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culture - Page 63

  • Etre drôle ou ne pas être drôle, là est la question

    Le pathétique Jean Robin, qui tente de survivre de ses activités de lobbyiste libertarien, vient de commettre une vidéo sur les "agents iraniens" Soral et Dieudonné.

      Je crois surtout que Dieudo et Alain sont prêts à tout pour prendre du fric n'importe où -comme Jean Robin, ils fricotent d'ailleurs tous les trois de la même manière avec le fric libertarien des lobbies américains- belle bande de fripouilles que ces gens-là.

    En tout cas, en Iran, Dieudonné s'adonne à un grand numéro de mauvais comédien, sur ce coup-là.Faut que tu travailles le truc vieux, t'es pas aussi à l'aise que sur scène.
    Remarquons qu'en la matière, on ne sait jamais comment on sort de ce genre d'entreprise.
    A brosser des régimes comme l'Iran, la Syrie, la Lybie, la Russie, et autres Cuba, on ne sait jamais si la visite va se finir au violon, voire, entre deux planches.
    C'est Sine qui racontait comment un discours à Cuba qui n'était pas vraiment dans le ton attendu, l'avait conduit tout droit au trou castriste quand il était censé être un ami de Cuba.

    J'ai entendu un jour, Jean Robin, alors invité de Soral, nous raconter comment Poutine mettait au frais ses ennemis en les accusant d'homosexualité; c'est sûr, ça a fait bien rire l'assistance, mais disons que leurs "modèles, on leur laisse.

    Sur les entretiens iraniens de Dieudonné, il prend tellement les gens pour des cons que ça devient comique, mais y était-il en tant que homme d'affaires sérieux ou comme humoriste ?
    Il n'avait pas l'air de faire le guignol lors de ces grandes explications sur les bienfaits de l'islam devant la télé iranienne -lui qui se fout de Dieu comme du tiers- même si le résultat est hilarant.


    Dieudo, j'espère que tu ne crois pas que l'indigène iranien n'a pas d'âme pour oser les prendre ainsi pour de tels imbéciles juste pour ramasser du pognon.
    On me fera remarquer que les iraniens pensaient peut-être humilier l'occident en balançant quelques billets quand ils voient l'un d'entre eux se coucher aussi bas pour obtenir un peu de sous.

    Cela montre beaucoup des personnages, qui sont au fond, de tristes sires dont la principale caractéristique est de se moquer en tout premier chef, des gens qui les entourent. 
     Ils déterminent 
    le niveau de respect dans lequel ils tiennent les choses politiques, les affaires de la Cité. Et comme ils ne sont pas capables, pas à la hauteur de la tâche, ils préfèrent la discréditer.

  • Derrière El Sistema, le Système ...

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    Comme moi, vous regardez et appréciez peut-être la diffusion du traditionnel Concert du Jour de l'An qui s'est déroulé cette année 2014 à la Fenice de Venise.

    A la baguette, Diego Matheuz.
     Le jeune chef d'orchestre, 29 ans, a bénéficié d'El Sistema, programme public vénézuelien qui sort les enfants de la pauvreté par la musique et la pratique orchestrale, hélas financé par les banques de Washington contre (= en échange de) l'ouverture de marchés commerciaux.

    Dans l'histoire, le pauvre Chavez fut encore le dindon de la farce, tout son système éducatif est gangrené par l'Empire.

    J'avais expliqué comment il était enrôlé dans le LifeLong Learning mis en place par l'oligarchie industrialo fiancière et comment les logiciels de Murdoch se chargeaient d'"éduquer" les petits vénézuéliens à qui on a offert si gracieusement des millions d'ordinateurs ...


    A travers cet exemple, nous voyons le jeu pernicieux du Système qui, d'un côté, permet une merveilleuse façon de révéler des talents, tout en organisant de l'autre versant, les moyens d'asseoir encore et toujours une pauvreté via un système économique qui la génère.

