité de la politique d'ajustement,rapport de 1996.


  • Vive l'unique pensée, qui est bien l'inverse de la pensée-unique

    Magnifique plaidoyer de ce professeur de droit public, empreint d'une grande sagesse et de justesse, en revenant à la réalité, aux sources de notre droit d'une très grande richesse et finesse et qui est un outil au service de principes.
    Fière de nos universitaires, autre chose que l'idéologue Sire-Marin.
    L'approche ci-dessous est encore une victoire immanente du réalisme sur le nominalisme, il faut se réjouir du fait que la réflexion subordonne l'idéologie.

    Evidemment, Marine Le Pen a foncé tête baissée et front bas pour appuyer l'avis de la Ligue des droits de l'homme, quand nous devrions songer au contraire à nous appuyer sur le genre de professeurs comme celui cité ici et l'envisager sérieusement pour le placer au ministère régalien de la justice si nous arrivons un jour au pouvoir.
    Si Marine se met en conformité avec son Alliance For Freedom qui met la liberté au centre, les autres libéraux libertaires du Syndicat de la Magistrature et de la Ligue des Droits de l'Homme craignent de ne plus être autorisés à laisser passer que l'on pisse sur le Christ.

    Ce sera d'ailleurs amusant de voir si les associations catho libérales se saisissent de la jurisprudence Dieudonné 
    pour faire respecter la dignité humaine qui surpasse leur sacro sainte liberté d'expression, nous vivons une période follement intéressante.
    Dieudonné : « Le Conseil d'Etat apporte une réponse adaptée à une situation extraordinaire »
    www.lemonde.fr
    Le Conseil d'Etat a validé vendredi l'interdiction du spectacle de Dieudonné à Tours. Denys de Béchillon, professeur des universités commente cette décision.

  • Dieudo & the wailers

    Il est bien de revenir à l'esprit des lois, les règles normatives ne sont jamais que des outils pour servir des principes.

    Il était inadmissible que l'Etat continue de se faire mépriser par Dieudonné, condamné pour ses propos insultants sur le juifs, multirécidivistes et qui faisait en sorte de ne pas être sanctionné.
    Force doit rester à la loi.

    Et quel serait donc ce pays de sauvages où toute liberté serait absolue !


    Et pour les ayatollah de la liberté d'expression qui ont toujours peur de tout, qu'ils n'insultent  pas la France, qui a des structures avec des garde-fous bien plus solides qu'ils ne le pensent.

    Et en tout cas, le respect de la dignité humaine me semble infiniment supérieure à la liberté d'expression, qui vaut ce qu'elle vaut quand on détruit par ailleurs l'instruction véritable en faisant de l'école non pas un lieu de transmission des savoirs et de réflexion mais de plus en plus un vivier de main d'oeuvre docile et adaptable à la vision commerciale du monde.


    Le combat d'Antigone, c'était déjà celui-là, et Dieu sait combien le mort qu'elle défendait simplement en tant que mort, était une ordure, mais elle estimait qu'il était de son devoir moral de faire enterrer son frère au lieu de le laisser livrer aux charognards.
    Maintenant les juges seront admis à apprécier cette dignité selon le contexte et la défense à faire valoir ses arguments sans qu'on lui oppose systématiquement la liberté d'expression.

    La dignité humaine est supérieure à la liberté d'expression.
    Et c'est une victoire de l'esprit français sur la mentalité anglo saxonne.

    L'Etat n'a pas plus de raison à valider que l'on insulte et/ou stigmatise des morts et/ou des personnes en fonction de leur naissance.
    Il a le droit d'interdire cela dans l'espace public et/ou dans le cadre de réunion publique, et de le sanctionner en cas d'infraction.

    Le contexte est à examiner, la façon récurrente de ramener au chambre à gaz ou au juifs en général, de brosser dans le sens du poil un public en partie antisémite, Dieudonné a une responsabilité publique.

    Si on se moque des mongoliens -si on a parfois mauvais goût- on les aime bien, ils pourraient être nos enfants -enfin évidemment sauf si on est nazi-, idem quand Semoun parle de Toufik, c'est quasiment de son frère quand il parle.

     

    Quand Dieudo s'en prend à Patrick Cohen par exemple, on sent bien que ce n'est pas gentil.
    Et tout de suite, il s'en prend à lui en tant que juif, c'est ridicule -pour Dieudo, vis-à-vis de sa santé mentale, et puis c'est récurrent chez lui comme chez sa femme comme chez Soral, de systématiquement évaluer les gens en tant que juif ou pas- et offensant pour les juifs en général.

    Selon les Dieudonnistes,  Patrick Cohen s'exprimerait en tant que juif sur des propos antisémites par lui décrétés.

    D'une part on ne sait pas si Cohen est juif, -ma soeur s'est mariée à un juif, ses enfants portent un nom juif mais n'en sont pas, et même si notre père à elle est à moi est juif aussi (et pour faire simple, mon père vit vraiment comme un juif et étudie tous les matins depuis plus de soixante ans, ne travaille pas le vendredi après-midi et obseve les commandements, tandis que mon beau-frère a découvert le judaisme quand il était interne et vivait chez nous)-, on ne sait pas s'il fait cela pour faire le lèche-cul, le malin, il y a des tas de juifs qui ne s'expriment pas sur Dieudoné, voire certains qui l'aiment bien; d'autre part, s'il est juif, il ne peut pas faire autrement quand il s'exprimer, d'être ce qu'il est, on peut être juif et avoir une âme aussi (enfin sur le Cohen en question, je ne connais pas bien mais il sent le petit arriviste à cent lieues).

    Ensuite, le monde médiatique aime faire s'affronter les hystéries idéologique, Marine, Soral, Dieudonné, Elisabeth Lévy, Zemmour, Finkielkraut, etc. sont aussi là pour jouer leur rôle, ce sont des bons clients, les bankables de la politique, c'est aussi du spectacle mis en scène par le système et qui renforce chaque acteur dans sa partition et ses leitmotivs.