    Le sujet me touche beaucoup puisque j'ai à la maison, une petite fée violoniste qui a intégré un orchestre des bords de Loire.
    L'exercice est intéressant et encourage des progrès effectifs pour les enfants les plus motivés.

    En France, le prix de l'accès à la culture musicale est extrêmement variable.
    J'avais inscrit mes deux premiers enfants dans des écoles de musique quand j'habitais en région parisienne, le coût était très élevé.
    Quand j'ai déménagé pour rejoindre ma commune natale de la Trinité (Nice), le coût était dérisoire pour un professeur bien plus qualifié que celui que nous avions à Neauphle-le-Château.
    A Thouaré-sur-Loire où nous sommes à présent, l'investissement est conséquent et les places chères dans tous les sens du terme puisqu'elles sont rares, il est pratiquement impossible de trouver une place pour faire du piano.

    Autant, je trouve ridicule -parce que la discipline est exigeante et ne souffre pas la légèreté- de vouloir introduire la musique en classe de primaire autrement que via la petite chorale des kermesses de fin d'année, autant il serait formidable que l'Etat aide au financement de cet accès réservé à ceux qui en ont les moyens (et même si les associations reçoivent quelques subventions, ce n'est pas suffisant).
    Donner les moyens à des enfants non motivés par cette discipline rigoureuse est stupide, les cours du Collège sont suffisants.
    En revanche, empêcher pour des raisons économiques les éléments les plus appliqués de pénétrer ce monde si intense en émotions que procure la musique, est barbare.

    Je suis fière de faire tous les efforts du monde pour donner cette grande joie à ma petite fille qui est boursière et ne bénéficie d'aucun tarif préférentiel, mais j'ai eu peur de ne pas pouvoir lui permettre de continuer de suivre ses cours qu'elle mérite tant.
    Changer trois cordes coûte plus de quarante euros ...

    J'aimerais que mon pays offre un visage plus civilisé aux enfants de France qui désirent jouer d'un instrument quels que soient les moyens financiers de leurs parents.


    Les Conservatoires nationaux appliquent déjà ce principe, mais ils ne sont géographiquement pas accessibles aux jeunes enfants dont le ou les parents travaillent et qui ne peuvent accompagner leurs enfants loin de chez eux.

    En tout cas il faut réfuter l'idée de Chèque culture comme celui de chèque éducation que proposent les lobbies américains en France.

    Les structures publiques et les normes nationales doivent être encouragées, le royaume où l'on devient client d'une prestation éducative la fait dégénérer, le client-roi demande des méthodes spéficiques en général adaptées à la fainéantise des enfants-rois eux-mêmes.

    L'on voit ainsi les cours de musique devenir des foutoirs parce que les parents demandent autre chose que des véritables cours, poussant les professeurs vers le toujours plus ludiques et le moins-disant disciplinaire s'ils veulent garder leurs clientèles.
    Du reste, les activités éducatives et culturelles ne doivent pas faire l'objet de profit, l'éducation de nos enfants de doit pas être un marché et doit être accessibles à tous.


    Quant au financement philanthropo-éducato-affairiste du genre de celui que les Américains et les multinationales distillent sur la planète, on sait ce qu'il signifie. Il est impératif de la même manière de ne pas (plus) laisser le marché se mêler d'éducation nationale.


    Il en va là, encore et toujours, d'une différence essentielle entre la mentalité anglo américaine et l'esprit français.


    Othilie Orchestre.jpg

     

  • Machiavel, ce maître incompris

    Machiavel fut un grand patriote, républicain et grand admirateur de Tite-Live.

    Dans son Prince, il rend hommage aux Borjas qui outre le fait d'avoir été de grands mécènes des arts et des lettres, furent de fins militaires et hommes d'Etat dont le talent ne fut jamais mis qu'au service du peuple contre les puissants.

    L'activité de patronage des Borjas fut très important et s'élève à des artistes de renom tels que Michel-Ange, Titien et Bosch.

    C'est grâce à cette protection que l'on doit leurs œuvres les plus connues.

    Le mécénat le plus important des Borjas fut celui du peintre, inventeur et scientifique Leonard de Vinci, qui a conçu de nombreuses machines de guerre pour l'armée du pape.

    Le Traité politique de Machiavel inspiré de la politique de César Borja, est victime d’une mauvaise réputation injustifiée.

    Dans les recettes politiques qu’il préconise pour son tyran (au sens du bon tyran), il s’agit de s’en prendre aux puissants pour protéger son peuple.

    Le Prince traite de souveraineté, comment on l’acquiert, comment on la perd, comment on la garde.

    Machiavel n’est pas un idéologue, il se base sur la réalité.

    Il traite de l’armée, après avoir critiqué les troupes mercenaires : « Ils n’ont rien d’autre amour … qu’un peu de gages, ce qui n’est pas suffisant à faire qu’ils veuillent mourir pour toi. ». Cela ne vous dit-il rien ?

    Il montre la nécessité pour les Etats d’avoir des « armées nationales ».

    Pour Machiavel, le Politique est bien au-dessus de l’économique et du financier. Voici ses préceptes concernant le portrait du Prince :

    « Mieux vaut être tenu pour parcimonieux et ne pas gaspiller les richesses de l’état que de passer pour généreux et accabler ses sujets d’impôts. »

    « Mieux vaut être cruel quand il le faut qu’inutilement miséricordieux / mieux vaut être craint et respecté qu’aimé et insuffisamment respecté. »

    « Il est nécessaire pour le prince d’être à la fois renard et lion ».

    Le Prince a l'obligation d'être ferme et l'interdiction d'être naif.

    La nécessité est de maintenir l’Etat fort contre les invasions « barbares ».

    Pour Machiavel, l'intérêt du Prince et celui du peuple se confondent, le Prince a tout intérêt à avoir un comportement exemplaire.

    Machiavel demeure une des plus puissantes expressions de l’esprit national.

     

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  • Révolutionnaire : l'instruction instruit !

    Trente ans pour découvrir une évidence : il faut apprendre l'orthographe à l'école ...
    Reste la grrrrande question du "burn out" cognitif, parce que s'il faut aussi, alors, apprendre à travailler à l'école, où va le monde enseignant !

     
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/11/15112013Article635200997379561591.aspx

  • Suicide des agriculteurs, le sang de la terre

                    A Saint-Nazaire, beaucoup connaissent l’histoire de Michel le paludier, qui était des nôtres.

    Michel est un symbole.

    Michel travaillait aux Chantiers à la belle époque où sortait une immense vague d’hommes qui déferlait sur le port où les longues tablées des cantines ouvrières accueillaient et réconfortaient leur labeur.

    Michel a été licencié comme tant d’autres.

    Comme tant d’autres, il a tenté de s’en sortir, il a mis sa vitalité au service de la terre et de l’eau, travaillant une saline abandonnée.

    C’était compter sans l’acharnement des kolkhozes, exploitant une main-d’oeuvre idéologique esclave, qui s’efforçaient de tuer les indépendants.

    Les politiques venant porter le coup de grâce en augmentant d’un coup exorbitant les loyers des entrepôts servant à stocker le sel.

    Michel a mis fin à ses jours par un coup de fusil dans la tête et c’est son père qui est allé nettoyer sa chambre …

    Michel était un homme jeune, vaillant et admirable, nous avons vu souvent à nos BBR, sa vareuse couleur de voiles rouges burinées par l’air marin, il était un ouvrier-poète, amoureux de la langue, amoureux des livres, amoureux de la France.
    Il aimait accueillir sur sa saline, ses amis, les enfants, les étrangers, leur expliquer le vent, l’histoire des marais.

    En Michel, reconnaissons le martyr de ce que nous laisse espérer le système.

    Nous sommes beaucoup des Michel, et à Saint-Nazaire plus qu’ailleurs.

    Et ne nous demandez jamais si nous sommes de droite ou de gauche, nous sommes, comme dans l’Affiche rouge, amoureux de la France, à en mourir !

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